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Comme un ouragan

Emma Lockwood
New-Yorkais
Célébrité : Felicity Jones
DC : non
Crédits : moi même
Infos diverses : * Physiquement Emma fait 1m61 et pèse dans les 50 Kg. C'est une brune aux yeux verts.
* Emma ne sort pas beaucoup en dehors de son travail.
* Elle aimerait bien devenir interne et attend la validation de ses acquis que son responsable fait trainer.
* Elle est d'une grande maladresse sur tout ce qui touche les relations sociales en dehors du cadre de son travail.
* Derrière ses allures de fille sage, Emma a tendance a mentir facilement et a ne pas avoir froid aux yeux quand elle pense que c'est pour la bonne cause.
*Elle une peur phobique de l'eau.
*Elle est désespérément amoureuse du père de sa fille mais le pense homosexuel.
*Elle est obligée de voler des médicaments pour payer un maitre chanteur.
Comme un ouragan - Page 3 Ezgif-4-9d0eb4cc67

Habitation : petit appartement sur Lower Manhattan
Célébrité : Felicity Jones
DC : non
Crédits : moi même
Infos diverses : * Physiquement Emma fait 1m61 et pèse dans les 50 Kg. C'est une brune aux yeux verts.
* Emma ne sort pas beaucoup en dehors de son travail.
* Elle aimerait bien devenir interne et attend la validation de ses acquis que son responsable fait trainer.
* Elle est d'une grande maladresse sur tout ce qui touche les relations sociales en dehors du cadre de son travail.
* Derrière ses allures de fille sage, Emma a tendance a mentir facilement et a ne pas avoir froid aux yeux quand elle pense que c'est pour la bonne cause.
*Elle une peur phobique de l'eau.
*Elle est désespérément amoureuse du père de sa fille mais le pense homosexuel.
*Elle est obligée de voler des médicaments pour payer un maitre chanteur.
Comme un ouragan - Page 3 Ezgif-4-9d0eb4cc67
Habitation : petit appartement sur Lower Manhattan
Célébrité : Felicity Jones
DC : non
Crédits : moi même
Infos diverses : * Physiquement Emma fait 1m61 et pèse dans les 50 Kg. C'est une brune aux yeux verts.
* Emma ne sort pas beaucoup en dehors de son travail.
* Elle aimerait bien devenir interne et attend la validation de ses acquis que son responsable fait trainer.
* Elle est d'une grande maladresse sur tout ce qui touche les relations sociales en dehors du cadre de son travail.
* Derrière ses allures de fille sage, Emma a tendance a mentir facilement et a ne pas avoir froid aux yeux quand elle pense que c'est pour la bonne cause.
*Elle une peur phobique de l'eau.
*Elle est désespérément amoureuse du père de sa fille mais le pense homosexuel.
*Elle est obligée de voler des médicaments pour payer un maitre chanteur.
Comme un ouragan - Page 3 Ezgif-4-9d0eb4cc67
Habitation : petit appartement sur Lower Manhattan
# Dim 5 Nov 2023 - 19:57 • •
>> Emma Lockwood


Je me sens vide, encore secouée par ces nuits sans sommeils et par toutes ces émotions. Je n’arrive pas a garder ce masque parfait alors que je suis dans cet appartement qui me semble aussi saccagé que mes espoirs que tout s’arrange. Assise a coté de Liam, résistant a cette envie de me blottir dans ses bras comme si cela suffirait a me sentir en sécurité. Le pompier a toujours eu cet effet rassurant sur moi, même si la réalité a toujours fini par me rattraper. Ma main va retrouver la sienne presque machinalement et mes doigts serrent doucement les siens alors que je lui confirme :

« Comme ca, je serais un peu avec vous. »

Parler de ca, alors que mon départ n’a jamais semblé aussi proche et tangible, me serre le cœur. Pour autant, ma fille passera toujours avant tout le reste à mes yeux. Je redoute autant qu’elle soit triste de mon absence qu’elle m’oublie complétement. Je n’ai aucun souvenir d’avant mes 6 ans, et si elle était comme moi. A cette pensée, mes yeux me piquent terriblement. Ne pas l’entrainer dans ma fuite a toujours été une évidence pour son bienêtre, pour la sauver d’une vie comme la mienne, mais ca ne reste pas un choix facile. Heureusement, je sais qu’elle sera bien avec Liam. Je ne pouvais pas espérer meilleur papa pour elle. Je relève la tête vers lui, touchée par sa proposition. Lui ne sait pas que bientôt, je vais devoir disparaitre, que cela soit de mon fait ou pas. Cela me tire un triste sourire en j’hoche la tête avec gratitude :

« Je… je veux bien. Merci a toi. Dès que l’assistante sociale nous donne le feu vert on va organiser tout ca.  Ca sera pas évident pour moi alors je pense que si je peux venir un peu, ca serait plus facile. »

Dans ce moment presque doux, je me lance dans le sujet de trop, dans celui que je vais regretter. Je sens sa main se raidit sur ma cuisse et je vois sa colère montée. Je suis bien trop épuisée pour ne pas me sentir comme un animal apeuré devant sa réaction et je baisse le visage comme une coupable honteuse quand il me confirme qu’il n’y a rien a faire pour réparer mes erreurs et retrouver sa confiance. Il n’y a pas de mots pour dire a quel point je souffre en cet instant. Toujours dans cette colère froide si rare chez lui, il me pose d’autres question qui m’alarme. Précipitamment je tente de me défendre, retirant ma main posée sur la sienne pour faire de grand geste :

« Non non ! Je te jure. Quand tu m’as dit de ne plus lui parler, je… j’ai trouvé des excuses et j’ai respecté ce que tu m’as demandé. Je ne voulais pas empirer les choses. On s’est croisé a l’hôpital seulement. Je suis vraiment désolée de t’avoir fâché. »

Dans ma panique je ne vois même pas l’ombre qui passe sur le visage de Liam. Si j’étais un peu moins dans mes propres émotions, je l’aurais surement vue et reconnu : c’est la peur qui le fait parler. C’est elle qui le hante et le guide ses réactions aux accents plein d’agacements.  Heureusement, ou pas, mon téléphone fait une bonne diversion. Incapable de savoir ce que je suis censée faire je lui tends le message de Jean Eude tout en l’observant. Je suis dans un état ou je n’ai plus, moi aussi, confiance en moi et mes décisions. Pour une fois dans ma vie d’adulte, j’ai besoin de pouvoir me reposer sur quelqu’un. Je l’écoute chercher ses mots mais surtout je vois son regard triste. En silence je le suis de mes yeux fatigués alors qu’il se lève. Son regard se plonge dans le mien, mais je pense que dans ses arguments, il a dit ce qu’il fallait pour me décider. Il a envie que nous restons. Il ne m'en faut pas plus.

« Je vais remercier Jean Eude pour sa proposition et lui dire que nous avons déjà trouvé une solution en famille. J’espère que tu ne regretteras pas après quelques nuits pénibles a cause de tu sais quoi…»

J’essaye de lui sourire avant de poser ma tête sur son épaule. Je ne sais pas si c'est ce qui est le mieux pour lui, mais je crois qu'au fond de moi, je veux rester a ses coté. je finis par répondre au SMS Jean Eude. Puis, après un petit soupire je conclus sur un :

« Fin de la pause, il faut s’y remettre si on veut faire le plus gros avant la sortie d’école de Thea. »


__________


Cela va faire plus de deux semaines que nous avons envahi l’appartement de Liam. Deux semaines qui sont passées a une vitesse folle. Le pompier n’avait pas menti en me promettant de tout faire pour que nous nous sentions bien chez lui. D’ailleurs, il a peut-être même un peu trop bien tenu sa promesse tellement le foyer qu’il nous a offert est à son image : accueillant et chaleureux. Malgré la première nuit tumultueuse et les non-dits, c’est impossible de ne pas ressentir la chaleur de cette vie a trois.  D’ailleurs je ne sais pas encore comment je pourrais reprendre mon ancienne vie après avoir gouté à ces matins pleins de rires, ces repas parfois chaotiques, mais toujours joyeux, et ce quotidien qui ressemble à tout ce que j’avais rêvé quand, enceinte de Théa, j’espérais encore le retour du jeune homme. On pourrait oublier que ce n’est pas notre « vrai » vie de famille en nous voyant sous le même toit, du moins, moi, j’ai tendance à l’oublier tant je voudrais y croire.

Thea rayonne comme jamais de cette « nouvelle vie ». Elle ne parle jamais de l’incident qui nous a conduit a changer d’adresse et ne cache pas son plaisir de pouvoir faire des gâteaux a son papa, lui faire découvrir nos petits rites comme les soirées « câlins canapé film » du vendredi (le fameux films popcorn couverture en mode koala) ou que cela soit lui qui lui lise ses histoires. Le croquemitaine a quitté ses dessins comme ses pensées et Misstinguette a été adoptée au même titre que doudou renard.

Je me trompe peut-être mais Liam aussi a l’air d’apprécier notre présence malgré les réticences de ma mère et de l’assistante sociale qui ne voient pas cette cohabitation avec autant de légèreté que lui. C’est un papa formidable et je vois bien tout l’amour qu’il a pour sa fille et l’envie de bien faire. Il ne m’en faut pas plus pour balayer les doutes des autres. Liam est a la hauteur, il ne se drogue plus, je suis prête a parier tout ce que j’ai qu’il ne le fera plus parce qu’il y a une personne qui compte plus tout a ses yeux et qu’il ne voudra jamais la décevoir. Je ne me lasse pas de les entendre faire des 100aines de projets comme aller au cinéma, a la fête foraine, faire du surf et toutes ces choses qu’elle n’a encore jamais pu faire.

J’essaye de « payer » notre part du loyer en le déchargeant de presque toutes les taches ménagères. Des courses en passant par la cuisine et du ménage jusqu’au rangement en passant par la lessive et le repassage, je fais en sorte qu’il n’ait plus à s’en occuper pour n’avoir a profiter que de Thea. C’est surement risible comme payement, mais je n’ai pas les moyens de participer financièrement plus, même si je ne suis plus a notre ancienne adresse, le loyer continue de courir, comme les mensualités de mon maitre chanteur.

Quand on n’a pas de passé et que l’on vit dans l’incertitude, difficile de ne pas développer certaines petites « manies » lié au besoin de reprendre du contrôle. Si je n’en ai pas vraiment conscience, malgré certaines moqueries de mes collègues sur ma maniaquerie, ce que je vois comme un « peu d’organisation méthodique » a frappé ici aussi. C’est presque naturellement que j’ai réorganisé toute la cuisine comme la salle de bain de Liam, bougé les meubles pour « optimiser » l’espace du salon. Il n’y a que la chambre du pompier qui a, pour le moment, échappé a ma lubie.

Il faut dire que cette pièce est le théâtre de d’autres enjeux qui font que je redoute autant que j’aime y être. Le trouble et la gêne de la première nuit restent présentes comme je n’ai pas encore digéré les aveux de Liam mais il y a, aussi, mon incroyable capacité a me mentir qui est présente. Je sais que tout est faux, j’ai entendu que je suis pire que je ne pensais, même pas digne d’aller dans les légumes « moches » remisés en magasin, tellement je ne me rendais pas compte de mes problèmes… ca reste dur a entendre qu’on ne pourra jamais vraiment être aimée parce qu’on est trop imparfait, sauf que j’ai beau tourner le problème dans tous les sens, il n’y a pas de solution. Je ne contrôle pas mes terreurs nocturnes et je ne vois pas comment regagner la confiance de Liam alors que je ne suis pas capable de comprendre ce qui cloche chez moi. On a tous nos limites intellectuelles je pense je n’avais juste pas conscience des miennes. Au moins, ca a arrêté mes ambitions de reprendre des études et de devenir interne. Je vais arrêter de faire perdre du temps a tout le monde avec des inepties hors de ma portée et j’en veux presque a mes collègues de ne pas avoir eu la franchise de me dire que j’étais ridicule avec ca aussi. A vivre seule avec ma fille et ma mère, je n’avais jamais été vraiment confrontée à la franchise d’un regard extérieur et je ne devinais pas l’ampleur de ce que je suis. Le pire, c’est que je connais assez la gentillesse de Liam pour savoir qu’il n’a surement pas tout dit pour me ménager. Parce que c’est aussi ça Liam : de la bonté. Dans chacun de ses gestes, sa façon de me serrer contre lui le matin, de m’embrasser sur la tempe pour me dire bonjour, de me faire des compliments pour m’encourager ou de me prendre contre lui pour nous endormir, il n’y a que ca. Rien de plus. Une tendresse amicale généreuse pour une fille paumée qu’il tente d’aider.  

C’est compliqué, mais en même temps, ca reste simple si on regarde les choses en face. Mon passage ici n’est qu’une parenthèse, pour lui, ca sera un épisode parmi d’autres. Pour moi, ca sera surement le seul de mon existence. Alors, au lieu de le gâcher, je préfère ravaler mon amertume et profiter de ces nuits contre lui, de ces moments que j’aurais aimé avoir un autre sens, pour faire « le plein » de tous ces petits instants avant qu’on me dise que c’est fini pour de bon. Je n’ose lui demander si je J’aime être contre lui, j’adore l’écouter me raconter ses aventures à son travail avant de fermer les yeux bercés par sa voix pour m’endormir lovée dans sa chaleur et avec son odeur comme je ne veux plus me réveiller ailleurs qu’à ses côtés. J’aurais tout donné pour être quelqu’un d’autre et je me découvre assez mauvaise pour déjà jalouser la personne qui prendra ma place. D’ailleurs, je suis tellement égoïste et pourrie que je n’ose lui demander combien de fois il doit apaiser mes cauchemar ou lui avouer que depuis 2 jours, l’assurance a fait le versement sur mon compte. Jean Eude a fait pression pour que mon dossier soit pris en urgence sans se rendre compte que cela me plonge dans un désespoir insondable. Je ne suis pas prête encore a ce que tout s’arrête. 2 semaines, c’est tellement peu. Je me cherche des excuses pour expliquer mon attitude de parasite, mais je n’en trouve pas.

Ce soir c’est Halloween, je préfère profiter de cette journée de fête que nous attendions depuis longtemps. Cela fait des jours que je suis sur la couture du costume de Thea, comme tous les ans, nous serons coordonnées et le thème de cette année c’est petit chat noir. La grande nouveauté qui me stresse un peu c’est qu’après la chasse aux bonbons, Théa va dormir chez une copine. La première fois qu’elle est invitée a une soirée pyjama. Je n’ai pas su dire non. La citrouille a été découpée l’appartement décoré et les sucreries sont prêtes ainsi que les affaires du petit chaton maquillé et déguisé sont prêtes. J’ai laissé la chambre a Liam pour se costumer quant a moi, je m’apprête a mettre le déguisement de chat prêté par mes collègue… enfin, je découvre avec horreur pourquoi elles gloussaient autant en me donnant le sac hier.

« Mais qu’est…qu’est ce que c’est que ca ? »


Je n’ai qu’une micro-combinaison en latex noire, avec un corset « a moumoute » en plus des oreilles, un masque et une perruque blanche. Mon Dieu, je ne peux même pas mettre un sous vêtement là-dedans et je n’ai rien d’autre. Un sms a mes collègues m’apprend que c’est un costume de « chatte noire » de Marvel, sauf que ca ne me parle absolument pas. J’aurais dû être alertée par leur gloussement quand j’avais confirmé vouloir être en chat noir. Si la tentation de ne pas me costumer est grande, je n’oublie pas que c’est peut-être mon dernier halloween avec Thea et je refuse de tout gâcher parce qu’il y a eu un malentendu avec mes collègues. Je me fais violence et enfile tant bien que mal la combinaison qui me donne l’impression d’être nue alors que j’entends ma fille qui s’impatiente que je prenne trop de temps. Elle est pressée d’aller chercher ses bonbons. Il ne me reste que le corset a lacer et la combinaison a fermé quand, d’une toute petite voix, j’essaye d’appeler a l’aide :

« Liam… je…. Enfin… tu pourrais venir s’il te plait… je n’arrive pas a fermer mon costume»

Dès qu’il approche de la salle de bain, c’est horriblement gêné que je le supplie :

« S’il te plait, ne te moque pas, je suis déjà mortifiée »

Je suis écarlate sous mon masque et n’ose même pas lui faire face tellement cette tenue est d’une indécence crasse alors que je le laisse rentrer. Je préfère lui tourner le dos pour l’accueillir, dégageant les cheveux de la perruque pour montrer la fermeture que je n’arrive pas a monter tout en essayant de tromper mon mal être en parlant.

« Je crois que mes collègues m’ont fait une mauvaise blague je mais je n’ai que ca. Je ne veux pas louper la chasse aux bonbons avec Thea, tant pis si je suis ridicule. Au pire je marcherais un peu derrière vous si ca te gène trop toi aussi… »


image chatte noire Marvel:

Liam Keller
New-Yorkais
Célébrité : Will Higginson
DC : Matt Roja - Enzo Forzalli - Billie Davis - Elena Flores - Diego Arriaga - Jackson Blake - Nathanaël Wellington
Crédits : avatars : CHEEKEYFIRE
Infos diverses : - Williamson Junior Keller est l'identité complète notée sur son ID, mais il a horreur de ce prénom et se fait appeler Liam.

- Vous retrouverez son nom sur différents bouquins présents dans les librairies du pays et au-delà. Il s'agit de grandes envolées métapsychologiques ennuyantes écrites par ses parents pour crier au monde leur fierté quant à leur fils aîné et leur déception pour le second.

- De ses 17 à 21 ans, il a lutté contre un cancer virulent, mais il a refusé de se laisser abattre, prenant les traitements sans sourciller et gardant sa bonne humeur. Seules les douleurs ont finalement eu raison de lui, et les anti-douleurs devinrent ses meilleurs amis. De cette épreuve il lui reste une belle cicatrice sur le crâne, endroit précis où les chirurgiens sont passés pour essayer de retirer la tumeur, mais qui est à présent parfaitement camouflée par sa tignasse. Les migraines récurrentes qui l'accompagnent sont également un malheureux souvenir dont il ne peut se défaire, il essaie néanmoins de les combattre par le port de lunettes de temps à autre.

- Flanqué à la porte par ses parents quelques temps seulement après sa rémission, ces derniers souhaitaient provoquer chez lui un électrochoc afin de le pousser à reprendre le chemin de l'université. Cependant, Liam préféra partir profiter de sa seconde chance en parcourant l'Amérique du Sud. C'est au Brésil qu'il se prit de passion pour le surf et c'est au Mexique qu'il fit une overdose l'expédiant immédiatement dans une cure de désintoxication. La contrainte n'étant pas un moteur de guérison, ce fut un échec cuisant.

- C'est en 2018 qu'il retourna de lui-même dans cet établissement après avoir découvert sa paternité. Il avait une fille de deux ans, désormais, l'adorable Théa en a 5 et, bien qu'il ne la voie pas autant qu'il le souhaiterait, elle est la prunelle de ses yeux, la force lui hurlant de ne pas flancher face à ses vieux démons.

- Il est végétarien.

Habitation : Un appartement à Greenwich Village avec deux chambres, l'une étant aménagée spécialement pour ta fille. Décoration de princesse, peluches en pagaille et photo ci et là, tu as particulièrement heureux de voir la petite s’émerveiller devant tes choix. Depuis quelques semaines, tu partages ton appartement avec les deux femmes de ta vie, ce qui te comble de joie malgré l’aspect « collocation » que revêt votre cohabitation.
Célébrité : Will Higginson
DC : Matt Roja - Enzo Forzalli - Billie Davis - Elena Flores - Diego Arriaga - Jackson Blake - Nathanaël Wellington
Crédits : avatars : CHEEKEYFIRE
Infos diverses : - Williamson Junior Keller est l'identité complète notée sur son ID, mais il a horreur de ce prénom et se fait appeler Liam.

- Vous retrouverez son nom sur différents bouquins présents dans les librairies du pays et au-delà. Il s'agit de grandes envolées métapsychologiques ennuyantes écrites par ses parents pour crier au monde leur fierté quant à leur fils aîné et leur déception pour le second.

- De ses 17 à 21 ans, il a lutté contre un cancer virulent, mais il a refusé de se laisser abattre, prenant les traitements sans sourciller et gardant sa bonne humeur. Seules les douleurs ont finalement eu raison de lui, et les anti-douleurs devinrent ses meilleurs amis. De cette épreuve il lui reste une belle cicatrice sur le crâne, endroit précis où les chirurgiens sont passés pour essayer de retirer la tumeur, mais qui est à présent parfaitement camouflée par sa tignasse. Les migraines récurrentes qui l'accompagnent sont également un malheureux souvenir dont il ne peut se défaire, il essaie néanmoins de les combattre par le port de lunettes de temps à autre.

- Flanqué à la porte par ses parents quelques temps seulement après sa rémission, ces derniers souhaitaient provoquer chez lui un électrochoc afin de le pousser à reprendre le chemin de l'université. Cependant, Liam préféra partir profiter de sa seconde chance en parcourant l'Amérique du Sud. C'est au Brésil qu'il se prit de passion pour le surf et c'est au Mexique qu'il fit une overdose l'expédiant immédiatement dans une cure de désintoxication. La contrainte n'étant pas un moteur de guérison, ce fut un échec cuisant.

- C'est en 2018 qu'il retourna de lui-même dans cet établissement après avoir découvert sa paternité. Il avait une fille de deux ans, désormais, l'adorable Théa en a 5 et, bien qu'il ne la voie pas autant qu'il le souhaiterait, elle est la prunelle de ses yeux, la force lui hurlant de ne pas flancher face à ses vieux démons.

