Le Deal du moment : -40%
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 ...
Voir le deal
59.99 €


c'est forcement un malentendu

Roman Carlyle
   https://growupforum.forumactif.com/t1810-roman-carlyle#40746  
RP
Habitation : Appartement plutot sympa a Brooklyn
Infos diverses :
Célébrité : Sebastian Stan
Crédits : Canberry
DC : Emma, Fantine et Seb
HRP
Roman Carlyle
Le 911



J’ai toujours dit que je ne voulais pas d’enfant. Être le grand frère m’a donné un bon aperçu de ce que c’était qu’être responsable d’une créature incapable de prendre soins d’elle-même seule et dénuée de bon sens. Je me suis juré de ne jamais faire cette erreur. Même si je n’ai rien contre les enfants, ca reste plus sympa de faire le clown avec ceux des autres que d’en avoir un dans ma vie, surtout que j’ai déjà un chien infirme et un colloc que je suspecte de l'être pas moment. Les deux me font vieillir avant l’âge.

Quand mon téléphone sonne, alors que je suis en train de ramasser le linges sales que Carmelo a laissé trainer partout dans l’appart, en me jurant de me montrer ferme pour qu’il range sa chambre quand il rentrera, je tique en voyant les chiffres qui s’affichent. C’est simple, je suis capable de reconnaitre le numéro du commissariat tellement j’ai un peu trop l’habitude de le voir. Je devrais être blasé, mais non, comme a chaque fois, c’est avec appréhension que je décroche pour apprendre que Carmelo est au poste et a besoin de moi... encore.

Aller chercher Carmelo au commissariat c’est un peu comme un lendemain de cuite, on se jure que "plus jamais ca", mais on y revient pourtant régulièrement sans trop savoir expliquer pourquoi. C’est avec une précipitation pas assumée que je prends ma moto pour la garer devant la bâtisse ou je passe un peu trop de temps. J’essaye d’avoir une démarche nonchalante en rentrant au poste, sans être sur d’un arrivé tellement je m’inquiète pour l'ado trentenaire. Je reconnais la dame de l’accueil que je salue par son prénom, la preuve qu’on va finir par croire que je travaille ici. Elle glousse et m’indique sans me poser plus de question ou trouver M Greco tout en me remerciant pour les fleurs de la dernière fois. Oui, ça me coute cher de venir « dissiper les malentendus ».

Je ne demande même pas mon chemin pour aller vers le bureau ou il est « interrogé », pire, je dis bonjour a plein de monde en passant qui me demande pour qui je suis là. Quand je vous dis que je vie presque ici. J'ai une boule au ventre et prie pour que l'Italien n’ait pas décidé de faire du grand Carmelo. Se taire n’est pas dans son ADN. Même quand il boude, il est incapable de fermer son clapet, j’espère ne pas arriver trop tard. Je frappe a peine avant d’ouvrir la porte en lançant :

« Bonjour, quoi-qu’est dit ou fait M Greco, je suis sur qu’il regrette et que tout est un malentendu. »

Je lance un regard équivoque a Carmelo pour qu’il s’excuse en espérant que ca ne parte pas en envolée lyrique capable de creuser sa tombe.





Like fire

ANAPHORE
Carmelo Greco
   
RP
Habitation : Un appartement miteux dans Brooklyn officiellement. Offieusement il squatte chez son meilleur ami Roman, chez qui le frigo est plus remplis que le sien...!
Célébrité : Rob Raco
Crédits : Babs
DC : //
HRP
Carmelo Greco
Les autres


« Mais puisque je vous dit que c'est pas moiiiiiiiii ! »

Carmelo étire ses mains pour les poser à plat sur la table, son front venant embrasser à son tour cette dernière. Il était déjà pénible lorsqu'on l'accusait de trucs qu'il avait fait... Mais lorsqu'on l'accusait de truc qu'il n'avait PAS fait, c'était pire. L'injustice sonnait à sa porte cette fois et aucun flic ne semblait avoir de costume moulant avec une chauve-souris cousue dessus pour l'aider. Il faut dire qu'aujourd'hui néanmoins le quiproquo tapait fort...

Vraisemblablement, un type avait déposé plainte quelques heures plus tôt. Il avait affirmé qu'un « rital de merde » (ça c'était lui sûrement) lui avait piqué sa montre et son portefeuille avant de le tabasser... Alors hop, ni une ni deux, les Rantanplan du commissariat lui avaient mis la main dessus. La moitié de ce poste (celle qui le connaissait déjà plutôt pas mal) savait que la violence c'était pas son truc. Pas parce qu'il avait la bouddhiste pensée de croire qu'elle ne résolvait rien mais parce que vu ses compétences, pour que Carmelo l'emporte il fallait que son adversaire fasse moins de 20 kilos... Et les racailles de moins de 6 ans ça courrait pas les rues, même à New-York. Néanmoins, Carmelo avait pas moins de cinq montres dans sa poche lorsqu'on lui avait mis le grappin dessus. Et ça... Ça avait un peu moins servit sa cause disons.

