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Un ange tombé du ciel - Feat Rafaele DiTomasso

Diego Arriaga
   https://growupforum.forumactif.com/t465-diego-arriaga-il-est-bon-mon-burrito-il-est-bon#14095  
RP
Habitation : Son Food Truck dort dans un entrepôt de Jackson Heights. Lorsque Diego se réveille, il a une vue imprenable sur son outil de travail puisqu'il a aménagé un appartement en duplex de ce vieux hangar
Infos diverses : ❧ Il n’a jamais perdu son accent et il lui arrive encore de chercher certains mots ou de se mettre à parler en espagnol.

❧ Il est rare de le voir frissonner. En effet, depuis un sombre après-midi rempli d'amour paternel, Diego ne ressent plus la morsure du froid. Vous le verrez donc souvent bras nu, l'unique preuve que son corps réagit tout de même aux températures étant sa peau se recouvrant de chair-de-poule sans qu'il n'en ait conscience.

❧ Différentes marques sont présentes sur son corps. Dans un premier temps, il y a celle, sur son omoplate gauche, qu'il a décidé de s'apposer lui-même : “Todo lo que se quiere debajo del Cielo tiene su hora.” (Il y a un temps pour tout, un temps pour toute chose sous les cieux ; Ecclésiaste 3:1). Chaque petits tatouages parsemant ses bras ont une signification très personnelle, ils sont un ancrage afin de ne pas oublier d’où il vient, qui il est, ni comment il en est arrivé là. Et puis, il y a les traces non-encrées, celles dont il se passerait volontiers : Diego porte toujours les séquelles des sévices de son violent de père. C'est pourquoi son dos est haché de marques, tantôt linéaires pour les coups de ceinture, tantôt sous forme de petits ronds rappelant les brulures de cigarettes. On trouve également quelques malheureux souvenirs sur la peau de ses jambes et de ces bras, mais ceux-ci sont nettement plus discrets. Si vous êtes fin observateur, vous trouverez une empreinte de blessure de ceinturon sous son oeil droit.

❧ Il a un tatouage de bothrops, signe de son appartenance au cartel de Las Chiapas, tatoué sur les côtes gauche.

❧ Passionné par les astres, il aime s'éloigner de la ville pour observer le ciel et se perdre le temps d'une soirée dans les étoiles.

❧ Diego n’a jamais appris à nager alors la seule chose qu’il vous accordera, peut-être, c’est de tremper les pieds !

❧ N'ayant pas fréquenté les bancs de l'école de manière assidue et ayant arrêté son cursus très jeune, Diego écrit très mal et la lecture est un cauchemar. de toute façon il n'a pas besoin de diplôme pour sa profession !

❧ Très bon cuisinier, même en dehors de son Food/Drugs-Truck



Un ange tombé du ciel - Feat Rafaele DiTomasso B2v4

Célébrité : Alejandro Speitzer
Crédits : Avatars : Eden Memories
DC : Matt Roja - Enzo Forzalli - Billie Davis - Elena Flores - Jackson Blake - Liam Keller
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Diego Arriaga
Le cartel de Las Chiapas

   
Un ange tombé du ciel
“Sauver un homme malgré lui, c'est quasiment le tuer. ” - Horace Emerson
Début septembre 2022

La rentrée scolaire sonnait comme une bénédiction ! Les rues de New York allaient, enfin, se remplir à nouveau. Durant l’été, il y avait beaucoup de touristes qui venaient s’étonner de la chaleur parfois étouffante qu’offrait la ville ne dormant jamais, mais il y avait trop peu de têtes connues, de clients habituels et le business s’en ressentait. Le food-truck voyait systématiquement ses chiffres descendre à cette période de l’année. Si certains de ses confrères en profitaient pour s’octroyer également une parenthèse de repos, Diego, lui, ne pouvait clairement pas se le permettre.

Il n’avait toujours pas résolu ce problème de dette. Il ne voyait pas le bout de ce tunnel interminable et il commençait à désespérer. Bientôt, Alvarez allait perdre patience. Et s’il décidait de le pénaliser pour le temps qu’il mettait à rembourser ? Et s’il décidait que, désormais, à chaque retard ou à chaque mois passant, la somme s’agrandirait afin de dédommager les pertes ? Si une telle idée venait à traverser l’esprit du big boss, le cuistot était fini. Il parvenait déjà à peine à boucler les fins de mois. Entre l’argent qu’il donnait encore à sa tante pour le logement des plus jeunes de la fratrie, les dollars que coûtaient les études de ces derniers, son loyer qu’il peinait à honorer… Plus les jours passaient, et moins il était serein, plus il se sentait acculé, oppressé. Sans oublier la fatigue qui s’accumulait.