- Il est végétarien.
Habitation : Un appartement à Greenwich Village avec deux chambres, l'une étant aménagée spécialement pour ta fille. Décoration de princesse, peluches en pagaille et photo ci et là, tu as particulièrement heureux de voir la petite s’émerveiller devant tes choix. Depuis quelques semaines, tu partages ton appartement avec les deux femmes de ta vie, ce qui te comble de joie malgré l’aspect « collocation » que revêt votre cohabitation.
Célébrité : Will Higginson
DC : Matt Roja - Enzo Forzalli - Billie Davis - Elena Flores - Diego Arriaga - Jackson Blake - Nathanaël Wellington
Crédits : avatars : CHEEKEYFIRE
Infos diverses : - Williamson Junior Keller est l'identité complète notée sur son ID, mais il a horreur de ce prénom et se fait appeler Liam.

- Vous retrouverez son nom sur différents bouquins présents dans les librairies du pays et au-delà. Il s'agit de grandes envolées métapsychologiques ennuyantes écrites par ses parents pour crier au monde leur fierté quant à leur fils aîné et leur déception pour le second.

- De ses 17 à 21 ans, il a lutté contre un cancer virulent, mais il a refusé de se laisser abattre, prenant les traitements sans sourciller et gardant sa bonne humeur. Seules les douleurs ont finalement eu raison de lui, et les anti-douleurs devinrent ses meilleurs amis. De cette épreuve il lui reste une belle cicatrice sur le crâne, endroit précis où les chirurgiens sont passés pour essayer de retirer la tumeur, mais qui est à présent parfaitement camouflée par sa tignasse. Les migraines récurrentes qui l'accompagnent sont également un malheureux souvenir dont il ne peut se défaire, il essaie néanmoins de les combattre par le port de lunettes de temps à autre.

- Flanqué à la porte par ses parents quelques temps seulement après sa rémission, ces derniers souhaitaient provoquer chez lui un électrochoc afin de le pousser à reprendre le chemin de l'université. Cependant, Liam préféra partir profiter de sa seconde chance en parcourant l'Amérique du Sud. C'est au Brésil qu'il se prit de passion pour le surf et c'est au Mexique qu'il fit une overdose l'expédiant immédiatement dans une cure de désintoxication. La contrainte n'étant pas un moteur de guérison, ce fut un échec cuisant.

- C'est en 2018 qu'il retourna de lui-même dans cet établissement après avoir découvert sa paternité. Il avait une fille de deux ans, désormais, l'adorable Théa en a 5 et, bien qu'il ne la voie pas autant qu'il le souhaiterait, elle est la prunelle de ses yeux, la force lui hurlant de ne pas flancher face à ses vieux démons.

- Il est végétarien.
Habitation : Un appartement à Greenwich Village avec deux chambres, l'une étant aménagée spécialement pour ta fille. Décoration de princesse, peluches en pagaille et photo ci et là, tu as particulièrement heureux de voir la petite s’émerveiller devant tes choix. Depuis quelques semaines, tu partages ton appartement avec les deux femmes de ta vie, ce qui te comble de joie malgré l’aspect « collocation » que revêt votre cohabitation.
# Lun 6 Nov 2023 - 20:33 • •
>> Liam Keller

   
Comme un ouragan
Emma Lockwood et Liam Keller
“Savoir sourire : quelle force d'apaisement, force de douceur, de calme, force de rayonnement !” - Guy de Larigaudie
Tu es soulagé quand Emma te dit qu’Adolfo n’a jamais mis les pieds ici. Cependant, ton regard parcourant la pièce ne peut qu’envoyer un message simple à ton cerveau : il n’est jamais venu, à sa connaissance. Le capharnaüm ambiant montre parfaitement qu’un intrus s’est introduit dans l’appartement. Et, comme elle là elle-même si bien souligner, il ne manque rien. Tout ceci ne peut donc signifier qu’une seule chose, et c’est que le but de cette opération de destruction était de faire passer un message. Comment pourrais-tu imaginer que quelqu’un d’autre que ton ancien dealer puisse avoir une mise en garde à faire à la jeune femme ? En réalité, tu es persuadé que ça ne peut pas être le cas. Et tu t’en veux de lui infliger toute cette peur et cette peine. Tu es convaincu d’avoir provoqué ce saccage. Pour toi, ça ne peut être que l’œuvre d’Adolfo afin de te montrer que tu es atteignable, et que, pire que tout, il peut s’en prendre facilement aux gens que tu aimes.

Tu es trop pris par ta culpabilité et par ton angoisse de le voir s’acharner sur quelqu’un d’autre que toi jusqu’à ce que tu lui aies remboursé la somme due que tu n’arrives pas à rassurer Emma. En temps normal, peut-être que tu aurais compris, que tu aurais pu voir qu’elle venait de se mettre dans la tête que ta confiance, c’était à elle que tu n’étais pas capable de la donner. Or, c’est tout l’inverse. Toi, tu le sais. Et c’est également ce qu’elle devrait savoir.

Après tout ce que vous avez traversé. Toutes les épreuves qu’elle t’a aidé à surmonter. Toutes les difficultés que vous avez rencontrées. Tu as du mal à imaginer qu’elle puisse croire à ce quiproquo. D’ailleurs, ta réponse, concernant la proposition de cette enflure de Jean Eude, va dans le même sens. Certes, tu ne veux pas passer à côté de l’occasion de partager la vie de Théa durant un laps de temps indéterminé, mais Emma est totalement et entièrement incluse dans la boucle. D’elle non plus, tu ne veux pas avoir à t’en passer.

Et cette vérité, elle est d’autant plus vraie à mesure que les jours passent. Tout ce temps ensemble… Comment est-ce que tu vas faire quand les deux jeunes femmes vont partir ? Parce que oui, un jour, elles devront rentrer chez elles. Tu essaies de ne pas y penser. Même quand tu es dans leur appartement, un balai à la main, un sac-poubelle dans l’autre et que tu contemples le travail effectué. À présent, tout est propre. Tout ce qui avait été abîmé a été trié, jeté ou réparé quand c’était possible puis tout a été rangé. Il ne manque plus que le rachat des meubles pour permettre un réaménagement. C’est imminent. L’assurance ne va pas tarder à débloquer les fonds. Et bon sang, ça te désespère.

Tu t’es habitué à les avoir auprès de toi. Tous les jours. Tu ris aux éclats constamment. Tu regardes des dessins-animés emmitouflés dans des plaids. Tu as l’honneur de pouvoir dévorer les créations culinaires de ta fille. Tu te bats gentiment avec Emma pour qu’elle arrête de récurer ton appartement du sol au plafond, après tout, elle a déjà assez à faire chez elle. Tu l’enguirlandes en souriant quand elle te fait tes lessives ou plie ton linge et tu l’obliges à accepter ton aide, parce qu’il n’y a aucune raison pour qu’elle se tape toute l’intendance. Tu t’es moqué d’elle quand, un soir en rentrant du boulot, tu n’as plus reconnu tes pièces. Elle avait modifié la position des meubles, changée l’emplacement de ta vaisselle, et il t’a fallu plusieurs jours pour ne plus te tromper de tiroir en cherchant une fourchette, « Tu me laisseras choisir où mettre mes caleçons quand tu t’attaqueras à ma chambre ? ». Tu as lâché un rire sonore après ta boutade, mais tes joues se sont tout de même teintées d’un léger rouge en l’imaginant la tête dans tes sous-vêtements. Par moments, tu es pire qu’une adolescente amourachée du mec le plus populaire de son lycée ! Si tu n’étais pas totalement dans un autre monde depuis votre cohabitation, tu te serais souvenu de ce que contient ce fameux tiroir, et tu aurais évité de lui balancer l’idée d’aller le réorganiser… Mais ta nouvelle vie, elle te plaît beaucoup trop pour que l’ancienne arrive à empiéter dessus.

Il t’arrive d’y penser. Surtout quand tu as retrouvés Adolfo en bas de chez toi pour lui refiler une enveloppe pleine de cache. Tu lui as parlé de la mésaventure que vit une de tes connaissances, et il n’a pas eu l’air de comprendre de quoi tu lui parlais. Puis, il s’est mis à rire. D’un rire gras et mauvais avant de te dire de ne pas baisser ta garde. T’as eu envie de lui péter la gueule, de lui interdire d’approcher quelqu’un d’autre que toi, mais, évidemment, tu ne l’as pas fait. Ça n’aurait fait qu’empirer la situation. Tu lui as simplement donner un autre lieu de rendez-vous. Moins proche.

Ces moments, où tu remets les pieds sur terre, te font réaliser que tout ceci n’est que temporaire. Que cette vie, n’est en réalité pas la tienne. Que cette famille dans laquelle tu t’épanouis n’existe pas. Tu as en horreur ces moments de lucidité. Te perdre dans la joie de ce joli mensonge que t’envoie ta tête est beaucoup plus simple. Et beaucoup plus agréable. Tu vois ta fille chaque jour. Tu l’aides à se coiffer, et ça ressemble de plus en plus à quelque chose ! Tu choisis ses vêtements avec elle et tu l’as laisse faire de même avec les tiens. Ça donne des combinaisons de couleur hilarantes par moments et tu fais marrer toute ta caserne quand tu te pointes après le relooking fait par ta fille. Mais tu t’en fiches pas mal, tes collègues peuvent se moquer autant qu’ils le veulent, toi, tu adores tout ça. Quand tu ne rentres pas trop tard d’une garde, tu peux assister à son bain, lui faire faire les quelques devoirs que la maîtresse donne à des enfants de son âge. Les jours de repos, tu fais de la peinture avec elle, vous en mettez absolument de partout. Vous en avez souvent plus sur vos doigts ou sur le bout du nez que sur les feuilles étendues sur la table de ton salon. Tu t’es mis à la pâte à modeler également et, honnêtement, tu as du talent ! Tes maisons ressemblent à des animaux et tes animaux à des maison mais c’est de l’art conceptuel, voilà tout.

Si seulement il n’y avait que les moments passés avec Théa qui t’enchantent… Ce n’est pas le cas. Tu savoures également tous ceux en compagnie d’Emma. La petite s’endort tôt, alors ça vous laisse tout le loisir de discuter. Encore et encore. Vous parlez de tout et de rien comme si la situation n’avait rien d’anormal. Comme si, l’un comme l’autre, vous vouliez que ça ne change pas. Que ça ne prenne jamais fin. Tu lui racontes ta journée, elle te raconte la sienne. Tu lui narres les histoires parfois farfelues qui se déroulent dans ton boulot, et elle en fait de même. L’autre jour, tu lui as promis de passer la voir dans son service la prochaine fois que tu devrais déposer quelqu’un à l’hôpital. Tu dois avouer que tu as très envie de la revoir dans sa tenue d’infirmière. Ok, tu aimerais aussi beaucoup croiser docteur Saint machin chose pour lui montrer que tu es bel et bien toujours là. Parce que oui, vivre avec Emma, c’est ça aussi. Tu peux sentir tous tes sentiments grandir. Ils chahutent au fond de toi. Ils te rendent totalement dingue. Et quand tu la retrouves le soir, alors qu’elle est déjà glissée sous tes draps, tu n’as pas d’autre choix que de la prendre dans tes bas. Elle te réchauffe l’âme. Tu as l’excuse parfaite pour continuer ce petit rituel qui s’est installé entre vous : quand vous démarrer votre nuit ainsi, blottis l'un contre l'autre, tu as l’impression que ses terreurs nocturnes sont moins impressionnantes. C’est peut-être une vue de ton esprit, mais qu’importe. En tout cas, toi, ça t’apaise de sentir sa chaleur contre ton torse.

Franchement, le retour à la normale va être une déchirure. Et tu remercies silencieusement l’assurance à chaque jour supplémentaire sans retour de sa part.

Halloween est arrivé. Théa attend cette journée avec impatience et, tu ne vas pas mentir, tu es tout autant excité qu’elle. Ton âme de gamin ne peut que s’enthousiasmer d’un tel événement. Mais, étrangement, cette année, tu vois les choses un peu différemment. Ce ne sont pas les blagues en tout genre ou les frayeurs que tu vas pouvoir donner qui te donne un sourire si énorme. Non, ce qui te rend heureux, c’est d’avoir réussi à négocier pour avoir ta soirée de libre pour pouvoir fêter pour la première fois cette fête païenne avec les deux femmes de ta vie. Tu t’emballes Liam ! Certes, tu as véritablement réussi l’exploit de ne pas travailler un soir d’halloween, mais tu vas passer ta soirée avec ta fille et avec Emma. Pas avec… Pas avec les deux femmes de ta vie. Rentre-toi ça dans le crâne !

Tu vois Emma bosser sur le costume de Théa depuis des jours sans qu’elle ne lâche le morceau. Tu n’as pas réussi à lui faire dire en quoi mère et fille seront déguisées. Mais tu as enfin eu ta réponse il y a quelques instants quand un adorable petit chaton blanc est venu t’accueillir, « Mais à qui appartient ce bébé chat ? ». Tu t’es agenouillé pour mieux l’admirer avant de la prendre dans tes bras pour la coincer contre tes côtes, « Appelez les pompiers, il y a un kidnapping ! », tu la redéposes au sol, aucunement dérangé par le fait que ce sont les policiers qu’il faut joindre dans un cas pareil, « Mais, super pompier alias papounet est là pour te libérer ! ». Puis tu fonces sur elle pour lui faire un énorme bisou. Bisou que tu ne fais pas pour ne pas gâcher le maquillage alors tu te contentes de le simuler en faisant un bruit avec tes joues.

De ton côté, après le boulot, tu es passé acheter quelques accessoires dans un magasin de déguisement pour parfaire le look que tu auras ce soir, et, présentement, tu es dans ta chambre en train d’enfiler les vêtements adéquats. Cette année, tu joues les baroudeurs ! Tu seras un aventurier. Tu seras Indiana Liam Jones. Devant le miroir, tu rigoles tout seul de ton costume, « Ça le fait ! ». Tu te reluques et tu es particulièrement fier des détails. Le fouet enroulé et accroché à ta hanche est parfait. La ceinture maintenant cet accessoire est agrémentée d’un faux pistolet qui tient son rôle. Le chapeau qui, pour l’instant, repose sur ton lit viendra rendre le tout encore plus crédible. Une fois ta chemise complètement fermée, tu pourras bondir jusqu’au salon pour essayer de capturer le chaton sauvage, mais tu es coupé par des hurlements de détresse – non, non, tu n’exagères jamais.

Tel le héros/gentleman que tu représentes, tu te précipites jusqu’à la salle de bain quand ta présence est requise, « Mademoiselle, que puis-je faire pour vous servir ? ». Mais tu te retrouves devant une porte close, « Emma ? Si tu veux un coup de main, il va falloir me laisser rentrer. ». Tu toques contre la porte et tu finis par voir une petite tête passée par un entrebâillement minuscule. Tu souris devant son air gêné. Elle est juste adorable. « Je suis sûr que tu es magnifique en maman de chaton, laisse-moi voir. », tu prends une voix rassurante alors que tu te retiens de rire après avoir entendu le terme mortifiée. Carrément ?! Emma, exagérer, impossible... « Je vais juger par moi-même, mais je le redis, je suis convaincu que tu n’as rien de ridicule. », si seulement tu savais…

À peine as-tu le nez dans la pièce que tu te figes. Tu… Elle… Ce costume… C’est… Enfin, tu… Tu perds quelques neurones quand tes yeux se posent sur Emma. Sa silhouette est moulée à merveille et toi, tu bugues littéralement. Ton regard glisse sur ses courbes. Tu as un mal de chien à faire les deux pas qui te séparent d’elle tandis qu’elle écarte les cheveux de la perruque pour te montrer la fermeture éclair récalcitrante.

Tes doigts sont tremblants quand ils se déposent délicatement sur sa taille, une de tes mains se faufilant jusqu’à l’embout à remonter. Tu ne dis rien. En réalité, il n’y a aucun mot qui parvient à ton cerveau. Ton cœur a arrêté de l’irriguer. Ouai ouai, pas sûr que le problème vienne du cerveau ou du cœur hein…

Williamson Junior Keller il est temps de te réveiller ! Tu ressembles à un merlan frit là ! Tu t’es approché comme un automate. Ta bouche est restée fermée et tes yeux ne quittent pas sa chute de reins. Puis, tu te mets une gifle mentale. Une gifle MONUMENTALE. Il te faut minimum ça pour réussir à articuler quelque chose d’intelligible d’une voix plus rauque qu’à l’accoutumée, « Tu es… superbe. Et il est hors de question que tu marches derrière nous. Tu resteras juste à côté de moi. Interdiction de t’éloigner. ». Ta paume s’aplatit totalement sur sa hanche tandis que, doucement, tu remontes la fermeture.

Tes yeux ont trouvé les siens à travers le miroir, et sans que tu ne puisses rien contrôler, avant d’avoir terminé ta mission, tu te rapproches. Ton torse vient effleurer son dos. Tes doigts se crispent sur son flanc et tu stoppes l’ascension de ton autre main. Tu ne souris pas, parce que tu essaies de rester le plus stoïque du monde, mais face à une Emma aussi sexy, l’opération est plus que délicate. Tes joues deviennent plus rouges que celles d’un homard – si si, cet animal à des joues, tu l’as décidé – et ton regard se fait fuyant quand tu percutes que tu as totalement bloqué sur son reflet. Sauf que, bon sang, tes pupilles tombent directement sur son décolleté et tu rougis encore davantage alors même que tu ne pensais pas ça possible.

Te raclant la gorge pour chasser ton embarras ainsi que toutes les images qui viennent de traverser ton cervelet un tantinet pervers sur ce coup, tu te concentres sur son dos. Oui, son dos, c’est très bien ça, son dos. Tu repousses un peu plus la perruque pour ne pas coincer un seul cheveu dans la fermeture éclair et alors que tes doigts tirent sur la glissière, ils l’abandonnent rapidement pour écarter davantage le cuir du déguisement. La pulpe de tes doigts s’appose sur la peau d’Emma et, soudain, il n’y a plus que de l’inquiétude dans ta voix, « C’est quoi cette marque ? ».


   
(c) princessecapricieuse

   



Emma Lockwood
New-Yorkais
Célébrité : Felicity Jones
DC : non
Crédits : moi même
Infos diverses : * Physiquement Emma fait 1m61 et pèse dans les 50 Kg. C'est une brune aux yeux verts.
* Emma ne sort pas beaucoup en dehors de son travail.
* Elle aimerait bien devenir interne et attend la validation de ses acquis que son responsable fait trainer.
* Elle est d'une grande maladresse sur tout ce qui touche les relations sociales en dehors du cadre de son travail.
* Derrière ses allures de fille sage, Emma a tendance a mentir facilement et a ne pas avoir froid aux yeux quand elle pense que c'est pour la bonne cause.
*Elle une peur phobique de l'eau.
*Elle est désespérément amoureuse du père de sa fille mais le pense homosexuel.
*Elle est obligée de voler des médicaments pour payer un maitre chanteur.
Comme un ouragan - Page 3 Ezgif-4-9d0eb4cc67

Habitation : petit appartement sur Lower Manhattan
Célébrité : Felicity Jones
DC : non
Crédits : moi même
Infos diverses : * Physiquement Emma fait 1m61 et pèse dans les 50 Kg. C'est une brune aux yeux verts.
* Emma ne sort pas beaucoup en dehors de son travail.
* Elle aimerait bien devenir interne et attend la validation de ses acquis que son responsable fait trainer.
* Elle est d'une grande maladresse sur tout ce qui touche les relations sociales en dehors du cadre de son travail.
* Derrière ses allures de fille sage, Emma a tendance a mentir facilement et a ne pas avoir froid aux yeux quand elle pense que c'est pour la bonne cause.
*Elle une peur phobique de l'eau.
*Elle est désespérément amoureuse du père de sa fille mais le pense homosexuel.
*Elle est obligée de voler des médicaments pour payer un maitre chanteur.
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Habitation : petit appartement sur Lower Manhattan
Célébrité : Felicity Jones
DC : non
Crédits : moi même
Infos diverses : * Physiquement Emma fait 1m61 et pèse dans les 50 Kg. C'est une brune aux yeux verts.
* Emma ne sort pas beaucoup en dehors de son travail.
* Elle aimerait bien devenir interne et attend la validation de ses acquis que son responsable fait trainer.
* Elle est d'une grande maladresse sur tout ce qui touche les relations sociales en dehors du cadre de son travail.
* Derrière ses allures de fille sage, Emma a tendance a mentir facilement et a ne pas avoir froid aux yeux quand elle pense que c'est pour la bonne cause.
*Elle une peur phobique de l'eau.
*Elle est désespérément amoureuse du père de sa fille mais le pense homosexuel.
*Elle est obligée de voler des médicaments pour payer un maitre chanteur.
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Habitation : petit appartement sur Lower Manhattan
# Mar 7 Nov 2023 - 12:54 • •
>> Emma Lockwood


A son habitude, Liam accoure à mon secoure, le sourire aux lèvres, comme il ne cesse de le faire depuis deux semaines. J’ai une appréhension à me montrer et hésite toujours à faire marche arrière pour finir la soirée avec un jean et un pull. Ce n’est que ce qui me reste de combativité et tout l’amour pour Thea, qui mérite d’avoir ses deux parents en costume pour ce dernier halloween en famille, qui font que je tiens bon alors que ma pudeur hurle a l’indécence.

