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Comme un ouragan

Emma Lockwood
New-Yorkais
Célébrité : Felicity Jones
DC : non
Crédits : moi même
Infos diverses : * Physiquement Emma fait 1m61 et pèse dans les 50 Kg. C'est une brune aux yeux verts.
* Emma ne sort pas beaucoup en dehors de son travail.
* Elle aimerait bien devenir interne et attend la validation de ses acquis que son responsable fait trainer.
* Elle est d'une grande maladresse sur tout ce qui touche les relations sociales en dehors du cadre de son travail.
* Derrière ses allures de fille sage, Emma a tendance a mentir facilement et a ne pas avoir froid aux yeux quand elle pense que c'est pour la bonne cause.
*Elle une peur phobique de l'eau.
*Elle est désespérément amoureuse du père de sa fille mais le pense homosexuel.
*Elle est obligée de voler des médicaments pour payer un maitre chanteur.
Comme un ouragan - Page 4 Ezgif-4-9d0eb4cc67

Habitation : petit appartement sur Lower Manhattan
Célébrité : Felicity Jones
DC : non
Crédits : moi même
Infos diverses : * Physiquement Emma fait 1m61 et pèse dans les 50 Kg. C'est une brune aux yeux verts.
* Emma ne sort pas beaucoup en dehors de son travail.
* Elle aimerait bien devenir interne et attend la validation de ses acquis que son responsable fait trainer.
* Elle est d'une grande maladresse sur tout ce qui touche les relations sociales en dehors du cadre de son travail.
* Derrière ses allures de fille sage, Emma a tendance a mentir facilement et a ne pas avoir froid aux yeux quand elle pense que c'est pour la bonne cause.
*Elle une peur phobique de l'eau.
*Elle est désespérément amoureuse du père de sa fille mais le pense homosexuel.
*Elle est obligée de voler des médicaments pour payer un maitre chanteur.
Comme un ouragan - Page 4 Ezgif-4-9d0eb4cc67
Habitation : petit appartement sur Lower Manhattan
Célébrité : Felicity Jones
DC : non
Crédits : moi même
Infos diverses : * Physiquement Emma fait 1m61 et pèse dans les 50 Kg. C'est une brune aux yeux verts.
* Emma ne sort pas beaucoup en dehors de son travail.
* Elle aimerait bien devenir interne et attend la validation de ses acquis que son responsable fait trainer.
* Elle est d'une grande maladresse sur tout ce qui touche les relations sociales en dehors du cadre de son travail.
* Derrière ses allures de fille sage, Emma a tendance a mentir facilement et a ne pas avoir froid aux yeux quand elle pense que c'est pour la bonne cause.
*Elle une peur phobique de l'eau.
*Elle est désespérément amoureuse du père de sa fille mais le pense homosexuel.
*Elle est obligée de voler des médicaments pour payer un maitre chanteur.
Comme un ouragan - Page 4 Ezgif-4-9d0eb4cc67
Habitation : petit appartement sur Lower Manhattan
# Mer 28 Fév 2024 - 22:24 • •
>> Emma Lockwood


« Si je te dis que mes pieds sont en feu, tu crois que j’aurais le droit a un massage a la maison ? »

Je pouffe a cette sortie qui n’a pas vocation a être sérieuse. Je n’imagine pas un seul instant Liam me masser et ce n’est pas plus mal car sinon, ma situation serait encore plus embarrassante. Si j’ai eu un petit frisson en sentant son bras sur mes épaules et quand il m’a aidé a grimper sur un tabouret haut, ca n’est rien a côté de celui qui traverse presque tout mon corps alors qu’il se place entre mes jambes et pose ses mains sur mes cuisses. Je n’ai pas le souvenir d’avoir ressenti une telle bouffée de chaleur ou que mon corps n’ait jamais autant réagi. Le hic, c’est que dans cette combinaison, aussi moulante, sans sous vêtement, impossible de cacher quoique ce soit. Prise d’un élan de panique, je me plaque contre son torse, espérant dissimuler ma poitrine traitresse, avant de réaliser que ce n’est pas une position qui calme cet échauffement que je ressens sans compter qu’il doit me prendre pour une folle. Bon sang ! Je vais réussir a gâcher cette merveilleuse soirée !! Dans la précipitation, je me contente de bafouiller un :

« J’ai… enfin… j’ai un peu froid… désolée si je me sers de toi comme bouillotte. »

Je reste la, sans bouger, a m’apaiser contre sa chaleur et a ressentir un peu plus les affres de cette frustration que je connais depuis que je suis avec Liam sans avoir jamais mis le mot dessus. Me souvenir qu’il n’aime pas les femmes, que je suis, tout au plus, l’amie avec qui il élève une enfant et qu’il dépanne me fait presque aussi mal que tout le reste de mon corps qui appelle a plus d’intimité avec lui. Heureusement le barman nous apporte nos verres et nous propose des jeux, cela fait une belle diversion. Il n’y a pas de mot pour dire a quel point être prise pour la conjointe de Liam est a la fois une source de fierté mais aussi un crève-cœur. Qu’on imagine une insignifiante comme moi avoir réussi a capter l’attention d’une personne comme lui me semble tellement impossible. J’arrive, a contre cœur, a me décoller de celui qui fait un peu trop battre mon cœur pour prendre mon cocktail coloré. Je le porte a mon nez, essayant de deviner s’il y a de l’alcool ou pas dedans.

« Liam… tu veux gouter et me dire ce qu’il y a dedans…. Je... je ne tiens pas trop l'alcool et je n’ai vraiment pas envie d’oublier la moindre minute de cette soirée… »

Quand je demande a Liam si on aurait une chance de gagner, sa réaction m’arrache un sourire chaleureux. Finalement, c’est déterminé que nous nous inscrivons pour affronter ce que j’espère être la pire épreuve de ce jeu : retirer une de mes cuissardes. Comme tout est une première fois, j’ai du mal a comprendre le concept d’avoir sa chaussure a lui et me retrouver dans son dos, heureusement, on nous explique vite les règles et, surtout, les lots. Le premier prix comprend deux places pour Disneyland.

« Il faut absolument qu’on gagne ! Thea a toujours rêvé d’y aller. Si tu l’emmènes elle va être folle de joie ! »

Le souci, c’est que nous ne sommes pas seuls sur cette estrade qui sert surement aux groupes musicaux en temps normal, avec la chaussure de l’autre dans la main. Il y a 4 autres couples. Je me sens un peu mal a l’aise avec mon déguisement devant tous les curieux qui regardent le jeu. J'ai l'impression d'être une imposture alors que je ne suis même pas vraiment la conjointe de Liam. Heureusement je sens la présense de Liam dans mon dos qui arrive a m’arracher un sourire.

« Il n’est pas trop tard pour m’inviter je pense… »

Et puis, tout s’enchaine. En fait, de la même façon que Liam a dû composer avec ma maniaquerie chez lui, il n’a surement pas encore découvert mon instinct de compétition. Un autre de mes petits travers dont je ne me rends absolument pas compte mais qui se dévoile lorsqu’il y a des enjeux. Autant dire que je veux gagner et que je me montre féroce dans les joutes sans forcément avoir le triomphe modeste. Il faut dire que l’on s’en sort plus que bien. Le "qui fait fait quoi" est un sans-faute. Toutes les questions du quotidien s’enchainent alors que je trépigne que ca aille plus vite. Quel coté du lit dort qui, combien de temps l'autre passe dans la salle de bain, nos petites manies, nos plats préférés…. On aligne bonne réponse sur bonne réponse mieux que la plupart des « vrais couples ». En fait, il n’y en a qu’un autre qui rivalise mais je me vois déjà annoncer a Thea qu’elle part a Disneyland avec papa, ca pourrait être un merveilleux cadeau de Noel. Sauf que, on a commencé a déraper. Si moi je savais de combien de personne Liam avait été amoureux puisqu’on en avait parlé juste avant, lui rame un peu, tente de négocier, avant de se tromper pour savoir le nombre de mes amoureux. Sur mon carton c’est le chiffre 1 qui est noté. Je ne peux pas lui en vouloir et cela nous met a égalité avec l’autre couple de finaliste. Arrive le moment de nous départager. Cette fois, ce ne sont pas ces messieurs qui doivent siffler après avoir bu une bière, avalée un œuf dur et pris une cuillère de chocolat en poudre, c’est aux femmes de mimer un orgasme.

Grand Dieu !!!! Je suis plus rouge qu’une pivoine et perd tous mes moyens. Muette. Même pas un petit « oh ». Rien ne sort alors que les gens rient et que celui qui anime m’excuse avec ma timidité. Ma rivale s’en donne a cœur joie, sans que j'arrive a cacher ma gêne. C’est elle qui aura le premier prix. Même si nous sommes applaudis et que nous repartons avec le panier des amoureux offert par les commerçants de la ville, j’ai du mal a cacher ma déception pendant que nous nous trouvons une table. Curieuse, je commence a déballer nos cadeaux tout en me sentant le besoin de m’excuser :

« Je suis désolée Liam… si… enfin… tu sais toi… C’est nul qu’on ait perdu parce que je suis mal fichue… oh ! C’est quoi ca ? »

Je sors des menottes a moumoutes roses sans trop savoir ce que cela fait dans le panier et un collier de bonbons qui ressemble plus a un slip qu’a un collier, même en le tournant dans tous les sens. Je suis sûr que j’ai l’air d’une vraie gosse curieuse avec les petites surprises qu’il y a, comme avec les enveloppes soigneusement fermées avec des citrouille dessinées dessus. Je ne fais pas attention au fait que l’endroit se vide alors qu’un concours de costume devait avoir lui ou a la pluie qui fouette de plus en plus violemment la vitrine pendant que je sors des papiers que je lui tends.

« Oh, regarde ! Il y a des bons cadeaux ! Une nuit romantique dans chambres avec jacuzzi dans l’hôtel 3 étoiles de la ville !! Il y a des photos ! Tu as vue comme ça a l’air très beau ! Il y a aussi un bon pour un panier gourmand et pour des massages ! Tu pourras faire plaisir a ton amoureux ! »

Parce que ca me parait évident que je vais tout lui laisser pour en profiter avec Adolfo. Même si cette nuit je suis sa fausse amoureuse, ca reste lui son vrai quand amour. Toute a ces pensées je ne remarque pas que mon téléphone a reçu des notifications. La bretelle pour rejoindre NY est coupée a cause de la tempête. Il ne faudra compter ni sur les bus, ni sur les taxis pour rentrer chez nous ce soir.





Liam Keller
New-Yorkais
Célébrité : Will Higginson
DC : Matt Roja - Enzo Forzalli - Billie Davis - Elena Flores - Diego Arriaga - Jackson Blake - Nathanaël Wellington
Crédits : avatars : CHEEKEYFIRE
Infos diverses : - Williamson Junior Keller est l'identité complète notée sur son ID, mais il a horreur de ce prénom et se fait appeler Liam.

- Vous retrouverez son nom sur différents bouquins présents dans les librairies du pays et au-delà. Il s'agit de grandes envolées métapsychologiques ennuyantes écrites par ses parents pour crier au monde leur fierté quant à leur fils aîné et leur déception pour le second.

- De ses 17 à 21 ans, il a lutté contre un cancer virulent, mais il a refusé de se laisser abattre, prenant les traitements sans sourciller et gardant sa bonne humeur. Seules les douleurs ont finalement eu raison de lui, et les anti-douleurs devinrent ses meilleurs amis. De cette épreuve il lui reste une belle cicatrice sur le crâne, endroit précis où les chirurgiens sont passés pour essayer de retirer la tumeur, mais qui est à présent parfaitement camouflée par sa tignasse. Les migraines récurrentes qui l'accompagnent sont également un malheureux souvenir dont il ne peut se défaire, il essaie néanmoins de les combattre par le port de lunettes de temps à autre.

- Flanqué à la porte par ses parents quelques temps seulement après sa rémission, ces derniers souhaitaient provoquer chez lui un électrochoc afin de le pousser à reprendre le chemin de l'université. Cependant, Liam préféra partir profiter de sa seconde chance en parcourant l'Amérique du Sud. C'est au Brésil qu'il se prit de passion pour le surf et c'est au Mexique qu'il fit une overdose l'expédiant immédiatement dans une cure de désintoxication. La contrainte n'étant pas un moteur de guérison, ce fut un échec cuisant.

- C'est en 2018 qu'il retourna de lui-même dans cet établissement après avoir découvert sa paternité. Il avait une fille de deux ans, désormais, l'adorable Théa en a 5 et, bien qu'il ne la voie pas autant qu'il le souhaiterait, elle est la prunelle de ses yeux, la force lui hurlant de ne pas flancher face à ses vieux démons.

- Il est végétarien.

Habitation : Un appartement à Greenwich Village avec deux chambres, l'une étant aménagée spécialement pour ta fille. Décoration de princesse, peluches en pagaille et photo ci et là, tu as particulièrement heureux de voir la petite s’émerveiller devant tes choix. Depuis quelques semaines, tu partages ton appartement avec les deux femmes de ta vie, ce qui te comble de joie malgré l’aspect « collocation » que revêt votre cohabitation.
Célébrité : Will Higginson
DC : Matt Roja - Enzo Forzalli - Billie Davis - Elena Flores - Diego Arriaga - Jackson Blake - Nathanaël Wellington
Crédits : avatars : CHEEKEYFIRE
Infos diverses : - Williamson Junior Keller est l'identité complète notée sur son ID, mais il a horreur de ce prénom et se fait appeler Liam.

- Vous retrouverez son nom sur différents bouquins présents dans les librairies du pays et au-delà. Il s'agit de grandes envolées métapsychologiques ennuyantes écrites par ses parents pour crier au monde leur fierté quant à leur fils aîné et leur déception pour le second.

- De ses 17 à 21 ans, il a lutté contre un cancer virulent, mais il a refusé de se laisser abattre, prenant les traitements sans sourciller et gardant sa bonne humeur. Seules les douleurs ont finalement eu raison de lui, et les anti-douleurs devinrent ses meilleurs amis. De cette épreuve il lui reste une belle cicatrice sur le crâne, endroit précis où les chirurgiens sont passés pour essayer de retirer la tumeur, mais qui est à présent parfaitement camouflée par sa tignasse. Les migraines récurrentes qui l'accompagnent sont également un malheureux souvenir dont il ne peut se défaire, il essaie néanmoins de les combattre par le port de lunettes de temps à autre.

- Flanqué à la porte par ses parents quelques temps seulement après sa rémission, ces derniers souhaitaient provoquer chez lui un électrochoc afin de le pousser à reprendre le chemin de l'université. Cependant, Liam préféra partir profiter de sa seconde chance en parcourant l'Amérique du Sud. C'est au Brésil qu'il se prit de passion pour le surf et c'est au Mexique qu'il fit une overdose l'expédiant immédiatement dans une cure de désintoxication. La contrainte n'étant pas un moteur de guérison, ce fut un échec cuisant.

- C'est en 2018 qu'il retourna de lui-même dans cet établissement après avoir découvert sa paternité. Il avait une fille de deux ans, désormais, l'adorable Théa en a 5 et, bien qu'il ne la voie pas autant qu'il le souhaiterait, elle est la prunelle de ses yeux, la force lui hurlant de ne pas flancher face à ses vieux démons.

- Il est végétarien.
Habitation : Un appartement à Greenwich Village avec deux chambres, l'une étant aménagée spécialement pour ta fille. Décoration de princesse, peluches en pagaille et photo ci et là, tu as particulièrement heureux de voir la petite s’émerveiller devant tes choix. Depuis quelques semaines, tu partages ton appartement avec les deux femmes de ta vie, ce qui te comble de joie malgré l’aspect « collocation » que revêt votre cohabitation.
Célébrité : Will Higginson
DC : Matt Roja - Enzo Forzalli - Billie Davis - Elena Flores - Diego Arriaga - Jackson Blake - Nathanaël Wellington
Crédits : avatars : CHEEKEYFIRE
Infos diverses : - Williamson Junior Keller est l'identité complète notée sur son ID, mais il a horreur de ce prénom et se fait appeler Liam.

- Vous retrouverez son nom sur différents bouquins présents dans les librairies du pays et au-delà. Il s'agit de grandes envolées métapsychologiques ennuyantes écrites par ses parents pour crier au monde leur fierté quant à leur fils aîné et leur déception pour le second.

- De ses 17 à 21 ans, il a lutté contre un cancer virulent, mais il a refusé de se laisser abattre, prenant les traitements sans sourciller et gardant sa bonne humeur. Seules les douleurs ont finalement eu raison de lui, et les anti-douleurs devinrent ses meilleurs amis. De cette épreuve il lui reste une belle cicatrice sur le crâne, endroit précis où les chirurgiens sont passés pour essayer de retirer la tumeur, mais qui est à présent parfaitement camouflée par sa tignasse. Les migraines récurrentes qui l'accompagnent sont également un malheureux souvenir dont il ne peut se défaire, il essaie néanmoins de les combattre par le port de lunettes de temps à autre.

- Flanqué à la porte par ses parents quelques temps seulement après sa rémission, ces derniers souhaitaient provoquer chez lui un électrochoc afin de le pousser à reprendre le chemin de l'université. Cependant, Liam préféra partir profiter de sa seconde chance en parcourant l'Amérique du Sud. C'est au Brésil qu'il se prit de passion pour le surf et c'est au Mexique qu'il fit une overdose l'expédiant immédiatement dans une cure de désintoxication. La contrainte n'étant pas un moteur de guérison, ce fut un échec cuisant.

- C'est en 2018 qu'il retourna de lui-même dans cet établissement après avoir découvert sa paternité. Il avait une fille de deux ans, désormais, l'adorable Théa en a 5 et, bien qu'il ne la voie pas autant qu'il le souhaiterait, elle est la prunelle de ses yeux, la force lui hurlant de ne pas flancher face à ses vieux démons.

- Il est végétarien.
Habitation : Un appartement à Greenwich Village avec deux chambres, l'une étant aménagée spécialement pour ta fille. Décoration de princesse, peluches en pagaille et photo ci et là, tu as particulièrement heureux de voir la petite s’émerveiller devant tes choix. Depuis quelques semaines, tu partages ton appartement avec les deux femmes de ta vie, ce qui te comble de joie malgré l’aspect « collocation » que revêt votre cohabitation.
# Dim 10 Mar 2024 - 21:05 • •
>> Liam Keller

   
Comme un ouragan
Emma Lockwood et Liam Keller
“Savoir sourire : quelle force d'apaisement, force de douceur, de calme, force de rayonnement !” - Guy de Larigaudie
Tu souris comme un benêt, « Si mademoiselle réclame un massage, mademoiselle aura un massage. ». Ce n’est absolument pas ta réponse qui fait s’étirer tes charnues d’une oreille à une autre. Non, ce qui te rend si joyeux, c’est la terminologie utilisée par Emma. La maison. Tu adores l’entendre dire ça. Même si ce n’est que provisoire, ça à l’art de faire battre ton cœur plus rapidement à chaque fois qu’il est sous-entendu que ton appartement est votre chez vous. Tu as conscience que ce n’est que du flan, que rien de tout ceci n’est véritablement réel et que Théa et sa mère vont bientôt repartir chez elles. Dès que les assurances se seront décidées à verser les dédommagements, il ne te restera plus que le temps des réparations et des aménagements. Puis, tu te retrouveras à nouveau seul. Le silence. Rien que d’y penser, ça te flanque les chocottes en plus du cafard.