Des solutions, il en avait cherché. Il était même parti en quête d’un énième boulot ! Cependant, les journées n’étant composées que de vingt-quatre heures, il ne pouvait pas consacrer énormément de temps à une nouvelle activité rémunératrice. Burrito ambulant & cie était chronophage et quand bien même les commandes étaient moins nombreuses durant les congés universitaires d’été, il ne pouvait pas abandonner sa place sous peine de la perdre définitivement en revenant lorsque les étudiants repointeraient le bout de leur nez. S’il avait suffisamment bien maîtrisé l’écrit et les nouvelles technologies, il aurait pu utiliser les réseaux sociaux pour faire de la publicité et ainsi obtenir une clientèle toute fraîche. Mais non… Il avait fini par devoir se dévêtir sur une scène pour réussir à emmagasiner suffisamment de fric avant que le percepteur de Las Chiapas ne vienne frapper à sa porte.


L’homme avait été tranchant, froid. Presque perfide tant il donnait l’impression de jubiler sous ses propres paroles, « Ce n’est pas assez Arriaga. Je dirais à Julian que tu as fait de ton mieux, mais il va vraiment falloir que tu te sortes un peu les doigts si tu ne veux pas qu’il t’arrive des bricoles. ».

Diego ne pipait mot. Il n’y avait rien à répondre à cela, il le savait. Renchérir ne lui apporterait que des déconvenues supplémentaires, et il en avait suffisamment comme ça ! D’ailleurs, il ne bougea pas non plus d’un millimètre quand le latino se rapprocha de lui.

« Tu es un brave petit. », le gars venait de lui tapoter la joue comme une grand-mère le ferait de façon sympathique avec sa descendance. Venant de lui, c’était infantilisant, dégradant, « Mais tu sais parfaitement que je ne peux pas laisser passer la si maigre épaisseur de cette enveloppe. »

Une lueur d’inquiétude prit place au fond de ses prunelles tandis qu’un frisson lui traversa l’échine, « La prochaine sera plus conséquente, je te le promets. ». Les clients allaient revenir, la dope s’écoulerait davantage et il continuerait de trouver d’autres moyens pour augmenter la taille de son paiement. Peu importe ce qu'il devrait faire, il trouverait.

« Ah, des promesses… Encore et toujours des promesses, Diego. Las Chiapas se fout pas mal de tes belles paroles, ce qu’on veut, ce sont des faits ! »

Soudain, le Mexicain eut le souffle coupé. Sur son estomac venait de s’abattre le poing de son interlocuteur qui gardait un air impassible, « Je vais devoir te le faire comprendre, encore. Ça va finir par devenir lassant à force. ». Diego s’était penché en avant sous l’impact, cherchant à respirer le plus calmement possible.

Il s’étonnait presque que l’avertissement ne soit composé que d’un seul et unique coup. Il s’apprêtait à dire que le message était bien passé, mais quand il se redressa pour tenter de reprendre un peu contenance avant d’ouvrir la bouche, il comprit immédiatement que les minutes à venir ne seraient pas des plus agréables. Ses yeux venaient de percuter la silhouette de deux autres hommes. Grands, baraqués. Inquiétants. Sur son visage se lisait parfaitement son désarroi, sa peur et sa détresse. Il ne pouvait rien faire, il ne pouvait pas réagir. Tout ce qu'il tenterait serait peine perdue.

L’homme à l’enveloppe se recula pour les laisser s’approcher tout en recomptant les billets qu’il avait entre les mains, « Il est à vous. Essayez de ne pas trop frapper son visage, c’est mauvais pour le business. ».

Sa respiration se fit plus rapide alors que son regard passait de l’un à l’autre. Comme d’habitude, il allait devoir serrer la mâchoire, accepter le châtiment sans broncher, subir sans hurler. Il connaissait les règles, et surtout, il savait que plus il résisterait, plus ce serait douloureux alors quand son corps se retrouva propulsé contre le mur de cette petite ruelle et qu’une décharge électrique traversa son coude sous la violence du choc qu’il venait de subir en étant aux premières loges de la collision, la bouche de Diego ne laissa qu’un léger râle s’échapper.



En Espagnol dans le texte

   
(c) princessecapricieuse

   



   
Drugs in Food
Rafaele DiTomasso
   https://growupforum.forumactif.com/t1186-qui-a-dit-que-le-mercenariat-etait-une-affaire-d-homme  
RP
Habitation : Elle n'a pas d'endroit fixe ou vivre. Elle passe sa vie sur les routes et dort dans des motels, dans sa voiture, ou squatte là où elle trouve
Infos diverses :  Elle a un tatouage avec une trentaine d'oiseaux noirs en pleine envolée qui lui traversent le haut du dos, ils représentent le nombre d'hommes qu'elle a abattus.

 Tous ses employeurs croient qu'elle est un homme du fait de son prénom, et de toutes façons, comment une femme pourrait-elle être capable de remplir ces contrats correctement ?...

 Son père a des origines italiennes et sa mère est américaine avec des origines albanaises.

 Son père était lui aussi un mercenaire. Il l'a formée dès son plus jeune age, à vrai dire, il ne savait rien faire d'autre. Il a cependant été un bon père, palliant au manque du mieux qu'il le pouvait quand sa mère est décédée.

