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Event - Attaque au casino des Forzalli
« Excusez-moi, c'est possible d'avoir un gin tonic svp et de mettre ça sur le compte de Tomas Forzalli, je passerai payer à la fin de la soirée »
Le barmaid me regarda un peu bizarre. C'est probablement la première fois que quelqu'un lui demandais ca et surtout venant d'une jeunot comme moi. Normalement, je n'aurais jamais passé les portes du casino.
« Je suis désolée, mademoiselle, mais je craint que cela ne soit pas possible »
Je tapai mes ongles sur le bar, en ayant pris ma main gauche, celle avec ma bague de mariage :
« Je vais pardonner votre ignorance, mais ce n'est pas mademoiselle, mais madame et Tomas est bien mon mari. Dois-je vraiment l'appeller ou vous allez enfin faire ce que l'on vous dit et me donner ce que je viens juste de vous commander ? »
Je vois le barmaid finir par s'exécuté et je lui fis un léger sourire. Il y avait quelques personnes près de moi mais je ne leur portais pas vraiment attention. J'attendis ma boisson et dès que je l'aurais je filerais au second étage, ça m'intrigue de voir ce qui s'y trouve. En attendant ma boisson puisque je ne suis pas la seul qui attend, j'observe d'abord mon téléphone pour voir si je n'ai pas de notifications pour le travail. Je fini par enfin avoir ma boisson et continue de déambuler quand une vois d'un homme m'interpelle. Enfin, au début je croyais que ce n'étais pas moi mais au final ouais c'était bien moi.
« Et si vous vous étouffiez plutôt avec votre boisson »
Dis-je en m'approchant de l'homme tout en gardant dans l'idée de montée à l'étage.
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Cat, ses doubles sens et son air innocent malgré la lueur malicieuse dans son regard, c'était tout un art à ce stade ! Elle ignorait si elle avait vu juste, il y avait des centaines d'endroits où manger mexicain, mais ça l'amusait de faire des sous-entendus du genre quoi qu'il arrive. Et elle savait aussi que Diego ne percutait pas des masses ce genre de choses...La remarque du mexicain ne manqua pas de faire comprendre à Cat que c"était bien de lui qu'Aaron lui avait parlé, ou alors c'était une foutue coïncidence ! Lorsque Diego demanda ce qu'ils faisaient là, ensemble, Cat reprit la parole :
Aaron m'a demandé de l'accompagner, je crois qu'il espère me voir me ruiner, mais je trouverai peut-être un vieux riche à amadouer pour me payer des jetons et des cocktails ! Lança t-elle avec un clin d’œil. Il la connaissait assez pour savoir qu'elle pouvait balancer beaucoup de conneries à la minute.
Et vous alors ? Vous vous connaissez de ton food-truck ?
La blonde sirotait son cocktail tout en regardant autour d'elle et elle ne put s'empêcher de remarquer plusieurs personnes qu'elle connaissait. Le monde était trop petit ! Lorsque Diego posa la question quant aux jetons, la blonde haussa les épaules et désigna Aaron.
C'est lui l'expert, on y est pas encore allés. Je vais aller saluer un vieil ami que je vois un peu plus loin, tu veux bien me ramener des jetons ? Demanda t-elle en donnant cent dollars à Diego. Vous pourrez en profiter pour parler...Cuisine... L'idée ? Leur laisser quelques minutes rien que tous les deux et si Aaron voulait annuler la prestation pour passer sa soirée avec Diego, elle n'avait rien contre, elle se contenterait du cocktail comme paiement...Quoi que, elle lui en réclamerait tout de même un second ! La blonde s'éloigna pour aller à une table où elle avait remarqué un de ses amis. Elle donna une claque sur les fesses d'Aaron avant de lui murmurer : Arrête de baver et fonce !
Sur le chemin, elle croisa une brune qui invita un homme attablé à s'étouffer avec sa boisson. Elle ne put s'empêcher d'avoir sa curiosité titillée et jeta un œil en leur direction. Elle esquissa un sourire en direction du russe qui avait déjà fait appel quelques fois à elle via l'agence avant de passer son chemin et d'arriver à la hauteur de Liam. Elle enroula ses bras autour de son cou, venant se plaquer contre son dos et lança, dans sa bonne humeur habituelle :
Et voilà le plus beauuuu ! Ça fait longtemps ! Tu es en train de plumer tout le monde ?
Cat déposa un baiser sur sa joue et salua le reste de la tablée. Elle n'allait pas les "squatter" pendant des heures, elle attendait ses jetons..Et de savoir ce que Aaron souhaitait faire.