Pourtant, Carmelo n'avait pas tilté, trop drapé dans sa fierté de voleur, mais au moment de l'agression il était au 7-Eleven et une caméra de sécurité pointé directement sur la caisse pouvait le prouver... Et montrer au passage qu'il avait piqué un snack de cacahuète en douce. Y avait pas mort d'homme.

Mais Carmelo songeait surtout qu'en allant prendre le métro dans son quartier habituel, il s'était un peu amusé disons. Roman avait pété sa montre il y avait peu de temps. Carmelo se voyait bien lui en offrir une de remplacement. La première qu'il avait piqué il l'avait mise de côté de suite. Elle était gravé « A babou » et même en cherchant bien, Carmelo ne savait pas comment justifier de se mettre à appeler Roman « Babou ». La seconde était une montre cartoon. Spiderman lançait une toile sur l'heure et une autre sur les minutes pendant qu'une araignée courrait sur les secondes. Elle était cool. Mais Roman avait des goûts de merde, ça lui plairait pas !

Et il en était à son cinquième essai lorsqu'il s'était fait attraper, menotter et ramener ici. L'espoir un vague instant de croiser Antonio lui était passé par la tête. Et considérant qu'à lui aussi il avait piqué une montre, il s'était dit que finalement il valait mieux faire profil bas...

C'est comme ça qu'il se retrouve en face de l'inspecteur Levi. C'était juif ça non ? Il avait pas une tête de juif. Et en même temps il aurait pas su dire à quoi ça ressemblait non plus une tête de juif. Est-ce qu'il avait une tête « de rital de merde » lui ? En vrai... Probablement.

« Et j'ai cinq montres parce que... Déjà parce que j'ai deux bras. Ça fait deux montres. »

Logique jusque là. Et poursuivant sur sa lancée :

« Je vis avec un pote et lui aussi il a deux bras... Et on a un chien. Lui il lui manque une patte du coup... »

Mais sur cet entrefilet voilà le pote en question qui débarque comme une fleur, pile au bon moment sans doute !

« Ah ! Enfin, ma mère est venue me chercher ! »

Et indigné devant Roman :

« Je vais pas m'excuser, j'ai rien fait ! Juré ! »

Son regard se tourne sur le flic. Grand, fin mais plus élancé que taillé en cure-dent. Il dégageait un charme différent de celui que Roman offrait aux filles à qui il voulait refiler son numéro. Mais un charme quand même.

« Le mec a été tabassé, c'est pas vrai ? Si c'est vrai. »

Et de se tourner Roman :

« Tu crois que moi j'ai tabassé un connard pour sa montre ? Sérieux ? Tu paris que c'est un touriste de mes deux qui s'est fait arnaqué par une call-girl ? Il a vu un bout de téton il s'est excité tout seul comme un gland et il s'est fait dépouiller. On parie ? Je te parie la pizza de ce midi Rom' ! »

En s'énervant, son accent monte crescendo et Carmelo se rassied sagement sur sa chaise.

« En plus j'ai la dalle. Double ration d'anchois sur ma pizza. Double ! »

Le tout en montrant deux doigts à son pote, comme pour être sûr qu'il avait bien compris !



♠️
Darcy Quinn
   
RP
Habitation : Quartier à voir
Célébrité : Joe Gilgun
Crédits : Gerard Menjoui (ava) ; heartin3s (gif prof) ; ross (code sign)
DC : /
HRP
Darcy Quinn
Le cartel de Las Chiapas


C'est forcement un malentenduRoman, Carmelo & Zachary
I take what I want, take what I need
They say it's wrong, but it's right for me
I won't look down, won't say I'm sorry

Cela faisait bien dix minutes qu'il écoutait le voleur lui dire qu'il n'avait rien fait du tout. Le lui répéter encore et encore, pour être précis, comme si il était incapable de comprendre qu'il n'avait rien fait. Des comme lui, l'inspecteur en voyait passer tout le temps. Tous les jours, ou presque. Ils n'avaient jamais rien fait, c'était une erreur, eux ils n'avaient rien à se reprocher et c'était une injustice criante et la preuve que le système ne fonctionnait pas correctement. Tout ça, il l'entendait au quotidien. Avec les petites frappes, les pickpockets à deux ronds, les filles qui faisaient le trottoir...Tous ceux que les moeurs ramassaient et embarquaient, qu'il avait l'habitude d'interroger et de côtoyer au quotidien. Et lui, il n'avait rien de différent. Juste un voleur de plus qui s'était fait pincer la main le sac. Ou juste parce qu'il avait la gueule de l'emploi. Pour dire vrai, Zachary n'avait aucune idée de ce qui avait poussé la patrouille à embarquer celui-là et à le coller sur une chaise dans la salle d'interrogatoire.

