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c'est forcement un malentendu

Carmelo Greco
   
RP
Habitation : Un appartement miteux dans Brooklyn officiellement. Offieusement il squatte chez son meilleur ami Roman, chez qui le frigo est plus remplis que le sien...!
Célébrité : Rob Raco
Crédits : Babs
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Carmelo Greco
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Roman ne plaisante pas du tout. A ce stade Carmelo n’essai même pas de lever la main pour faire coucou à certaines personnes (ou même à l’inspecteur qui les laissait miraculeusement partir) parce qu’il pouvait déjà sentir la mordante douleur d’une tape agacée sur le bout de sa main. Alors pour une fois dans sa vie il obéit. Carmelo se contente de quelques mouvements de tête… Et son unique merci est pour Candice qui lui fait un grand sourire, inconsciente de la mort imminente que semblait lui promettre Roman.

D’ailleurs lorsqu’il donne un casque de moto, Carmelo est déjà sur le point de refuser. Lui ? Sur cet engin du démon ? Il avait oublié comment ça se passait à chaque fois ou quoi ? Mais Roman n’entend de toute évidence pas la critique et Carmelo se contente de grogner en enfonçant le casque sur sa tête, grimpant derrière Roman avant de venir lui agripper les hanches comme un chien à son os préféré.

« C’est vraiment parce que tu fais la gueule. »

En d’autres circonstances il aurait plaisanté sur le fait qu’en général les couples attendaient le mariage avant de se bouffer le nez et tout ça. Mais s’il y avait bien une personne que Carmelo connaissait assez pour savoir que cette blague serait réellement de trop, c’était Roman.

Ils arrivent à la maison… Enfin chez Roman quoi et Carmelo a mal partout tant il a été crispé sur ce véhicule de la mort.

« T’as fait exprès de conduire comme un fou non ? »

Pas vraiment de réponse. Carmelo filerait bien à l’anglaise mais Roman fait les cent pas sur le chemin de la chambre qui est devenue la sienne. Il se contente donc de retirer sa veste et ses chaussures… Puis d’aller faire une caresse sur la tête du chien avant que le pompier n’explose pour de bon. Carmelo sursaute presque d’ailleurs !

« Mais des preuves de quoi ? J’étais accusé d’agression avec vol, tu crois vraiment que c’est moi ??? »

Limite si ça le blessait que Roman puisse croire qu’il ai pu décider de tabasser un mec. S’il était dans la petite arnaque, la magie, les mains dans les poches… C’était justement pour ne pas avoir à recourir à cette violence. En général, il en était même plutôt la victime lorsqu’elle avait lieu !

Puis Roman parle des montres et Carmelo assure :

« T’es injuste, je me suis pas fait piquer à cause de ça. On m’a ramassé parce que les flics voulaient épingler un italien et que j’étais la solution de facilité. »

Vu qu’ils l’avaient déjà vu quelques fois. Et si jamais :

« J’allais pas les revendre ! Enfin… Si ! Mais c’est pas pour ça que je les ai piqués ! »

Il claque sa langue contre son palais, énervé à présent lui aussi. Mais Roman redescend un peu en pression, lui parlant de son visa bien sûr. C’est vrai qu’il n’avait pas sa citoyenneté à cause de ses petits délits. Le renvoyer en Italie lorsque la coupe serait pleine, c’était sûrement une possibilité. La prison ? Carmelo n’était pas sûr que ce soit pour lui hein… Il allait pas glamouriser le système d’incarcération américain. Il ne survivrait pas si la peine était trop longue. Ou pas avec toute son intégrité physique et mentale en tout cas.

Evidemment que ça heure une carte sensible que Roman se montre si sensible à l’idée qu’il puisse finir dans un de ces deux cas.

« Je revenais du travail et je repensais à ta monte qui était cassée… »

C’était sans doute pas la grande classe des rêves d’enfants ou il savait plus trop quoi. Mais ça partait d’une bonne intention pour lui. Carmelo soupire et se laisse tomber assit à côté du chien qui vient poser sa tête sur sa cuisse pour réclamer des papouilles.