Mais ce n’est pas le moment de ressasser ou de penser à ce qui se passera dans les jours ou dans les semaines à venir. Tu te concentres sur le présent. Sur Emma, sur la soirée que vous partagez. Amélia et les conneries qui sont sorties de cette rencontre impromptue sont déjà loin de ton esprit alors que tu glisses entres les cuisses de la jolie brune pour passer votre commande au barman. Appréciant cette promiscuité, tu n’as aucune envie de bouger de là. Et tu suis ta non-envie. Déposant tes paumes sur ses cuisses, tu squattes littéralement la place. Un frisson te traverse lorsque tu sens la demoiselle se serrer davantage à toi, et tu fermes quelques secondes les paupières pour savourer ce geste tout en faufilant une de tes mains dans son dos, comme si tu refusais qu’elle s’éloigne. L’excuse qu’elle te sert t’étonne. Elle a froid ? Il fait une chaleur à crever avec tous ces corps qui se dandinent sur la piste de danse non loin et les éclairages qui virevoltent. Tu ne percutes pas que c’est effectivement une excuse bidon, pour toi, c’est impossible qu’elle puisse essayer de cacher quoi que ce soit ou qu’elle puisse simplement avoir envie de ce rapprochement. Elle s’est montrée suffisamment claire lors de votre dernière soirée en tête-à-tête… Pourtant, tandis que ta main dégringole légèrement le long de sa colonne vertébrale pour se stopper à la lisère de sa chute de reins, tu ne peux te retenir d’ajouter sur un ton amusé camouflant une part de sincérité énorme, « Sers-toi de moi comme bon te semble Emma... ».

Tu es un véritable canard ! Tu te rends compte de la portée de tes mots ; tu viens littéralement de lui dire qu’elle pouvait faire de toi tout ce qu’elle voulait. Tes joues s’enflamment un peu, pour autant, tu ne reviens pas sur ce que tu as énoncé. Comme si tu voulais lui faire comprendre que tu penses réellement tes paroles, tu déposes simplement et délicatement tes lèvres sur le haut de son crâne en te maudissant intérieurement d’être aussi lâche. Tu viens de passer à côté de ta deuxième chance de ta soirée. Là aussi, tout comme tout à l’heure, c’était un bon moment pour lui révéler ce que tu ressens depuis quelque temps. Ce que tu ressens depuis une éternité, mais que tu oses à peine t’avouer à toi-même.

C’est le barman et vos boissons qui viennent briser cet instant de douceur. Clairement, vous devez dénoter au milieu du brouhaha de la pièce, et c’est sans doute pour cela qu’on vous prend pour des amoureux. Cette perspective te plaît. Elle te plaît vraiment. Elle te plaît tellement que tu ne contredis pas le jeune homme, lui souriant alors qu’il vous propose de vous joindre à la soirée jeu spécial couple. Tu trouves cela étonnant d’organiser ce genre de chose pour un 31 octobre, mais tu ne relèves pas, ton envie de participer prenant le dessus !

Avant de rejoindre la petite scène où va se dérouler les épreuves, Emma te demande une faveur, « Je te l’ai commandé sans alcool. ». Tu te rappelles parfaitement des effets de l’alcool sur elle, et il est vrai que tu as choisi d’autorité de ne pas prendre le risque de la voir sauter sur le premier mec venu juste devant tes yeux… « Vaut mieux que je vérifie qu’il n’essaie pas de te saouler ! », tu attrapes son verre dans un sourire amusé, trempes tes lèvres dans la boisson, en bois une gorgée et tends à nouveau le contenu à sa propriétaire, « Tu peux y aller en toute sécurité, il n’y aura aucune perte de mémoire à cause de ce cocktail. ».

Ensuite, vous vous installez pour le jeu. Tu te lances dans une aventure sans nom en aidant Emma à se débarrasser d’une de ses chaussures, ce qui te provoque un fou-rire pas piqué des hannetons. Bizarrement, tu te rembrunis un peu en entendant le premier lot. Deux places pour Disneyland ? Vous êtes trois ! Tu t’imagines déjà à déambuler dans le parc avec Théa comme te le fait rêver Emma, et ta risette s’agrandit quand tu ajoutes, « Tu viendras avec nous, je ne veux pas que tu loupes ça. ». Peu importe combien cela te coûtera, tu le jures, si vous gagnez, il est hors de question que l’un d’entre vous ne voit pas le visage heureux de la petite tête blonde !

Avisant les autres couples présents pour le challenge, tu leur souris de toutes tes dents. Tu sais pertinemment que la compétition peut s’avérer délicate pour vous. Après tout, vous n’êtes pas un couple, la logique voudrait que vos concurrents se connaissent bien mieux que vous… Mais tu es persuadé que vous avez vos chances. Cependant, ce petit jeu te fait penser à une chose. À une chose absolument pas normale dont tu fais part à ta coéquipière. Vous êtes là, une godasse dans chaque main, à faire un jeu qui habituelle se fait lors de son mariage et vous n’avez jamais partagé le moindre repas en tête-à-tête au restaurant. Vous faites tout de travers ! « Tu as raison, il faut pallier cette erreur. On se fera ça sans tarder. », tu souris une nouvelle fois comme un crétin. C’est une invitation à un rencard ça, n’est-ce pas ? Mais il n’y a pas que ton sourire qui est crétin, puisque tu te sens obligé de rajouter, « Ce sera impeccable pour parfaire notre couverture de couple idéal. ». Tu rigoles, alors que, au fond, tu voudrais que ce soit tout sauf un bobard amusant.

Le jeu démarre. Les questions pleuvent. Tu t’éclates à voir la rage de vaincre d’Emma. Le premier prix lui tient à cœur. Pour un couple qui n’en est pas un, vous faites parfaitement illusion. Il n’y a pas d’erreur de faite, vous répondez correctement à tout. Les habitudes de l’un, les maniaqueries de l’autre. Votre quotidien récent vous permet d’être plus que crédibles, puis vient la question qui vous met dans le faux. Ou plutôt, qui te met dans le faux. Emma connaît la réponse, elle connaît ta réponse. Vous en avez parlé il n’y a pas si longtemps, du nombre de fois où tu as été amoureux. Vous n'êtes pas rentrés dans les détails, mais elle le sait. Son carton se lève et tu l’applaudis. Elle a juste. Deux fois. Ton cœur s’est emballé deux fois en des sentiments amoureux, et les deux fois, c’était pour la même et unique personne ; elle. La concernant, tu n’en as pas la moindre idée. Vous n’avez jamais abordé le sujet de ses amours. Tu réfléchis avant d’écrire ce qui te semble le plus plausible. Il y a ce crétin de chirurgien croisé à la plage, lui, tu es convaincu qu’elle l’a aimé, peut-être même qu’elle l’aime encore. Tu crois te souvenir de ses yeux pétillants lorsqu’elle te parlait de quelqu’un, quand tu étais cloué dans ton lit d’hôpital. Si ça se trouve, ce n’était que l’effet de tes traitements, mais tu parierais qu’à cette époque, elle parlait avec amour. Peut-être que ça a été le cas également lorsqu’elle venait te voir dans ce centre de désintoxication. Oui, ça te semble évident, une jeune femme aussi fantastique qu’elle a forcément plusieurs histoires de cœur à son actif. Sans pouvoir l’assurer, tu notes donc trois. Et tu te ramasses. Merde, le premier prix commence à vous échapper !

« Il en a de la chance ce docteur. », tu te penches un peu en arrière pour lui murmurer cela quand tu découvres qu’elle n’a été amoureuse qu’une seule fois. Tu parles tout bas pour que les autres ne vous entendent pas, après tout, ils sont tous persuadés que celui ayant tant de chance, c’est toi. Tu lui as susurré ta phrase avec un sourire, pourtant, tu es un peu amer de cette vérité qui te fait mal.

Heureusement, tu n’as pas le temps de te morfondre que les prochaines épreuves s’enchaînent. Il y en a des ridicules, des marrantes, puis vient la dernière. Vous n’êtes plus que deux couples en compétition et ce sera aux femmes de vous départager. C’est un mime qui est proposé. Dès que l’animateur explique à ces demoiselles ce qui leur est demandé, tu exploses de rire. Un rire sonore, que tu tentes d’étouffer en voyant Emma se décomposer. Tu sais sa timidité. Tu sais d’ores et déjà qu’elle ne le fera pas, alors tu interpelles l’animateur pour lui demander si vous pouvez inverser. Toi, ça ne te dérange pas. Tu es prêt à hurler en simulant un bonheur charnel énorme si c’est nécessaire. En réalité, tu trouverais même cela particulièrement marrant, mais on t’informe qu’aucun changement n’est possible tandis que la première participante se met à gémir de plus belle. Toute l’assemblée se bidonne, toi y comprit, mais tu te rapproches tout de même de ta compagne du soir pour tenter un encouragement que, tu en es certain, sera vain.

Vous descendez de l’estrade avec entre les mains le second lot. Plus que ravie de cette place tout à fait honorable, tu t’en contentes parfaitement, « On s’est super bien battu ! ». Tu as félicité tous les participants avant de vous chercher – et de vous trouver – une table de libre pour découvrir le contenant du panier surprise.

Assis l’un en face de l’autre, tu laisses à Emma le petit plaisir de déballer vos gains, et tu retiens encore un rire en la voyant s’interroger sur l’un des lots.

« Ne t’excuse pas. J’ai merdé sur une question aussi. », tu attrapes les menottes, les fait tourner autour de ton index et ajoutes en te pinçant les lèvres, « C’était un peu gênant comme défi, tu as le droit de ne pas vouloir que tout le monde sache comment tu prends ton pied. ». Croquant dans la culotte en bonbons, ton regard brille un peu plus et ton sourire passe de bienveillant à malicieux, « Ce que j’espère, c’est que ton blocage tient plus à ta pudeur qu’à de l’ignorance. Rassure-moi, Jean-Neuneu te fait grimper aux rideaux ? ». Tu ne mentionnes que lui, et pas tous ceux ayant partagé ses draps alors qu’elle était pompette, comme elle a pu te l’avouer lors de cette soirée un peu trop arrosée chez toi. Ta question est plus qu’indiscrète, à peine a-t-elle franchi tes lèvres que tu t’en mords les doigts, « Te sens pas obligé de répondre ! ». Tu fais un grand signe de la main dans sa direction comme pour lui dire d’oublier. D’autant que, pour être honnête, tu préfères ne pas savoir…

Tu l’observes alors qu’elle continue d’ouvrir le panier, découvrant les autres cadeaux. Elle te tend une enveloppe dans laquelle se trouve un bon pour une nuit dans un bel hôtel ainsi que des photos de la chambre en question, « Ça à l’air magnifique. ». L’endroit est splendide, un véritable petit cocon de douceur.

La suite de sa phrase t’interpelle. Ta tête se penche légèrement sur le côté, tes sourcils se froncent et tu essaies de comprendre de qui elle veut parler. Non, il n’y a rien à faire, tu ne vois vraiment pas qui elle prend pour ton amoureux.

« Garde tout. La seule personne avec qui je voudrais le partager n’est pas disponible. », tes yeux ne quittent pas le visage de la brune alors que ton sourire se fait un peu triste tandis que, cette fois-ci, tu prends ton courage à deux mains pour expliciter tes dires, espérant lui faire comprendre où tu veux en venir, « Elle est déjà avec quelqu’un de très chanceux. ». Tu reprends tes propres mots d’un peu plus tôt, quand tu as mentionné l’autre abruti de chirurgien - maître nageur. Tu reprends le slip bonbons que tu venais de déposer sur la table, croques à nouveau dedans, « Je prends juste ça, d’accord ? ».

Tu as le cœur un peu lourd soudainement, et ton regard se fait fuyant tandis que tu peines à avaler la friandise que tu viens de décrocher de son support. Tu regardes les alentours à la recherche d’une échappatoire. Tu ressens le besoin de t’éloigner un peu. De prendre un peu de distance pour accuser le coup de la vérité que tu viens d’énoncer. Ouai, il n’y a pas à dire, savoir qu’Emma est heureuse avec un autre homme, ça te fout en l’air. Plus que ça ne le devrait. Pour t’occuper, tu ranges l’intégralité du panier puis tes yeux tombent sur le barman de tout à l’heure. Parfait. Voilà de quoi te changer les idées quelques minutes. Tu désignes le mec d’un mouvement de tête en souriant à Emma, « Je vais aller lui demander s’il peut nous le garder, comme ça, on pourra profiter de la piste de danse sans s’en préoccuper. Tu veux un truc à boire pendant que je vais au bar ? ».

La fuite. C’est la technique d’évitement que tu as décidé d’employer. Tu attrapes en vitesse le panier et attends à peine d’avoir eu une réponse de la part de l’infirmière. Tu flanques rapidement tes coudes sur le comptoir, assènes un sourire radieux au type en lui faisant ta requête, le remercie vivement de son accord et lui promet de ne pas oublier de venir le récupérer avant de partir. Tu parles du panier, pas de lui ! La précision est importante et le fait marrer. Puis tu attends ta commande en jetant un coup d’œil vers Emma. Tu viens un peu de la planter comme une vieille chaussette. Comme si tu avais fait – ou comme si elle avait fait – quelque chose de mal. Tu devrais te réjouir pour elle, non ? Elle est heureuse. Elle est amoureuse. C’est une bonne chose. Alors pourquoi est-ce que ça te donne envie de gerber ? Ouai, carrément ! Envie de gerber !

Tu t’es retourné, faisant au dos au bar, les coudes toujours sur le zinc pendant que tu fixes le chaton sexy de loin. Tu es vraiment un imbécile. Un imbécile, égoïste et… Jaloux. Tu peux le dire Liam, tu es jaloux de ce Monsieur Docteur Je Suis Parfait et Emma M’Aime. Putain… Mais…

Prenant les boissons, tu marches, droit comme un I, un peu perturbé par cette révélation de ta propre jalousie, « Voilà pour toi. ». Tu es tout sourire, refusant de montrer ton trouble alors que tu restes planté à côté d’elle. Tu déposes ton verre sur la table, et lui tend ta main en faisant une légère courbette, « Me feriez vous l’honneur de m’accorder cette danse ? ».

Finalement, pourquoi te poser soixante questions sur ce que tu ressens Liam ? Tu n’as jamais fonctionné ainsi. Sans doute, vaut-il mieux simplement profiter du moment. Tu as toute la soirée pour t’amuser avec Emma. De toute évidence, tu voudrais plus, mais si c’est tout ce dont elle est disposée à t’offrir, tu es prêt à l’accepter. C’est mieux que rien. Mieux que de prendre le risque de rendre votre relation plus compliquée qu’elle ne peut déjà l’être. Mieux que de prendre le risque de te voir enlever les quelques privilèges que tu as obtenu concernant Théa. Mieux que de la mettre si mal à l’aise qu’elle ne souhaite plus te voir. Mieux… Mieux que de la perdre.

   
(c) princessecapricieuse

   



Emma Lockwood
New-Yorkais
Célébrité : Felicity Jones
DC : non
Crédits : moi même
Infos diverses : * Physiquement Emma fait 1m61 et pèse dans les 50 Kg. C'est une brune aux yeux verts.
* Emma ne sort pas beaucoup en dehors de son travail.
* Elle aimerait bien devenir interne et attend la validation de ses acquis que son responsable fait trainer.
* Elle est d'une grande maladresse sur tout ce qui touche les relations sociales en dehors du cadre de son travail.
* Derrière ses allures de fille sage, Emma a tendance a mentir facilement et a ne pas avoir froid aux yeux quand elle pense que c'est pour la bonne cause.
*Elle une peur phobique de l'eau.
*Elle est désespérément amoureuse du père de sa fille mais le pense homosexuel.
*Elle est obligée de voler des médicaments pour payer un maitre chanteur.
Comme un ouragan - Page 4 Ezgif-4-9d0eb4cc67

Habitation : petit appartement sur Lower Manhattan
Célébrité : Felicity Jones
DC : non
Crédits : moi même
Infos diverses : * Physiquement Emma fait 1m61 et pèse dans les 50 Kg. C'est une brune aux yeux verts.
* Emma ne sort pas beaucoup en dehors de son travail.
* Elle aimerait bien devenir interne et attend la validation de ses acquis que son responsable fait trainer.
* Elle est d'une grande maladresse sur tout ce qui touche les relations sociales en dehors du cadre de son travail.
* Derrière ses allures de fille sage, Emma a tendance a mentir facilement et a ne pas avoir froid aux yeux quand elle pense que c'est pour la bonne cause.
*Elle une peur phobique de l'eau.
*Elle est désespérément amoureuse du père de sa fille mais le pense homosexuel.
*Elle est obligée de voler des médicaments pour payer un maitre chanteur.
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Habitation : petit appartement sur Lower Manhattan
Célébrité : Felicity Jones
DC : non
Crédits : moi même
Infos diverses : * Physiquement Emma fait 1m61 et pèse dans les 50 Kg. C'est une brune aux yeux verts.
* Emma ne sort pas beaucoup en dehors de son travail.
* Elle aimerait bien devenir interne et attend la validation de ses acquis que son responsable fait trainer.
* Elle est d'une grande maladresse sur tout ce qui touche les relations sociales en dehors du cadre de son travail.
* Derrière ses allures de fille sage, Emma a tendance a mentir facilement et a ne pas avoir froid aux yeux quand elle pense que c'est pour la bonne cause.
*Elle une peur phobique de l'eau.
*Elle est désespérément amoureuse du père de sa fille mais le pense homosexuel.
*Elle est obligée de voler des médicaments pour payer un maitre chanteur.
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Habitation : petit appartement sur Lower Manhattan
# Lun 11 Mar 2024 - 21:27 • •
>> Emma Lockwood


Toutes ses phrases, ses gestes doux, ses sourires, ses attentions me font autant tourner la tête que battre le cœur. Je voudrais vraiment que cette soirée ne finisse jamais alors que je me sens bien trop dans mon rôle de « sa conjointe ».  Si seulement je pouvais vraiment lui demander tout ce que je voulais… Il me donne trop d’espoir, je le sais, mais je n’y peux rien si y croire rend tout plus beau. Il n’y a que lui pour me rendre aussi heureuse et me faire oublier tout bon sens pour des miettes d’un bonheur qui ne m’est pas destiné. Mêle s’il ne cesse de m’inclure, comme pour ce voyage a Disneyland, je sais que c’est la bonté de son cœur qui parle. Seulement ça.