Mais toujours était-il que c'était à lui qu'on avait demandé de s'en occuper, parce qu'il faisait ça, l'armoire à glace là, quand il s'agissait de faire peur à des blaireaux pour qu'ils l'ouvrent. Sauf qu'en l'occurrence, il aurait bien aimé qu'il la ferme un peu, au lieu de déblatérer comme ça pour ne rien dire. Hein hein, mais bien sûr... qu'il s'était contenté de dire quand l'autre avait parlé d'avoir deux bras, attendant la suite des explications quant aux cinq montres toutes dans un style différent qu'il avait dans les poches quand la flicaille de base l'avait ramené au poste. Beaucoup de gens avec deux bras, un chien avec une patte en moins, il n'avait pas vraiment écouté les explications plus que ça, juste soupiré en levant les yeux au ciel. Jusqu'à l'entrée d'un nouveau personnage qu'il avait déjà vu dans le coin plus d'une fois également.

Et si le nouveau essaya bien de calmer le jeu, il semblerait que Greco n'ait pas cette idée en tête. Soupirer en continuant de l'écouter vaguement, ça devenait de plus en plus n'importe quoi et il s'énervait un peu trop au goût du flic. Taper sur la table du plat de la main en serrant les mâchoires, crispé par cet échange improbable et les théories fumeuses du voleur qu'il avait en face de lui. Oh tu vas la fermer oui ?! J'en ai marre de t'entendre raconter des conneries dès que t'ouvres ton claque-merde, alors tu la boucles. Le regard méchant à l'encontre du bavard, avant de se tourner vers l'autre, reprenant un air plus poli et calme. Votre client, ami, peu importe...a été arrêté avec cinq montres présumée volées en sa possession. Ça fait beaucoup pour un malentendu non ?.

Un nouveau soupir avant de fouiller dans le dossier posé sur un coin de la table, en sortir une feuille avec le témoignage écrit de la victime du vol et de l'agression. Et en plus, on a une plainte de quelqu'un qui s'est effectivement fait agresser pour sa montre. La description correspond à monsieur Greco. Toujours un malentendu j'imagine ? Un malentendu à propos de l'agression, peut-être. Tout ce que celui-là aurait été capable d'agresser, c'était un gosse avec une glace. Et encore, il aurait été capable de se faire taper par le gosse et de partir en courant, vu son gabarit. Alors peut-être qu'il n'avait pas agressé l'autre, c'était possible. Mais les montres ? Il n'y pouvait rien, lui, si il s'était fait prendre avec des marchandises volées dans les poches. Même si c'était sur lui que ça retombait et que ce serait son problème si l'enquête n'aboutissait pas.


Birth Of The Cruel
Now's not the time for denying
Shifting the focus to scare
Let's not forget we're all guilty
「R」
Roman Carlyle
   https://growupforum.forumactif.com/t1810-roman-carlyle#40746  
RP
Habitation : Appartement plutot sympa a Brooklyn
Infos diverses :
Célébrité : Sebastian Stan
Crédits : Canberry
DC : Emma, Fantine et Seb
HRP
Roman Carlyle
Le 911


A peine suis arrivé que j’entends Carmelo faire… du grand Carmelo. C’était ma pire crainte et encore, je n’ai pas le début de la conversation avec le policier. C’est peut être pas plus mal pour m’éviter un ulcère. Ma mâchoire crispe et je prends sur moi en regardant un point fixe devant moi pour ne pas lever les yeux au ciel avec son accueil. Le pire, c’est que c’est avec un flic que je ne connais pas. Impossible de savoir sur quel pied danser pour régler ca au plus vite.

C’est Carmelo qui se lance avec son débit habituel. Il m’assure qu’il n’a rien fait et l’entendre me parler de bagarre, pour le coup, me tranquillise. C’est évident que ce n’est pas son genre, il provoque, certes, mais il est plus à pratiquer la technique ancestrale de l’opossum que celle du ninja quand ca part en vrille. Je reprends un peu d’assurance tout en le suppliant du regard de se taire. Si ca n’est « que ca », on peut être dehors rapidement, mais si on ajoute un outrage a policier…

Je n’ai pas le temps de lui demander de me laisser en placer une que le poulet tape sur la table pour tenter de couper le son a mon colloc. Bon courage a lui. En attendant, je lui suis reconnaissants de me faire un topo plus précis de la situation. Il m’en faut plus pour me déstabiliser quand j’apprends qu’il a été trouvé avec des montres « empruntées ». J’imagine que ca pourrait etre pire.  C’est en souriant amicalement au policier que je lui tends la main pour lui serrer en me présentant :

« Bonjour, je suis Roman Carlyle, si j’ai une licence de droit et fait de l’aide juridique pour le plus démunies, je ne suis que pompier. Merci pour ce résumé concis inspecteur.»

Les présentations étant faites, avant que radio Carmelo ne se relance, c’est assez posément que je tente de régler le problème. Je n’ai jamais été quelqu’un de frontale, ce n’est pas pour rien que Candice de la réception m’appelle « son petit sucre d’orge » ou que j’ai le droit a des bonjours enjoués de plusieurs personnes travaillant ici.

« Je suis désolé du désagrément que vous avez eu a cause de ce qui est vraiment un malentendu et je pense que s’il y a quelqu’un qui mérite bien une pizza pour sa patience ici, c’est vous. »

Le sucre étant mis, il est temps d’aller au vif du sujet avant que notre chien n’ait le loisir de dévaster notre appartement parce que je suis parti sans lui remettre des croquettes.

