Event - Murder party au Paradise !

Jet de dé:

J’essaye d’être rassurante avec ma patiente d’infortune, gérant au mieux avec les moyens du bord. Dans son malheur elle a une chance inouïe : celle d’avoir un chirurgien compètent sous la main. Cela peut paraitre risible si on pense que nous sommes réfugiées dans les toilettes du théâtre, a mène le carrelage dont je ne peux qu’espérer qu’il a été nettoyé récemment. Je serais plus rassurée de savoir Amber et Sam en sécurité, mais je ne peux que faire confiance dans mes deux camarades pour gérer de leur côté, dans tous les cas, je ne regrette pas de ne pas avoir suivi le dress code du jour, avec un corset, cela aurait été un enfer. Tout en m’affairant, je continue d’essaye de parler avec ma patiente malgré elle :

« Melle, est ce que vous m’entendez ? »

Un des hommes, un géant roux, me rappelle notre triste situation et qu’on ne peut faire qu’avec les moyens du bord. Je lui adresse un sourire résigné avant de le remercier.

« Je comprends, je vais me débrouiller autrement… »

Une fois de plus ma vie dans le Montana est là et je continue de faire mon office quand je sursaute presque d’entendre la porte s’ouvrir à la volée. Je n’ai pas le temps de me retourner qu’un méchant coup de pied dans les cotes m’envoie douloureusement valser contre un lavabo. Je pousse un petit cri de douleur avant d’essayer de me redresser comme je me peux, inquiète de ce « retournement de situation ». Pas certaine de comprendre ce qui se passe, je me fis a l’homme roux qui était avec nous pour jauger le risque de celui qui est en train de lui parler. Je fronce les sourcils en entendant son discours pas rassurant.

Dès que je suis en état de je retourne auprès de la jeune femme, n’hésitant pas a répondre, sèchement, au nouveau venu. Je n’ai aucune idée de qui il est, mais je déteste autant les gens vulgaires que violent. J’ai assez donné avec ce genre de personnage pour ne jamais m’écraser devant eux.

« Je n’ai pas d’ordre a recevoir de vous. Et si vous voulez vous rendre utile, au lieu de parler pour ne rien dire, trouvez le moyen de me trouver de quoi la recoudre quand j’aurais retiré la balle. »

Je regarde le compagnon de a jeune femme blessée pour lui demander :

« Ca va vous ? »

Dès que j’entends sa voix et aperçois la jeune femme sur une table je jure en allemand dans ma barbe comme je n’ai pas l’habitude de le faire. Je me précipite et attrape Amber par la taille en la plaquant contre moi pour la mettre a couvert au sol.

« Amber… il y a un tireur dans la salle. »

Dont on ne connait pas les intentions, si tant est qu’il y en a autres que juste faire une tuerie. Il y a déjà une jeune femme qui a été grièvement blessé de ce que j’ai compris pas la peine d’en compter une de plus, surtout celle A laquelle je tiens. Je relâche doucement ma prise en faisant les gros yeux, oubliant a qui je parlais. Je fais a peine attention au jeune homme qui était avec elle, je ne suis pas dans une situation ou la politesse est de rigueur, pour autant, c’est autant a lui qu’a elle que je m’adresse quand je parle de la suite..

« Je vais nous faire évacuer.»

Puis c'est clairement a Amber que je précise:

« En attendant, pour l’amour du ciel, reste a couvert !! »

Je soupire, sors mon téléphone et appel mon service de sécurité. Quelques échanges en Allemand, concis, de la situation. Ils sont déjà sur le coup en train d’entrer pour nous faire sortir en toute sécurité.

To see an empire fall.

ANAPHORE

Je lève les yeux au ciel, peu enclin a me lancer dans une de ses joutes verbales avec Amber. Si D’habitude je les affectionne mais en cet instant le contexte ne s’y prête pas. Le côté « non raisonnable » de la jeune femme rivalise avec son manque d’instinct de survie. Son ami est plus rapide que moi et je fais un signe en sa direction pour le remercier de cette vérité universelle qu’il indique.

« Je ne comptais pas nous faire rester dans une rue dégagée. Mes gardes du corps doivent déjà nous attendre pour nous évacuer en toute sécurité. »

Au prix ou ils sont payés. C’est un minimum. Le jeune homme qui n’a décidément pas la langue dans sa poche me pose une question qui me fait d’abord hausser un sourcil avant qu’un sourire carnassier ne viennent naitre sur mes lèvres :

« Un bazooka, c’est trop trivial, pour qui me prenez vous? J’ai beaucoup mieux que ca. »

Mes deux chiens, de concert, redressent la tête, mais c’est autant eux que moi que je considère comme un atout. Mon enfance digne des meilleurs de la jeunesse hitlérienne suivi de mon entrainement intensif a toute sorte de sport de lutte font que je ne doute pas une seule minute de mes capacités.

« Vous deux, sortez, je vais trouver Fantine et vous rejoindre. »

Un vœu pieux que cette demande a une tête de mule comme Amber mais j’espère que son ami pourra lui faire entendre raison.


@Samuel Aubry et @Shoshana Adler

To see an empire fall.

ANAPHORE