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Lost at sea | feat Liam Keller

Rosalie Aubry
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RP
Habitation : Un appartement spatieux à Brooklyn
Infos diverses : Rosalie est la petite sœur de Samuel Aubry, son parfait opposé. Elle a passé sa vie à tenter de satisfaire ses parents et leurs attentes, elle est devenue enseignante au primaire après ses études universitaires. Il y a quelques temps, elle a été agressée lors d’une soirée et tente de reprendre le cours de sa vie.
Célébrité : Phoebe Tonkin
Crédits : medusa-rph | prettygirlgifhunt
DC : Angela Gilbert
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Rosalie Aubry
Les autres



lost at sea


Quand tu étais jeune, tes parents te forçaient à participer à de nombreuses activités dans le but de pouvoir se vanter de tes exploits auprès de tout ceux qui voudraient bien écouter, tout en te critiquant dès que vous étiez de retour à la maison. Ces activités étaient diverses, passant de la natation au piano tout en passant par l’apprentissage du français et le karaté. Maintenant adulte, tu ne pratiquais plus ces activités avec autant de dévotion qu’auparavant, à l’exception de la natation. Nager t’avait toujours apporté ce sentiment de paix et de calme dont tu avais tant besoin pour supporter tes parents pour qui tu n’étais jamais assez bien, jamais assez parfaite. Il y a quelques mois encore, c’était d’eux dont tu aurais aimé te délivrer, t’échapper de cette vie aux attentes inatteignables, mais depuis plus d’un mois, c’est lui que tu cherches tant à fuir. Son odeur qui semble te coller à la peau malgré toutes les douches que tu prends chaque jour, son visage imprégné dans ton cerveau, la sensation de ses mains sur ta peau que tu ne peux oublier. Depuis ton agression, tu n’es plus la même et la piscine bondée où tu te rends habituellement pour nager ne te suffisait plus. Trop petite, trop paisible, tu avais besoin de plus qu’un bassin rempli d’eau chlorée pour te libérer de cette emprise qu’il avait sur toi. Déterminée à chasser la douleur de laquelle tu étais devenue la cible, tu t’étais rendue à la plage où tu t’étais empressée de te jeter à la mer, nageant pendant aussi longtemps que ton corps le pouvait, jusqu’à ce que tes membres se deviennent lourds par l’effort. Rien n’y faisait, il était toujours là, bien ancré dans ton esprit. Te quittera-t-il un jour, cet homme qui t’avait arraché cette innocence que tu ne pourras jamais retrouver ?

Assise sur le sable chaud, tu fixes la mer comme si celle-ci pouvait t’apporter une quelconque réponse à cette question qui te tourmente, mais cette dernière reste silencieuse. Tes pensées vagabondes, alors que tu te recroquevilles sur toi-même. Avant cette terrible nuit, tu n’avais jamais compris comment certaines personnes pouvaient mettre fin à leur propre vie, tu n’avais jamais compris qu’un tel mal-être pouvait réellement exister, jusqu’à ce que tu y sois toi-même confronter. Si ces pensées ne restaient jamais dans ton esprit très longtemps, tu ne pouvais nier qu’elles s’y trouvaient, qu’elles te donnaient presque envie. À quoi bon vivre, si on soufre à ce point ? Tu penses à ton frère qui brille par son silence depuis cette fameuse soirée, à tes parents qui avaient eu tôt fait de te dire de te ressaisir alors que tu guérissais encore des blessures physiques qu’il t’avait laissé, à qui manquerais-tu si tu disparaissais, si tu t’abandonnais à ces idées noires ? On croirait peut-être à un accident, certains croiraient peut-être que tu avais quitté New York pour recommencer ta vie ailleurs, loin de lui et de tout ce que tu avais connu, certains se douteraient peut-être de la véritable raison de ta disparition. Ils finiraient tous par s’en remettre, pas vrai ? Par oublier que tu avais un jour existé. Non, tu le sais que tu laisserais dans ton sillage beaucoup plus de cœurs brisés que tu ne voulais l’admettre. Samuel passerait sans doute le restant de sa vie à te chercher, tes élèves pleureraient leur maîtresse, tes amis conserveraient l’espoir de te revoir un jour. Tu t’accroches à cette idée, refusant de blesser ceux qui te sont chers malgré la douleur qui te dévore. Pour eux, pour ces gens que tu aimes, tu te forces une nouvelle fois à te ressaisir alors que la mer continue de te narguer, de te rappeler qu’il te serait si facile d’y plonger pour ne plus jamais remonter.