« Monsieur Greco, ici présent, devait faire une collecte de montres usagées pour une œuvre caritative qui organise une tombola. Je ne sais pas si vous connaissez rêve d’enfant ? Monsieur Greco n’en a pas l’air mais il est très investi dans les associations sauf qu’il n’assume pas l’image de bon samaritain que ca renvoi de lui. Ca le pousse parfois… a des histoire un peu rocambolesques qui le desservent. »

Je prends un air un peu navré en regardant mon ami, comme si c’était ne neuneu du coin. Je ne sais pas ce qu’il a pu raconter avant que j’arrive mais je le connais assez pour savoir que ca devait être haut en couleur et aussi crédible qu’un scenario écrit par ChatGP. C’est en priant qu’il arrive a garder sa bouche fermée que je continue avec cette verve de l’avocat que j’aurais pu être.

« Voila qui devrait lever la présomption de vol de ces montres et nous prémunir des risques si vous le recroiser avec des jouets d’ici peu.»

Sans dépôt de plainte, avec juste des présomptions, le policier ne peut pas aller plus loin. Ma licence de droit n’a jamais été aussi utile que depuis que j’ai Carmelo dans ma vie.

« Pour ce qui est de l’agression… M Greco, vous me permettez ? »

Je préfère éviter de rebondir sur « la description » évoquée pour le moment. Je prends ses poignets doucement pour faire mine de regarder ses mains, comme si je pouvais douter de leur état. Ce n’est pas avec la lessive ou la vaisselle qu’il pourrait ruiner sa manucure. Puis, avec un geste qui aurait été parfait devant un jury, je les montre au policier, insistant sur les phalanges.

« S’il y a eu agression, ce n’est pas avec ses poings que M Greco a dû procéder. J’attire aussi votre attention qu’il ne présente aucune trace de coups défensifs. J’imagine que la victime ne s’est pas laissé faire ? D’ailleurs, est ce qu’un médecin légiste est venu constater que M Greco ne porte aucun stigmate de confrontation physique ? »

La question est posée innocemment, mais elle a son poids. Si l’affaire doit aller plus loin et qu’on prouve qu’il y a eu une erreur dans la procédure, ca peut couter cher a la carrière de l’homme en face de moi.








Like fire

ANAPHORE
Carmelo Greco
   
RP
Habitation : Un appartement miteux dans Brooklyn officiellement. Offieusement il squatte chez son meilleur ami Roman, chez qui le frigo est plus remplis que le sien...!
Célébrité : Rob Raco
Crédits : Babs
DC : //
HRP
Carmelo Greco
Les autres


Le flic en face de lui, jusque là tassé sur sa chaise et plutôt nonchalant, avait finit par se lever. Non il ne s'était pas levé... Il s'était « déplié » ok ? C'était la version humaine de Bumble Bee. Voiture le jour et gros robot qui casse des culs la nuit. D'ailleurs lorsqu'il tape sur la table, il la fait tellement trembler que Carmelo a le réflexe d'en attraper le bord devant lui, des fois qu'elle s'effondrerait sous le choc ! Ses bracelets raie doucement la surface et Carmelo, comme s'il était là par hasard, se renseigne :

« Mais pourquoi il s'énerve... ? Faut prendre une camomille... »

Et de demander à son meilleur pote :

« Il a le droit de dire ça ? De m'insulter je veux dire. Mais que fais la police ? »

Ok, il était un petit con. Enfin... Vu le regard de Roman : il était un gros con là. Mais pour Carmelo, simplement fermer sa bouche c'était une quasi souffrance. En plus il était là, format belette assit sur son p'tit cul pendant que Bumble Bee et William Wallace se faisaient une petite joute oratoire improbable. Et le grand guerrier écossait venait de jeter toutes ses paillettes et ses confettis en forme de cœur sur la machine. Est-ce qu'il pouvait l’amadouer ?

En tout cas, à l'adresse du policier qui ne s'adressait déjà plus à lui de toute façon, Carmelo confirme :

« Big big malentendu ça. »

Il sent toujours le regard un peu cuisant de Roman sur lui. Et avec son air gouailleur de grand con, il le taquine :

« Tu sais que t'es sexy quand tu te la joue avocat ? C'est ça que tu devrais dire aux filles dans les bars. »

Là il sent quand même que les deux sont à deux doigts de lui redemander de la fermer alors il lève ses deux mains devant lui comme pour plaider son innocence. Et Roman fait ça bien. Franchement nickel. Il le surprenait encore dans ce genre d'exercice. La vérité c'était qu'il le fascinait par son bagout naturel. Comprenez bien que lui aussi en avait. Mais clairement Roman faisait ça différemment de lui. Et dans un commissariat, face à Bumble Levi, sa méthode était sûrement la meilleure.

Ceci étant dit, puisque Roman, comme un vilain arracheur de dents, ment pour lui, Carmelo opine de manière tout à fait volontaire.