Son humour et sa confiance me donne une force incroyable pour le suivre dans un monde que je ne connaissais pas. Aller a ce genre de fête, participer a un jeu en publique, même, juste porter ce déguisement, en fait, Liam a cette magie de me guider dans son univers. Il n’a pas l’air de se formaliser que je me sente perdue ou des mes maladresses. Même si la déception est là, de ne pas avoir gagner les fameuses places pour Théa, je me suis quand même amusée et pas seulement en le voyant galérer pour m’aider a remettre ma cuissarde.  Bon, je n’ai pas bien compris sa remarque sur le docteur, il sait pourtant que je ne le suis pas encore, loin de là. Je n’ai toujours pas eu ma validation d’acquis. Même si je travaille comme une acharnée, rien n’est acquis. De toute façon dans le feu de l’action et, surtout, dans la honte de ma débâcle, je n’y pense presque plus alors que d’autres questions se bousculent dans ma tête devant la découverte de nos gains.

Liam est plus a l’aise que moi en tout il n’a pas l’air d’hésiter devant ces objets insolites. D’ailleurs, je le vois attraper les menottes et les faire tournoyer en me demandant si c’est ça, l’usage prévu de ce cadeau, si on n’est pas policier. Je reste à l’observer, interrogative, pas seulement de le voir manger les bonbons a la forme étrange, mais surtout de ces étranges remarques. A mesure qu’il parle, je me décompose sous mon masque et ma perruque, ne sachant pas s’il est maladroit ou fâcher d’aborder aussi frontalement mon problème. Je blêmis presque avant de réussir a articuler un

« Mais Liam… tu… tu… tu sais bien pourquoi... »

Je le fixe avec un regard douloureux en me demandant pourquoi il me parler d’un Jean Neuneu. Qui est cette personne ? Quel rapport avec mes soucis physiologiques ? En fait, je reste sans voix, ouvrant et fermant la bouche sans savoir comment expliquer ce qu’il ne sait déjà ni lui demander d’arrêter. La question reste a danser dans ma tête alors que la brochure offre une belle diversion. Je ne souris plus, je me mordille les lèvres nerveusement sans trouver le courage de retourner sur l’ancien sujet qui me rend fébrile. C’était peut être un reproche ? Un rappel de ma nullité ?  Je me contente d’opiner du chef en me forçant a sourire quand il me dit que ca a l’air magnifique.

« Je trouve aussi. Je n’ai jamais vu d’aussi belle chambre. Vous serez bien dedans.»


S’il n’arrive pas a conquérir Alfredo dedans, je ne comprends plus rien. Étrangement, même si je ne veux que son bonheur, cette idée me fait mal. Égoïstement, je voudrais que ca soit moi la personne avec qui il aurait envie de partager cet endroit. Quand il m’explique que la personne qu’il aime est avec une autre personne je fronce légèrement les sourcils. Je n’ai pas envie de parler de celui qui n’est un rival que dans ma tête, vue que je n’ai jamais vraiment été dans la course mais je prends sur moi, parce que j’ai l’impression que je ne suis pas la seule chamboulée ce soir. Je pose ma main sur la sienne avant d’affirmer avec cette conviction farouche qui est la mienne quand il s’agit de le défendre :

« A part toi et Théa, tu sais, je n’ai pas grand monde avec qui partager ca tu sais ? Et je suis sur que si la personne que tu aimes est avec un autre, c’est parce qu’elle ne doit pas savoir ce que tu ressens. Je ne vois pas dans quel monde on pourrait ne pas se sentir chanceux d’être avec toi au lieu d’un autre.  Alors tu vas me faire le plaisir de lui montrer cette brochure dès demain et de lui dire ce que tu ressens avant de l’inviter. »

Faites ce que je dis… mais pas ce que je fais. Après, je pars perdante aussi. Je l’ai déjà horriblement déçue, je n’ai pas le bon sexe et je suis bien trop terne a coté de lui. Je me sens un peu abandonné quand il me dit aller chercher a boire et confier notre panier. Je n’ai pas envie qu’il me laisse seule. Je n’ai pas soif, je veux juste rester avec lui. Une fois de plus, je me contente d’hocher positivement la tête, soupirant dès qu’il est parti. En fait, sans lui, je me sens a nouveau vulnérable dans mon déguisement indécent. J’essaye de faire de l’ordre dans mon esprit, de me rassurer en me persuadant que tout va s’arranger. On va danser et ça va aller mieux.  Je me retourne pour voir ou il en est et cela me fait mal de voir le barman hilare avec lui. Je détourne rapidement les yeux, me sentant encore plus mal. Et s’il s’ennuyait avec une coincée comme moi ? Il a peut être plus envie de passer du temps avec des gens comme celui qui nous a servi le cocktail ? Je n’arrive même pas a savoir s’il est beau ou pas, de toute façon, a côté d’une femme ridicule dans un costume de chat qui ne ressemble a rien, il pourrait être quasimodo, il resterait plus attrayant que moi.

Liam revient alors que je suis perdue dans mes noires pensées, impossible de résister a sa main tendue pour me lever mais j’ai du mal a me recomposer un visage joyeux alors que trop de choses restent sur mon cœur. Le moment pourrait etre formidable: la musique est surement joyeuse, les personnes qui appellent pour s’inscrire au concours de costumes devraient me faire trépigner, et je devrais être comblée de joie d’être avec Liam mais je n’y arrive pas. Pas seulement parce que ma timidité a repris le dessus, mais surtout que mes incertitudes m’étouffent presque autant que mes craintes. Je ne fais plus attention au fait que la piste se vide doucement mais surement alors que je me sens de plus en plus pathétique. Je profite d’un slow pour trouver un peu de courage et tenter de de me délivrer de ce qui me ronge, sans être sure que cela ne va pas empirer les choses. Les yeux dans les yeux, d’une petite voix apeurée, je me lance :

« Liam… je… en fait… tu sais… pour tout a l’heure…. Tu… tu te souviens que… enfin… que je ne suis pas faite comme les autres… je… »

Bon sang, c’est horriblement gênant et malgré ma supplication muette pour qu’il me dise qu’il comprend, que je n’ai pas à aller plus loin, rien sur le visage de Liam ne me donne l’impression qu’il devine ce que j’essaye de lui dire.  Mon regard se fait fuyant, alors que je continue de bafouiller :

« Je… en fait… je ne peux pas…. Du coup… je ne pouvais pas savoir quoi faire pour .. enfin… tu vois ? »

Je suis écarlate, incapable de relever les yeux vers lui tellement ce moment est horrible.

« Je suis mal faite, tu te souviens ? La ou c’est plaisant pour les autres, moi… c’est pas ca… et visiblement, ca a l’air d’être pire pour la personne avec moi. »

Mon sourire se fait amer et une larme sur ma joue au rappel cuisant de ma seule expérience aussi lamentable que traumatisante. Je me suis arrêtée de bouger sur le rythme de la musique :

« Je… j’aimerais bien que tu ne te moques plus de moi avec ca, s’il te plait… c’est… c’est douloureux, je… enfin… je voudrais être différente mais je ne peux pas. C’est comme ca. La seule personne qui comptait, je l’ai fait fuir à cause de ca. Alors… si on pouvait ne plus en parler … ca…. Ca serait bien parce que…  parce que c’est pas évident pour moi d’accepter d’être ... dysfonctionnelle.»

Je retiens mon souffle, me sentant horriblement mal de cette demande alors que la musique cesse brutalement, laissant plus de place au son des bourrasques qui fouettent la vitrine. La lumière se rallume et la voix de l’organisateur retenti dans micro. A mesure qu’il parle ma main va chercher celle de Liam pour la serrer :

« Nous venons de recevoir une alerte municipale. La tempête a pris de l’amplitude et tous les bar et restaurant, nous compris, devons fermer. Les routes étant coupées le maire a mis en place un accueil d’urgence dans le gymnase de la ville. C’est triste de se quitter avant le concours de costume, mais la sécurité avant tout. J’espère que nous nous rattraperons bientôt en attendant, bonne soirée à tous. Soyez prudent. »

Il a à peine parlé que je suis déjà avec mon téléphone a envoyer un sms a la maman qui accueille Thea. C’est ma première pensée avant de nous soucier de la galère ou nous nous trouvons. Je suis tellement soulagée de sa réponse que j’en oublie le malaise de ces dernières minutes. Je montre a Liam le message agrémenté de la photos de petites frimousses joyeuses a table dont notre fille.

« Dieu soit loué. Thea est a l’abri avec ses camarades. Tout va bien. Elles sont rentrées avant que les bus soient arrêtés. Sa maman nous dit qu’elle la gardera le temps qu’il faut demain, si nous sommes coincés.»


Reste le petit souci de comment nous allons faire pour rentrer. Vue le monde qui est sur le pas de porte, à demander à ou se trouve le fameux gymnase est loin et pester sur les 15 min de marche a faire sous une pluie battante, je pense que nous ne serons pas les seules naufragés de la soirée. De ce que je vois, c’est un rideau d’eau épais et un vent fou qui nous attend. Cette simple vision hostile m’arrache un frisson d’appréhension. L’eau n’a jamais été mon élément et avec mes talons, rien ne va être simple. En fait, je réalise que j’ai peur et, inconsciemment, je me serre un peu plus contre la seule personne au monde capable de me rassurer. J’ai vraiment une toute petite voix d’enfant perdue quand je lui demande, comme si lui avait toutes les réponses :

« On fait quoi ? »

Avant qu’il ne réponde, le barman nous siffle pour qu’on n’oublie pas notre panier. Gentiment, il ajoute :

« Les amoureux, vous voulez que j’appelle la gérante de l’hotel pour voir si elle peut vous loger dans la chambre que vous avez gagnée ? C’est a 2 rues d’ici. En plus je la connais bien, si je lui dis qu’on a fermé avant de vous nourrir, elle vous trouvera surement quelques choses a grignoter. »



Liam Keller
New-Yorkais
Célébrité : Will Higginson
DC : Matt Roja - Enzo Forzalli - Billie Davis - Elena Flores - Diego Arriaga - Jackson Blake - Nathanaël Wellington
Crédits : avatars : CHEEKEYFIRE
Infos diverses : - Williamson Junior Keller est l'identité complète notée sur son ID, mais il a horreur de ce prénom et se fait appeler Liam.

- Vous retrouverez son nom sur différents bouquins présents dans les librairies du pays et au-delà. Il s'agit de grandes envolées métapsychologiques ennuyantes écrites par ses parents pour crier au monde leur fierté quant à leur fils aîné et leur déception pour le second.

- De ses 17 à 21 ans, il a lutté contre un cancer virulent, mais il a refusé de se laisser abattre, prenant les traitements sans sourciller et gardant sa bonne humeur. Seules les douleurs ont finalement eu raison de lui, et les anti-douleurs devinrent ses meilleurs amis. De cette épreuve il lui reste une belle cicatrice sur le crâne, endroit précis où les chirurgiens sont passés pour essayer de retirer la tumeur, mais qui est à présent parfaitement camouflée par sa tignasse. Les migraines récurrentes qui l'accompagnent sont également un malheureux souvenir dont il ne peut se défaire, il essaie néanmoins de les combattre par le port de lunettes de temps à autre.

- Flanqué à la porte par ses parents quelques temps seulement après sa rémission, ces derniers souhaitaient provoquer chez lui un électrochoc afin de le pousser à reprendre le chemin de l'université. Cependant, Liam préféra partir profiter de sa seconde chance en parcourant l'Amérique du Sud. C'est au Brésil qu'il se prit de passion pour le surf et c'est au Mexique qu'il fit une overdose l'expédiant immédiatement dans une cure de désintoxication. La contrainte n'étant pas un moteur de guérison, ce fut un échec cuisant.

- C'est en 2018 qu'il retourna de lui-même dans cet établissement après avoir découvert sa paternité. Il avait une fille de deux ans, désormais, l'adorable Théa en a 5 et, bien qu'il ne la voie pas autant qu'il le souhaiterait, elle est la prunelle de ses yeux, la force lui hurlant de ne pas flancher face à ses vieux démons.

- Il est végétarien.

Habitation : Un appartement à Greenwich Village avec deux chambres, l'une étant aménagée spécialement pour ta fille. Décoration de princesse, peluches en pagaille et photo ci et là, tu as particulièrement heureux de voir la petite s’émerveiller devant tes choix. Depuis quelques semaines, tu partages ton appartement avec les deux femmes de ta vie, ce qui te comble de joie malgré l’aspect « collocation » que revêt votre cohabitation.
Célébrité : Will Higginson
DC : Matt Roja - Enzo Forzalli - Billie Davis - Elena Flores - Diego Arriaga - Jackson Blake - Nathanaël Wellington
Crédits : avatars : CHEEKEYFIRE
Infos diverses : - Williamson Junior Keller est l'identité complète notée sur son ID, mais il a horreur de ce prénom et se fait appeler Liam.

- Vous retrouverez son nom sur différents bouquins présents dans les librairies du pays et au-delà. Il s'agit de grandes envolées métapsychologiques ennuyantes écrites par ses parents pour crier au monde leur fierté quant à leur fils aîné et leur déception pour le second.

- De ses 17 à 21 ans, il a lutté contre un cancer virulent, mais il a refusé de se laisser abattre, prenant les traitements sans sourciller et gardant sa bonne humeur. Seules les douleurs ont finalement eu raison de lui, et les anti-douleurs devinrent ses meilleurs amis. De cette épreuve il lui reste une belle cicatrice sur le crâne, endroit précis où les chirurgiens sont passés pour essayer de retirer la tumeur, mais qui est à présent parfaitement camouflée par sa tignasse. Les migraines récurrentes qui l'accompagnent sont également un malheureux souvenir dont il ne peut se défaire, il essaie néanmoins de les combattre par le port de lunettes de temps à autre.

- Flanqué à la porte par ses parents quelques temps seulement après sa rémission, ces derniers souhaitaient provoquer chez lui un électrochoc afin de le pousser à reprendre le chemin de l'université. Cependant, Liam préféra partir profiter de sa seconde chance en parcourant l'Amérique du Sud. C'est au Brésil qu'il se prit de passion pour le surf et c'est au Mexique qu'il fit une overdose l'expédiant immédiatement dans une cure de désintoxication. La contrainte n'étant pas un moteur de guérison, ce fut un échec cuisant.

- C'est en 2018 qu'il retourna de lui-même dans cet établissement après avoir découvert sa paternité. Il avait une fille de deux ans, désormais, l'adorable Théa en a 5 et, bien qu'il ne la voie pas autant qu'il le souhaiterait, elle est la prunelle de ses yeux, la force lui hurlant de ne pas flancher face à ses vieux démons.

- Il est végétarien.
Habitation : Un appartement à Greenwich Village avec deux chambres, l'une étant aménagée spécialement pour ta fille. Décoration de princesse, peluches en pagaille et photo ci et là, tu as particulièrement heureux de voir la petite s’émerveiller devant tes choix. Depuis quelques semaines, tu partages ton appartement avec les deux femmes de ta vie, ce qui te comble de joie malgré l’aspect « collocation » que revêt votre cohabitation.
Célébrité : Will Higginson
DC : Matt Roja - Enzo Forzalli - Billie Davis - Elena Flores - Diego Arriaga - Jackson Blake - Nathanaël Wellington
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Infos diverses : - Williamson Junior Keller est l'identité complète notée sur son ID, mais il a horreur de ce prénom et se fait appeler Liam.

- Vous retrouverez son nom sur différents bouquins présents dans les librairies du pays et au-delà. Il s'agit de grandes envolées métapsychologiques ennuyantes écrites par ses parents pour crier au monde leur fierté quant à leur fils aîné et leur déception pour le second.

- De ses 17 à 21 ans, il a lutté contre un cancer virulent, mais il a refusé de se laisser abattre, prenant les traitements sans sourciller et gardant sa bonne humeur. Seules les douleurs ont finalement eu raison de lui, et les anti-douleurs devinrent ses meilleurs amis. De cette épreuve il lui reste une belle cicatrice sur le crâne, endroit précis où les chirurgiens sont passés pour essayer de retirer la tumeur, mais qui est à présent parfaitement camouflée par sa tignasse. Les migraines récurrentes qui l'accompagnent sont également un malheureux souvenir dont il ne peut se défaire, il essaie néanmoins de les combattre par le port de lunettes de temps à autre.

- Flanqué à la porte par ses parents quelques temps seulement après sa rémission, ces derniers souhaitaient provoquer chez lui un électrochoc afin de le pousser à reprendre le chemin de l'université. Cependant, Liam préféra partir profiter de sa seconde chance en parcourant l'Amérique du Sud. C'est au Brésil qu'il se prit de passion pour le surf et c'est au Mexique qu'il fit une overdose l'expédiant immédiatement dans une cure de désintoxication. La contrainte n'étant pas un moteur de guérison, ce fut un échec cuisant.

- C'est en 2018 qu'il retourna de lui-même dans cet établissement après avoir découvert sa paternité. Il avait une fille de deux ans, désormais, l'adorable Théa en a 5 et, bien qu'il ne la voie pas autant qu'il le souhaiterait, elle est la prunelle de ses yeux, la force lui hurlant de ne pas flancher face à ses vieux démons.

- Il est végétarien.
Habitation : Un appartement à Greenwich Village avec deux chambres, l'une étant aménagée spécialement pour ta fille. Décoration de princesse, peluches en pagaille et photo ci et là, tu as particulièrement heureux de voir la petite s’émerveiller devant tes choix. Depuis quelques semaines, tu partages ton appartement avec les deux femmes de ta vie, ce qui te comble de joie malgré l’aspect « collocation » que revêt votre cohabitation.
# Mar 19 Mar 2024 - 19:56 • •
>> Liam Keller

   
Comme un ouragan
Emma Lockwood et Liam Keller
“Savoir sourire : quelle force d'apaisement, force de douceur, de calme, force de rayonnement !” - Guy de Larigaudie
Vous êtes deux parfaits abrutis. Clairement, vous avez l’art et la manière de vous mettre des œillères. Vue de l’extérieur, la situation pourrait être marrante, mais vous êtes tellement à côté de la plaque que cela en devient presque pitoyable. Emma veut te laisser le bon cadeau pour la nuit d’hôtel, persuadée que tu en feras un merveilleux usage avec un amoureux que tu n’as pas. En réponse, tu lui affirmes que tu lui laisses le tout car, contrairement à elle, tu n’en auras pas l’utilité. C’est pourtant clair, non ? Vous êtes, l’un comme l’autre, clair comme de l’eau de roche. Il n’y a rien d’incompréhensible dans vos propos, et pourtant, vous trouvez encore le moyen de voguer en eaux troubles, comme si l’évidence était totalement improbable.