Option 2 pouvant aller à 3. Je suis joueur gâtez vous.
Quitte à être au casino, aussi bien avoir une superbe créature sur mes genoux ou même,pourquoi pas, en dessous de la table entre mes cuisses. Cette femme que je venais à peine d’interpeller portait la robe la plus voyante et pourtant d’une transparence remarquable. Tout en elle hurlait “Je suis une mauvaise fille, je cherche un beau blond pour me punir”. Pour le moment, j’étais occupé à gagner du fric, mais si elle restait sage, peut-être serais-je à même de la récompenser. Mon regard bleu ciel parcouru très lentement sa silhouette avec un sourire appréciatif de coller sur mes lèvres. Pas trop mal, vraiment pas trop mal. Un peu trop vêtue à mon goût, mais ce n’était qu’une question de minutes avant que ça change. En plus, la garce avait de la répartie vu comment elle m’invita à m’étouffer avec mon verre. Mon sourire se fit beaucoup plus salace et pervers à cet instant.
“Quitte à m’étouffer, je préférerais beaucoup plus le faire avec ces deux magnifiques obus que tu te traînes là” Dis-je d’une voix chaude et suave en désignant sans aucune gêne ses seins qui hurlaient carrément mon nom dans ce décolleté plongeant.
Parce que sincèrement, quitte à m’étouffer jusqu’à la mort, je préférerais crever avec l’un de ses mamelons enfoncé dans ma gorge. Buvant une gorgé du verre de vodka qui venait d'apparaître devant moi, je me tâtais à l’attitude à adopter avec la demoiselle. Pour l’instant, j’étais encore charmant et plaisant, mais ce n'était pas trop ma personnalité de rester aussi raisonnable.
“Quoi que ton cul n’a pas l’air trop mal non plus” La complimentai-je tout en levant mon verre dans sa direction, un peu comme un hommage. “Pour un corps refait au bistouri, il est très bien” Rajoutais=je moqueusement avant de lui pointer la chaise près de moi.
Avec une telle entrée en la matière, elle ne pouvait que fondre pour mon charme et venir s’installer pour me porter chance. En plus, si elle était gentille, je ferais même semblant de regarder ailleurs pendant qu’elle pioche dans mes jetons. De toute façon, je les récupérerais un peu plus tard, j’en étais sûr. Où pouvait-elle les cacher? Entre ses seins? Je comptais bien m’y balader dans quelques heures, de toute façon.
“Allez, viens t’amuser autour de cette roulette. Jamais tu ne verras autant de fric dans ta vie. Viens me porter chance” Roucoulai-je avant de placer une mise de 5000$ sur le 18 rouge.
Le croupier rassembla les mises et envoya la minuscule petite balle s’envoler à travers la roulette. Mes yeux abandonnèrent la silhouette sulfureuse de la brunette à peine majeur pour se fixer sur l’objet de ma convoitise. Oui, j’aimais les femmes, mais les jeux de hasard étaient une nouvelle drogue toute aussi sublime.
“Chérie, va me chercher une autre vodka, on partagera si tu es gentille” Dis-je sans même la regarder.
Pourquoi la regarder, de toute façon. Elle obéirait comme toutes les autres, non? C’était toujours celles qui jouaient les plus sauvages qui étaient les plus dociles.
Décidément il préférait de loin tenir les rênes d’une situation plutôt que de surfer dessus en équilibriste dans l’espoir de ne pas chavirer.
Toujours aussi fidèle à lui-même!
Un sourire nerveux se fraie un chemin jusqu’à ses lippes en entendant la réponse de Diego qui l'encourage tout bonnement à modifier sa commande lors de sa prochaine visite. Il y songera, le hacker, -avec un supplément de chili, car pourquoi changer une formule gagnante?-.
- J’y tacherai.
Suite aux questionnements du cuisinier, Aaron aurait voulu enchaîner avant que la demoiselle ne prenne plaisir d’étaler une énième connerie, mais elle lui coupe l’herbe sous le pied. Restant plutôt évasif sur le comment il avait requis la présence de Caitlyn à ses côtés. Un soulagement vient l’apaiser tandis qu’elle formule le tout comme une simple invitation de sa part -loin de lui l’envie de laisser savoir au mexicain qu’il faisait appel à une escorte-.