« J'ai un grand cœur. C'est la cause de tous mes soucis. »

Et d'ajouter dans la foulée :

« La montre spiderman c'était pour un petit cancé... »

Nouveau regard à Roman et Carmelo fait un signe comme un zip au niveau de sa bouche pour dire qu'il se tait. Enfin... Roman vient prendre ses petits poings pour les montrer au flic... Et Carmelo, un peu flippé sur ce coup là :

« Tu veux qu'un mec qui fait des autopsies vienne me voir à poil là ? »

Au flic, du coup :

« On va pas faire ça hein... »



♠️
Darcy Quinn
   
RP
Habitation : Quartier à voir
Célébrité : Joe Gilgun
Crédits : Gerard Menjoui (ava) ; heartin3s (gif prof) ; ross (code sign)
DC : /
HRP
Darcy Quinn
Le cartel de Las Chiapas


C'est forcement un malentenduRoman, Carmelo & Zachary
I take what I want, take what I need
They say it's wrong, but it's right for me
I won't look down, won't say I'm sorry

Exaspéré était encore assez loin de l'état dans lequel se trouvait le flic. Oh bien entendu, ça aurait pu être pire. Il aurait pu être vraiment hors de lui et le montrer au lieu d'être encore un tant soi peu patient avec les deux loustics qui semblaient essayer de faire passer des vols pour une collectionnite aigüe. Mais il avait quand même écouté patiemment ce que pouvait bien dire le plus poli et mature des deux. Tout en essayant de ne pas prêter attention aux babillages de l'autre, ce qui devenait de plus en plus difficile, il fallait bien l'avouer.

L'explication n'avait rien de convaincant. Si Greco était un bon samaritain qui collectait de l'argent, alors Zack méritait la médaille de meilleur flic de l'année, ou quelque chose dans ce genre pour faire bonne mesure. L'irritation toujours là en entendant la voix de l'autre, presque pire en pire. Encore plus quand il tentait de trouver d'autres explications abracadabrantes pour justifier son comportement et sa présence au poste. Malheureusement, il était vrai que personne ne pouvait rien prouver. Pas prouver qu'il les avait volées, ces montres. Pas prouver qu'il n'allait pas effectivement les donner à l'association.

Un sourire sur le visage néanmoins à l'information donnée, la petite envie d'embêter le monde qui le titillait soudainement. Ah j'imagine qu'on se verra samedi, si monsieur Greco est si engagé auprès de cette association. Son air de grand con placardé sur la tronche en disant ça, sachant bien qu'il ne le verrait pas là-bas. Quoi qu'on pouvait encore être surpris, après tout, surtout si il savait que Zack y serait. Mais qu'importait, restait encore l'histoire de l'agression. Une histoire à laquelle le flic ne croyait pas le moins du monde.

Il est là depuis une demi-heure, même si honnêtement ça donne l'impression qu'il est là depuis six heures...Donc non, il n'a pas été examiné. Mais il fallait bien reconnaître qu'il n'y avait pas besoin d'être médecin pour voir qu'il n'y avait aucune trace, effectivement. Un nouveau soupir, toujours plus lourd, en entendant Greco l'ouvrir encore une fois. Il ne se tait vraiment jamais ? La question était posée à Carlyle, bien entendu, pas à l'intéressé directement. Quel enfer ça devait être de le fréquenter, pire de vivre avec lui. Zack l'aurait sans doute noyé au bout d'une journée, à peine, si il avait dû vivre avec lui. Mais non, on ne va pas faire ça.

Emettre un bruit de désapprobation bien malgré lui en se relevant, sortant de sa poche les clefs pour les menottes que l'autre portait toujours. Venir les lui enlever et les ranger à sa ceinture, même si ça lui faisait mal au cul, il ne pouvait rien reprocher au voleur tant qu'il ne pouvait rien prouver. Je pense que mes collègues sont navrés du malentendu. Mais ce serait bien de pas te revoir pour ce genre de malentendus à nouveau, si tu me suis. Le regard plus qu'entendu à Greco, parce que la prochaine fois, il trouverait bien un vrai truc à lui coller sur le dos. Quitte à ce que ce soit des conneries juste pour le garder plus longtemps et l'emmerder un peu.


Birth Of The Cruel
Now's not the time for denying
Shifting the focus to scare
Let's not forget we're all guilty
「R」
Roman Carlyle
   https://growupforum.forumactif.com/t1810-roman-carlyle#40746  
RP
Habitation : Appartement plutot sympa a Brooklyn
Infos diverses :
Célébrité : Sebastian Stan
Crédits : Canberry
DC : Emma, Fantine et Seb
HRP
Roman Carlyle
Le 911



A chaque fois que Carmelo ouvre la bouche je me demande s’il se rend vraiment compte de la situation, ou s’il me prend pour un surhomme. Si ca se trouve il m’imagine un peu trop avec le slip rouge sur la combi moulante bleu, sauf que je ne suis que pompier. Je n’ai pas moyen d’aller craquer la chemise pour sortir une cape de je ne sais où sans connaitre l’échec. Un jour, je n’arriverais pas a temps, ou je n’aurais plus de lapin a sortir de mon chapeau pour lui sauver la mise.

