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Comme un ouragan

Emma Lockwood
New-Yorkais
Célébrité : Felicity Jones
DC : non
Crédits : moi même
Infos diverses : * Physiquement Emma fait 1m61 et pèse dans les 50 Kg. C'est une brune aux yeux verts.
* Emma ne sort pas beaucoup en dehors de son travail.
* Elle aimerait bien devenir interne et attend la validation de ses acquis que son responsable fait trainer.
* Elle est d'une grande maladresse sur tout ce qui touche les relations sociales en dehors du cadre de son travail.
* Derrière ses allures de fille sage, Emma a tendance a mentir facilement et a ne pas avoir froid aux yeux quand elle pense que c'est pour la bonne cause.
*Elle une peur phobique de l'eau.
*Elle est désespérément amoureuse du père de sa fille mais le pense homosexuel.
*Elle est obligée de voler des médicaments pour payer un maitre chanteur.
Comme un ouragan - Page 2 Ezgif-4-9d0eb4cc67

Habitation : petit appartement sur Lower Manhattan
Célébrité : Felicity Jones
DC : non
Crédits : moi même
Infos diverses : * Physiquement Emma fait 1m61 et pèse dans les 50 Kg. C'est une brune aux yeux verts.
* Emma ne sort pas beaucoup en dehors de son travail.
* Elle aimerait bien devenir interne et attend la validation de ses acquis que son responsable fait trainer.
* Elle est d'une grande maladresse sur tout ce qui touche les relations sociales en dehors du cadre de son travail.
* Derrière ses allures de fille sage, Emma a tendance a mentir facilement et a ne pas avoir froid aux yeux quand elle pense que c'est pour la bonne cause.
*Elle une peur phobique de l'eau.
*Elle est désespérément amoureuse du père de sa fille mais le pense homosexuel.
*Elle est obligée de voler des médicaments pour payer un maitre chanteur.
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Habitation : petit appartement sur Lower Manhattan
Célébrité : Felicity Jones
DC : non
Crédits : moi même
Infos diverses : * Physiquement Emma fait 1m61 et pèse dans les 50 Kg. C'est une brune aux yeux verts.
* Emma ne sort pas beaucoup en dehors de son travail.
* Elle aimerait bien devenir interne et attend la validation de ses acquis que son responsable fait trainer.
* Elle est d'une grande maladresse sur tout ce qui touche les relations sociales en dehors du cadre de son travail.
* Derrière ses allures de fille sage, Emma a tendance a mentir facilement et a ne pas avoir froid aux yeux quand elle pense que c'est pour la bonne cause.
*Elle une peur phobique de l'eau.
*Elle est désespérément amoureuse du père de sa fille mais le pense homosexuel.
*Elle est obligée de voler des médicaments pour payer un maitre chanteur.
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Habitation : petit appartement sur Lower Manhattan
# Dim 24 Sep 2023 - 21:41 • •
>> Emma Lockwood

J’essaye de me concentrer sur la préparation du repas pour lequel je m’applique. A notre arrivée a NY, ma mère enchainait les petits boulots pour subvenir à nos besoins, sans avoir les moyens de me faire garder. J’ai donc été trainée de cuisine en cuisine là où elle faisait serveuse. A force de m’ennuyer a devoir attendre, avec la consigne de rester tranquille, j’avais pris mon mal a patience et finis par les observer, posant de temps en temps des questions et trépignant d’en apprendre plus. J’avais fini par y prendre gout et parfois, les cuisiniers partageaient leurs « petits secrets », surement par pitié pour la gosse qui devait tenir la fin du dernier service pour avoir le droit d’aller dans un vrai lit, alors qu’elle devrait aller a l’école le lendemain.

Y repenser et essayer de faire un bon diner a le mérite de presque me faire penser à autre chose que l’homme fantastique qui est en train de s’occuper de Thea avec autant de douceur que de simplicités. Je les vois passer les bras pleins de peluches et les yeux brillants de malice en réalisant que ce sont des images d’une vie que j’aurais tant aimé partager pour toujours avec eux, mais qui n’est destinée qu’à eux. Je devrais me réjouir de savoir que, grâce a Liam, elle aura une enfance agréable, pleine de bonheurs et surtout sans l’ombre de ce « croquemitaine » qui disparaitra avec moi.  Une part de moi est sincèrement soulagée et reconnaissante de cette existence douce qui se dessine pour celle que j’aime plus que tout au monde, une autre, plus sombres, fait que je souffre de ne pas pouvoir la vivre avec eux.

Une fois de plus, je me sens idiote d’avoir imaginé, ne serait-ce quelques secondes pouvoir susciter réellement l’intérêt d’un homme comme Liam. Il a le monde a ses pieds, sans Théa, il se souviendrait surement à peine de moi. Je me raidis légèrement quand, perdu dans ce cercle vicieux qui a des arrière-gouts de cette dépression qui m’avait fauchée il y a 6 ans, je n’entend le pompier revenir dans la cuisine pour s’excuser avec cette gentillesse qui m’a toujours fait fondre. J’ai beau me répéter que je ne suis qu’un chaton en détresse de plus qu’il s’efforce de secourir, toute sa douceur me fait perdre mes repères. Il a l’air si mal a l’aise de la situation des couchages, décidée avec Théa, que je me sens un peu plus gênée.

« Tu as rendu le sourire à Théa, c’est le plus important non ? Tu as bien fait de lui avoir proposée, alors, s’il te plait, ne t’excuse plus, d’accord ? Tu es son papa, tu es chez toi aussi, tu n’as pas a me demander l’autorisation pour faire ce qui te semble le mieux pour les intérêts de notre fille. »

Trouver un accord quant a la suite du « où dort qui » réveille mon côté têtu et me fait découvrir que je ne suis peut-être pas la seule dans cette pièce à avoir les idées bien arrêtées. Au moins, cela me fait quitter mes idées sombres presque pour de bon, alors qu’il campe sure ses positions. Malgré son sourire qui me donne envie de pleurer tellement je voudrais qu’il soit hétéro et moi aussi belle qu’intéressante, je ne manque pas de tiquer sur on expression maladroite.

« Tu te fiches de mes contestations ? »

J’ai un sourcil qui s’arque avec un air de maitresse d’école peu contente, croisée a celui d’une gamine mise au défi. Je me radoucis rapidement quand il commence à s’emmêler les pinceaux avec une maladresse touchante. Ça me fait peut-être encore plus mal au cœur parce que ne semble pas se rendre compte a quel point il est un feu en pleine nuit, une flamme rassurante, qui réchauffe et illumine tout, sauf que je suis un papillon de nuit suicidaire qui va se bruler les ailes si je ne me reprends pas vite. Liam ne saura surement jamais à quel point il est tout pour moi et que lui dire « non » me coute, pour autant, je connais les enjeux d’un sommeil réparateur pour son métier.

« Je ne suis pas sûre que tu me le dirais si on était un poids pour toi… »

Faire face aux casseroles m’aide à cacher mes yeux qui piquent trop. La fatigue me rend plus fragile, presque vulnérable, et ne me permet pas d’afficher mon masque habituel. Serrer, les dents, faire comme si rien n’était grave, sourire, mentir : ce soir, c’est au-dessus de mes forces. Je cherche mes mots mais, avant que je ne les trouve, je frissonne en sentant ses mains se poser délicatement sur ma taille et en sentant son souffle au-dessus de mon épaule. Je ne fais même pas attention a ce qu’il me dit tellement j’ai l’impression que mon cœur va sortir de ma poitrine. Je ferme les yeux et, par instinct, je m’appuie doucement contre son torse tout en levant ma main libre pour effleurer son visage, invitation muette appuyer sa tête contre la mienne. Une étrange position, mais me sentir contre lui, dans sa chaleur, font que, l’espace de quelques secondes, je ne pense a rien d’autre que cette sensation d’être bien. Un peu comme une drogue qui apaise quand elle est prise, et ne laisse qu’un enfer de douleur dès que ses effets cessent. Je ne sais pas vers ou je vais a flirter avec cette flamme dans laquelle je vais forcement finir bruler vive, mais j’ai la certitude que cela sera infiniment pire que de m’en détourner. Je mets un certain temps a retrouver l’usage de la parle et a réussir a rouvrir les yeux pour me souvenir qu’il ne s’agit que d’une étreinte fraternelle pour soutenir a une amie, un chaton en détresse.

« C’est difficile de ne pas me faire du souci pour toi. Si tu es blessé dans ton travail ou que tu ne te sens pas bien a cause de nous, je ne me le pardonnerais jamais. »

Cette simple idée m’arrache un léger tremblement, je sais que j’irais jusqu’au bout pour m’assurer que l’homme contre moi puisse se reposer malgré notre présence. Liam a un métier dangereux, un manque de sommeil ou de concentration pourraient lui couter une blessure ou pire. Je me refuse de le mettre en danger parce qu’il est bien trop gentil avec nous. Consciente que nous risquons de nous disputer pour un sujet qui n’en vaut peut-être pas la peine et, aussi, que nerveusement, je ne me survivrais pas à le fâcher une nouvelle fois, je soupire :

« Je crois que pour cette nuit il n’y a pas de débat. On va réfléchir à l’organisation demain avec les idées plus claires... Et puis, si ça se trouve on est en train de s’embêter pour rien, demain les assurances validerons mon remboursement… »

J’ai la naïveté de penser sincèrement que tout va se résoudre rapidement. Je n’ai jamais eu besoin de règlements d’une assurance jusqu’à maintenant. Je ne sais pas qu’il faudra attendre une validation d’expert et plein d’étapes administratives. Avec une tentative d’humour, j’ajoute :

« Sans compter qu’après une nuit avec moi, tu voudras peut-être que je me trouve un autre hôtel. Si ca se trouve je ronfle comme un marteau piqueur, je vais te coller comme un koala en manque de câlins et je te grognerais des cauchemars a l’oreille. Tu y as pensé a ça ? »

Je ne me souviens pas qu’il a déjà eu un bon échantillon de ce qu’implique de dormir avec moi. Tout est tellement flou sur cette nuit ensemble que j’ai du mal à réaliser qu’elle est hautement plus limpide pour lui. Tout ce qui m’en reste c’est des fragments de rêves scandaleux qui me hantent un peu trop, comme pour me narguer, sur ce que je veux vraiment mais n’aurait jamais.

Bien trop rapidement à mon gout, il se recule, ce qui m’est presque douloureux. Je le vois quitter la cuisine avant de s’arrêter pour parler d’un sujet presque anodin à côté du fait que je me sente comme frigorifiée, juste parce qu’il s’est éloigné. Lui est loin de ses préoccupations, une nouvelle preuve que tout ce que je ressens est à sens unique. J’hoche la tête quand il me parle de son régime alimentaire, peinant à me reprendre et à tenter de sourire :

« C’est a nous de nous adapter Liam, pas l’inverse. Thea est trop petite pour ne pas manger de viande, mais je trouverais un moyen de lui en donner sans que cela ne bouscule ton quotidien tant que nous serons ici. »

Au moins le repas est joyeusement lancé. J’arrive à rougir sous la flopée de compliments avant d’être intriguée par la tournure de la phrase de Liam qui me semble familière. Mes souvenirs sont trop embrouillés pour que je me rappelle de ma déclaration lors du repas sur mes compétences de cuisinière. Avec un petit rire presque nostalgique :

« C’est amusant que tu dises cela : quand maman pensait encore que je pourrais me marier, elle me disait toujours qu’il suffirait que je cuisine pour que mon futur époux me supplie de rester dans sa vie. »

Mais ça, c’était presque dans une autre vie. De toute façon, aucun regret à avoir. Avec un maitre chanteur dans l’équation, cela n’aurait jamais pu bien se finir, quelque soit mon niveau de cuisine et puis, je crois que depuis que j’ai rencontré Liam, je n’aurais pas eu envie d’un autre dans ma vie. Le reste du repas se passe plutôt joyeusement, même si je suis trop nouée pour réussir à vraiment manger. Heureusement voir la complicité entre Liam et Théa arrive à me redonner un vrai sourire. Ils sont heureux d’être ensemble au point qu’on en oublierait presque que ce diner de famille résulte d’un drame.

Avec cette habitude d’organiser les choses, le repas fini, je distribue, sans m’en rendre compte, les taches. J’ai cette douceur trompeuse qui cache l’autorité d’une maman bien rodée. Théa se retrouve chargé de se brosser les dents avec son doigts, faute d’avoir une vraie brosse de disponible, trouver un de mes débardeurs qui a survécu dans le peu que nous avons pour ramener pour s’en faire une chemise de nuits et obéir à papa. Je demande à Liam s’il peut me prêter un Teeshirt et s’occuper de lire une histoire à Thea le temps que je me charge de la vaisselle.  

Je les laisse s’affairer, amusée d’entendre Thea, avant l’histoire, expliquer a son père qu’il faut qu’elle fasse ses grâces avant d’aller au lit.  Elle demande que nous soyons tous, mamie, papa, maman et elle, bénis et que Dieu nous protège du croquemitaine, je trouve ça toujours très touchant. C’est vrai que nous n’avons jamais parlé de religion avec son père. Même si notre paroisse m’a un rejetée, Théa est baptisée et nous allons, quand nous le pouvons, a la messe. J’aimerais bien que Liam accepte que ca continue quand je ne serais plus dans leur vie. Ce n’est que lorsque que j’ai finis de ranger les restes et la vaisselle propre, après être passée rapidement dans la salle de bain me changer et faire un semblant de toilette que je vais les rejoindre. Je me sens terriblement intimidée à l’idée de dormir auprès de Liam, même avec Thea dans le lit. Il faut dure qu’avec le vêtement qu’il m’a prêté, qui m’arrive en haut des cuisses, je suis encore plus mal a l’aise. Les images de ce rêve de baisers osés me tirent un peu plus de couleurs aux joues alors que j’arrive dans la chambre, tirant désespérément sur le bas du vêtement pour cacher mes jambes. Je ne traine pas pour me faufiler sous les draps, découvrant que même si le lit de Liam est grand, il est tellement rempli de peluches que nous sommes plutôt à l’étroit. Thea m’attrape la main et la serre fort dans la sienne. Après un bisous nous avons le droit a :

« Bonne nuit Papa ! Bonne nuit Maman! Je vous aime fort !
- Bonne nuit ma petite puce. Je t’aime encore plus fort ! »

Théa semble vivre la plus belle nuit de sa vie, entre nous deux. Babillant en baillant sur le fait que son papa est le plus fort et qu’il va veiller sur nous, comme si cela réglait pour de bon le souci du croquemitaine » et la séparation à venir. Pour ma part, j’ai une boule au ventre qui n’est pas prête de partir : la menace qui plane sur nous n’aura jamais été plus concrète que ce soir. Même si je continue de penser que, si l’incident avait été lié a mon passé, ca ne serait pas resté a un simple acte de vandalisme, j’ai un nouveau frisson d’effroi en re-visualisant les traces de violence et de rage déverser chez nous.

La lumière éteinte, je n’ose plus bouger sentant un peu trop la présence du pompier dans le lit. Thea ne met pas 2 minutes a commencer a gigoter, passant de « entre nous deux » a « sur Liam », puis de « l’autre côté de Liam » sans me lâcher la main, évidement. Je me retrouve coller contre le pompier, le bras au travers de son torse, affreusement gênée, mais pas que. Je soulève ma tête pour essayer de la distinguer dans la pénombre : elle semble se lover contre son papa pour commencer à téter son doudou, signe qu’elle a trouvé sa position pour s’endormir. Je fais une petite grimace contrite a Liam, sans savoir s’il peut la voir ou pas, tout en lui chuchotant dans le creux de son oreille, bien trop proche de mon visage pour mon propre bien :

« Je suis désolée. Dès que je peux récupérer ma main, j’arrête de t’écraser… »


Car il se retrouve un peu coincé entre nous deux. Faute d’avoir des bras assez longs,  mon corps est pressé contre son flanc, ce qui explique bien plus la chaleur que je ressens que la couverture sur nous. La bouche sèche, tendue à l’extrême, j’ai l’impression de ne plus savoir avaler ma salive, ou de faire un bruit horrible quand je respire, que mon cœur va sortir de ma poitrine tellement il bat vite… pourvu que Liam ne s’en rende pas compte et que Thea s’endorme vite ! J’ai peur de le faire avant elle et de me mettre à ronfler, voir pire si je refais des rêves dont je ne dois surtout pas penser alors que je suis a coté de Liam. Me dire de ne pas y penser fait que je suis en train de fixer ses lèvres dans la pénombre avec des images qui me vaudraient une damnation éternelle, au moins !! En fait, il me suffira juste de me pencher un peu et… Mais qu’est ce qui cloche avec moi ???!! EMMA !! IL NE T’AIME PAS ! IL AIME LES HOMMES !! TU N’ES PAS FAITE POUR CA !! TU ES UNE CATASTROPHE !! ARRETE !!! ARRETE TOUT DE SUITE !! Je crois que je ne vais pas réussir a dormir en fait.  Nerveusement, la main toujours piégée dans celle de Thea, je tente de donner le change en lui murmurant :

« Je… je ne sais pas si je t’en avais parlé, mais des fois je fais des petits cauchemars. »

Donc Liam, si tu m’entends gémir dans mon sommeil… CA SERA PARCE QUE JE FAIS DES CAUCHEMARS !! Rien à voir avec le fait que je pourrais rêver de moments plus intimes alors que je sais que je ne suis pas faite pour ça. D’ailleurs en parlant de moment intimes… je redresse légèrement ma tête pour lui demander, toujours dans le creux de son oreille.

« Si on reste ici, tu vas faire comment quand tu auras envie de… enfin… besoin de … heu… de voir ton plombier ? »

Je me mordille la lèvre, un peu gênée de cette formulation hésitante qui montre bien que j’ai beaucoup de mal a aborder le sujet. Ceci dit en passant, j’ai déjà mis en péril deux de ses relations juste en étant présente un soir, je n’ose pas imaginer le carnage si ma présence ici se fait plus longue qu’une nuit.




Liam Keller
New-Yorkais
Célébrité : Will Higginson
DC : Matt Roja - Enzo Forzalli - Billie Davis - Elena Flores - Diego Arriaga - Jackson Blake - Nathanaël Wellington
Crédits : avatars : CHEEKEYFIRE
Infos diverses : - Williamson Junior Keller est l'identité complète notée sur son ID, mais il a horreur de ce prénom et se fait appeler Liam.

- Vous retrouverez son nom sur différents bouquins présents dans les librairies du pays et au-delà. Il s'agit de grandes envolées métapsychologiques ennuyantes écrites par ses parents pour crier au monde leur fierté quant à leur fils aîné et leur déception pour le second.

- De ses 17 à 21 ans, il a lutté contre un cancer virulent, mais il a refusé de se laisser abattre, prenant les traitements sans sourciller et gardant sa bonne humeur. Seules les douleurs ont finalement eu raison de lui, et les anti-douleurs devinrent ses meilleurs amis. De cette épreuve il lui reste une belle cicatrice sur le crâne, endroit précis où les chirurgiens sont passés pour essayer de retirer la tumeur, mais qui est à présent parfaitement camouflée par sa tignasse. Les migraines récurrentes qui l'accompagnent sont également un malheureux souvenir dont il ne peut se défaire, il essaie néanmoins de les combattre par le port de lunettes de temps à autre.