Cependant, elle déformait ses paroles! Il lui avait pourtant mentionné les jeux à éviter afin qu’elle ne voie pas s’envoler ses petits dollars dans le gouffre insatiable du casino! Le brun lui avait aussi indiqué les tables auxquelles s'installer qui pouvaient lui être le plus favorable, où une stratégie pouvait lui amener chance -au lieu de se morfondre devant un écran dont on n’avait aucun contrôle-.
Roulant des yeux, laissant couler cette indignation qui ne valait pas la peine d’être soulevée à travers sa voix, la tape reçue sur son popotin le fait sursauter. Son regard s’abat sur la fautive, mais sans avoir le temps de répliquer, elle lui glisse quelques mots à son oreille. Des paroles que le serveur sent lui donner un léger teint au visage. Il passe un coup rapide l’une de ses mains sur les recoins de ses lippes, mais n’essuie rien sur son passage. Il ne bavait pas!
Elle n’est pas possible!!
Puis, la blonde les abandonne réellement, tandis qu’elle aurait pu jouir du savoir. Prendre connaissance où se rendre afin d’échanger quelques billets colorés contre les jetons voués à disparaître à travers les doigts des croupiers.
Il l’avait observé de ses prunelles brunes un court instant avant de rabattre son attention sur Diego, lui adressant un léger sourire subtil qu'il converge vers la destination de plusieurs clients ayant un espoir aveugle.
- C’est par là, l’invite-t-il à le suivre.
Seulement pendant que ses pas guident le duo, Aaron ne peut s’empêcher de s’interroger silencieusement. Pourquoi diantre son cuistot favori souhaitait-il voir son fric se volatiliser? Il lui semblait être du genre économe à réparer son portable plutôt que d’en acheter un nouveau. À moins que ce dernier ne recherche une forme d’adrénaline que le jeu pouvait apporter?
- J’ignorais que tu avais de l’argent à jeter par la fenêtre, plaisante-t-il, afin de sonder les intentions du mexicain.
« Vous avez du culot vous, tournez votre langue sept fois dans votre bouche avant de parler, vous devriez essayer au lieu de dire de futiles stupidités avec votre sale langue »
Même le ton de voix qu'il utilise en ce moment, m'horripile. Connard de la pire espèce. Il mérite amplement de s'étouffer avec de la boisson comme ça j'allais avoir l'esprit tranquille. Je ne sais pas ou est passé son éducation mais il en manquait cruellement. Je pris alors une gorgée de mon gin tonic afin de tenter de me calmer. Je ne perdais jamais les pédales pour rien. Du moins, en de très rares occasions. Sauf que plus il ouvrait la bouche, plus je devais m'éloigné au plus loin. Sauf que ce qu'il venait de dire m'insulta carrément : il pensait vraiment que j'ai passé du temps en chirurgie esthéthique. J'en ai jamais eut de besoin. Ma main partie s'écraser dans sa face en une claque magistrale et répliquai aussitôt, avec ton moins "gentil" :
« Allez vous faire foutre. Je n'ai jamais eu recours a aucune chirurgie. »
Bon sang, j'y ai été peut-être un peu fort parce que je sentais ma main qui picotait. Je l'écoute à moitié parler, mais il était hors de question que je pose mon cul sur la chaise à côté de lui. C'est fou à quel point les gens sont prompt à juger, je n'avais pas vraiment envie de jouer à aucune machine, ni à une table de jeu. Ok, je ne suis pas là non plus pour faire de la figuration. Autant de fric de ma vie ? Elle était bien bonne. Savait-il seulement combien de gagnais par mois, il fermerait sans doute sa grande gueule. Je n'ai pas pu m'empêcher d'éclater de rire :
« Autant de fric de ma vie ? Si seulement vous saviez ce que je fais et combien de gagne par jour, par semaine, par mois, vous ne diriez pas ça »
J'adorais mon métier, ce que je faisais. J'avais pour certain un excellent travail qui me permettait de voyager à travers le monde et je vivre dans un lieu que je n'aurais pas pu me permettre autrement. J'ignore combien lui gagne, mais je serais vraiment, mais sacrément bien étonné, s'il gagnait plus que moi. J’avoue que je n'avais pas l'air d'une pdg en ce moment mais bien d'autre chose.
