Accueil
FAQ
Rechercher
Membres
Groupes
S'enregistrer
Connexion
Event - Attaque au casino des Forzalli
Attaque au casino des Forzalli
Ce n'était pas par bravade que Léo avait essayé de faire prendre conscience aux braqueurs que tout cela allait trop loin. Il voulait protéger les otages et estimait qu'il y avait déjà suffisamment de vies qui avaient été mises en danger comme ça aujourd'hui. Il aurait peut-être dû se taire et ne pas se mettre en danger. Mais après tout, il valait mieux que ce soit lui, qui était du métier, plutôt que les autres qui n'avaient rien demandé à personne. Prendre les responsabilités et le danger sur ses épaules, c'était quelque chose que Léo avait toujours considéré comme normal en intégrant la police. Mais dans le cas présent, c'était surtout Heaven qu’il cherchait à protéger par-dessus tout.Il jura en lui-même en entendant l'un des hommes préciser qu'il avait une arme. Voilà que son atout devenait complètement inutile, maintenant qu'il avait été repéré. En voyant que l'un des hommes le visait aussitôt de son arme, Léo leva les bras docilement pendant qu'on le désarmait. Il n'était pas question de jouer au héros et de risquer qu'une balle perdue aille se loger dans la poitrine d'un innocent qui n'aurait rien demandé à personne. Évidemment, son arme était aussi une signature de sa fonction et les bandits devaient maintenant comprendre pour quelle raison il les avait informés de la nature de leurs délits.
A cet instant, un coup de feu partit en direction de l'un des braqueurs qui s'effondra aussitôt. Léo jura une nouvelle fois en constatant que quelqu'un était suffisamment idiot pour briser le statu quo et provoquer la colère d'une bande d'hommes armés et dangereux. Si les choses continuaient comme ça, cela allait se finir en bain de sang et il ne pourrait absolument rien faire pour l'éviter. Comme si cela ne suffisait pas, et probablement parce qu'il était flic, on le prit pour cible. Il fallait le mettre hors d'état de nuire puisqu'il représentait un danger. Léo n'avait pas comme intention de se laisser faire, mais face à une arme, il ne pourrait pas faire grand-chose.
Le coup de crosse le prit par surprise et lui coupa le souffle, mais alors qu'il se pliait en deux sous l'effet de l'attaque, cela lui offrit au moins un appui pour balancer son poing dans l'estomac de son agresseur. Léo était entraîné et il n'avait pas l'intention de se laisser démolir gratuitement sans essayer de se protéger. Mal lui en prit. Sa rebuffade mit l’homme en colère. Un coup dans les côtes et il le frappa ensuite dans le dos et sur le crâne. Il parvint à le faire tomber au sol et Léo continua d'essayer de se défendre, ho en lui faisant un croche-pied. L’homme lui répondit en envoyant son propre pied dans la mâchoire de Léo.
Le sang envahit sa bouche alors que la tête lui tournait. Il ne parvenait même plus à lever le bras ou la jambe pour essayer de se défendre et l'autre en profita pour lui balancer le pied dans l'estomac, dans les côtes, dans les jambes, partout où cela lui venait. La douleur grandissait et l'inspecteur ne pouvait faire autrement que d'encaisser les coups en espérant qu'il ne finirait pas par le battre à mort. Même son instinct de survie ne pouvait plus le protéger, car il n'arrivait que croiser les bras au-dessus de sa tête en espérant la préserver un peu de la pluie qui s'abattait sur lui. Le seul espoir qu'il parvint à avoir fut le bruit des sirènes de police au moment où il sombrait dans l'inconscience.
Halloween
- Vous retrouverez son nom sur différents bouquins présents dans les librairies du pays et au-delà. Il s'agit de grandes envolées métapsychologiques ennuyantes écrites par ses parents pour crier au monde leur fierté quant à leur fils aîné et leur déception pour le second.
- De ses 17 à 21 ans, il a lutté contre un cancer virulent, mais il a refusé de se laisser abattre, prenant les traitements sans sourciller et gardant sa bonne humeur. Seules les douleurs ont finalement eu raison de lui, et les anti-douleurs devinrent ses meilleurs amis. De cette épreuve il lui reste une belle cicatrice sur le crâne, endroit précis où les chirurgiens sont passés pour essayer de retirer la tumeur, mais qui est à présent parfaitement camouflée par sa tignasse. Les migraines récurrentes qui l'accompagnent sont également un malheureux souvenir dont il ne peut se défaire, il essaie néanmoins de les combattre par le port de lunettes de temps à autre.