Sans compter que, Carmelo, je l’adore, même si des fois, comme maintenant, je me demande pourquoi, mais bordel, celui qui arrivera a le faire taire est pas encore né. Est-ce que le flic a le droit de l’insulter ? En temps normal, non, mais connaissant le zozo, devant le policier, il a bien dû trouver 100 façons de le traiter de con mine de rien. Je me contente de soupirer a sa question et a lui adresser un regard lourd de sous-entendus. Je me retiens de faire attention a ses ponctuations et me contente de lui dire, entre mes dents, quand il m’assure que je devrais draguer en jouant a l’avocat :

« Tu ne m’aides pas … »

Au moins le policier prend le temps d’écouter ma plaidoirie qui va se traduire par « le seul truc « discutable », c’est-à-dire les montres, il n’a pas de plainte ni d’élément probant, et pour l’agression, j’ai assez d’élément factuel pour sauver les miches de mon pote. Putain, le type prévoit de se pointer à l’asso et est au courant du truc. C’est bien ma veine, surtout que connaissant l’altruisme de Carmelo, si le flic ce pointe, il y a peu de chances de le croiser pour de bon.

« Comme déjà dit, M Greco aime rester discret quand a ses bonnes œuvres, il passe généralement par moi pour ses donations. »


Et ses dépenses en règle générale, pour la gestion de ses emmerdes aussi et celles du quotidien si on y pense bien. Un jour je lui demanderais un salaire, je vous jure. Je me retiens de lever les yeux au ciel, une nouvelle fois, a la question de Carmelo qui ne comprend pas bien, visiblement, le concept de bluff. J’ai passé trop de temps avec mon beau père. C’est avec un ton presque professionnel que j’explique :

« Un médecin légiste est chargé des expertises en matière légale pas seulement sur les morts. C’est aussi a lui d’évaluer les blessures et séquelles sur les vivants. C’est dans votre intérêt, si l’inspecteur veut donner suite a votre garde a vue, que l’absence de marques de lutte soit légalement constatée.»

Le policier confirme, comme la tête de Carmelo, que personne n’est passé. Ca me parait sur que si le monsieur en face de nous va faire chier le légiste pour ca, il risque de se faire allumer. De la même façon, s’il refuse cette entrevue, en cas de tentative de procès, le dossier ne passera pas la conciliation pour vice de procédure en faveur de la défense. Pour moi s’est plié mais je reste sur mes gardes, d’ici que Carmelo ne parle d’une autre de ses magouilles spontanément.  Quand l’inspecteur me demande s’il ne se tait jamais, je prends un air navré qui suinte un peu trop la sincérité en faisant « non » de la tête avant d’ajouter :

« Il faut rester positif, au moins, ca remplace bien une radio en fond sonore. »

Si je suis soulagé qu’on en reste là, je me garde bien de le montrer alors que l’inspecteur imagine encore que c’est possible de raisonner Carmelo l’asticot. S’il savait que, connaissant mon pote, je ne vois pas dans quel univers ca serait possible de ne pas le revoir ici. Une nouvelle fois, mes yeux vont chercher ceux de Carmelo pour etre sur qu’il entende le message, avant de me concentrer sur le policier.

« Je suis sûr que M Greco fera tout pour ne pas pour ne plus faire l’objet de tels quiproquos et que cette mésaventure reste un épisode isolé.D’ailleurs, c’est moi qui suis navré, inspecteur, que vous ayez dû perdre votre temps pour ce malentendu, surtout en sachant qu’un agresseur court toujours. »

Je suis interrompu par la dame de l’accueil frappe a la porte et apporte 3 gobelets et je sens venir le malaise alors qu’elle nous adresse un gentil sourire.

« Excusez moi inspecteur Levi, je me suis permise d’apporter des boissons. Tenez un café pour vous, Carmelo, un cappuccino comme d’habitude et pour mon petit Roman, un bien serré.
- Merci Candice, vous êtes adorable comme toujours. »

La dame glousse avec un geste qui pourrait être traduit par « vil flatteur » et avant de prendre congé, elle enfonce le clou :

« Ne soyez pas trop sévère avec le petit Carmelo inspecteur, il n’a pas eu une enfance facile, c’est pour ca qu’il fait des bêtises. A bientôt Roman ! »

Dépité, je reste stoïque en faisant un signe de la main un peu mécanique. C’est mort pour « l’ épisode isolé ». Réalisant la suite, je fronce les sourcils en me tournant vers Carmelo. On a pas besoin de son pour se comprendre. A cet instant, le sous tire pourrait être « Putain, mais c’est quoi cette histoire d’enfance compliquée que tu es allée lui sortir ? Comment ca se fait que je ne suis pas au courant ? On devait toujours êtres raccord sur les conneries qu’on sort ici !!! » C’est finalement pour l’inspecteur, que je reprends la parole en toussotant un peu :

« Comme je comptais aller prendre des pizzas en sortant, cela me ferait très plaisir de vous en faire livrer une pour témoigner notre plus grand soutien au travail des forces de l’ordre. »