Au lieu de percuter ce qu’elle te dit, tu ne fais que t’enfoncer dans ta connerie. Emma est amoureuse, c’est certain. Et ce n’est pas de toi. Alors l’entendre te motiver à aller te déclarer à la personne faisant battre ton cœur parce que, pour elle, c’est invraisemblable que cette personne puisse préférer être avec un autre que toi, ça te flanque un coup. Ça te vrille le cœur. La main qu’elle pose sur la tienne te réchauffe tellement que tu as presque l’impression qu’elle te brûle, tandis que ta bouche se tord dans une grimace qu’on ne voit que très rarement sur ton visage. Tu tentes rapidement de remettre un sourire, mais l’opération est plus compliquée qu’à l’accoutumée.

« Tu me vois bien meilleur que je ne le suis. », tu fais pivoter ta main afin de vous retrouver paume contre paume, puis tu entrelaces vos doigts, « Merci, Emma. ». Ton habituelle risette est revenue. Néanmoins, elle n’est pas amusée, ni taquine ou rien de ce genre de chose, non, elle est un mélange subtil entre de la tendresse et une sincère reconnaissance, « Je ne sais pas trop pourquoi, mais tu as toujours cru en moi. Plus que n’importe qui. Plus que moi-même d’ailleurs. Ça me touche beaucoup. ». Le temps de transformer ton sourire avec une pointe de tristesse que tu tentes tout de même de dissimuler, et tu reprends le fil de tes paroles, « Mais je ne peux pas lutter contre l’amour. Ni contre celui que je ressens, ni contre celui des autres, et je... », tu te mords la lèvre inférieure, légèrement mal à l’aise de lui parler sans pouvoir te montrer plus précis, « Je n’ai pas envie d’être égoïste, et si je venais à lui dire ce que je ressens, j’ai peur que ça complique tout. Je ne suis clairement pas prêt à tirer un trait sur notre relation, même si elle n’est pas ce que j’espère. ». Tu te penches un peu sur la table, te rapprochant de son visage en plantant tes yeux bleus dans ses prunelles, « Et puis, tu sais… La savoir heureuse, ça devrait me suffire. C’est comme ça quand on aime, non ? Le bonheur de l’autre fait le nôtre. ». Ouai, c’est ça, ça te rend vraiment, vraiment, vraiment très heureux de savoir Emma heureuse.

Les différentes questions que tu viens de lui poser, tu n’en attends pas les réponses. Tu préfères battre en retraite, prétextant vouloir mettre votre panier cadeau à l’abri alors que tu souhaites simplement t’éloigner pour réussir à respirer à nouveau. Le jour où tu parviendras à lui dire réellement ce que tu ressens… La Terre ne tournera plus sur elle-même ! Tu as trop de peurs inhérentes à cet aveu que tu pourrais lui faire. Il y a trop de risque à te dévoiler autant. D’autant que tu sais pertinemment que tes sentiments ne sont pas réciproques. Elle a trouvé celui qu’il lui faut. Un mec à sa hauteur, pouvant lui offrir un avenir radieux et des discussions à son niveau. Toi, t’es juste un pompier qui a vu une nuit se transformer en une vie à cause de l’oubli d’une capote. Rien de plus.

Tu fais en sorte de chasser tes pensées bien trop pessimistes pour te concentrer sur le moment. Ce soir, tu es là, avec elle. Il n’y a pas de Jean-Neuneu. Il n’y a que vous, alors tu prends le parti de profiter à fond ! L’entraînant sur la piste de danse dès que tu reviens vers elle, tu t’amuses à danser comme un fou. Tu restes continuellement non loin, bien que tu apprécies de t’enjailler également avec les autres participants à la soirée. Mais, lorsqu’une musique nettement plus calme résonne dans la pièce, tu n’as aucune hésitation. Les notes de la musique romantique te portent d’elles-mêmes vers Emma, et tu l’invites à partager cette danse.

Tes mains sur ses reins, tu frissonnes quand elle enlace ta nuque et tu savoures pleinement cette promiscuité. Tu es du genre à vivre l’instant présent, et tu as tendance à éviter de te poser trente-six questions sur l'avenir, car tu sais que le tien peut, malheureusement, être chamboulé rapidement. Le seul sujet qui te transporte vers des contrées interrogatives, c’est Emma. Emma et sa chaleur. Emma et son odeur. Emma et sa douceur. Emma. Cette danse est à la fois particulièrement agréable et totalement désagréable. La sentir contre toi te ravit, mais tu maudis que ce ne soit qu’éphémère. C'est beau, c'est moche à la fois. C'est parfaitement douloureux.

Lorsqu’elle commence à te parler, tu recules légèrement ton visage pour la regarder, étonné par ses propos. Pas comme les autres ? De quoi est-ce que tu es censé te souvenir exactement ? Tes sourcils se froncent sous ta perplexité, et alors que tu t’apprêtes à lui dire que, non, tu ne vois pas de quoi elle parle, elle fuit ton regard et bafouille de plus belle. Encore cette question. Est-ce que tu te souviens ? À la suite de son explication plus que nébuleuse, tu penses comprendre de quoi elle parle, mais tu ne comprends absolument ce qu’elle te raconte, quel est le lien avec elle et pourquoi elle s'est mise ça en tête.

« Emma, je... », une de tes mains abandonne son flanc pour essuyer la larme que tu vois couler sur sa joue alors que tu es totalement pris au dépourvu. Plus aucun de vous ne suit le rythme de la musique. Toi tu es focalisé sur son visage. Elle, elle continue à t’asséner des vérités que tu es soit disant censées connaître sans que tu n’y comprennes rien. Pour l’instant, tout ce que tu sais, c’est que tu as horreur de la voir ainsi. Ces mots sont durs, et tu n’as pas souvenir de l’avoir déjà entendu se descendre de la sorte. Habituellement, c’est elle qui passe son temps à te rassurer, et là, tu voudrais pouvoir lui rendre la pareille, lui dire à quel point elle est formidable, que jamais elle ne devrait ne serait-ce que penser qu’elle est dysfonctionnelle. Mais qui est allée lui mettre une telle idiotie en tête ? Cependant, tu n’as pas le temps de dire quoi que ce soit.

La musique se coupe, les hauts parleurs grésillent. L’annonce fait paniquer la foule. Les gens ramassent rapidement leurs affaires et se dirigent tout aussi rapidement vers la sortie. Tu fais de même avec vos manteaux avant de retourner près d’Emma qui te montre des nouvelles de Théa, « Parfait. Elle est au chaud et en sécurité. Il ne me reste plus qu’à m’assurer que tu rentres saine et sauve à ton tour. ». Tu fais une touche de plaisanterie en prenant une posture de super héros, parce que tu as toujours en tête le discours de la jeune femme et que détendre un peu l’atmosphère te semble nécessaire. La coupure inopinée créée par la tempête ne te l’enlèvera pas de ton esprit, rien ne réussira à te faire oublier cette sensation. Tu as détesté la voir ainsi. Tu as détesté l’entendre s’autocritiquer de la sorte. Et surtout, tu ressens le besoin de comprendre pourquoi est-ce qu’elle pense ce genre de chose sur elle-même. C’est insensé !

Mais ce n’est absolument pas le moment d’aborder le sujet. D’abord, il faut vous mettre à l’abri en évitant les mouvements de panique que peut créer ce style d’annonce. Les rues risquent d’être prise d’assaut, les vents violent ne vont pas aider à vos déplacements et on vous informes qu’il n’y a plus le moindre transport. Or, vous êtes assez loin de ton appartement… Le gymnase qui vous est proposé dans les hauts parleurs ne t’enchante pas des masses, mais vous n’avez pas vraiment le choix, « Je t’avais promis une super soirée amusante, j’espérais une fin différente d’une nuit dans un gymnase bondé... ». C’est la seule réponse que tu trouves à faire quand elle te demande ce que vous allez faire.

Tu n’es pas du genre à baisser les bras Liam, mais là… Heureusement, la voix du barman de tout à l’heure se fait entendre, et il vous fait une proposition que tu ne t’imagines absolument pas refuser, « Ce serait fantastique ! ». Prenant la main d’Emma dans la tienne, tu vous guides jusqu’au comptoir où il vous tend votre panier tout en calant déjà son téléphone à son oreille.

Tout est arrangé, vous pouvez vous rendre dans l’hôtel d’où vient votre lot, un repas chaud vous sera servi et vous aurez des draps tout propre pour passer la nuit. Remerciant vivement le jeune homme, tu entraînes sans tarder Emma vers la sortie tout en lui remettant ton chapeau sur la tête pour qu’elle prenne le moins possible la pluie. Avant de franchir la porte, tu te retournes vers elle, et toujours dans l’optique de dédramatiser la situation, tu lui balances, « Si tu as peur de faire de l’aquaplaning avec tes échasses, je peux te porter ! ». Tu dis ça en riant, mais au fond, tu es sérieux. Tu as vu à quel point ce n’étaient pas les chaussures les plus pratiques… Sexy, certes, mais pas pratique du tout. Surtout pour courir sous la flotte.

Arrivés dans l’établissement, vous êtes accueillis par une gentille dame qui vous indique que, au vu de l’heure, les cuisines sont fermées, mais qu’elle peu vous préparer elle-même un petit en-cas tout simple qu’elle vous apportera directement dans votre chambre. Puis, elle vous donne une clé. Une seule. Tes yeux passent de cette unique clé à l’hôtesse d’accueil plusieurs fois sans que tu ne dises rien. Oui bon, le lot était pour une seule chambre. Une seule chambre romantique qui plus est… Tu avais presque oublié ce détail jusqu’à ce que tu n’insères ladite clé unique et que tu pousses le chambranle de la porte.

Depuis votre départ du bar, les doigts de ta main de gauche n’ont pas quitté ceux de celle d’Emma. Tu lui rends sa liberté en souriant, faisant une petite courbette tout en désignant l’entrée, « Après vous charmante demoiselle. ». La suivant, tu refermes la porte avant d’observer les lieux.

« Wow, wow, wow... Niveau romantisme, ils ne se sont pas foutus de nous ! », tes lèvres se pincent l’une contre l’autre tandis que tu observes, ébahi, la chambre mis à votre disposition. Draps en satin, pétale de rose sur le lit, lumière tamisée, jacuzzi avec un plateau supportant un seau à champagne et tout le tralala.

Le décor est sympa, mais ce n’est pas vraiment ce qui t’importe le plus à l’heure actuelle. Tu ne traînes pas à te rapprocher d’Emma pour te planter face à elle. Tu enlèves ton chapeau d’Indiana Jones de son crâne et le déposes sur le meuble le plus proche de toi avant de revenir vers elle.

« Tu dois être frigorifiée. », sans réfléchir vraiment à la portée de ton geste, surtout dans cette ambiance, tu lui retires son manteau afin de pouvoir faire glisser de haut en bas tes mains sur ses bras dans l’espoir de la réchauffer au maximum. Au bout de quelques secondes, tu te mets à rire, tes paumes cessant leur mouvement, mais restant au contact de la jeune femme, « Je suis con, il y a une salle de bain… Tu devrais aller prendre une bonne douche chaude avant de choper la crève. ». Toi, tu vas attendre sagement ton tour en frissonnant. Ou alors, tu retiras quelques couches de vêtements pour te débarrasser du froid s’immisçant sur ta peau. À moins que tu n'ailles directement dans le bain à remous, les températures de ces machins sont toujours hyper élevées !


   
(c) princessecapricieuse

   



Emma Lockwood
New-Yorkais
Célébrité : Felicity Jones
DC : non
Crédits : moi même
Infos diverses : * Physiquement Emma fait 1m61 et pèse dans les 50 Kg. C'est une brune aux yeux verts.
* Emma ne sort pas beaucoup en dehors de son travail.
* Elle aimerait bien devenir interne et attend la validation de ses acquis que son responsable fait trainer.
* Elle est d'une grande maladresse sur tout ce qui touche les relations sociales en dehors du cadre de son travail.
* Derrière ses allures de fille sage, Emma a tendance a mentir facilement et a ne pas avoir froid aux yeux quand elle pense que c'est pour la bonne cause.
*Elle une peur phobique de l'eau.
*Elle est désespérément amoureuse du père de sa fille mais le pense homosexuel.
*Elle est obligée de voler des médicaments pour payer un maitre chanteur.
Comme un ouragan - Page 4 Ezgif-4-9d0eb4cc67

Habitation : petit appartement sur Lower Manhattan
Célébrité : Felicity Jones
DC : non
Crédits : moi même
Infos diverses : * Physiquement Emma fait 1m61 et pèse dans les 50 Kg. C'est une brune aux yeux verts.
* Emma ne sort pas beaucoup en dehors de son travail.
* Elle aimerait bien devenir interne et attend la validation de ses acquis que son responsable fait trainer.
* Elle est d'une grande maladresse sur tout ce qui touche les relations sociales en dehors du cadre de son travail.
* Derrière ses allures de fille sage, Emma a tendance a mentir facilement et a ne pas avoir froid aux yeux quand elle pense que c'est pour la bonne cause.
*Elle une peur phobique de l'eau.
*Elle est désespérément amoureuse du père de sa fille mais le pense homosexuel.
*Elle est obligée de voler des médicaments pour payer un maitre chanteur.
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Habitation : petit appartement sur Lower Manhattan
Célébrité : Felicity Jones
DC : non
Crédits : moi même
Infos diverses : * Physiquement Emma fait 1m61 et pèse dans les 50 Kg. C'est une brune aux yeux verts.
* Emma ne sort pas beaucoup en dehors de son travail.
* Elle aimerait bien devenir interne et attend la validation de ses acquis que son responsable fait trainer.
* Elle est d'une grande maladresse sur tout ce qui touche les relations sociales en dehors du cadre de son travail.
* Derrière ses allures de fille sage, Emma a tendance a mentir facilement et a ne pas avoir froid aux yeux quand elle pense que c'est pour la bonne cause.
*Elle une peur phobique de l'eau.
*Elle est désespérément amoureuse du père de sa fille mais le pense homosexuel.
*Elle est obligée de voler des médicaments pour payer un maitre chanteur.
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Habitation : petit appartement sur Lower Manhattan
# Mer 20 Mar 2024 - 22:51 • •
>> Emma Lockwood


Accrochée a Liam comme si ma vie en dépendait, j’ai du mal a retrouver mon souffle. Mes tremblements ne sont pas dû qu’au froid qui me ronge jusqu’à la moelle alors que nous passons le seuil de la maison ou nous allons dormir. Les quelques minutes de route entre le bar et l’hôtel m’ont semblé durer une éternité tant se déplacer sous un rideau d’eau et des rafales de vent a été éprouvant. Déjà, sans cette confiance aveugle que je ressens pour le pompier, jamais je n’aurais trouvé le courage de quitter la sécurité d’où nous étions pour nous lancer dans cette tempête. Il avait su me rassurer avec son humour sauf qu’il n’avait pas fallu longtemps pour que les bourrasques chargées des pluies me donnent la sensation de suffoquer.

Sans Liam, avec une crise d’angoisse pointant le bout de de son nez, peinant a avancer avec mes talons hauts et mes jambes de plus en plus flageolante, je serais encore perdue dans les éléments déchainés. Je m’étais cramponnée de toute mes forces a lui et il avait tenue sa promesse, comme a chaque fois, en me portant presque jusqu’au seuil de la belle bâtisse ou nous avions gagné cette « nuit de rêve. » J’ai à peine pris le temps de regarder l’extérieure de ce qui ressemble plus a une maison de maitre avec jardin a l’anglaise a peine visible dans l’obscurité mouvementé de cette nuit.

Livide et frigorifiée, ma main toujours dans celle de Liam, j’écoute a peine la dame qui nous accueille. Pleine d’attentions, elle s’excuse de ne pas avoir eu plus de temps pour préparer notre chambre et nous promets un plateau repas devant la porte et qu’elle prévu des peignoirs et des serviettes supplémentaires dans la chambre. J’arrive a peine a bredouiller un merci avant de suivre Liam pour découvrir où nous allons passé la nuit. En fait, ce n’est que lorsqu’il me laisse passer galamment que je sors de ma léthargie. Je me sens toute intimidée en arrivant dans la chambre au point que j’ose a peine entrer ou toucher quoique ce soit. C’est une petite voix qui s’échappe entre mes lèvres bleuies par le froid :

« Je… je n’avais jamais été dans un endroit aussi magnifique… »

C’est encore plus beau que sur les photos, je crois que je ne réalise même pas que je suis vraiment là, avec Liam, tant tout s’est passé vite. Il y a moins d’une heure on discutait pour savoir qui prendrait le coffret et finalement, nous y sommes, tous les deux. Mon regard caresse ce cadre enchanteur, s’arrêtant sur la cheminée au gaz ou crépite une flamme, sur le lit couvert de pétale de fleur, les peignoirs qui nous attendent ou le fameux bain a remous. Moi qui craignais d’y voir un objet propre à ranimer ma terreur de l’eau, c’est plus la curiosité qui l’emporte. J’ai surement l’air d’une enfant qui découvre un endroit extraordinaire alors qu’un timide sourire s’affiche sur mon visage :

« Tu sais que c’est la première fois que je vois un jacuzzi en vrai ? C’est dommage que je n’ai pas mon maillot de bain, j’aurais adoré essayer.»

J’ai un peu de peine en me souvenant de ce qu’il m’a dit sur la personne qu’il aime et en me souvenant qu’il ne pourra pas vivre cette expérience romantique avec elle. Je sursaute presque en sentant que Liam me retire le chapeau de son déguisement. Troublée, je reste étonnement docile quand il me retire mon manteau pour tenter de me réchauffer. La paume de ses mains que je sens sous le trop fin tissus de mon costume me procure une sensation bien trop enivrante. C’est d’autant plus gênant que je réalise, seulement, que je n’ai pas de change. Impossible de compter rester en sous vêtement… puisque je n’en ai pas. Mes joues reprennent un peu trop de couleurs pour le coup et j’ai du mal à avaler ma salive. L’ambiance curieuse de ce lieu me donne des images bien trop intimes de ce que pourrait être ma nuit avec Liam, cela n’arrange rien au feu que je ressens, pas seulement dans mes joues. Heureusement, les paroles de celui dont les mains sont sur mon corps me ramènent a la réalité, loin de ce qui est un rendez vous romantique. Je fronce légèrement les sourcils, mon regard se teinte de cette détermination butée alors que mon menton se relève vers lui. Même si le ton est doux, il me connait assez pour savoir que je serais sans concession :

« C’est hors de question que j’aille me réchauffer dans la douche alors que tu trembles de froid toi aussi !! Sans compter que, sans toi, je serais encore sous la pluie sans savoir où aller. Pour une fois, je veux que tu passes le premier. »

Je me fends d’un léger sourire en ajoutant :


« De toute façon, le temps que j’arrive à m’extirper de ce costume, tu auras déjà pris plusieurs douches ? »

Je ne lui laisse pas l’occasion de répondre et me retourne, dégageant mes cheveux de mes épaules :

« Avant d’y aller, tu… tu veux bien m’aider ? S’il te plait ?»