J’ose à peine ouvrir la porte tellement je me sens ridicule dans ce costume qui me colle tellement à la peau. La bonne humeur de Liam semble s’évaporer dès qu’il entre et je me sens encore plus mal a l’aise. Même si je lui tourne le dos et baisse les yeux, honteuse, j’imagine très bien les raisons de son silence gêné devant le spectacle risible que je dois lui offrir.  Je sursaute presque en sentant une de ses mains sur ma taille et l’autre sur le fermoir. Le léger mouvement de ses doigts me donne un frisson et je sens tout ces petits papillons dans mon ventre qui me torturent toujours un peu trop en sa présence. J’essaye de meubler nerveusement le silence, pour qu’il comprenne la situation et soit indulgent. Une fois de plus, il se montre tellement gentil avec moi, bien plus que je le mérite, en essayant de me réconforter. Ca reste un peu compliqué de me sentir « superbe » que cela soit en blouse ou en « maman chaton » selon mes collègues.  C’est d’une toute petite voix que je prononce un sincère :

« Merci »

Ca me rassure d’autant plus qu’il accepte que je reste a ses cotés qu’il n’a pas encore vu les bottes qui vont avec le reste de la panoplie. Moi qui n’ai pas l’habitude des talons, je risque de devoir lui demander de l’aide pour avancer sur ces échasses. Je me raidis légèrement en sentant son dos contre le mien et ses doigts se crisper sur ma taille. Inquiète, je me risque a lui demander :

« Un souci ? »

Je relève le regard vers le miroir, surprise de croiser le sien. Rapidement, je le vois rougir et se détourner. Je devine parfaitement les raisons de cette réaction : il est gêné. Surement qu’il n’ose pas me le dire, parce qu’il est d’une douceur bienveillante avec moi et Thea, mais qu’il n’en pense pas moins de ma tenue.  

« Tu sais, je peux mettre un manteau par-dessus… »

Si, l’espace de quelques secondes, je ferme les yeux pour savourer le contact aussi léger qu’une caresse dans mon dos qu’il découvre lentement, mon cœur pas loin de sortir de ma poitrine, rapidement, je me raidis. L’effleurement devient moins agréable, quand je le sens effleurer une zone que j’ai toujours pris soin de cacher jusqu’à maintenant. Cette marque de fer rouge datant de mon enfance, dont le motif a dû faire crépiter ma peau et m’arracher plus d’un hurlement de douleur, a été déformé par ma croissance. Pas la peine de dire que je me suis toujours pensée marquée comme du bétail, mais, mon esprit refuse de se rappeler de ce moment. Maman m’avait toujours bien répétée de ne montrer a personne et je n’arrive pas à comprendre comme j’ai pu oublier ce détail. Liam a ce pouvoir de me faire tourner la tête et oublier tout bon sens. Heureusement, je me reprends vite.  C’est avec presque nonchalance que je lui réponds, après avoir haussé les épaules :

« Quelle marque ? Ha ! Ma cicatrice ? »

Comme si je pouvais avoir autre chose dans le dos. Des années de mensonge rendent crédible ma désinvolture savamment répétée :

« Je crois que c’était un incident alors on jouait prêt d’un barbecue quand j’étais petite, mais pour être honnête, je ne me souviens même pas comment je me suis fait ca. »

Je me retourne pour lui faire face et, surtout, pour retirer de sa vue ce qu’il n’aurait jamais dû apercevoir. Encore une erreur que maman avait prédit avec cette vie a deux qui lui déplait. Alors que je pense remettre une couche sur « un jeu qui a mal tournée » je le vois, enfin, de pied en cape dans son propre costume. Mon sourire n’est pas feint et ma remarque est bien trop spontanée alors que je le détaille avec un œil pétillant :

« Tu es tellement beau ! C’est Indianna Jones ? Ca te va si bien ! Tous les hommes vont se retourner sur toi et vouloir ma mort, c’est sûre !»

Je rougis en me rendant compte de ce que je viens de dire. je ne sais pas pourquoi ca me met dans un tel état de simplement dire une vérité : Liam n’est pas seulement drôle et adorable, il est aussi vraiment un bel homme. Étrangement, cela ne fait qu’accentuer le fossé entre nous et ressortir que même s’il aimait les femmes et que sur un malentendu, il m’avait donné une chance, nous aurions été bien mal assortis. Cela me semble encore plus frappant alors que je suis en grotesque « chatte noire. »

« Papa ! Maman ! Vous faites quoi ?!! Il y aura plus de bonbons quand on va arriver ! »

Thea débarque a son tour dans la salle de bain, mettant fin a ce moment étrange avec son impatience d’enfant. Elle me regarde en fronçant les sourcils, avec un air qui fait bien comprendre qu’elle n’est pas convaincue, elle aussi, sur la crédibilité de mon déguisement de chat. Heureusement, les oreilles dans la perruque semblent la satisfaire mais c’est un autre problème qu’elle fait ressortir : un de ceux qui veulent, justement, un peu trop ressortir du costume qui les aplatit :

« Ca te fait des grosses gougouttes !! T’as vu papa ?!! Tu trouves pas que les gougouttes de maman sont enoooooormes ? »

La plupart du temps, j’aime l’innocence franche de ma fille, mais étrangement, pas ce soir. Alors qu’elle incite, demandant si elle aussi « elle en aura un jour d’aussi grosses » je préfère sortir de la pièce, écarlate, arguant qu’on va louper le bus, pour aller enfiler tant bien que mal « les chaussures » prêtées par mes collègues. Quand on n’a jamais mis de cuissardes ca reste sportif, mais pas autant que de descendre des escalier avec des talons. Pour le coup, le rire est de retour, même s’il est nerveux, et c’est presque sur le dos de Liam que j’arrive au RdC sans une cheville cassée.

Il nous faut prendre le bus pour arriver a ces quartiers pavillonnaires qui attirent des nuées de petits monstres Newyorkais et leurs parents. Les résidents ont mis tout leur cœur dans les décorations et animations pour cette soirée spéciale, il y a des queues de presque 30 minutes devant certaines habitations ou des attractions dignes d’un train fantôme et autres joyeusetés effrayantes attendent les enfants dans leurs quêtes aux friandises. On doit retrouver la maman de la copine de Thea dans ce quartier, mais cela nous donne le temps de profiter d’elle et de cette ambiance si particulière.

Je commence a m’habituer aux talons, même si je suis obligée de me tenir a Liam, m’excusant a chaque faux pas ou il doit m’aider. J’essaye d’éviter de croiser le regard des gens de peur d’y lire tout le jugement du monde quand a ma tenue. Ca ne m’empêche pas d’apercevoir des gens se retourner, d’entendre des commentaires grivois que je ne comprends pas vraiment et qui me font me réfugier un peu plus vers Liam. Heureusement qu’il est là.

J’arrive presque a me détendre au bras d’un Indiana Jones plus vrai que nature, même si lui aussi est fréquemment arrêté par des personnes qui le complimente ou nous taquine de savoir si j’aime son fouet. Drôle de question. Je me sens comme la dernière de la classe au bras du capitaine de l’équipe de foot  au bal du lycée. A plusieurs reprises, on vient nous démarcher pour nous proposer de participer a des jeux, des labyrinthes et d’autres réjouissances, plus effrayantes, pour les plus grands. Hors de question de faire quoique ce soit tant que nous avons Thea a surveiller. Nous restons en retrait, tout en la guettant, quand la fillette va courageusement sonner, comme une grande, avec d’autres fantômes, sorcières et autres créatures pour demander des bonbons.

« Elle grandit si vite, l’année dernière je devais encore lui tenir la main pour aller frapper aux portes. Tu te rends compte, elle va bientôt avoir 6 ans et elle va faire sa première soirée pyjama. »

Quand on sait que la mienne date d’il y a 3 semaines, c’est sur que Thea peut sembler précoce. Sans quitter des yeux Thea, c’est un peu timidement que je demande a Liam :

« Tu..enfin… tu as quelques choses de prévue après qu’elle soit partie chez sa copine ? »

Je sais bien que Liam a une vie autrement plus trépident que la mienne et qu’il aime s’amuser de façon que je ne soupçonne pas forcément. Je ne doute pas qu’il a surement une fête ou des plans pour sa fin de soirée.  



Liam Keller
New-Yorkais
Célébrité : Will Higginson
DC : Matt Roja - Enzo Forzalli - Billie Davis - Elena Flores - Diego Arriaga - Jackson Blake - Nathanaël Wellington
Crédits : avatars : CHEEKEYFIRE
Infos diverses : - Williamson Junior Keller est l'identité complète notée sur son ID, mais il a horreur de ce prénom et se fait appeler Liam.

- Vous retrouverez son nom sur différents bouquins présents dans les librairies du pays et au-delà. Il s'agit de grandes envolées métapsychologiques ennuyantes écrites par ses parents pour crier au monde leur fierté quant à leur fils aîné et leur déception pour le second.

- De ses 17 à 21 ans, il a lutté contre un cancer virulent, mais il a refusé de se laisser abattre, prenant les traitements sans sourciller et gardant sa bonne humeur. Seules les douleurs ont finalement eu raison de lui, et les anti-douleurs devinrent ses meilleurs amis. De cette épreuve il lui reste une belle cicatrice sur le crâne, endroit précis où les chirurgiens sont passés pour essayer de retirer la tumeur, mais qui est à présent parfaitement camouflée par sa tignasse. Les migraines récurrentes qui l'accompagnent sont également un malheureux souvenir dont il ne peut se défaire, il essaie néanmoins de les combattre par le port de lunettes de temps à autre.

- Flanqué à la porte par ses parents quelques temps seulement après sa rémission, ces derniers souhaitaient provoquer chez lui un électrochoc afin de le pousser à reprendre le chemin de l'université. Cependant, Liam préféra partir profiter de sa seconde chance en parcourant l'Amérique du Sud. C'est au Brésil qu'il se prit de passion pour le surf et c'est au Mexique qu'il fit une overdose l'expédiant immédiatement dans une cure de désintoxication. La contrainte n'étant pas un moteur de guérison, ce fut un échec cuisant.

- C'est en 2018 qu'il retourna de lui-même dans cet établissement après avoir découvert sa paternité. Il avait une fille de deux ans, désormais, l'adorable Théa en a 5 et, bien qu'il ne la voie pas autant qu'il le souhaiterait, elle est la prunelle de ses yeux, la force lui hurlant de ne pas flancher face à ses vieux démons.

- Il est végétarien.

Habitation : Un appartement à Greenwich Village avec deux chambres, l'une étant aménagée spécialement pour ta fille. Décoration de princesse, peluches en pagaille et photo ci et là, tu as particulièrement heureux de voir la petite s’émerveiller devant tes choix. Depuis quelques semaines, tu partages ton appartement avec les deux femmes de ta vie, ce qui te comble de joie malgré l’aspect « collocation » que revêt votre cohabitation.
Célébrité : Will Higginson
DC : Matt Roja - Enzo Forzalli - Billie Davis - Elena Flores - Diego Arriaga - Jackson Blake - Nathanaël Wellington
Crédits : avatars : CHEEKEYFIRE
Infos diverses : - Williamson Junior Keller est l'identité complète notée sur son ID, mais il a horreur de ce prénom et se fait appeler Liam.

- Vous retrouverez son nom sur différents bouquins présents dans les librairies du pays et au-delà. Il s'agit de grandes envolées métapsychologiques ennuyantes écrites par ses parents pour crier au monde leur fierté quant à leur fils aîné et leur déception pour le second.

- De ses 17 à 21 ans, il a lutté contre un cancer virulent, mais il a refusé de se laisser abattre, prenant les traitements sans sourciller et gardant sa bonne humeur. Seules les douleurs ont finalement eu raison de lui, et les anti-douleurs devinrent ses meilleurs amis. De cette épreuve il lui reste une belle cicatrice sur le crâne, endroit précis où les chirurgiens sont passés pour essayer de retirer la tumeur, mais qui est à présent parfaitement camouflée par sa tignasse. Les migraines récurrentes qui l'accompagnent sont également un malheureux souvenir dont il ne peut se défaire, il essaie néanmoins de les combattre par le port de lunettes de temps à autre.

- Flanqué à la porte par ses parents quelques temps seulement après sa rémission, ces derniers souhaitaient provoquer chez lui un électrochoc afin de le pousser à reprendre le chemin de l'université. Cependant, Liam préféra partir profiter de sa seconde chance en parcourant l'Amérique du Sud. C'est au Brésil qu'il se prit de passion pour le surf et c'est au Mexique qu'il fit une overdose l'expédiant immédiatement dans une cure de désintoxication. La contrainte n'étant pas un moteur de guérison, ce fut un échec cuisant.

- C'est en 2018 qu'il retourna de lui-même dans cet établissement après avoir découvert sa paternité. Il avait une fille de deux ans, désormais, l'adorable Théa en a 5 et, bien qu'il ne la voie pas autant qu'il le souhaiterait, elle est la prunelle de ses yeux, la force lui hurlant de ne pas flancher face à ses vieux démons.

- Il est végétarien.
Habitation : Un appartement à Greenwich Village avec deux chambres, l'une étant aménagée spécialement pour ta fille. Décoration de princesse, peluches en pagaille et photo ci et là, tu as particulièrement heureux de voir la petite s’émerveiller devant tes choix. Depuis quelques semaines, tu partages ton appartement avec les deux femmes de ta vie, ce qui te comble de joie malgré l’aspect « collocation » que revêt votre cohabitation.
Célébrité : Will Higginson
DC : Matt Roja - Enzo Forzalli - Billie Davis - Elena Flores - Diego Arriaga - Jackson Blake - Nathanaël Wellington
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Infos diverses : - Williamson Junior Keller est l'identité complète notée sur son ID, mais il a horreur de ce prénom et se fait appeler Liam.

- Vous retrouverez son nom sur différents bouquins présents dans les librairies du pays et au-delà. Il s'agit de grandes envolées métapsychologiques ennuyantes écrites par ses parents pour crier au monde leur fierté quant à leur fils aîné et leur déception pour le second.

- De ses 17 à 21 ans, il a lutté contre un cancer virulent, mais il a refusé de se laisser abattre, prenant les traitements sans sourciller et gardant sa bonne humeur. Seules les douleurs ont finalement eu raison de lui, et les anti-douleurs devinrent ses meilleurs amis. De cette épreuve il lui reste une belle cicatrice sur le crâne, endroit précis où les chirurgiens sont passés pour essayer de retirer la tumeur, mais qui est à présent parfaitement camouflée par sa tignasse. Les migraines récurrentes qui l'accompagnent sont également un malheureux souvenir dont il ne peut se défaire, il essaie néanmoins de les combattre par le port de lunettes de temps à autre.

- Flanqué à la porte par ses parents quelques temps seulement après sa rémission, ces derniers souhaitaient provoquer chez lui un électrochoc afin de le pousser à reprendre le chemin de l'université. Cependant, Liam préféra partir profiter de sa seconde chance en parcourant l'Amérique du Sud. C'est au Brésil qu'il se prit de passion pour le surf et c'est au Mexique qu'il fit une overdose l'expédiant immédiatement dans une cure de désintoxication. La contrainte n'étant pas un moteur de guérison, ce fut un échec cuisant.

- C'est en 2018 qu'il retourna de lui-même dans cet établissement après avoir découvert sa paternité. Il avait une fille de deux ans, désormais, l'adorable Théa en a 5 et, bien qu'il ne la voie pas autant qu'il le souhaiterait, elle est la prunelle de ses yeux, la force lui hurlant de ne pas flancher face à ses vieux démons.

- Il est végétarien.
Habitation : Un appartement à Greenwich Village avec deux chambres, l'une étant aménagée spécialement pour ta fille. Décoration de princesse, peluches en pagaille et photo ci et là, tu as particulièrement heureux de voir la petite s’émerveiller devant tes choix. Depuis quelques semaines, tu partages ton appartement avec les deux femmes de ta vie, ce qui te comble de joie malgré l’aspect « collocation » que revêt votre cohabitation.
# Dim 12 Nov 2023 - 17:57 • •
>> Liam Keller

   
Comme un ouragan
Emma Lockwood et Liam Keller
“Savoir sourire : quelle force d'apaisement, force de douceur, de calme, force de rayonnement !” - Guy de Larigaudie
Ton entrée dans la salle de bain te laisse sur les fesses. Non pas que tu glisses sur le carrelage et que tu t’étendes au sol. Non, non, il ne se passe rien de tel. C’est de voir le déguisement d’Emma qui fait se déconnecter deux ou trois neurones dans ton cervelet. Elle est… Elle est tout simplement splendide et tu as tout le mal du monde à ne pas la regarder. Comment pourrais-tu détourner le regard ? C’est tout bonnement impossible. Merde, ton corps agit tout seul sans que tu ne lui donnes aucun ordre, et, très rapidement, tu te colles à elle. Tu peux sentir la chaleur de son épiderme traverser ta chemise et cette sensation te fait frémir. Ton regard se perd totalement sur le reflet que te renvoie le miroir et tu rougis de plus belle en voyant son décolleté.

Ressaisis-toi Liam ! Et plus vite que ça. Mais tu ne peux pas. T’es comme hypnotisé. Il faut qu’elle te parle pour que tu retrouves ta capacité à ouvrir la bouche, « Ce ne serait pas plus mal. Tu vas prendre froid comme ça. ». Tes doigts dans son dos se crispent un peu sur la fermeture alors que ceux sur sa hanche resserrent leur emprise. Tu sens que votre tour dans le quartier voisin va être un supplice. En règle générale, tu n’es pas particulièrement jaloux, Liam. Mais là… Là, ce n’est pas une simple nana que tu comptes ramener chez toi pour faire ton affaire ou un mec de passage. Non, là, c’est Emma. Et rien que d’imaginer toutes les personnes qui vont allègrement la mater, ça t’irise le poil. Alors, oui, un manteau, ce serait peut-être une bonne idée pour que tu puisses êtes le seul à profiter de la vue à l'abri des regards une fois de retour chez vous.

Tu finis par te reculer pour terminer de fermer sa combinaison, mais, une fois de plus, tu stoppes la remontée de la fermeture éclair. Tes yeux viennent de tomber sur une cicatrice, ou plutôt sur une brûlure que tu n’avais jamais vue. Tes doigts effleurent la peau saine à côté de l’abîmée comme si cela pouvait apaiser la douleur ressentie au moment des faits, « Ça semble drôlement marqué pour un accident. ». Tu parles doucement, en réalité, tu ne fais qu’énoncer à voix haute ta pensée. Quand un enfant se brûle, il a le réflexe d’éloigner l’objet incandescent rapidement, non ? Or, là, tu pourrais presque dessiner les contours de la trace. Ce n’est pas une brûlure de surface, la peau est… Ouai, c’est ça, la peau est marquée.

Emma ne te laisse pas fermer le zip jusqu’en haut qu’elle se retourne déjà, « Attends, je... ». Mais le regard qu’elle pose sur toi te fait fermer ton clapet. Tu n’as pas souvenir d’un tel regard posé sur ta personne. Et son sourire est communicatif, il a le pouvoir de chasser la cicatrice ou toute trace de pensées non-joyeuse et tu t’exclames fièrement, « Indiana Liam Jones, mademoiselle. Pour vous servir. ». Tu fais une petite courbette dans sa direction avant d’ajouter en repassant dans son dos pour faire glisser la fermeture éclair, « Crois-moi, c’est toi qui va attirer tous les regards. ». Tu as murmuré à son oreille, persuadé que les hommes ne seront absolument pas jaloux d’elle, mais plutôt envieux. Envieux d’être à ta place et c’est toi qui vas être maudit des dizaines de fois. Tu t’apprêtes à lui redire à quel point elle est magnifique, mais Théa entre comme un ouragan dans la salle de bain et tu t’écartes rapidement de sa mère.

« Ne t’en fais pas ma puce, je suis certain que tu rentreras avec ton sac rempli de sucreries. », et si ça ne devait pas être le cas, tu irais lui en acheter des cargaisons.

Tu perds ton sourire rassurant quand ta fille fronce les sourcils et te questionne sur la poitrine de sa mère, « Euh… Je… Non, je n’ai pas remarqué. ». Évidemment que si, tu as remarqué ! Tu es à nouveau rouge homard et tu ne perds pas une minute pour attraper la main de Théa et te diriger vers la porte, « Il est grand temps d’y aller. La chasse aux bonbons nous attend ! ». Le hic ? Emma a eu la même idée et vous vous retrouvez au moment à vouloir passer par l’embrasure. Tu te décales un peu sur le côté pour lui laisser la place. Le regard fuyant et les joues qui chauffent, « Vas-y, je… Je t’en prie. ». Merde, Liam, ce n’est quand même pas la première fois que tu lorgnes sur une poitrine !

« T’as besoin d’un autre coup de main ? », tu as un sourire malicieux sur les lèvres alors que tu regardes Emma enfiler ses bottes. Ou plutôt, quand tu la regardes galérer à enfiler ses bottes. La petite vous attend impatiemment dans l’entrée et tu files la rejoindre tout en vissant ton chapeau sur ta tête alors qu’elle vous appelle.

La descente des escaliers se fait dans les rires de tout le monde et tu ne peux t’empêcher de charrier à nouveau la maman chat, « Je sens que je vais devoir te tenir la main jusqu’à ce qu’on rentre. ». Et ça ne te dérange nullement. C’est d’ailleurs exactement ce que tu fais une fois arrivée en bas de ton immeuble. Une main est consacrée à Théa tandis que tu fais se faufiler celle d’Emma sous ton bras.

Après le trajet en bus, vous déambulez dans les rues. Elles aussi se sont mises sur le ton d’Halloween, « Purée, les habitants ne font pas semblant ici ! ». Les décorations sont impressionnantes et tu ne cesses de regarder à gauche et à droite à chacun de tes pas. Tu es presque plus enthousiaste que Théa qui marche un peu devant vous à la recherche de la maison la plus déguisée. C’est ainsi qu’elle le dit. Les commentaires des passants t’amusent beaucoup et quand tu sens Emma se serrer un peu plus contre toi lorsque l’un d’eux est trop déplacé, tu poses ta main de libre sur la sienne – qui est toujours bloquée sous ton bras, « Ne les écoutes pas, moi je te trouve resplendissante. ».