Like fire

ANAPHORE
Carmelo Greco
   
RP
Habitation : Un appartement miteux dans Brooklyn officiellement. Offieusement il squatte chez son meilleur ami Roman, chez qui le frigo est plus remplis que le sien...!
Célébrité : Rob Raco
Crédits : Babs
DC : //
HRP
Carmelo Greco
Les autres


Heu… Oui mais non. Lui il allait pas à un truc caritatif. Se lever aux aurores pour des clous, c’était pas pour lui. Ok c’était très triste : plein de petits enfants mourant en rand d’oignons qui faisait la manche pour un traitement qui leur sauverait la vie ou peut-être pas ! Mais là tout de suite maintenant Carmelo se sentait pas trop investit de la super mission de leur rendre le sourire. Sûr que face à un petit miséreux avec une tronche de cocker il se sentirait obligé d’être sympa et tout ça… Mais franchement, fallait pas le forcer, il avait pas envie… !

Heureusement Roman le sauve avant même qu’il ait ajouté un truc et Carmelo acquiesce comme s’il venait d’entendre la chose la plus sage en ce bas monde. Au passage, il faudrait qu’il suggère à Roman de continuer de lui servir du « vous » et du « Monsieur Greco » à l’avenir. Ça sonnait plutôt pas mal ! Alors par contre…

« Six heures, sans déconner ? »

Il était choqué et un peu outré ! En plus les deux goliaths de fond de placard qui se renvoient la balle pour l’insulter là !

« Non mais vous savez que je vous entends là. »

Et qu’il voyait aussi, vu le regard que lui lance Roman.

« Me fait pas ces yeux-là. Tu regardes le chien comme ça quand il bave sur la télécommande. »

Il lève encore les yeux au ciel alors que les deux gugus continu de se payer sa tronche mais il se fait pour une fois un peu sage. Sans doute que voir Bumble Levi avec la clef des menottes aide pas mal. D’ailleurs une fois les bracelets retirés Carmelo vient se masser les poignets. Il se lève, tout en s’apprêtant à dire au policier un truc graveleux à propos de ses collègues qui ne s’excusaient probablement pas… Mais un coup de coude dans les côtes le fait grogner et éviter d’en rajouter. Carmelo a un petit regard aigu pour Roman… Mais une nouvelle venue fait son apparition… Pour le meilleur et SURTOUT pour le pire.

Carmelo récupère son cappuccino.

« Candice ! Je vous aime ! Epousez-moi ! Ma vie pour vous ! Je ne sais pas ce que je ferais sans vous, merci ! Enfin quelqu’un qui pense à moi avec bienveillance, vous êtes une reine ! Une déesse ! »

Oui il en faisait des caisses, comme toujours. Mais cette femme avait l’habitude et l’entendre glousser en quittant la pièce est une preuve supplémentaire sans doute. Bon par contre ça foutait un peu en l’air ce que Roman venait de dire. Et le regard que lui lance son meilleur ami est reçu 5/5. Alors brièvement penaud :

« Moi tu sais… Je suis un enfant de l’immigration hein. »

Oui tu parles. Enfin… Oui. Mais il avait pas eu l’enfance d’un miséreux quoi. Surtout qu'il était arrivé majeur aux Etats-Unis !

« C’est pour ça que je me sens proche de… Ce truc là… Avec les enfants… Les montres… Les rêves… »

Carmelo vient se gratter juste derrière l’oreille, reprenant à la suite de Roman :

« A quoi vous la voulez votre pizza du coup… ? »



♠️
Darcy Quinn
   
RP
Habitation : Quartier à voir
Célébrité : Joe Gilgun
Crédits : Gerard Menjoui (ava) ; heartin3s (gif prof) ; ross (code sign)
DC : /
HRP
Darcy Quinn
Le cartel de Las Chiapas


C'est forcement un malentenduRoman, Carmelo & Zachary
I take what I want, take what I need
They say it's wrong, but it's right for me
I won't look down, won't say I'm sorry

Franchement, des affaires comme celle-là, avec des erreurs aussi idiotes que celle que les officiers avaient faite, il s'en passerait bien. Pas parce que ça donnait une mauvaise image, pas parce que c'était du boulot en plus ou de la paperasse à faire. Mais parce qu'il devait se tartiner les crétins qu'on ramenait au poste et leurs problèmes. Celui-là était du genre gratiné et si son ami, ou avocat ou peu importait vraiment qui était Carlyle pour lui, essayait d'arranger les choses, ça ne marchait que si le prévenu voulait bien la fermer. Quelque chose dont il semblait incapable. Heureusement qu'il n'y avait pas assez de preuve, au fond.

C'était tout, il s'apprêtait vraiment à laisser partir les deux hommes sans rien de plus, quand la porte s'était ouverte. Candice, toujours aussi adorable, même avec les pires crapules. Il lui avait souri, poliment, même si il s'était indéniablement crispé en entendant ce qu'elle disait. En entendant aussi à quel point elle semblait bien connaître les habitudes des deux hommes présents là. L'irritation provoquée par la soudaine débauche de sentiments et mots doux de Greco n'aidait pas à le détendre, c'était certain et il coula vers lui un regard noir, avant de se tourner vers le pseudo-avocat.