- Flanqué à la porte par ses parents quelques temps seulement après sa rémission, ces derniers souhaitaient provoquer chez lui un électrochoc afin de le pousser à reprendre le chemin de l'université. Cependant, Liam préféra partir profiter de sa seconde chance en parcourant l'Amérique du Sud. C'est au Brésil qu'il se prit de passion pour le surf et c'est au Mexique qu'il fit une overdose l'expédiant immédiatement dans une cure de désintoxication. La contrainte n'étant pas un moteur de guérison, ce fut un échec cuisant.

- C'est en 2018 qu'il retourna de lui-même dans cet établissement après avoir découvert sa paternité. Il avait une fille de deux ans, désormais, l'adorable Théa en a 5 et, bien qu'il ne la voie pas autant qu'il le souhaiterait, elle est la prunelle de ses yeux, la force lui hurlant de ne pas flancher face à ses vieux démons.

- Il est végétarien.

Habitation : Un appartement à Greenwich Village avec deux chambres, l'une étant aménagée spécialement pour ta fille. Décoration de princesse, peluches en pagaille et photo ci et là, tu as particulièrement heureux de voir la petite s’émerveiller devant tes choix. Depuis quelques semaines, tu partages ton appartement avec les deux femmes de ta vie, ce qui te comble de joie malgré l’aspect « collocation » que revêt votre cohabitation.
Célébrité : Will Higginson
DC : Matt Roja - Enzo Forzalli - Billie Davis - Elena Flores - Diego Arriaga - Jackson Blake - Nathanaël Wellington
Crédits : avatars : CHEEKEYFIRE
Infos diverses : - Williamson Junior Keller est l'identité complète notée sur son ID, mais il a horreur de ce prénom et se fait appeler Liam.

- Vous retrouverez son nom sur différents bouquins présents dans les librairies du pays et au-delà. Il s'agit de grandes envolées métapsychologiques ennuyantes écrites par ses parents pour crier au monde leur fierté quant à leur fils aîné et leur déception pour le second.

- De ses 17 à 21 ans, il a lutté contre un cancer virulent, mais il a refusé de se laisser abattre, prenant les traitements sans sourciller et gardant sa bonne humeur. Seules les douleurs ont finalement eu raison de lui, et les anti-douleurs devinrent ses meilleurs amis. De cette épreuve il lui reste une belle cicatrice sur le crâne, endroit précis où les chirurgiens sont passés pour essayer de retirer la tumeur, mais qui est à présent parfaitement camouflée par sa tignasse. Les migraines récurrentes qui l'accompagnent sont également un malheureux souvenir dont il ne peut se défaire, il essaie néanmoins de les combattre par le port de lunettes de temps à autre.

- Flanqué à la porte par ses parents quelques temps seulement après sa rémission, ces derniers souhaitaient provoquer chez lui un électrochoc afin de le pousser à reprendre le chemin de l'université. Cependant, Liam préféra partir profiter de sa seconde chance en parcourant l'Amérique du Sud. C'est au Brésil qu'il se prit de passion pour le surf et c'est au Mexique qu'il fit une overdose l'expédiant immédiatement dans une cure de désintoxication. La contrainte n'étant pas un moteur de guérison, ce fut un échec cuisant.

- C'est en 2018 qu'il retourna de lui-même dans cet établissement après avoir découvert sa paternité. Il avait une fille de deux ans, désormais, l'adorable Théa en a 5 et, bien qu'il ne la voie pas autant qu'il le souhaiterait, elle est la prunelle de ses yeux, la force lui hurlant de ne pas flancher face à ses vieux démons.

- Il est végétarien.
Habitation : Un appartement à Greenwich Village avec deux chambres, l'une étant aménagée spécialement pour ta fille. Décoration de princesse, peluches en pagaille et photo ci et là, tu as particulièrement heureux de voir la petite s’émerveiller devant tes choix. Depuis quelques semaines, tu partages ton appartement avec les deux femmes de ta vie, ce qui te comble de joie malgré l’aspect « collocation » que revêt votre cohabitation.
Célébrité : Will Higginson
DC : Matt Roja - Enzo Forzalli - Billie Davis - Elena Flores - Diego Arriaga - Jackson Blake - Nathanaël Wellington
Crédits : avatars : CHEEKEYFIRE
Infos diverses : - Williamson Junior Keller est l'identité complète notée sur son ID, mais il a horreur de ce prénom et se fait appeler Liam.

- Vous retrouverez son nom sur différents bouquins présents dans les librairies du pays et au-delà. Il s'agit de grandes envolées métapsychologiques ennuyantes écrites par ses parents pour crier au monde leur fierté quant à leur fils aîné et leur déception pour le second.

- De ses 17 à 21 ans, il a lutté contre un cancer virulent, mais il a refusé de se laisser abattre, prenant les traitements sans sourciller et gardant sa bonne humeur. Seules les douleurs ont finalement eu raison de lui, et les anti-douleurs devinrent ses meilleurs amis. De cette épreuve il lui reste une belle cicatrice sur le crâne, endroit précis où les chirurgiens sont passés pour essayer de retirer la tumeur, mais qui est à présent parfaitement camouflée par sa tignasse. Les migraines récurrentes qui l'accompagnent sont également un malheureux souvenir dont il ne peut se défaire, il essaie néanmoins de les combattre par le port de lunettes de temps à autre.

- Flanqué à la porte par ses parents quelques temps seulement après sa rémission, ces derniers souhaitaient provoquer chez lui un électrochoc afin de le pousser à reprendre le chemin de l'université. Cependant, Liam préféra partir profiter de sa seconde chance en parcourant l'Amérique du Sud. C'est au Brésil qu'il se prit de passion pour le surf et c'est au Mexique qu'il fit une overdose l'expédiant immédiatement dans une cure de désintoxication. La contrainte n'étant pas un moteur de guérison, ce fut un échec cuisant.

- C'est en 2018 qu'il retourna de lui-même dans cet établissement après avoir découvert sa paternité. Il avait une fille de deux ans, désormais, l'adorable Théa en a 5 et, bien qu'il ne la voie pas autant qu'il le souhaiterait, elle est la prunelle de ses yeux, la force lui hurlant de ne pas flancher face à ses vieux démons.

- Il est végétarien.
Habitation : Un appartement à Greenwich Village avec deux chambres, l'une étant aménagée spécialement pour ta fille. Décoration de princesse, peluches en pagaille et photo ci et là, tu as particulièrement heureux de voir la petite s’émerveiller devant tes choix. Depuis quelques semaines, tu partages ton appartement avec les deux femmes de ta vie, ce qui te comble de joie malgré l’aspect « collocation » que revêt votre cohabitation.
# Jeu 28 Sep 2023 - 21:28 • •
>> Liam Keller

   
Comme un ouragan
Emma Lockwood et Liam Keller
“Savoir sourire : quelle force d'apaisement, force de douceur, de calme, force de rayonnement !” - Guy de Larigaudie
Soulagé. Il est soulagé d’entendre la réponse d’Emma. Finalement, elle ne lui en veut pas pour l’idée de cette nuit rassurante en famille. Enfin… Ce qu’elle dit exactement, c’est qu’il a eu raison de proposer cette solution qui a apaisé leur fille. Ça ne signifie pas qu’elle est contente de partager à nouveau son lit. Détends-toi mec, cette nuit n’aura rien à voir avec la précédente. En plus, Théa sera là, à vos côtés, alors ne va pas t’imaginer des conneries. Ok, il commence à dérailler sérieusement. Mais c’est plus fort que lui, c’est l’effet Emma Lockwood.

Ils se montrent tous les deux plus têtus que des bourriques, et chacun campe sur ses positions. Elle ne veut pas qu’il puisse sortir fatigué de leur colocation, il refuse qu’elle dorme dans un lit d’appoint.

« Oui, ça m’est égal. C’est moi le mâle dominant ici, alors c’est moi qui commande. », il bombe le torse, faussement macho quand elle s’offusque de sa remarque concernant ses contestations. Son rôle de mec sûr de lui ne lui tient pas longtemps à la peau, et il se met à bafouiller pour lui expliquer que des solutions, ils en trouveraient. Cela dit, devoir partager une chambre avec elle n’est nullement un problème pour lui, mais il comprend qu’après l’épisode d’une semaine plus tôt, ça le soit pour elle… Elle ne veut pas de ce genre de relation. Il a noté, pourtant il y a toujours cette petite voix dans sa tête qui l’empêche de lâcher totalement l’affaire. Il voudrait la faire taire, cependant ça lui est impossible. Dès que ses yeux se posent sur l’infirmière, il se sent devenir toute chose, il n’a aucun pouvoir là-dessus et ça le rend totalement débile.

La phrase qui suit lui fend le cœur.

"Je ne suis pas sûre que tu me le dirais si on était un poids pour toi… "

Fait-elle exprès de ne pas comprendre ou est-ce que la vérité du poids des mots que Liam va répondre lui paraît si impossible ?

« Tu ne m’entendras jamais dire cela effectivement. Parce que vous ne le serez jamais. », c’est l’évidence même pour lui. Il n’a aucun doute là-dessus, et elle ne devrait pas en avoir non plus.

Il ne sait pas vraiment pourquoi il s’est rapproché autant. Cette envie, non ce besoin, de la rassurer dépasse toujours la moindre parcelle de réflexion chez lui. Il ne supporte tout simplement pas d’entendre les trémolos dans sa voix. Il ne connaît pas trente-six façons de se montrer apaisant, et malgré le fait qu’il ait conscience qu’elle préfère qu’il garde une certaine distance avec elle, il ne peut s’empêcher de vouloir lui montrer que, peu importe la situation, il sera toujours là pour elle. Pour elles. Et pour lui, ça passe forcément par des rapprochements, c’est dans sa nature de se montrer tactile.

Faisant en sorte de ne pas trop la toucher pour ne pas la voir botter en touche ou se recroqueviller sur elle-même comme à chaque fois, il s’étonne de sentir le corps d’Emma se rapprocher du sien. Elle prend appui contre lui, acceptant ainsi la mission de béquille qu’il s’est donnée. Dans les secondes qui suivent, c’est lui qui aurait besoin d’un peu de soutien ! Ses jambes deviennent cotons et son souffle se coupe lorsqu’elle dépose délicatement sa main sur la joue du pompier. Il semble défaillir alors qu’elle lui intime silencieusement de se rapprocher encore plus.

À quoi joue-t-elle ? Ce chaud-froid, c’est une torture. En a-t-elle seulement conscience ? Pour autant, il ne se fait pas prier. Ses doigts partent à la rencontre de ceux d’Emma, ils les entremêlent tout en fermant les yeux, son corps se rapprochant davantage de celui de la brune. Là, baigné par la présence et le parfum de la jeune femme, Liam se sent bien. Il chasse ses doutes, ses incompréhensions face aux agissements de la belle pour se contenter de profiter de l’instant. C’est doux. C’est calme. C’est parfait.

« Il ne m’arrivera rien, je te le promets. », à l’heure actuelle, il se fiche pas mal de la fatigue ou de la concentration qu’il pourrait perdre. Il n’y a qu’elle qui compte. Elle et lui. Eux. Il est comme sur un nuage. Un nuage qui se transforme en pluie glacée alors qu’elle exprime son envie que la situation se règle rapidement. Elle n’a pas l’intention de rester plus longtemps que nécessaire entre ses murs, et l’excuse de ne pas vouloir déranger ressemble de plus en plus à un besoin impérieux de ne pas se retrouver à trois trop longtemps. Il opine simplement du chef à la mention des assurances, comme si prendre conscience du non-désir d’Emma de rester avec lui bloquait les mots dans sa gorge.

Elle reprend le ton de l’humour, et Liam étant Liam, il plonge tête la première dans cette occasion de chasser ses pensées désagréables, « Je suis prêt à accepter toutes ces tortures si elles viennent de toi. ». Il a ce ton amusé qui lui est si familier, mais au fond, il pense ce qu’il dit. Et puis, il a déjà eu un petit aperçu de ce que peuvent être les nuits agitées d’Emma, bien qu’il pense que l’alcool soit le responsable de ses songes tourmentés, « Je sais déjà que tu ne ronfles pas. Pour les deux autres, autant allier l’utile à l’agréable, la dernière fois, tu semblais plutôt apaisée dans mes bras. ». Ses joues se parent d’une teinte de rose en évoquant ce souvenir, il ne se doute pas une seule seconde que pour elle, ce n’est qu’un épais brouillard et qu’elle a mis tout ceci dans la case rêve.

L’appel de la bouffe est grand, et c’est à contrecœur que Liam s’éloigne pour aller chercher Théa. S’il s’était écouté, il aurait embarqué la mère de la petite avec lui, la gardant au creux de ses bras pour la guider jusqu’à leur progéniture. Il visualise parfaitement la scène, ainsi que le sourire de la gamine en les voyant ainsi. S’il était plus courageux, il pourrait l’avoir cette famille dont il rêve régulièrement, mais il n’arrive pas à voir au-delà des signes qu’Emma lui envoie, alors tout ce qu’il parvient à comprendre, c’est qu’il est le seul à avoir cette idée lui trottant dans la tête.

Le repas se passe tranquillement. Entre rires et esprits plus reposés, les mésaventures du jour semblent presque s’être évaporées.

C’est avec un regard surpris qu’il s’adresse à la cuisinière suite à la tournure de sa phrase, « Eh bien, je ne sais pas ce qu’il en sera de ton futur époux, mais moi, je suis à deux doigts de te supplier d’accepter ma demande en mariage pour pouvoir profiter de ta cuisine toute ma vie ». Il lui offre un sourire sincère alors qu’il ne comprend pas réellement pourquoi sa mère pense qu’elle ne pourra plus se marier. Emma est jeune, jolie, intelligente, drôle, adorable et elle a tout un tas d’autres qualités qui font qu’elle trouverait mille et un prétendants intéressants si c’est ce qu’elle désirait. Liam trouve les propos d’Abigail dégradants, totalement faux et exaspérants. Théa étant là, il n’a pas envie d’aborder le sujet de but en blanc, alors il essaie de faire comprendre à Emma que, bien entendu, son futur époux refusera de la laisser partir. Pour lui, il n’y a rien de plus évident. Et s’il était tout à fait honnête, il ajouterait qu’il n’y a pas que ses compétences derrière un fourneau qui retiendrait un homme…

Ensuite, tout se déroule rapidement. Chaque tâche est attribuée avec minutie par Emma et aucun des deux autres ne rechigne.

« Je t’ai pris le plus long que j’ai trouvé dans mes affaires. », déposant le tee-shirt sur le dossier d’une des chaises de la cuisine, Liam fait un petit salut militaire à la cheffe d’orchestre en quittant la pièce, la main de sa fille dans la sienne pour la conduire jusqu’à la salle de bain où il l’accompagne dans un brossage de dent rudimentaire. Il fait passer ce moment pour un jeu en abandonnant également sa brosse et en s’accroupissant devant sa fille pour lui faire des grimaces tout en passant son index sur ses dents et ses gencives. Le spectacle doit être hilarant, et c’est d’ailleurs en riant que père et fille se faufilent dans la chambre pour se glisser sur le matelas.

Alors qu’il s’apprête à commencer son histoire, il est stoppé dans son élan par Théa qui sort de sous les draps, s’agenouille et commence une prière. Il la regarde, attendrit face aux grâces qu’elle prononce et qui sont remplies d’amour pour les personnes qu’elle affectionne. Lui, tout ça, ça lui passe au-dessus de la tête tant il peine à comprendre comment un dieu peut exister. Si tel était le cas, laisserait-il autant d’horreur avoir lieu ? Si oui, alors c’est un dieu bien sadique !

L’histoire se termine pile quand Emma débarque, vêtue de son tee-shirt. Liam lève les yeux vers elle et dit tout haut ce qu’il pense, « Je vais te le laisser, il te va bien mieux qu’à moi ! ».

Théa s’est installée au milieu du lit, et elle approuve d’un oui franc et massif ses propos tandis qu’il remonte, en riant, le drap sur elle après qu’elle se soit couchée. Il profite de ce moment qui lui semble irréel. C’est son premier dodo en présence de sa fille, et il en est ravi. Le sourire énorme qui ourle ses lèvres en est une preuve parfaite. Il s’amuse d’entendre la petite parler et parler encore, mais il est temps qu’elle dorme, il se fait tard, « Allez petite souris, ferme les yeux et fait de beaux rêves. ». Il plaque un bisou sonore sur sa joue avant d’éteindre la lumière en soufflant, « Toi aussi Emma. ».

Lui aussi, il ferme les yeux. Pour autant, il lui est impossible de trouver le sommeil. Théa bouge beaucoup, ce qui lui arrache un léger rire, surtout lorsqu’elle l’escalade pour finalement venir se blottir dans son dos, le poussant allégrement pour leur faire échanger leur place. Il a bien trop peur de la réveiller pour faire de la résistance, et c’est ainsi qu’il se retrouve au centre du lit, coincé entre sa fille et Emma, le bras de cette dernière barrant son torse. Personne n’aura de mal à imaginer que cette soudaine et imprévue promiscuité lui flanque un coup de chaud, et il remercie la pénombre qui l’entoure d’exister. Son visage doit être écarlate alors que les images de leur précédente étreinte surgissent dans sa tête en sentant le souffle de la belle contre sa peau, sa voix venant percuter ses tympans.

« Je… Ne t’inquiète pas, je… Je vais essayer de… Non, en fait, je vais rester là, ok ? », il tente de bouger, mais tout ce qu’il parvient à faire c’est d’accentuer la pression de son corps contre celui d’Emma. Il se sent atrocement mal. Nan, il se sent atrocement bien. Les deux en fait. Mal parce qu’il sait que c’est exactement ce qu’elle voulait éviter. Bien parce que c’est exactement ce genre de situation qui hante ses rêves depuis des jours. Évidemment, dans ses songes, il ne sent pas Théa se blottir encore plus contre lui de l’autre côté…

Fixant le plafond, il n’ose plus faire un seul geste. Même respirer. Enfin, si bien sûr qu’il respire mais à chaque inspiration il ferme les yeux pour mieux les rouvrir à l’expiration, comme si se concentrer sur cet élan naturel l’empêchait de sentir la chaleur de la jeune femme contre lui. Il n’y a plus que sa bouche qui bouge, ses dents venant martyriser sa lèvre inférieure alors qu’il tente d’arrêter de penser. Peut-être que s’il pivotait légèrement sur sa droite, ce serait plus confortable pour tout le monde. Et puis, ainsi, il se retrouvait face à Emma, il pourrait la regarder droit dans les yeux et enfin avoir cette discussion concernant leur dernière soirée. Là, elle ne pourrait pas s’échapper, il lui serait impossible d’esquiver. Mais si jamais Liam vient à arriver à se tourner sans réveiller Théa, aura-t-il pour autant envie d’aborder ce sujet ? Il n’en est pas sûr. Ils devraient en parler, mais il a une peur bleue de ne pas apprécier la finalité de la conversation. Sans oublier qu’il n’est pas certain de réussir à baragouiner deux mots cohérents s’il se retrouve face à elle. Être si proche, et dans un lit, va lui compliquer la tâche. Alors il décide de ne pas sourciller et de continuer à fixer la peinture de son plafond.

Toujours concentrer à regarder ailleurs qu’à sa droite, il finit tout de même par jeter un rapide coup d’œil à Emma quand elle lui parle de ses cauchemars. Ses sourcils se froncent sous l’étonnement, puis il soupire en se disant qu’elle joue encore à celle ne se souvenant de rien, « Je sais, tu en as fait un l’autre soir. ». À peine a-t-il mis le point final à sa phrase qu’il regrette chacun de ses mots. Ils sonnent comme un reproche, alors que ce n’est que sa frustration qui s’envole. Il ne comprend pas pourquoi elle fait un tel tabou de ce qui s’est passé entre eux. Enfin… Si, il comprend, mais tout ce que son cerveau arrive à traduire de cette réaction c’est qu’elle le regrette tellement qu’elle préfère le mettre totalement de côté. Mais là, sérieusement, elle va un peu loin dans sa comédie, il va le lui dire quand il sent soudainement un air plus frais se glisser dans son dos, Théa se reculant en entraînant avec elle sa mère qui ne fait que se rapprocher encore plus sous leurs mains toujours liées.