Pour l’instant, tu profites de ce moment de bonheur en famille en déclinant poliment les différentes invitations pour des activités dédiées à une clientèle adulte. Hors de question de ne pas assister à chaque « Un bonbon ou un sort » de ta fille. Tu auras tout le temps de partir t’amuser quand elle sera chez son amie.

« Mmmh, bientôt je vais devoir faire des gros yeux aux garçons qui viendront sonner à la porte pour l’emmener danser à sa première boom ! », tu rigoles en imaginant la scène après qu’Emma ait souligné le fait que votre fille grandissait beaucoup trop vite. Le regard en direction de ladite enfant, tu ajoutes avec ton sempiternel sourire, « Je suis content d’être avec vous cette année. Tu… Tu crois qu’on pourrait instaurer cette habitude pour les prochains Halloween ? Un peu comme un rituel. Jusqu’au jour où elle ne voudra plus se balader avec ses vieux croûtons de parents en tout cas. ». Tu es toujours hésitant quand tu fais ce genre de demande. Tu sais que la confiance qui t’est accordée ne tient qu’à un fil, et tu espères sincèrement que tu ne feras rien de stupide qui ferait céder ce dernier.

Une question en entraînant une autre, tu abandonnes des yeux le petit chaton blanc pour les déposer sur ta voisine. Liam, tu es un peu pris au dépourvu, « Je pensais que… Enfin, je m’étais dit qu’on passerait la soirée ensemble. ». Tu t’es peut-être monté la tête tout seul… « On nous a proposé plusieurs trucs qui ont l’air assez rigolo, et j’ai vu qu’il y avait la possibilité de faire un tour en calèche dans un genre de labyrinthe de l’horreur dans un des parcs à deux pas d’ici. Il y aussi un bar pas loin de la maison qui organise une soirée déguisée, on pourrait participer et tenter de gagner le gros lot ! Si toi, tu n’as rien prévu, et que ça te dit, on pourrait y aller ? Sinon, ce n’est pas grave, je rentrerais me gaver de sucrerie en regardant un film flippant et je m’endormirais sur le canapé. », tu réalises ce que tu viens de dire. La maison… C’est vrai que, depuis deux semaines, ton appartement est devenu bien plus que ça. Tu adores pouvoir le dire.

Le petit monstre vous rejoint en courant pour vous montrer les trésors récoltés et vous passez à la maison suivante. Puis à la suivante jusqu’à ce que vous retrouviez la mère de sa copine, « A quelle heure faut-il venir la récupérer demain ? ». Tu tends à la jeune femme le sac à dos que tu trimballes depuis que vous avez quitté la maison et dans lequel se trouvent toutes les affaires de Théa.

Un énorme bisou plus tard. Non, quatre énormes bisous plus tard et tu regardes le chaton blanc s’éloigner en lui faisant un au revoir de la main, « Ça me fait tout bizarre. ». Tu as l’habitude des séparations, tu les vis à chaque fois. Mais cela fait deux semaines que tu n’es plus dans l’obligation de te séparer de Théa après chacun de vos moments partagés, et tu t’es largement habitué à aller la border chaque soir. Tu secoues un peu la tête, tu vas la retrouver le lendemain ! Et votre cohabitation n’est pas encore arrivée à son terme, alors profites-en, « Du coup, tu veux faire quoi ? Frissons dans le labyrinthe, chorégraphies endiablées sur le dancefloor ou on se lâche et on fait les deux ? ». Durant quelques secondes, tu abandonnes son bras pour singer un monstre, mais tu replaces rapidement vos membres l’un dessus l’un dessous.


   
(c) princessecapricieuse

   



Emma Lockwood
New-Yorkais
Célébrité : Felicity Jones
DC : non
Crédits : moi même
Infos diverses : * Physiquement Emma fait 1m61 et pèse dans les 50 Kg. C'est une brune aux yeux verts.
* Emma ne sort pas beaucoup en dehors de son travail.
* Elle aimerait bien devenir interne et attend la validation de ses acquis que son responsable fait trainer.
* Elle est d'une grande maladresse sur tout ce qui touche les relations sociales en dehors du cadre de son travail.
* Derrière ses allures de fille sage, Emma a tendance a mentir facilement et a ne pas avoir froid aux yeux quand elle pense que c'est pour la bonne cause.
*Elle une peur phobique de l'eau.
*Elle est désespérément amoureuse du père de sa fille mais le pense homosexuel.
*Elle est obligée de voler des médicaments pour payer un maitre chanteur.
Comme un ouragan - Page 3 Ezgif-4-9d0eb4cc67

Habitation : petit appartement sur Lower Manhattan
Célébrité : Felicity Jones
DC : non
Crédits : moi même
Infos diverses : * Physiquement Emma fait 1m61 et pèse dans les 50 Kg. C'est une brune aux yeux verts.
* Emma ne sort pas beaucoup en dehors de son travail.
* Elle aimerait bien devenir interne et attend la validation de ses acquis que son responsable fait trainer.
* Elle est d'une grande maladresse sur tout ce qui touche les relations sociales en dehors du cadre de son travail.
* Derrière ses allures de fille sage, Emma a tendance a mentir facilement et a ne pas avoir froid aux yeux quand elle pense que c'est pour la bonne cause.
*Elle une peur phobique de l'eau.
*Elle est désespérément amoureuse du père de sa fille mais le pense homosexuel.
*Elle est obligée de voler des médicaments pour payer un maitre chanteur.
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Habitation : petit appartement sur Lower Manhattan
Célébrité : Felicity Jones
DC : non
Crédits : moi même
Infos diverses : * Physiquement Emma fait 1m61 et pèse dans les 50 Kg. C'est une brune aux yeux verts.
* Emma ne sort pas beaucoup en dehors de son travail.
* Elle aimerait bien devenir interne et attend la validation de ses acquis que son responsable fait trainer.
* Elle est d'une grande maladresse sur tout ce qui touche les relations sociales en dehors du cadre de son travail.
* Derrière ses allures de fille sage, Emma a tendance a mentir facilement et a ne pas avoir froid aux yeux quand elle pense que c'est pour la bonne cause.
*Elle une peur phobique de l'eau.
*Elle est désespérément amoureuse du père de sa fille mais le pense homosexuel.
*Elle est obligée de voler des médicaments pour payer un maitre chanteur.
Comme un ouragan - Page 3 Ezgif-4-9d0eb4cc67
Habitation : petit appartement sur Lower Manhattan
# Ven 17 Nov 2023 - 10:37 • •
>> Emma Lockwood

« Il va falloir que je commence a te sortir plus souvent Indianliam Jones si tu ne connais les bons. »

Je ris de bon cœur a cette petite pique. Surtout quand on sait que c’est plus lui qui me fait découvrir le monde et sortit de ma bulle. Il n’y a pas de mot pour décrire le bonheur de déambuler, tous les trois, dans ce quartier qui a revêtu ses habits d’halloween. Je ne fais même pas attention aux gens que nous croisons, à leur déguisement, leur façon de nous regarder, ou de certains commentaires. Je suis bien trop loin sur mon petit nuage pour cela. J’ai même oublié le malaise de mon costume ou cette étrange déception d’avoir compris, a sa réponse à Thea, que Liam ne me regardait juste pas. Tout ce qui compte c’est le plaisir d’être au bras de l’homme qui a ce dont insensé de me rendre aussi fébrile et de voir la joie sur le visage de notre fille, ravie de voir panier de bonbons toujours plus garni.

Ce soir, tout le monde porte un masque, tout n’est que poudre aux yeux, alors, même si je sais que c’est faux, je me prends a rêver que cette main dans la mienne, que ces regards complices que nous échangeons ou ces boutades, que tout ca pourrait être vrai. C’est surement idiot. Ca rendra évidemment tout plus douloureux, mais je ne vois pas pourquoi je ne pourrais pas profiter de cette petite parenthèse sur la réalité pour « faire comme si » et avoir un morceau de cette vie qui m’est interdite. A plusieurs reprises je suis obligée de me retenir a lui pour ne pas trébucher, blaguant sur le fait que les chats devraient avoir plus d’équilibre. Peut-être que certains de mes faux pas sont plus dicté par cette envie de rester proche de lui qu’une potentielle chute fictive. Halloween ne fait pas ressortir le meilleur de moi-même.

Lorsqu’il se projette sur une Théa grande ou les prochaines sorties en famille, mon sourire, d’abord éclatant à cette idée se fane légèrement alors que je me souviens du petit gout de « dernière fois ». Je me mordille les lèvres pour ne pas sombrer sur cette injustice qui me serre la gorge et me donne envie de pleurer. Si j’arrive a tenir sur un Halloween de plus, cela tiendrait déjà du miracle alors a possibilité de voir ma fille grandir, devenir une jeune fille, s’épanouir, construire sa propre vie, tomber amoureuse, se marier, avoir des enfants… Je serre inconscient un peu plus fort les doigts de Liam dans les miens. Sans quitter des yeux le petit chat blanc a la porte de la maison devant nous, c’est pensivement que je souffle :

« J’aimerais vraiment beaucoup… »

Heureusement je me reprends assez rapidement pour remettre ce masque de légèreté que je refuse de quitter ce soir. De façon assez rare, a l’abris de ce costume et dans la chaleur de cet aventurier qui me donne l’impression que rien d’affreux ne peux arriver, je me sens d’humeur à parler d’un fragment de mon enfance.

« Tu sais que maman m’emmenait ici quand j’étais enfants. Mon grand jeu était de choisir dans quelle maison j’habiterais quand je serais grande. Je m’imaginais vraiment passer des semaines avec ma famille a faire des décorations fabuleuses pour les enfants a Halloween et Noel. Toi tu prendrais laquelle si tu pouvais en avoir une ? »


J’ai envie de partager ce jeu avec lui, consciente qu’un jour, il ne restera rien d’autre que moi que ce que je leur aurais laissé. Peut-être que Liam pourra expliquer a Thea pourquoi c’est toujours ici que nous venons chasser les bonbons. Qui sait, si cela se trouve, elle pourra, un jour, avoir sa propre maison ici. Le temps file bien trop vite a mon gout alors que nous suivons la fillette dans ses aventures, devant parfois, quand même l’accompagner devant les devantures un peu trop effrayantes. Durant ce parcours, je me risque a poser la question de « l’après ». Mes collègues n’arrêtaient pas de parler d’une grande fête dans un ancien hangar à l’extérieur de la ville, quelques choses de visiblement « très tendance ». Je ne sais pas si j’imagine plus Liam aller a ce genre d’endroit ou rejoindre plein d’amis dont notre présence le prive, aussi, je suis un peu surprise par sa réponse.

Je me sens comme une collégienne alors que le garçon de ses rêves l’invite au bal de fin d’année. Le rouge arrive sur mes joues et j’ose à peine le regarder dans les yeux quand il me dit avoir pensé que nous allions rester ensemble. Il n’y a rien que je puisse vouloir plus en cet instant.

« Je… j’adorerais… »


J’ai un sourire presque enfantin, osant à peine y croire et sans me méfier du poison perfide de l’espoir qui revient un peu trop vite. Je m’illumine un peu plus quand il présente des possibilités d’activités. A la fois grisée et étourdie par ce revirement imprévu, je reste suspendu a ses lèvres a écouter toutes ses propositions. Ce n’est pas tant le programme de la soirée qui me rend aussi heureuse, le simple fait qu’il y ait pensé et que nous allons pouvoir rester ensemble encore un peu me donne envie de sourire comme une écolière enamourée. C’est d’une petite voix timide que j’ose lui dire :

« Je crois que j’ai envie de tout faire… tant que c’est avec toi. »

La calèche, la soirée déguisée, le film qui fait peur et même s’il voulait qu’on tente de jongler sur une poutre, je serais partante si c’est ensemble. Enfin, presque. Il y a une chose qui me reste pénible : c’est la séparation avec Thea. Pour elle aussi, c’est un peu dur. C’est la première fois que nous nous quittons autrement que pour aller chez sa mamie. Heureusement, l’autre maman se montre compréhensive et rassurante, me disant qu’avec sa première, ça lui faisait ca à chaque fois et me promettant des sms avec des photos régulièrement. Je ne serais pas autant dans mon angoisse, peut être que je verrais les regards interrogatifs qu’elle coule sur Liam. Etant assez discrète sur ma vie privée, et ayant été longtemps affichée comme mère célibataire, voir pour de bon « le papa » est surement un petit évidement dont je ne me rends pas compte, comme ma tenue. Pendant que je lui fais la liste des habitudes de Thea, la petite en profite pour aller faire un dernier câlin a son père en lui murmurant avec le plus grand sérieux du monde :

« Et tu laisses pas le croquemitaine prendre maman pendant mon absence, hein ? Tu la protège, promis ? »


Il faut une pluie de bisous pour que nous nous retrouvions cote a cote à regarder Thea partir joyeusement avec ses 4 copines pour sa première soirée pyjama. J’ai vraiment le cœur lourd alors que ce n’est qu’un avant-gout de ce qui m’attend. J’essaye d’en rire en me tournant vers Liam pour me moquer de moi-même.

« Heureusement que tu es là sinon je crois que je verserais ma petite larme. Je suis désespérante. Il va falloir que je m’endurcisse. »


Parce qu’un jour, ca sera chez lui qu’elle ira, sans moi et je serais seule chez moi a gouter a cet avant gout d’avenir qui ne me fait peur. Liam arrive a me faire retrouver ma bonne humeur avec son imitation de monstre et ce rappel que la soirée sans note petit soleil va rester un moment agréable. Avec enthousiasme, tout en l’entrainant vers le lieu des festivités « pour grand ».

« Tout, je veux tout avec toi ! Ca ne sera que des première fois alors je me fie a tes choix ! On commence par quoi Indianliam Jones ? »


A faire la fière sur mes talons hauts, je ne fais pas attention a un groupe d’enfants et, pour éviter de les bousculer, enfin, de me faire bousculer, je me retrouve plaqué contre le torse de mon aventurier. J’ai beau savoir qu’il ne fait pas grand cas de mon physique, la réciproque n’est pas vraie, surtout avec une matière aussi fine qui me couvre le corps. Incapable de bouger dans l’instant tellement cette proximité me trouble, je me reprends quand un groupe d’adultes passent en nous lançant en riant :

« Les amoureux vous gênez le passage ! » « Y’a des hôtels pour ca ! » « T’as du mal a mater une minette Indi ? Besoin d’aide ?»

OH MON DIEU !! Je suis toujours collé a Liam ?!!! Ecarlate, bégayante, j’essaye de retrouver une posture plus « normale » et ne fais qu’empirer les choses en me collant un peu plus contre lui.

« Je… oula… les chaussures… voila, c’est les chaussures… je… pardon... je ne t’ai pas fait mal… »

Je me sens tellement ridicule a cafouiller autant que je me mets a glousser tout en réussissant a reprendre ma position a son bras pour continuer a avancer.

« Si tout le monde me prend pour ton amoureuse, je crois que ce n’est pas ce soir avec une maladroite comme moi qui tu arriveras a faire des rencontres. D’ailleurs, je ne crois pas qu’on en ait déjà parlé, mais, tu as déjà été amoureux ? »

La question est aussi innocente que spontanée alors que la queue pour les calèches apparait devant nous et que le bar n’est pas loin. Je continue de me demander ce que j’ai pu lui faire rater dans sa vie avant qu’une interruption imprévue au programme ne déboule telle un boulet de canon. Si j’ai gardé mon manteau, même ouvert, pour cacher « l’indécence » de mon costume, ce n’est pas le cas de tout le monde. La pseudo infirmière en micro-jupette, porte jarretelle, et mini haut qui ne cache pas grand-chose en est une trop parfaite illustration. Elle saute carrément au cou de Liam avec un :

« LIAM !! Je n’y crois pas !! C’est bien toi ???!! Ca fait un bail !! »

Je m’écarte par reflexe, avisant d’un autre groupe de jeunes gens, un peu en retrait, qui semble être avec la fille dans les bras de Liam. Je n’arrive pas à comprendre les émotions qui bouillonnent en moi alors qu’elle vient littéralement de prendre « ma » place et est plus que tactile avec le pompier.

« Si j’avais cru te revoir ici !! Il faut que je te présente a la bande ! Hey !! C’est le surfer dont je vous ai parlé ! Celui qui m’a tellement fait grimper au rideau en Amérique latine ! »


Les autres semble s’amuser de cette remarque hurlée un peu fort alors que je suis clouée sur place, partagée entre mon envie de fuir et celui de ne pas vouloir que ca se termine comme ca. Je pense avoir les yeux qui me sortent du visage quand je constate qu’elle a la main qui part vers l’entre jambes de Liam sans s’inquiéter que d’autres puissent voir ce geste affreusement impudique.

« Tu m’as horriblement manqué tu sais ? T’es toujours aussi sexy !! Dire que je pensais que cette soirée allait être chiante comme la pluie ! je sens qu’il y a moyen qu’on s’amuse finalement ! On va faire la fête ! Tu veux venir avec nous ? Je te jure que tu ne le regretteras pas.»

C’est moi ou sa voix est étrange quand elle lui dit ca ? Pourquoi elle le fait en frôlant honteusement ses lèvres a celle de Liam. Mais… il n’aime pas les filles non ? Je suis censée faire quoi ? Je ne risque pas de gâcher quelques choses, encore, parce que je suis perdue ? Dans le doute, je ne peux que détourner le regard, cherchant une excuse pour fuir.


Liam Keller
New-Yorkais
Célébrité : Will Higginson
DC : Matt Roja - Enzo Forzalli - Billie Davis - Elena Flores - Diego Arriaga - Jackson Blake - Nathanaël Wellington
Crédits : avatars : CHEEKEYFIRE
Infos diverses : - Williamson Junior Keller est l'identité complète notée sur son ID, mais il a horreur de ce prénom et se fait appeler Liam.

- Vous retrouverez son nom sur différents bouquins présents dans les librairies du pays et au-delà. Il s'agit de grandes envolées métapsychologiques ennuyantes écrites par ses parents pour crier au monde leur fierté quant à leur fils aîné et leur déception pour le second.

- De ses 17 à 21 ans, il a lutté contre un cancer virulent, mais il a refusé de se laisser abattre, prenant les traitements sans sourciller et gardant sa bonne humeur. Seules les douleurs ont finalement eu raison de lui, et les anti-douleurs devinrent ses meilleurs amis. De cette épreuve il lui reste une belle cicatrice sur le crâne, endroit précis où les chirurgiens sont passés pour essayer de retirer la tumeur, mais qui est à présent parfaitement camouflée par sa tignasse. Les migraines récurrentes qui l'accompagnent sont également un malheureux souvenir dont il ne peut se défaire, il essaie néanmoins de les combattre par le port de lunettes de temps à autre.

- Flanqué à la porte par ses parents quelques temps seulement après sa rémission, ces derniers souhaitaient provoquer chez lui un électrochoc afin de le pousser à reprendre le chemin de l'université. Cependant, Liam préféra partir profiter de sa seconde chance en parcourant l'Amérique du Sud. C'est au Brésil qu'il se prit de passion pour le surf et c'est au Mexique qu'il fit une overdose l'expédiant immédiatement dans une cure de désintoxication. La contrainte n'étant pas un moteur de guérison, ce fut un échec cuisant.

- C'est en 2018 qu'il retourna de lui-même dans cet établissement après avoir découvert sa paternité. Il avait une fille de deux ans, désormais, l'adorable Théa en a 5 et, bien qu'il ne la voie pas autant qu'il le souhaiterait, elle est la prunelle de ses yeux, la force lui hurlant de ne pas flancher face à ses vieux démons.

- Il est végétarien.

Habitation : Un appartement à Greenwich Village avec deux chambres, l'une étant aménagée spécialement pour ta fille. Décoration de princesse, peluches en pagaille et photo ci et là, tu as particulièrement heureux de voir la petite s’émerveiller devant tes choix. Depuis quelques semaines, tu partages ton appartement avec les deux femmes de ta vie, ce qui te comble de joie malgré l’aspect « collocation » que revêt votre cohabitation.
Célébrité : Will Higginson
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Infos diverses : - Williamson Junior Keller est l'identité complète notée sur son ID, mais il a horreur de ce prénom et se fait appeler Liam.

- Vous retrouverez son nom sur différents bouquins présents dans les librairies du pays et au-delà. Il s'agit de grandes envolées métapsychologiques ennuyantes écrites par ses parents pour crier au monde leur fierté quant à leur fils aîné et leur déception pour le second.

- De ses 17 à 21 ans, il a lutté contre un cancer virulent, mais il a refusé de se laisser abattre, prenant les traitements sans sourciller et gardant sa bonne humeur. Seules les douleurs ont finalement eu raison de lui, et les anti-douleurs devinrent ses meilleurs amis. De cette épreuve il lui reste une belle cicatrice sur le crâne, endroit précis où les chirurgiens sont passés pour essayer de retirer la tumeur, mais qui est à présent parfaitement camouflée par sa tignasse. Les migraines récurrentes qui l'accompagnent sont également un malheureux souvenir dont il ne peut se défaire, il essaie néanmoins de les combattre par le port de lunettes de temps à autre.

- Flanqué à la porte par ses parents quelques temps seulement après sa rémission, ces derniers souhaitaient provoquer chez lui un électrochoc afin de le pousser à reprendre le chemin de l'université. Cependant, Liam préféra partir profiter de sa seconde chance en parcourant l'Amérique du Sud. C'est au Brésil qu'il se prit de passion pour le surf et c'est au Mexique qu'il fit une overdose l'expédiant immédiatement dans une cure de désintoxication. La contrainte n'étant pas un moteur de guérison, ce fut un échec cuisant.