Un soupir t’échappe lorsque des bruits de pas dans le sable te sortent de ta contemplation. Il était encore tôt, t’étant rendu à la plage dès le lever du soleil pour profiter un peu de la tranquillité qui y régnait avant que des touristes et des surfeurs viennent perturber le silence des lieux. Combien de temps es-tu restée là, à fixer l’étendue d’eau sans limite qui te faisait face ? Te redressant pour saisir tes effets personnels, tu regrettes presque de ne pas avoir pris ta planche avec toi lorsque tu aperçois quelques surfeurs un peu plus loin. Le temps était presque parfait pour surfer.

feat  @Liam Keller
KoalaVolant


I found peace in your violence. Can't show me, there's no point in trying. I'm at one, and I've been quiet for too long
KoalaVolant
Liam Keller
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Habitation : Un appartement à Greenwich Village avec deux chambres, l'une étant aménagée spécialement pour ta fille. Décoration de princesse, peluches en pagaille et photo ci et là, tu as particulièrement heureux de voir la petite s’émerveiller devant tes choix. Depuis quelques semaines, tu partages ton appartement avec les deux femmes de ta vie, ce qui te comble de joie malgré l’aspect « collocation » que revêt votre cohabitation.
Infos diverses : - Williamson Junior Keller est l'identité complète notée sur son ID, mais il a horreur de ce prénom et se fait appeler Liam.

- Vous retrouverez son nom sur différents bouquins présents dans les librairies du pays et au-delà. Il s'agit de grandes envolées métapsychologiques ennuyantes écrites par ses parents pour crier au monde leur fierté quant à leur fils aîné et leur déception pour le second.

- De ses 17 à 21 ans, il a lutté contre un cancer virulent, mais il a refusé de se laisser abattre, prenant les traitements sans sourciller et gardant sa bonne humeur. Seules les douleurs ont finalement eu raison de lui, et les anti-douleurs devinrent ses meilleurs amis. De cette épreuve il lui reste une belle cicatrice sur le crâne, endroit précis où les chirurgiens sont passés pour essayer de retirer la tumeur, mais qui est à présent parfaitement camouflée par sa tignasse. Les migraines récurrentes qui l'accompagnent sont également un malheureux souvenir dont il ne peut se défaire, il essaie néanmoins de les combattre par le port de lunettes de temps à autre.

- Flanqué à la porte par ses parents quelques temps seulement après sa rémission, ces derniers souhaitaient provoquer chez lui un électrochoc afin de le pousser à reprendre le chemin de l'université. Cependant, Liam préféra partir profiter de sa seconde chance en parcourant l'Amérique du Sud. C'est au Brésil qu'il se prit de passion pour le surf et c'est au Mexique qu'il fit une overdose l'expédiant immédiatement dans une cure de désintoxication. La contrainte n'étant pas un moteur de guérison, ce fut un échec cuisant.

- C'est en 2018 qu'il retourna de lui-même dans cet établissement après avoir découvert sa paternité. Il avait une fille de deux ans, désormais, l'adorable Théa en a 5 et, bien qu'il ne la voie pas autant qu'il le souhaiterait, elle est la prunelle de ses yeux, la force lui hurlant de ne pas flancher face à ses vieux démons.

- Il est végétarien.

Célébrité : Will Higginson
Crédits : avatars : CHEEKEYFIRE
DC : Matt Roja - Enzo Forzalli - Billie Davis - Elena Flores - Diego Arriaga - Jackson Blake - Nathanaël Wellington
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Liam Keller
Le 911