Liam se ratatine davantage, il essaie de se faire le plus petit possible, mais, bien évidemment, l’opération n’est pas une franche réussite. En même temps, il ne peut pas disparaître !

« Tu veux que je tente un tour de passe-passe ? Si je fais vite, je dois pouvoir échanger ta main avec la mienne et te libérer. Sinon, il y a toujours l’option d’échanger nos places, en me chevauchant, tu peux t’installer au milieu et je prends ton côté du lit. », ses yeux s’agrandissent d’un seul coup. En me chevauchant ? Naaaaaaaaaan, il n’a pas sérieusement dit ça comme ça ? Si ? Bon sang de bon sang de bonsoir ! « On peut faire ça silencieusement pour ne pas la réveiller. ». Punaise mais il ne va pas la fermer ?! Il s’enfonce de plus en plus. Merde, même ses pensées deviennent graveleuses. Il s’enfonce… Oh et puis crotte, cette fois, il clôt ses lèvres et décide de ne plus les ouvrir avant le lendemain matin.

Mais la question chuchotée à son oreille l’empêche de tenir sa propre promesse faite à lui-même. Son visage pivote rapidement sur l’oreiller pour regarder Emma. Il manque de justesse de cogner son nez contre le front de la demoiselle au passage, et son souffle se coupe. Le manque d’oxygène qui arrive dans ses poumons n’a rien à voir avec la collision évitée de peu, ni au fait que, désormais, il est face à elle, si proche que l’odeur de la peau d’Emma lui chatouille les narines. Elle vient réellement de faire cette association d’idées ? Quand il parlait de le chevaucher, il n’insinuait pas que… Est-ce qu’elle a cru qu’il lui proposait de faire des galipettes alors que Théa se trouve à côté d’eux, dans le même lit ? Elle ne le prend quand même pas pour un tel déluré ???

Il bugue un instant sous la panique, « Je… Enfin, tu… Je ne suis pas un animal, je peux me retenir. ». Il est sur le cul. Allongé, mais sur le cul métaphoriquement parlant. Puis, il discerne un peu mieux le visage d’Emma dans le noir, il parvient à voir sa gêne. Ça lui fait comme un électrochoc. Elle n’est pas du style à envisager quelque chose de charnel dans la situation dans laquelle ils sont. Elle ne l’envisage déjà pas avec lui dans une situation qui s’y prête, alors certainement pas là. Finalement, c’est peut-être bien lui qui interprète tout de travers, et elle, elle ne fait que continuer à se questionner sur l’organisation des jours à venir sans savoir comment aborder le sujet sereinement. Il est ridicule, encore une fois. Elle le lui a bien dit l’autre soir, c’est un sujet qui la met mal à l’aise. Au moins, elle ne le voit pas comme un total dépravé, c’est déjà ça. Cela dit, pourquoi est-ce qu’elle l’aborde si c’est si dérangeant pour elle ?

« Je n’ai plus de plombier. », il continue de la regarder pour réussir à voir si elle saisit là où il veut en venir, « Rappelles-toi, tu as pris sa place. ». Il n’y a pas d’animosité dans sa voix, et pour cause, il ne lui en tient pas rigueur. Au contraire. C’est maladroitement qu’il veut lui faire comprendre que ce type n’est rien pour lui, mais que celle qui a débarqué avec sa trousse à outils ce soir-là, elle, elle compte vraiment.

   
(c) princessecapricieuse

   



Emma Lockwood
New-Yorkais
Célébrité : Felicity Jones
DC : non
Crédits : moi même
Infos diverses : * Physiquement Emma fait 1m61 et pèse dans les 50 Kg. C'est une brune aux yeux verts.
* Emma ne sort pas beaucoup en dehors de son travail.
* Elle aimerait bien devenir interne et attend la validation de ses acquis que son responsable fait trainer.
* Elle est d'une grande maladresse sur tout ce qui touche les relations sociales en dehors du cadre de son travail.
* Derrière ses allures de fille sage, Emma a tendance a mentir facilement et a ne pas avoir froid aux yeux quand elle pense que c'est pour la bonne cause.
*Elle une peur phobique de l'eau.
*Elle est désespérément amoureuse du père de sa fille mais le pense homosexuel.
*Elle est obligée de voler des médicaments pour payer un maitre chanteur.
Comme un ouragan - Page 2 Ezgif-4-9d0eb4cc67

Habitation : petit appartement sur Lower Manhattan
Célébrité : Felicity Jones
DC : non
Crédits : moi même
Infos diverses : * Physiquement Emma fait 1m61 et pèse dans les 50 Kg. C'est une brune aux yeux verts.
* Emma ne sort pas beaucoup en dehors de son travail.
* Elle aimerait bien devenir interne et attend la validation de ses acquis que son responsable fait trainer.
* Elle est d'une grande maladresse sur tout ce qui touche les relations sociales en dehors du cadre de son travail.
* Derrière ses allures de fille sage, Emma a tendance a mentir facilement et a ne pas avoir froid aux yeux quand elle pense que c'est pour la bonne cause.
*Elle une peur phobique de l'eau.
*Elle est désespérément amoureuse du père de sa fille mais le pense homosexuel.
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Habitation : petit appartement sur Lower Manhattan
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DC : non
Crédits : moi même
Infos diverses : * Physiquement Emma fait 1m61 et pèse dans les 50 Kg. C'est une brune aux yeux verts.
* Emma ne sort pas beaucoup en dehors de son travail.
* Elle aimerait bien devenir interne et attend la validation de ses acquis que son responsable fait trainer.
* Elle est d'une grande maladresse sur tout ce qui touche les relations sociales en dehors du cadre de son travail.
* Derrière ses allures de fille sage, Emma a tendance a mentir facilement et a ne pas avoir froid aux yeux quand elle pense que c'est pour la bonne cause.
*Elle une peur phobique de l'eau.
*Elle est désespérément amoureuse du père de sa fille mais le pense homosexuel.
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Habitation : petit appartement sur Lower Manhattan
# Dim 1 Oct 2023 - 10:48 • •
>> Emma Lockwood
Si je me raidis de stupeur quand Liam me confirme qu’il sait que je ne ronfle pas et rougie comme une pivoine en comprenant la suite. Ma bouche s’ouvre sans que je n’arrive a faire plus qu’a bafouiller un :

« Je… dans tes…. ?»

Mais Liam est déjà parti chercher Thea me laissant seule avec mes questions et des idées qui partent dans tous les sens. Oui, j’avais dormi dans le même lit que lui, mais… je l’avais collé ? J’avais fait des cauchemars… et j’avais été dans ses bras ? OH MON DIEUX !!!  Je crois que je suis encore écarlate malgré la pâleur due à ces nuits sans sommeil tellement je me sens affreusement gênée. Avec une boule au ventre, je fuis le regard de Liam tout en priant de ne pas avoir fait ou dit des choses qui expliqueraient son attitude par la suite. Je ne relève le visage vers lui que lorsqu’il me dit qu’il voudrait profiter de ma cuisine pour toujours, le timide sourire qui commence a naitre sur mes lèvres se fige rapidement alors que Thea décide de s’en mêler :

« Bah, papa tu n’as qu’à te marier à maman et voilà !!!! Comme ça on vit ici pour toujours a jamais tous les trois et maman te fait la cuisine sans que le croquemitaine ne vienne la chercher ! »

Le monde de Thea semble si simple et plein de solutions « magiques » qu’on aimerait tous pouvoir suivre, sauf que ce n’est pas le « vrai monde ». En attendant, j’ai du mal à trouver les mots pour lui expliquer que ça ne sera pas possible.

« Thea… mon cœur, ca ne marche pas comme ça… Papa espère surement autre chose…
- Bah… non il vient de dire qu’il voulait que tu restes »

La fillette fronce les sourcils e levant le menton, exactement comme je le fais quand je ne suis pas d’accord. Elle est incapable de comprendre la situation malheureusement parce que nous n’avons jamais pris le temps de lui expliquer. Son père, même s’il avait été de ceux qui veulent le mariage, qui plus est, avec une femme, veut surement beaucoup mieux que celle qui subit encore ce soir. Cuisiner bien est une chose, mais être mauvaise partout ailleurs, reste un « léger » détail assez rédhibitoire. Je ne me sens pas la force de trouver comment expliquer a notre fille que sa mère n’est pas a la hauteur et que papa va peut-être plus lui trouver « un autre papa » qu’une nouvelle maman.

« On en parlera plus tard si tu veux bien, ce soir tout le monde est très fatigué. »

A son regard je sens qu’elle n’en a pas fini et que Liam en fera surement les frais pendant que je ferais la vaisselle. La bonne humeur revient vite, heureusement, Liam sait y faire avec elle. D’ailleurs, a la fin du repas, il a la gentillesse de prendre en main la petite en plus de me trouver de quoi dormir avec eux. J’arrive a rire a son salut militaire avant de m’atteler a mes propres taches. Je ne me doute pas encore de l’épreuve qui m’attend. Je suis déjà très loin d’avoir le cœur léger en me retrouvant avec le haut pas si long que ca, a me faufiler rapidement dans les draps. Liam me taquine, ne se rendant surement pas compte que je ne suis pas en état de plaisanter avec les cuisses autant à l’air alors que je vais dans son lit. Même si cela me colore les joues, j’arrive encore à trouver un semblant de repartie:

« C’est gentil mais, même sans si tu avais voulu le récupérer, je crois que je t’aurais fait attendre au moins jusqu’à demain. »

Ce n’est que lorsque les lumières sont éteintes et « les bonnes nuits » lancés, que je prends conscience de ce qui se passe. Je suis dans le lit de Liam, avec lui en plus de Théa, j’entends sa respiration, je sens son odeur. Si je remercie le ciel que notre fille soit entre nous, il semblerait que Dieu n’ait pas décidé d’être clément avec moi trop longtemps. Non seulement la fillette ne reste pas en place mais, en bonus, elle me met dans une position délicate, pour ne pas dire autre chose.

Mon corps pressé contre celui de Liam, des idées scandaleuses plein la tête, et ce sentiment qu’elles s’entendent un peu trop, se révèlent entre un supplice. Coincé contre moi, celui qui hante un peu trop mes pensées, ne semble pas se rendre compte de mon supplice alors qu’il commence a se tortiller. Je n’arrive pas à trouver de mot pour exprimer ou trier ce qui relève de la gêne de ce qui relève de la trahison, pourtant, c’est possible que je puisse apprécier un peu trop cette promiscuité. Je crois que je deviens folle, je ne sais pas ce qui cloche chez moi, mais ça ne tourne forcement pas rond. J’ai la main de ma fille qui tient la mienne, mon enfant qui est dans le lit avec nous et j’arrive à imaginer ENCORE des choses avec un homme homosexuel que j’ai déjà fait fuir en étant « trop intime » avec lui. Même si je chuchote, mon ton est suppliant :

« Liam…. S’il te plait… arête de te gigoter…»

Au moins, il cesse et un silence étrange semble s’abattre sur nous, enfin, silence… j’ai l’impression d’être tout sauf silencieuse. Je n’ai jamais été aussi pressée que ma fille ne s’endorme de crainte de me laisser tenter de fermer les yeux en oubliant que la chaleur rassurante du corps de Liam n’est pas censée être agréable pour moi. A force de le fixer, le souffle court, la bouche sèche, restant étrangement attiré par ses lèvres, je ne manque pas de voir qu’il est en train de les mordiller. Instinctivement, de ma main libre, je passe délicatement mes doigts sur l’endroit malmené, éternisant mes doigts le long de son visage. Est-ce que c’est a cause de moi qui se sent si mal ? Ma présence lui est si déplaisante ?

« Ca va aller, je te jure de te rendre ton espace des que je peux, d’accord ? »

Si je tente de briser un peu les tensions, anticipant avec humour la potentielle génance qui risque de venir, je me contracte malgré moi a la réponse de Liam. Cela me rappelle la froideur de ses derniers échanges, sa crainte que je parle a son ami… Je baisse les yeux dans la pénombre et c’est d’une toute petite voix que je lui réponds :

« Je… je suis désolée… »


Je repense a ma théorie : il s’est peut être passé autre chose dans cette nuit qui pourrait expliquer son attitude. Forcement, les seules personnes avec qui je n’ai jamais dormi, a mon souvenir, son la femme dont je suis sûr qu’elle est ma mère et ma fille. Thea s’endort toujours comme une masse avant moi, quant à maman, elle connait mieux que moi les secrets qui ont tendance a venir me hanter la nuit. Liam c’est autre chose. Et si j’avais dit une bêtise ? Si j’avais donné une piste sur le mensonge qu’est ma vie, sur mes mauvaises actions ? Etrangement, le souvenir de ces brides de rêves aux notes de baisers enfiévrés font naitre une autre crainte : et si je lui avais fait des avances ? Pitié seigneur, pas ça. Pourtant toutes ces pistes expliqueraient pourquoi il a besoin que je garde mes distances avec Adolpho. Avec prudence j’essaye de tâter le terrain :

« Je… j’ai parlé dans mon sommeil ? »

Je suis interrompue par un mouvement de Thea qui me tire encore un peu plus contre Liam, prouvant que cela était bel et bien possible au final. Mes seins sont presque plaqués contre son flanc et j’ai l’impression de commencer à l’écraser. Je relève la tête quand il fait une proposition de solution. S’il y a un second degré, des insinuations, je ne suis pas armée pour les voir et c’est donc avec autant d’innocence que de conviction que je lui réponds :

« On peut essayer. Je vais tenter de te passer dessus, il faut juste que tu m’aides un peu pour t'enjamber. »

Avant que nous puissions définir un plan d’action, une question qui me brule un peu trop les lèvres est posée. Je la regrette presque immédiatement et me ratatine presque, malgré ma main bloquée, quand il semble s’offusquer. Je ne suis pas sûre de comprendre sa réaction, mais je me connais assez pour être convaincue d’avoir mis les pieds dans le plat de la pire façon du monde s’en m’en rendre compte. Maladroitement j’essaye de rattraper le coup, avec ce sentiment de chute libre sans rien avoir pour me retenir :

« Je… non… je ne voulais pas dire ca… je… je sais que c’est important pour toi et … enfin, toi tu aimes ce genre de choses, non ? Je ne veux pas que nous te gênions… »

Je ne veux pas faire fuir son amoureux encore plus et briser toutes ses chances d’être heureux parce que je suis un parasite paumé qui m’agrippe à lui alors qu’il n’a plus besoin de moi. Je fronce les sourcils contre son torse, pas certaine, de le suivre dans sa façon de m’expliquer les choses. Cette fois, je ne veux pas laisser de place à un malentendu :

« Liam, j’ai un doute, on parle bien de ta vie intime, pas de ta tuyauterie de salle de bain ? Je ne veux pas te gâcher la vie comme j’ai pu le faire l’autre soir tu sais ? Je … je veux juste que nous nous organisions pour ne pas … enfin, pas ne faire fuir le plombier qui compte pour toi, si on reste un peu ici, tu comprends ?  Je… je veux vraiment que tu sois heureux, c’est important pour moi. »


Liam Keller
New-Yorkais
Célébrité : Will Higginson
DC : Matt Roja - Enzo Forzalli - Billie Davis - Elena Flores - Diego Arriaga - Jackson Blake - Nathanaël Wellington
Crédits : avatars : CHEEKEYFIRE
Infos diverses : - Williamson Junior Keller est l'identité complète notée sur son ID, mais il a horreur de ce prénom et se fait appeler Liam.

- Vous retrouverez son nom sur différents bouquins présents dans les librairies du pays et au-delà. Il s'agit de grandes envolées métapsychologiques ennuyantes écrites par ses parents pour crier au monde leur fierté quant à leur fils aîné et leur déception pour le second.

- De ses 17 à 21 ans, il a lutté contre un cancer virulent, mais il a refusé de se laisser abattre, prenant les traitements sans sourciller et gardant sa bonne humeur. Seules les douleurs ont finalement eu raison de lui, et les anti-douleurs devinrent ses meilleurs amis. De cette épreuve il lui reste une belle cicatrice sur le crâne, endroit précis où les chirurgiens sont passés pour essayer de retirer la tumeur, mais qui est à présent parfaitement camouflée par sa tignasse. Les migraines récurrentes qui l'accompagnent sont également un malheureux souvenir dont il ne peut se défaire, il essaie néanmoins de les combattre par le port de lunettes de temps à autre.

- Flanqué à la porte par ses parents quelques temps seulement après sa rémission, ces derniers souhaitaient provoquer chez lui un électrochoc afin de le pousser à reprendre le chemin de l'université. Cependant, Liam préféra partir profiter de sa seconde chance en parcourant l'Amérique du Sud. C'est au Brésil qu'il se prit de passion pour le surf et c'est au Mexique qu'il fit une overdose l'expédiant immédiatement dans une cure de désintoxication. La contrainte n'étant pas un moteur de guérison, ce fut un échec cuisant.

- C'est en 2018 qu'il retourna de lui-même dans cet établissement après avoir découvert sa paternité. Il avait une fille de deux ans, désormais, l'adorable Théa en a 5 et, bien qu'il ne la voie pas autant qu'il le souhaiterait, elle est la prunelle de ses yeux, la force lui hurlant de ne pas flancher face à ses vieux démons.

- Il est végétarien.

Habitation : Un appartement à Greenwich Village avec deux chambres, l'une étant aménagée spécialement pour ta fille. Décoration de princesse, peluches en pagaille et photo ci et là, tu as particulièrement heureux de voir la petite s’émerveiller devant tes choix. Depuis quelques semaines, tu partages ton appartement avec les deux femmes de ta vie, ce qui te comble de joie malgré l’aspect « collocation » que revêt votre cohabitation.
Célébrité : Will Higginson
DC : Matt Roja - Enzo Forzalli - Billie Davis - Elena Flores - Diego Arriaga - Jackson Blake - Nathanaël Wellington
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Infos diverses : - Williamson Junior Keller est l'identité complète notée sur son ID, mais il a horreur de ce prénom et se fait appeler Liam.

- Vous retrouverez son nom sur différents bouquins présents dans les librairies du pays et au-delà. Il s'agit de grandes envolées métapsychologiques ennuyantes écrites par ses parents pour crier au monde leur fierté quant à leur fils aîné et leur déception pour le second.

- De ses 17 à 21 ans, il a lutté contre un cancer virulent, mais il a refusé de se laisser abattre, prenant les traitements sans sourciller et gardant sa bonne humeur. Seules les douleurs ont finalement eu raison de lui, et les anti-douleurs devinrent ses meilleurs amis. De cette épreuve il lui reste une belle cicatrice sur le crâne, endroit précis où les chirurgiens sont passés pour essayer de retirer la tumeur, mais qui est à présent parfaitement camouflée par sa tignasse. Les migraines récurrentes qui l'accompagnent sont également un malheureux souvenir dont il ne peut se défaire, il essaie néanmoins de les combattre par le port de lunettes de temps à autre.