- C'est en 2018 qu'il retourna de lui-même dans cet établissement après avoir découvert sa paternité. Il avait une fille de deux ans, désormais, l'adorable Théa en a 5 et, bien qu'il ne la voie pas autant qu'il le souhaiterait, elle est la prunelle de ses yeux, la force lui hurlant de ne pas flancher face à ses vieux démons.

- Il est végétarien.
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Infos diverses : - Williamson Junior Keller est l'identité complète notée sur son ID, mais il a horreur de ce prénom et se fait appeler Liam.

- Vous retrouverez son nom sur différents bouquins présents dans les librairies du pays et au-delà. Il s'agit de grandes envolées métapsychologiques ennuyantes écrites par ses parents pour crier au monde leur fierté quant à leur fils aîné et leur déception pour le second.

- De ses 17 à 21 ans, il a lutté contre un cancer virulent, mais il a refusé de se laisser abattre, prenant les traitements sans sourciller et gardant sa bonne humeur. Seules les douleurs ont finalement eu raison de lui, et les anti-douleurs devinrent ses meilleurs amis. De cette épreuve il lui reste une belle cicatrice sur le crâne, endroit précis où les chirurgiens sont passés pour essayer de retirer la tumeur, mais qui est à présent parfaitement camouflée par sa tignasse. Les migraines récurrentes qui l'accompagnent sont également un malheureux souvenir dont il ne peut se défaire, il essaie néanmoins de les combattre par le port de lunettes de temps à autre.

- Flanqué à la porte par ses parents quelques temps seulement après sa rémission, ces derniers souhaitaient provoquer chez lui un électrochoc afin de le pousser à reprendre le chemin de l'université. Cependant, Liam préféra partir profiter de sa seconde chance en parcourant l'Amérique du Sud. C'est au Brésil qu'il se prit de passion pour le surf et c'est au Mexique qu'il fit une overdose l'expédiant immédiatement dans une cure de désintoxication. La contrainte n'étant pas un moteur de guérison, ce fut un échec cuisant.

- C'est en 2018 qu'il retourna de lui-même dans cet établissement après avoir découvert sa paternité. Il avait une fille de deux ans, désormais, l'adorable Théa en a 5 et, bien qu'il ne la voie pas autant qu'il le souhaiterait, elle est la prunelle de ses yeux, la force lui hurlant de ne pas flancher face à ses vieux démons.

- Il est végétarien.
Habitation : Un appartement à Greenwich Village avec deux chambres, l'une étant aménagée spécialement pour ta fille. Décoration de princesse, peluches en pagaille et photo ci et là, tu as particulièrement heureux de voir la petite s’émerveiller devant tes choix. Depuis quelques semaines, tu partages ton appartement avec les deux femmes de ta vie, ce qui te comble de joie malgré l’aspect « collocation » que revêt votre cohabitation.
# Dim 19 Nov 2023 - 20:19 • •
>> Liam Keller

   
Comme un ouragan
Emma Lockwood et Liam Keller
“Savoir sourire : quelle force d'apaisement, force de douceur, de calme, force de rayonnement !” - Guy de Larigaudie
« J’aimerais vraiment beaucoup… »

Cette réponse, tu l’adores. Elle promet un avenir joyeux et serein. Un avenir ensemble, tous les trois. Tu as conscience que, une fois encore, tu extrapoles sans doute totalement. Qu’Emma n’entend pas donner le même sens que toi à ses paroles, mais tu t’en fiches. Ce soir, tu veux y croire. Tu veux croire que, oui, tous les trois, vous avez un bel avenir devant vous. Tu ne veux pas penser à ce qu’elle t’a fait comprendre quelques semaines plus tôt, à savoir que rien n’était à envisager entre vous. Tu veux juste profiter de cette soirée et continuer à te faire des films. C’est en autruche que tu aurais dû te déguiser !

Te prenant au jeu qu’elle initie, tu regardes les maisons autour de vous, « Ce n’est pas une question facile, elles sont toutes magnifiques. ». Tu lances un regard vers Théa, puis tu fixes tes prunelles azures sur ta voisine, « Je prendrais celle que tu préfères, on pourra emménager tous les trois et faire des décos grandioses ! ». Liam, tu t’emballes. Tu t’emballes tellement que la chute risque d’être douloureuse. Mais une fois de plus, tu t’en moques pas mal. Tu ne dis que la vérité, tout ce qui t’importe, c’est que les deux chatons du jour soient heureux. Et qu’ils le soient même en dehors de cette soirée déguisée.

Le choix de la maison reste en suspens, mais tu n’oublies pas la question de la jeune femme pour autant. Dès que Théa sonne à une nouvelle porte, tu interroges Emma en souriant, « Et celle-là, tu en penses quoi ? ». Tu vous imagines une vie merveilleuse dans ces jardins décorés et tu visualises parfaitement cet avenir qui ne sera jamais le vôtre. C’est bon enfant, vous vous amusez tout en planifiant le reste de la soirée. Et quand Emma te questionne sur ton programme, tu es presque déçu qu’elle ait pu imaginer que vous la passeriez chacun de votre côté. Toi, tu avais pensé que… Que vous la passeriez tous les deux. Que perds-tu à le lui dire ? Rien. Rien du tout. Au contraire. Alors tu te projettes. Tu lui fais part des plans possibles et tu attends avec impatience qu’elle t’informe de sa décision.

« Alors... », tu laisses un petit suspens s’installer, un sourire énorme collé aux lèvres, « On reste ensemble et se fait la totale. Le labyrinthe, la danse et si on n’est pas trop fatigué, on termine par le film. ». C’est un rencard, n’est-ce pas ? Voilà que tu t’emballes encore. Ça sonne comme un rencard en tout cas ! Avec cette idée, t’es pire qu’un gamin. Tu as un rencard avec Emma Lockwood !

Tu perds un peu de ta superbe quand vient le temps de dire au revoir à Théa. Tu te présentes à la mère de sa camarade et quand elle comprend qui tu es, le père de la petite, tu le sens ce regard interrogateur posé sur ta personne. Et oui, il y a un père… T’as un pincement au cœur. Tu as loupé tellement de choses, tu as été si absent que toutes les personnes que tu croises s’étonne de ton existence. C’est une sensation assez désagréable. Mais, ce soir, rien ne peut gâcher ton enthousiasme, et comme à ton habitude, tu retrouves rapidement ta joie de vivre en serrant ta fille dans tes bras, « Ne t’inquiète pas, je veille sur ta maman. Je ne la lâcherais pas des yeux une seule seconde, c’est promis. ». Ce croque-mitaine, tu en entends parler régulièrement. Et si, au début, cela t’a inquiété, à présent, tu prends ça pour une crainte d’enfant tout ce qu’il y a de plus normale. Tu es loin de t’imaginer que cela puisse avoir un lien avec le passé d’Emma et une petite histoire racontée à Théa pour la préparer à une visite surprises non désirée d’un monstre bel et bien réel. « Passe une bonne soirée ma chérie. », tu te détaches avec difficulté de ta fille. Ton sourire est toujours présent parce que tu veux qu’elle profite de cette première fois et tu ne veux pas que ton appréhension puisse rejaillir sur elle, mais, au fond de toi, tu n’en mènes pas large.

Tu rigoles à la remarque d’Emma, « Heureusement que toi, tu es là ! Parce que si j’étais tout seul, je serais déjà en train de lui courir après en disant à l’autre maman que je vais aller squatter chez elle pour l’aider à tout gérer. ». Tu n’es pas quelqu’un de spécialement angoissé, ou de contrôlant, bien au contraire, mais plus tu passes de temps avec Théa, et plus les séparations deviennent difficiles. Tu t’habitues tant à sa présence que c’est un crève-cœur dès qu’il faut la déposer à l’école à présent ! Si tu t’écoutais, tu passerais tout ton temps avec cette petite boule d’amour.

Vous avez une soirée sympa qui vous attend ! Alors tu balaies ta pointe d’appréhension et tu mets ton côté papa qui devient un papa poule dans un tiroir et tu lances les festivités en demandant à la brune par quoi elle désire commencer.

« Tout, vraiment ? », un de tes sourcils se lève alors qu’un sourire taquin étire tes lèvres, « Tu devrais faire attention à ce que tu dis… Ça pourrait s’avérer dangereux ! Je propose qu’on commence par le frisson. ». Ta main libre vient trouver les côtes de la demoiselle pour lui faire peur et tu ris à gorge déployée. Seule une risette éclaire encore ton visage alors qu’elle se colle à toi pour éviter un groupe d’enfants, tes paumes se plaquant sur ses hanches pour la retenir. Pour le coup, le frisson, tu le ressens à merveille, et il n’a rien à voir avec de la terreur liée à des idioties d’Halloween… Tes doigts se crispent un peu sur ses flancs tandis que des crétins vous charrient, « Elle sort un peu les griffes, mais ce n’est pas pour me déplaire. Je devrais m’en sortir, merci ! ». Certes, ils sont crétins, mais, en réalité, tu devrais les remercier. Grâce à leur intervention, Emma se plaque davantage à toi tout en accusant ses chaussures, et c’est avec une voix amusée malgré des joues un peu plus rouges qu’à la normale que tu lui réponds, « Tu sais, tu n’as pas besoin de trouver une excuse pour te serrer encore plus. Ça n’a rien de douloureux, c’est plutôt plus qu’agréable. ».

Vous reprenez la route, à nouveau bras dessus bras dessous, pour suivre les panneaux indiquant les calèches. Tu as un nouveau petit coup au cœur quand elle mentionne les rencontres que sa présence pourrait t’empêcher de faire. Décidément, elle ne voit vraiment rien… Des rencontres, tu n’as aucune envie d’en faire. Mais ce qui te désarçonne, ce n’est pas tant ça. C’est davantage la question qui suit. « Je… », tu baisses le regard vers elle avant de sourire timidement, « Oui je… J’ai déjà été amoureux. Une ou deux fois. ». En réalité, ça ne t’est pas arrivé souvent. Tu t’attaches, tu apprécies, mais de là à parler d’amour… Si tu y réfléchis, les sentiments qui pointent leur nez depuis quelque temps, et qui concernant ta voisine, tu ne les as ressenties qu’une seule et unique fois dans ta vie auparavant. Il y a environ six ans de cela, « Le problème que j’ai, c’est que je me rends compte de ce que je ressens trop tard. Il m’est même arrivé de percuter des années après, en revoyant la personne. Et là encore, il m’a fallu du temps pour comprendre que, ce palpitant battant aussi vite et cette envie de passer du temps avec elle, c’était de l’amour. C’est de l’amour. ». Tu parles d’elle. Au passé, et au présent. Maintenant, tu l’as compris. Il t’a fallu du temps effectivement, mais à présent, ça te semble limpide. Tu l’as aimé. Tu l’aimes encore. Tu regardes la file d’attente pour avoir accès à l’attraction parce que, alors que tu te dévoiles à mi-mot, tu sens un léger malaise poindre, « Emma, je... ».

C’est quoi ce bordel ? Tu perds le contact avec la maman chat et tu manques de te casser la figure. Quelques minis pas en arrière plus tard, tes mains se retrouvent sur les hanches d’une nana qui vient de littéralement te sauter au cou afin d’éviter qu’elle ne chute sous ton manque d’équilibre. Liam, tu es surpris. Il te faut quelques secondes pour te ressaisir et aviser de qui il s’agit. De toute évidence, elle te connaît puisqu’elle emploie ton prénom. Tu l’écartes un peu de ton torse, mais elle reste accrochée à toi, ses deux mains liées à l’arrière de ta nuque. Elle te sourit de toutes ses dents en apostrophant sa bande de potes tout en te mettant extrêmement mal à l’aise. Apparemment tu… Tu l’as fait grimper au rideau. Bon dieu… Tu n’oses plus regarder autour de toi. Ni les personnes devant toi dans la file qui se sont retournées vivement sur vous, ni les amis de l’intruse et encore moins Emma. Tu essayes tant bien que mal de remettre tes idées en place, mais la main que tu sens venir frôler ton entrejambe ne te permet pas vraiment de retrouver un peu de sérénité et tu te figes complètement le temps de quelques secondes avant de te saisir de son poignet dans un geste un peu brusque. Tu lèves enfin le regard vers elle quand elle te dit que tu lui as manqué. Soudain, tu te rappelles. Tu revois la plage, le surf, la fille. Cette fille. Tu revois aussi les médocs que tu avais ingurgités durant la semaine que vous avez partagée, « Am… Amélia ? ». Son prénom, tu le dis alors qu’elle te promet une bonne soirée. Ses lèvres sont beaucoup trop proches des tiennes et son corps se presse un peu plus contre le tien, « Ça pour une surprise ! ». Si tu te souviens bien, elle a toujours été très… tactile. « Mais qu’est-ce que tu fais à New York ? Tu m'avais dit vouloir faire le tour du monde toute ta vie ! », elle est toujours dans tes bras quand tu souris à ce souvenir que tu avais, il faut l’avouer, totalement oublié. Pour ta défense, tu n’étais franchement pas très frais et il ne t’a pas fallu beaucoup de temps après votre rencontre et son départ pour de nouvelles aventures pour que tu prennes la dose de trop et que tu sois rapatrié aux États-Unis.

« Quelle question, je suis venue te chercher beau gosse ! »

Vous riez tous les deux de sa plaisanterie, puis tu la reposes au sol, l’éloignant de toi tandis qu’elle s’accroche un peu trop. Elle ressemble à une moule sur un rocher, qui se retient désespérément à ce dernier pour ne pas se retrouver embarquée par les vagues.

« Alors, tu viens avec nous ? On peut se rejouer nos soirées de l’époque. »

Elle tente un nouveau rapprochement en prononçant la fin de sa proposition d’une voix aguicheuse, mais tu esquives doucement l’étreinte en te rapprochant d’Emma. Tes doigts s’enroulent autour de son poignet alors que tu ne sais pas trop si Amélia parle de vos parties de jambes en l’air ou de vos planages simultanés. Et… Si tu n’as envie ni de l’un, ni de l’autre, la seconde possibilité t’angoisse particulièrement. Tu n’auras aucun mal à refuser de te retrouver seul avec elle, mais… Et si elle te tend un comprimé ? Si… Non, non, ce n’est pas envisageable. Tu commences à trembler légèrement, tu connais trop bien ta faiblesse et ton incapacité à résister par moments.

« Amélia, je te présente Emma. », ta voix est hésitante. Tu ne vas tout de même pas oser ? Tes phalanges abandonnent son poignet et se dirigent vers ses doigts, tu les entrelaces aux tiens en tournant ton visage vers la jolie maman chat, lui lançant un regard presque suppliant, espérant qu’elle comprenne pourquoi tu réagis ainsi, « C’est la mère de ma fille et… Enfin… Je ne crois pas qu’on va vous accompagner, on avait prévu d’aller fai... ».

La nouvelle venue te regarde comme si tu venais de dire un truc hallucinant puis elle te coupe une nouvelle fois l’herbe sous le pied, « Tu es papa ??? Tu es le dernier mec que j’imaginais casé et posé, mais c’est formidable ! ». Ses amis te fixent comme s’ils avaient entendu parler de toi des dizaines et des dizaines de fois en des termes un peu particuliers tandis qu’elle reprend, « Sérieusement, venez avec nous. Tu sais très bien que, plus on est de fous, plus on s’amuse. ». Merde, voilà qu’elle reprend une voix étrange. Est-ce que tu aurais zappé un autre truc ? Elle s’approche d’Emma et lui murmure à l’oreille, « Belle pêche ! Si tu es prête à partager, j’ai rien contre, ce ne serait pas la première fois... ». Elle a parlé suffisamment fort pour que son ton de secret n’en soit pas un et tu deviens écarlate. Puta*n, tu n’as pas fait ton voyage seul Liam… Tu as rencontré ce mec formidable au Brésil, et tu l’as suivi jusqu’à la fin. Oh bon sang ! Tu… Elle… Vous…

Tu as un coup de chaud, et tu ne te sens franchement pas à ton aise. Tu souris maladroitement à Amélia avant de tirer doucement sur la main d’Emma pour la faire reculer avec toi afin de vous mettre un peu à l’écart.

Le regard fuyant, tu bafouilles, « Je… Je suis vraiment… Désolé. ». Tu prends ton courage à deux mains pour la regarder dans les yeux, « Ce n’est pas ce que tu crois et… ». Aligne les mots, Liam ! Dis-lui que tu ne veux pas que vous passiez la soirée avec cette nana et ses potes. Que tout ce que tu veux, c’est suivre le programme que vous avez prévu et surtout, dis lui que tu es sincèrement désolé de t’être servi d’elle pour esquiver une situation gênante. Mais non, tu n’y arrives pas. Parce que, une fois encore, tu es coupé.

« Liam, je n’ai pas oublié ce qui te plaît, et j’ai tout ce qu’il faut dans mon sac. Allez, ne vous faites pas prier, venez ! »

Tu fermes les yeux et te racles la gorge. Tu sais très bien de quoi elle parle. Elle a de quoi faire planer tout un troupeau d’éléphants et elle te propose d’en profiter. Avec elle. Avec Emma. Ensemble. Tous les trois. Tu commences à avoir du mal à respirer et tu sens tes muscles se contracter. Tes doigts se crispent sur ceux d’Emma que tu refuses de lâcher malgré la situation plus qu’embarrassante. Tes pensées s’embrouillent. Tu ne vois pas comment lui expliquer de quoi il retourne exactement, ni des circonstances exactes dans lesquelles tu as rencontré Amélia des années auparavant. Emma te prend déjà pour un mec pas fiable… Cette soirée devait être merveilleuse, et là, tu as l’impression que tout ton monde est en train de s’effondrer. Toute la confiance qu’elle a réussi à te confier va s’envoler. Tu… Tu vas tout perdre. Encore une fois, ton passé ressurgit pour mieux venir te tourmenter et tu bloques totalement, incapable de trouver comment t’en sortir.

   
(c) princessecapricieuse

   



Emma Lockwood
New-Yorkais
Célébrité : Felicity Jones
DC : non
Crédits : moi même
Infos diverses : * Physiquement Emma fait 1m61 et pèse dans les 50 Kg. C'est une brune aux yeux verts.
* Emma ne sort pas beaucoup en dehors de son travail.
* Elle aimerait bien devenir interne et attend la validation de ses acquis que son responsable fait trainer.
* Elle est d'une grande maladresse sur tout ce qui touche les relations sociales en dehors du cadre de son travail.
* Derrière ses allures de fille sage, Emma a tendance a mentir facilement et a ne pas avoir froid aux yeux quand elle pense que c'est pour la bonne cause.
*Elle une peur phobique de l'eau.
*Elle est désespérément amoureuse du père de sa fille mais le pense homosexuel.
*Elle est obligée de voler des médicaments pour payer un maitre chanteur.
Comme un ouragan - Page 3 Ezgif-4-9d0eb4cc67

Habitation : petit appartement sur Lower Manhattan
Célébrité : Felicity Jones
DC : non
Crédits : moi même
Infos diverses : * Physiquement Emma fait 1m61 et pèse dans les 50 Kg. C'est une brune aux yeux verts.
* Emma ne sort pas beaucoup en dehors de son travail.
* Elle aimerait bien devenir interne et attend la validation de ses acquis que son responsable fait trainer.
* Elle est d'une grande maladresse sur tout ce qui touche les relations sociales en dehors du cadre de son travail.
* Derrière ses allures de fille sage, Emma a tendance a mentir facilement et a ne pas avoir froid aux yeux quand elle pense que c'est pour la bonne cause.
*Elle une peur phobique de l'eau.
*Elle est désespérément amoureuse du père de sa fille mais le pense homosexuel.
*Elle est obligée de voler des médicaments pour payer un maitre chanteur.
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Habitation : petit appartement sur Lower Manhattan
Célébrité : Felicity Jones
DC : non
Crédits : moi même
Infos diverses : * Physiquement Emma fait 1m61 et pèse dans les 50 Kg. C'est une brune aux yeux verts.
* Emma ne sort pas beaucoup en dehors de son travail.
* Elle aimerait bien devenir interne et attend la validation de ses acquis que son responsable fait trainer.
* Elle est d'une grande maladresse sur tout ce qui touche les relations sociales en dehors du cadre de son travail.
* Derrière ses allures de fille sage, Emma a tendance a mentir facilement et a ne pas avoir froid aux yeux quand elle pense que c'est pour la bonne cause.
*Elle une peur phobique de l'eau.
*Elle est désespérément amoureuse du père de sa fille mais le pense homosexuel.
*Elle est obligée de voler des médicaments pour payer un maitre chanteur.
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Habitation : petit appartement sur Lower Manhattan
# Ven 1 Déc 2023 - 23:40 • •
>> Emma Lockwood

Les odeurs de citrouilles coupés, d’herbes humide et bougie chatouillent mes narines pendant que partout, autour de nous, résonnent les cris et les rires des enfants s’amusant a vivre leur frayeur. Malgré la fraicheur de l’automne, tour le monde a joué le jeu des costumes et les rues sont pleines de fantômes, vampires, démons et autres créatures plus ou moins fantastique. Certes, le ciel reste menaçant, mais cela n’a pas arrêté les envies de quêtes aux bonbons ou les efforts des habitant pour transformer leur village en sanctuaire d’Halloween.