« Je suis comme ça. »

Dans l’excès, l’exubération et très coloré. Un vrai petit cliché de l’italien moyen sans doute.

« Je trouve la vie triste et déprimante quand j’essai de faire autrement. C’est pas contre toi. »

Mais se tenir… Il n’y arrivait pas. Il n’avait plus l’impression de vivre ou de respirer. Plutôt crever que de se ranger et de prendre plus d’heures au 7-Eleven pour gagner trois fois rien et vivre une vie de misère. Alors oui : il vivait un peu une vie de misère quand même. Mais c’était celle qu’il avait choisi.

« Fais pas la gueule. J’aime pas quand t’es comme ça. »

Surtout si c’était à cause de lui !



♠️
Roman Carlyle
   https://growupforum.forumactif.com/t1810-roman-carlyle#40746  
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Habitation : Appartement plutot sympa a Brooklyn
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Crédits : Canberry
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Roman Carlyle
Le 911



Je n’arrive pas a comprendre les risques qu’il prend ni pourquoi il fait ca. A part tirer le diable par la queue, je ne vois pas ce qu’il a gagner a continuer ces petits coups qui finiront forcement mal. Évidemment, nos chemins n’ont pas été les mêmes, ca n’aide pas a me mettre a sa place. Il en a plus baver que moi, c’est une certitude. Pas mal de personne ont du mal a imaginer que deux caractères aussi opposés que les nôtres puissent aussi bien s’entendre, mais c’est parce qu’ils ne connaissent que la façade de l’italien. Moi, je vie avec Carmelo et j’ai a appris a voir autre chose qu’un petit con qui aime se la jouer gros égoïste. Bref, c’est mon bro, il n’est pas parfait, mais je m’en fou, ca me va comme ça a un détail près : ses prises de risque. L’idée qu’un jour je me rate et que ca lui coute sa libérer est un poids un peu trop lourd pour moi.  Je lève les yeux au ciel quand il ronchonne.

« Mais je sais bien que t’as pas tabassé l’autre, ce n’est pas de ca que je te parle… »

Injuste ? Non ce n’est pas moi qui le suis, c’est le monde ou nous sommes. Et ca, il a pas l’air de le percuter. Des mecs pleins aux as peuvent se permettre toutes les merdes du monde, mais des petites frappes sans moyen pour se défendre, et avec la fâcheuse tendance de ne pas savoir la fermer, comme lui, ca ramassent pour les autres. Je reste a regarder Carmelo avec un air de parent patient devant un ado qui tente de justifier ses bêtises avec d’autres bêtises. Quand il se met a chercher ses mots, choses rares chez lui, je m’attends a une de ses envolées lyriques qui me feraient marrer dans un autre contexte, sauf qu’il arrive a me surprendre autrement.


« Attends, t’as pris tous ses risques a la con pour… pour ma montre ? »

Je soupire en regardant la rolex cassée a mon poignet. Une autre personne pourrait s’imaginer que c’est un bobard, mais pas moi. Je connais trop bien cette andouille devant moi qui s’est mis en danger pour cette stupide de montre. Quand il me dit de ne pas faire la gueule, je percute que je ne suis même plus en colère. Un nouveau soupire et je le prends dans mes bras pour une accolade :

« T’es un cretin tu sais… mais un vrai de vrai. Tu peux pas te contenter de faire des tours de magie ou des trucs qui vont pas te conduire a porter du orange ?  »

Je le relâche avant de virer ma montre, passant mon pouce sur la gravure au dos. « Rends moi fier mon fils ». Des mots qui me pèsent toujours autant :

« Je ne sais même pas pourquoi je l’ai gardée. C’est un cadeau a la con d’un pauvre type qui m’a jeté comme un kleenex usagé a la première occasion »

J’avais pensé la faire réparer mais je ne sais toujours pas si c’est vraiment ce que je veux. C’est le symbole de trop de choses, trop d’entrave, de déceptions et de regret. Je finis par lui tendre :

« T’as qu’a voir si tu peux la revendre. De toute façon, je l’ai toujours trouvé trop lourde et encombrante. Bon, du coup, tu me montre ce que t’as trouvé pour moi a la place ? Histoire que si tu vas en taule, je sois au moins ton voisin de cellule ? »