   
Lost at sea
@Rosalie Aubry  et Liam Keller
“Savoir sourire : quelle force d'apaisement, force de douceur, de calme, force de rayonnement !” - Guy de Larigaudie
La plage, c’est ton truc. Le sable, le soleil, l’eau, les vagues. Tout. Tu aimes tout de la plage. Tu aimes venir avec ton surf. Tu aimes simplement t’y promener. Tu aimes t’asseoir pour observer les enfants faire des châteaux de sable avec leurs parents. Tu aimes admirer l’horizon. La plage, c’est ton havre de paix. Depuis toujours. Gamin, tu rêvais d’elle. Adolescent, tu ne t’es pas autorisé à apprendre le surf parce que ce n’était pas une activité qui trouvait grâce aux yeux de tes parents. Puis, la maladie est arrivée. Fracassante. Elle a tout bouleversé sur son passage. Sur ton passage. Mais ton amour de la plage, lui, il est resté intacte. Du fond de ton lit d’hôpital, alors que tu étais exténué par les traitements, tu rêvassais encore et toujours de ces grandes étendues. Rapidement, tu t’es promis une chose : dès que ton corps serait plus fort, tu le ferais. Tu apprendrais à dompter les vagues avec une planche. Et tu l’as fait Liam. Tu avais cette envie et ce besoin de vivre. De vivre à fond. De vivre vraiment. De respirer l’air marin. De voir des paysages splendides. Si ton souffle devait se couper, se serait à cause de la vue et non parce que tu mourrais à petit feu.

L’Amérique du Sud t’a offert ce bonheur. Le bonheur de te sentir réellement vivant. Là-bas, tu as pu pendant quelque temps dire adieu à la dépendance que t’avait créé ton cancer. Ton être ne réclamait qu’une seule et unique chose : l’adrénaline d’une sortie à l’océan. Des gamelles, tu t’en es mangé. Tu t’es vautré des dizaines et des dizaines de fois. Qu’importe. Tu as continué. Parce que tu le pouvais. Parce que, à présent, tu le pouvais. Ton rêve, tu le vivais.

Oui, la plage, et plus précisément le surf ont toujours eu une place de choix dans ta vie. Cela a été ta thérapie. Ce rêve, aussi commun et inutile soit-il pour certains de tes proches, t’a littéralement sauvé. Ok, il n’y a pas que lui. Tu le sais. Ta principale force ne vient pas de ton envie de glisser sur l’eau. Au départ, si. Il a une jolie responsabilité dans ta rage de vaincre la maladie, mais ce n’est pas lui qui t’a permis de vaincre les conséquences de cette dernière. Non, ça, c’est à Emma que tu le dois. À Emma et à Théa. Sans elles, tu ne serais peut-être jamais retourné dans ce centre de désintoxication. Sans elles, tu n’aurais sans doute jamais mené à bien le moindre sevrage. Sans elles, il y a de fortes chances pour que tu ne sois pas sur cette plage à l’heure actuelle. Une overdose aurait pu t’embarquer. Et c’est une perspective nettement moins réjouissante que celle de te voir emporter au large par les vagues que tu vas prendre ce matin !

Tu es arrivé très tôt. Parce que tu dois prendre ton tour à la caserne en milieu d’après-midi et que tu souhaites profiter un maximum du lieu. Et parce qu’Emma s’occupe d’emmener Théa à l’école pour te laisser le loisir de t’amuser. Cette nana est géniale. Tu le savais déjà, mais il est important de continuer à le dire, à le re dire et à le re re dire. Bref, ce n’est pas le sujet.

Seul sur le spot, tu as fait une première cession avant de sortir de l’eau en apercevant des potes de glisse arriver. Foulant le sable, tu les as rejoints près de la petite cabane du centre de sauveteurs. Vous parlez. Vous riez. Puis vous vous apprêtez à vous élancer dans l’océan en courant dans sa direction. Pourtant, tu les laisses continuer leur route tandis que tes pas se stoppent. Ton regard vient de se poser sur une silhouette. Ils lui sont tous passés à côté sans lui prêter attention, mais toi, tu te plantes, debout, face à elle. Pourquoi ? Parce que son visage te semble familier.

« Tu ne vas pas partir maintenant, c’est le meilleur moment pour profiter de l’endroit. », tu délaisses ta planche en souriant pour tendre la main à la demoiselle afin de l’aider à se relever, « On s’est déjà croisé, non ? ». Tu cherches au fond de ta mémoire, Liam. C’est que des visages, tu en croises des tonnes entre ton travail et tes sorties personnelles. Cependant, il ne te faut pas longtemps pour te souvenir. C’était tard dans la soirée. Tu as été appelé par les participants à une fête suite à une agression et, avec l’un de tes collègues, tu as pris en charge la demoiselle pour l’accompagner, toute sirène hurlante, à l’hôpital. Ta question est sortie avant que tu ne percutes, et c’est par délicatesse que tu n’ajoutes rien, attendant de voir si elle fait le point. Et si elle ne souhaite pas en parler, tu comprendras, tu ne feras aucune allusion à l’horreur qu’elle a vécue. C’est son choix, toi, tu continues simplement à lui sourire.
   