J’aime cette ambiance étrange ou tout le monde doit porter un masque et tenter de se faire peur. Ca, plus l’homme qui est a mon bras, me font clairement oublier tout ce qui m’empoisonne. Ce soir, je ne suis plus tout à fait Emma, je suis juste maman chat qui surveille son intrépide chaton gourmand, aux bras du plus incroyable pilleur de reliques de toutes l’histoire cinématographique. Surtout quand Liam se prête au traditionnel jeu de choisir notre maison avec nous. Ce n’est pas tant le choix de la maison qui me touche et fait que je serre un peu plus sa main, tout en coulant vers lui un regard tendre, mais c’est celui qu’il pense a une maison pour nous trois.

« J’ai longtemps voulu la même que toi, mais c’était avant d’en découvrir une pas loin du parc. Il y a une grande terrasse, comme dans les films, et le jardin tient plus d’une mini foret. En plus il y a un grand abris de jardin, tu pourrais ranger ta planche de surf et tous tes accessoires !»


Je lui montre une maison avec un côté « Louisiane » dans sa conception, tout en me gardant de lui dire qu’elle est assez grande pour prévoir une chambre pour maman. Thea maintient son choix de l’année dernière : elle aimerait celle avec la balançoire et le trampoline, pas loin du square de jeu. Comme ca, elle pourrait promener son petit chien. Liam s’arrête devant une autre en me demandant mon avis. Je la regarde en nous imaginant dedans et je me rends compte que cette idée me plait vraiment, pas que dans cette maison :

« Elle serait merveilleuse pour nous trois. En fait, je crois qu’elles le seraient toutes si on pouvait vraiment y aller tous ensemble. »

Je soupire a ce doux rêve d’un futur qui n’arrivera jamais. Posséder une maison, vivre en famille dedans, être heureux de tondre le gazon et ramasser les feuilles, voir Thea gambader partout dans un si vaste espace sans me soucier du bruit pour les voisins du dessous. Je suis vraiment heureuse de vivre ce moment. Le programme du reste de la soirée s’annonce d’autant plus trépidant que ca va être une première fois pour moi. J’en trépigne d’avance même si la séparation avec Thea est loin d’être évidente. Comment ferais je le jour des adieux ? En fait, je pense que je n’y survivrais pas. Je ne suis pas sûre d’avoir la force de vivre dans la fuite sans elle. Liam arrive a me faire retrouver un semblant de sourire a sa remarque. Je sais que derrière son humour, il se cache une réelle douleur que je lui impose presque tous les jours. Je préfère rester sur le ton humoristique pour lui répondre :

« Dois je m’attendre a te voir venir chez moi pour m’aider a tout gérer ? »  

C’est le grand moment de choisir ce que nous allons faire et je reste a le dévisager un instant, pas certaine de bien comprendre sa remarque quant a mon choix. Il essaye de me faire peur ? A-t-il prévu une surprise d’Halloween ? L’idée me plait beaucoup sauf que je ne suis pas sure d’être en état, ce soir, d’avoir des frissons autrement que parce que je suis contre lui. C’est avec la plus grande sincérité que je lui explique :

« Je ne vois rien qui pourrait me faire peur si tu es avec moi. Après si tu veux ajouter des activités a ta liste, ne te censure pas. J’étais sérieuse en disant que je suis ouverte a tout du moment que c’est ensemble. Rappelle-toi juste que je ne sors pas vraiment beaucoup, alors c’’est possible que cela ait un gout de première fois. Il faudra être un peu indulgent avec moi si je suis en dessous de tes attentes. »

Maintenant il proposerait du rodéo, ou de l’escalade, tant que c’est ensemble, je signe sans même regarder les petites lignes. Cela reste donc dans la joie et la bonne humeur que nous avançons vers la première étape de nos nombreuses activités. Je me sens comme une gamine la veille de Noel, pas certaines de savoir a quoi je me suis engagée. De toute façon, mon cerveau cesse de fonctionner alors que je me retrouve écarlate, plaquée contre lui, sans savoir trouver mes mots dans cette position audacieuse. Les gens nous taquinent, la réponse de Liam me fait encore plus monter le feu aux pommettes surtout quand il semble deviner que je prends un peu trop de plaisir a le coller ce soir. Je n’arrive pas a savoir s’il se moque, ou pas, quand il dit que c’est agréable, je me sens surtout comme une ado prise en flagrant délit de tricherie a un grand contrôle. Je n’arrive a rien bafouiller comme excuse et le sujet de ses amours arrive a point nommé pour sonner une diversion salvatrice.

J’ai le cœur qui se sert a son aveux. Une ou deux fois. Je ne sais pas qui est cette personne dont il parle, mais mon instinct me souffle que c’est surement ce pauvre Adolfo qui tente par tous les moyens d’entrer en contact par mon biais. Est-ce que je ne devrais pas faire un écart a ma promesse pour essayer d’arranger les choses entre eux ? Est-ce que je ne me réfugie pas derrière cette parole donner pour espérer garder un peu de Liam que pour moi alors que son cœur est un autre. Non je refuse d’être comme ca. Je suis assez malfaisante déjà avec mon trafic sournois dans mon propre intérêt, il est hors de question que Liam soit la victime de mon propre égoïsme.

« Tu crois que c’est trop tard ? »

Quand il appelle mon prénom, je reste a le regarder, intriguée par la lueur dans son regard et redoutant qu’il me confesse son amour débordant pour un autre alors que, ce soir, j’aimerais me mentir encore un peu sur le fait que ca aurait pu être moi. Sauf qu’il n’a pas le temps de finir qu’une femme lui saute dessus comme jamais je n’aurais osé le faire et se livre a un discours qui me donne envie de fuir. Ils se connaissent intimement. C’est une de ses nombreuses conquêtes, quoi que, il se souvient de son prénom et, comble des choses, elle s’appelle comme le 2e prénom de Thea. Je me sens de plus en plus insipide et mal a l’aise. Je suis tellement saisie que je ne sais plus ou me mettre et c’est la main de Liam dans la mienne qui me ramène a la réalité, et aussi a ses côtés.  J’essaye de saluer « son amie », un peu intimidé de la façon dont il m’a présentée. J’aurais pensé qu’il ne voulait pas que je sois en contact avec son entourage su fait que je lui fais honte.

« Salut »

Elle ne fait pas trop de cas de moi, mais semble plutôt étonnée que Liam soit papa. Je n’ose pas trop ouvrir la bouche de peur de dire une bêtise, mais c’est plus fort que moi quand elle s’approche pour me dire une phrase qui n’a aucun sens. Si la question est posée a Amelia, c’est vers Liam que je jette un regard interrogatif.

« Partager quoi ? »

Liam me tire doucement a lui et commence a me parler avec une nervosité évidente. Mince, j’ai surement dit quelque chose que je n’aurais pas du, ou pas ou le bon comportement. Je viens de le mettre dans l’inconfort dedans ses amis. Je fronce les sourcils et ne trouve pas mes mots quand il m’assure que ce n’est pas ce que je crois. Je suis tellement sous le choc que je ne suis pas certaine de ce que je pourrais croire sur ce qui est en train de se passer. Ou peut-être que si, mais je me sais assez idiote pour penser au pire et espérer le meilleur. J’ai peut-être mal compris, c’est peut-être juste une amie… de toute façon, elle ne me laisse pas le temps de répondre qu’elle revient a la charge d’une façon que je trouve intrusive. Je réalise, a ma grande honte, que tout en elle m’irrite sans que je ne sache m’avouer pourquoi. Sa façon de lui parler, de le toucher, de s’habiller, de le coller, juste d’être en fait. C’est mal de penser comme cela. Je ne devrais pas. Surtout qu’elle a l’air plutôt gentille et marrante ;.. en plus d’être belle, d’etre proche de Liam et surement savoir gérer les relations intimes.
C’est lorsque je me tourne vers Liam, cherchant a lire sur son visage ce que je suis censée faire, que je prends conscience des signes que je n’avais pas vu depuis des lustres et que j’aurais aimé ne pas revoir. Sa main se crispe sur la mienne, les tremblements je sens ses tremblements, l’ombre de la panique s’allume dans son regard. Lui qui était si détendu, jusqu’à maintenant, semble crispé comme jamais. Je le connais trop pour ne pas deviner qu’il ne va pas bien. Sauf que je ne suis pas sure de la cause de cet etat. Mon sourire est un peu forcé, ma voix sonne presque enjouée alors que je réponds a son amie :

« Ne vous inquiétez pas Amelia, on a déjà tout prévu pour s’amuser et pas que dans nos sacs. Vous voudriez bien nous laisser une petite seconde, s’il vous plait ? »

Je fais douce et fragile, pour autant, sans que je m’en rende compte, il y a une forme d’autorité naturelle cachée dans ma façon de parler. Le « s’il vous plait » ne sonne pas comme une question, mais bien comme une demande qui n’admet pas de refus. Amelia semble freinée dans son enthousiasme un peu trop débordant, me regarde de bas en haut avant de trancher, assez froidement, avec un :

« Je vois… »

Surement qu’une personne plus apte que moi aux joutes sociales comprendrait que ce sont les prémices d’une déclaration de guerre. Pour moi, c’est juste une acceptation de nous laisser un peu d’espace. Elle s’éloigne en disant juste, trop fort pour ne pas être entendue : « Je crois qu’il s’est trouvé une chieuse castratrice », d’autre parle de « dominatrice » ce qui suscite pas mal de rires. De mon côté, je m’en fiche. Je passe juste ma main contre la joue de Liam, espérant que cette caresse l’apaise, et, c’est mon regard perdu dans le sien, que je murmure avec douceur :

« Ca va ? »

En fait, comme dans ce centre ou il a tant souffert, la question me semble aussi stupide que moi. Évidemment que ca ne va pas. Est-ce qu’il n’assume pas de dire à son ex qu’il est gay ? Est-ce qu’il ne sait pas comment me dire qu’il préfère qu’on se sépare ici pour qu’il puisse aller s’amuser ? Est-ce que c’est elle la fameuse amoureuse et qu’il ne voulait pas que nous nous rencontrions dans ses conditions ? Même si ca n’a aucun sens, Liam aime les hommes non ? Peu importe. Il n’y a qu’une seule chose qui m’intéresse en cet instant : lui. Je veux qu’il aille bien et qu’il passe une bonne soirée.

« Liam, est ce que tu as envie d’y aller ? Qu’est ce qui te ferait vraiment plaisir pour la soirée ? »

Il n’a que quelques mots a dire et je sais déjà que ca sera avec le sourire que je ferais ce qu’il faut pour lui, même si ca implique aller avec ces gens, ce qui ne m’inspire pas, ou pire, renoncer a passer la soirée avec lui. Et puis, le couperet tombe, surement que mon visage s’illumine a cette réponse qui me donne une bouffée tant de soulagement que de bonheur comme jamais. Je me contente de lui souffler, avec un petit clin d’œil:

« Alors, faisons ça, d’accord ?  »

Je me détourne de lui, pas forcément avec classe, vu que je manque de trébucher. Pour faire face a la petite bande qui est parti sur des sujets que je n’ai pas suivis comme « c’est sur que c’est des faux » « ca se voit » « c’est refait ». Loin de me douter que ce sont mes seins au cœur de ce débat, c’est sans préambule que je les interrompe, presque étonné de ma propre grossièreté :

« Désolée, nous avions déjà un programme intense de prévu avec Liam. Ca sera pour une prochaine fois pour la fête avec vous. »

Sous titre : bon vent, à jamais, mais en version polie. Je n’aime pas le pli que prend la bouche d’Amelia alors que je vois une lueur mauvaise s’enflammer dans le coin de sa pupille. Ai-je été trop grossière ? Surement. Au moins, elle a l’air souriante et ne pas s’énerver.

« Tu te prends pour qui avec tes flotteurs ? Et ces fringues, c’est quoi ? La tenue de travail de ta mère ? A moins que ca soit aussi la tienne ?»

Cela fait rire les autres, personnellement, je ne vois pas ce que ma mère vient faire dans cette histoire, ni de quels flotteurs ou métier elle parle. Par reflexe, je baisse les yeux pour vérifier ce qui aurait pu l’induire en erreur, mais je ne vois pas. Assez spontanément, je ne manque pas de lui répondre, avec un calme qui peut sonner condescendant quand on ne me connait pas.

« Oh, non, je l’ai emprunté a une collègue. En fait, ma tenue de travail ressemble plus a ce que vous portez, enfin, en plus fonctionnel, j’imagine que vous voyez ce que je veux dire ? »

J’ai un doute en voyant leur réaction. Amelia est pas loin de se décrocher la mâchoire avec un air choqué, ses copines mettent un peu de temps avant de glousser avec un « tu ne fais pas le poids »  et les garçons me regardent bizarrement. Il n’y a pas quand même pas a rougir de mon métier ? Amelia glapis vers Liam un « Tu t’es vraiment reproduit avec ca ? » que je trouve assez agressif mais que je peux comprendre. Je ne joue pas dans la même cour que Liam, ni, surement, cette agaçante jeune fille. Difficile de juger avec son maquillage et une tenue qui fait que j’ose a peine la regarder. Elle ne se doute pas qu’il a eu un enfant avec moi par accident et que je suis surtout une amie qu’il traine comme une petite sœur qu’on doit sortir le dimanche. Sauf que je n’ai pas plus envie d’y passer la nuit que d’éclairer sa lanterne sur ce sujet. C’est qu’on a un planning a tenir. Tout en serrant un peu Liam, pour éviter qu’elle ne soit tentée de le coller a nouveau, j’essaye de mettre les formes dans notre prise de congés.

« Écoutez, vous avez l’air très sympa, ce n’est pas contre vous, mais avec le travail, je suis tout le temps avec des groupes et j’ai vraiment besoin que cette soirée ne me fasse pas penser au boulot. Une autre fois, on prendra du bon temps tous ensemble, j’en suis sure, mais ce soir, ce n’est qu’a Liam que je veux faire plaisir. Bonne soirée à vous »

Sur ces mots, j’attrape le bras de Liam et le tire vers le départ des calèches, non sans un petit signe de la main a ses amis, qui ont l’air un peu médusés, pour ne pas dire plus pour Amelia. Pourtant j’ai été polie et je pense que je n’ai pas avoir fait de maladresse cette fois. Un peu timidement, je me tourne vers Liam, espérant ne pas avoir donné plus d’eau a son moulin quant au fait qu’il ne peut pas me faire confiance :

« J’ai toujours peur de te faire honte devant tes amis, mais je crois que je m’en suis bien sortie cette fois ? »

Je suis interrompue par un des amis d’Amelia qui nous a rejoint et me tapote l’épaule, un peu gêné. Je reste a le regarder avec un air interrogatif pendant qu’il semble hésiter. Pourvu que ca ne soit pas pour en remettre une couche sur cette fête ou on veut pas aller.

« Je me demandais… vous auriez une ligne directe si on a besoin de vos services ? Enfin, je dis « moi », c’est pour un ami. Et je parle en tant que professionnelle. »

Je suis un peu surprise par la question, et ne même temps, je le comprends. Avec la dégradation du service publique, avoir la possibilité de passer par une personne en direct est rassurant. Malheureusement, seuls les chirurgiens jouissent de ce privilège à l’hôpital. Je ne crois pas que mon chef de service apprécierait le passe-droit pour des inconnus, sinon il y a des cabinets d’infirmières a leur compte qui sont plus simple a joindre.

« Je suis désolée, mais je ne suis pas une indépendante, mais je peux vous passez le numéro d’un cabinet de professionnelles à leurs comptes qui sont très compétentes.
- Elles… elles font les mêmes prestations que vous ?
- Évidemment ! Elles ont même plus de liberté d’action que moi sur les actes pratiqués, le privilège de ne pas avoir de compte a rendre a un patron un peu frileux avec les assurance. Je n’ai eu que des retours positifs sur leurs prestations et quand j’ai été amenée a travailler avec elles, elles m’ont impressionnée par leur pluriactivité. »

J’ai rarement vu quelqu’un aussi enthousiaste a avoir les coordonnées d’un cabinet d’infirmières. Il ne cesse de me remercier alors que je lui donne le numéro avant de partir, en me couvrant encore de merci. C’est presque gênant. Je le regarde partir quelques secondes en commentant :

« Tes amis ne sont pas un peu étrange ? A part pour une blennorragie aiguë j’ai rarement vue un homme aussi enthousiaste a l’idée de voir du personnel soignant… »

Le rappel vers les calèches me tire l’oreille. A cause des prévision météo, ce sont les derniers départs Il arrêteront les balades dès qu’il pleuvra. Autant dire que nous ne trainons pas pour nous faufiler dans les derniers privilégier et que je savoure quand nous pouvons, enfin, grimper dans le véhicule. D’instinct je me love contre Liam. J’ai dans l’idée que, peu importe ce qu’on va voir, le seul fait d’être dans cette position suffit pour que j’adore cette activité. Il faut attendre un peu avant le départ, aussi, cela me laisse le temps de lui demander :

« Tu n’es pas obligé de m’en parler si tu n’as pas envie, mais tu avais vraiment l’air de ne pas aller bien tout a l’heure. Il s’est passé quelque chose ?  Tu étais gêné que tes amis te voient avec moi ?»


Liam Keller
New-Yorkais
Célébrité : Will Higginson
DC : Matt Roja - Enzo Forzalli - Billie Davis - Elena Flores - Diego Arriaga - Jackson Blake - Nathanaël Wellington
Crédits : avatars : CHEEKEYFIRE
Infos diverses : - Williamson Junior Keller est l'identité complète notée sur son ID, mais il a horreur de ce prénom et se fait appeler Liam.

- Vous retrouverez son nom sur différents bouquins présents dans les librairies du pays et au-delà. Il s'agit de grandes envolées métapsychologiques ennuyantes écrites par ses parents pour crier au monde leur fierté quant à leur fils aîné et leur déception pour le second.

- De ses 17 à 21 ans, il a lutté contre un cancer virulent, mais il a refusé de se laisser abattre, prenant les traitements sans sourciller et gardant sa bonne humeur. Seules les douleurs ont finalement eu raison de lui, et les anti-douleurs devinrent ses meilleurs amis. De cette épreuve il lui reste une belle cicatrice sur le crâne, endroit précis où les chirurgiens sont passés pour essayer de retirer la tumeur, mais qui est à présent parfaitement camouflée par sa tignasse. Les migraines récurrentes qui l'accompagnent sont également un malheureux souvenir dont il ne peut se défaire, il essaie néanmoins de les combattre par le port de lunettes de temps à autre.

- Flanqué à la porte par ses parents quelques temps seulement après sa rémission, ces derniers souhaitaient provoquer chez lui un électrochoc afin de le pousser à reprendre le chemin de l'université. Cependant, Liam préféra partir profiter de sa seconde chance en parcourant l'Amérique du Sud. C'est au Brésil qu'il se prit de passion pour le surf et c'est au Mexique qu'il fit une overdose l'expédiant immédiatement dans une cure de désintoxication. La contrainte n'étant pas un moteur de guérison, ce fut un échec cuisant.

- C'est en 2018 qu'il retourna de lui-même dans cet établissement après avoir découvert sa paternité. Il avait une fille de deux ans, désormais, l'adorable Théa en a 5 et, bien qu'il ne la voie pas autant qu'il le souhaiterait, elle est la prunelle de ses yeux, la force lui hurlant de ne pas flancher face à ses vieux démons.

- Il est végétarien.

Habitation : Un appartement à Greenwich Village avec deux chambres, l'une étant aménagée spécialement pour ta fille. Décoration de princesse, peluches en pagaille et photo ci et là, tu as particulièrement heureux de voir la petite s’émerveiller devant tes choix. Depuis quelques semaines, tu partages ton appartement avec les deux femmes de ta vie, ce qui te comble de joie malgré l’aspect « collocation » que revêt votre cohabitation.
Célébrité : Will Higginson
DC : Matt Roja - Enzo Forzalli - Billie Davis - Elena Flores - Diego Arriaga - Jackson Blake - Nathanaël Wellington
Crédits : avatars : CHEEKEYFIRE
Infos diverses : - Williamson Junior Keller est l'identité complète notée sur son ID, mais il a horreur de ce prénom et se fait appeler Liam.

- Vous retrouverez son nom sur différents bouquins présents dans les librairies du pays et au-delà. Il s'agit de grandes envolées métapsychologiques ennuyantes écrites par ses parents pour crier au monde leur fierté quant à leur fils aîné et leur déception pour le second.

- De ses 17 à 21 ans, il a lutté contre un cancer virulent, mais il a refusé de se laisser abattre, prenant les traitements sans sourciller et gardant sa bonne humeur. Seules les douleurs ont finalement eu raison de lui, et les anti-douleurs devinrent ses meilleurs amis. De cette épreuve il lui reste une belle cicatrice sur le crâne, endroit précis où les chirurgiens sont passés pour essayer de retirer la tumeur, mais qui est à présent parfaitement camouflée par sa tignasse. Les migraines récurrentes qui l'accompagnent sont également un malheureux souvenir dont il ne peut se défaire, il essaie néanmoins de les combattre par le port de lunettes de temps à autre.

- Flanqué à la porte par ses parents quelques temps seulement après sa rémission, ces derniers souhaitaient provoquer chez lui un électrochoc afin de le pousser à reprendre le chemin de l'université. Cependant, Liam préféra partir profiter de sa seconde chance en parcourant l'Amérique du Sud. C'est au Brésil qu'il se prit de passion pour le surf et c'est au Mexique qu'il fit une overdose l'expédiant immédiatement dans une cure de désintoxication. La contrainte n'étant pas un moteur de guérison, ce fut un échec cuisant.

- C'est en 2018 qu'il retourna de lui-même dans cet établissement après avoir découvert sa paternité. Il avait une fille de deux ans, désormais, l'adorable Théa en a 5 et, bien qu'il ne la voie pas autant qu'il le souhaiterait, elle est la prunelle de ses yeux, la force lui hurlant de ne pas flancher face à ses vieux démons.