Je ne sais pas pourquoi, cette simple demande sonne étrangement à mes oreilles. La chair de poule qui se dessine sur mon épiderme n’a plus rien a voir avec le froid. J’ai l’impression que chaque centimètre de ma peau est dans cette attente presque impatiente, de ressentir le frôlement des doigts de Liam, même juste pour le temps de baisser un peu le fermoir. Heureusement qu’il ne voit pas mon visage, car je crois que je vire au cramoisie. Pour tenter de tromper les nerfs et ces envies ridicules, j’essaye ne pas laisser de place au silence :

« Tu … enfin… ce que tu me disais tout a l’heure… je… je ne te vois seulement comme tu es… Tu ne te rends pas compte, mais tu es toujours là pour moi, tu… tu aurais pu tant de fois me laisser derrière… te dire que je suis juste la mère de ta fille… mais tu ne m’as jamais abandonnée… j’ai beaucoup de chance de t’avoir dans ma vie… »

Ma gorge se serre et c’est en fixant mes pieds, parce que c’est plus facile comme ca. Je ne suis pas courageuse et ma voix raisonne comme un chuchotement alors que j’ajoute :

« Et puis… c’est important… pour moi que sois heureux… »





Liam Keller
New-Yorkais
Célébrité : Will Higginson
DC : Matt Roja - Enzo Forzalli - Billie Davis - Elena Flores - Diego Arriaga - Jackson Blake - Nathanaël Wellington
Crédits : avatars : CHEEKEYFIRE
Infos diverses : - Williamson Junior Keller est l'identité complète notée sur son ID, mais il a horreur de ce prénom et se fait appeler Liam.

- Vous retrouverez son nom sur différents bouquins présents dans les librairies du pays et au-delà. Il s'agit de grandes envolées métapsychologiques ennuyantes écrites par ses parents pour crier au monde leur fierté quant à leur fils aîné et leur déception pour le second.

- De ses 17 à 21 ans, il a lutté contre un cancer virulent, mais il a refusé de se laisser abattre, prenant les traitements sans sourciller et gardant sa bonne humeur. Seules les douleurs ont finalement eu raison de lui, et les anti-douleurs devinrent ses meilleurs amis. De cette épreuve il lui reste une belle cicatrice sur le crâne, endroit précis où les chirurgiens sont passés pour essayer de retirer la tumeur, mais qui est à présent parfaitement camouflée par sa tignasse. Les migraines récurrentes qui l'accompagnent sont également un malheureux souvenir dont il ne peut se défaire, il essaie néanmoins de les combattre par le port de lunettes de temps à autre.

- Flanqué à la porte par ses parents quelques temps seulement après sa rémission, ces derniers souhaitaient provoquer chez lui un électrochoc afin de le pousser à reprendre le chemin de l'université. Cependant, Liam préféra partir profiter de sa seconde chance en parcourant l'Amérique du Sud. C'est au Brésil qu'il se prit de passion pour le surf et c'est au Mexique qu'il fit une overdose l'expédiant immédiatement dans une cure de désintoxication. La contrainte n'étant pas un moteur de guérison, ce fut un échec cuisant.

- C'est en 2018 qu'il retourna de lui-même dans cet établissement après avoir découvert sa paternité. Il avait une fille de deux ans, désormais, l'adorable Théa en a 5 et, bien qu'il ne la voie pas autant qu'il le souhaiterait, elle est la prunelle de ses yeux, la force lui hurlant de ne pas flancher face à ses vieux démons.

- Il est végétarien.

Habitation : Un appartement à Greenwich Village avec deux chambres, l'une étant aménagée spécialement pour ta fille. Décoration de princesse, peluches en pagaille et photo ci et là, tu as particulièrement heureux de voir la petite s’émerveiller devant tes choix. Depuis quelques semaines, tu partages ton appartement avec les deux femmes de ta vie, ce qui te comble de joie malgré l’aspect « collocation » que revêt votre cohabitation.
Célébrité : Will Higginson
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Crédits : avatars : CHEEKEYFIRE
Infos diverses : - Williamson Junior Keller est l'identité complète notée sur son ID, mais il a horreur de ce prénom et se fait appeler Liam.

- Vous retrouverez son nom sur différents bouquins présents dans les librairies du pays et au-delà. Il s'agit de grandes envolées métapsychologiques ennuyantes écrites par ses parents pour crier au monde leur fierté quant à leur fils aîné et leur déception pour le second.

- De ses 17 à 21 ans, il a lutté contre un cancer virulent, mais il a refusé de se laisser abattre, prenant les traitements sans sourciller et gardant sa bonne humeur. Seules les douleurs ont finalement eu raison de lui, et les anti-douleurs devinrent ses meilleurs amis. De cette épreuve il lui reste une belle cicatrice sur le crâne, endroit précis où les chirurgiens sont passés pour essayer de retirer la tumeur, mais qui est à présent parfaitement camouflée par sa tignasse. Les migraines récurrentes qui l'accompagnent sont également un malheureux souvenir dont il ne peut se défaire, il essaie néanmoins de les combattre par le port de lunettes de temps à autre.

- Flanqué à la porte par ses parents quelques temps seulement après sa rémission, ces derniers souhaitaient provoquer chez lui un électrochoc afin de le pousser à reprendre le chemin de l'université. Cependant, Liam préféra partir profiter de sa seconde chance en parcourant l'Amérique du Sud. C'est au Brésil qu'il se prit de passion pour le surf et c'est au Mexique qu'il fit une overdose l'expédiant immédiatement dans une cure de désintoxication. La contrainte n'étant pas un moteur de guérison, ce fut un échec cuisant.

- C'est en 2018 qu'il retourna de lui-même dans cet établissement après avoir découvert sa paternité. Il avait une fille de deux ans, désormais, l'adorable Théa en a 5 et, bien qu'il ne la voie pas autant qu'il le souhaiterait, elle est la prunelle de ses yeux, la force lui hurlant de ne pas flancher face à ses vieux démons.

- Il est végétarien.
Habitation : Un appartement à Greenwich Village avec deux chambres, l'une étant aménagée spécialement pour ta fille. Décoration de princesse, peluches en pagaille et photo ci et là, tu as particulièrement heureux de voir la petite s’émerveiller devant tes choix. Depuis quelques semaines, tu partages ton appartement avec les deux femmes de ta vie, ce qui te comble de joie malgré l’aspect « collocation » que revêt votre cohabitation.
Célébrité : Will Higginson
DC : Matt Roja - Enzo Forzalli - Billie Davis - Elena Flores - Diego Arriaga - Jackson Blake - Nathanaël Wellington
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Infos diverses : - Williamson Junior Keller est l'identité complète notée sur son ID, mais il a horreur de ce prénom et se fait appeler Liam.

- Vous retrouverez son nom sur différents bouquins présents dans les librairies du pays et au-delà. Il s'agit de grandes envolées métapsychologiques ennuyantes écrites par ses parents pour crier au monde leur fierté quant à leur fils aîné et leur déception pour le second.

- De ses 17 à 21 ans, il a lutté contre un cancer virulent, mais il a refusé de se laisser abattre, prenant les traitements sans sourciller et gardant sa bonne humeur. Seules les douleurs ont finalement eu raison de lui, et les anti-douleurs devinrent ses meilleurs amis. De cette épreuve il lui reste une belle cicatrice sur le crâne, endroit précis où les chirurgiens sont passés pour essayer de retirer la tumeur, mais qui est à présent parfaitement camouflée par sa tignasse. Les migraines récurrentes qui l'accompagnent sont également un malheureux souvenir dont il ne peut se défaire, il essaie néanmoins de les combattre par le port de lunettes de temps à autre.

- Flanqué à la porte par ses parents quelques temps seulement après sa rémission, ces derniers souhaitaient provoquer chez lui un électrochoc afin de le pousser à reprendre le chemin de l'université. Cependant, Liam préféra partir profiter de sa seconde chance en parcourant l'Amérique du Sud. C'est au Brésil qu'il se prit de passion pour le surf et c'est au Mexique qu'il fit une overdose l'expédiant immédiatement dans une cure de désintoxication. La contrainte n'étant pas un moteur de guérison, ce fut un échec cuisant.

- C'est en 2018 qu'il retourna de lui-même dans cet établissement après avoir découvert sa paternité. Il avait une fille de deux ans, désormais, l'adorable Théa en a 5 et, bien qu'il ne la voie pas autant qu'il le souhaiterait, elle est la prunelle de ses yeux, la force lui hurlant de ne pas flancher face à ses vieux démons.

- Il est végétarien.
Habitation : Un appartement à Greenwich Village avec deux chambres, l'une étant aménagée spécialement pour ta fille. Décoration de princesse, peluches en pagaille et photo ci et là, tu as particulièrement heureux de voir la petite s’émerveiller devant tes choix. Depuis quelques semaines, tu partages ton appartement avec les deux femmes de ta vie, ce qui te comble de joie malgré l’aspect « collocation » que revêt votre cohabitation.
# Jeu 28 Mar 2024 - 18:26 • •
>> Liam Keller

   
Comme un ouragan
Emma Lockwood et Liam Keller
“Savoir sourire : quelle force d'apaisement, force de douceur, de calme, force de rayonnement !” - Guy de Larigaudie
Toi qui avais imaginé une soirée impeccable. Tu pensais pouvoir profiter de ces quelques heures avec Emma. Vous auriez ri, dansés. Vous auriez eu quelques frissons à cause des différentes activités prévues pour Halloween et tu aurais apprécié de la sentir se serrer contre toi pour lutter contre la peur ressentie devant le film angoissant que vous regarderiez en rentrant. Ouai, le moins qu’on puisse dire, c’est qu’à aucun moment, tu n’as envisagé qu’une tempête viendrait bouleverser tes plans. Vos plans. Et pourtant, peux-tu réellement t’en plaindre ? C’est vrai, finalement, tu te retrouves à devoir partager une jolie chambre d’hôtel avec elle. Et, soyons honnête, plus la période de collocation avance, plus tu acceptes tes sentiments. Tu as encore un peu de mal à te l’avouer, mais le regard que tu poses sur la jeune infirmière n’a rien d’amicale. Si tu as tant de peine à être entièrement sincère avec toi-même, c’est simplement par peur. Peur de la perdre. Peur de perdre Théa. Peur de perdre le semblant de famille que vous avez construit. Le chemin a été si laborieux… Tout briser à cause d'un simple instinct primaire serait la plus belle erreur de ta vie, et c’est pourquoi tu refuses d’ouvrir totalement les yeux sur ce que tu ressens. Pour autant, c’est là. Les palpitations de ton cœur sont présentes. La pointe de jalousie dès qu’un certain docteur est mentionné n’est pas feinte. Ton envie de faire s’éterniser votre vie à trois n’est pas uniquement dû à ton envie de voir ta fille tous les jours. Le sourire radieux qui orne tes lèvres dès qu’Emma passe la porte de ton – de votre – appartement, il n’est pas surjoué. Ce soir, tu l’as compris.

Tu t’es beaucoup trop voilé la face. Il y avait tellement de signes. Depuis tellement longtemps.

« Tu n’as pas besoin de maillot pour l’essayer. »
, mais voilà Liam, tu n’es qu’un crétin sans la moindre trace de courage. Alors tu fais dans l’humour débile en utilisant des chemins détournés. Ce ne sont pas les occasions qui ont manqué ce soir, tu as eu plusieurs fois la possibilité de t’ouvrir véritablement à elle, et à chaque fois, tu as fait machine arrière. Tu n’es qu’une poule mouillée ! Cela dit, bien que tu fasses ta remarque concernant sa baignade dans le spa avec un ton amusé, ton sourire canaille n’a absolument pas pris sa place habituelle sur tes lèvres. Pourquoi ? Simplement parce que ton cervelet de froussard ne s’est pas gêné pour t’envoyer des images d’une Emma entière nue au milieu des bulles. Ton imagination te fait frissonner, rendant tes mains un peu trop tremblante alors que tu retires le chapeau de la tête de la demoiselle avant t’intéresser à la réchauffer. Merde, Liam ! Emploie d’autres termes parce que là… Tu lui enlèves simplement son manteau pour pouvoir frictionner ses bras, puis, tu lui fais savoir qu’une douche chaude l’attend.

Alors qu’elle relève son visage vers le tien, tu as un léger mouvement de recul. Ce ne sont pas ses sourcils froncés ou son regard plein de détermination qui te provoque cette réaction, mais seulement le fait que tu réalises à quel point vous êtes proches. Jusqu’à présent, vos yeux n’étaient pas accrochés les uns aux autres, mais maintenant si, et tu sens que si tu ne mets pas une certaine distance, tu pourrais craquer. Son ton ferme et assuré t’amuse, et tu te retiens d’exploser de rire pour lui laisser croire qu’elle a toute autorité sur toi. Tu t’apprêtes à répliquer en faisant preuve de la même intransigeance qu’elle quant au tour de douche, mais elle ne t’en laisse pas le temps.

Tu te retrouves donc face à son dos. Face à sa nuque dégagée. Tu as quelques secondes d’hésitation avant de faire un pas en avant, déposant tes paumes sur ses épaules en souriant malicieusement, « Je crois que je vais faire l’impasse sur la douche et rester ici pour te regarder te dandiner pour sortir de cette combinaison. ». Attrapant la fermeture éclair entre ton pouce et ton index, tu ajoutes doucement, « Te voir galérer m’enlèvera peut-être l’image sexy de toi à l’intérieur... ». Tu… Tu viens vraiment de dire ça tout haut ? Tu fronces le nez sous ta connerie et abaisses lentement le zip.

C’est étrange. Un peu plus tôt dans la soirée, tu as fait le geste inverse en l’aidant à refermer son costume. Déjà à ce moment-là, tu as ressenti des picotements dans tes doigts, mais là, cette sensation est multipliée par dix. Par cent. Par mille. Est-ce parce que tu as enfin tilté l’évidence ? Impossible à savoir. Mais le fait est que ta main, laissée sur son épaule, voit son pouce caresser délicatement la peau fine qui vient d’être dévêtue au niveau du haut de son omoplate et que tes prunelles sont comme hypnotisé par l’épiderme qui se dévoile de plus en plus à mesure que tu ouvres sa combinaison. C’est la voix d’Emma qui te fait revenir sur Terre, tes yeux abandonnant leur proie pour fuir tout contact oculaire avec elle. En écoutant ce qu’elle te dit, tu fixes le mur d’en face.

Ses mots te touchent. Ils te touchent vraiment. Ils te touchent plus que tout au monde, « Emma... ». Tes paupières se ferment alors que tu murmures. Certes, ses mots te touchent, mais avec la révélation que tu as eu aujourd’hui, ils te sont également extrêmement douloureux. Ils ne résonnent pas comme tu le voudrais. Ils sont beaux et terribles à la fois. Pourtant, ils… Soudain, tu n’es plus sûr de rien. Tu ne rêves pas, elle vient de reprendre les paroles que tu as dites un peu plus tôt ? Celles concernant le bonheur de l’être aimé. Ton regard se plante à nouveau sur elle, sur sa nuque et l’arrière de son crâne, et tu remarques que ses épaules se sont légèrement voûtées alors qu’elle semble regarder le sol. Est-ce que… Puta*n, tu as tellement peur de te faire des films que tu perds le peu d’assurance que tu exposes aux yeux du monde habituellement.

Ta mission fermeture éclair terminée, tes phalanges remontent, la pulpe de tes doigts effleurant discrètement le derme le long de sa colonne vertébrale tandis que ton torse se rapproche prudemment du dos de la jeune femme.

« Je... », tu as le souffle coupé Liam. Craignant de faire fausse route, de te planter royalement et ayant peur d’entendre uniquement ce que tu souhaites entendre et non ce qu’elle veut réellement dire, tu places tes paumes sur ses hanches comme pour l’empêcher de se tourner vers toi. Ainsi, tu ne prends pas le risque de voir son regard étonné ou totalement désabusé devant ce que tu t’apprêtes à lui révéler. Tu cherches les mots justes, les mots pouvant lui faire comprendre le fin fond de tes pensées sans trop la brusquer, et c’est avec tes lèvres proches de son oreille que tu commences, « Je ne pourrais jamais t’abandonner Emma. ». Tu as besoin d’une grande inspiration pour poursuivre, « Tu comptes beaucoup pour moi. Vraiment, vraiment beaucoup. Et… Je voudrais que tu puisses te voir à travers mes yeux. ». Tes doigts se crispent légèrement alors que tu n’oses pas et que ses propos lors de votre danse te reviennent. Finalement, il t’est plus facile de ne pas aborder le sujet de tes sentiments de manière frontale, et tu décides de les lui faire comprendre tout en refusant qu’elle continue de se croire dysfonctionnelle pour tu ne sais quelle raison, « Tu es splendide, magnifique, forte et courageuse. C’est ta volonté qui nous a tous portés pendant des années, c’est toi qui a fait de notre famille ce qu’elle est et je ne pourrais jamais te remercier suffisamment pour tout ça. ». Avec tout ceci, tu perds doucement pied. Tes charnues trouvent sa nuque, et tu y apposes un délicat baiser, « Tu m’offres la vie que je n’aurais jamais espérée avoir. Je parle de Théa, mais pas uniquement. Parce que, pour moi, tu es loin d’être uniquement la mère de ma fille. Tu... ». Il y a encore une once d’hésitation en toi, mais de toute façon, tu en as déjà trop dit, alors tu te lances vraiment. Sans filet de sécurité, sans garde-fou, « Tu es tellement plus. ».