(c) princessecapricieuse

   


Rosalie Aubry
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Infos diverses : Rosalie est la petite sœur de Samuel Aubry, son parfait opposé. Elle a passé sa vie à tenter de satisfaire ses parents et leurs attentes, elle est devenue enseignante au primaire après ses études universitaires. Il y a quelques temps, elle a été agressée lors d’une soirée et tente de reprendre le cours de sa vie.
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lost at sea


Tu avais presque perdue la notion du temps, perdue dans tes pensées après avoir nagé jusqu’à l’épuisement, repoussant les limites de ton corps dans le but d’oublier la douleur qui te dévorait de l’intérieur. La plage presque déserte, le son des vagues comme unique compagnon, tu ne pouvais t’empêcher de penser à quel point il serait facile pour toi de t’abandonner à l’océan qui s’étendait en face de toi, vile tentatrice à laquelle tu aurais presque envie de te laisser tenter. Tu t’y refuses pourtant, restant là à fixer l’eau jusqu’à ce que le son des pas dans le sable t’arrache à ta détresse. Tu étais arrivée tôt, pour éviter la foule de vacanciers et de réguliers qui s’aggrouperaient bientôt sur la plage pour profiter comme toi de la plage. Quelques surfeurs bravaient déjà les vagues un peu plus loin, la température était parfaite et tu te promets de revenir bientôt pour en profiter également, lorsque ton esprit serait plus léger. Tu avais découvert ce sport il y a peu, un peu par pur hasard lors d’une journée presque comme celle-ci. Ton amie t’avait presque supplié de l’accompagner à la plage où elle devait rencontrer les meilleurs amis de sa nouvelle conquête, des surfeurs aguerris. Tu avais fini par accepter, bien déterminée à rester sur le sable chaud jusqu’à ce qu’on te propose de t’apprendre et dès ce moment, tu avais découvert une nouvelle passion. Tes talents étaient discutables, mais le plaisir que tu prenais à tenter de rester debout sur cette planche était indescriptible.

Tu avais rassemblé tes affaires, prête à quitter lorsqu’un homme s’arrête devant toi, te proposant sa main pour t’aider à te relever. Sa voix te semble familière alors que tu acceptes la main qui t’était tendue avec une légère hésitation. Il remet en cause ton choix de partir, mais tu ne l’écoutes déjà plus alors que tes yeux scrutent les siens. Tu le reconnais presque instananément, ce visage et cette voix, comment pourrais-tu les oublier ? Le jour de ton agression, c’est lui qui avait été appelé pour te porter secours, te faire les premiers soins alors que tu tremblais toujours de peur et de douleur, tu te souviens des sursauts qui te prenaient à chaque fois qu’il te parlait. Pourtant, sa voix douce et rassurante avait su t’apaiser légèrement après quelques minutes, jusqu’à ce que tu acceptes qu’il s’approche de toi.

”Nous nous sommes déjà rencontré, oui…Je suis navrée, je ne vous ai jamais demandé votre nom..!” Se souvenait-il de toi ? Tu n’étais probablement rien de plus qu’une intervention de routine pour lui, mais toi, tu ne peux oublier la patience dont il avait fait preuve à ton égard, la compassion dans ses yeux alors qu’il traitait tes blessures. Dans ton pire moment, cet inconnu t’avait apporté ce sentiment de sécurité dont t’avait dérobé ton agresseur. Si tu n’avais pas eu l’idée de le remercier à ce moment, tu aimerais trouver la force de le faire maintenant, sentant ton corps trembler légèrement à l’idée de mentionner cette terrible nuit de douleur. ”Je ne vous ai jamais remercié..! Ce que vous avez fait pour moi, je…Merci..!”