On va faire comme si je vous croyais, tous les deux, pour cette fois, soupira-t-il en reprenant une gorgée de café. Attraper le dossier qui traînait toujours sur la table, avec l'idée de le laisser pourrir dans un coin, parce qu'un touriste avec une montre en moins et quelques bleus, ça n'était pas si grave que ça. Et pas très important non plus. A rien, merci, qu'il dit en regardant vers son suspect libéré, aucune envie de partager quoi que ce soit avec eux, encore moins d'accepter un pot-de-vin en pizza. Quitte à se faire payer pour libérer quelqu'un, il préférait des billets verts, mais ce n'était pas vraiment le genre de choses qu'il allait dire à haute voix.

Je vous reconduis, ou vous arriverez à retrouver le chemin ? Vous avez l'air de tellement bien connaître le coin que vous pourriez bosser là. Même pas besoin de sous-entendre quoi que ce soit, juste de laisser la petite pique sortir. Il allait les revoir, tous les deux, c'était plus que certain. Et il n'en était pas spécialement pressé que ça arrive.


Birth Of The Cruel
Now's not the time for denying
Shifting the focus to scare
Let's not forget we're all guilty
「R」
Roman Carlyle
   https://growupforum.forumactif.com/t1810-roman-carlyle#40746  
RP
Habitation : Appartement plutot sympa a Brooklyn
Infos diverses :
Célébrité : Sebastian Stan
Crédits : Canberry
DC : Emma, Fantine et Seb
HRP
Roman Carlyle
Le 911


Le café fumant entre les doigts, raide comme un « i » avec un regard surement fatigué en me demandant ce que j’ai pu faire dans une ancienne vie pour mériter ça, je reste simple spectateur de la scène qui se joue. Si Candice avait commencé a creusé avec ses tasses de cafés, Carmelo me faisait l’effet de passer ensuite avec une pelleteuse pour être sûr de nous enfoncer.

Je reste à fixer le policier. Dans cette débâcle, je donnerais cher pour savoir ce qui peut se passer dans sa tête, même si ses yeux luisant d’intelligence laissent à deviner ce qu’il peut penser en cet instant. Il faut dire que son ton ironique est un autre indice difficile a ignorer. Je me targue de détecter les gens travaillant ici pour repérer ceux qui poseront problèmes et ceux qui peuvent être « conciliant ». Il est peut-être trop tôt pour statuer avec l’inspecteur Levi, mais j’ai dans l’idée qu’on n’est pas parti du bon pied avec lui.

A sa proposition de nous raccompagner, je me lève et pose ma main fermement sur l’épaule de Carmelo, espérant que ça suffira pour lui éviter d’en dire plus. D’ici qu’il évoque je ne sais quel larcin ou amourette avec la mère du policier.

« Ne vous donnez pas cette peine. Je passe assez souvent pour mes activités de conseils juridique pour trouver notre route. »

Je me lève en trainant Carmelo avec moi, serrant les fesses pour qu’il ne fasse pas une autre connerie.

« Nous serons surement amenés a nous recroiser, j’espère que cela sera dans de meilleure conditions. Bonne journée a vous inspecteur et désolé pour le temps perdu. »

Je pousse mon colloc devant moi en lui grognant, dès qu’on est sortie du bureau :

« Je te préviens, je ne veux pas t’entendre dire autre chose qu’au revoir ou merci avant qu’on soit a la maison. »


Je saluts les gens que je connais, remercie encore Candice mais ne traine pas. Je dissuade d’un regard Carm de me faire la moindre remarque quand, une fois dehors, je lui tends un casque de moto. En fait j’ai la mâchoire serrée et un air bourru qui n’implique pas l’option causette tellement je suis remonté après celui qui va me froisser les cotes a chaque virage.

« Montes. »

La route me semble longue. Arrivé a la maison, je fais les 100 pas en levant régulièrement la main pour signifier a Carmelo de garder le silence le temps que je me calme. Il me faut au moins 5 bonne minutes, sous le regard intrigué de Jr qui ai resté sur le canap avant que je n’arrive a explosé :

« Putain mais putain ! Carmelo ! Bordel ! Tu te rends comptes de comment ca pourrait se finir ? Si j’avais pas été là ? Ou s’il avait eu des preuves ? T’as vraiment envie de faire de la taule pour des conneries ? »

Je le regarde avec cet air de père inquiet qui ne comprends pas la légèreté de l’ado rebelle en face de lui.

« Et tout ca pour quoi ? 5 pauvres montres que tu comptais revendre a quoi ? 10 dollars pièces ? Franchement ! Mais pourquoi ???? Et me dit pas que c’est pour bouffer ou avoir un toit ou crécher. »

Je souffle un grand coup et me passe la main dans mes cheveux. Je ne peux pas comprendre, ca me dépasse tellement. C’est d’une voix plus fatiguée que je lui demande :

« Et si tu t’en fous que ton visa saute ou d’aller en taule, t’as pensé un peu a moi ou a junior ? »











Like fire

ANAPHORE
   
RP
HRP
Contenu sponsorisé