- Flanqué à la porte par ses parents quelques temps seulement après sa rémission, ces derniers souhaitaient provoquer chez lui un électrochoc afin de le pousser à reprendre le chemin de l'université. Cependant, Liam préféra partir profiter de sa seconde chance en parcourant l'Amérique du Sud. C'est au Brésil qu'il se prit de passion pour le surf et c'est au Mexique qu'il fit une overdose l'expédiant immédiatement dans une cure de désintoxication. La contrainte n'étant pas un moteur de guérison, ce fut un échec cuisant.

- C'est en 2018 qu'il retourna de lui-même dans cet établissement après avoir découvert sa paternité. Il avait une fille de deux ans, désormais, l'adorable Théa en a 5 et, bien qu'il ne la voie pas autant qu'il le souhaiterait, elle est la prunelle de ses yeux, la force lui hurlant de ne pas flancher face à ses vieux démons.

- Il est végétarien.
Habitation : Un appartement à Greenwich Village avec deux chambres, l'une étant aménagée spécialement pour ta fille. Décoration de princesse, peluches en pagaille et photo ci et là, tu as particulièrement heureux de voir la petite s’émerveiller devant tes choix. Depuis quelques semaines, tu partages ton appartement avec les deux femmes de ta vie, ce qui te comble de joie malgré l’aspect « collocation » que revêt votre cohabitation.
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- Vous retrouverez son nom sur différents bouquins présents dans les librairies du pays et au-delà. Il s'agit de grandes envolées métapsychologiques ennuyantes écrites par ses parents pour crier au monde leur fierté quant à leur fils aîné et leur déception pour le second.

- De ses 17 à 21 ans, il a lutté contre un cancer virulent, mais il a refusé de se laisser abattre, prenant les traitements sans sourciller et gardant sa bonne humeur. Seules les douleurs ont finalement eu raison de lui, et les anti-douleurs devinrent ses meilleurs amis. De cette épreuve il lui reste une belle cicatrice sur le crâne, endroit précis où les chirurgiens sont passés pour essayer de retirer la tumeur, mais qui est à présent parfaitement camouflée par sa tignasse. Les migraines récurrentes qui l'accompagnent sont également un malheureux souvenir dont il ne peut se défaire, il essaie néanmoins de les combattre par le port de lunettes de temps à autre.

- Flanqué à la porte par ses parents quelques temps seulement après sa rémission, ces derniers souhaitaient provoquer chez lui un électrochoc afin de le pousser à reprendre le chemin de l'université. Cependant, Liam préféra partir profiter de sa seconde chance en parcourant l'Amérique du Sud. C'est au Brésil qu'il se prit de passion pour le surf et c'est au Mexique qu'il fit une overdose l'expédiant immédiatement dans une cure de désintoxication. La contrainte n'étant pas un moteur de guérison, ce fut un échec cuisant.

- C'est en 2018 qu'il retourna de lui-même dans cet établissement après avoir découvert sa paternité. Il avait une fille de deux ans, désormais, l'adorable Théa en a 5 et, bien qu'il ne la voie pas autant qu'il le souhaiterait, elle est la prunelle de ses yeux, la force lui hurlant de ne pas flancher face à ses vieux démons.

- Il est végétarien.
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# Jeu 5 Oct 2023 - 19:04 • •
>> Liam Keller

   
Comme un ouragan
Emma Lockwood et Liam Keller
“Savoir sourire : quelle force d'apaisement, force de douceur, de calme, force de rayonnement !” - Guy de Larigaudie
Il se fige quand c’est Théa qui répond à sa remarque sur le mariage. En fait, non, il ne se fige pas immédiatement. Il s’étouffe d’abord avec le verre d’eau qui venait de trouver ses lèvres et ensuite, seulement, il se fige. Les yeux plantés dans son assiette, il tousse quelques fois sans savoir quoi répondre à ça. Heureusement, Emma ouvre la bouche. En fait, non – encore une fois -, heureusement n’est pas le bon terme puisque les paroles de l’infirmière rendent son cœur si douloureux. Il a l’impression qu’elle vient de se saisir de son myocarde pour le serrer si fort qu’il est prêt à exploser. À se désintégrer.

Papa espère sûrement autre chose.

Alors que papa espère surtout que leur appartement mettra un temps pas possible à retrouver figure humaine ! La vérité, c’est surtout que maman espère autre chose. Ça, c’est qu’il pense, comment pourrait-il imaginer autre chose après les derniers jours ?

Comme paralysé par l’échange de la mère et de la fille, Liam ne dit rien. Il se contente d’attendre que cette conversation s’achève pour pouvoir réussir à respirer à nouveau sans ressentir cette douleur atroce dans la poitrine.

Heureusement – et cette fois, c’est vraiment le cas – ce moment gênant prend fin, la suite de repas se déroulant avec plus de légèreté, de sourires, et même de rires jusqu’à ce que vienne le temps de se préparer à aller au lit.

Dans la salle de bain, Théa revient à l’attaque. À croire que, malgré son jeune âge, elle a déjà des idées bien arrêtées !

« Tu veux qu’on reste, hein papa ? »

« Évidemment mon cœur, vous serez toujours les bienvenues ici. »
, il ne fait pas immédiatement le lien avec l’histoire du mariage d’un peu plus tôt.

« Il suffit de trouver une jolie bague pour le doigt de maman et on restera toujours tous les trois ! »


C’est à ce moment qu’il percute. Il sent à nouveau son cœur se serrer, mais il sourit tendrement à sa fille tout en la prenant dans ses bras pour la porter jusqu’à la chambre, « Tu sais Théa… Maman et papa t’aiment très fort, vraiment très très très fort, et ce n’est pas parce qu’on n'est pas tous les jours ensemble que ça change quoi que ce soit. Tu le sais, n'est-ce pas ? ». Il ne sait pas réellement comment s’y prendre pour aborder ce genre de sujet avec une petite de cet âge, et il n’est pas sûr de se montrer particulièrement clair.

« Oui, mais vous vous aimez aussi, pas vrai ? »

Déposant la blondinette dans le lit, il la regarde en continuant de sourire, une de ses paumes se déposant dans ses cheveux, « Bien sûr, on est une famille, et une famille ça s’aime toujours d’un amour qui lui est propre. ». C’est un pieu mensonge, il le sait. Toutes les familles ne s’aiment pas, pas d’un amour beau et sincère en tout cas, il n’est que trop bien placé pour en avoir conscience, mais allez expliquer ça à une petite fille de six ans pour qui le monde est encore magnifique et sans défaut. Il décide de couper court à cette discussion qui lui semble beaucoup trop compliquée, d’autant qu’il n’est pas sûr d’avoir fait pire que mieux avec son explication de l’amour familial…

Quand Emma arrive dans la chambre, prête à se glisser sous les draps avec eux, Liam l’observe de la tête aux pieds sans pouvoir s’empêcher de lui faire comprendre à quel point elle est jolie. Une fois encore, Théa approuve ses dires avec un énorme sourire, ce qui fait penser au père de famille qu’il a peut-être fait une bêtise quelques minutes plus tôt en lui disant que chaque membre présent dans cette pièce s’aimait. La réplique de la brune lui prouve à nouveau qu’il n’a rien à espérer de ce côté-là, et que les sentiments qu’il sent fourmiller au fond de lui depuis quelque temps sans qu’il n’ose réellement se les avouer n’ont rien de réciproque.

Et vlan, mange toi ça, Keller ! Et reste sage pour toute la durée de la nuit, ça vaudra mieux pour ton petit cœur.

Les lumières éteintes, Théa ne tarde pas à sombrer dans les bras de Morphée quand une nouvelle torture commence pour notre cher Liam. Si, au début, il était aux anges de pouvoir profiter d’une toute première nuit en compagnie de sa fille, la présence d’Emma étant un bonus non négligeable pour un semblant de vie familiale normale et agréable, l’escalade de la petite pour interchanger leur place rend la suite des opérations plus délicates

Il essaie de rendre la situation moins perturbante, mais encore une fois, il se plante en beauté. Alors qu’il tente de se dégager pour rendre un peu de sa liberté à Emma, il entend cette dernière le supplier d’arrêter de gigoter. Ne voulant pas la mettre plus mal à l’aise que nécessaire, il obtempère immédiatement. C’est la soirée des catastrophes et des rapprochements plus ou moins surprises. Il a la désagréable sensation de mettre les pieds dans le plat à chaque parole, à chaque geste, à chaque mouvement. Et le pire, c’est que non seulement, il complique tout pour Emma, mais qu’en plus de ça, il arrive même à rendre les choses plus difficiles pour lui… Sentir la jeune femme si proche de lui, là, maintenant, dans cette situation, dans ce lit où elle a passé une nuit dans ses bras il n’y a pas si longtemps que ça… Punaise, tout ça le rend totalement fébrile, sa lèvre inférieure en paie le prix alors que ses dents viennent la martyriser comme pour le persuader de ne pas emmener Théa dans sa chambre pour mieux revenir et assouvir cette envie qui lui bouffe le bide.

Il ne peut pas se permettre d’avoir ce genre de pensées… Il doit cesser de gamberger, et tout de suite ! Mais comment peut-il faire ça alors que subitement il sent les doigts d’Emma venir se déposer sur son visage, sur cette lèvre qu’il était tranquillement en train d’abîmer pour tenter vainement de calmer le désir qui pointe son nez à vitesse grand V en lui ? Sa poitrine se soulève plus rapidement, son souffle devient plus saccadé sous les caresses qu’elle prodigue, et il ferme les yeux un instant pour savourer la douceur qu’elle lui offre, « Emma, je... ». Ne t’arrête pas, voilà ce qu’il devrait lui dire, mais rien ne sort. Il regarde à nouveau le plafond, incapable de se dévoiler autant alors qu’il sait parfaitement ce qu’elle pense de leur relation.

Puis vient le moment où elle l’informe de la possibilité qu’elle fasse des cauchemars. Ça le fait retomber immédiatement sur terre. Adieu la sensation agréable, bonjour l’amertume de l’entendre continuer à faire semblant, à faire comme si rien ne s’était passé à peine une semaine plus tôt. Quand elle s’excuse, il soupire. Il a employé un ton trop dur, et il s’agace lui-même. Après tout, elle a parfaitement le droit de ne rien vouloir de plus avec lui… Et lui, il n’a pas le droit de lui en vouloir pour ça, « Ne t’excuse pas. Tu as été très clair, il faut juste… Je dois me faire à l’idée, c’est tout. ». Est-ce qu’il est en train de lui dire qu’il veut plus ? Oui, et il est persuadé qu’elle ne peut que comprendre où il veut en venir alors que, en réalité, ils ne parlent absolument pas de la même chose.

Une nouvelle question tombe, mais il n’a pas le temps d’y répondre que son souffle se coupe encore une fois. Théa le fait exprès ou quoi ? Elle vient de bouger, rapprochant davantage la jolie brune de Liam, sa poitrine venant totalement se plaquer contre lui. Cette proximité est… Elle est trop intense pour qu’il puisse continuer à penser correctement, et la question concernant des mots ayant pu s’échapper de la bouche de l’endormie quelques jours plus tôt sort totalement de son esprit. Il ne pense plus qu’à une chose : trouver une solution pour reprendre un peu de distance. Il ne peut décemment pas rester ainsi. Jamais il n’arrivera à dormir en continuant de sentir la chaleur d’Emma le recouvrir de la sorte. C’est une torture beaucoup trop délicieuse…

Décidément, ils ne se comprennent pas. Et quand elle acquiesce à sa proposition de lui passer par-dessus, il commence sérieusement à croire qu’elle se moque de lui. Ou qu’elle joue avec lui. Ça ne ressemble vraiment pas à la Emma qu’il connaît, qu’il croit connaître, mais depuis qu’elle est venue avec sa trousse à outils, elle ne fait que souffler le chaud et le froid. Ça le déstabilise totalement. Il est comme dans des montagnes russes sans pouvoir anticiper le prochain looping qu’elle lui fera faire. Et ça continue… Encore une question. Encore un coup au cœur. Pour qui elle le prend ? À aucun moment il n’a envisagé le moindre rapprochement charnel avec Théa qui est assoupie à côté d’eux !

Il lui faut un petit temps pour que ses idées se remettent en place et lui fassent comprendre que s’il y a quiproquo, ce n’est que parce qu’Emma se montre un peu maladroite dans ses formulations. Évidemment, qu’elle n’envisageait pas une position d’amazone avec leur fille dans le lit… Quel idiot il fait ! Mais elle le rend chèvre aussi !!

« Si j’aime le sexe ? Tu es vraiment en train de me poser cette question ? Là, ici ? », sa voix part un peu dans les aigus sans qu’il ne puisse rien y faire, ses muscles se tendent et sa mâchoire se contracte. Il essaie de se détendre pour ne pas refiler ses ondes négatives au petit ange se trouvant sur sa gauche, puis Emma se met à lui parler de son plombier. De qui ? De son plombier ? Aaaah, oui, le plombier. C’est donc de lui qu’elle parle depuis tout à l’heure ? Bon sang, mais quelle nouille il fait !

En comprenant sa méprise, il se radoucit, tournant son visage vers elle pour lui dire le plus sérieusement du monde que ce fameux pompier, il n'en a pas grand-chose à faire et qu’il préfère nettement la personne qui est venue le remplacer.

Effectivement, ils ne sont absolument pas compris, mais pour une fois, l’un d’eux - Emma - arrive à mettre des mots plus ou moins clair sur ses pensées, rendant la compréhension de l’autre bien meilleure. De toute évidence, Emma n’a pas saisi où il voulait en venir en parlant de la place qu’elle est venue occuper. À moins qu’elle ne s’amuse encore à jouer les amnésiques ? Merde à la fin ! Il soupire, désespérant de réussir à lui faire entrer dans sa tête qu’elle lui plaît. Qu’elle lui plaît vraiment et que la soirée passée ensemble, lui, il ne la regrette absolument pas.

« Ma salle de bain se porte à merveille depuis des lustres, alors oui, on parle bien de mon intimité. »
, il commence à en avoir marre de tous ces malentendus, alors cette fois-ci, il prend un risque. Délicatement, il se tourne en faisant attention de ne réveiller personne, et il finit par parvenir à s’allonger sur le côté. Ainsi, il peut véritablement regarder Emma dans les yeux. Enfin… Il peut apercevoir ses pupilles briller dans la pénombre et c’est déjà suffisant. Ainsi tourné, il peut relever légèrement son bras pour déposer sa paume sur la joue de la brune, « L’autre soir… Tu n’as rien gâché du tout, au contraire, j’ai passé une soirée fantastique. ». À nouveau, il se mord la lèvre inférieure, jette un coup d’œil au-dessus de son épaule pour s’assurer que la tête blonde ronfle toujours puis il reprend en laissant sa main retomber sur le matelas, « Pour répondre à ta question de tout à l’heure, oui, j’aime le sexe. Je ne pense pas que tu tombes des nues devant cette révélation… Mais ce que j’aime par-dessus tout, c’est... », il marque une pause pour chercher la bonne formulation, « C’est tout ceci. Être avec Théa. Être avec toi. Il n’y a rien qui me rende plus heureux, tu comprends ? ». Il lui sourit, d’un sourire franc et sincère qui, il l’espère, elle arrivera à réellement voir. « J’aimerais que tu cesses de t’excuser pour tout et n’importe quoi et que tu me crois quand je te dis que quelque chose n’est pas grave, parce que si je te le dis, c’est que c’est le cas. Vous avoir ici, avec moi, ça ne me dérange pas le moins du monde. », son regard tombe sur les lèvres d’Emma alors qui le baisse, un peu mal à l’aise de toutes ses confidences. C’est terrible, il se sent attiré par cette bouche comme un aimant, alors il lutte, se contentant des souvenirs de la saveur des derniers baisers qu’ils ont échangés, parce que lui, il sait qu’ils n’étaient pas uniquement dans ses songes.


   
(c) princessecapricieuse

   



Emma Lockwood
New-Yorkais
Célébrité : Felicity Jones
DC : non
Crédits : moi même
Infos diverses : * Physiquement Emma fait 1m61 et pèse dans les 50 Kg. C'est une brune aux yeux verts.
* Emma ne sort pas beaucoup en dehors de son travail.
* Elle aimerait bien devenir interne et attend la validation de ses acquis que son responsable fait trainer.
* Elle est d'une grande maladresse sur tout ce qui touche les relations sociales en dehors du cadre de son travail.
* Derrière ses allures de fille sage, Emma a tendance a mentir facilement et a ne pas avoir froid aux yeux quand elle pense que c'est pour la bonne cause.
*Elle une peur phobique de l'eau.
*Elle est désespérément amoureuse du père de sa fille mais le pense homosexuel.
*Elle est obligée de voler des médicaments pour payer un maitre chanteur.
Comme un ouragan - Page 2 Ezgif-4-9d0eb4cc67

Habitation : petit appartement sur Lower Manhattan
Célébrité : Felicity Jones
DC : non
Crédits : moi même
Infos diverses : * Physiquement Emma fait 1m61 et pèse dans les 50 Kg. C'est une brune aux yeux verts.
* Emma ne sort pas beaucoup en dehors de son travail.
* Elle aimerait bien devenir interne et attend la validation de ses acquis que son responsable fait trainer.
* Elle est d'une grande maladresse sur tout ce qui touche les relations sociales en dehors du cadre de son travail.
* Derrière ses allures de fille sage, Emma a tendance a mentir facilement et a ne pas avoir froid aux yeux quand elle pense que c'est pour la bonne cause.
*Elle une peur phobique de l'eau.
*Elle est désespérément amoureuse du père de sa fille mais le pense homosexuel.
*Elle est obligée de voler des médicaments pour payer un maitre chanteur.
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Habitation : petit appartement sur Lower Manhattan
Célébrité : Felicity Jones
DC : non
Crédits : moi même
Infos diverses : * Physiquement Emma fait 1m61 et pèse dans les 50 Kg. C'est une brune aux yeux verts.
* Emma ne sort pas beaucoup en dehors de son travail.
* Elle aimerait bien devenir interne et attend la validation de ses acquis que son responsable fait trainer.
* Elle est d'une grande maladresse sur tout ce qui touche les relations sociales en dehors du cadre de son travail.
* Derrière ses allures de fille sage, Emma a tendance a mentir facilement et a ne pas avoir froid aux yeux quand elle pense que c'est pour la bonne cause.
*Elle une peur phobique de l'eau.
*Elle est désespérément amoureuse du père de sa fille mais le pense homosexuel.
*Elle est obligée de voler des médicaments pour payer un maitre chanteur.
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Habitation : petit appartement sur Lower Manhattan
# Dim 8 Oct 2023 - 11:28 • •
>> Emma Lockwood
Cela serait un mensonge de plus a la liste immense que j’ai a mon actif que de prétendre ne jamais avoir rêver de dormir au coté de Liam. Ne pas avoir fermer les yeux en imaginant sa présence rassurante près de moi ou juste pour me mentir quand la douleur de l’abandon était ingérable… Pour autant, entre ce que j’avais imaginé et la réalité, le gouffre est immense, trop. Je suis loin de cet apaisement tranquille. Mon cœur tambourine dans ma poitrine, la gorge serrée, mon corps tendu alors que ma main prisonnière condamne Liam a se retrouver collé serré, dans la plus indécente position que je pense avoir jamais eu avec lui. Impossible de nier a quel point mon corps me trahis en réagissant bien trop a sa présence, oubliant que le pompier est en train de subir cette promiscuité et qu’il ne doit pas l’apprécier. Je ne vois pas comment je pourrais dormir alors que des images de baisers passionnés ne cessent de tourbillonner dans ma tête sans que je ne sache détourner les yeux de ses lèvres.