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Carmelo Greco
   
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C'était pas souvent qu'entre Roman et lui ça explosait. Mais fallait pas mentir : chaque fois ou presque c'était Roman qui arrivait à saturation. Parfois Carmelo y pensait. Il pouvait même ressentir un peu de culpabilité. Mais son tempérament était fait comme ça. Sa personnalité. Et même s'il pouvait avoir ses moments d'intensité dramatique, de sévérité, de sérieux... L'italien se laissait surtout guider par la vibe et par son envie d'être juste bien. C'est pour ça que la plupart des gens qu'il aimait étaient des gens intenses. Antonio en tête de liste. Ce mec l'électrisait dans son côté le plus cynique. Rafaele ? Cette fille avait plus de couilles que la plupart des mecs qu'il connaissait. Roman, c'était sa boule d'intensité bienveillante sous un caractère jovial. Il adorait ça chez lui. Et surtout, il avait l'incroyable talent de le connaître par cœur et de l'aimer quand même.

Carmelo n'ajoute rien à propos de l'agression. Ce n'était pas lui. Pour UNE FOIS ce n'était pas lui. Et ça rendait le fait d'être accusé encore pire quelque part. Mais Roman désamorce, au moins un peu. Parfois c'était plus long. Mais ça durait rarement très longtemps. Sa bonne étoile ne brillait jamais aussi fort que dans ces cas là parce que des potes comme Roman on en rencontre qu'un dans une seule vie. Certaines personnes mourraient d'ailleurs sans avoir rencontré leur Roman.

« Je prenais pas de risques... J'insiste mais je me suis pas fait piqué... »

Question de fierté aussi. On lui avait pas mis la main au collet à cause d'un flagrant délit (sans quoi ils seraient encore au poste sans doute) mais à cause de qui il était. En d'autres circonstances, Carmelo aurait plaisanté en lui demandant si c'était pas un peu raciste d'ailleurs cette histoire de rital. Mais bon. Pour aujourd'hui ils passeraient à côté de la blague disons. Mais pour confirmer :

« Oui, ta montre. »

Carmelo n'en connaissait pas toute l'histoire mais il avait toujours connu Roman avec. Et c'était pas de la merde comme montre hein. Sûrement qu'une boutique Rolex pourrait la réparer. Mais à quel prix ? Un autre horloger aussi peut être bien mais elle perdrait de sa valeur ou de sa garantie si Roman en avait une.

Il esquisse un petit sourire alors que lorsque Roman l'engueule encore, il a cette façon de faire qui trahit le fait qu'il n'est déjà plus vraiment fâché. Carmelo savait pas comment il faisait. Lui quand il était vénère ça lui prenait une éternité à se calmer. Mais bon, c'était probablement le sang chaud des sicilien !

« Et tu sais que je kiff pas trop le orange. Ça va pas avec la couleur de mes yeux. »

Roman semble affecté par le fait de parler de sa montre. Rien que ça, avant même qu'il lui dise qui la lui a offert, Carmelo devine. Ils avaient jamais beaucoup parlé de lui. Carmelo connaissait surtout la mère de Roman et cette femme était un ange envoyé du ciel.

« Tu m'en as jamais vraiment parlé. »

Il était un peu curieux mais comme quoi il pouvait être respectueux, il ne demande pas non plus. Si ça tentait Roman il le ferait. Aujourd'hui ou un autre jour. Carmelo se relève pour rendre son étreinte à son meilleur ami. Histoire de dédramatiser un tout petit peu il taquine à l'oreille de l'autre homme :

« Si tu me met une main aux fesses je retourne chez les flics. »

Par contre Roman lui tend sa montre et Carmelo fronce les sourcils.

« Arrêtes, tu déconnes. »

Roman lui-même pouvait la revendre ou la jeter s'il voulait « réellement » s'en débarrasser. Du coup Carmelo la récupère, l'observe, lit la gravure... Et finit par la remettre dans sa poche.