Tu as presque honte de te tenir ainsi devant lui, tu as honte de ce qui t’est arrivé. Jamais tu n’avais cru qu’une telle chose t’arriverait, tu avais cru être en sécurité avec ton frère si près de toi. Tu te souviens avoir crié son nom avec une telle force que ta gorge était devenu douloureuse, tu étais convaincue qu’il te trouverait et te protégerait comme il l’avait fait si souvent. La douleur dans ses yeux te hantaient toujours, convaincue à ce jour qu’il te détestait d’avoir gâché sa soirée en te laissant si stupidement attaquée. Tu n’aurais jamais dû monter à l’étage pour le retrouver, tu ne te retrouverais pas dans cette situation si tu n’avais pas tenter de chercher ton aîné. Tu étais l’unique responsable de ta douleur et tu te retrouvais maintenant à importuner un homme qui n’avait fait que son travail le jour où il t’avait sauvé. Tu tentes de reprendre contenance alors que tu t’éclairessis la gorge pour reprendre de nouveau parole, ton regard se posant dans le sien à nouveau.

”Merci encore, vraiment..! Vous devriez profiter un peu, l’eau est parfaite..!”

feat  @Liam Keller
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- Vous retrouverez son nom sur différents bouquins présents dans les librairies du pays et au-delà. Il s'agit de grandes envolées métapsychologiques ennuyantes écrites par ses parents pour crier au monde leur fierté quant à leur fils aîné et leur déception pour le second.

- De ses 17 à 21 ans, il a lutté contre un cancer virulent, mais il a refusé de se laisser abattre, prenant les traitements sans sourciller et gardant sa bonne humeur. Seules les douleurs ont finalement eu raison de lui, et les anti-douleurs devinrent ses meilleurs amis. De cette épreuve il lui reste une belle cicatrice sur le crâne, endroit précis où les chirurgiens sont passés pour essayer de retirer la tumeur, mais qui est à présent parfaitement camouflée par sa tignasse. Les migraines récurrentes qui l'accompagnent sont également un malheureux souvenir dont il ne peut se défaire, il essaie néanmoins de les combattre par le port de lunettes de temps à autre.

- Flanqué à la porte par ses parents quelques temps seulement après sa rémission, ces derniers souhaitaient provoquer chez lui un électrochoc afin de le pousser à reprendre le chemin de l'université. Cependant, Liam préféra partir profiter de sa seconde chance en parcourant l'Amérique du Sud. C'est au Brésil qu'il se prit de passion pour le surf et c'est au Mexique qu'il fit une overdose l'expédiant immédiatement dans une cure de désintoxication. La contrainte n'étant pas un moteur de guérison, ce fut un échec cuisant.

- C'est en 2018 qu'il retourna de lui-même dans cet établissement après avoir découvert sa paternité. Il avait une fille de deux ans, désormais, l'adorable Théa en a 5 et, bien qu'il ne la voie pas autant qu'il le souhaiterait, elle est la prunelle de ses yeux, la force lui hurlant de ne pas flancher face à ses vieux démons.

- Il est végétarien.

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Tu aurais pu continuer ton chemin, passer à côté d’elle sans la voir, courir dans les vagues, t’élancer sur ta planche et profiter de l’océan. Mais non. Liam, ta planche se retrouve plantée dans le sable tandis que tu tends une main amicale à cette demoiselle qui, contrairement à ce que tu pensais, ne t’est pas tout à fait étrangère. Il te faut quelques secondes avant de te rappeler de son visage. Et lorsque c’est chose faite, tu continues inlassablement à lui sourire comme si cette simple mimique avait le pouvoir de balayer les mauvais souvenirs. Parce que oui, tu te souviens. Et surtout, tu te souviens des circonstances de votre première rencontre.

Elle était apeurée, tremblante et sous le choc. Elle venait de vivre une agression des plus horribles avant que quelqu’un n'appelle les secours. Quand tu l’as trouvé ce jour-là, tu as essayé d’être doux, prévenant, patient, calme. Les mots étaient venus tout seul dans le but de la rassurer, car il fallait qu’elle te laisse approcher afin de panser ses blessures. Tu étais là pour ça. Pour les blessures physiques. Concernant ses bleus à l’âme, tu ne pourrais malheureusement rien faire, mais tu tenais absolument à prendre le temps nécessaire pour qu’elle se sente au mieux. En… sécurité. C’est un peu tiré par les cheveux en sachant l’épreuve qu’elle venait de traverser, cependant, c’était la seule façon de faire à tes yeux. Ton collègue, lui, ne s’était pas montré très délicat. À croire qu’il avait le feu aux miches et que tout ce qu’il voulait c’était déguerpir d’ici pour aller sur l’intervention suivante ! Tu avais fini par l’envoyer sur les roses, par lui dire de retourner à l’ambulance et de vous attendre derrière le volant. Ainsi, tu espérais donner à la jeune femme un semblant de cocon sans un crétin pressé et sans une once d’empathie. À votre retour à la caserne, après avoir déposé la brune à l’hôpital, tu ne t’étais pas privé pour l’enguirlander pour son manque de tact, et tu te souviens qu’il n’avait pas trop apprécié ta remontrance…