- Flanqué à la porte par ses parents quelques temps seulement après sa rémission, ces derniers souhaitaient provoquer chez lui un électrochoc afin de le pousser à reprendre le chemin de l'université. Cependant, Liam préféra partir profiter de sa seconde chance en parcourant l'Amérique du Sud. C'est au Brésil qu'il se prit de passion pour le surf et c'est au Mexique qu'il fit une overdose l'expédiant immédiatement dans une cure de désintoxication. La contrainte n'étant pas un moteur de guérison, ce fut un échec cuisant.
- C'est en 2018 qu'il retourna de lui-même dans cet établissement après avoir découvert sa paternité. Il avait une fille de deux ans, désormais, l'adorable Théa en a 5 et, bien qu'il ne la voie pas autant qu'il le souhaiterait, elle est la prunelle de ses yeux, la force lui hurlant de ne pas flancher face à ses vieux démons.
- Il est végétarien.
Event au Casino
Choix de blessures : no 2
Mon cœur cessa complètement de battre lorsque mon regard croisa la chevelure sublime de ma cousine. Quoi? Cat était ici? Impossible! Derrière mon comptoir, j’observais les otages tenter d’obéir à leurs ravisseurs et l’un d’entre eux fut passé à tabac. Ce n’était pas Cat ni l’un de mes hommes, c’était au moins déjà ça. Andromaque? Aucune idée d’où elle était, c’était comme si elle s’était complètement volatilisée. Les sirènes des policiers résonnaient de plus en plus fort alors que les braqueurs devenaient de plus en plus nerveux et agressifs. De toute évidence, ils n’avaient pas apprécié que l’une de mes balles tue l’un des leurs et le faisait payer aux otages. Encore une fois, tant que ce n’était pas un des miens qui souffraient, ça ne me faisait absolument rien. Je ne pouvais pas rester derrière le comptoir du bar; l’immobilisme me tuait, mais d’un autre côté, je ne pouvais pas non plus simplement me lever et tirer partout. Ça serait complètement stupide. Ce qu’il me fallait, c’était une diversion afin d’inverser le rapport de force. Qu’est-ce que je pouvais faire? Mon regard croisa une bouteille de vodka et j’ai plissé les yeux. Une idée germa dans mon esprit. Ça serait peut-être un peu dangereux, mais ça permettrait aux otages de prendre le dessus, s’ils décidaient de se rebeller. Sinon, ça me laisserait un peu de temps pour fusiller les braqueurs que je verrais.
Rapidement, j’ai retiré mes chaussures et ensuite mes chaussettes. Au-dessus de ma tête, je pouvais entendre des mouvements, des bruits de pas et des murmures. Vite. Je devais faire vite. Rapidement, je me suis saisit le plus silencieusement possible d’une bouteille de Vodka et de Whisky que j’ai ouvert en grimaçant. Mes paumes étaient salement abîmées. Serrant violemment la mâchoire pour ne pas grogner de douleur, j’ai enfoncé chacune de mes chaussettes dans les bouteilles, laissant un morceau de tissu sortir du goulot de chaque bouteille. Parfait. Il ne manquait plus qu’un briquet. Ça, se n’était pas un problème, j’en avais toujours un de caché dans mes poches de pantalon, au cas où l’envie de fumer me prendrait. Concentré au point de sortir ma langue légèrement d’entre mes lèvres, j’ai sorti le briquet et j’ai fait s’embraser mes chaussettes. Un alcool fort avec une flamme, du verre chauffé à blanc…c’était les ingrédients parfaits pour une bombe maison.
« Allez crever en enfer, bande de merdes! » Grognais-je en lançant ma première bouteille vers le comptoir où les otages devaient rassembler l’argent et l’autre vers ceux qui menaçait les otages au centre de la pièce.
Sans attendre, j’ai saisi mon Pistolet SFP9-SF et je suis sortit de ma cachette pour foncer droit vers les otages, visant le braqueur le plus près de moi pour le descendre. Qui tomba? Le braqueur ou un otage? Aucune idée! Tout en continuant d’avancer, j’ai commencé à vider mon premier chargeur sur tous ceux que je jugeais appartenir au clan des braqueur, mon esprit totalement focussé sur ma cousine. Mes cibles furent atteintes? Aucune idée. Sans doute quelques-unes, mais je devais avouer que je visais un peu au hasard. Je devais la sortir de là, c’était impératif. Le bruit sourd d’une balle atteignant un amas de chair résonna près de moi alors que les deux bouteilles enflammées explosèrent dans deux immenses déflagrations. D’une main ferme, je me suis saisit du poignet de Cat ( @Caitlyn Mahoney ) et j’ai murmuré à son oreille :
« Derrière le bar, il y a une trappe au sol. Sauve-toi vite »
Avant de la pousser derrière moi. D’un geste vif, j’ai changé le chargeur à munition tout en faisant signes aux otages de suivre la jolie blonde, donnant l’une de mes armes de poing au premier mec à me croiser. Je détestais être aussi à découvert, mais je ne pouvais pas les laisser continuer à tuer et blesser mes clients, c’était mauvais pour les affaires!