« Je vais la garder pour toi jusqu'à ce que tu veuilles la récupérer. »

Même si ça devait durer encore 30 ans !

Quant à ses trouvailles Carmelo retrouve sa bonne humeur naturelle, éclatant de rire avant d'aller chercher le sachet avec les montres.

« Y en a une que je trouve super cool ! Mais à tous les coups tu la voudras pas ! »

Carmelo la sort néanmoins en premier pour la montrer à Roman. Elle était à l'heure. L’araignée courrait après les secondes et Spiderman envoyait toujours ses toiles sur l'heure et les minutes.

« Franchement elle claque non ? Et en plus c'est de la qualité, c'est de la marque. Tu peux me faire confiance j'ai l’œil pour ça. »

Il disait vrai. Elle valait pas le prix d'une Rolex mais ça restait une vraie bonne montre.



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Roman Carlyle
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« Je sais pas si toi qui cherches les problèmes ou si c’est les problèmes qui te tournent autour, mais avoue que vous vous croisez assez souvent depuis qu’on se connait ? »

Une façon de dire avec tact que c’est possible que cela soit un chat noir qui n’arrange rien avec sa façon de ne pas savoir se taire quand il le faut. Un jour ou l’autre, il tombera sur un flic plus abruti que les autres, un du genre qui voudra montrer que c’est lui qui a la plus grosse. Ca se finira mal, preuve ou pas. De toute façon, je n’ai plus le cœur a être en colère ou faire la leçon de moral a Carmelo quand je comprends pourquoi il s’est mis dans cette galère. Ca aussi, c’est un des miracle de mon colloc : je n’ai jamais réussi a rester en rogne trop longtemps contre lui.

Je tente un dernier sermon que je voudrais assez probant pour le sauver de lui-même, tout en me souvenant de l’histoire du scorpion et de la grenouille. Quoique je dise, je ne pourrais pas le faire aller contre sa nature. Quand il me souligne que je ne lui en ai jamais parlé, je me doute bien qu’il évoque celui qui m’a offert la montre. Il faudrait une loupe pour voir le petit poinçon de l’aigle que Maitre Holland, celui qui m’a élevé, aimait à mettre partout quand il fallait « signer. ». Je me contente de répondre :

« Je ne t’en ai jamais parler, parce qu’il n’y avait rien a en dire »

Du moins, il n’y a plus rien a dire. La douleur a laissé place au vide. Les souvenirs se sont teintée d’amertume, et les bonheurs de mon enfance ressemble a des photos froissées dans une vitrine opaques. Ca ne sert a rien de regarder derrière soi. J’avais fait des choix, j’avais payé le prix, mais c’était ma décision et j’aimais aussi ce qu’était ma vie. Elle n’était pas parfaite, certes, mais c’était la mienne, et puis, sans ça, je ne pense pas qu’on n’aurait jamais fini colloc Carm et moi. Je le relâche de mon étreinte en souriant a moitié de sa bêtise et en ne manquant pas d’en rajouter une couche.

« Avoue que ça sera une plainte parce que je me suis arrêté la ? »


Je lui donne ma montre cassée, comme un objet maudit que j’aurais dû abandonner depuis si longtemps. C’est autant le symbole d’un espoir vain que de mon aliénation a un homme pour qui je n’existe surement plus. J’essaye de me forcer de sourire un peu quand Carmelo, après l’avoir longuement observé, m’annonce qu’il va la garder pour moi. Il aurait dit ca a n’importe qui d’autre, je suis sur que cela aurait été pour mieux la vendre ni vu ni connu, mais je suis certain qu’avec moi, il est sincère. C’est sur le même ton que j’aurais pris si j’avais parlé de la météo que je tranche :

« Non, tu peux la vendre. Il y a autant de chance que je veuille la récupérer que celui qui me l’a offerte veuille me revoir un jour, autant s’en débarrasser pour passer a autre chose pour de bon. »

J’attends patiemment qu’il retrouve la montre qu’il a choisi pour moi. Est-ce que je me rends compte que je vais accepter un objet volé ? Malheureusement, oui, mais je vois aussi une attention de Carmelo qui me touche, alors même si c’est rose avec des petits lapins a neuneus, non seulement je vais dire merci mais en plus je la porterais plus fièrement que la rolex. J’ai du mal a retenir de rire en le voyant me montrer montre Spiderman.