 Son père a été tué par Lorenzo Forzalli et la brune s'est mis en tête de le venger. Il lui a fallu du temps pour savoir qui était le commanditaire, et lorsqu'elle l'a su, elle a appris qu'il s'était fait tuer. S'attaquer directement à une telle famille sur l'instant aurait été suicidaire, elle a pris le parti de prendre son temps, d'apprendre, de s'entrainer...Après tout, la vengeance est un plat qui se mange froid, non ?

 Elle a été formée aux armes à feu mais également au combat rapproché. Si elle a tenté de nombreux types d'arts martiaux, elle a une nette préférence pour le kick-boxing. Côté armes, elle a récupéré le DAN.338 de son père, un fusil de haute précision qu'elle utilise lorsque la cible est difficilement atteignable. En temps normal, elle se balade toujours avec son Glock19 et un poignard de combat Savage BlackField dissimulé dans sa botte droite.

 Le coffre de sa voiture, une Impala 67, dispose d'un double fond rempli d'armes diverses.

 Elle a été élevée par son père qui l'a éduquée comme un garçon manqué. Son prénom même en est la preuve. Il espérait avoir un fils et, à sa naissance, qu'importait que son appareil génital ne corresponde pas à ses attentes, il l'a formée comme si elle était un gars. Il n'y a jamais eu la moindre remarque machiste ou misogyne de sa part. Elle était une fille ? Et alors ? Elle serait capable de faire aussi bien et même mieux qu'un homme. Il l'a poussée à se surpasser, l'envoyant dans des missions dangereuses qui lui ont valu pas mal de coups et de cicatrices. Elle a d'ailleurs une faiblesse dans la jambe gauche suite à un coup de couteau qui a endommagé un nerf.

 Elle a horreur des hôpitaux et des médicaments, elle tâche de se soigner par elle même autant que ce soit possible.

Un ange tombé du ciel - Feat Rafaele DiTomasso Quelle_est_la_signification_des_tatouages_d_oiseaux_2750_600_square

Célébrité : Eliza Dushku
DC : Je vous laisse deviner...
HRP
Rafaele DiTomasso
La mafia italienne


 
Un ange tombé du ciel
Diego | Rafaele


La grande pomme, c’est lumineux, aveuglant même, et bruyant. Un peu comme Rafaele finalement. La brune se sentait à l’aise dans cette ville. Elle y avait déjà fait quelques séjours par le passé, mais cette fois elle était pour une raison très personnelle. Cela faisait plusieurs années que Rafaele préparait sa vengeance envers les Forzalli. Le premier coup avait été un échec, tout cela à cause de ce crétin de Terminator qui était venu se placer sur sa route, lui faisant rater sa cible. Crétin d’italien ! Cette journée s’était terminée sur une course poursuite et la brune avait pris le dessus, préférant déguerpir que de prendre le risque qu’il n’appelle ses gorilles et qu’elle ne soit submergée par le nombre. Entre temps, on lui avait proposé un contrat, risqué… Trois têtes, non pas à faire tomber mais des jeunes femmes à kidnapper et la brune s’était retrouvée face à un dilemme. Parmi les trois cibles se trouvait une jeune femme qui lui ressemblait beaucoup, une jeune femme qu’elle avait rencontrée après avoir remarqué certaines de ses actions. La mexicaine était une des rares personnes avec qui Rafaele parvenait à s’entendre, le même caractère volcanique, la même propension à dire tout ce qu’elles pensent, la même envie de croquer la vie à pleines dents. La différence ? Nayeli faisait partie d’une grande organisation et quelqu’un semblait vouloir s’y attaquer. Si elle avait fini par lâcher l’info auprès de la brune, elle n’avait rien dit concernant les deux autres mêmes si elles étaient dans le même monde. Après tout, c’était son job, et il fallait bien manger ! Le cartel pourrait bien lui tomber dessus, ils n’auraient certainement pas beaucoup plus d’informations qu’elle n’en avait elle-même. Un nom, un numéro de compte, et un téléphone, basta. Mais elle ne s’attendait pas à ce qu’elle fasse leur rencontre plus tôt encore, dans une des ruelles du Queens.

Des voix commençaient à s’élever, des sons caractéristiques et bien reconnaissables parvinrent à ses oreilles : ceux d’une bagarre. Etait-ce simplement la curiosité ou sa propension à plonger dans les ennuis qui la poussa à aller voir ? Elle-même serait sans doute incapable de le dire. Lorsqu’elle se rapprocha, elle eut tout juste le temps de voir un gamin voler contre un mur, atterrissant lourdement au sol alors que deux malabars se rapprochaient de lui afin de poursuivre leur affaire tandis que le troisième semblait être un simple spectateur. La brune arriva dans leur dos et se mit à applaudir :

Bravo, trois mecs baraqués contre un gosse. La prochaine cible c’est un papy de quatre-vingt dix ans ?

Apparemment, sa remarque ne plut pas au troisième homme qui se tourna vers elle pour répliquer : Dégage de là, pétasse, si tu veux pas subir le même sort !