- Il est végétarien.
Habitation : Un appartement à Greenwich Village avec deux chambres, l'une étant aménagée spécialement pour ta fille. Décoration de princesse, peluches en pagaille et photo ci et là, tu as particulièrement heureux de voir la petite s’émerveiller devant tes choix. Depuis quelques semaines, tu partages ton appartement avec les deux femmes de ta vie, ce qui te comble de joie malgré l’aspect « collocation » que revêt votre cohabitation.
Célébrité : Will Higginson
DC : Matt Roja - Enzo Forzalli - Billie Davis - Elena Flores - Diego Arriaga - Jackson Blake - Nathanaël Wellington
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Infos diverses : - Williamson Junior Keller est l'identité complète notée sur son ID, mais il a horreur de ce prénom et se fait appeler Liam.

- Vous retrouverez son nom sur différents bouquins présents dans les librairies du pays et au-delà. Il s'agit de grandes envolées métapsychologiques ennuyantes écrites par ses parents pour crier au monde leur fierté quant à leur fils aîné et leur déception pour le second.

- De ses 17 à 21 ans, il a lutté contre un cancer virulent, mais il a refusé de se laisser abattre, prenant les traitements sans sourciller et gardant sa bonne humeur. Seules les douleurs ont finalement eu raison de lui, et les anti-douleurs devinrent ses meilleurs amis. De cette épreuve il lui reste une belle cicatrice sur le crâne, endroit précis où les chirurgiens sont passés pour essayer de retirer la tumeur, mais qui est à présent parfaitement camouflée par sa tignasse. Les migraines récurrentes qui l'accompagnent sont également un malheureux souvenir dont il ne peut se défaire, il essaie néanmoins de les combattre par le port de lunettes de temps à autre.

- Flanqué à la porte par ses parents quelques temps seulement après sa rémission, ces derniers souhaitaient provoquer chez lui un électrochoc afin de le pousser à reprendre le chemin de l'université. Cependant, Liam préféra partir profiter de sa seconde chance en parcourant l'Amérique du Sud. C'est au Brésil qu'il se prit de passion pour le surf et c'est au Mexique qu'il fit une overdose l'expédiant immédiatement dans une cure de désintoxication. La contrainte n'étant pas un moteur de guérison, ce fut un échec cuisant.

- C'est en 2018 qu'il retourna de lui-même dans cet établissement après avoir découvert sa paternité. Il avait une fille de deux ans, désormais, l'adorable Théa en a 5 et, bien qu'il ne la voie pas autant qu'il le souhaiterait, elle est la prunelle de ses yeux, la force lui hurlant de ne pas flancher face à ses vieux démons.

- Il est végétarien.
Habitation : Un appartement à Greenwich Village avec deux chambres, l'une étant aménagée spécialement pour ta fille. Décoration de princesse, peluches en pagaille et photo ci et là, tu as particulièrement heureux de voir la petite s’émerveiller devant tes choix. Depuis quelques semaines, tu partages ton appartement avec les deux femmes de ta vie, ce qui te comble de joie malgré l’aspect « collocation » que revêt votre cohabitation.
# Mer 27 Déc 2023 - 10:33 • •
>> Liam Keller

   
Comme un ouragan
Emma Lockwood et Liam Keller
“Savoir sourire : quelle force d'apaisement, force de douceur, de calme, force de rayonnement !” - Guy de Larigaudie
Cette histoire de maison familiale te flanque le sourire. Et quand Emma en mentionne une qu’elle a repérée les années précédentes et dans laquelle il y a un cabanon pour tes affaires de surf, ta banane s’agrandit, « Je vote pour celle-ci ! Elle est magnifique et en plus, il y a plein de place. ». Voilà que ton imagination déborde. Tu vous vois entourés d’une ribambelle de gamins ayant les traits de la petite chatte à tes côtés et tu commences à rougir à cette pensée. Et si… Après tout, c’est elle qui a lancé le sujet et il te semble avoir comprit qu'elle pensait à cette maison depuis bien plus loin que le début de la soirée. Peut-être que, contrairement à ce que tu penses qu’elle a voulu te faire comprendre quelques semaines plus tôt, votre avenir ensemble est possible. Tu rêves ! Elle n’envisage rien avec toi, elle a été claire à ce propos et la rencontre avec une autre mère étonnée de te voir te le rappelle. Elle n'évoque que très peu ton existence tellement tu ne comptes pas, tellement tu n'es pas le genre d'homme avec lequel elle souhaite être assimilé. Pour autant, tu ne perds pas ton enthousiasme et la soirée se poursuit dans la joie et la bonne humeur générale.

Tu te sens même d’attaque à te livrer. Quand vient la question de tes amours et de tes sentiments, tu te lances pour lui expliquer ce que tu ressens. Liam, tu t’embrouilles. Tu t’emmêles les pinceaux alors que tu essaies de lui faire comprendre que la seule pour qui ton cœur s’est emballé et s’emballe encore, c’est elle. Elle est l’unique. Il n’y a personne d’autre. Rien qu’elle. Elle et Théa. Juste vous trois et tous les plans sur la comète que tu es prêt à faire.

Est-ce trop tard pour vivre ce bonheur partagé ?

« Je… Je ne sais pas. J’espère que non. », tes yeux plongés dans les siens, tu t’apprêtes à confesser ton envie. Ton envie de plus qu’une relation de coparentalité. Ce début de soirée te remplit d’espoir. Il te semble percevoir une ouverture, une lueur synonyme de possible.

Mais comme souvent, tout se complique. Tu te retrouves propulsé dans la réalité, loin d’Emma. Une jeune femme te saute dans les bras, se serre contre toi et amorce quelques gestes déplacés et embarrassants. Il te faut quelques secondes avant de la replacer dans un passé nébuleux et lointain. Amélia. Tu n’as pas repensé à elle depuis une éternité, et maintenant, elle est là. Elle te submerge. Te pousse à faire face à un bon nombre de tes conneries et à une vie que tu voudrais ne pas avoir vécu. Tes souvenirs de ton voyage en Amérique du Sud sont, pour la plupart, flous et désagréables. Tu ne peux pas nier avoir passé de bons moments, avoir vu de magnifiques paysages et t’être éclaté à de nombreuses reprises. Mais ton amusement a eu de telles conséquences qu’il en ai devenu gênant.

Cette intrusion te replonge des années en arrière. Tu peux en sentir les sensations, les planages, les rêveries stupides, les douleurs liées au manque et les prises de cachetons intempestifs. Tu revois les fêtes, les nuits passées accompagnées, celles – moins nombreuses - traversées seul à regarder les étoiles sans les voir véritablement. Et tu revois Amélia. Cette semaine en sa compagnie. Entre rêve et réalité, tu ne savais plus où tu étais, qui tu étais. Tu ne faisais que profiter et te perdre un peu plus à chaque fois. Elle est le symbole même de ta déchéance, de ton nombrilisme et de ton enfer personnel. Elle te rappelle ce qu’il y a de pire en toi. Et tu sais pertinemment qu’elle est apte à faire ressurgir les démons que tu as réussi à enfouir profondément. D’ailleurs, sans qu’elle n'en ait conscience, elle te le fait savoir. Par ses gestes, ses mots, ses propositions. En sa compagnie, tu pourrais redevenir celui que tu étais. Insouciant, frivole. Camé.

Tu essaies de t’échapper. Pour cela, tu prends Emma comme excuse. Non, ce n’est pas une excuse, c’est la réalité. Tu ne peux pas te joindre à Amélia et à ses amis parce que tu as changé. Tu n’es plus celui qu’elle à connu, n’est-ce pas ? Qui essaies-tu de convaincre au juste ? Amélia ? Emma ? Ou toi-même ? Tu ne parviens pas à trouver la réponse. Amélia le fait pour toi, elle parle à ta place et n’hésite pas une seconde à éclairer la lanterne de la brune alors que cette dernière n’appréhende pas les sous-entendus qui fusent.

« Partager Liam, voyons ! De ce dont je me souviens, il aimait particulièrement ça... », son rire te vrille les tympans tandis que tu te décomposes à la question qui suit, « En parlant de nos bons souvenirs, tu es toujours en contact avec ce bel Apollon Brésilien qui t’accompagnait ? Rolalaaaa, vous étiez si beaux tous les deux, il m’arrive encore de repenser à nos soirées quand j’ai envie d’un petit plaisir solitaire... ». Tu ne sais plus où te mettre. Si tu le pouvais, tu creuserais un trou jusqu’aux entrailles de la Terre et tu disparaîtrais au fond.

Tu secoues simplement la tête de gauche à droite pour lui signifier que non, tu n’es plus en contact avec ton compagnon de l’époque. Liam, tu es fébrile tandis que tu t’éloignes un peu avec Emma pour tenter de t’expliquer. Mais tu n’es bon à rien. Tes pensées se mélangent et les mots ne sortent pas de ta gorge. Tu es juste incapable de te justifier. Il est rare que tu ressentes la honte. Tu sais que tu n’as pas toujours eu des actes honorables et que tu es loin d’être parfait, mais tu réussis à en parler sans trop de difficulté habituellement. Tu préfères te dire que tu peux être fier du chemin parcouru plutôt que t’auto flageller pour tes erreurs. Pour avancer, c’est ainsi qu’il faut penser. Mais là, présentement, tu n’y arrives pas. Le tourbillon provoqué par l’arrivée d’Amélia t’emporte totalement. Le changement d’atmosphère de la soirée est trop grand. Le gouffre est trop énorme.

La énième réflexion d’Amélia quant à ce qu’elle a à disposition dans son sac ne t’aide en rien. Il faut qu’Emma prenne les choses en main pour la faire taire, et toi, tu as besoin de sentir sa main sur ta joue pour parvenir à sortir de ta torpeur.

« Tout… Tout roule. », tes yeux disent le contraire. Mais tu n’oses pas te montrer honnête. Il y a seulement quelques minutes, tu étais prêt à te dévoiler à elle. A lui dire tout ce que tu espérais pour vous, pour votre famille. Et la zone de turbulence est arrivée. Tonitruante. Tes doigts sont tremblants, ta mâchoire tressaute et tu peines à respirer convenablement. C’est comme si tu venais d’être projeté des années auparavant. Comme si tu devais à nouveau lutter contre chaque parcelle de ton être.

C’est la douceur d’Emma qui te permet de retrouver un peu de force. Tu as le courage de lui dire ce que tu veux. C’est loin de la révélation que tu avais amorcée. Ça n’a rien à voir, mais c’est l’unique vérité que tu es apte à dire, « Je… Je veux juste être avec toi. ». C'est vrai. Pour ce soir. Pour demain. Pour après-demain. Pour toujours. Tu aurais pu le dire dans d’autres circonstances, mais à présent, ta phrase signifie simplement que tu ne veux pas te joindre à la bande de joyeux lurons délurés qui se trouve non loin de vous.

Tu n’es pas encore totalement revenue de ta petite crise de panique quand Emma indique aux autres que vous allez rester tous les deux. Les voix te semblent lointaines. Comme si tu n’étais pas là et que tu assistais à la projection d’un vieux film de mauvaise qualité. En temps normal, tu aurais répondu du tac-o-tac à Amélia, tu l’aurais renvoyé dans ses quartiers avec un trait d’humour pour venir en aide à Emma qui se fait verbalement bousculer. Tu ne réagis pas plus quand elle te prend à partie en te demandant sérieusement et avec une pointe de dégoût si tu t’es réellement reproduit avec la jeune infirmière. En réalité, tu ne fais qu’assister à la scène sans pouvoir rien faire. Tu as été expulsé de ton corps et il te faut du temps pour réussir à le réintégrer. Tu reviens véritablement à toi pile au moment où Emma leur indique une nouvelle fois que vous ne vous joindrez pas à eux et tu ne peux retenir un sourire de fleurir sur tes lèvres alors qu’elle annonce haut et fort qu’elle ne souhaite faire plaisir qu’à toi ce soir. Oh, tu ne vois rien de graveleux là-dedans, tu comprends parfaitement où elle veut en venir et tu n’imagines pas un instant qu’elle puisse faire un sous-entendu. Tu n’as pas entendu l’échange qui a précédé, sinon, à coup sûr, tu aurais rigolé en comprenant l’amalgame fait par tous les autres !

Quelques pas sont faits. Le contact de la paume d’Emma sur ton bras continu de t’apaiser et c’est avec sérénité que tu redeviens le véritable Liam. Celui qu’elle connaît. Ton sourcil se lève à sa question quant à la gêne que tu as pu ressentir à cause d’elle, « Tu as été parfaite. ».

Que se serait-il passé si elle n’avait pas été là ? Tu aurais replongé tête la première ?

Tu ne t’attardes pas sur cette interrogation. De toute façon, tu n’en as pas le temps alors qu’un des gars de la bande d’amis vous rejoint, suivit de près par une Amélia qui fulmine.

« En matière de choix de compagnie, tu avais de meilleurs goûts avant Liam ! », le simple fait qu’elle revienne à la charge te désarçonne à nouveau. « Peu importe, j’ai été contente de te revoir. », elle se rapproche encore de toi pour te pousser doucement du plat de la main afin de vous mettre un peu en retrait du duo qui papote et reprend sans que tu ne dises un mot, « Je reste sur New York quelques semaines, alors si tu t’ennuies avec ta poupée, appelle-moi. ». Elle glisse un papier dans ta poche tout en planquant ses lèvres sur ta joue, ou plutôt à la commissure de ta bouche sans prêter attention à ta paralysie momentanée et tu la regardes s’éloigner en gloussant vers ses amis, annonçant haut et fort qu’elle est certaine que vous allez vous revoir.

Quand tu reviens près d’Emma elle est en train de recevoir mille mercis de la part du jeune et tu comprends une chose qui te glace le sang, « Tu lui as filé ton numéro ? ». Tu blêmis, Liam. Tu l'imagines déjà avec ce type. Au restaurant. Au cinéma. A se tenir par la main lors d'une balade à Central Park. Tu les vois, Emma, lui et Théa fêter leurs anniversaires, passer Noël ensemble, se déguiser lors du prochain Halloween. Ça te vrille le cœur.

Tu as du mal à revenir totalement dans l’instant présent. Décontenancé par les derniers événements, par la plongée fracassante dans ton passé et par la réalité qui vient de te sauter au visage – elle vient de draguer un type sous ton nez… - tu ne te fais pas aussi bavard que d’habitude. C’est silencieusement que tu montes à bord de la calèche et il n’y a aucune réplique amusée qui s’extirpe de tes lèvres alors qu’Emma vient se blottir contre toi en anticipant les frayeurs à venir.

« Quoi ? Non, pas du tout. », c’est ton envie et ton besoin de rassurer la jeune femme qui te tire définitivement de ce monde parallèle dans lequel tu t’es engouffré. Délicatement, tu te saisis de sa main que tu déposes sur ta cuisse pour mieux la serrer entre tes doigts, « Si je dois être gêné de quelque chose, ce n’est absolument pas d’être vu avec toi Emma. Au contraire. C’est toi qui… La brebis galeuse dans notre couple, c’est moi. ». Couple, tu viens réellement d’employer le mot couple pour vous décrire ? Tu ne tiltes même pas et tournes ton visage vers elle alors que la calèche commence à avancer, « Je suis désolé pour tout ça. Revoir Amélia ça m’a un peu… Disons que les souvenirs que j’ai d’elle ne sont pas très nets et que je n’ai pas vraiment de quoi en être fier. ». Tu te mords la lèvre inférieure en poursuivant, tes doigts se cramponnant à ceux d’Emma, « J’aurais préféré que tu n’assistes pas à ça et j’aurais voulu que la soirée se déroule sans intervention embarrassante de mon passé. Je… Excuse-moi, ok ? Je vais faire en sorte de te faire oublier cette parenthèse, c’est promis ! ». Ton naturel revient et tu te penches un peu plus vers elle pour chuchoter à son oreille d’un ton mi-amusé mi-touché mi-joueur, « En tout cas, j’adore quand tu voles à mon secours comme ça. Je trouve ça terriblement sexy. ».

   
(c) princessecapricieuse

   



Emma Lockwood
New-Yorkais
Célébrité : Felicity Jones
DC : non
Crédits : moi même
Infos diverses : * Physiquement Emma fait 1m61 et pèse dans les 50 Kg. C'est une brune aux yeux verts.
* Emma ne sort pas beaucoup en dehors de son travail.
* Elle aimerait bien devenir interne et attend la validation de ses acquis que son responsable fait trainer.
* Elle est d'une grande maladresse sur tout ce qui touche les relations sociales en dehors du cadre de son travail.
* Derrière ses allures de fille sage, Emma a tendance a mentir facilement et a ne pas avoir froid aux yeux quand elle pense que c'est pour la bonne cause.
*Elle une peur phobique de l'eau.
*Elle est désespérément amoureuse du père de sa fille mais le pense homosexuel.
*Elle est obligée de voler des médicaments pour payer un maitre chanteur.
Comme un ouragan - Page 3 Ezgif-4-9d0eb4cc67

Habitation : petit appartement sur Lower Manhattan
Célébrité : Felicity Jones
DC : non
Crédits : moi même
Infos diverses : * Physiquement Emma fait 1m61 et pèse dans les 50 Kg. C'est une brune aux yeux verts.
* Emma ne sort pas beaucoup en dehors de son travail.
* Elle aimerait bien devenir interne et attend la validation de ses acquis que son responsable fait trainer.
* Elle est d'une grande maladresse sur tout ce qui touche les relations sociales en dehors du cadre de son travail.
* Derrière ses allures de fille sage, Emma a tendance a mentir facilement et a ne pas avoir froid aux yeux quand elle pense que c'est pour la bonne cause.
*Elle une peur phobique de l'eau.
*Elle est désespérément amoureuse du père de sa fille mais le pense homosexuel.
*Elle est obligée de voler des médicaments pour payer un maitre chanteur.
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Habitation : petit appartement sur Lower Manhattan
Célébrité : Felicity Jones
DC : non
Crédits : moi même
Infos diverses : * Physiquement Emma fait 1m61 et pèse dans les 50 Kg. C'est une brune aux yeux verts.
* Emma ne sort pas beaucoup en dehors de son travail.
* Elle aimerait bien devenir interne et attend la validation de ses acquis que son responsable fait trainer.
* Elle est d'une grande maladresse sur tout ce qui touche les relations sociales en dehors du cadre de son travail.
* Derrière ses allures de fille sage, Emma a tendance a mentir facilement et a ne pas avoir froid aux yeux quand elle pense que c'est pour la bonne cause.
*Elle une peur phobique de l'eau.
*Elle est désespérément amoureuse du père de sa fille mais le pense homosexuel.
*Elle est obligée de voler des médicaments pour payer un maitre chanteur.
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Habitation : petit appartement sur Lower Manhattan
# Ven 12 Jan 2024 - 18:09 • •
>> Emma Lockwood

C’est avec un grand sourire que je me retourne vers Liam quand l’homme part en me remerciant encore et encore. Au moins je n’ai pas vu le « baiser » laissé par Amelia qui aurait surement ternie cette joie presque brute que mon Indiana Jones ait préféré rester avec moi plutôt qu’avec ses amis. J’ai presque l’impression de planer. En plus il m’assure m’avoir trouvée parfaite, alors que je me sais maladroite dans les relations sociales, cela ne fait que rajouter a ce sentiment de bonheur aussi simple qu’enfantin. Mais il y a autre chose. Je sens bien mon cœur s’emballer encore et encore ainsi que les papillons qui dansent dans mon ventre juste parce que Liam est à mes côtés. Pouvoir être avec lui, m’étourdir avec cette soirée a son bras, c’est juste fou pour moi d’avoir cette parenthèse sur une vie qui ne m’est pas accessible. Vivre un peu de mon rêve, même juste pour un soir, c’est simplement magique.

Je fronce les sourcils à sa question tout en avisant qu’il a l’air pale. Quelque chose ne pas va pas pour lui, sans que je n’arrive a comprendre. Ai je commis une erreur sans m’en rendre compte ? J’essaye de mettre cela sur sa prévenance. Il a surement peur que j’ai des ennuis avec mon employeur ou pour l’ami d’Amelia. C’est en douceur, comme je le ferais avec Théa quand elle s’angoisse, que je tente de le rassurer en lui expliquant :

« Non, tu sais bien que l’hôpital ne voudrait pas. Il voulait les coordonnées d’une professionnelle qui pourrait s’occuper de lui, je lui ai donner celui d’un cabinet d’infirmières libérales très compétentes. Il sera entre de bonnes mains si c’est cela qui t’inquiète. »

Je reste sur mon idée que ce monsieur doit avoir des gros problèmes de santé pour avoir l’air si content d’avoir leurs coordonnées, mais je préfère ne pas penser a tout ce qui fait courir un homme chez un médecin, pas ce soir. En attendant, je continue de me sentir comme une enfant quand nous montons dans la calèche. Les yeux pétillants de cette découverte, je reste attentive a mon partenaire de première fois en avisant qu’il a l’air « ailleurs ». Sans réfléchir plus je me glisse contre lui et laisse le conducteur nous donner une grosse couverture tout en commençant, malicieusement a nous expliquer le terrifiant parcours qui nous attend. Nous sommes dans les derniers a partir, l’organisateur explique aux suivants qu’il y a un avis de tempête et qu’ils ne veulent prendre aucun risque. Ils s’arrêteront avant les premières gouttes.