« Les flics sont là et il y a pleins de mecs armés ici. Si vous vous rendez, je vous laisse deux jours pour fuir le plus loin possible avant que je commence à vous traquer. Si vous refuser, mes hommes et moi, on vous descend immédiatement » Sifflais-je d’une voix glaciale, autoritaire et agressive.
Le casino était à moi. C’était l’honneur des Forzalli qui était joué à cet instant et bordel, il était hors de question que je laisse les flics emprisonner ces connards loin d’une possibilité de vengeance. Ma main ensanglantée qui tenait mon arme me faisait de plus en plus mal et il me restait qu’un espoir : que ces trouillards un peu partout dans la salle attrape n’importe quoi pouvant servir d’arme et qu’ils commencent à se rebeller. Ces connards étaient 4 et peut-être moins vu mes récentes actions, on pouvait avoir le dessus! Jouer aux héros? Non. Ce n’était pas mon but. Je protégeais simplement ce qui m’appartenait.
NDJ: J'ai lancé des dés et ça dit que les balles tirés par Tomas touchent certains braqueurs et certains otages, alors amusez vous!
Certes, il se met lui-même à leur merci, mais il estime davantage la vie du propriétaire du Food-Truck que la sienne. L’Américain se trouvait sur le territoire de la mafia italienne. Une bonne partie des employés du casino le connaissaient, serait aussi plus enclin à lui prêter main forte tandis que l’homme qui lui étreignait le bras sera à coup sûr laissé à lui seul.
Suite à la voix tremblotante dans son dos, le corbeau tourne les talons pour lui faire face, plongeant ses iris noisettes dans ceux de son vis-à-vis. Un soupir lui échappe. Le cuistot lui intimait de se tenir une fois de plus tranquille. Toutefois, il ne pouvait pas non plus rester inlassablement les bras croisés. Il était une part de cette organisation criminelle. Et même s’il désirait plus que tout pouvoir demeurer aux côtés de l’aîné des Arriaga, il craignait qu’à un moment ou un autre, il soit appelé à régler et régulariser la situation qui glissait de plus belle.
— Je ne faisais que discuter, souffle-t-il.
Sa mauvaise foi prend le dessus et si en temps normal il avait poussé la chansonnette plus loin, l’urgence des circonstances lui refait voir les choses en perspectives -surtout l’empressement des malfrats à conclure le braquage rapido presto-.
— Mais soit, ne t’éloigne pas. Et surtout, reste en dehors de leur ligne de mire.
Car s’il lui arrivait malheur à Diego… Bref, ils devaient emboîter le pas jusqu’aux caisses qui se faisaient déjà dépouiller. Rien pour arranger son cas. L'engueulade par son supérieur sera à coup sûr au rendez-vous. Justement, où était-il en ce moment? Il délaissait de vulgaires voyous faire tout ce que bon leur semble? Dur à imaginer qu’il laisse passer un tel affront, néanmoins le vieux dinosaure ne fermera jamais les yeux sur une telle offense engendrée contre Forzalli.
Aaron relève un sourcil face au blond qui jouait sur la limite de la stupidité à désirer fraterniser avec les bandits en herbe. Il espérait quoi en retour? Une partie des avoirs qui réussira à franchir le seuil du casino? Ou bien une mort imminente comme celle du braqueur qui s’écroule à même le sol à leurs côtés -le hacker sursaute par la même occasion-. Lui qui se questionnait il y a quelques instants sur l’inaction, voilà que son supérieur semble avoir donné -enfin- ses directives. Le bon côté; ils n’avaient plus personne pour les surveiller d’aussi près. Le mauvais à présent; le massacre ne faisait que commencer.
Tandis que l’oiseau de malheur essuie du revers de sa main les éclaboussures de sang sur son front et sa joue gauche -étalant ce fluide rougeâtre sur son épiderme plutôt que de s’en débarrasser-, il sent un contact sur son épaule. D’un réflexe irréfléchi, il glisse sa main droite dans la chevelure de Diego. Jamais il n’avait eu autant de difficulté à déglutir. Des paroles incompréhensibles, mais dont Aaron n’émet aucune remarque.