« Levez votre cul et allez le chercher vous-même votre verre »
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Heaven Baxter & others
Lorsque mon cousin m'avoua que l'endroit lui semblait sympa, je ne pu qu'acquiescer à cela. La première fois que je suis venue ici, j'ai trouvé les lieux très pros, au visuel clinquant mais chatoyant et voir autant de personne sur leur 31 donne des allures de prestige. Ce n'était pas vraiment le cas dans le casino de mes souvenirs, ce qui démontre un certain raffinement des propriétaires. Cependant, je levais les yeux au plafond lustré tandis que je buvais une gorgée de champagne, délicieux soit-disant passant, aux paroles de mon blondinet préféré. Il n'a pas encore essayé qu'il est déjà dubitatif ! Ne se laisse-t-il jamais allé en dehors de ses heures de travail ? Je pourrais le croire aussi frigide que mon père si je ne le savais pas adorable et généreux. Voulant qu'il s'amuse ce soir, je lui soufflais en me tournant vers lui, nous stoppant dans notre visite des lieux :
- Ce sera une belle soirée, Léo .. Profites, ça changera de nos soirées dessins-animés ! Je gloussais en faisant mention des soirées où Seth monopolisait la télé. Et .. Peut-être que tu y trouveras une jolie jeune femme qui te tapera dans l'oeil, qui sait ? Après tout, tu es si charmant dans ce costume .. Si je n'étais pas ta cousine, j'aurais tenté ma chance !
Avais-je ajouté, toujours avec ce brin d'humour dans la voix. J'ignore encore comment ce beau garçon puisse encore être célibataire sérieusement ! Il a tout pour lui, la beauté, la douceur, le sérieux, une volonté sans faille, et … pas du tout séducteur. Donc pour l'empêcher de finir vieux garçon avec ses 36 chiens, il vaudrait mieux pousser pépé dans les orties pour qu'il goûte à la gente féminine. Il en ferait bien des heureuses pour sûr. Ou .. Peut-être qu'en réalité il est de l'autre bord .. ? Hum, je n'en suis pas vraiment sûre, après tout je ne l'ai jamais vu mater d'homme jusqu'à maintenant. Il faudra qu'à l'avenir je fasse plus attention à ces détails. Étant proche d'une table de buffet, je fis ma curieuse et/ou gourmande en m'y approchant pour en déguster un tandis que Léo me demandait s'il y avait un jeu qui me plaisait plus que d'autres. Je pris un petit-four dans l'intention de le gouter.
- Hum, oui on peut dire ça. Je préfère les jeux de cartes, hum, à ceux de hasard. Même si cela a un petit coté excitant. Mamamia, Léo goûtes moi ce chef-d’œuvre ! Lui dis-je en lui tendant un met ressemblant à un macaron mais ayant le goût de champignon et de soja. J'observais ensuite les alentours et remarquais une table de poker dont deux places se libéraient, aux cotés d'un jeune homme et de deux jeunes femmes. Mon sourire se fit alors malicieux. Alors que je remarquais mon cousin s'apprêtant à attraper un nouveau gâteau apéritif, je lui saisissait son bras afin de l'éloigner du buffet, ayant une toute autre mission en tête pour ce brave homme ! A bien y penser, j'aimerais bien faire une partie de poker ! Tu verras, c'est facile à comprendre, et l'on sera en agréable compagnie. Comment tu trouves nos futures adversaire ? Tu es plutôt blonde ou brune ? Lui disais-je en nous rapprochant de la table qui n'attendait que nous.
Arrivant à la table, je salue chaleureusement le croupier et nos agréables compagnons de jeu ( @Maeve Parker, @Liam Keller & @Onyx Ashana ). Je proposais à mon cousin de s'asseoir au milieu tandis que je m'installais à celui d'à coté. Ce serait sans doute mieux pour lui afin de mieux s'intégrer.
- Ne soyez pas trop dur avec mon cousin, c'est son premier jeu. Mais peut-être qu'il nous étonnera, on est rarement déçu avec lui ! Lâchais-je en lui adressant un clin d'oeil, avant d'esquisser un sourire bienveillant à nos compagnons de bluff. Je laissais au croupier le bon soin d'expliquer les règles au bouclé à mes cotés.
Event
Le Casino Forzalli
Alors que la soirée bat son plein, que les conversations et les jeux vont bon train dans une humeur festive, cinq hommes cagoulés font irruption dans la pièce principale.
Des coups de feux retentissent, les armes sont dirigées vers le plafond et le plomb l'endommage. Le silence se fait entendre, tous les regards sont tournés vers eux. Les gens réagissent tous différemment. Certains sont choqués, d'autres paniquent. Les cinq hommes avancent et font en sorte de verrouiller les lieux, bloquant les issues de secours.