   
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Emma Lockwood
New-Yorkais
Célébrité : Felicity Jones
DC : non
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Infos diverses : * Physiquement Emma fait 1m61 et pèse dans les 50 Kg. C'est une brune aux yeux verts.
* Emma ne sort pas beaucoup en dehors de son travail.
* Elle aimerait bien devenir interne et attend la validation de ses acquis que son responsable fait trainer.
* Elle est d'une grande maladresse sur tout ce qui touche les relations sociales en dehors du cadre de son travail.
* Derrière ses allures de fille sage, Emma a tendance a mentir facilement et a ne pas avoir froid aux yeux quand elle pense que c'est pour la bonne cause.
*Elle une peur phobique de l'eau.
*Elle est désespérément amoureuse du père de sa fille mais le pense homosexuel.
*Elle est obligée de voler des médicaments pour payer un maitre chanteur.
Comme un ouragan - Page 4 Ezgif-4-9d0eb4cc67

Habitation : petit appartement sur Lower Manhattan
Célébrité : Felicity Jones
DC : non
Crédits : moi même
Infos diverses : * Physiquement Emma fait 1m61 et pèse dans les 50 Kg. C'est une brune aux yeux verts.
* Emma ne sort pas beaucoup en dehors de son travail.
* Elle aimerait bien devenir interne et attend la validation de ses acquis que son responsable fait trainer.
* Elle est d'une grande maladresse sur tout ce qui touche les relations sociales en dehors du cadre de son travail.
* Derrière ses allures de fille sage, Emma a tendance a mentir facilement et a ne pas avoir froid aux yeux quand elle pense que c'est pour la bonne cause.
*Elle une peur phobique de l'eau.
*Elle est désespérément amoureuse du père de sa fille mais le pense homosexuel.
*Elle est obligée de voler des médicaments pour payer un maitre chanteur.
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Habitation : petit appartement sur Lower Manhattan
Célébrité : Felicity Jones
DC : non
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Infos diverses : * Physiquement Emma fait 1m61 et pèse dans les 50 Kg. C'est une brune aux yeux verts.
* Emma ne sort pas beaucoup en dehors de son travail.
* Elle aimerait bien devenir interne et attend la validation de ses acquis que son responsable fait trainer.
* Elle est d'une grande maladresse sur tout ce qui touche les relations sociales en dehors du cadre de son travail.
* Derrière ses allures de fille sage, Emma a tendance a mentir facilement et a ne pas avoir froid aux yeux quand elle pense que c'est pour la bonne cause.
*Elle une peur phobique de l'eau.
*Elle est désespérément amoureuse du père de sa fille mais le pense homosexuel.
*Elle est obligée de voler des médicaments pour payer un maitre chanteur.
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Habitation : petit appartement sur Lower Manhattan
# Sam 30 Mar 2024 - 20:28 • •
>> Emma Lockwood


Je m’empourpre quand il me dit que je n’aurais pas besoin de maillot de bain pour découvrir le jacuzzi, assaillie d’images peu chaste de lui nu dans le bain bouillonnant. Une fois de plus, mon esprit me joue des tours et je ne peux que maudire cette lubricité inédite chez moi. Je ne sais pas pourquoi je m’obstine à imaginer un intérêt quelconque de sa part alors que, c’est évident, qu’il blague et n’envisage pas d’être dedans en même temps que moi. J’essaye de forcer un petit rire pour donner le change, mais rien de crédible ne sort de ma gorge trop serrée.

Il en va de même quand il me taquine sur le fait que je vais surement avoir du mal a sortir de ce costume de chat qui, ceci dit en passant, n’a rien a voir avec ma vision d’un costume d’un chat. J’ai le feu qui monte un peu plus sur mes joues.  Une chance qu’il ne puisse voir mon visage alors que je me tourne, relevant mes cheveux pour dégager le haut de mon dos. La fébrilité qui m’anime dans l’attente d’un simple frôlement dépasse l’entendement.  Je me mordille la lèvre quand il descend lentement le fermoir. Malgré moi, je ferme les yeux pour mieux savourer le passage des doigts sur ma peau frissonnante a mesure qu’il ouvre la combinaison. C’est une douce souffrance, une promesse creuse et un espoir impossible qui se dessine sur le grain de mon épiderme.

Malgré le feu que cela allume en moi, c’est du bout des lèvres que je lui avoue, avec cette maladresse timide qui est la mienne, ce que je ressens pour lui. Il a été le premier et le seul a avoir su me voir, a avoir su me donner envie, a me plaire au-delà des mots. Même quand j’ai cru que j’avais tourné la page, il n’aura pas fallu longtemps pour me rendre compte que mon cœur était juste en hibernation loin de lui, a attendre son retour dans ma vie comme le printemps. Un seul de ses sourires aura suffi pour faire rejaillir tout ce que je croyais enfoui. Que cela plaise ou non a ma mère, c’est de plus en plus une certitude : je ne guérirais jamais de Liam Keller, de sa douceur, de son humour, de sa gentillesse… Mon aveu lui donnera surement matière a ce moquer encore, et je me forcerais a rire avec lui, mais, au moins, j’aurais pu partager un peu de ce que je ressens pour lui.

Un léger silence retombe quelques secondes, sans que je n’ose bouger, craignant d’avoir été trop loin, de lui donner envie de fuir le parasite qui se meurt d’amour pour lui. Je me sens idiote d’avoir osé lancer cette petite bouteille a la mer. Pour autant, ses mains ne quittent pas mon corps. Enfin il brise le silence, prononçant mon prénom d’une façon que je n’ose interpréter. En même temps, mon esprit est incapable de se concentrer alors que je laisse échapper un petit gémissement de bien être quand ses doigts remontent doucement sur mon dos nu. Leur passage semble tracer des sillons de feu qui irradient un peu trop dans tout mon être.

J’ai un petit sursaut en sentant son torse près de moi, mais je me détends rapidement, me laissant aller à reculer très légèrement pour me sentir blottie contre lui. Je le sens hésiter pour trouver ses mots et cela m’angoisse un peu. Est-ce que ma tentative de lui dire que moi aussi, j’aime une personne de loin, et que cette personne, c’est lui, le met mal a l’aise ? Ma déclaration me semble de plus en plus pitoyable et mal venue.

« Tu sais… je … je ne voulais pas te gêner… »

Son souffle vient me chatouiller l’oreille telle une nouvelle caresse quand qu’il pose des mots sur quelques choses que je sais déjà. Il me l’avait promis sur la plage et il n’a cessé de me le prouver, même encore ce soir sous ce rideau d’eau ou je n’arrivais plus a avancer. Quel que soit le fardeau que je puisse être pour lui, il est toujours là pour moi. La suite m’oblige a retenir mon souffle. L’entendre me dire que je compte vraiment beaucoup pour lui me touche et éveille un tourbillon d’émotions. Silencieuse, j’écoute les compliments qu’il me fait, avec un cœur battant un peu plus à chaque parole qui sort de ses lèvres. Immobile, je donnerais cher pour voir son visage et redoute une cruelle chute humoristique alors qu’il est en train de raviver un brasier d’espoir. Mes mains tremblantes vont chercher les siennes, sur mes hanches, et et mes doigts se mêlent aux siens. Je les serre un peu plus fort en sentant ses lèvres sur ma nuque et en entendant ces quelques mots qui font presque exploser mon cœur. « Tu es tellement plus. »

Je ne tiens plus, alors que nous sommes toujours dégoulinants, frigorifiés et que je suis en partie dénudée dans cette chambre magnifique, je me retourne pour lui faire face sans chercher a m’éloigner de lui. Mes yeux trop pleins d’espoir se plongent dans les siens. Je me demande s’il sent mon cœur qui bat à la chamade pendant que je réalise que, sur mes hauts talons, je serais presque a niveau pour l’embrasser. Entre mes lèvres rouges d’avoir été mordillées, je peine à articuler :

« Liam… tu…. Toi… toi aussi… tu… »

Tu quoi ? Tu es plus qu’important pour moi. Je t’aime et il n’y a rien de plus fort. Pas une journée sans que je ne souffre d’être moi, de ne pas être a ton gout ou du bon genre parce que tu es juste tout ce que je veux. La crainte d’avoir mal compris et le martellement a la porte ne m’aident pas a exprimer ce que je ressens. De guerre lasse, je cesse d’essayer et me contente d’un sourire amer quand j’entends la voix de la personne qui nous a accueillis.

« J’espère que je ne vous dérange pas !! je viens vous apporter de quoi vous restaurer et plus serviettes … »


Je prends une grande inspiration et passe ma main sur la joue de Liam avant de lui dire, non sans une certaine résignation.

« Est ce que tu veux bien lui ouvrir, je ne suis pas vraiment en tenue pour ca… on …. On en reparle après ? »

Je me pousse sur le côté du lit, afin que la dame ne me voit pas, profitant de cette diversion pour tenter de finir de m’extirper du latex du costume. Le haut n’offre pas une grande résistance me laissant torse nue. J’enfile rapidement un peignoir épais et doux comme je ne pensais pas que cela existait, avant de m’attaquer au bas bloqué par mes chaussures. Tout en m’activant, j’écoute la conversation de notre bienveillante logeuse qui ne se rend pas compte qu’elle interrompt quelque chose. Elle s’inquiète de savoir si la chambre nous, plait, regrettant de ne pas avoir eu plus de temps pour la préparer. Elle lui demande si on a besoin qu’elle nous sèche du linge, si on n’a pas peur de la tempête, si la collation qu’elle a prévue avec seulement une bouteille de vin pétillant ira… avant de se lancer dans ce qui me semble être un interminable point météo pour nous dire que nous pouvons rester jusque dans l’après-midi si besoin. Elle posera les petits déjeuners a notre attention dans la cuisine au Rdc. Je plains un peu Liam tout en essuyant un échec notable pour retirer mes cuissardes qui me fait basculer à la renverse sur le lit. Quand le pompier revient, avec le plateau et les serviettes, il me retrouve mis assise, mi allongée, sur le lit, avec le peignoir bien fermé et un air de gosse coupable.  C’est d’une petite voix qui suinte la honte et sans pouvoir le regarder dans les yeux que je lui demande :

« Si tu enfiles avant un peignoir pour ne pas prendre froid… tu… tu crois que tu pourrais me donner un autre coup de main ? »


Pour toute explication, j’entrouvre le peignoir pour dévoiler mes cuisses, toujours piégées dans le latex et les cuissardes continuant a me mouler les jambes malgré mes efforts. Je n’ose pas imaginer la vision que je dois renvoyer dans cette position.

« Et tu as le droit de te moquer de moi pour la peine… »



Liam Keller
New-Yorkais
Célébrité : Will Higginson
DC : Matt Roja - Enzo Forzalli - Billie Davis - Elena Flores - Diego Arriaga - Jackson Blake - Nathanaël Wellington
Crédits : avatars : CHEEKEYFIRE
Infos diverses : - Williamson Junior Keller est l'identité complète notée sur son ID, mais il a horreur de ce prénom et se fait appeler Liam.

- Vous retrouverez son nom sur différents bouquins présents dans les librairies du pays et au-delà. Il s'agit de grandes envolées métapsychologiques ennuyantes écrites par ses parents pour crier au monde leur fierté quant à leur fils aîné et leur déception pour le second.

- De ses 17 à 21 ans, il a lutté contre un cancer virulent, mais il a refusé de se laisser abattre, prenant les traitements sans sourciller et gardant sa bonne humeur. Seules les douleurs ont finalement eu raison de lui, et les anti-douleurs devinrent ses meilleurs amis. De cette épreuve il lui reste une belle cicatrice sur le crâne, endroit précis où les chirurgiens sont passés pour essayer de retirer la tumeur, mais qui est à présent parfaitement camouflée par sa tignasse. Les migraines récurrentes qui l'accompagnent sont également un malheureux souvenir dont il ne peut se défaire, il essaie néanmoins de les combattre par le port de lunettes de temps à autre.

- Flanqué à la porte par ses parents quelques temps seulement après sa rémission, ces derniers souhaitaient provoquer chez lui un électrochoc afin de le pousser à reprendre le chemin de l'université. Cependant, Liam préféra partir profiter de sa seconde chance en parcourant l'Amérique du Sud. C'est au Brésil qu'il se prit de passion pour le surf et c'est au Mexique qu'il fit une overdose l'expédiant immédiatement dans une cure de désintoxication. La contrainte n'étant pas un moteur de guérison, ce fut un échec cuisant.

- C'est en 2018 qu'il retourna de lui-même dans cet établissement après avoir découvert sa paternité. Il avait une fille de deux ans, désormais, l'adorable Théa en a 5 et, bien qu'il ne la voie pas autant qu'il le souhaiterait, elle est la prunelle de ses yeux, la force lui hurlant de ne pas flancher face à ses vieux démons.

- Il est végétarien.

Habitation : Un appartement à Greenwich Village avec deux chambres, l'une étant aménagée spécialement pour ta fille. Décoration de princesse, peluches en pagaille et photo ci et là, tu as particulièrement heureux de voir la petite s’émerveiller devant tes choix. Depuis quelques semaines, tu partages ton appartement avec les deux femmes de ta vie, ce qui te comble de joie malgré l’aspect « collocation » que revêt votre cohabitation.
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- Vous retrouverez son nom sur différents bouquins présents dans les librairies du pays et au-delà. Il s'agit de grandes envolées métapsychologiques ennuyantes écrites par ses parents pour crier au monde leur fierté quant à leur fils aîné et leur déception pour le second.

- De ses 17 à 21 ans, il a lutté contre un cancer virulent, mais il a refusé de se laisser abattre, prenant les traitements sans sourciller et gardant sa bonne humeur. Seules les douleurs ont finalement eu raison de lui, et les anti-douleurs devinrent ses meilleurs amis. De cette épreuve il lui reste une belle cicatrice sur le crâne, endroit précis où les chirurgiens sont passés pour essayer de retirer la tumeur, mais qui est à présent parfaitement camouflée par sa tignasse. Les migraines récurrentes qui l'accompagnent sont également un malheureux souvenir dont il ne peut se défaire, il essaie néanmoins de les combattre par le port de lunettes de temps à autre.

- Flanqué à la porte par ses parents quelques temps seulement après sa rémission, ces derniers souhaitaient provoquer chez lui un électrochoc afin de le pousser à reprendre le chemin de l'université. Cependant, Liam préféra partir profiter de sa seconde chance en parcourant l'Amérique du Sud. C'est au Brésil qu'il se prit de passion pour le surf et c'est au Mexique qu'il fit une overdose l'expédiant immédiatement dans une cure de désintoxication. La contrainte n'étant pas un moteur de guérison, ce fut un échec cuisant.

- C'est en 2018 qu'il retourna de lui-même dans cet établissement après avoir découvert sa paternité. Il avait une fille de deux ans, désormais, l'adorable Théa en a 5 et, bien qu'il ne la voie pas autant qu'il le souhaiterait, elle est la prunelle de ses yeux, la force lui hurlant de ne pas flancher face à ses vieux démons.

- Il est végétarien.
Habitation : Un appartement à Greenwich Village avec deux chambres, l'une étant aménagée spécialement pour ta fille. Décoration de princesse, peluches en pagaille et photo ci et là, tu as particulièrement heureux de voir la petite s’émerveiller devant tes choix. Depuis quelques semaines, tu partages ton appartement avec les deux femmes de ta vie, ce qui te comble de joie malgré l’aspect « collocation » que revêt votre cohabitation.
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DC : Matt Roja - Enzo Forzalli - Billie Davis - Elena Flores - Diego Arriaga - Jackson Blake - Nathanaël Wellington
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Infos diverses : - Williamson Junior Keller est l'identité complète notée sur son ID, mais il a horreur de ce prénom et se fait appeler Liam.

- Vous retrouverez son nom sur différents bouquins présents dans les librairies du pays et au-delà. Il s'agit de grandes envolées métapsychologiques ennuyantes écrites par ses parents pour crier au monde leur fierté quant à leur fils aîné et leur déception pour le second.

- De ses 17 à 21 ans, il a lutté contre un cancer virulent, mais il a refusé de se laisser abattre, prenant les traitements sans sourciller et gardant sa bonne humeur. Seules les douleurs ont finalement eu raison de lui, et les anti-douleurs devinrent ses meilleurs amis. De cette épreuve il lui reste une belle cicatrice sur le crâne, endroit précis où les chirurgiens sont passés pour essayer de retirer la tumeur, mais qui est à présent parfaitement camouflée par sa tignasse. Les migraines récurrentes qui l'accompagnent sont également un malheureux souvenir dont il ne peut se défaire, il essaie néanmoins de les combattre par le port de lunettes de temps à autre.

- Flanqué à la porte par ses parents quelques temps seulement après sa rémission, ces derniers souhaitaient provoquer chez lui un électrochoc afin de le pousser à reprendre le chemin de l'université. Cependant, Liam préféra partir profiter de sa seconde chance en parcourant l'Amérique du Sud. C'est au Brésil qu'il se prit de passion pour le surf et c'est au Mexique qu'il fit une overdose l'expédiant immédiatement dans une cure de désintoxication. La contrainte n'étant pas un moteur de guérison, ce fut un échec cuisant.

- C'est en 2018 qu'il retourna de lui-même dans cet établissement après avoir découvert sa paternité. Il avait une fille de deux ans, désormais, l'adorable Théa en a 5 et, bien qu'il ne la voie pas autant qu'il le souhaiterait, elle est la prunelle de ses yeux, la force lui hurlant de ne pas flancher face à ses vieux démons.

- Il est végétarien.
Habitation : Un appartement à Greenwich Village avec deux chambres, l'une étant aménagée spécialement pour ta fille. Décoration de princesse, peluches en pagaille et photo ci et là, tu as particulièrement heureux de voir la petite s’émerveiller devant tes choix. Depuis quelques semaines, tu partages ton appartement avec les deux femmes de ta vie, ce qui te comble de joie malgré l’aspect « collocation » que revêt votre cohabitation.
# Mer 3 Avr 2024 - 20:32 • •
>> Liam Keller

   
Comme un ouragan
Emma Lockwood et Liam Keller
“Savoir sourire : quelle force d'apaisement, force de douceur, de calme, force de rayonnement !” - Guy de Larigaudie
Tu es totalement perdu Liam. Il y a une vague d’émotions qui te transperce alors que tu dévoiles ce que tu penses, ce que tu ressens. C’est dit à mi-mots, mais c’est bel et bien dit. Emma Lockwood est, à tes yeux, bien plus que la mère de ta fille. Tellement plus. Beaucoup plus. Beaucoup BEAUCOUP plus. Il n’y a que pour elle que ton cœur palpite. C’est la réalité. Il s’agit de ta réalité. Il n’y a qu’elle qui a le pouvoir de provoquer un tel tourbillon en toi.