— Toujours intéressé à faire équipe avec eux? lance-t-il vis-à-vis du blond qui souhaitait s’enivrer dans l’alcool. Tu risquerais de te retrouver dans le même état que ce malheureux. Embrasser le sol, gésir sans vie.
Son but n’était pas de voir cet imbécile franchir la sortie du casino la vie sauve, mais plutôt d’éviter de repêcher un ennemi de plus à gérer dans cette pagaille. S’il avait le moindre instinct de survie, il comprendrait que faire ami-ami avec les bouffons masqués ne lui rapporteraient qu’une visite accélérée de la faucheuse.
Aaron ne portait plus du tout attention à ce qui se passait au centre de la maison de jeu. Il avait amplement de quoi à manager aux caisses. Seulement un mouvement furtif attire son intérêt au coin de sa vision périphérique. Il a à peine le temps de prendre connaissance du cocktail Molotov improvisé qu’elle s’abat auprès d’eux. Le hacker déloge la tête de son camarade de son épaule et le somme de reculer avant que les flammes se déploient davantage.
— C’est pas vrai! Mais à quoi pensent ceux-là?! peste-t-il, ignorant qui avait balancé cette bombe-torche artisanale. Ils veulent faire cramer leur propre casino ou quoi?
De toute évidence -et en toute logique- ce n’était pas les malfrats qui venaient de leur envoyer ce petit paquet surprise. Puis une voix familière surgit, déclarant littéralement la guerre. L’Américain ferme les yeux un instant. Il ne s’avérait quand même pas que l'individu était Tommaso… quoique réfléchir deux secondes avant d’agir n’avait jamais été l’une de ses forces au futur héritier. Et il ne pouvait pas être aussi con pour avoir balancé ces wannabe bombes-torches… N’est-ce pas…?
Au lieu de s’attarder sur des raisonnements purement futiles, Aaron s’assura que le Diego arrivait à reprendre ses esprits. Qu’il n’était pas le moment de continuer à se restreindre dans la peur et la paralysie. À moins qu’il souhaitât se retrouver calciner sous peu, car le comptoir -bien qu’il aurait pu servir d’un abri considérable contre les coups de fusil qui persistaient d’ambiancer l’établissement de divertissement-, il allait se consumer par les flammes.
— Il ne faut pas rester planter là Diego! somme-t-il afin d’encourager le Mexicain à bouger.
Tournant la tête, le hacker vit le sac étaler aux côtés du cadavre. S’accroupissant et s’approchant du braqueur ayant quitté ce monde, il attrape la ganse et tire vers lui dans le but de récupérer ce sac rempli d’argent et de jetons. Oh, il n’avait pas dans l’idée de garder ce butin pour lui. Seulement d’éviter qu’un opportuniste décide de se gâter au passage -ou encore qu’un second bouffon masqué n’y mette la main-. Son intention était simplement de minimiser les pertes -même si aux yeux de d’autres, son acte pouvait s'interpréter de bien de différentes façons-.
Il retourne auprès du cuistot.
— Cette fois, obtempère, d’accord? Si on reste là, on va se retrouver entre les tirs des deux clans aussi fous l’un que l’autre!
Heaven Baxter & others
[Option 2]
Le brouillard emplit mon esprit, m’empêchant de réfléchir correctement. Je vois quelqu’un qui me parle, sans entendre ce qu’il me dit .. Me rassure-t-il ? Sans doute, les traits de son visage ont en tout cas cette perspective là. Heureusement, je ne reste pas longtemps dans ce mutisme qui me rend folle. La voix de Leo le transperce, se frayant un chemin dans mon angoisse, comme pour me tendre la main. Une main que je n’hésite pas à saisir pour me sortir de ce cercle vicieux. Et le flou autour de moi se dissipa malgré les sensations qui ne désiraient point me quitter, la peur tournoyant dans mon ventre et mes oreilles sifflantes. Comme au ralentis, je remarquais l’homme qui était à notre table vérifier ma blessure. C’est drôle, je n’en ressens aucune douleur dans l’immédiat, certainement que mon angoisse a pris le dessus sur le reste. J’entendis alors Leo me dire que son ami est pompier pour me rassurer, j’esquisse alors un faible sourire en réponse, ne me sentant pas capable d’utiliser mes cordes vocales si nouées.