C’est sans réfléchir que mes doigts vont délicatement a leur secours alors qu’il est en train de les mordiller. Le contact de sa peau est si doux et agréable que je ne fais même pas attention au fait que cette caresse s’attarde, aussi, quand je l’entends souffler mon nom, devinant sa gêne, je sursaute presque comme une petite fille fautive. Je retire vivement ma main sans trop savoir ou la mettre vu la position, tout en bredouillant un nouveau :

« Désolée »

En fait, il n’y a pas de mot pour dire à quel point je me sens coupable de trop de chose, surtout depuis ses sms froids ou j’avais bien compris avoir commise des erreurs sans certitudes sur laquelle avait réussi a mettre le pompier en colère après moi. Un douleur revival de l’abandon que j’avais déjà vécu. Dans les brumes qui voilaient cette fameuse nuit ou je pensais avoir le cœur léger, comme celle d’il y a 6 ans, je ne pouvais que miser sur le fait que j’avais fait fuir Adolfo. Le fait que le jeune homme prenne la peine de venir me voir et me rappelle a quel point j’ai été odieuse avec lui m’a semblé être l’explication la plus plausible. Seulement, il semble que j’ai fait erreur alors que Liam m’explique a mi mot que le problème est tout autre.

« Oh… »

Je me referme encore un peu plus. En fait, je ne me rendais vraiment pas compte a quel point mes troubles du sommeil pouvaient être un tel souci pour les autres. Heureusement qu’il ne peut pas voir a quel point je dois être écarlate d’être aussi prise en faute. Nerveusement, je bafouille :

« Tu…. Tu as du mal a t’y faire ? C’est… c’est a cause de ça que tu étais… tendu ? Je…enfin… je ne pensais pas que ça te gênerait autant… en fait… j’espérais que ca aurait été. Du coup, je ne sais pas comment te demander pardon… »

La suite ressemble a une prodigieuse chute sans parachute. Je m’en veux affreusement d’avoir lancer un sujet qui semble tellement piquer au vif l’homme a mes coté. Nous sommes encore plus serrés l’un contre l’autre, et pourtant je frissonne a sa phrase qui sonne telle une accusation. Sans le vouloir, je l’ai blessé. Je tente de faire marche arrière en me jurant de ne plus me montre aussi indiscrète. Je me confonds en excuse en me maudissant. Qu’est ce qui m’a pris !...

« Non Non… et… ca ne me regarde pas… pardon… je… non… je ne voulais pas te demander ca… je n’aurais pas dû aborder ce sujet. »

Je ne sais plus où me mettre. Je tente de m’expliquer, plus malheureuse que jamais d’être aussi maladroite et nulle. Liam va nous jeter dehors plus tôt que prévu si je ne fais pas attention a ce qui sors de ma bouche. Pour Thea, je dois faire attention. Il se tourne vers moi, me surprenant. Mon cœur a un raté, a nouveau, alors que je me retrouve torse contre torse, presque lové dans ses bras. Mes yeux plongés dans les siens, que je distingue dans l’obscurité de la chambre, les lèvres tremblantes de cette nouvelle position presque douce, je l’écoute avec attention. Je ferme les paupières une seconde en goutant la caresse inattendue sur ma joue, presque une pluie d’été après l’aridité des angoisses. Je tique quand il me reparle de la « fameuse soirée » :

« Je te pensais fâché a cause de ce qui s’est passé… »

De mes terreurs nocturnes qu’il avait subies sans que je ne le prévienne. J’avais dû être horrible. Je n’ai qu’a repenser a l’état de mes draps quand j’ai des nuits trop agitées pour me sentir encore plus mal. Dire que je ne me souviens que de songes scandaleusement doux et intimes. Même s’il dit qu’il doit s’y faire, je me sens encore plus ridicule d’avoir espéré être un peu « digne » d’intérêt alors que je suis comme une gosse apeurée dès que je m’endors. Je suis un peu comme ces « fruit et légumes moches » remisés en bout de gondole car trop cabossés pour finir ailleurs que dans le panier de ceux qui ne peuvent pas s’offrir mieux. Liam est clairement une personne qui peut avoir mieux.

Je bouge un peu, collant mon visage contre son torse et m’étonnant de trouver cette position aussi confortable que rassurante. J’aurais aimé vivre une nuit avec lui, comme celle-là, dans d’autres condition, mais je ne suis pas un fruit qu’on met en avant sur l’étale. Ce n’est pas ma place. D’une toute petite voix, sans oser relever la tête pour le regarder dans les yeux je lui avoue :

« Moi…. Moi aussi je suis heureuse, vraiment, quand on est tous ensemble. J’ai vraiment cru que tu ne voudrais plus me voir a cause de mon comportement. Ca… ca m’a fait peur. »

Lui avouer ce que j’ai sur le cœur me coute. J’ai du mal a trouver mes mots, pour autant, dans la pénombre, contre lui, cela me semble un peu plus facile de me livrer.

« Tu sais… ce qui s’est passé l’autre nuit… je… je n’ai aucun contrôle dessus. Ca risque de se reproduire encore. Je… enfin… je comprends que cela soit un problème et je ne veux pas t’imposer ca. C’est pour ca que je pense que c’est plus sage que j’aille dormir sur le canapé le temps que « tu t’y fasse », tu ne crois pas ? Je suis terrifiée de faire ou dire des choses qui te donneraient envie de ne plus vouloir me supporter… »


Liam Keller
New-Yorkais
Célébrité : Will Higginson
DC : Matt Roja - Enzo Forzalli - Billie Davis - Elena Flores - Diego Arriaga - Jackson Blake - Nathanaël Wellington
Crédits : avatars : CHEEKEYFIRE
Infos diverses : - Williamson Junior Keller est l'identité complète notée sur son ID, mais il a horreur de ce prénom et se fait appeler Liam.

- Vous retrouverez son nom sur différents bouquins présents dans les librairies du pays et au-delà. Il s'agit de grandes envolées métapsychologiques ennuyantes écrites par ses parents pour crier au monde leur fierté quant à leur fils aîné et leur déception pour le second.

- De ses 17 à 21 ans, il a lutté contre un cancer virulent, mais il a refusé de se laisser abattre, prenant les traitements sans sourciller et gardant sa bonne humeur. Seules les douleurs ont finalement eu raison de lui, et les anti-douleurs devinrent ses meilleurs amis. De cette épreuve il lui reste une belle cicatrice sur le crâne, endroit précis où les chirurgiens sont passés pour essayer de retirer la tumeur, mais qui est à présent parfaitement camouflée par sa tignasse. Les migraines récurrentes qui l'accompagnent sont également un malheureux souvenir dont il ne peut se défaire, il essaie néanmoins de les combattre par le port de lunettes de temps à autre.

- Flanqué à la porte par ses parents quelques temps seulement après sa rémission, ces derniers souhaitaient provoquer chez lui un électrochoc afin de le pousser à reprendre le chemin de l'université. Cependant, Liam préféra partir profiter de sa seconde chance en parcourant l'Amérique du Sud. C'est au Brésil qu'il se prit de passion pour le surf et c'est au Mexique qu'il fit une overdose l'expédiant immédiatement dans une cure de désintoxication. La contrainte n'étant pas un moteur de guérison, ce fut un échec cuisant.

- C'est en 2018 qu'il retourna de lui-même dans cet établissement après avoir découvert sa paternité. Il avait une fille de deux ans, désormais, l'adorable Théa en a 5 et, bien qu'il ne la voie pas autant qu'il le souhaiterait, elle est la prunelle de ses yeux, la force lui hurlant de ne pas flancher face à ses vieux démons.

- Il est végétarien.

Habitation : Un appartement à Greenwich Village avec deux chambres, l'une étant aménagée spécialement pour ta fille. Décoration de princesse, peluches en pagaille et photo ci et là, tu as particulièrement heureux de voir la petite s’émerveiller devant tes choix. Depuis quelques semaines, tu partages ton appartement avec les deux femmes de ta vie, ce qui te comble de joie malgré l’aspect « collocation » que revêt votre cohabitation.
Célébrité : Will Higginson
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Crédits : avatars : CHEEKEYFIRE
Infos diverses : - Williamson Junior Keller est l'identité complète notée sur son ID, mais il a horreur de ce prénom et se fait appeler Liam.

- Vous retrouverez son nom sur différents bouquins présents dans les librairies du pays et au-delà. Il s'agit de grandes envolées métapsychologiques ennuyantes écrites par ses parents pour crier au monde leur fierté quant à leur fils aîné et leur déception pour le second.

- De ses 17 à 21 ans, il a lutté contre un cancer virulent, mais il a refusé de se laisser abattre, prenant les traitements sans sourciller et gardant sa bonne humeur. Seules les douleurs ont finalement eu raison de lui, et les anti-douleurs devinrent ses meilleurs amis. De cette épreuve il lui reste une belle cicatrice sur le crâne, endroit précis où les chirurgiens sont passés pour essayer de retirer la tumeur, mais qui est à présent parfaitement camouflée par sa tignasse. Les migraines récurrentes qui l'accompagnent sont également un malheureux souvenir dont il ne peut se défaire, il essaie néanmoins de les combattre par le port de lunettes de temps à autre.

- Flanqué à la porte par ses parents quelques temps seulement après sa rémission, ces derniers souhaitaient provoquer chez lui un électrochoc afin de le pousser à reprendre le chemin de l'université. Cependant, Liam préféra partir profiter de sa seconde chance en parcourant l'Amérique du Sud. C'est au Brésil qu'il se prit de passion pour le surf et c'est au Mexique qu'il fit une overdose l'expédiant immédiatement dans une cure de désintoxication. La contrainte n'étant pas un moteur de guérison, ce fut un échec cuisant.

- C'est en 2018 qu'il retourna de lui-même dans cet établissement après avoir découvert sa paternité. Il avait une fille de deux ans, désormais, l'adorable Théa en a 5 et, bien qu'il ne la voie pas autant qu'il le souhaiterait, elle est la prunelle de ses yeux, la force lui hurlant de ne pas flancher face à ses vieux démons.

- Il est végétarien.
Habitation : Un appartement à Greenwich Village avec deux chambres, l'une étant aménagée spécialement pour ta fille. Décoration de princesse, peluches en pagaille et photo ci et là, tu as particulièrement heureux de voir la petite s’émerveiller devant tes choix. Depuis quelques semaines, tu partages ton appartement avec les deux femmes de ta vie, ce qui te comble de joie malgré l’aspect « collocation » que revêt votre cohabitation.
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Infos diverses : - Williamson Junior Keller est l'identité complète notée sur son ID, mais il a horreur de ce prénom et se fait appeler Liam.

- Vous retrouverez son nom sur différents bouquins présents dans les librairies du pays et au-delà. Il s'agit de grandes envolées métapsychologiques ennuyantes écrites par ses parents pour crier au monde leur fierté quant à leur fils aîné et leur déception pour le second.

- De ses 17 à 21 ans, il a lutté contre un cancer virulent, mais il a refusé de se laisser abattre, prenant les traitements sans sourciller et gardant sa bonne humeur. Seules les douleurs ont finalement eu raison de lui, et les anti-douleurs devinrent ses meilleurs amis. De cette épreuve il lui reste une belle cicatrice sur le crâne, endroit précis où les chirurgiens sont passés pour essayer de retirer la tumeur, mais qui est à présent parfaitement camouflée par sa tignasse. Les migraines récurrentes qui l'accompagnent sont également un malheureux souvenir dont il ne peut se défaire, il essaie néanmoins de les combattre par le port de lunettes de temps à autre.

- Flanqué à la porte par ses parents quelques temps seulement après sa rémission, ces derniers souhaitaient provoquer chez lui un électrochoc afin de le pousser à reprendre le chemin de l'université. Cependant, Liam préféra partir profiter de sa seconde chance en parcourant l'Amérique du Sud. C'est au Brésil qu'il se prit de passion pour le surf et c'est au Mexique qu'il fit une overdose l'expédiant immédiatement dans une cure de désintoxication. La contrainte n'étant pas un moteur de guérison, ce fut un échec cuisant.

- C'est en 2018 qu'il retourna de lui-même dans cet établissement après avoir découvert sa paternité. Il avait une fille de deux ans, désormais, l'adorable Théa en a 5 et, bien qu'il ne la voie pas autant qu'il le souhaiterait, elle est la prunelle de ses yeux, la force lui hurlant de ne pas flancher face à ses vieux démons.

- Il est végétarien.
Habitation : Un appartement à Greenwich Village avec deux chambres, l'une étant aménagée spécialement pour ta fille. Décoration de princesse, peluches en pagaille et photo ci et là, tu as particulièrement heureux de voir la petite s’émerveiller devant tes choix. Depuis quelques semaines, tu partages ton appartement avec les deux femmes de ta vie, ce qui te comble de joie malgré l’aspect « collocation » que revêt votre cohabitation.
# Dim 15 Oct 2023 - 18:28 • •
>> Liam Keller

   
Comme un ouragan
Emma Lockwood et Liam Keller
“Savoir sourire : quelle force d'apaisement, force de douceur, de calme, force de rayonnement !” - Guy de Larigaudie
Ils ne sont absolument pas sur la même longueur d’ondes. Quand l’un parle de la soirée remplie de tendresse et de bisous, l’autre pense à la nuit agitée de cauchemars qui a suivi. Et inversement. Ou plutôt, Emma reste totalement bloquée sur cette partie-là. Celle des cauchemars. Et Liam, lui, il commence à en avoir un peu marre de la voir botter en touche, feindre de ne se souvenir de rien. C’est quand même elle qui s’est jetée sur lui et qui lui a donné du fil à retordre pour calmer les ardeurs de tout le monde. Et depuis, dès le lendemain, elle joue les amnésiques. Très honnêtement, si au début le pompier mettait ça sur le compte du malaise étreignant la jeune femme due au fait qu’elle préférait ne plus en parler, il se met à douter. Elle va un peu loin dans la comédie tout de même… Ça devient ridicule en plus d’être de plus en plus blessant.

« Tu…. Tu as du mal a t’y faire ? C’est… c’est a cause de ça que tu étais… tendu ? Je…enfin… je ne pensais pas que ça te gênerait autant… en fait… j’espérais que ca aurait été. Du coup, je ne sais pas comment te demander pardon… »

« Qu’est-ce que tu crois, Emma ? Que tout ça, ça ne compte pas pour moi ? Je dois avouer que ça m’a un peu perturbé. », voilà, c’est dit. Leurs baisers l’ont perturbé. C’est un peu faible d’ailleurs. Il a pensé aux lèvres de l’infirmière toute la semaine en se repassant les images stockées au fond de sa mémoire.

Les quiproquos s’enchaînent et, soyons honnête, ils se ressemblent tous. C’est à croire que l’un et l’autre s’acharnent à ne pas se comprendre. À viser à côté systématiquement. Elle se met à parler de sexe. Lui, il croit qu’elle est prête à le chevaucher avec leur fille roupillant dans le même lit. Puis tout semble devenir plus limpide. Effectivement, il y a maldonne.

Prenant enfin son courage à deux mains, c’est doucement qu’il se retourne pour lui faire face. Il se confie, cette soirée a été magnifique. Alors oui, elle a été entachée par son passé, mais absolument pas à cause d’elle. Par contre, il y a une chose qu’il ne peut plus cacher, et puisqu’il a décidé de se montrer honnête, de se dévoiler, il se lance véritablement, et ce, quitte à se prendre un retour de boomerang désagréable, « Non, pas du tout. Ce qui m’a vraiment décontenancé, c’est la suite. Enfin… Je veux dire, la fin. Je ne m’attendais pas à ce que tu réagisses comme ça. ». Une fois de plus, il ne parle pas de sa terreur nocturne comme elle le pense. Ce qui la véritablement blessé, c’est le départ d’Emma. Sa fuite. Le silence qui a suivi. Le fait qu’elle refuse d’en parler. Qu’elle préfère faire comme si rien ne s’était passé entre eux. Ça, il a du mal à l’accepter. Il peut le comprendre, mais c’est douloureux malgré tout. Il s’est bercé d’illusions avec ces baisers. Il a cru que, peut-être, ils allaient s’autoriser à essayer ce à côté de quoi ils sont passés six ans avant. Ce à côté de quoi ils passent depuis des années. Il s’est voilé la face trop longtemps, et maintenant qu’il commence à ouvrir les yeux, voir qu’il est le seul à vouloir autre chose, à espérer plus, ça le tue.

Cependant, il n’est pas prêt à la perdre. Si elle devait sortir définitivement de sa vie à cause de ce qu’il ressent pour elle, il s’en voudrait. Il se mordrait les doigts de priver Théa de la bonne entente entre ses parents, de ne plus pouvoir lui offrir les bons moments qu’ils ont tous les trois. Alors il le lui dit. Il est heureux quand ils sont tous ensemble. Rien ne le rend plus heureux. Ce qu’il ne dit pas clairement, c’est qu’il veut plus. La peur l’emporte sur sa témérité.

Quand elle se rapproche en venant déposer son front contre son torse, il frissonne. C’est plus fort que lui. Sa main passe doucement sur le flanc de la jeune femme pour se déposer sur sa hanche alors que son cœur s’accélère quand qu’elle exprime à son tour la crainte qui est la sienne.

Elle ne veut rien de plus. C’est noté. Pour autant, elle ne veut pas non plus perdre ce qu’ils ont construit. Et ça le rassure. Un temps. Puisque lorsqu’elle reprend la parole, il se tend à nouveau.

Est-ce qu’elle en train de lui dire ce qu’il croit qu’elle lui dit ?

« Ça t’arrive souvent ? », ses doigts se crispent. Son imagination lui joue des tours et devant ses yeux défilent des images d’une Emma embrassant d’autres hommes. C’est donc ça… C’est pour ça que sa mère ne veut pas qu’elle boive ? Parce qu’elle sait que sa fille devient incontrôlable sexuellement parlant dès qu’elle a quelques verres dans le gosier ?

Nan, franchement, avec cette conversation, ils montrent à quel point ils réfléchissent de façon totalement différente !

« Ne réponds pas, je… Je ne veux pas savoir. », l’entendre dire que, oui, elle butine de fleur en fleur dès qu’elle a l’occasion est au-dessus de ses forces. Il ne la juge pas, il serait d’ailleurs bien mal placé pour le faire, mais il ne veut juste pas l’entendre le dire. Son cerveau percute enfin. Si elle le rejette, c’est parce qu’elle ne veut pas le considérer comme un mec mouchoir. Alors, oui, il était loin d’avoir pensé à une telle chose venant d’elle, après tout, elle semble tellement mal à l’aise à chaque fois que le sujet du sexe est ramené sur le tapis que c’est étonnant et déroutant d’apprendre que, en réalité, elle a un appétit féroce sur la question… Mais dans un sens, c’est plus sain pour eux de ne pas franchir cette barrière. C’est mieux. Plus sécuritaire pour lui. La concernant, il n’est pas sûr de pouvoir agir comme il le fait avec les personnes passant dans sa vie. S’il venait à goûter au bonheur d'une nuit passée avec elle, il en redemanderait. Désormais, il en est certain. Alors puisque pour elle c’est différent, puisque ce qu’il s’est passé la fois précédente n’était rien d’autre qu’un désir charnel, il vaut mieux s’abstenir.