Pendant que nous attendons le départ de notre attelage, je me risque a une question, espérant plus délivrer le pompier de ce qui lui pèse que de briser la féerie de ce moment si important pour moi. Je sens sa main prendre la mienne avant de la ramener sur sa cuisse. Mes yeux se perdent dans l’éclat azur des siens alors qu’un simple mot pour parler de ce « nous » me donne un léger frisson loin d’être désagréable. « notre couple ». Je n’ai pas le temps de rosir de plaisir a cette évocation que je m’alarme de sa vision des choses. Une fois de plus c’est avec ferveur que je lui réponds.

« Mais qu’est ce que tu racontes Liam ? Je ne connais personne de plus lumineux et merveilleux que toi ! Tu as peut etre fait des erreurs, mais c’est derrière toi. Regarde ce que tu es devenu, tu sauves des vies, tu es un papa fantastique et tu arrives même me supporter. Coté brebis galeuse, désolée de te l’annoncer, mais tu n’auras pas le rôle !! »

Je lui fais un petit clin d’œil pour accentuer cette pointe d’humour espérant réussir a lui faire retrouver son sourire. D’un doigt j’effleure ses lèvres alors qu’il termine une promesse qui n’a pas lieu d’etre.

« Chut… je ne me souviens même plus de cette Amelia… tu n’as aucune excuses a me faire, la soirée est parfaite et elle est loin d’etre fini en plus si j’en crois notre programme. »

Quand il se penche vers moi, mon cœur a un raté et je n’ose plus bouger, imaginant, stupidement, qu’il va m’embrasser. Mais ses lèvres partent en quête de mon oreille, ma déception, qui n’est qu’un petit rappel de la réalité, se termine vite par un rire timide et des joue rouge en entendant qu’il me trouve sexy.

« L’année prochaine je prendrais la cape rouge !! »

J’ai déjà oublié que je ne serais surement plus la l’année prochaine, que même sans ça, lui sera probablement avec une personne qui comptera bien plus que moi, que cette nuit n’est qu’un jeu dans lequel je ne sortirais pas indemne. La calèche se lance, m’arrachant un petit cri de surprise. Je me resserre un peu plus contre lui pour cette promenade dans le parc transformé en parodie des enfers. Les monstres sortent des ombres, jaillissent pour nous faire sursauter. Je suis un bon public et rit de mes frayeurs tout en me réfugiant contre Liam. Sur la fin, je ne suis plus sûre que ca soit les démons qui me poussent a rester dans les bras de Liam ou qui font tambouriner autant mon cœur. Quand on nous annonce le terminus, j’ai du mal a quitter la chaleur du pompier. C’est passé bien trop vite a mon gout. C’est en riant comme des enfants, courant comme je le peux avec mes chaussures que nous quittons le parc pour aller vers le bar ou l’on pourra danser. La pluie commence a tomber a peine nous arrivons a l’abri.

En temps ordinaire, je me serais inquiétée du retour, du fait que nous risquons d’être trempés pour aller a l’arrêt de bus ou qu’une tempête pour faire que les routes seront coupées pendant des heures.  Raisonnablement, j’aurais pensé qu’il fallait partir sans tarder au risque de rester piégés dans ce quartier charmant, certes, mais ou le confort des chambres d’hôtes justifie un prix qui pourrait me donner un malaise. Décidément, sous mon masque, au coté du plus beau des aventuriers, je ne suis plus moi-même. Alors que je passe ma main dans ses cheveux pour chasser les goutes de pluies, je ne pense a rien d’autre que ce présent que je veux vivre pleinement.

La musique un peu retro nous accueille, avec les plafonds décorés de toiles d’araignée factices et de guirlandes de fausse citrouille. Il y a plein de monde, peut être un peu trop pour moi qui me sens intimidée. Je serre fort la main de Liam en regardant partout autour de nous quand il me guide dans un lieu que je n’ai pas l’habitude de fréquenter.
Des bougies vacillantes illuminent des tables parsemées de confettis orange et noirs. Les serveurs, vêtus de costumes de sorcières et de vampires, passent en jonglant avec des cocktails colorés. L'air est chargé de rires et de conversations animées. Des couples vêtus de déguisements extravagants se déhanchent sur la piste de danse improvisée. Les rires et les exclamations joyeuses fusionnent avec la musique entraînante, créant une symphonie d'Halloween. Je m'assois timidement à un coin du bar, mon regard captivé par la diversité des costumes qui peuplent la salle.

Un groupe de zombies hilares à la recherche de cervelles, une bande de squelettes dansant avec grâce, et même un extraterrestre en moonwalk sur la piste de danse cohabite avec d’autres personnages que j’ai du mal a reconnaitre. Je n’ose pas demander tout de suite a Liam s’il veut qu’on aille danser. Je ne sais plus ou plonger mon attention tant cet univers est riche en détails surréaliste. Le barman, vêtu comme le Dracula des années 50, nous sert un cocktail aux couleurs fluorescentes dans un verre en forme de citrouille avec un clin d’œil.

«C'est la boisson spéciale de la soirée ! Vous voulez vous inscrire pour les animations de la soirée ? Ils restent de la place dans le concours de karaoké ou la bataille des couples. Quelques choses vous tentent les amoureux ? »

Je deviens une vraie pivoine sous mon masque a cette dernière phrase avant d’interroger Liam du regard. Même si le barman lui explique que la guerre des couples sont justes des questions a répondre sur l’autre et que ca, comme le karaoké, verra le ou les gagnants récompensés, tout me semble un peu trop nouveau pour que je sache me décider. En attendant, je me garde bien de boire mon cocktail, craignant qu’il soit alcoolisé. Je ne veux rien oublier de cette soirée.

« Puisqu’on est un couple ce soir, tu crois qu’on aurait une chance de gagner leur jeu ? »



Liam Keller
New-Yorkais
Célébrité : Will Higginson
DC : Matt Roja - Enzo Forzalli - Billie Davis - Elena Flores - Diego Arriaga - Jackson Blake - Nathanaël Wellington
Crédits : avatars : CHEEKEYFIRE
Infos diverses : - Williamson Junior Keller est l'identité complète notée sur son ID, mais il a horreur de ce prénom et se fait appeler Liam.

- Vous retrouverez son nom sur différents bouquins présents dans les librairies du pays et au-delà. Il s'agit de grandes envolées métapsychologiques ennuyantes écrites par ses parents pour crier au monde leur fierté quant à leur fils aîné et leur déception pour le second.

- De ses 17 à 21 ans, il a lutté contre un cancer virulent, mais il a refusé de se laisser abattre, prenant les traitements sans sourciller et gardant sa bonne humeur. Seules les douleurs ont finalement eu raison de lui, et les anti-douleurs devinrent ses meilleurs amis. De cette épreuve il lui reste une belle cicatrice sur le crâne, endroit précis où les chirurgiens sont passés pour essayer de retirer la tumeur, mais qui est à présent parfaitement camouflée par sa tignasse. Les migraines récurrentes qui l'accompagnent sont également un malheureux souvenir dont il ne peut se défaire, il essaie néanmoins de les combattre par le port de lunettes de temps à autre.

- Flanqué à la porte par ses parents quelques temps seulement après sa rémission, ces derniers souhaitaient provoquer chez lui un électrochoc afin de le pousser à reprendre le chemin de l'université. Cependant, Liam préféra partir profiter de sa seconde chance en parcourant l'Amérique du Sud. C'est au Brésil qu'il se prit de passion pour le surf et c'est au Mexique qu'il fit une overdose l'expédiant immédiatement dans une cure de désintoxication. La contrainte n'étant pas un moteur de guérison, ce fut un échec cuisant.

- C'est en 2018 qu'il retourna de lui-même dans cet établissement après avoir découvert sa paternité. Il avait une fille de deux ans, désormais, l'adorable Théa en a 5 et, bien qu'il ne la voie pas autant qu'il le souhaiterait, elle est la prunelle de ses yeux, la force lui hurlant de ne pas flancher face à ses vieux démons.

- Il est végétarien.

Habitation : Un appartement à Greenwich Village avec deux chambres, l'une étant aménagée spécialement pour ta fille. Décoration de princesse, peluches en pagaille et photo ci et là, tu as particulièrement heureux de voir la petite s’émerveiller devant tes choix. Depuis quelques semaines, tu partages ton appartement avec les deux femmes de ta vie, ce qui te comble de joie malgré l’aspect « collocation » que revêt votre cohabitation.
Célébrité : Will Higginson
DC : Matt Roja - Enzo Forzalli - Billie Davis - Elena Flores - Diego Arriaga - Jackson Blake - Nathanaël Wellington
Crédits : avatars : CHEEKEYFIRE
Infos diverses : - Williamson Junior Keller est l'identité complète notée sur son ID, mais il a horreur de ce prénom et se fait appeler Liam.

- Vous retrouverez son nom sur différents bouquins présents dans les librairies du pays et au-delà. Il s'agit de grandes envolées métapsychologiques ennuyantes écrites par ses parents pour crier au monde leur fierté quant à leur fils aîné et leur déception pour le second.

- De ses 17 à 21 ans, il a lutté contre un cancer virulent, mais il a refusé de se laisser abattre, prenant les traitements sans sourciller et gardant sa bonne humeur. Seules les douleurs ont finalement eu raison de lui, et les anti-douleurs devinrent ses meilleurs amis. De cette épreuve il lui reste une belle cicatrice sur le crâne, endroit précis où les chirurgiens sont passés pour essayer de retirer la tumeur, mais qui est à présent parfaitement camouflée par sa tignasse. Les migraines récurrentes qui l'accompagnent sont également un malheureux souvenir dont il ne peut se défaire, il essaie néanmoins de les combattre par le port de lunettes de temps à autre.

- Flanqué à la porte par ses parents quelques temps seulement après sa rémission, ces derniers souhaitaient provoquer chez lui un électrochoc afin de le pousser à reprendre le chemin de l'université. Cependant, Liam préféra partir profiter de sa seconde chance en parcourant l'Amérique du Sud. C'est au Brésil qu'il se prit de passion pour le surf et c'est au Mexique qu'il fit une overdose l'expédiant immédiatement dans une cure de désintoxication. La contrainte n'étant pas un moteur de guérison, ce fut un échec cuisant.

- C'est en 2018 qu'il retourna de lui-même dans cet établissement après avoir découvert sa paternité. Il avait une fille de deux ans, désormais, l'adorable Théa en a 5 et, bien qu'il ne la voie pas autant qu'il le souhaiterait, elle est la prunelle de ses yeux, la force lui hurlant de ne pas flancher face à ses vieux démons.

- Il est végétarien.
Habitation : Un appartement à Greenwich Village avec deux chambres, l'une étant aménagée spécialement pour ta fille. Décoration de princesse, peluches en pagaille et photo ci et là, tu as particulièrement heureux de voir la petite s’émerveiller devant tes choix. Depuis quelques semaines, tu partages ton appartement avec les deux femmes de ta vie, ce qui te comble de joie malgré l’aspect « collocation » que revêt votre cohabitation.
Célébrité : Will Higginson
DC : Matt Roja - Enzo Forzalli - Billie Davis - Elena Flores - Diego Arriaga - Jackson Blake - Nathanaël Wellington
Crédits : avatars : CHEEKEYFIRE
Infos diverses : - Williamson Junior Keller est l'identité complète notée sur son ID, mais il a horreur de ce prénom et se fait appeler Liam.

- Vous retrouverez son nom sur différents bouquins présents dans les librairies du pays et au-delà. Il s'agit de grandes envolées métapsychologiques ennuyantes écrites par ses parents pour crier au monde leur fierté quant à leur fils aîné et leur déception pour le second.

- De ses 17 à 21 ans, il a lutté contre un cancer virulent, mais il a refusé de se laisser abattre, prenant les traitements sans sourciller et gardant sa bonne humeur. Seules les douleurs ont finalement eu raison de lui, et les anti-douleurs devinrent ses meilleurs amis. De cette épreuve il lui reste une belle cicatrice sur le crâne, endroit précis où les chirurgiens sont passés pour essayer de retirer la tumeur, mais qui est à présent parfaitement camouflée par sa tignasse. Les migraines récurrentes qui l'accompagnent sont également un malheureux souvenir dont il ne peut se défaire, il essaie néanmoins de les combattre par le port de lunettes de temps à autre.

- Flanqué à la porte par ses parents quelques temps seulement après sa rémission, ces derniers souhaitaient provoquer chez lui un électrochoc afin de le pousser à reprendre le chemin de l'université. Cependant, Liam préféra partir profiter de sa seconde chance en parcourant l'Amérique du Sud. C'est au Brésil qu'il se prit de passion pour le surf et c'est au Mexique qu'il fit une overdose l'expédiant immédiatement dans une cure de désintoxication. La contrainte n'étant pas un moteur de guérison, ce fut un échec cuisant.

- C'est en 2018 qu'il retourna de lui-même dans cet établissement après avoir découvert sa paternité. Il avait une fille de deux ans, désormais, l'adorable Théa en a 5 et, bien qu'il ne la voie pas autant qu'il le souhaiterait, elle est la prunelle de ses yeux, la force lui hurlant de ne pas flancher face à ses vieux démons.

- Il est végétarien.
Habitation : Un appartement à Greenwich Village avec deux chambres, l'une étant aménagée spécialement pour ta fille. Décoration de princesse, peluches en pagaille et photo ci et là, tu as particulièrement heureux de voir la petite s’émerveiller devant tes choix. Depuis quelques semaines, tu partages ton appartement avec les deux femmes de ta vie, ce qui te comble de joie malgré l’aspect « collocation » que revêt votre cohabitation.
# Lun 26 Fév 2024 - 20:55 • •
>> Liam Keller

   
Comme un ouragan
Emma Lockwood et Liam Keller
“Savoir sourire : quelle force d'apaisement, force de douceur, de calme, force de rayonnement !” - Guy de Larigaudie
Soulagé est un terme un peu trop faible pour décrire le sentiment qui te traverse alors qu’Emma te dit clairement que ce n’est pas son numéro qu’elle a donné à l’ami d’Amelia. Tu peines encore à revenir entièrement dans le moment présent, ton passé ayant fait une incursion tonitruante, mais ton sourire, lui, il a bel et bien réapparu. La légèreté a fait son retour. Elle n’a pas encore repris toute sa place habituelle, mais tu la sens pointer le bout de son nez. Emma est là, avec toi, et elle n’a dragué personne. Pour l’instant en tout cas... parce que tu as conscience que cette éventualité peut voir le jour dans la suite de votre soirée. Comment le vivras-tu ? Mal, assurément. Si seulement Amélia n’avait pas débarqué... Tu aurais pu te confier, énoncer les mots et les envies que tu as en tête. Maintenant, tu n’oses plus. Le contexte n’est plus approprié. Plus après ta panique. Plus après l’évocation de tes péripéties sud-américaine.

Tu n’es plus prêt à te dévoiler, pourtant, tu utilises des mots qui sont criants de vérité. Couple. C’est clair, net et précis, non ? Cependant, parce que l’inverse serait trop simple, tu contrebalances ton demi-aveu par ton éternelle insécurité. Et tu flanques tout par terre. Cela dit, installé dans cette calèche, ce n’est certainement pas le meilleur endroit pour avoir une discussion quant à tes sentiments.

Comme à son habitude, Emma se montre rassurante. Elle te couvre de compliments qui ne font que te donner davantage envie de lui offrir une soirée merveilleuse. Une soirée dont vous pourrez vous souvenir. Une soirée que tu pourras chérir. Et là, il y a ce geste. Cette douce caresse sur tes lèvres qui te fait frissonner. Frissonner et espérer. Encore une fois, ton imagination s’emballe, elle te fait miroiter uniquement ce que tu veux sans prendre la moindre dose de retenue. Si ça continue, tu vas être à ramasser à la petite cuillère ! C’est à cause d’une petite lueur de lucidité que, après t’être penché vers la brune dans l’optique de l’embrasser, tu te ravises. Soudainement persuadé de te faire des films, tu perds de ta témérité et tu te contentes de chuchoter à son oreille.

Sexy. Oh que oui elle est sexy. Tu la trouves toujours magnifique, mais ce soir, elle est sexy. Parfaitement sexy. Rien que son costume est suffisant, mais la voir sortir les griffes pour te venir en aide un peu plus tôt provoque une vague de chaleur en toi. Sur le moment, tu n’étais plus totalement toi-même, alors tu n’as pas réagi, mais désormais, alors que tu te repasses la scène dans ta tête, tu adores.

« Wonder Woman ? J’ai hâte de voir ça ! », ton angoisse de tout à l’heure a disparu. Tu es redevenu entièrement le Liam joueur et bon vivant quand tu ajoutes, « Je ne promet pas d’arriver à te résister si tu ne portes qu’une petite jupette. ».

La calèche démarre dans un gong retentissant qui te fait sursauter avant qu’un rire ne s’échappe de ta gorge. Tu profites de l’ambiance inquiétante pour faufiler ton bras autour des épaules d’Emma et savourer d’être blotti en sa compagnie sous le plaid prêté par le cocher. La balade t’amuse beaucoup et tu ne te gênes pas pour provoquer d’autres frayeurs à la jeune femme, glissant tes doigts sur ses côtes sans crier gare tout en poussant de petits cris alors qu’un monstre surgit.

« Tu faisais une de ces têtes ! », tu t’esclaffes tandis que, main dans la main, vous courrez jusqu’à votre prochaine destination. Le bar n’est pas très loin, mais la pluie commence à venir vous embêter sur le trajet et tu soutiens du mieux possible une Emma qui rencontre des difficultés à cause de ses talons. Quelques minutes de plus à la voir galérer et elle aurai fini portée comme une princesse jusqu’à la porte de l’établissement !

« Ça va, tu n’as pas trop froid ? », à peine êtes vous à l’abri des gouttes que ta paume quitte la chaleur rassurante de celle de l’infirmière pour accompagner la seconde sur ses épaules. T’aurais dû regarder la météo. Un parapluie n’aurait pas été de trop ! Heureusement que tu es muni d’un grand chapeau, ainsi, tu as pu le poser sur le crâne de la brune pour la protéger au mieux de la pluie. Ta chevelure, elle, est parsemée de gouttelettes qui sont délicatement chassées par ta coéquipière. Ta risette amusée des dernières minutes se transforme en un sourire attendrit avant que tu ne recaptures les doigts de la demoiselle pour la guider dans la salle remplie de musique.

La décoration du lieu est de circonstance. Les toiles d’araignées en coton te font beaucoup rire et tu te moques gentiment des guirlandes lumineuses tandis que tu te faufiles au milieu de la foule pour rejoindre le comptoir. Il y a un monde de dingue, et chacun a sorti le grand jeu ! L’assemblée de monstres en tout genre est impressionnante et tu es ravi de pouvoir être là en bonne compagnie. À aucun moment tu ne regrettes de ne pas avoir suivi Amélia et sa bande. À deux, juste Emma et toi, tout est parfait.

Par miracle, tu trouves une place de libre au bar. Tu aides Emma à s’installer sur le tabouret haut, « Tes pieds ne te font pas trop souffrir ? ». Tu as déjà testé les talons hauts pour un délire une fois, et depuis, tu es bluffé par chaque femme que tu croises avec ces objets de torture !

Lorsque le barman passe près de vous, tu lui commandes deux cocktails spéciaux en te penchant en avant. Tu n’as pas contourné Emma, refusant de t’éloigner de trop alors tu te retrouves entre ses cuisses à crier au-dessus de son épaule pour passer la commande. Une fois fait, tu gardes ta place tout en déposant nonchalamment tes paumes sur ses cuisses. Tu observes la salle en souriant jusqu’à ce que vos boissons arrivent et qu’une proposition vous est faites.

Tes joues se parent d’une jolie teinte de rose tandis que le barman vous prend pour des amoureux. Ce coup de chaud n’a rien à voir avec la température qu’il fait dans cette pièce bondée, il ne tient qu’à la proximité de ton corps avec celui d’Emma. Le fait qu’on puisse vous assimiler à des amoureux ne fait qu’accroître le sentiment d’alchimie que tu ressens. À croire que, même quelqu’un de totalement extérieur à votre vie arrive à le voir ! Il serait peut-être temps d'ouvrir les yeux sur ce qui semble évident même à de total inconnus !

Tu regardes Emma, interrogatif sur ce qu’elle désire faire. Les possibilités sont multiples. Il y a celles faites par le barman et celle consistant à aller se déhancher sur la piste de danse. Toi, tout te va. Tant que tu es avec elle.

« Tu plaisantes ? »
, une main sur le cœur, tu feins d’être offusqué, « Ce n’est pas une chance qu’on a... », ton sourire en coin s’agrandit, « On va tous les éclater ! ».

Vous n’êtes pas ensemble, mais vous avez traversé tant d’épreuves que vous en connaissez un rayon l’un sur l’autre. Ou plutôt... elle en sait un rayon. Tu n’es pas quelqu’un de particulièrement secret, d’autant qu’Emma a le don de lire en toi comme dans un livre ouvert. La réciproque n’est pas forcément vraie. La jeune femme se confie peu, et bien que tu parviennes de temps à autre à percer sa carapace et à découvrir certaines de ses pensées, votre connaissance mutuelle est certainement assez déséquilibrée. Au fond, ce jeu ne t’en plaît que davantage. Tu vas peut-être réussir à découvrir des détails que tu n’aurais jamais appris sans ça !

L’inscription a été faite rapidement. Tu as tout juste eu le temps de siroter ton cocktail que le commencement de la battle était annoncé. Te voilà donc assis sur une chaise, dos à Emma, avec une chaussure dans chaque main. L’une est la tienne, l’autre est celle de l’infirmière.

« Ce n’est pas un jeu qui se fait lors des mariages normalement ? », tu demandes à la jeune femme discrètement en riant, « On grille quelques étapes là, je ne t’ai même pas encore invité au restau... ».


   
(c) princessecapricieuse

   



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