Puis, je vis mon cousin se lever et s’éloigner un peu pour parler au braqueur, et la tension me figea. Quelque chose me dit que ce n’était pas une bonne idée .. Ces hommes étaient très bien conscients de ce qu’ils avaient fait, tout ce qui les intéressaient était l’argent, alors autant les laisser tranquilles pendant leur braquage pour que les choses ne dérapent pas plus. Soudainement, mon corps fit un sursaut à l’entente d’une nouvelle détonation, mes bras venant instinctivement se serrer contre mon corps, en proie à me protéger. Plus loin, un des braqueurs s’écroula sur le sol, entachant une nouvelle fois ma vision. Que se passait-il ? Les forces de l’ordre étaient déjà arrivées ? Impossible, ils n’auraient pas fait feu avec des otages aux alentours !
Sous les ordres des braqueurs, je me redressai tant bien que mal et suivit les autres otages d’un pas tremblant, le regard statufié sur les chaussures de ces derniers. J’avais cette très désagréable sensation de ne pas réellement vivre l’instant présent, que tout autour de moi se mouvait au ralenti, avançant comme un automate la tête baissée pour ne pas titiller nos assaillants. Alors que je me demandais si Leo se trouvait à mes côtés, le pompier vint vers moi afin de soigner la petite brûlure sur mon bras. J’acquiesce lentement lorsqu’il souffle mon prénom. J’aurais bien voulu lui dire que ce n’était pas bien grave, que cela suffirait. Mes lèvres bougeaient mais les mots ne sortaient pas, alors je réussis seulement à lui adresser un faible “Merci.” Avant de grimacer doucement à la réaction de mon corps en sentant l’alcool se mêler à ma peau abîmée.
La douleur eut pour effet de dissiper ce lourd brouillard autour de moi et de reprendre petit à petit contenance. J’entendais alors vaguement les paroles exprimées par un homme dans mon dos, voulant savoir de quoi il s’agissait je m’apprêtais à tourner ma tête dans cette direction mais le jeune homme à mes côtés m’en empêcha. J’écoutais alors ses sages paroles, connaissant ma sensibilité tandis qu’au loin des coups étaient échangés. Quelques instants plus tard, cet homme s’éloigna, emporté par un braqueur. Légèrement perdue, je cherchais du regard mon cousin, mais il n’était vraisemblablement pas parmis nous .. La tension pesa à nouveau dans mon ventre, puis je posa mes yeux sur un corps immobile sur le sol, un blond, bouclé .. Oh non …
Je n’entendis alors pas les balles voler de nouveau, et un autre braqueur fusillé. Je sentis seulement une femme me prendre par l’épaule pour me guider vers le bar où les guidait Caitlyn. Mon esprit tout tourné vers Leo, il m’était impossible de le laisser là sans savoir un minimum sur son état, je me cachais alors derrière le bar au cas où que les braqueurs se feraient acculer, que les policiers s’emparent des lieux, afin de prendre des nouvelles de lui. Il y avait une chance pour qu’il ne soit seulement qu’inconscient, alors je me rattachais à ce petit espoir le cœur battant frénétiquement.
Event
Une soirée de jeux s’était transformer en véritable guerre et honnêtement, je ne savais pas trop si j’étais du côté des bons ou des mauvais. Initialement, je n’étais qu’une des pauvres victimes de l’attaque, mais ayant commencé à sympathiser avec les braqueurs qui se situaient de mon côté du comptoir, la possibilité d’un changement de camps avait été offert. J’étais venu au casino avec l’idée de les plumer, de toute façon. D’une façon ou d’une autre, si je devenais l’un des braqueurs pour sauver momentanément ma peau, c’est ce qui arriverait puisque je comptais bien dérober un petit lot de jetons pour mon usage personnel. Sauf que personne ne songea à me répondre? Pourquoi? Parce que des impolis commencèrent à s’opposer et que certains otages eurent l’impolitesse de mourir ou d’être blessé pendant cet échange de bon procéder. Ça et la garce rouge qui se fit passer à tabac. Et paf ça cogne et sfliiiiiiiiiiiiiiiiirk ça poignarde. Pauvre petite robe presque trop transparente… elle allait être abîmée.
« Voyons messieurs, ce n’est pas comme ça que l’on traite une personne si importante qu’elle en ressent le besoin de le hurler à la terre entière » Commençais-je à dire en bavassant comme si de rien n’était tout en continuant de boire mon verre. « Il faut l’envoyer dans un réseau de prostitution, ça lui montrera sa vraie place dans la société » Rajoutais-je comme si de rien était.