Tant de ronds de jambe, je suis flattée, on voit que tu as appris à parler aux femmes toi, Répliqua-t-elle avec un sourire tout en s’avançant vers lui dans une démarche qui pourrait se vouloir aguicheuse mais qui n’avait que pour but de lui laisser croire qu’elle n’était pas un réel danger. Seulement, lorsqu’elle arriva à sa hauteur, il eut à peine le temps de la dévisager qu’il reçut son poing en plein visage. Elle l’entendit grommeler une insulte qui fut si peu à son goût qu’elle réitéra son attaque, profitant du fait qu’il soit à la fois surpris et sonné. Les deux autres types s’étaient retournés, regardant la scène, effarés alors qu’il tentait de riposter. Ils semblaient hésiter entre s’occuper du môme et venir donner un coup de main à leur ami qui avait le nez en sang. Finalement, voyant que leur ami n’avait pas le dessus, ils finirent par se décider.

Bah alors les filles, on a peur ?

Dire que Rafaele adorait se battre était un euphémisme. Seulement, à trois contre une, elle ne pouvait pas dire que le combat était simple ou équilibré. Elle avait cependant l’avantage d’être plus légère et rapide que ces types qui avaient, vraisemblablement, plus de muscles que de méninges. Ne pouvant être partout à la fois, le trio parvint à l’immobiliser après quelques coups portés qui lui avaient coupé le souffle, deux d’entre eux lui maintenant les bras tandis que le troisième approchait dangereusement. Elle tenta de se débattre mais la pression exercée sur elle ne lui permettait pas de se mouvoir comme elle le désirait.

T’ouvres moins ta gueule là…Tu connais l’expression « deux qui la tiennent, un qui la b…ute ? »


Sérieusement, il avait tenté de faire un jeu de mots ce crétin ? S’il avait l’esprit qui divaguait, elle allait lui donner de quoi faire. Lorsqu’il fut suffisamment proche et l’attrapa par les cheveux, lui maintenant la tête en arrière pour que leurs regards se croisent tandis qu’il proférait ses menaces, la brune tâcha de se positionner de sorte à lui donner un bon coup de genoux dans l’entrejambe. Elle profita qu’ils soient quelque peu déstabilisés pour libérer l’un de ses bras et donner un coup de coude en plein visage au type de droite. Voyant ses deux comparses mal en point, le troisième sembla abandonner la partie, la relâchant avant de prendre ses distances, ce qui lui valut des interpellations et injonctions de ses camarades à revenir les aider.

Bon, ce n’est pas que je m’ennuie avec vous les gars mais…

Elle s’interrompit, attrapant son glock attaché à sa ceinture, le pointant vers celui qui semblait être le chef de ce petit groupe.

J’ai pas besoin d’aide pour vous buter personnellement, donc faites votre choix vite. Vous avez trois secondes pour dégager.


Les voyant hésiter, Rafaele perdit patience et tira dans la jambe d'un des types.

Vous avez cru que je bluffais ? Le prochain, c'est dans la tête.


Ils pestaient, elle voyait bien la haine dans leurs regards. Elle venait de se refaire quelques ennemis, bon...C'était l'histoire de sa vie ! Lorsqu'ils eurent déguerpi, la brune se rapprocha du môme qui avait l'air mal en point et lui tendit la main pour se relever.

Ça va ?




   
Dancin' in the dark,
in the pale moonlight
I'm feelin' electric tonight
Summertime sadness
Diego Arriaga
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Infos diverses : ❧ Il n’a jamais perdu son accent et il lui arrive encore de chercher certains mots ou de se mettre à parler en espagnol.

❧ Il est rare de le voir frissonner. En effet, depuis un sombre après-midi rempli d'amour paternel, Diego ne ressent plus la morsure du froid. Vous le verrez donc souvent bras nu, l'unique preuve que son corps réagit tout de même aux températures étant sa peau se recouvrant de chair-de-poule sans qu'il n'en ait conscience.

❧ Différentes marques sont présentes sur son corps. Dans un premier temps, il y a celle, sur son omoplate gauche, qu'il a décidé de s'apposer lui-même : “Todo lo que se quiere debajo del Cielo tiene su hora.” (Il y a un temps pour tout, un temps pour toute chose sous les cieux ; Ecclésiaste 3:1). Chaque petits tatouages parsemant ses bras ont une signification très personnelle, ils sont un ancrage afin de ne pas oublier d’où il vient, qui il est, ni comment il en est arrivé là. Et puis, il y a les traces non-encrées, celles dont il se passerait volontiers : Diego porte toujours les séquelles des sévices de son violent de père. C'est pourquoi son dos est haché de marques, tantôt linéaires pour les coups de ceinture, tantôt sous forme de petits ronds rappelant les brulures de cigarettes. On trouve également quelques malheureux souvenirs sur la peau de ses jambes et de ces bras, mais ceux-ci sont nettement plus discrets. Si vous êtes fin observateur, vous trouverez une empreinte de blessure de ceinturon sous son oeil droit.

❧ Il a un tatouage de bothrops, signe de son appartenance au cartel de Las Chiapas, tatoué sur les côtes gauche.

❧ Passionné par les astres, il aime s'éloigner de la ville pour observer le ciel et se perdre le temps d'une soirée dans les étoiles.