Lorsqu’elle saisit la main que tu lui tends, tu vois à son regard qu’elle te replace dans l’histoire de sa vie. Une fois de plus, tu n’as nullement l’intention de la brusquer, alors tu la laisses prendre la parole, lui laissant le choix d’aborder le sujet ou de le contourner. Qu’importe sa décision, tu suivras la danse.

« Liam. »
, elle ne botte pas en touche, et ta risette s’agrandit tandis que tu tires sur la main se trouvant à présent dans la tienne afin de l’aider à se relever. Comment pourrais-tu t’offusquer qu’elle n’ai pas pensé à te demander de décliner ton identité lors de votre précédente rencontre ? Elle avait bien d’autres choses en tête… « S’il te plaît, ne me vouvoie pas, j’ai l’impression d’avoir quarante balais ! », un léger rire s’échappe d’entre tes lipes alors que tu rends sa liberté à sa main, puis tu pinces tes lèvres l’une contre l’autre – preuve intangible de ta réflexion – avant de reprendre, « Rosalie, c’est bien ça ? ». En réalité, tu es sûr de toi. Tu n’as pas l’habitude d’intervenir sur les agressions alors ta mémoire ne te fait pas défaut sur ce coup-là, et tu te remémores parfaitement lui avoir demandé comment tu pouvais l’appeler très rapidement après ton arrivé dans cette maison d’étudiants ; tu voulais briser la glace.

Un de tes sourcils se lève quand elle te remercie, et ta risette reste encore et toujours à sa place, devenant néanmoins plus compatissante, « Tu n’as pas à me remercier, je... ». Qu’allais-tu dire ? Que n’importe qui aurai fait la même chose à ta place ? C’est faux, tu le sais. Si tu n’avais pas été là, sans doute aurait-elle été plus bousculée par tes coéquipiers, mais tu peines à l’envisager. Certains diront que tu n’as fait que faire ton travail, mais pour toi, tout va plus loin que ça. Si tu n’avais pas été en service et que tu avais appris ce qui se passait, tu aurais agis de la même façon. C’est dans ta nature d’être à l’écoute des autres et de vouloir aider ton prochain.

Tu allais continuer en lui demandant comment elle se portait, mais, attirant ton attention, ton prénom est crié depuis l’océan. Ton visage se tourne quelques instants et tu fais un signe de la main à tes copains de surf pour le faire comprendre que tu arrives. Encore et toujours tout sourire, tu te concentres sur Rosalie dans l’intention de lui proposer de se joindre à vous, mais elle te coupe l’herbe sous le pied pour te remercier à nouveau et te souhaiter une bonne baignade. Ses mots sonnent étrangement à tes tympans, à moins que ce ne soit le timbre de sa voix qui te semble un peu trop hésitant, « J’étais sérieux en disant que c'était le meilleur moment de la journée et qu'il ne fallait pas manquer cela. ». Un petit coup d’œil par-dessus ton épaule pour scruter les vagues, et tu ajoutes, « Tu veux venir ? On peut partager ma planche ou si tu ne sais pas surfer, je peux te montrer les bases. Je t’assure que c’est amusant ! Ça vide totalement l’esprit et on se sent tout léger après une bonne partie de glisse. ».

Ton pouce pointe l’océan tandis que ton regard se plonge dans le sien, convaincu que ton activité favorite ne peux que lui faire du bien. C’est une thérapie fantastique. Cependant… « Évidemment, je ne veux pas te forcer. », tu fermes les yeux en grimaçant. Sachant ce qu’elle a vécu, tu as bien choisi tes mots Liam ! Bravo, tu es un véritable champion ! Le champion des imbéciles ! « Excuse-moi, je ne veux pas me montrer insistant. ».

   
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