Il y eut des coups de feus et un mec de mon côté du comptoir mourut. Le braqueur à côté de moi sembla s’enfoncer dans une colère noire et deux autres mecs nous rejoignit. À ce rythme, nous seront si entassé derrière ce comptoir que nous ne pourrons plus bouger. Au moins, il me restait suffisamment de Vodka pour profiter du spectacle ET QUEL SPECTACLE CE FUT! Bien évidemment, personne ne se soucia d’aider la garce à la robe rouge parce que tout le monde avait compris qu’une fois crevée elle nous épargnerait de sa voix agaçante, mais il y eut du mouvement dans la salle de jeux. L’un des nouveaux otages de mon côté du casino s’adressa à moi après la mort de l’un de nos geôliers. C’est qu’il était empli de sarcasme le gamin?
« Tu vois la conne couchée au sol, près de toi? C’est parce qu’elle avait tendance à trop l’ouvrir qu’elle a fini dans cet état. Moi? J’ai le droit de discuter tranquillement, d’observer le spectacle, de boire ma vodka et je suis même suffisamment intégrer à la sympathie de ces hommes… » Commençais-je à dire en me déplaçant lentement vers eux, en direction du braqueur qui avait pris la place de l’idiot mort. « …que ça me permet de faire des trucs, sans même les angoisser, comme ça » Rajoutais-je en terminant mon verre pour le fracasser sur le comptoir.
Quelques secondes plus tard, je plantais l’un des fragments de cristal dans la gorge du braqueur, juste sous la pomme d’adam. Ressortant rapidement l’éclat de cristal, je l’ai planté à nouveau dans la carotide du braqueur avec un rire démoniaque, me retrouvant aspergé de l’hémoglobine chaude du mec qui couinait comme un cochon. Vu le chaos dans la salle de jeu, sans doute qu’on ne serait pas à la première loge pour des représailles. Relâchant le goret qui continuait à se débattre pour éviter de se noyer dans son propre sang.
« Et de survivre. Alors plutôt que d’ouvrir ta grande gueule pour faire le mec trop blasé d’être prit en captivité, je chercherais plutôt un moyen pour toi de survivre. On ne sait jamais ce qui peut arriver, petit conseil d’ami » Rajoutais-je sans essuyer le sang qui dévalait sur mon visage.
Je préférais me concentrer un peu sur l’action environnante. Oh intéressant! BAM! Un croupier crevé, BIM! Des corps qui tombent au sol. KABOOOOOOOOOOOOOOOOM! Cocktail molotov! J’ai l’impression d’être de nouveau dans ma douce Russie natale!
« MAGNIFIQUE! » Criais-je en applaudissant avec plaisir en voyant le comptoir prendre en feu ainsi que le centre de la salle de jeux.
J’ignorais qui venait de rajouter des flammes à la partie, mais c’était bien pensée! C’était toujours plus intéressant et sensuel lorsque le feu se mettait de la partie. Ah…du sang et des hurlements, c’était toujours délectable. Par contre, ça manquait encore un peu d’action et j’avais devant moi deux petits amoureux qui craignaient un pour l’autre. Que serait un bon braquage sans une histoire à la Roméo et Juliette? Je me suis alors avancé vers la crevette sarcastique et son compagnon qui se tapait une causette sans prêter attention aux alentours. Brusquement, j’ai saisi le petit merdeux par le cou et j’ai susurré :
« Désolé les amoureux, mais je crois que celui-là est appelé aux milieux des balles. T’inquiète Cendrillon, s’il revient troué, ça te fera seulement plus de trou à baiser »
Avant de projeter Aaron de l’autre côté du comptoir, en plein au cœur de la violence et du carnage.
« Oups » Dis-je en riant avant de ramasser le sac de billet.
@Diego Arriaga @Aaron Owens
KoalaVolant
On n'avait jamais vu Cat aussi calme, elle qui aimait tant à parler, rire, et déconner pour le coup elle était loin de tout ça. Quand on la provoquait, la blonde avait pas mal de répondant mais cette fois, elle obéissait sagement. Il eut été stupide de chercher à se rebelle ou à ouvrir sa grande bouche face à des hommes armés. Alors, elle s'était assise là où on le lui avait dit et avait donné toutes ses affaires. Elle restait là, observant ce qu'il se passait avec anxiété, d'autant que l'un des clients se fit passer à tabac à son tour. La blonde ferma les yeux alors que tout semblait partir à vau l'eau. Les balles fusèrent, des explosions se firent entendre et elle enroula ses bras autour de ses jambes, repliées contre sa poitrine. Elle ne pouvait rien faire à part espérer que tout se termine rapidement, avec le moins de morts possibles... Il y avait tant de gens qu'elle connaissait en ces lieux. De là où elle était, elle ne voyait plus Diego ni Aaron et espérait qu'ils allaient bien. Heaven avait été touchée, mais légèrement et Liam jouait son rôle, comme d'habitude, prenant soin des gens.