Contrairement à ce qu’elle pense, ce ne sont pas ses mots qui te mettent mal à l’aise. Non, eux, ils ont l’énorme qualité de te donner le courage qu’il te manque depuis trop longtemps. Ils te donnent l’impulsion nécessaire pour les tiens. Et ce sont ces derniers qui t’inquiètent. Parce que tu peines à croire qu’ils puissent être réciproques. Il t’a fallu un temps de dingue pour accepter tes sentiments, mais ce que tu as compris depuis belle lurette, c’est à quel point vous êtes différents. À quel point tu peux compter sur Emma. À quel point elle est mature, honnête et sage. Alors que toi… Toi, tu n’es qu’un nid à problèmes. Entre ta dépendance qui te fait régulièrement vaciller et l’épée de Damoclès que tu te trimballes avec un système immunitaire de merde, tu n’imagines pas une seule seconde qu’un duo pareil puisse réellement former un couple. Comment pourrait-elle partager tes sentiments ? Elle t’a vu dans tant d’états lamentables… Elle a tellement de fois dû te porter à bout de bras. Sans compter que tu n’oublies pas le secret concernant ta paternité. Certes, elle t’a dit être venue te trouver et être tombée nez à nez avec tes parents. Certes, tu n’étais pas là. Certes, tu étais déjà en Amérique Latine, à plané comme le toxico que tu étais, que tu es et que tu resteras toujours. Ce dernier fait, elle ne le savait pas. Pourquoi ne pas être venue plus tôt ? Avant la naissance de Théa. Dès qu'elle a apprise sa grossesse. Parce qu’elle savait déjà quel mec pitoyable tu étais ? Tu ne lui as jamais posé la question. Sans doute que la réponse te faisait beaucoup trop peur. Alors oui, en te dévoilant, tu ne te sens pas à ton aise et tu serres instinctivement un peu plus ses doigts entre les tiens. Pourtant, ça te soulage également. Enfin, tu oses. Enfin, tu acceptes totalement. Et, peut-être, que cet élan d’audace va te coûter très cher.

Lorsqu’elle se retourne, tes yeux sont fuyants. Tu regardes de partout, sauf dans sa direction. Son souffle s’écrase contre ta bouche alors qu’elle est hésitante. Voilà, c’est le moment de vérité. C’est l’instant où tu vas te faire gentiment renvoyer dans tes quartiers. Elle pourrait te rire au nez, mais c’est Emma, et tu la sais bien trop bienveillante pour une telle réaction. Ne sachant certainement pas comment t’envoyer sur les roses le plus amicalement possible, elle bégaie. À ton prénom, tu fixes enfin tes yeux aux siens, ton cœur tambourinant la chamade alors qu’elle semble vouloir te demander quelque chose. Tu es suspendu à ses lèvres. Totalement. Toi aussi quoi ? Elle aussi quoi ? QUOI BORDEL DE MERDE ?!

Tu as envie de lui dire de ne rien répondre à la femme se trouvant derrière la porte. Elle n’a qu’à déposer son fichu plateau devant la porte et vous laisser continuer votre conversation ! Mais le sourire que te sert Emma te convainc de ne rien faire de la sorte. Est-ce de la déception ou du soulagement que tu perçois ? Tu n’arrives pas à démêler sa mimique, et la paume qu’elle vient déposer sur ta joue te donne la sensation d’une gifle. Elle te brûle. Elle te fait mal alors qu’elle préfère que tu t’occupes de votre hôte plutôt que de continuer cette conversation.

La brune a beau te dire que vous reprendrez après, tu ne vois dans sa demande qu’un simple : faisons comme si de rien n’était et passons à autre chose. Tu en as le souffle coupé. Tes paupières papillonnent, puis tu finis par t’éloigner en hochant la tête, « Comme tu veux ».

Tu viens de te prendre une claque magistrale. C’est donc avec un visage un peu déconfit que tu ouvres à la gentille dame. Tu ne desserres pas les dents répondant à ses interrogations quant à la chambre avec le même hochement de tête que face à Emma. Tu voudrais te montrer plus aimable, mais c’est tout ce dont tu es capable. Hocher bêtement la tête. De bas en haut ou de gauche à droite en fonction des réponses que tu veux faire.

« Merci. Bonne soirée. », attrapant le plateau et les serviettes supplémentaires, tu ouvres enfin la bouche. Ton regard paumé est presque devenu suppliant tout à coup. Finalement, tu n’aurais rien contre une discussion inutile avec elle ; tu n’es pas certain d’être prêt à faire comme si de rien n’était avec Emma, et tu ne veux pas non plus que la soirée devienne totalement gênante à cause de tes révélations.

C’est avec ce dernier point à l’esprit que tu refermes la porte pour déposer ce qui encombre tes mains sur une petite table. Si tu n’as pas voulu ouvrir les yeux plus tôt quant à tes sentiments, c’est justement pour éviter ce genre de malaise. Ok, Liam, inspire et expire. Une fois, deux fois… Tu ne veux pas que les choses changent entre vous. Tu ne le supporterais pas. En ce cas, si Emma préfère ne pas aborder le sujet, tu peux et tu dois accepter sa décision. Ainsi, vous reprendrez tout simplement le court de votre relation de co-parentalité et rien de tes dernières paroles ne sera plus jamais évoquées.

Fort de cette idée, tu flanques un sourire aussi crédible que possible à tes lippes en te tournant vers la jeune infirmière. En temps normal, il t’aurait été difficile de ne pas exploser de rire en voyant la situation grotesque dans laquelle elle se trouve, mais à l’heure actuelle, il t’est plutôt facile de ne pas te moquer d’elle. Tu vois bien qu’elle n’ose même plus te regarder en face alors qu’elle te parle, et ça te fout un nouveau coup au cœur. Tu viens de tout gâcher…

Évidemment, tu n’hésites pas le moins du monde alors qu’elle te dit avoir besoin d’aide, et tu t’approches. Au diable le peignoir qu’elle mentionne et le risque de rhume qui accompagne tes habits encore trempés ! En réalité, ton attention est totalement focalisée sur ses gestes, et sur ses cuisses qu’elle te dévoile et qui te font réaliser qu’elle est entièrement nue sous le haut en coton qu’elle a rapidement enfilé plus tôt.

Arrivé près du lit, les joues légèrement teintées, tu t’agenouilles face à elle, les mains tendues dans sa direction et c’est délicatement que tu te saisis d’une de ses chevilles. Malgré le malaise que tu ressens, tu ne peux empêcher une risette plus malicieuse de fleurir tandis qu’elle t’autorise à te moquer, « Essaie de ne pas me casser le nez avec un coup de pied pendant que je t’aide... ». La scène, tu la visualises. Parfaitement. Toi, tirant sur ses chaussures beaucoup trop serrées et finissant avec le nez en sang à cause d’un pied un peu trop vif au moment de retrouver sa liberté. Ce serait le clou de ta soirée !

« Tu es prête ? »
, ce moment t’amuse, te faisait presque totalement oublier la gêne des dernières minutes, « A la une, à la deux et à la trois ! ». La première cuissarde s’enlève sans trop de difficulté tandis que la seconde se montre plus résistante, « Je crois qu’elle refuse de te quitter. ». Tu parviens même à rire, ce qui te conforte dans l’idée que tu refuses de perdre ce que vous avez construit. Tes sentiments, tu peux les taire, les étouffer. C’est ça, tu vas les étouffer et les faire mourir. C’est la meilleure des solutions. « Occupons-nous de ce pantalon. », tu tires sur le bas, mais rien n’y fait. Il ne bouge pas d’un centimètre. Alors tu te relèves, poses un genou sur le matelas et recommence l’opération. Comme si ce moment avait le pouvoir de faire s’envoler toutes les inquiétudes, tu rigoles sans t’arrêter de tirer sur le vêtement, « Bon sang, Emma, tu l’as collé ou quoi ce machin ?! ». Vous devez avoir l’air absolument ridicule. Sur ce lit, elle à moitié allongé à essayer de rester couverte pour ne pas se dénuder à ta vue, et toi tentant d’arracher sa prison de latex. C’est presque aussi pathétique que ta déclaration… « Je ne vois plus qu’une seule solution : te balancer dans le spa et prier pour que la chaleur détende les fibres et que ça glisse tout seul ensuite. », c’est une idée débile. Une idée que tu balances à la volée plus pour le simple fait de dire une ânerie qu’autre chose. Cependant, vous n’aurez pas besoin d’employer de tels moyens ! Soudainement, sans crier gare, alors que tes gestes sont les pus doux que tu n’aies faits jusqu’à présent, tu te renverses sur le lit, le pantalon dans les mains, « Victoiiiiiiiiiiiiiiire ! ». Brandissant le trésor, tu te marres comme un gamin, loin de ressasser tes déconvenues d’un peu plus tôt.

   
(c) princessecapricieuse

   



Emma Lockwood
New-Yorkais
Célébrité : Felicity Jones
DC : non
Crédits : moi même
Infos diverses : * Physiquement Emma fait 1m61 et pèse dans les 50 Kg. C'est une brune aux yeux verts.
* Emma ne sort pas beaucoup en dehors de son travail.
* Elle aimerait bien devenir interne et attend la validation de ses acquis que son responsable fait trainer.
* Elle est d'une grande maladresse sur tout ce qui touche les relations sociales en dehors du cadre de son travail.
* Derrière ses allures de fille sage, Emma a tendance a mentir facilement et a ne pas avoir froid aux yeux quand elle pense que c'est pour la bonne cause.
*Elle une peur phobique de l'eau.
*Elle est désespérément amoureuse du père de sa fille mais le pense homosexuel.
*Elle est obligée de voler des médicaments pour payer un maitre chanteur.
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* Emma ne sort pas beaucoup en dehors de son travail.
* Elle aimerait bien devenir interne et attend la validation de ses acquis que son responsable fait trainer.
* Elle est d'une grande maladresse sur tout ce qui touche les relations sociales en dehors du cadre de son travail.
* Derrière ses allures de fille sage, Emma a tendance a mentir facilement et a ne pas avoir froid aux yeux quand elle pense que c'est pour la bonne cause.
*Elle une peur phobique de l'eau.
*Elle est désespérément amoureuse du père de sa fille mais le pense homosexuel.
*Elle est obligée de voler des médicaments pour payer un maitre chanteur.
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DC : non
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Infos diverses : * Physiquement Emma fait 1m61 et pèse dans les 50 Kg. C'est une brune aux yeux verts.
* Emma ne sort pas beaucoup en dehors de son travail.
* Elle aimerait bien devenir interne et attend la validation de ses acquis que son responsable fait trainer.
* Elle est d'une grande maladresse sur tout ce qui touche les relations sociales en dehors du cadre de son travail.
* Derrière ses allures de fille sage, Emma a tendance a mentir facilement et a ne pas avoir froid aux yeux quand elle pense que c'est pour la bonne cause.
*Elle une peur phobique de l'eau.
*Elle est désespérément amoureuse du père de sa fille mais le pense homosexuel.
*Elle est obligée de voler des médicaments pour payer un maitre chanteur.
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Habitation : petit appartement sur Lower Manhattan
# Sam 20 Avr 2024 - 14:36 • •
>> Emma Lockwood


Liam parle peu à la bienveillante logeuse. Ca ne lui ressemble pas. J’ai une boule au ventre qui n’a rien à voir avec ma maladresse pour sortir de mon déguisement. Cette conversation, laissée en suspens, me fait tourner la tête avec une farandole de « et si » aussi improbables qu’impossibles. Je ne sais pas encore comment la reprendre avec Liam et encore moins comment lui expliquer ce que je ressens alors que ces mots continuent de raisonner en moi. La raison et l’espoir se livrent, a nouveau, une guerre dévastatrice dans ma tête. Je savais que cette soirée trop parfaite a faire « comme si » n’allait pas me laisser indemne, mais je ne mesurais pas a quel point.

J’appréhende. Si j’ai mal compris, si je lui dis tout, est ce qu’il ne risque pas de ne plus vouloir d’une folle enamourée sous son toit ? D’ailleurs me tolèrera t’il seulement encore dans cette chambre cette nuit? Quant a moi, pourrais-je me remettre de perdre ce semblant de famille qu’il m’offre et cette parodie de couple qui me fait vivre dans un mirage de bonheur inespéré ? Une part de moi est lâche et voudrais que j’en reste là, l’autre me hurle a quel point je suis malhonnête d’abuser de sa confiance. Depuis combien de temps il n’y a plus rien d’innocent de profiter de ses bras pour m’endormir ? Cela fait combien de mois que ma main cherche toujours la sienne pour me donner cette illusion addictive que je suis autre chose qu’une amie ?

Si je suis décidée a me livrer a mon tour, après lui avoir demander de l’aide, son regard a son retour me fait douter. Lorsqu’il revient, avec notre collation et des serviettes, il a un air de gosse amusé qui me donne l’impression que ma réponse n’était pas importante pour lui. Surement qu’il s’en fiche complètement de savoir ce que je ressens ? Je n’ose plus aborder le sujet en cet instant et la gêne de ma situation reprend le dessus. Il faut dire je suis a demie nue en haut et que le latex qui me couvre les cuisses ne me donne pas l’impression d’être beaucoup plus habillée en bas. C’est timidement que je le laisse prendre les choses en mains non sans lui reprocher :

« Mets un peignoir au moins … Tu vas prendre froid… »

Sauf que je n’ose plus bouger ni parler dès qu’il s’agenouille devant moi et pose ses doigts sur mes chevilles. Un petit geste innocent mais qui fait que mon cœur semble s’accélérer alors que tout mon corps est parcouru de frissons. J’ai du mal à respirer pendant que ce contact se prolonge et remontre le long de mes jambes a la recherche d’un moyen de me « sortir de ce piège ». Le sourire qu’il m’offre ne m’aide pas à me calmer, loin de là. Une étrange tension semble avoir pris possession de moi sans que je sache la définir. Je suis bien trop novice dans certaine matière pour comprendre a quel point, au-delà de l’amour que je ressens pour lui, mon corps réclame autre chose de Liam. Je déglutis péniblement avant de lui assurer, du bout des lèvres :

« Jamais je ne pourrais te faire du mal… »


Car ca avait toujours été mon vœux le plus cher : que lui et Théa aillent bien. Mon rire fait timidement écho au sien pendant qu’il s’amuse de la situation. Même si je suis plus en plus rouge de honte avec cette combinaison qui résiste, sa bonne humeur est contagieuse. A sa proposition de me jeter dans le bain a remue je redresse la tête vers lui, me demandant bien s’il se moque encore ou si je vais vraiment faire un plongeon imprévu. Finalement, c’est presque en fou rire que je bascule sur le lit, les jambes enfin libres, avant qu’il se renverse a côté de moi, son trophée a talon dans les mains. J’ai l’impression d’être une gosse de 10 ans à force de glousser. Je ne manque pas de lever, aussi raisonnablement que la pudeur le veut, mes jambes, pour chantonner comme si ca venait d’elles :

« Liberéeeeees delivrééééés »

Je reste là, sur le lit, a le regarder quelques secondes avant de prendre un air malicieux et me redresser, tel un félin prêt à bondir :

« Monsieur Keller, il me semble qu’il nous reste un léger détail a régler quant à votre insubordination… »

C’est le début du grand chahut alors que je tente de lui sécher les cheveux avec une serviette. J’oublie que nous sommes des adultes, que nous avons une conversation compliquée à terminer, même quand je me mets en tête de le débarrasser de ses vêtements gorgés d’eau qui lui collent sur le torse. Je ne le lâche pas, l’attaquant avec autant de coordination et de patience que Thea. Le moment est joyeux, enfantin, doux et léger. Deux gosses qui chahutent, sauf que, malheureusement, la réalité n’est jamais loin. Alors que j’ai réussi à retirer son haut et lui passer un peignoir de « force » je réalise que je suis sur lui, presque nue, mes doigts sur son torse et mes lèvres bien trop proches des siennes. Mon bas ventre colle un peu trop le sien et ma respiration se coupe presque. Mon sourire se fige, mes yeux se perdent sur la contemplation de sa bouche avec un trouble que je ne connais que trop. La gorge sèche, c’est hésitante que je choisi ce moment pour tout gâcher…

« Liam… je…. Il faut que l’on parle je crois… »

Mes prunelles tristes remontent vers les siennes pendant que je sens son cœur battre sous mes doigts. C’est d’une voix étrangement émue que je me lance :


« Cette soirée est… elle est si parfaite… Liam… tu n’as pas idée a quel point je suis heureuse avec toi… Juste te voir sourire, j’ai envie de sourire aussi…»

Doucement je m’éloigne de lui pour m’assoir sur le côté du lit, trainant pour retirer ma main de sa peau :

« Tu m’as offert tellement… tu n’as pas idée. Sans toi, je n’aurais jamais été maman, je n’aurais jamais fait tellement d’autres choses sans savoir a quel point elles sont formidables. »

Et douloureuse. Je n’aurais jamais aimé, me contentant de ma petite vie discrète ou me lier avec d’autres n’étaient pas une option. J’ai l’impression de me torpiller en continuant. J’essaye de prendre un ton léger, de sourire même si c’est amer, alors que je fixe le mur en face de moi, tournant le dos a Liam. Ma mère n’avait jamais voulu que j’aille voir un psy, trop dangereux pour nos secrets, aussi, parler de ce qui pourrissait dans mon âme depuis des mois était affreusement douloureux :

« En fait, je … je n’avais jamais eu envie d’aller a une fête ou avec un garçon … jamais avant toi. J’étais contente, tu n’as pas idée. J’avais bien deviné que ca ne ressemblait pas a ce que mes collègues racontaient en salle de pause mais je n’avais pas compris a quel point j’avais été … mauvaise. Tu sais que j’ai vraiment attendu des semaines en pensant te revoir et qu’on irait au cinéma, ou se promener la main dans la main ou faire des tas d’autres choses que je ne pensais même pas avoir envie de faire avec une personne… »

Sauf que là, ca avait été une porte ouverte sur un autre monde, un ou je serais avec Liam. Je voulais tout faire avec lui. Je voulais plus que tout être avec celui qui faisait autant battre mon cœur. Qu’il disparaisse aussi violemment m’avait brisée. Je fais une petite pause pour tenter de garder la maitrise de ma voix qui se brise légèrement. Je ne veux pas pleurer.

« J’ai mis du temps a comprendre a quel point je n’étais pas normal, que je t’avais… dégouté au point de te perdre sans trouver de solution pour rattraper ca. J’ai… j’ai eu du mal a accepter… aussi…. Ca a été compliqué. Thea a été, finalement, ma bouée pour ne pas complétement sombrer… »


La dépression avait vicieusement fait son entrée dans ma vie. J’avais effleuré un bonheur que je pensais inatteignable pour le perdre au moment ou j’y croyais le plus, par ma faute. Impossible de l’accepter, impossible de ne pas vouloir refaire l’histoire au milieu de toutes ces questions. Avais je seulement compter un peu pour lui ou ma « défaillance » physique était une telle tare que ca avait suffit a balayer des années de complicité ?

« J’ai beau savoir que je ne suis pas la personne que tu veux, c’est parfois facile de l’oublier. Je… je voudrais vraiment être différente, mais ce n’est pas possible. Alors quand tu me dis que je suis tellement plus pour toi… ca… ca me fait espérer quelque chose d’impossible… et ca me fait du mal… je sais bien que ce n’est pas volontaire, mais… regarde cette belle chambre, cette soirée et tout le reste… j’ai beau savoir que c’est grâce a ta gentillesse que je suis ici… une part de moi se ment trop et s’imagine que tu pourrais un peu m’aimer… tu comprends ?»


