Event - Murder party au Paradise !

J’attends avec impatience un commentaire sur ma tenue qui dénote parfaitement avec le dress code quand je vois un visage familier me saluer, enfin, plus nous saluer.

« Hey ! Sam ! »

Puis je fronce les sourcils, incertaines de savoir ce qui me semble le plus étrange entre le fait que Sam me snobe presque pour aller faire les doux yeux a une jeune femme ou qu’il connaisse Amber. Je me tourne vers ma « patronne » pour lui demander :

« Attends, tu connais Sam toi aussi ? Et ne me dis pas que c’est ton plombier parce que je ne te croirais pas.»

Un autre arrivant interrompt ma curiosité et j’attrape le bras d’Amber pour lui chuchoter, avec une œillade qui en dit long sur ce que je pense.

« Ne te retournes pas, mais le banquier sexy que tu as dans le viseur, je crois qu’il vient d’arriver. Même si je n’aime pas tenir la chandelle, j’espère que tu vas me le présenter histoire que je m’assure que ce n’est pas un sale type ! »

Grace a Frederich, je me targue d’être devenue un détecteur a narcissique pervers et manipulateur violent. Je suis particulièrement vigilante sur mon entourage et c’est pour ca que les rares privilégier qui ont le droit d’être plus qu’un fugace passage dans ma vie ne sont que des gens fiables, comme Amber, Liam, Sam et Max. En attendant je dévisage la jeune femme avec un amusement a peine voilée. Je vais enfin avoir un épisode en direct et pas juste un résumé évasif. Tout en guettant la réaction d’Amber, je ne manque pas de lâcher :

« C’est vrai qu’il est pas mal vu de dos. »

« C’est toujours un plaisir M Alvarez. Effectivement, je reconnais bien là votre père et son souci des détails. Le mien a cette même grande et belle qualité qui fait que j’apprécie qu’il reste dans les coulisses quand je n’y suis pas. »

Je lui adresse un petit sourire complice qu’il peut interpréter a sa guise, je ne connais pas un fils qui n’ait pas de problèmes avec son père, moi le premier, mais j’aime a me montrer sympathique avec l’héritier d’un de mes clients de poids.  


« C’est très gentil, Melle mais je dois aller saluer quelques connaissances sous peine d'incident diplomatique majeure dans la bonne société. Néanmoins, cela serait un plaisir de pouvoir échanger avec vous après la pièce. »

Je prends congés poliment du jeune Alvarez et sa compagne, bien conscient qu’ils ont surement plus envie d’être en tête a tête que de devoir passer une soirée avec le « banquier de famille » et puis, j’ai une autre invitation à honorer. Je ne tarde pas a trouver Amber, qui n’est pas seule, et je ne manque pas d’aller la saluer, d’un baise main parfaitement exécuté, avec un sourire de gosse. Comme promis, en public, je me garde de la tutoyer.

« Votre tenue est exquise, j’espère que la fin de soirée nous donnera l’occasion de tenter un pas de danse. Quand a cette demoiselle avec vous, je présume que c’est votre assistante, que j’ai déjà eu au téléphone ? Fantine ? »

Je lui offre un baise main a son tour avant de demander poliment a me joindre à elle. La soirée semble prometteuse et la pièce commence. Ce n’est pas forcement le genre de spectacle que j’affectionne mais je suis d’humeur joyeuse. Du moins, jusqu’à ce qu’il y ait les coups de feu. Le premier me semble assez criant de réalisme pour que je me penche vers ma jolie voisine sauf qu’avant que je ne lui chuchote quoique ce soit, le second coup de feu qui raisonne ne laisse pas place au doute : une personne parmi les spectateurs a été touché. J’ai le réflexe je plaquer Amber au sol en essayant de comprendre d’où viennent les tirs alors que mes chiens se hérissent et montre les crocs. Tout en ouvrant l’œil, inquiet, je lance à la jeune femme.

« C'est toujours aussi mouvementé de te voir on dirait. Comment te sens vous ? »

Son assistante a l’air peu déroutée par les tirs et l’agitation qui s’en suit. Après s’être assurée que nous allions bien, je la vois interroger étrangement Amber du regard avec un :

« Amber, ils ont surement besoin d’un médecin… ca m’étonnerait que les secours arrivent dans la seconde ou qu'il y ait beaucoup de docteur dans la salle.»

Comme si elle avait besoin d’une approbation pour je ne sais quoi, étrange pour une assistante. Je ne vois pas ou elle veut en venir et c'est a mon tours d'interroger Amber su regard.

To see an empire fall.

ANAPHORE