La blonde eut un violent sursaut en sentant une main attraper son poignet et il en fallut de peu pour qu'elle se mette à hurler mais, heureusement, aucun son ne sortit de sa bouche. Rapidement, elle comprit que c'était Tomas qui se trouvait près d'elle et, étant donné la scène qui se déroulait devant ses yeux, elle ne prit pas le temps de réfléchir et obéit à l'indication qu'il lui donna de filer derrière ce comptoir où elle trouverait une trappe. Elle avait envie de lui dire de faire attention, de ne pas jouer aux héros, et elle pensait réellement qu'il fermerait la marche, les suivant dans ce passage qu'il lui avait indiqué. Plusieurs personnes la suivirent alors qu'elle entendait un vacarme assourdissant autour d'elle et qu'ils faisaient en sorte de fuir... Seulement, tout le monde n'en sortirait pas indemne et le petit groupe ne parvint pas à la rejoindre au complet comme ils avaient pu l'espérer...
Event
Le Casino Forzalli
Les choses devenaient incontrôlables dans le casino. Un homme avait tenté de fuir et avait été tué. Deux autres avaient violemment été passés à tabac, créant un vent de panique.
Deux des braqueurs venaient de se faire tuer dans une attaque venant de deux côtés. La police était sur place et se préparait à l'assaut, leur sommation n'ayant pas été entendue. En entendant les explosions et les coups de feu, l'heure n'était plus à la négociation mais ils n'ont pas le temps d'entrer. Les choses se passent très vite et les braqueurs cherchent à quitter les lieux.
Un coup de feu est tiré à nouveau en voyant le second braqueur tomber, se vidant de son sang. Mais ce n'est pas l'auteur du crime qui est touché, c'est @Aaron Owens
Pris de panique, les trois braqueurs restants attrapent deux personnes au hasard, s'en servant de boucliers laissant là une bonne partie de leur butin. Au point où ils en sont c'est leurs vies qui est en jeu. Le chef attrape @Onyx Ashana et la place devant lui pour tenter de sortir mais les choses ne tournent pas de façon très positive... (Je laisse votre imagination décider, Onyx est la 4eme personne à être très gravement blessée). Les deux autres braqueurs utilisent Liam pour tenter de sortir de là, la police ne tire pas, cherchant à préserver l'otage...Que va t il se passer ??
Halloween
« Permets moi de prendre ta place »
La stripteaseuse ne savait vraiment pas si c'était réellement une si bonne idée, mais les hommes armés semblaient si pressés de prendre l'argent du casino et prendre le large que c'était peut-être mieux pour tout le monde de ne pas les faire attendre. La cubaine osa même faire un pas en avant histoire d'attirer l'attention du malfrat sur elle :
« Il est occupé et vous semblez pressés, permettez-moi de prendre sa place »
Dit-elle en tendant la main devant elle afin de voir s'il allait lui donner ou pas. Bon sang, ces hommes savaient-ils réellement ce qu'ils faisaient, cela semblait un peu désorganisé mais Onyx ne préférait pas dire quelque chose de peur qu'on s'en prenne à elle. Il allait lui donner le sac ou pas ? Après un moment d'hésitation, il lui tendis. Des coups de feux on été tirés, des gens criaient encore tentant surement tant bien que mal de se cacher là ou ils le pouvaient. Soudain, un court moment de soulagement la pris quand elle crut entendre des bruits de sirènes. La police ? Son coeur se gonfla de joie l'espace d'un instant mais elle déchanta assez vite quand elle se rendit compte qu'ils étaient encore pris à l'intérieur. Elle n'a pas pu remarquer qui tirait de l'intérieur par contre. À un moment, un peu distraite par sa joie, elle se rend vite compte qu'on l'agrippe et qu'on se sert d'elle comme d'un bouclier. Étant encore proche de leur table de jeu, sauf qu'elle voit deux hommes s'en prendre à l’homme dont elle ignore toujours le nom et tentait de se débattre afin d'aller le rejoindre mais la prise autour d'elle se resserra. Malheureusement, une voix retentit près se son oreille en lui disant que si elle bouge encore une fois, elle mourrait. Elle arrêta de se débattre et avala sa salive de travers. Des coups de fusils retentissent partout et malheureusement pour elle, quelques projectiles la touche, tuant étonnamment l'homme derrière elle, qui lui s'en était pris une plein de gueule. Elle l'avait senti s'écrouler derrière elle mais bientôt, elle s'écroula plutôt assez vite, sa belle robe pâle se couvrant de sang. Elle en recracha une bonne quantité d'ailleurs. Elle sentait la vie s'écrouler. Et même si elle survivait, elle vivrait avec de très grave séquelles psychologiques et physique.