❧ Diego n’a jamais appris à nager alors la seule chose qu’il vous accordera, peut-être, c’est de tremper les pieds !

❧ N'ayant pas fréquenté les bancs de l'école de manière assidue et ayant arrêté son cursus très jeune, Diego écrit très mal et la lecture est un cauchemar. de toute façon il n'a pas besoin de diplôme pour sa profession !

❧ Très bon cuisinier, même en dehors de son Food/Drugs-Truck



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Diego Arriaga
Le cartel de Las Chiapas

   
Un ange tombé du ciel
“Sauver un homme malgré lui, c'est quasiment le tuer. ” - Horace Emerson
Diego sait parfaitement ce qui va se passer. Le temps de quelques secondes, il a espéré que le coup reçu à l’estomac serait le seul, mais, bien évidemment, cela aurait été trop beau. Trop généreux. Quand son regard se relève pour apercevoir les deux molosses qui se rapprochent, il peine à déglutir correctement. La réalité est souvent difficile à accepter, surtout quand elle s’acharne à faire de vous un punching-ball humain depuis votre enfance… Mais le Mexicain est quelque peu résigné à présent. À quoi cela sert-il de croire à un avenir plus simple ? À des jours meilleurs ? Tout, absolument tout dans sa vie semble partir à vau-l'eau. Dès qu’il a l’impression que la situation s’améliore, que les choses rentrent dans l’ordre, alors ça dégringole à nouveau. C’est comme si le sort refuse de lui laisser la moindre petite minute de répit. C’est éreintant, et s’il ne devait pas prendre soin de ses frères et sœurs, certainement qu’il aurait déjà baissé les bras. Ils sont sa force. Ils lui donnent trois excellentes raisons de continuer à accuser les coups.

Il se retrouve d’ailleurs propulser contre le mur, son corps s’échouant au sol sous la force de cette bousculade sans qu’il ne dise un mot. Diego ne va pas omettre la moindre petite objection, et il va faire en sorte de ne pas se plaindre, de ne pas geindre, de ne pas donner la satisfaction à ses assaillants de l’entendre souffrir. Ils vont devoir se contenter de ses grimaces et des quelques soupirs de douleurs qui franchiront tout de même ses lèvres. De toute façon, il a conscience que plus il résistera, ou que plus il montrera sa souffrance, plus ils s’acharneront. Lui, il ne comprend pas vraiment tout ça. Il n’appréhende pas le fait que certaines personnes prennent un malin plaisir sadique à créer le malheur… La vie est déjà dure, pourquoi en rajouter en s’en prenant les uns les autres ?

Loin de cette question philosophique, le brun continue à recevoir la correction qui, d’après les mots s’échappant des lèvres du chef de ce petit groupe, est amplement méritée. Il a failli à sa mission, le remboursement de sa dette n’est pas entièrement honoré pour ce mois-ci, alors il est normal que Las Chiapas lui remette les idées à l’endroit pour qu’il fasse mieux lors de la prochaine récolte.

S’il a la chance d’y participer… Parce qu’avec ce qui vient de se passer, il est soudain pris d’une inquiétude énorme. Et si Julian pense qu’il fait de la résistance ?

Que se passe-t-il me demanderez-vous ? Une femme vient d’intervenir dans le passage à tabac dont il est la victime.

Au sol, il se recroqueville sur lui comme si ce geste défensif allait apaiser la douleur de ses côtes tandis qu’il redresse péniblement sa tête pour observer une brune se faire saisir par les bras par deux des Mexicains venus pour s’occuper de son cas. Il est pétrifié en se disant que pour venir l’aider, elle venait de se mettre dans de beaux draps. Bientôt, il allait la voir étendue à côté de lui, sans vie, et tout ceci serait de sa faute.

« Lâchez-la, laissez-la partir... »
, sa voix n’est qu’un murmure rempli de douleur quand il tente d’intervenir. Personne ne l’entend, ils sont trop concentrés sur leur entreprise macabre pour prêter attention à la petite vermine insipide qui gît par terre. Lorsqu’il s’apprête à réitérer sa demande de façon plus audible, Diego se retint. Ses yeux s’écarquillent quand il voit la jeune femme se sortir de là par une pirouette habile.

Il se hisse jusqu’au mur pour s’asseoir, son dos reposant désormais contre les briques tandis que la scène s’accélère pour le rendre encore plus fébrile qu’il ne l’était déjà. Un coup de feu part. Un des hommes est touché. Diego, lui, il commence à voir sa vie défiler. Si ce n’est pas cette femme qui le zigouille après s’être occupée des trois autres, ce seront les hommes d’Alvarez qui lui régleront son compte… Il est clairement en train de se faire des films sous la peur qui l’assaille. Du moins, concernant la demoiselle, car pour ce qui est des représailles de Las Chiapas, il y a fort à parier pour qu’elles soient fracassantes, et ce, même s’il n’est nullement responsable de tout ce bazar. Allez leur expliquer ça !