Toi et toi ! Vous allez venir avec moi ! Cria l'un des hommes en s'approchant de Nikolai et Andromaque tout en leur jetant des sacs au visage afin d'aller vers la caisse pour les remplir.
Halloween
Option 2 pouvant aller à 3. Je suis joueur gâtez vous.
Il y a foule ce soir et pourtant, je me sens particulièrement chanceux. Est-ce parce que la vodka coule à flots ou bien parce que ma bonne étoile me guide dans ces jeux de hasards qui peuvent vous rendre riche tout comme ils peuvent tout vous arracher? Aucune idée, mais le fait est que je suis particulièrement de bonne humeur ce soir. Pour une soirée, j’oublie le travail éreintant et les hurlements désagréables des femmes que je capture, ce soir, je ne pense qu’à moi….enfin, un peu plus à moi que d’habitude. Quoi que j’aurais peut-être dû amener une de mes plus serviles esclaves pour m’accompagner. Il n’y avait rien de mieux que le sexe et le frics, j’étais véritablement idiot de l’avoir oublier. Par contre, comme si la chance était réellement de mon côté ce soir, mon regard d’acier rencontra la silhouette voluptueuse d’une jeune femme à la robe plus qu’indécente. Ce genre de robe hurlait carrément “Baisez-moi!!!” et qui étais-je pour contredire un vêtement? Héler la garce avec ma grâce et mon tact légendaire fut facile, même si ça attira quelques regards sur nous. De toute évidence, par contre, la gueuse n’apprécia pas mon charme, ni mon humour.
“Je peux la tourner 7 fois ailleurs, si tu vois ce que je veux dire” Proposais-je d’une voix chaude et sensuelle, le tout agrémenté de mon petit accent slave qui me rendait si exotique aux yeux des locaux.
J’étais à peu près sûr qu’elle avait fait cette remarque pour s’attirer ce genre de proposition, la coquine. Ce genre de fausse vierge effarouchée m’excitait autant qu’elle m’exaspérait ironiquement. Mon exaspération et mon excitation augmentèrent lorsqu’elle me gifla de toutes ses forces. Ma tête partit sur le côté face à la force mise dans la gifle et la peau de ma joue brûla désagréablement.
“Tu viens de me frapper?” Questionnais-je presque stupidement.
En fait, ce n’était pas la stupidité, je lui laissais l’occasion de se rendre compte de l’action qu’elle venait de poser. Sauf que la poule à la robe rouge préféra faire un monologue sur je ne sais quoi. Pas le temps, ni l’envie de l’écouter. Me levant lentement, j’ai préféré lui empoigner ses longues mèches chocolat et la tirer vers moi, un éclat de folie dans les yeux. Ma main tira encore plus fort sur ses cheveux et j’étais sur le point de lui donner un bon coup de genou dans le ventre lorsque des coups de feu retentirent partout autour de nous, me faisant sursauter. Déjà les flics? Je ne l’avais même pas encore tabassé! Sauf qu’au silence et aux gémissements qui m'entourent, je me rends bien vite compte que ce n’était pas des flics qui venaient de tirer, mais sans doute les mecs armés qui verrouillent toutes les portes en ce moment même.
“Sauvée par la cloche, connasse” Murmurais-je agressivement à la femme alors que l’un des hommes armés me lançait un sac à la gueule.
Un sac. Moche en plus. Intéressant. Il m’ordonne d’aller avec lui, sans doute dans le but de dérober pour lui le fric. Ne pas se salir les mains, voilà un autre acte intelligent de la part de ces voyous.
“Sans aucun problème mec” Dis-je avant de prendre le sac d’une main et de me tourner vers une serveuse pétrifiée près de moi pour lui prendre mon verre de vodka.
En buvant une grande rasade tout en m’avançant vers le comptoir, je siffle joyeusement. Mouais, je sais ce que vous vous dites: Ce mec est taré. D’un autre côté, vu ce que je fais à tous les jours, vous croyez vraiment que ce sont les premiers flingues qu’on me fourre sous le nez? En plus, il y avait peut-être moyen de faire un profit dans cette histoire!
“Faites attention à la garce en rouge, elle gueule comme un goret” Dis-je sur un ton de conversation en désignant la femme en rouge qui m’avait non seulement frappé, mais qui était également ma copilote de vol de fric désignée.
Pour l’instant, il valait mieux évaluer la situation plutôt qu’agir en idiot.