« Pour claquer, elle claque. Tu t’es souvenu que j’étais un fan de Marvel on dirait ? »


Ou le hasard fait bien les choses. Même si c’est plus Captain America mon préféré, Spiderman, ca reste classe, surtout pour moi qui aime l’escalade dans mon métier. Bon, pas sûr que l’on ne me charrie pas a la caserne avec ca, mais je m’en fiche. Je la prends pour la regarder avant de la passer a mon poignet :


« Tu ne l’as pas faite graver pour mettre « au sauveur de mes fesses » ? Je suis presque déçu. »

Je regarde l’effet que ca rend. C’est un peu étrange. Elle est plus légère, plus petite et plus colorée aussi, pourtant, je suis sur que je la préfère a l’autre pour la toute simple raison que celle-là, c’est un vrai cadeau d’une personne pour qui je compte.


« Merci a toi… je vais faire sensation avec pour lever des filles, c’est sûr. Bon, allez, t’a gagné, c’est moi qui offre les pizzas. Je m’occupe d’aller les chercher. Comme d’hab’ du coup ? »





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Il y a quelques instants de blanc pendant lesquels Carmelo ne dit rien. C’est sans doute pas le meilleur signe du monde. D’ailleurs après cet instant de silence il finit par faire remarquer :

« Tu es pompier. Je trouve que les risques que tu prends de nous laisser seuls, Junior et moi, sont pas mal plus élevés. »

Et il était sérieux malgré tout en le disant. Faut pas croire : il était méga fier de Roman et de son tempérament héroïque. Des mecs comme lui il en faudrait 100 fois plus dans le monde et même là ce serait pas encore suffisant. Mais oui, le fait été là : Roman vivait une vie dangereuse. Plus que lui. Ça seule différence au fond c’est qu’être pompier c’était légal.

Bref, il n’insiste pas, de toute façon ils passent un peu à autre chose avec ces histoires de montre. Carmelo hausse les épaules mais quand même :

« En général c’est quand on veut pas parler d’une chose qu’on en a le plus gros à dire. »

Ce serait une conversation pour une autre fois si Roman préférait en faire abstraction là. Au pire, un jour il demanderait peut-être à sa mère ?

Carmelo retrouve le sourire et même son habituel petit éclat de rire joueur. Il fait mine de jauger Roman de pied en cape… Il y avait de quoi regarder, il allait pas dire le contraire. Roman le saoulait de perfection décidément. Le vrai gendre rêvé : beau, charismatique, héroïque… Il devrait en laisser plus pour les autres, y avait un côté très injuste là !

« Désolé, sois pas déçu mais je couche pas avec mon frère. »

Il éclate à nouveau de rire, fourrant pour de bon la montre dans le fond de sa poche. Non, il n’allait pas la revendre. Et Carmelo pouvait être méchamment buté lorsque l’envie lui prenait ! Il allait la garder ne serait-ce que pour l’espoir. S’il la gardait, Roman pouvait toujours la récupérer et son père pouvait encore désirer le voir. S’il la vendait, c’était fichu.

Sa montre Spiderman termine sa course au poignet de Roman. Elle lui va comme un gant !

« En vrai je pensais pas que tu serais ok pour ce modèle ! »

Mais il aimait bien. Ça avait un petit côté décalé sur Roman mais disons que c’était sa touche à lui du coup. Quant à la gravure :

« Ça peut se faire si y a que ça ! Mais la prochaine gourgandine que tu ramènes, si elle lit ça, elle va sauter au plafond ! »

Notez que ce serait drôle ! En tout cas Carmelo lève le pouce à propos de la pizza. Toujours à la même adresse et même pizza, pour lui en tout cas ! Mais cette fois, parce que la journée avait été chiante :

« Je veux toujours ma double ration d’anchois dessus ! Du coup prend genre 2 litres de coca et une bière de plus… »

Ça donnait soif et on buvait pas de la flotte avec la pizza !



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