« Je te l’ai déjà dit, je ne te laisserais pas dormir sur le canapé. », et puis, ils ne sont pas deux bêtes assoiffées, ils peuvent se retenir ! Un peu de légèreté leur ferait du bien, alors il se permet un petit rire, sa main se glissant dans la chute de reins de la brune, « Je te promets de te remettre les idées en place si tu vas trop loin. ». Ouai, c’est ça, il luttera pour eux deux. Il l’a fait il y a une semaine, et il recommencera s’il le faut. Pour lui, pour son petit cœur, pour son amour-propre mais également pour elle. Il ne veut pas qu’elle s’en veuille après coup. Alors, c’est sûr, à partir d’aujourd’hui, ils resteront sages comme des images. Plus de tentation.

Il doit s'éloigner. Pour ne plus avoir de tentation, il ne peut décemment pas rester aussi proche d'elle. Contrairement à qui il est au fond de lui, il doit se montrer raisonnable. Et dieu sait à quel point ce n'est pas dans sa nature profonde !

« On a une longue journée, on devrait dormir. », déposant ses lèvres sur le haut du crâne d'Emma pour lui souhaiter une bonne nuit, il ne trouve cependant pas la force de s’écarter. Merde. Keller, qu'est-ce qu'on vient de dire ? Que tu devais faire preuve d'abnégation pour deux ! Il essaie, promis juré. Puis il se fait une raison. Là, dans cette chambre, dans ce lit, avec leur fille assoupie prêt d'eux, il n'y a aucune chance pour que ça dérape. Alors il décide de profiter, et il sombre à son tour dans le sommeil, avec une Emma toujours blottie contre lui.




   
(c) princessecapricieuse

   



Emma Lockwood
New-Yorkais
Célébrité : Felicity Jones
DC : non
Crédits : moi même
Infos diverses : * Physiquement Emma fait 1m61 et pèse dans les 50 Kg. C'est une brune aux yeux verts.
* Emma ne sort pas beaucoup en dehors de son travail.
* Elle aimerait bien devenir interne et attend la validation de ses acquis que son responsable fait trainer.
* Elle est d'une grande maladresse sur tout ce qui touche les relations sociales en dehors du cadre de son travail.
* Derrière ses allures de fille sage, Emma a tendance a mentir facilement et a ne pas avoir froid aux yeux quand elle pense que c'est pour la bonne cause.
*Elle une peur phobique de l'eau.
*Elle est désespérément amoureuse du père de sa fille mais le pense homosexuel.
*Elle est obligée de voler des médicaments pour payer un maitre chanteur.
Comme un ouragan - Page 2 Ezgif-4-9d0eb4cc67

Habitation : petit appartement sur Lower Manhattan
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DC : non
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* Emma ne sort pas beaucoup en dehors de son travail.
* Elle aimerait bien devenir interne et attend la validation de ses acquis que son responsable fait trainer.
* Elle est d'une grande maladresse sur tout ce qui touche les relations sociales en dehors du cadre de son travail.
* Derrière ses allures de fille sage, Emma a tendance a mentir facilement et a ne pas avoir froid aux yeux quand elle pense que c'est pour la bonne cause.
*Elle une peur phobique de l'eau.
*Elle est désespérément amoureuse du père de sa fille mais le pense homosexuel.
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Habitation : petit appartement sur Lower Manhattan
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* Emma ne sort pas beaucoup en dehors de son travail.
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* Elle est d'une grande maladresse sur tout ce qui touche les relations sociales en dehors du cadre de son travail.
* Derrière ses allures de fille sage, Emma a tendance a mentir facilement et a ne pas avoir froid aux yeux quand elle pense que c'est pour la bonne cause.
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Habitation : petit appartement sur Lower Manhattan
# Lun 16 Oct 2023 - 11:49 • •
>> Emma Lockwood

Je me fige et ma voix s’étrangle alors que je tente de maitriser un sanglot quand le couperet tombe. Au moins, cette fois, je sais ce que j’ai fait de mal. Impossible de dire ce qui est le pire entre rester dans cette ignorance qui nourrit autant l’espoir que le déni ou avoir des réponses qui étouffent tout. Surtout sur des choses que je ne peux pas contrôler. Je bredouille, une nouvelle fois des excuses :

« Je… je suis … tellement… désolée. »

Je ne me suis jamais sentie aussi minable et honteuse. Indigne d’être là, dans ce lit, avec Liam. J’aurais tout donné pour qu’il n’entrevoit pas ce que je cache derrière mon masque, sauf que, c’est trop tard. Non en fait, j’aurais tout donner pour une autre vie, pour ne pas avoir a attendre la prochaine pour avoir une maigre chance d’être avec lui. Il sait maintenant que je suis une adulte cassée et inapte a etre aimée. Je sais que ca ne devrait pas me toucher, qu’après tout, c’est mieux comme cela. Dans quelques mois, il y a de grandes chances que je doive disparaitre de leur vie, mais c’est pourtant douleur aigue qui me transperce le cœur de sentir à quel point j’ai pu le décevoir. Ca explique aussi pourquoi il veut autant me garder loin d’Adolpho.

Je ne peux qu’hocher positivement la tête quand il me demande si ça arrive souvent. Je me sens tellement méprisable. J’aimerais lui mentir, prendre que non, que c’est exceptionnel, sauf que, non seulement je n’en ai pas la force, mais en plus, il va vite se rendre compte de l’étendu du problème. Une fois de plus, c’est honteusement que je me répète :

« Je… je suis désolée… je ne me rendais pas compte… je… j’aimerais vraiment faire autrement tu sais ? As aucun moment je n’ai voulu… enfin… tout ca… »

Je ne le dirais jamais assez pour exprimer à quel point je suis navrée. Les larmes coulent malgré moi sur mes joues. J’ai appris a accepté ma vie, a ne pas en vouloir plus que je ne puisse en avoir, mais j’ai aussi gouté à quelques choses qui n’était pas pour moi. Liam était entré dans ma vie et tous les efforts de maman pour me préserver des faux espoirs s’était vite envolés face à ces deux prunelles bleues rieuses et la gentillesse du jeune homme. Depuis, je n’avais pas cessé, malgré moi, d’effleurer, en rêve, une vie à ses côtés, pas seulement en tant que mère de sa fille ou chaton en détresse.
Il essaye de faire un peu d’humour, me rassurer, mais je n’arrive pas à me dérider. Je reste la tête contre son torse déjà bien heureuse qu’il ne me demande pas de quitter sa vie me contentant de faire oui de la tête quand il me dit que nous devrions dormir. Je sais déjà que j’en suis incapable, terrorisée a l’idée que mes cauchemars ne reviennent encore plus gâcher les choses

. La respiration de Liam se fait plus régulière et Thea finit par me lâcher la main mais je n’ose pas bouger. Toujours blottie dans les bras de Liam, incapable de savoir ou mettre mes mains, je réalise que, mise a part la « fameuse nuit », je n’ai surement jamais été aussi proche physiquement de Liam … et en même temps, je ne me suis jamais sentie aussi éloignée de lui. Je ne sais pas combien de temps j’arrive a lutter avant que la fatigue ne me fauche comme je suis incapable de dire si le peu de sommeil que j’ai pris a été mouvementé ou pas. C’est la petite voix de Thea, un peu perdue, me disant qu’elle voulait faire pipi qui me sort des limbes.  C’est en essayant de ne pas réveiller le pompier que je quitte la chaleur trompeuse de ses bras pour accompagner notre fille. Si je la ramène dans le lit, a ma place, je me garde de retourner avec eux de peur de m’assoupir.

A leur réveil, le petit déjeuner est déjà prêt, le ménage fait, les mails aux assurances et a mon travail envoyés et j’ai rassemblé ce qui nous faudra pour le « rangement » dans l’appartement. Je compense ce que je vie comme une chute libre par un excès d’activité me donnant un semblant de contrôle. Pour autant je suis épuisé et j’ai l’impression d’être dans les brumes. C’est presque mécaniquement que je me suis occupée de Thea, obligée d’aller à l’école dans les vêtements de la veille. La fillette, dans sa joie de cette vie a trois n’a pas vue mes cernes, ma pâleur, mon incapacité d’avaler quoique ce soit, ou ce désespoir un peu plus ancré en moi. Quant à Liam, instinctivement, j’évite son regard, baissant les yeux dès qu’il cherche le mien, toujours mal a l’aise de nos aveux nocturnes.

C’est après avoir déposé Thea que nous retournons chez moi et la lumière matinale n’arrange rien au tableau de dévastation laissé la veille. Je ne me leurre pas, il y aura presque tout a jeter. Je prends sur moi pour sourire aux tentatives de Liam de se montrer agréable, ou juste faire la conversation mais le cœur n’y est pas. Je me sens tellement épuisée et a bout, pas seulement par les vestiges de ces petits objets anodins brisés. Des jours a m’angoisser, sans assez dormir ou manger, avec ce qui ressemble a un clap de fin de la veille pèse aussi bien lourd dans la balance. Je retrouve un album photos piétinée, avec des pages déchirées. Je n’arrive pas a me résoudre a le jeter en sachant qu’il n’y a aucun double de ces photos de Thea et moi.  Je soupire.

« Je crois que c’est un peu plus dur que je ne le pensais. »

Je relève mes yeux fatigués vers Liam pour essayer de crever un abcès qui me mine :

« Merci encore de faire ca avec moi. Dis moi, je crois que tu ne m’as jamais dit ou tu avais rencontré Adolfo. Je… je me demandais. C’est a cause de … « mes soucis perturbants » que tu étais contrarié que je lui parle ? Tu avais peur que j’aggrave un peu plus les choses entre vous ? »

Avant qu’il ne puisse répondre je me rends compte que je suis surement en train de me mêler de ce qui ne me regarde pas et c’est avec précipitation que j’ajoute :

« Et ne t’inquiète pas, j’ai fait attention a ce que je disais. Très. Et quand il est revenu j’ai toujours trouvé des excuses pour ne pas passer du temps avec lui. J’ai entendu ce que tu voulais et je le respecte… c’est… c’est juste que je ne pensais pas être si… enfin… que ca te gène autant. »

Tout en parlant, mon téléphone n’arrête pas de biper pour signaler plusieurs SMS, mais je préfère largement l'ignorer pour le moment sans me douter de la personne qui est en train de m’écrire autant.

Liam Keller
New-Yorkais
Célébrité : Will Higginson
DC : Matt Roja - Enzo Forzalli - Billie Davis - Elena Flores - Diego Arriaga - Jackson Blake - Nathanaël Wellington
Crédits : avatars : CHEEKEYFIRE
Infos diverses : - Williamson Junior Keller est l'identité complète notée sur son ID, mais il a horreur de ce prénom et se fait appeler Liam.

- Vous retrouverez son nom sur différents bouquins présents dans les librairies du pays et au-delà. Il s'agit de grandes envolées métapsychologiques ennuyantes écrites par ses parents pour crier au monde leur fierté quant à leur fils aîné et leur déception pour le second.

- De ses 17 à 21 ans, il a lutté contre un cancer virulent, mais il a refusé de se laisser abattre, prenant les traitements sans sourciller et gardant sa bonne humeur. Seules les douleurs ont finalement eu raison de lui, et les anti-douleurs devinrent ses meilleurs amis. De cette épreuve il lui reste une belle cicatrice sur le crâne, endroit précis où les chirurgiens sont passés pour essayer de retirer la tumeur, mais qui est à présent parfaitement camouflée par sa tignasse. Les migraines récurrentes qui l'accompagnent sont également un malheureux souvenir dont il ne peut se défaire, il essaie néanmoins de les combattre par le port de lunettes de temps à autre.

- Flanqué à la porte par ses parents quelques temps seulement après sa rémission, ces derniers souhaitaient provoquer chez lui un électrochoc afin de le pousser à reprendre le chemin de l'université. Cependant, Liam préféra partir profiter de sa seconde chance en parcourant l'Amérique du Sud. C'est au Brésil qu'il se prit de passion pour le surf et c'est au Mexique qu'il fit une overdose l'expédiant immédiatement dans une cure de désintoxication. La contrainte n'étant pas un moteur de guérison, ce fut un échec cuisant.

- C'est en 2018 qu'il retourna de lui-même dans cet établissement après avoir découvert sa paternité. Il avait une fille de deux ans, désormais, l'adorable Théa en a 5 et, bien qu'il ne la voie pas autant qu'il le souhaiterait, elle est la prunelle de ses yeux, la force lui hurlant de ne pas flancher face à ses vieux démons.

- Il est végétarien.

Habitation : Un appartement à Greenwich Village avec deux chambres, l'une étant aménagée spécialement pour ta fille. Décoration de princesse, peluches en pagaille et photo ci et là, tu as particulièrement heureux de voir la petite s’émerveiller devant tes choix. Depuis quelques semaines, tu partages ton appartement avec les deux femmes de ta vie, ce qui te comble de joie malgré l’aspect « collocation » que revêt votre cohabitation.
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- Vous retrouverez son nom sur différents bouquins présents dans les librairies du pays et au-delà. Il s'agit de grandes envolées métapsychologiques ennuyantes écrites par ses parents pour crier au monde leur fierté quant à leur fils aîné et leur déception pour le second.

- De ses 17 à 21 ans, il a lutté contre un cancer virulent, mais il a refusé de se laisser abattre, prenant les traitements sans sourciller et gardant sa bonne humeur. Seules les douleurs ont finalement eu raison de lui, et les anti-douleurs devinrent ses meilleurs amis. De cette épreuve il lui reste une belle cicatrice sur le crâne, endroit précis où les chirurgiens sont passés pour essayer de retirer la tumeur, mais qui est à présent parfaitement camouflée par sa tignasse. Les migraines récurrentes qui l'accompagnent sont également un malheureux souvenir dont il ne peut se défaire, il essaie néanmoins de les combattre par le port de lunettes de temps à autre.

- Flanqué à la porte par ses parents quelques temps seulement après sa rémission, ces derniers souhaitaient provoquer chez lui un électrochoc afin de le pousser à reprendre le chemin de l'université. Cependant, Liam préféra partir profiter de sa seconde chance en parcourant l'Amérique du Sud. C'est au Brésil qu'il se prit de passion pour le surf et c'est au Mexique qu'il fit une overdose l'expédiant immédiatement dans une cure de désintoxication. La contrainte n'étant pas un moteur de guérison, ce fut un échec cuisant.

- C'est en 2018 qu'il retourna de lui-même dans cet établissement après avoir découvert sa paternité. Il avait une fille de deux ans, désormais, l'adorable Théa en a 5 et, bien qu'il ne la voie pas autant qu'il le souhaiterait, elle est la prunelle de ses yeux, la force lui hurlant de ne pas flancher face à ses vieux démons.

- Il est végétarien.
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- Vous retrouverez son nom sur différents bouquins présents dans les librairies du pays et au-delà. Il s'agit de grandes envolées métapsychologiques ennuyantes écrites par ses parents pour crier au monde leur fierté quant à leur fils aîné et leur déception pour le second.

- De ses 17 à 21 ans, il a lutté contre un cancer virulent, mais il a refusé de se laisser abattre, prenant les traitements sans sourciller et gardant sa bonne humeur. Seules les douleurs ont finalement eu raison de lui, et les anti-douleurs devinrent ses meilleurs amis. De cette épreuve il lui reste une belle cicatrice sur le crâne, endroit précis où les chirurgiens sont passés pour essayer de retirer la tumeur, mais qui est à présent parfaitement camouflée par sa tignasse. Les migraines récurrentes qui l'accompagnent sont également un malheureux souvenir dont il ne peut se défaire, il essaie néanmoins de les combattre par le port de lunettes de temps à autre.

- Flanqué à la porte par ses parents quelques temps seulement après sa rémission, ces derniers souhaitaient provoquer chez lui un électrochoc afin de le pousser à reprendre le chemin de l'université. Cependant, Liam préféra partir profiter de sa seconde chance en parcourant l'Amérique du Sud. C'est au Brésil qu'il se prit de passion pour le surf et c'est au Mexique qu'il fit une overdose l'expédiant immédiatement dans une cure de désintoxication. La contrainte n'étant pas un moteur de guérison, ce fut un échec cuisant.

- C'est en 2018 qu'il retourna de lui-même dans cet établissement après avoir découvert sa paternité. Il avait une fille de deux ans, désormais, l'adorable Théa en a 5 et, bien qu'il ne la voie pas autant qu'il le souhaiterait, elle est la prunelle de ses yeux, la force lui hurlant de ne pas flancher face à ses vieux démons.

- Il est végétarien.
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# Jeu 26 Oct 2023 - 16:22 • •
>> Liam Keller

   
Comme un ouragan
Emma Lockwood et Liam Keller
“Savoir sourire : quelle force d'apaisement, force de douceur, de calme, force de rayonnement !” - Guy de Larigaudie
Le réveil est rude. Liam a l’impression que la nuit a duré trois secondes, montre en main. Pourtant, ils se sont couchés tôt, mais la conversation avec Emma s’est éternisée. Oh, ce n’est pas tant le fait d’avoir discuté avec la jeune femme durant de longues, très longues minutes qui l’a fatigué. Non, ce qui a été éreintant moralement parlant, c’est la teneur de cette discussion. Le pompier a été percuté par un camion de désillusions. S’il avait déjà compris que la soirée précédemment partagée ne leur avait absolument pas laissé le même goût, entendre plus clairement qu’elle ne souhaite absolument pas que cela se reproduise lui a fait l’effet d’être pris en sandwich. De façon pas agréable… Un sandwich composé de deux trente-six tonnes qui seraient venues le broyer.

Donc oui, le réveil est un peu brutal. Mais il est également doux. Doux, car lorsqu’il ouvre les yeux, il tombe nez à nez avec le visage poupon de Théa. Ses deux petites mains reposent sur son épaule et elle le secoue pour le réveiller.

« Papaaaaa, debout, c’est l’heure ! »

Il pourrait trouver cette manière de faire un peu violente, cependant, tout ce qu’il pense, c’est qu’il est ravi de pouvoir vivre un moment pareil.

« Je suis sûr qu’on a encore trente secondes de chatouilles devant nous... »
, il attrape doucement sa fille avant de la plaquer gentiment contre le matelas pour mieux l’assaillir de guilis et de bisous sonores dans le cou, les bras, les jambes.

Après une bonne séance d’amusement matinal, c’est avec la petite dans les bras et en riant qu’il débarque dans la cuisine. Il installe la blondinette à table avant de se diriger vers Emma pour lui offrir l’étreinte habituelle. Malgré le léger malaise dû aux révélations de la veille, Liam ne se résout pas à abandonner ce geste, « Merci d'avoir tout préparé. Tu aurais dû me réveiller, je t'aurais aidé. », puis il ajoute en murmurant, « Tu m’as manqué au réveil. ». Déposant ses lèvres sur la tempe de la jeune femme pour lui dire bonjour, il se reprend d’une voix plus forte, « Enfin… Tu nous as manqués. N’est-ce pas Théa ? On aurait pu se jeter sur maman pour la bataille de chatouilles ! ».

Il mime une attaque soudaine en s’écartant de la chaleur de la brune en continuant, inlassablement, de rire en écho parfait avec le petit monstre angélique qu’est leur fille.

Le petit-déjeuner est ingurgité, Liam décide de s’occuper de la coiffure de l’écolière, mais il finit rapidement par appeler à l’aide, « Emmaaaaaa ? Tu peux venir dans la salle de bain ? ». Un peigne coincé entre les dents, l’index recouvert d’élastiques, il la regarde avec des yeux paniqués, « Ze m’en zort pas vreumait, ze croit que z’ai bzoin d’un ptit coup de mouain. ».

La mission coiffure et habillage terminée, c’est en famille qu’ils se rendent à l’école. Théa marche entre eux, chacune de ses mains dans l’une de ses parents. Liam, lui, il a un sourire qui s’étire d’une oreille à l’autre tellement il est heureux.