Quand le seul Mexicain encore présent dans la ruelle n’est autre que lui, Diego voit la brune se rapprocher, son flingue toujours à la main. Là, maintenant, tout de suite, il apprécierait particulièrement d’être un caméléon et ainsi pouvoir disparaître en se fondant dans le paysage.

« Tu… Tu me demandes si ça va ? », éberlué – et terrifié, son corps secoué de spasmes en étant la preuve - il regarde la main tendue sans la saisir. C’est qui cette femme ? Et c’est quoi ce bordel ? Ses yeux passent de la paume amicale qu’elle lui offre à celle tenant une arme jusqu’à ce qu’ils remontent au niveau du visage de l’inconnue venue lui porter secours. « Oh bon sang. Merde. », il lui est difficile de trouver quoi dire, la scène venant de se dérouler lui semblant totalement irréelle.

Finalement, après de longues secondes d’hésitation, il lève son bras intact pour se saisir du poignet de la ninja se trouvant en face de lui. Sa bouche se tord dans une grimace tandis qu’il se remet sur pied, sa main abandonnant l’épiderme de sa sauveuse pour venir se déposer sur son coude endolori pour apaiser la tension. Il regarde la ruelle par-dessus l’épaule de la brune, puis il la regarde elle, directement, avant de refaire ce manège plusieurs fois, « Merci. Je crois. ».

Il n’était pas sûr que ce sauvetage soit véritablement salvateur pour lui…



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Habitation : Elle n'a pas d'endroit fixe ou vivre. Elle passe sa vie sur les routes et dort dans des motels, dans sa voiture, ou squatte là où elle trouve
Infos diverses :  Elle a un tatouage avec une trentaine d'oiseaux noirs en pleine envolée qui lui traversent le haut du dos, ils représentent le nombre d'hommes qu'elle a abattus.

 Tous ses employeurs croient qu'elle est un homme du fait de son prénom, et de toutes façons, comment une femme pourrait-elle être capable de remplir ces contrats correctement ?...

 Son père a des origines italiennes et sa mère est américaine avec des origines albanaises.

 Son père était lui aussi un mercenaire. Il l'a formée dès son plus jeune age, à vrai dire, il ne savait rien faire d'autre. Il a cependant été un bon père, palliant au manque du mieux qu'il le pouvait quand sa mère est décédée.

 Son père a été tué par Lorenzo Forzalli et la brune s'est mis en tête de le venger. Il lui a fallu du temps pour savoir qui était le commanditaire, et lorsqu'elle l'a su, elle a appris qu'il s'était fait tuer. S'attaquer directement à une telle famille sur l'instant aurait été suicidaire, elle a pris le parti de prendre son temps, d'apprendre, de s'entrainer...Après tout, la vengeance est un plat qui se mange froid, non ?

 Elle a été formée aux armes à feu mais également au combat rapproché. Si elle a tenté de nombreux types d'arts martiaux, elle a une nette préférence pour le kick-boxing. Côté armes, elle a récupéré le DAN.338 de son père, un fusil de haute précision qu'elle utilise lorsque la cible est difficilement atteignable. En temps normal, elle se balade toujours avec son Glock19 et un poignard de combat Savage BlackField dissimulé dans sa botte droite.

 Le coffre de sa voiture, une Impala 67, dispose d'un double fond rempli d'armes diverses.

 Elle a été élevée par son père qui l'a éduquée comme un garçon manqué. Son prénom même en est la preuve. Il espérait avoir un fils et, à sa naissance, qu'importait que son appareil génital ne corresponde pas à ses attentes, il l'a formée comme si elle était un gars. Il n'y a jamais eu la moindre remarque machiste ou misogyne de sa part. Elle était une fille ? Et alors ? Elle serait capable de faire aussi bien et même mieux qu'un homme. Il l'a poussée à se surpasser, l'envoyant dans des missions dangereuses qui lui ont valu pas mal de coups et de cicatrices. Elle a d'ailleurs une faiblesse dans la jambe gauche suite à un coup de couteau qui a endommagé un nerf.

 Elle a horreur des hôpitaux et des médicaments, elle tâche de se soigner par elle même autant que ce soit possible.

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Un ange tombé du ciel
Diego | Rafaele

Il a l'air sonné le gamin. Elle, elle s'en est sortie avec quelques hématomes de plus. Comme d'habitude, pourrait-elle dire. Rafaele ne semblait vivre que pour ça : s'amuser et se battre. Si les deux pouvaient être combinés, elle était plus heureuse que jamais. C'était ce genre de fille sans gêne, sans véritables codes sociaux, qui faisait ce dont elle avait envie à l'instant T et si elle n'obtenait pas satisfaction, elle allait ailleurs pour le trouver. Elle s'était retrouvée en pleine bagarre, et si pendant un laps de temps, son cœur s'était accéléré alors qu'ils la tenaient fermement, elle avait pu reprendre le dessus. Rafy n'avait pas peur de grand chose, et si on lui posait la question elle dirait même qu'elle ne craignait rien. Elle avait une confiance en elle débordante, sans doute trop grande d'ailleurs, et cela risquait bien de lui nuire un jour ou l'autre mais pour l'heure, sa vie lui convenait à une exception près : Elle avait une vengeance à mener à bien. Sa première tentative avait été un échec, il lui faudrait un peu de temps pour remettre sur pieds un plan d'action et en attendant, elle visitait la ville. Rafaele possédait une vieille Impala 69 mais pour autant, elle ne la conduisait que rarement en ville. C'était le genre de fille qui avait la bougeotte, un besoin d'action irrépressible, et elle préférait de loin marcher que de s'énerver dans les embouteillages de la grande pomme. Qui plus est, sa beauté se retrouvait chez le carrossier en ce moment même après avoir subi quelques dommages liés à un Forzalli un peu trop cascadeur.