« Il y a une plus grande probabiblité que vous la perdiez votre langue si vous continuez avec vos obscenités »
Dis-je, simplement, tout en gardant mes distances. Bon, je n'étais pas une très grande demoiselle ni j'avais pas une immense musculature, donc probablement que cet homme avait une bonne tête de plus que moi et ce malgré mes talons, j'étais plutôt heureuse de le savoir encore assis pour le moment. Qu'est-ce qui m'intriguait de moi-même c'est pourquoi je continuais à avoir cette conversation alors qu'il ne me suffisait de tourner les talons et satisfaire le reste de ma curiosité.... Loin de lui. J'essayais de rejoindre Tomas par téléphone, sans succès.
« Vous avez vraiment besoin d'une confirmation verbale ? »
Dis-je au moment ou il me pose une question bien plus que évidente. Bon, malgré que ma main me piquait un peu je voyais bien que mon geste avait contrarié mon interlocuteur. Mais pour être honnête, celle la, il l'avait bien mérité. L'homme se leva puis me saisit les cheveux et mon corps se retrouve trop près du sien a mon goût et je n'aimais vraiment pas cette proximité que j'essaie d'éviter. Si avec Tomas cette prise avait quelque chose d'un peu érotique, là c'était tout l'inverse et je ne pus point m'empêcher de laisser paraître un grimace de douleur sur mon visage. J'ignore ce qui se passa mais des coups de feu retentirent. J'eus un moment de panique. Cela ne pouvait quand même pas venir des italiens ? Si ? J'entendis alors quelques cris près de moi. J'ai cru avoir aperçu des hommes tenter de barrer les portes. Bon sang, mais que fais la sécurité en se moment ? Jamais je ne croyais qu'il n'y avait personne pour regarder sur les caméras de surveillance.
« Surveillez votre language, goujat »
Grimaçai-je. Soudain, un homme s'adresse à nous et par nous je veux dire l'homme et moi quand on me lance un sac. Oh non je ne pouvais clairement pas faire cela, je me sens déjà normalement sur la corde raide, là ça risque d'être pire. Quoi qu.en même temps ce n'est pas comme je ne n'avais pas le choix au risque d'y perdre ma vie. Mais j'ai quand même hésité, même à faire un pas. Sauf que je n'ai pas le choix de suivre les mecs jusqu'au caisses, me metant moi-même mal a l'aise, je n'ai commis de geste répréhensible.
« À votre place, je me renseignerais mieux sur qui son vos interlocuteurs mon cher, surtout dans un endroit comme celui-ci »
Je dus m'approcher des caisses et confia le sac. Je murmurai alors à la personne derrière de faire tous ce que ces truands veulent. Même moi, je commençais à un peu sentir le stresse envahir mon système.
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- Vous retrouverez son nom sur différents bouquins présents dans les librairies du pays et au-delà. Il s'agit de grandes envolées métapsychologiques ennuyantes écrites par ses parents pour crier au monde leur fierté quant à leur fils aîné et leur déception pour le second.
- De ses 17 à 21 ans, il a lutté contre un cancer virulent, mais il a refusé de se laisser abattre, prenant les traitements sans sourciller et gardant sa bonne humeur. Seules les douleurs ont finalement eu raison de lui, et les anti-douleurs devinrent ses meilleurs amis. De cette épreuve il lui reste une belle cicatrice sur le crâne, endroit précis où les chirurgiens sont passés pour essayer de retirer la tumeur, mais qui est à présent parfaitement camouflée par sa tignasse. Les migraines récurrentes qui l'accompagnent sont également un malheureux souvenir dont il ne peut se défaire, il essaie néanmoins de les combattre par le port de lunettes de temps à autre.
- Flanqué à la porte par ses parents quelques temps seulement après sa rémission, ces derniers souhaitaient provoquer chez lui un électrochoc afin de le pousser à reprendre le chemin de l'université. Cependant, Liam préféra partir profiter de sa seconde chance en parcourant l'Amérique du Sud. C'est au Brésil qu'il se prit de passion pour le surf et c'est au Mexique qu'il fit une overdose l'expédiant immédiatement dans une cure de désintoxication. La contrainte n'étant pas un moteur de guérison, ce fut un échec cuisant.
- C'est en 2018 qu'il retourna de lui-même dans cet établissement après avoir découvert sa paternité. Il avait une fille de deux ans, désormais, l'adorable Théa en a 5 et, bien qu'il ne la voie pas autant qu'il le souhaiterait, elle est la prunelle de ses yeux, la force lui hurlant de ne pas flancher face à ses vieux démons.
- Il est végétarien.