Je n’ose pas le regarder. Ca fait bizarre de tout dire après tant d’années a le cacher. Je me sens horriblement vulnérable, exposée et en même temps libérée. Par contre, je me doute bien qu’il y aura des conséquences et que cela va mettre fin a la mascarade qui fait que je me sens autant aimée. Je sais qu’il ne rejettera pas Thea et que même s’il me met a la porte, elle aura toujours sa jolie chambre de princesse le temps que je puisse m’organiser.

« Je comprendrais que tu veuilles que je parte de chez toi et que tu ne souhaites plus partager cette chambre avec moi maintenant que tu sais que je n'ai pas été honnête, mais… je ne suis pas certaine d’être capable d’aller dehors pour trouver le stade et je ne suis pas sure d’avoir les moyens de me payer une chambre ici alors si tu pouvais me tolérer un peu, au moins par terre… »



Liam Keller
New-Yorkais
Célébrité : Will Higginson
DC : Matt Roja - Enzo Forzalli - Billie Davis - Elena Flores - Diego Arriaga - Jackson Blake - Nathanaël Wellington
Crédits : avatars : CHEEKEYFIRE
Infos diverses : - Williamson Junior Keller est l'identité complète notée sur son ID, mais il a horreur de ce prénom et se fait appeler Liam.

- Vous retrouverez son nom sur différents bouquins présents dans les librairies du pays et au-delà. Il s'agit de grandes envolées métapsychologiques ennuyantes écrites par ses parents pour crier au monde leur fierté quant à leur fils aîné et leur déception pour le second.

- De ses 17 à 21 ans, il a lutté contre un cancer virulent, mais il a refusé de se laisser abattre, prenant les traitements sans sourciller et gardant sa bonne humeur. Seules les douleurs ont finalement eu raison de lui, et les anti-douleurs devinrent ses meilleurs amis. De cette épreuve il lui reste une belle cicatrice sur le crâne, endroit précis où les chirurgiens sont passés pour essayer de retirer la tumeur, mais qui est à présent parfaitement camouflée par sa tignasse. Les migraines récurrentes qui l'accompagnent sont également un malheureux souvenir dont il ne peut se défaire, il essaie néanmoins de les combattre par le port de lunettes de temps à autre.

- Flanqué à la porte par ses parents quelques temps seulement après sa rémission, ces derniers souhaitaient provoquer chez lui un électrochoc afin de le pousser à reprendre le chemin de l'université. Cependant, Liam préféra partir profiter de sa seconde chance en parcourant l'Amérique du Sud. C'est au Brésil qu'il se prit de passion pour le surf et c'est au Mexique qu'il fit une overdose l'expédiant immédiatement dans une cure de désintoxication. La contrainte n'étant pas un moteur de guérison, ce fut un échec cuisant.

- C'est en 2018 qu'il retourna de lui-même dans cet établissement après avoir découvert sa paternité. Il avait une fille de deux ans, désormais, l'adorable Théa en a 5 et, bien qu'il ne la voie pas autant qu'il le souhaiterait, elle est la prunelle de ses yeux, la force lui hurlant de ne pas flancher face à ses vieux démons.

- Il est végétarien.

Habitation : Un appartement à Greenwich Village avec deux chambres, l'une étant aménagée spécialement pour ta fille. Décoration de princesse, peluches en pagaille et photo ci et là, tu as particulièrement heureux de voir la petite s’émerveiller devant tes choix. Depuis quelques semaines, tu partages ton appartement avec les deux femmes de ta vie, ce qui te comble de joie malgré l’aspect « collocation » que revêt votre cohabitation.
Célébrité : Will Higginson
DC : Matt Roja - Enzo Forzalli - Billie Davis - Elena Flores - Diego Arriaga - Jackson Blake - Nathanaël Wellington
Crédits : avatars : CHEEKEYFIRE
Infos diverses : - Williamson Junior Keller est l'identité complète notée sur son ID, mais il a horreur de ce prénom et se fait appeler Liam.

- Vous retrouverez son nom sur différents bouquins présents dans les librairies du pays et au-delà. Il s'agit de grandes envolées métapsychologiques ennuyantes écrites par ses parents pour crier au monde leur fierté quant à leur fils aîné et leur déception pour le second.

- De ses 17 à 21 ans, il a lutté contre un cancer virulent, mais il a refusé de se laisser abattre, prenant les traitements sans sourciller et gardant sa bonne humeur. Seules les douleurs ont finalement eu raison de lui, et les anti-douleurs devinrent ses meilleurs amis. De cette épreuve il lui reste une belle cicatrice sur le crâne, endroit précis où les chirurgiens sont passés pour essayer de retirer la tumeur, mais qui est à présent parfaitement camouflée par sa tignasse. Les migraines récurrentes qui l'accompagnent sont également un malheureux souvenir dont il ne peut se défaire, il essaie néanmoins de les combattre par le port de lunettes de temps à autre.

- Flanqué à la porte par ses parents quelques temps seulement après sa rémission, ces derniers souhaitaient provoquer chez lui un électrochoc afin de le pousser à reprendre le chemin de l'université. Cependant, Liam préféra partir profiter de sa seconde chance en parcourant l'Amérique du Sud. C'est au Brésil qu'il se prit de passion pour le surf et c'est au Mexique qu'il fit une overdose l'expédiant immédiatement dans une cure de désintoxication. La contrainte n'étant pas un moteur de guérison, ce fut un échec cuisant.

- C'est en 2018 qu'il retourna de lui-même dans cet établissement après avoir découvert sa paternité. Il avait une fille de deux ans, désormais, l'adorable Théa en a 5 et, bien qu'il ne la voie pas autant qu'il le souhaiterait, elle est la prunelle de ses yeux, la force lui hurlant de ne pas flancher face à ses vieux démons.

- Il est végétarien.
Habitation : Un appartement à Greenwich Village avec deux chambres, l'une étant aménagée spécialement pour ta fille. Décoration de princesse, peluches en pagaille et photo ci et là, tu as particulièrement heureux de voir la petite s’émerveiller devant tes choix. Depuis quelques semaines, tu partages ton appartement avec les deux femmes de ta vie, ce qui te comble de joie malgré l’aspect « collocation » que revêt votre cohabitation.
Célébrité : Will Higginson
DC : Matt Roja - Enzo Forzalli - Billie Davis - Elena Flores - Diego Arriaga - Jackson Blake - Nathanaël Wellington
Crédits : avatars : CHEEKEYFIRE
Infos diverses : - Williamson Junior Keller est l'identité complète notée sur son ID, mais il a horreur de ce prénom et se fait appeler Liam.

- Vous retrouverez son nom sur différents bouquins présents dans les librairies du pays et au-delà. Il s'agit de grandes envolées métapsychologiques ennuyantes écrites par ses parents pour crier au monde leur fierté quant à leur fils aîné et leur déception pour le second.

- De ses 17 à 21 ans, il a lutté contre un cancer virulent, mais il a refusé de se laisser abattre, prenant les traitements sans sourciller et gardant sa bonne humeur. Seules les douleurs ont finalement eu raison de lui, et les anti-douleurs devinrent ses meilleurs amis. De cette épreuve il lui reste une belle cicatrice sur le crâne, endroit précis où les chirurgiens sont passés pour essayer de retirer la tumeur, mais qui est à présent parfaitement camouflée par sa tignasse. Les migraines récurrentes qui l'accompagnent sont également un malheureux souvenir dont il ne peut se défaire, il essaie néanmoins de les combattre par le port de lunettes de temps à autre.

- Flanqué à la porte par ses parents quelques temps seulement après sa rémission, ces derniers souhaitaient provoquer chez lui un électrochoc afin de le pousser à reprendre le chemin de l'université. Cependant, Liam préféra partir profiter de sa seconde chance en parcourant l'Amérique du Sud. C'est au Brésil qu'il se prit de passion pour le surf et c'est au Mexique qu'il fit une overdose l'expédiant immédiatement dans une cure de désintoxication. La contrainte n'étant pas un moteur de guérison, ce fut un échec cuisant.

- C'est en 2018 qu'il retourna de lui-même dans cet établissement après avoir découvert sa paternité. Il avait une fille de deux ans, désormais, l'adorable Théa en a 5 et, bien qu'il ne la voie pas autant qu'il le souhaiterait, elle est la prunelle de ses yeux, la force lui hurlant de ne pas flancher face à ses vieux démons.

- Il est végétarien.
Habitation : Un appartement à Greenwich Village avec deux chambres, l'une étant aménagée spécialement pour ta fille. Décoration de princesse, peluches en pagaille et photo ci et là, tu as particulièrement heureux de voir la petite s’émerveiller devant tes choix. Depuis quelques semaines, tu partages ton appartement avec les deux femmes de ta vie, ce qui te comble de joie malgré l’aspect « collocation » que revêt votre cohabitation.
# Jeu 25 Avr 2024 - 15:33 • •
>> Liam Keller

   
Comme un ouragan
Emma Lockwood et Liam Keller
“Savoir sourire : quelle force d'apaisement, force de douceur, de calme, force de rayonnement !” - Guy de Larigaudie
Sur ce lit, à vous chamailler gentiment après avoir bataillés contre le costume d’Emma, vous êtes comme deux gosses. Tu n’as même pas le temps de savourer ta victoire contre le latex que la demoiselle s’en prend à toi, te bondissant dessus afin de te faire enfiler un peignoir. Elle te bloque contre le matelas, sèche tes cheveux dans une serviette puis s’attaque à ta chemise. Le tout en rigolant. Durant quelques secondes, tu t’imagines vivre la même scène dans d’autres circonstances.

Vous auriez terminé votre conversation. Elle t’aurait répondu quant aux révélations que tu viens de lui faire, te disant qu’elle ressent exactement la même chose. Vous vous seriez sans doute sentis un peu con d’avoir attendu autant, puis tu l’aurais embrassé. Si ton haut t’était retiré, ce ne serait pas simplement pour que tu n’attrapes pas froid. La température serait montée pour une autre raison qu’un peignoir duveteux et chaud enfilé de force sur tes épaules…

Sous cette pensée, tes joues se parent d’une légère teinte de rouge, mais tu finis par chasser tes idées saugrenues. Emma ne fait que continuer sur la note joyeuse qui a suivi l’interruption de votre hôte. Elle n’a rien trouvé à redire à ta déclaration. Elle ne veut rien y redire. Elle préfère que rien ne change entre vous. Elle souhaite que tu sois Liam, le père de sa fille. Rien de moins, mais rien de plus non plus. C’est donc avec un goût amer en bouche que tu rentres dans son jeu, faisant semblant de lutter contre cette manie adorable qu’elle a de toujours vouloir prendre soin de toi.

Sans doute est-ce ainsi qu’elle te voit. Comme le gamin malade qu’elle a connu. Comme ce môme prisonnier de machines l’aidant à se battre pour sa survie. Comme ce grand adolescent joyeux, refusant de se laisser abattre, souriant constamment en faisant preuve de désinvolture doublée d’une abnégation qu’elle te disait impressionnante à l’époque. Puis, sans doute a-t-elle encore en tête le jeune adulte dépendant à ses médocs. Celui incapable de se montrer fort. Celui tremblant à chaque seconde, déblatérant des conneries et suppliant pour avoir sa dose. Ouai, si Emma Lockwood s’acharne autant à vouloir tenir le rôle de ta marraine la bonne fée, c’est très certainement pour cela ; tu n’es qu’un petit être fragile à ses yeux, alors qu’elle devait espérer bien mieux comme père pour sa fille chérie.

Une fois encore, tu balaies tes pensées. Ce n’est pas le moment de t’auto flageller. Mais si tu peux ni penser à cela, ni penser à l’éventualité d’un rapprochement choisi, à quoi rime ce petit jeu ? Tu ne sais pas trop ce qui est réel ou non, néanmoins, les doigts de la brune sur ta peau, eux, ils sont réels. Vraiment réels. Vraiment très réels. Ils incendient tout ton être tandis que tes paumes se posent sur ses hanches à l’instant où elle se fige. À califourchon sur ton bassin, le visage penché au-dessus du tien, tu fixes ses yeux qui ne te regardent pas. Non, tu ne la fixes pas, tu la contemples. Les cheveux légèrement en bataille après votre chahut, les lèvres entrouvertes sous sa respiration quelque peu emballée sous l’activité de son cœur des dernières minutes ; elle est magnifique. Magnifique, splendide et absolument hypnotisante. Tu… Liam, tu ne peux pas t’empêcher de revenir à tes premières pensées. Et si, là, maintenant, tu l’embrassais ? Vous êtes tous deux à demi-nus sur ce lit et d’un simple baiser tu pourrais avoir de véritables réponses aux questions qui tournent sous ton crâne et à ta déclaration restée sans retour.  

« Liam… je…. Il faut que l’on parle je crois… »

Ton rythme cardiaque s’accélère. Ça y est, elle va te repousser. Ou l’inverse. Elle… Tu… Tu n’en sais rien. Cette hypothèse te fait flipper, et tes phalanges se resserrent un peu sur ses hanches avant que tes bras ne retombent le long de ton corps. Inerte face à son regard si triste, tu fais la seule déduction possible : c’est la première option qui prime. Elle ne sait juste pas comment te le dire…

La suite te redonne espoir. Elle est heureuse avec toi. Pourtant, elle s’éloigne. La présence de sa main sur ton torse te manque déjà, tu fais un petit mouvement dans sa direction comme pour la retenir, mais ton bras ne fait que retrouver sa place sur le matelas. Si elle s’éloigne, c’est qu’elle n’est pas si heureuse. Ou que, du moins, elle est suffisamment heureuse avec la relation que vous avez actuellement. Elle met donc ses distances en s’installant sur le bord du lit, allant jusqu’à te tourner le dos. Elle ne veut pas te voir. Emma est quelqu’un de profondément bon, tu le sais et repousser tes timides avances d’un peu plus tôt lui est certainement difficile. Elle ne veut pas te faire souffrir, et elle préfère sans doute ne pas voir ta tristesse.

Tu ne parles pas. Le souffle coupé, tu restes muet en attendant la sentence. D’ailleurs, tu n’as pas bougé non plus. Tu es toujours allongé sur le lit, le peignoir ouvert sur les épaules laissant apparaître ta cage thoracique qui se soulève à un rythme effréné. Tes paupières se sont fermées, parce que tu ne veux pas vivre ce moment. Tu n’es pas prêt. Tu t’en veux terriblement de tout gâcher entre vous, de mettre un tel froid et d’imposer une telle distance obligatoire après tes révélations.

Au départ, les paroles d’Emma sont comme un coup de poignard. Comme des milliers de coups de poignard. Puis, doucement, tu ouvres à nouveau les yeux. Tout aussi doucement, tu te redresses, ton dos reposant contre la tête de lit alors que tu clignes des paupières à plusieurs reprises.

Elle te parle des envies qu’elle a eues, de celles qui ne lui ont jamais traversé l’esprit et de ce qu’elle s’était imaginée de la suite de votre relation après… Après l’annonce de ta rémission et la nuit que vous avez passé ensemble. Tu n’es pas certain de comprendre là où elle veut réellement en venir. Mais ce qui t’interpelle davantage, ce sont les mots durs envers elle-même qui suivent. Tu voudrais parler, tu voudrais hurler et lui dire d’arrêter, cependant, elle ne t’en laisse pas le temps. Maintenant qu’elle est lancée, c’est comme si elle ne pouvait plus faire marche arrière et qu’elle devait absolument te dire tout le fond de ses pensées les plus intimes.

Quand elle mentionne la chambre, ton regard parcourt la pièce et quand elle te demande si tu comprends, ta tête fait un non silencieux. Non, tu ne comprends rien. Elle pense rêver en s’imaginant que tu pourrais, ne serait-ce qu’un peu l’aimer ? Tu… Tu viens de le lui dire. Tu n’as pas été des plus limpides, mais… Comment peut-elle ne pas avoir saisi le sens de tes propos ? Vous êtes vraiment deux gros nigauds qui passent leur temps à s’auto convaincre de leur nullité réciproque !

Lorsqu’elle termine en disant qu’elle comprendrait parfaitement que tu ne veuilles plus d’elle sous ton toit ou dans cette chambre, il te faut plusieurs secondes avant de pouvoir réagir. Tu continues de la fixer, comme si tes yeux étaient attachés à son dos.

« Personne n’ira nulle part. Ni dehors, ni par terre. », enfin, tu ouvres la bouche. Et tu bouges aussi ! Tu te glisses sur le matelas, tes doigts viennent délicatement encercler son poignet tandis que tu prends place derrière elle. Tes jambes encadrent à présent son bassin, et tu colles ton torse à son dos alors que ta main libre se dépose sur son ventre, « Je crois que je ne me suis pas montré suffisamment clair tout à l’heure. Quand je t’ai dit que tu étais bien plus que la mère de ma fille, je ne parlais pas de… D’amitié ou d’un truc du genre. ». Sans que tu ne puisses rien contrôler, tes lèvres embrassent doucement la peau de sa nuque avant que tu ne reprennes, « Emma je... », bon sang, mais lance toi ! « Je tiens à toi bien plus que ce que j’arrive à te le dire ou à te le montrer, je… ». Tes doigts deviennent tremblants alors que tu hésites. Pour ta défense, tu n’as jamais rien dit de tel à quiconque, et tu n’as surtout jamais ressenti cela pour personne, « Je ne veux pas que tu partes de chez moi. Au contraire, je voudrais que tu restes. Que tu restes vraiment. Que tu aies envie de rester même après que ton appartement soit en état pour que Théa et toi y retourniez. Je… Je voudrais que cette parenthèse de quelques semaines qu’on vient de vivre soit notre réalité. ». Tes doigts abandonnent son poignet pour remonter le long de son bras, ils se posent sur sa mâchoire et tu lui fais pivoter le visage vers toi, « Je veux que Théa et toi, vous fassiez totalement partie de ma vie. ». Tes yeux ne quittent plus les siens, il est hors de question que tu flippes et que tu rebrousses chemin. Maintenant que tu as commencé, tu es décidé à tout lui dire, « Je ne te vois pas comme la mère de ma fille, ni comme une amie, ni comme une très bonne amie… Il m’a fallu du temps pour l’assimiler, pour ouvrir vraiment les yeux sur les sentiments que j’ai pour toi, je… Je suis désolé si… Si la lenteur de mon cerveau t’a fait du mal. ». À cet instant, tu ne te sens plus de la regarder, mais tu reviens rapidement à ses prunelles alors que tes doigts caressent doucement sa joue, « Je ne veux que toi. ». Tu reprends les mots qu’elle a employés pour parler des doutes qu’elle avait concernant la personne que tu pouvais vouloir, et tu enfonces le clou pour t’assurer que, cette fois-ci, tu sois parfaitement clair, « Je te veux, Emma. ».


   
(c) princessecapricieuse

   



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