Elle s'était donc retrouvée là par pur hasard quand elle avait vu le trio qui faisait voler ce môme. N'allez pas croire que Rafaele est du genre bon samaritain, mais ça l'agace quand elle voit trois molosses s'en prendre à un pauvre type tout seul et qui ne semble pas avoir la capacité pour répliquer. Une fois débarrassée d'eux, elle s'était rapprochée du mexicain, lui tendant la main. Il avait l'air hésitant, que croyait-il donc ? Qu'elle était intervenue pour le buter ensuite ? Ce serait tordu...Quoi qu'avec tout ce qu'on voyait, ce ne serait sans doute pas si déconnant que ça ! Il avait fini par attraper son poignet, se redressant avec difficultés. Elle rangea son arme, libérant ainsi sa main pour le soutenir. Il bredouilla quelques mots, la remerciant, sans être sûr de devoir le faire et la brune releva un sourcil, posant la question qui lui brûlait la langue depuis son arrivée sur les lieux.

Ils te veulent quoi ces types ? Tu leur as piqué de la came ?

Cash, directe, sans prendre de gants. Il serait sans doute surpris, mais Rafaele avait remarqué le serpent tatoué dans le cou de l'un d'eux, un signe distinctif d'un cartel qu'elle commençait doucement à connaitre. L'un de leurs membres avait fait parler d'eux dans le monde des mercenaires, tueurs à gages et autres joyeusetés du même genre. Alors, la brune s'était renseignée. Cela étant, au vu du lieu, et de l'altercation, le raccourci aurait également pu être facile et rapide de se dire que ces types étaient des dealers à qui ce gamin devait du fric. Lorsqu'il fut relevé et suffisamment en appui contre le mur, elle attrapa sa mâchoire entre  son pouce et son index et observa ses plaies.

Je te ramène chez toi. Je crois que tu vas avoir droit à deux jolis points de suture là-haut. Ils t'ont pas loupé.  

Elle s'était tue pendant quelques secondes, l'observant, avant de reprendre la parole :

T'as pas trop la gueule d'un mec qui traine avec ce genre de gars alors raconte, t'as fait quoi pour mériter un tel comité d'accueil ?

Faire la conversation, c'était pas son truc, mais elle était curieuse de savoir ce qu'un type comme lui avait pu faire pour qu'un cartel veuille lui foutre la raclée de sa vie.




   
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in the pale moonlight
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Diego Arriaga
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RP
Habitation : Son Food Truck dort dans un entrepôt de Jackson Heights. Lorsque Diego se réveille, il a une vue imprenable sur son outil de travail puisqu'il a aménagé un appartement en duplex de ce vieux hangar
Infos diverses : ❧ Il n’a jamais perdu son accent et il lui arrive encore de chercher certains mots ou de se mettre à parler en espagnol.

❧ Il est rare de le voir frissonner. En effet, depuis un sombre après-midi rempli d'amour paternel, Diego ne ressent plus la morsure du froid. Vous le verrez donc souvent bras nu, l'unique preuve que son corps réagit tout de même aux températures étant sa peau se recouvrant de chair-de-poule sans qu'il n'en ait conscience.

❧ Différentes marques sont présentes sur son corps. Dans un premier temps, il y a celle, sur son omoplate gauche, qu'il a décidé de s'apposer lui-même : “Todo lo que se quiere debajo del Cielo tiene su hora.” (Il y a un temps pour tout, un temps pour toute chose sous les cieux ; Ecclésiaste 3:1). Chaque petits tatouages parsemant ses bras ont une signification très personnelle, ils sont un ancrage afin de ne pas oublier d’où il vient, qui il est, ni comment il en est arrivé là. Et puis, il y a les traces non-encrées, celles dont il se passerait volontiers : Diego porte toujours les séquelles des sévices de son violent de père. C'est pourquoi son dos est haché de marques, tantôt linéaires pour les coups de ceinture, tantôt sous forme de petits ronds rappelant les brulures de cigarettes. On trouve également quelques malheureux souvenirs sur la peau de ses jambes et de ces bras, mais ceux-ci sont nettement plus discrets. Si vous êtes fin observateur, vous trouverez une empreinte de blessure de ceinturon sous son oeil droit.

❧ Il a un tatouage de bothrops, signe de son appartenance au cartel de Las Chiapas, tatoué sur les côtes gauche.