« Tu viendras me chercher avec maman ce soir ? », devant les grilles, Théa s’accroche à ses jambes alors, délicatement, Liam s’accroupit, « Bien sûr, et on ira voir Mistinguette tous les trois, c’est promis. ».

Quand la maîtresse s’approche pour faire entrer les derniers retardataires, Liam a un pincement au cœur en regardant la petite s’éloigner. C’est ridicule, il va la revoir dans quelques heures seulement, et elle est déjà en train de s’amuser avec ses camarades de classe. Mais il n’a pas l’habitude de ces instants, et voir l’inquiétude dans les yeux de sa fille quant à la situation qu’ils vivent le bouffe plus qu’il n’ose le montrer.

Arrivés à l’appartement d’Emma, ils se partagent les tâches. Entre le tri des affaires sauvables ou non, le rangement, le nettoyage et les blagues faites pour tenter de détendre l’atmosphère, il y a du boulot ! Il voit bien que, pour la jeune femme, ce n’est pas évident. Les meubles sont retournés, les souvenirs dévastés. Même lui, alors que ce ne sont pas les siens, de souvenirs, il a du mal à voir le désastre. C’est après deux petites heures de nettoyage qu’il entend Emma parler et soupirer.

Elle le dit, c’est difficile.

« On devrait faire une petite pause, d’accord ? », il s’approche pour prendre l’album photos abîmé d’entre ses mains. Il saisit délicatement son coude et la guide vers le canapé où il s’assoit à ses côtés en commençant à feuilleter l’album. « J’adore ces photos. », son doigt passe sur le cliché, décorne un coin, lisse la prochaine, défroisse la troisième.

Il sourit quand la brune le remercie et alors qu’il s’apprête à lui dire qu’elle n’a pas à le faire, qu’il est là avec bon cœur et qu’il répondra toujours présent pour l’aider, et ce, qu’importe la situation, il est stoppé net dans son élan. Il se fige alors qu’elle poursuit. Elle… Elle parle d’Adolfo. Pourquoi est-ce qu’elle parle de ce type ?

Une fois encore, il y a incompréhension entre eux. Liam ne percute pas qu’elle les pense en couple. C’est si loin de la réalité…

« Je ne veux pas que tu lui parles. »
, il s’est montré très clair envers son ancien dealer, « Il ne devrait même pas t’approcher. ». Son ton est tranchant, mais il est submergé par la colère envers Adolfo et l’inquiétude pour Emma. Sa main, tenant l’album photos, devient tremblante et il referme rapidement le petit livre de souvenirs avant de se radoucir et de tourner son visage vers Emma. Sa mâchoire est contractée, tellement qu’elle en est douloureuse. Il commence à avoir du mal à respirer et il sent sa tête se compresser, « Si, bien sûr que si ça me gêne que vous vous voyez. Il… Je n’ai aucune confiance, tu comprends ? ». Évidemment que non, elle ne peut pas comprendre. Elle ne sait pas qui il est, ni ce qu’il fait dans la vie, ni pourquoi il a réapparu comme par magie dans celle de Liam. Alors comment pourrait-elle comprendre ?

Il n’a pas la force de lui en dire davantage. Si elle venait à apprendre qui il est, alors elle risquerait d’envoyer Liam bouler. Et si… Et si elle l’empêchait de voir Théa à cause de ça ? Si toute la relation qu’ils ont réussi à créer tous les trois fichait le camp juste pour le retour de son passé ? Il n’aura donc jamais la paix ? Ses erreurs vont continuer à lui coller aux baskets ? Jusqu’à quand ? Pour toujours ? C’est… C’est injuste. Injuste, mais sans doute mérité. Il aurait mieux fait de ne pas fréquenter certaines personnes…

« Tu devrais regarder qui cherche à te joindre, ça semble urgent. »
, le téléphone de l'infirmière ne cesse de hurler et ça lui donne une bonne excuse pour couper court à la conversation.



   
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* Emma ne sort pas beaucoup en dehors de son travail.
* Elle aimerait bien devenir interne et attend la validation de ses acquis que son responsable fait trainer.
* Elle est d'une grande maladresse sur tout ce qui touche les relations sociales en dehors du cadre de son travail.
* Derrière ses allures de fille sage, Emma a tendance a mentir facilement et a ne pas avoir froid aux yeux quand elle pense que c'est pour la bonne cause.
*Elle une peur phobique de l'eau.
*Elle est désespérément amoureuse du père de sa fille mais le pense homosexuel.
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DC : non
Crédits : moi même
Infos diverses : * Physiquement Emma fait 1m61 et pèse dans les 50 Kg. C'est une brune aux yeux verts.
* Emma ne sort pas beaucoup en dehors de son travail.
* Elle aimerait bien devenir interne et attend la validation de ses acquis que son responsable fait trainer.
* Elle est d'une grande maladresse sur tout ce qui touche les relations sociales en dehors du cadre de son travail.
* Derrière ses allures de fille sage, Emma a tendance a mentir facilement et a ne pas avoir froid aux yeux quand elle pense que c'est pour la bonne cause.
*Elle une peur phobique de l'eau.
*Elle est désespérément amoureuse du père de sa fille mais le pense homosexuel.
*Elle est obligée de voler des médicaments pour payer un maitre chanteur.
Comme un ouragan - Page 2 Ezgif-4-9d0eb4cc67
Habitation : petit appartement sur Lower Manhattan
Célébrité : Felicity Jones
DC : non
Crédits : moi même
Infos diverses : * Physiquement Emma fait 1m61 et pèse dans les 50 Kg. C'est une brune aux yeux verts.
* Emma ne sort pas beaucoup en dehors de son travail.
* Elle aimerait bien devenir interne et attend la validation de ses acquis que son responsable fait trainer.
* Elle est d'une grande maladresse sur tout ce qui touche les relations sociales en dehors du cadre de son travail.
* Derrière ses allures de fille sage, Emma a tendance a mentir facilement et a ne pas avoir froid aux yeux quand elle pense que c'est pour la bonne cause.
*Elle une peur phobique de l'eau.
*Elle est désespérément amoureuse du père de sa fille mais le pense homosexuel.
*Elle est obligée de voler des médicaments pour payer un maitre chanteur.
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Habitation : petit appartement sur Lower Manhattan
# Sam 28 Oct 2023 - 13:58 • •
>> Emma Lockwood

« Je n’arrivais pas à dormir et puis, pour le moment, c’est la seule façon que j’ai de participer au loyer le temps que l’on reste ici. »

Impossible de payer avec de l’argent et même si je connais assez Liam pour savoir qu’il ne m’en demandera pas, je refuse d’être un parasite qui abuse de sa générosité. Je ne mesure pas encore, à quel point je risque de tout retourner son apparemment au nom du rangement et du nettoyage, du repassage, pour le moment je suis juste en train de me promettre qu’il n’aura pas a toucher une casserole tant que nous serons là.

Même si je me sens épuisée par cette nuit, sans vraiment comprendre vraiment la profondeur des émotions contradictoires que je ressens vis-à-vis d’être aussi proche de cet homme qui nous a recueillies, mon sourire, au départ un peu forcé, ce fait plus sincère en observant la complicité débordante entre lui et Théa. Elle ne parle même pas de l’incident d’hier, tout a son plaisir de ce premier matin avec son papa.

Quelques soit les nuages, les épreuves, la fatigue, Thea a toujours ce pouvoir de me donner la force de sourire et de continuer a avancer. L’éclat de ses grands yeux, sa joie de vivre, sa façon unique de voir le monde a été une bénédiction même dans les pires moments. Cette matinée ne fait pas exception sauf que je découvre que son père a cette même magie. Ils se ressemblent avec leur façon naturelle de rendre leur bonheur contagieux.

Si je me trouble « un peu » de découvrir Liam au saut du lit, ce n’est rien a côté de ce que je ressens quand il me prend contre lui pour me murmurer quelques mots qui n’ont surement pas le même sens pour lui que pour moi, avant de me déposer un trop fugace baiser sur la tempe. Même si je sais que ce n’est rien pour lui, que ca ne compte pas, ca n’empêche pas de sentir le rouge me montrer aux joues et mon cœur s’emballer. Sans parler de ce maudit espoir qui m’empoisonne qui en profiter pour tenter de me mettre, encore, des œillères. Je relève mon visage vers lui avec trop de questions dans le regard mais le pompier est déjà en train de rectifier sa phrase, tuant toutes possibilités de malentendus. C’était juste pour chahuter avec Thea. Je suis tellement idiote. Mon cœur peine a retrouvé un rythme normal et je ne dois surtout pas me détruire, une nouvelle fois, en imaginant des choses qui n’existent pas. Je me reprends, comme je le peux, alors qu’il simule une attaque de chatouille. Avec un air imperturbable de maman sévère, je n’hésite pas a sortir une arme lourde.

« Attention le chatouilleur, j’ai ton petit déjeuner en otage et si tu n’es pas sage, je ne peux pas t’assurer que tes pancakes n’aient pas un terrible accident. »


Même si je suis trop nouée pour vraiment manger, cela ne m’empêche pas de rester picorer en profitant de ce moment de famille tout en continuant a me répéter, mentalement, que Liam n’a que des gestes amicaux vis-à-vis de moi. Rien de plus. Et c’est déjà énorme. Il faut vraiment que j’arrête de voir dans chacun de ses regards partagés, a effleurement de nos doigts ou dans ses paroles douces plus que ce qu’il y a. Je m’affaire a la vaisselle quand j’entends les appels de détresse de Liam. Impossible de ne pas pouffer en les retrouvant tous les deux dans la salle de bain. Entre l’air de chien en détresse de Thea, raide comme un piquet devant son père, et lui qui a l’air en panique avec son peigne dans la bouche façon pirate qui part à l’abordage, je ne peux m’empêcher de sortir mon téléphone et faire une photo avant d’aller a leur secours.

« Tu n’as donc jamais eu les cheveux longs, moi qui aurais pensé que tu aurais tenté le look surfer… je vais te montrer la technique. »

Avec douceur, je lui explique les étapes pour dompter les cheveux bouclés d’une petite lionne pas très patiente quand on risque de lui tirer la crinière, puis pour lui faire des couettes. Je le laisse essayer, le résultat n’est pas transcendant, mais il y a mis tout son cœur et ça fait très plaisir a Thea de porter « les couettes de papa ».

« C’est pas mal pour une première fois, mais on va peut-être attendre quelques jours avant l’atelier tresse. Je ferais surement ton cobaye le temps que tu prennes la main, Melle est douillette avec ses cheveux. »



A la porte de l’école, je sens que la séparation est difficile pour les deux. Même si Liam n’a pas été là les premières années, le lien qu’ils se sont construit est tellement fort que je sais que tout se passera bien, même quand je ne serais plus là. Aller dans mon appartement, sans la fillette, me replonge a la fois dans mes pensées sombres malgré la présence du pompier a mes coté qui fait preuve d’une énergie sans faille pour me soutenir. Malheureusement, il y a tellement de questions et de peurs qui se bousculent dans ma tête que j’ai du mal a garder mon masque. Voir le saccage de ce qui était « mon chez moi », ne donne que plus de réalité à la fragilité de ma position. Je me sens vraiment épuisée, pas que physiquement et, a plusieurs reprises, je me surprends a juste avoir envie de trouver refuge dans les bras de l’homme avec moi.  Devoir aussi résister à cela ne m’aide pas.

Quand il propose une pause, je n’ai pas ni l’envie ni la force de lui résister, me laissant simplement guidée par ce trop léger contact de sa main sur mon coude pour aller vers ce qui reste de canapé. Je reste raide, sentant encore plus l’envie de me blottir contre lui. Je me perds dans la contemplation de ces photos abimées. Même si ce n’est que matériel, j’aurais voulu que Thea puisse les garder en souvenir de moi quand je ne serais plus là.

« S’en prendre à ça est tellement gratuit. Je crois que je n’arrive pas à comprendre ce qui a pu se passer ici. Il ne manque rien mais tout ce qui pouvait être cassé l’a été… »

La personne qui a fait ça voulait juste détruire. Est-ce lié a mon enquête sur Juliette ? Est-ce tombé sur nous par hasard ? Ou est-ce que quelque chose m’échappe par méconnaissance de ce monde ? J’imagine que je vais devoir apprendre à vivre sans réponse.  Je ne sais pas si ce n’est pas pire au final.


« Tu devrais le prendre pour le mettre dans la chambre de Thea chez toi, enfin, quand j’aurais arrangé un peu les choses. Comme ça, quand elle y sera sans moi, si je lui manque un peu, cela sera comme si j’étais en partie avec vous deux. Tu en penses quoi ? »

J’essaye de lui sourire un peu en proposant ca espérant qu’il entendra le cadeau que je lui fais. Certes, c’est douloureux pour moi mais je sais a quel point c’est important pour lui que je lui montre que j’ai confiance et qu’il pourra avoir la garde de Thea seul. Il n’a pas idée que cela risque d’arriver brutalement vite si cet incident est lié a mon passé, toujours est il que je veux lui offrir ce gros plaisir qu’il trépigne tant d’avoir.

En fait, je réalise que moi aussi, j’ai besoin de sa confiance, que justement, douter de ca m’ébranle depuis une semaine maintenant. Je profite de ce moment de calme pour tenter de crever l’abcès qui me mine, espérant a un malentendu ou, du moins, pouvoir trouver une solution pour améliorer les choses : qu’il n’est plus honte que je parle a ses proches malgré ma maladresse. Sa réaction aussi abrupte que tranchante me fait l’effet d’un coup de poing. Surprise je n’arrive qu’a pâlir, en redressant le visage vers lui et lâchant un :

« oh… »

C’est tellement violent. Je ne m’attendais pas a une telle réaction. J’imagine que c’est honnête et que je l’ai mérité avec mes bêtises de plombiers. Je finis par baisser les yeux, repensant a toutes mes erreurs avec ses proches. Même si j’aurais surement apprécié run peu plus de diplomatie dans la façon de me dire qu’il n’a pas confiance en moi, vu que je suis douée pour n’entendre que ce que je veux, c’est surement mieux ainsi. Je bafouille comme je le peux un :

« Je… je vois… je ne pensais pas que… enfin… que c’était a ce point là… »

Une nouvelle façon de me voler la face que je refuser de regarder en face l’étendu de mes maladresses alors que je ne peux que plaider coupable. Je pensais que « mon problème » venait surtout de mes gênantes terreurs nocturnes, je mesure, maintenant, que mes catastrophes sociales pèsent lourd, aussi, dans le jugement que Liam me porte. Le regard fuyant, refoulant une envie de pleurer, j’ai un soubresaut de cette combativité agonisante, me force a demander, avec une pointe d’espoir:

« J’imagine qu’il n’y a rien a faire pour changer de ca ? »


Je voudrais tellement qu’il me donne une seconde chance que je ne fais pas vraiment attention a la vibration insistante de mon téléphone. Ce n’est que lorsqu’il m’en parle que je réagis en le prenant mécaniquement et je fronce les sourcils en prenant connaissance du message sur mon téléphone, pas certaine de bien lire tellement cela me semble étrange.

« Liam… »


Je lui tends mon téléphone pour qu’il lise lui aussi:

« C’est Jean Eude… »






Dr Saint Pierre
Emma, Je viens d’apprendre ce qui t’arrive et je suis de tout cœur avec toi. J’ai pris des dispositions avec les RH et le service pour t’aider, je t’expliquerais à ton retour mais prend le temps qu’il te faut sans t’angoisser pour ton salaire.  .


Si tu as besoin que je sois présent, un mot de toi et je suis là. De même, j’ai une petite maison d’amis dans un endroit sécurisé, avec gardien, système d’alarme, ou tu pourrais être bien avec mon adorable petite Théa. Il n’y a personne dedans actuellement et si tu le souhaites, je te fais venir un chauffeur pour que tu puisses la visiter. Parle en a Williamson s’il veut venir aussi. Je ne doute pas qu’il a très a cœur que vous soyez bien installées et en sécurité. J’attends ton retour. J. E.


PS: J’oubliais. Il y a 3 chambres si ca rassure ton Williamson de rester avec vous et qu’il veut, aussi, profiter de mon hospitalité. Tu me connais, j’ai très a cœur ton bonheur. A très vite j’espere.



Qui a une maison d’amis ? Est-ce que ca ne soulagerait pas Liam qu’on parte ? En fait je me sens incapable de savoir ce que je dois faire, un effet secondaire de cette prise de conscience que je suis indigne de confiance a cause de mes mauvais choix :

« Je crois que je ne suis pas en etat de comprendre ou de décider quoi que soit. Tu… tu en penses quoi toi ? »


J’ai très peur qu’il me dise qu’il veuille garder Thea et qu’il m’envoie, seule, ailleurs. Même si ca me parait juste au regard de ce qu’il pense de moi, je ne sais pas si je suis vraiment prête a cette séparation.


Liam Keller
New-Yorkais
Célébrité : Will Higginson
DC : Matt Roja - Enzo Forzalli - Billie Davis - Elena Flores - Diego Arriaga - Jackson Blake - Nathanaël Wellington
Crédits : avatars : CHEEKEYFIRE
Infos diverses : - Williamson Junior Keller est l'identité complète notée sur son ID, mais il a horreur de ce prénom et se fait appeler Liam.

- Vous retrouverez son nom sur différents bouquins présents dans les librairies du pays et au-delà. Il s'agit de grandes envolées métapsychologiques ennuyantes écrites par ses parents pour crier au monde leur fierté quant à leur fils aîné et leur déception pour le second.

- De ses 17 à 21 ans, il a lutté contre un cancer virulent, mais il a refusé de se laisser abattre, prenant les traitements sans sourciller et gardant sa bonne humeur. Seules les douleurs ont finalement eu raison de lui, et les anti-douleurs devinrent ses meilleurs amis. De cette épreuve il lui reste une belle cicatrice sur le crâne, endroit précis où les chirurgiens sont passés pour essayer de retirer la tumeur, mais qui est à présent parfaitement camouflée par sa tignasse. Les migraines récurrentes qui l'accompagnent sont également un malheureux souvenir dont il ne peut se défaire, il essaie néanmoins de les combattre par le port de lunettes de temps à autre.

- Flanqué à la porte par ses parents quelques temps seulement après sa rémission, ces derniers souhaitaient provoquer chez lui un électrochoc afin de le pousser à reprendre le chemin de l'université. Cependant, Liam préféra partir profiter de sa seconde chance en parcourant l'Amérique du Sud. C'est au Brésil qu'il se prit de passion pour le surf et c'est au Mexique qu'il fit une overdose l'expédiant immédiatement dans une cure de désintoxication. La contrainte n'étant pas un moteur de guérison, ce fut un échec cuisant.

- C'est en 2018 qu'il retourna de lui-même dans cet établissement après avoir découvert sa paternité. Il avait une fille de deux ans, désormais, l'adorable Théa en a 5 et, bien qu'il ne la voie pas autant qu'il le souhaiterait, elle est la prunelle de ses yeux, la force lui hurlant de ne pas flancher face à ses vieux démons.

- Il est végétarien.

Habitation : Un appartement à Greenwich Village avec deux chambres, l'une étant aménagée spécialement pour ta fille. Décoration de princesse, peluches en pagaille et photo ci et là, tu as particulièrement heureux de voir la petite s’émerveiller devant tes choix. Depuis quelques semaines, tu partages ton appartement avec les deux femmes de ta vie, ce qui te comble de joie malgré l’aspect « collocation » que revêt votre cohabitation.
Célébrité : Will Higginson
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Infos diverses : - Williamson Junior Keller est l'identité complète notée sur son ID, mais il a horreur de ce prénom et se fait appeler Liam.