️ 2981 12289 0Malgré toute sa volonté de dévier ses sombres pralines, Aaron assiste à cette scène horrifique. Celui qui -dans un premier temps-, jouait sur le même terrain de jeu que ces idiots pensant que c’était l’idée la plus brillante de dérober CE casino, vient d’abattre l’un des malfrats comme si c’était la chose la plus banale du monde. Qui plus, éprouve une joie démente à son geste et ne se gêne guère pour le faire savoir à ces nouveaux compagnons. Un horrible frisson traverse l’échine du spectateur.
Bordel, pourquoi ce n’est pas tatoué sur le front des gens qu’ils sont des débiles fêlés?!
Il serait prêt le brun à débourser pour lui encrer ces mots à la vision de tous! Bon sang, le hacker aurait mieux fait de laisser ce pauvre fou faire mumuse dans son coin. Observer cette boucherie lui donnera certainement des cauchemars pendant des jours! Il n’ose même plus adresser la moindre parole à ce cinglé. La seule interaction qu’il parvient à lui offrir c’est une grimace dégoûtée à son égard.
Le génie informatique inspire profondément pour se ressaisir avant de rapatrier son concentration vers Diego. Sans même s’en rendre compte, il s’était rapproché de ce dernier. Il lui intime alors de se montrer coopératif. Et davantage après que les flammes aient commencé à se dandiner autour d’eux. Non seulement doivent-ils porter une attention particulière aux deux clans qui se donnaient en spectacle, mais aussi au dérangé charmé par la scène qui se dessine sous ses yeux. Autant profiter de cet instant pour déguerpir.
Il avait pris soin de récupérer l’un des sacs emplis de billets colorés afin de minimiser les pertes pour le successeur du dinosaure Forzalli -et ainsi peut-être éviter la crise de colère de celui-ci-. Même si ses mains tremblent, Aaron tente de se montrer solide, mais la suite des événements finit par avoir raison de sa résistance face à ces sauvageries. Et si son instinct lui dicte de prendre ses jambes à son cou, impossible pour lui de laisser le Mexicain derrière lui.
— Ça ne me tente pas trop de finir calciner, alors si tu n’as plus d’autres objections, on se bouge, okay?!
Le chaos s’amplifie, gagne du terrain et ça ne sera bientôt plus du tout gérable. Pourtant, ils ont encore une marge de manœuvre considérable tant que les forces de l’ordre n’interviendront pas directement.
Il saisit le poignet du cuistot, mais le relâche aussitôt lorsqu’un idiot l’attrape par le col de son smoking noir. Cette voix qui s’immisce jusqu’à ses oreilles et qui lui glace le sang par la même occasion. Ne pouvait-il pas le laisser tranquille?! Le hacker lui avait offert le loisir de vaquer à ses occupations sans qu’il l’importune à nouveau, ne pouvait-il donc pas en faire autant?
— Mais fous-moi la paix bordel!
Il se débat, sans succès. Leur différence de gabarit ne jouant guère en sa faveur, il se voit -contre son gré- valser au-dessus du comptoir avant d'atterrir brusquement au sol. Les coups caractéristiques d’armes à feu résonnent de plus belle autour de lui.
Dites-moi que je rêve! Ce connard ne perd réellement rien pour attendre…!! Dès que je sors de cet enfer, je le dépouille de toute sa fortune! Je le rends mort aux yeux de l’État!
Les muscles de sa mâchoire se contractent tandis qu’il tente de se redresser sur ses jambes. Les sifflements environnants l’affolent, mais il se donne le devoir de revenir auprès de Diego. Seulement, un coup violent le transperce. Si les premières secondes il réussit à maintenir sa position, les suivantes l’obligent à tomber sur ses genoux. Se réceptionnant de ses mains pour éviter d’embrasser le sol, il aperçoit un liquide rougeâtre s’éclabousser sur le plancher reluisant. Il porte sa main juste en dessous de sa clavicule et le bout de ses doigts se tache de sang. Le sien. Il ne ressent même plus son corps, comme si ce dernier était sous effet anesthésiant. Plus rien ne répond. Sa vision se trouble. Il arrive à relever le menton tandis que ses muscles s’affaiblissent. Son esprit se perd et tout devient noir.