- Vous retrouverez son nom sur différents bouquins présents dans les librairies du pays et au-delà. Il s'agit de grandes envolées métapsychologiques ennuyantes écrites par ses parents pour crier au monde leur fierté quant à leur fils aîné et leur déception pour le second.

- De ses 17 à 21 ans, il a lutté contre un cancer virulent, mais il a refusé de se laisser abattre, prenant les traitements sans sourciller et gardant sa bonne humeur. Seules les douleurs ont finalement eu raison de lui, et les anti-douleurs devinrent ses meilleurs amis. De cette épreuve il lui reste une belle cicatrice sur le crâne, endroit précis où les chirurgiens sont passés pour essayer de retirer la tumeur, mais qui est à présent parfaitement camouflée par sa tignasse. Les migraines récurrentes qui l'accompagnent sont également un malheureux souvenir dont il ne peut se défaire, il essaie néanmoins de les combattre par le port de lunettes de temps à autre.

- Flanqué à la porte par ses parents quelques temps seulement après sa rémission, ces derniers souhaitaient provoquer chez lui un électrochoc afin de le pousser à reprendre le chemin de l'université. Cependant, Liam préféra partir profiter de sa seconde chance en parcourant l'Amérique du Sud. C'est au Brésil qu'il se prit de passion pour le surf et c'est au Mexique qu'il fit une overdose l'expédiant immédiatement dans une cure de désintoxication. La contrainte n'étant pas un moteur de guérison, ce fut un échec cuisant.

- C'est en 2018 qu'il retourna de lui-même dans cet établissement après avoir découvert sa paternité. Il avait une fille de deux ans, désormais, l'adorable Théa en a 5 et, bien qu'il ne la voie pas autant qu'il le souhaiterait, elle est la prunelle de ses yeux, la force lui hurlant de ne pas flancher face à ses vieux démons.

- Il est végétarien.
Habitation : Un appartement à Greenwich Village avec deux chambres, l'une étant aménagée spécialement pour ta fille. Décoration de princesse, peluches en pagaille et photo ci et là, tu as particulièrement heureux de voir la petite s’émerveiller devant tes choix. Depuis quelques semaines, tu partages ton appartement avec les deux femmes de ta vie, ce qui te comble de joie malgré l’aspect « collocation » que revêt votre cohabitation.
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Infos diverses : - Williamson Junior Keller est l'identité complète notée sur son ID, mais il a horreur de ce prénom et se fait appeler Liam.

- Vous retrouverez son nom sur différents bouquins présents dans les librairies du pays et au-delà. Il s'agit de grandes envolées métapsychologiques ennuyantes écrites par ses parents pour crier au monde leur fierté quant à leur fils aîné et leur déception pour le second.

- De ses 17 à 21 ans, il a lutté contre un cancer virulent, mais il a refusé de se laisser abattre, prenant les traitements sans sourciller et gardant sa bonne humeur. Seules les douleurs ont finalement eu raison de lui, et les anti-douleurs devinrent ses meilleurs amis. De cette épreuve il lui reste une belle cicatrice sur le crâne, endroit précis où les chirurgiens sont passés pour essayer de retirer la tumeur, mais qui est à présent parfaitement camouflée par sa tignasse. Les migraines récurrentes qui l'accompagnent sont également un malheureux souvenir dont il ne peut se défaire, il essaie néanmoins de les combattre par le port de lunettes de temps à autre.

- Flanqué à la porte par ses parents quelques temps seulement après sa rémission, ces derniers souhaitaient provoquer chez lui un électrochoc afin de le pousser à reprendre le chemin de l'université. Cependant, Liam préféra partir profiter de sa seconde chance en parcourant l'Amérique du Sud. C'est au Brésil qu'il se prit de passion pour le surf et c'est au Mexique qu'il fit une overdose l'expédiant immédiatement dans une cure de désintoxication. La contrainte n'étant pas un moteur de guérison, ce fut un échec cuisant.

- C'est en 2018 qu'il retourna de lui-même dans cet établissement après avoir découvert sa paternité. Il avait une fille de deux ans, désormais, l'adorable Théa en a 5 et, bien qu'il ne la voie pas autant qu'il le souhaiterait, elle est la prunelle de ses yeux, la force lui hurlant de ne pas flancher face à ses vieux démons.

- Il est végétarien.
Habitation : Un appartement à Greenwich Village avec deux chambres, l'une étant aménagée spécialement pour ta fille. Décoration de princesse, peluches en pagaille et photo ci et là, tu as particulièrement heureux de voir la petite s’émerveiller devant tes choix. Depuis quelques semaines, tu partages ton appartement avec les deux femmes de ta vie, ce qui te comble de joie malgré l’aspect « collocation » que revêt votre cohabitation.
# Dim 5 Nov 2023 - 18:18 • •
>> Liam Keller

   
Comme un ouragan
Emma Lockwood et Liam Keller
“Savoir sourire : quelle force d'apaisement, force de douceur, de calme, force de rayonnement !” - Guy de Larigaudie
En arrivant dans la cuisine, tu sens une délicieuse odeur de pancake. Tu risques de vite t’habituer à tout ceci. Entre le bonheur de voir Théa dès le matin, le plaisir de partager plus de moments avec Emma et le ravissement de ton estomac… Tu ne voudras plus jamais que les deux demoiselles s’en aillent ! Cette cohabitation te semble être parfaitement parfaite. Et tu vas clairement te ramasser quand elle prendra fin. Comment pourras-tu te passer de leur présence ? Ça ne fait que quelques heures qu’elles sont là et, déjà, tu es l’homme le plus heureux de l’univers. Leur départ va t’arracher le cœur. Mais tu préfères faire l’autruche. Ne pas y penser est la meilleure solution. Il vaut mieux profiter des instants de joie et de légèreté que la vie t’offre. Tu as toujours été ainsi. Vivre le moment présent. Ne pas se préoccuper de demain et se consacrer sur aujourd’hui, sur la seconde que tu vis.

Et bon sang, quand tu prends Emma dans tes bras, le moment présent, tu voudrais le voir s’étirer à l’infini. Tu as beau te répéter que, pour elle, ce n’est qu’une étreinte amicale ne réveillant absolument aucun sentiment, pour toi, c’est différent. Il t’a fallu du temps pour l’accepter. Mais désormais, chaque petit rapprochement te saute à la gorge. D’une façon agréable. Très agréable. Au fond, ça te fait un peu flipper. Tu n’es pas sûr d’assumer à cent pour cent toutes les émotions qui se bousculent en toi. Tu ne veux surtout pas que ce que tu ressentes puisse venir perturber l’équilibre précaire que vous avez trouvé tous les trois. Depuis quelque temps, ta vie est plus douce. Moins chaotique. Il y a des turbulences, comme le retour inopiné de ton ancien dealer, mais de façon générale, tu es plus apaisé que jamais. C’est une sensation merveilleuse. Et tu sais parfaitement à quoi elle est due. Ou plutôt, à qui.

« Ooooh, menacer la nourriture, ce n’est pas très beau mademoiselle Lockwood ! », après avoir mimé une attaque surprise de chatouille, voilà que tu risques d’être privé de petit déjeuner. Tu t’amuses, la situation te comble d’un bonheur simple, mais qui te semblait absolument inatteignable il n’y a pas si longtemps de ça. « Tu n’oserais pas me priver de tes magnifiques pancakes ? », tu lui offres un air de chien battu qui, tu l’espères, va la faire craquer. Puis un sourire amusé fleurit sur tes lèvres et tu t’approches de Théa qui est assise à table, « Si je n’ai pas le droit de manger ceux-là, je vais être obligé d’en piquer quelques-uns dans cette assiette admirablement bien garnie ! ». Tu t’accroupis pour être à la hauteur de ta fille et tu rigoles en la voyant protéger son repas.

Finalement, tu as le droit à ta propre assiette, et tu en es ravi. Tu dévores comme si tu n’avais pas mangé depuis des jours puis une fois le tout englouti, tu te rends dans la salle de bain avec Théa. Mission coiffage ! Mission échouée… Tu appelles à la rescousse Emma, de toute évidence, tu n’es pas hyper doué avec un peigne et des élastiques.

« Nonf, maiche che peux me laicher poucher les cheveuche pour m’entreuner chi besoin. », tu retires l’ustensile de torture d’entre tes lèvres et, dans un rire, tu répètes pour te faire comprendre, « Je n’ai jamais essayé le look surfeur, mais je peux les laisser pousser pour m’entraîner. T’en penses quoi Théa ? Si papa avait les cheveux longs, ça te plairait ? Maman pourrait nous faire la même coiffure ! ». Tu regardes Emma prendre la mission en main et te montrer la technique. Après plusieurs essais assez catastrophiques, l’une des couettes est parfaite, c’est celle faite par la maman. La seconde… est légèrement tordue – pour être gentil – et bosselée sur le crane et bien évidemment, c’est la tienne. Tu te penches à la hauteur de ta fille alors qu’elle se regarde dans le miroir, « Tu es la petite fille la plus jolie du monde entier, tu le sais ça ? ». Tu lui plaques un énorme bisou sur la joue avant de lui dire d’aller s’habiller.

Regardant la petite s’éloigner, tu tournes ton visage vers Emma, un sourire reconnaissant figé sur tes lèvres, « Merci, c’est gentil de m’aider autant. Je suis un peu perdu sur beaucoup de sujet... ». Tu as loupé tellement de choses jusqu’à maintenant que tu as souvent l’impression de ne faire que des boulettes. Heureusement, vous faites une bonne équipe. Tous ensemble.

Ta main se pose sur la joue de la jeune femme et tu fais glisser tes doigts jusqu’à dégager quelques mèches de ses cheveux derrière son oreille, « J’essayerai de ne pas trop t’en arracher, mais je ne peux pas te promettre que ce sera une partie de plaisir. ». Tes yeux sont plongés dans les siens quand tu lui fais comprendre que tu veux bien t’entraîner à faire de jolies couettes avec elle. Ce n’est pas tant le sujet de la conversation qui te donne envie de rester là. Dans cette salle de bain. Rien que tous les deux. Non, la conversation, tu n’en as pas grand-chose à cirer. Ce qui t’empêche de faire le moindre mouvement d’un coup, c’est la pulpe de tes doigts sur sa peau. Tu te ressaisis en entendant Théa t’appeler, et tu retires ta main comme si tu venais de te brûler. Tu te recules, fuyant soudainement le regard de la brune et tu sors de la salle de bain sans un mot de plus.

C’est irréel. Tu as l’impression de perdre totalement les pédales depuis quelques jours. Depuis cette soirée un peu trop arrosée. Depuis ces baisers échangés… Puta*n, ouai, c’est ça. Les baisers. Tu meurs d’envie de sentir à nouveau les lèvres d’Emma contre les tiennes. Réveille-toi Liam, ça n’arrivera pas !

Quand vous arrivez à l’appartement saccagé, tu fais de ton mieux pour essayer de détendre l’atmosphère. Tes plaisanteries ne sont pas les meilleures que tu aies pu faire dans ta vie, et pour cause, tu as le cœur serré de voir tous les dégâts. Ce n’est pas ton appartement. Ce ne sont pas tes meubles. Et ce ne sont pas tes souvenirs. Alors, si tu as du mal à contempler l’ampleur de la catastrophe, tu n’as aucun mal à imaginer les difficultés que doit traverser Emma. C’est pourquoi, tu lui proposes de faire une pause. Ça semble indispensable au bout de plusieurs heures de nettoyage et de rangement.

Une fois installé sur le canapé défoncé, tu regardes les photos de l’album. Elles sont toutes abîmées. Mais elles restent magnifiques. Quand Emma te dit ne pas comprendre ce qui s’est passé, tu poses délicatement ta main sur sa cuisse, tes doigts se resserrant doucement dans un geste de soutien. « On… On va tout remettre en ordre. Je te le promets », tu tentes un petit sourire, puis tes yeux parcourent la pièce. C’est un véritable enfer, tout est sens dessus dessous. Malgré vos efforts, le travail à faire reste énorme. Tu te concentres à nouveau sur les images, c’est nettement plus beau. Et tu n’hésites pas à le faire remarquer. Bien qu’elles soient cornées, froissées, ces photos, tu les adores.

« C’est vrai ? Tu serais d’accord pour que je le garde ? », sa proposition te touche beaucoup. En même temps, elle te peine. Quand elle y sera sans moi. « Tu sais... », tu hésites, tu ne veux pas mettre les pieds dans le plat ou envisager quelque chose qui n’est pas près d’arriver, « Quand tu seras d’accord pour que Théa passe un peu plus de temps chez moi, tu pourras venir nous rejoindre quand tu le voudras. La porte te sera toujours grande ouverte. ».

Tu sais que la situation actuelle n’est pas évidente pour Emma, et que votre collocation est totalement forcée, mais malgré tout, depuis hier soir, tu dois avouer être content. Tu te sens horrible de penser ça. Elle vient de te dire à quel point c’était terrible pour elle de voir ses affaires dans un tel état, et toi, tu en viens presque à remercier l’enfoiré qui a fait ça… Il te permet de vivre des moments incroyables. Des moments auxquels tu n’aurais même pas osé rêver.

Puis c’est la dégringolade. Comme souvent, tout part à vau-l'eau. Adolfo est mis sur le tapis. Tu te montres un peu trop abrupte en entendant ce prénom. Tu découvres qu’ils se sont vus plusieurs fois, et tu ne peux pas t’empêcher de te demander à quoi ce fils de p*te est en train de jouer. Il cherche à te faire sortir de tes gonds ? Si c’est son but, se rapprocher d’Emma est une très bonne solution… Et soudain, tu réalises un truc. S’il a su où trouver Emma, il a très bien pu la suivre jusqu’ici. Merde. Est-ce que… Tu regardes une fois encore la pièce. Tes doigts sur la cuisse de la jeune femme se resserrent davantage sans que tu n'en aies réellement conscience. Elle te pose une question. Une question qui t’agace et qui te fait perdre ton habituel calme, « Non. ». Bien sûr que nous, il n'y a rien à faire pour arranger la non confiance que tu portes à Adolfo ! Ta voix a encore été tranchante tandis que tes yeux sont fixés droits devant toi. « Est-ce qu’il est venu ici ? Vous vous êtes vu où ? », tu as besoin de savoir.

Une fois encore, vous ne vous comprenez pas. Elle pense que c’est à elle que tu n’accordes aucune confiance alors que pas du tout. En même temps, tu te refuses d’être clair, tu ne veux pas lui dire qui est ce mec. Qui il est pour toi. Qui il a été. Tu ne peux pas. Le lui dire te semble inconcevable. Ta main abandonne sa cuisse, elle devient quelque peu tremblante alors que ton cerveau t’envoie des images d’une Emma en colère. Elle te reproche de laisser un dealer revenir dans ta vie. De le laisser avoir la possibilité d’approcher Théa. Elle découvre le cadeau qu’il t’a fait il y a une semaine. Et tu vois toute ta vie s’effondrer.

C’est la sonnerie de son téléphone qui te sort de la crise de panique qui commence à poindre. Tu es sauvé par le gong. En quelque sorte…

Ce n’est vraiment que : en quelque sorte. Parce que quand Emma te tend son téléphone pour te faire lire le message. Tu hallucines. Pour qui il se prend celui-là ?

Il parle de Théa en des termes beaucoup trop affectueux. Il se montre comme le héros de ses dames. Il propose de les héberger. De leur envoyer un chauffeur. Un chauffeur ?! Nan mais il n’est pas sérieux !

D’un coup, tu te sens comme une merde. Tout ce que tu as eu à leur proposer, c’est de partager un lit à trois. Tu es… Ouai, c’est ça, tu es ridicule. Une pauvre petite merde misérable et ridicule.

Tu n’arrives plus à sourire. Peut-être que… Peut-être qu’elles seraient mieux là-bas. Dans une jolie maison sécurisée. Loin de toi. Loin d’Adolfo. Loin d’un passé qui revient te hanter et qui, semble-t-il, veut les prendre à partie.

Elle te demande ce que tu en penses. Mais es-tu capable d’avoir les idées claires ? Rien n’est moins sûr.

« Je… », tu n’as pas la force de relire le message alors tu rends son téléphone à Emma. Tes yeux sont tristes. Embués. Tu as les nerfs à vif. Les dernières minutes t’ont apporté beaucoup trop d’informations désagréables. La légèreté de ce matin te semble être à des années-lumière de là. « Ce que j’en pense ? Je... », tu n’oses même pas la regarder, « Je ne sais pas trop. Peut-être que tu serais mieux… Que tu serais mieux avec lui. ». Ça t’arrache la bouche. Tu as l’impression d’avaler de la javel, « Il te propose une grande maison confortable avec tout un tas de systèmes de sécurité. Je ne peux pas te donner tout ça. Il… Théa et toi, vous seriez peut-être mille fois mieux là-bas. Avec lui. Vous auriez toute la place qu’il vous faut et… Enfin… Je ne serais plus dans vos pattes. ». Tu lâches un rire à la fin de ta phrase. Il est jaune, empreint d’un faux amusement et débordant d’un sarcasme qui ne t’est pas coutumier. C’est un rire horrible. Un rire qui te fait terriblement mal.

Tu te lèves et fais quelques pas, tu n’es absolument pas capable d’affronter cette réalité douloureuse. Ce docteur Saint-Pierre est exactement ce qu’il faut à Emma. C’est un homme rassurant, droit. Un homme qui peut lui apporter beaucoup. Beaucoup plus que toi… De toute façon, la question ne se pose pas. Elle ne veut pas de toi. Mais là, il est question que de sa sécurité et de quelques jours, il ne lui propose pas non plus de l'épouser. Ça y est, tu te fais des films. Cependant, tu te secoues. Tu n’as pas le droit de baisser les bras. Tu… Tu étais là avant lui, bien avant lui. C’est toi qu’Emma a appelé dès qu’elle a ouvert cette porte et qu’elle vu le capharnaüm. Si elle l’avait voulu, elle aurait pu le contacter, non ? Tu te retournes avant de te rapprocher rapidement de la brune. Tes fesses retrouvent les coussins du canapé, tu attrapes le téléphone que tu déposes à côté de toi et tu prends délicatement les mains d’Emma dans les tiennes.

« Je n’ai aucune envie de vous voir partir. », cette fois, tu la regardes droit dans les yeux. Ton cœur tambourine alors que tu décides de t’ouvrir, et ce, même si tu risques de te prendre un mur, « J’ai conscience que chez moi, c’est petit et pas le plus confortable, mais… On est une famille, n’est-ce pas ? Si tu es d’accord, si ça te semble acceptable, j’aimerais beaucoup que vous restiez. ». Ton buste se penche un peu vers elle alors que ton regard s’est ancré au sien. « Évidemment, c’est à toi de décider ce qui est le mieux pour toi. Je... Je veux dire, ce qui est le mieux pour Théa et toi. Si tu penses que sa proposition est l'idéale, je vous aiderais à emmener vos affaires là-bas. », même si tu es persuadé que le choix le plus judicieux serait celui du crétin opportuniste, tu espères qu'elle te choisira. Ou plutôt, qu’elle choisira de ne pas séparer Théa de son père. C’est vrai, la petite avait l’air ravi que vous soyez tous les trois. Et vous… Vous deux, malgré la situation, vous avez passé une bonne soirée également, non ?


   
(c) princessecapricieuse

   



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