❧ Passionné par les astres, il aime s'éloigner de la ville pour observer le ciel et se perdre le temps d'une soirée dans les étoiles.

❧ Diego n’a jamais appris à nager alors la seule chose qu’il vous accordera, peut-être, c’est de tremper les pieds !

❧ N'ayant pas fréquenté les bancs de l'école de manière assidue et ayant arrêté son cursus très jeune, Diego écrit très mal et la lecture est un cauchemar. de toute façon il n'a pas besoin de diplôme pour sa profession !

❧ Très bon cuisinier, même en dehors de son Food/Drugs-Truck



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Célébrité : Alejandro Speitzer
Crédits : Avatars : Eden Memories
DC : Matt Roja - Enzo Forzalli - Billie Davis - Elena Flores - Jackson Blake - Liam Keller
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Diego Arriaga
Le cartel de Las Chiapas

   
Un ange tombé du ciel
“Sauver un homme malgré lui, c'est quasiment le tuer. ” - Horace Emerson
Son cœur est en train d’essayer de se faire la malle, sa cage thoracique faisant ainsi office de tambour alors que la brune qui venait de mettre en fuite ses agresseurs se rapproche de lui. À sa connaissance, Diego n’a pas de souci autre que ceux rencontrés avec Las Chiapas, mais son esprit est encore trop abasourdi par la claque qu’il vient de se prendre pour ne pas imaginer que l’arme se trouvant à la main de la jeune femme ne lui est pas destinée. De qui a-t-il pu réveiller la colère pour se retrouver dans un pétrin pareil ? Personne. Pourtant, ses yeux se focalisent bel et bien sur un flingue qui vient tout juste de l’enfoncer un peu plus dans la merde. Il revoit le responsable des gorilles envoyés pour lui mettre la tête au carré se prendre une balle dans la cuisse, et la peau de Diego se couvre de chair de poule sous cette image.

Elle lui demande comment il va, puis range son arme. Le Mexicain ne comprend rien de la situation. Qui est-elle ? Que fait-elle là ? Pourquoi vient-elle lui porter secours ? Est-ce un piège ? Se peut-il que ce soit un subterfuge tordu mis en place par Alvarez pour lui faire comprendre que peu importe la situation, peu importe les rencontres, peu importe qui lui vient en aide, il est et restera constamment à sa merci ? Le cerveau de Diego tourne ces questions en boucle jusqu’à ce qu’il finisse par se dire que cette hypothèse est grotesque. Julian n’est pas du genre à tourner autour du pot, et quand le chef de cartel a une leçon à donner, celle-ci est claire et sans appel. Du moins… De ce que Diego en a vu, parce qu’il n’aurait pas la prétention de penser qu’il connaît El Jefe aussi bien.

Partant du principe que l’intervention de la brune ne peut définitivement pas être un leurre, Diego se saisit de la main tendue afin de se remettre sur pied. Une grimace de douleur prend place sur son visage, ses côtes le brûlant, son coude semblant traversé par des lames de rasoir dès lors qu’il tente d’apaiser l’élancement qu’il sent courir dans tout son bras, et sa joue chauffant – encore une fois – suite aux coups reçus par les molosses faisant deux fois sa carrure.

« Quoi ? Comment est-ce que tu… ? », elle ne peut pas avoir devinée qui étaient ces types en une seule bagarre, si ? Par réflexe, il regarde ses côtes, remarquant avec soulagement que son tee-shirt est intact, ce qui rend son tatouage de bothrops impossible à voir. « C’est à peu près ça. », l’interrogation de la brune est peut-être un pur hasard ou une boutade faite pour qu’il se détende, alors autant ne pas trop en dire à une inconnue. Et ce, quand bien même, cette inconnue vient de lui sauver les miches !

Le dos en appui contre le mur, il tente de ne pas vaciller tandis que sa tête semble s’amuser à tourner pour lui flanquer la nausée. Pour cela, il fixe un point invisible au sol, juste à ses pieds, donnant l’impression que le bitume est particulièrement intéressant. En réalité, il ne sait pas vraiment comment réagir, ni ce qu’il doit dire. Doit-il proposer à l’inconnue de la rétribuer pour son aide ? Lui offrir un coup à boire ? Lui dire qu’elle peut lui demander le moindre service pour remerciement ? Non, il n’est pas convaincu que chacune de ces idées soit très bonne. Il ne la connaît pas, et de toute évidence, elle est le genre de nana à foncer tête baissée dans les embrouilles alors peut-être devrait-il faire preuve de peu de sympathie et simplement la remercier avant de tourner les talons.

Il n’eut pas le temps de prendre la moindre décision que son menton se retrouve pris au piège, son visage pivotant sans qu’il ne puisse faire la moindre objection pour que les yeux de celle venant de lui éviter de finir en charpie scrutent ses blessures. Elle lui fait une proposition aussi étonnante que tout ce qui vient de se produire. Quoi que… La voix parvenant aux tympans de Diego ne semble pas réellement laisser de place à la discussion, comme si le fait de le raccompagner chez lui était un ordre et non une suggestion.

Ses doigts – ceux au bout de son bras non endommagé par la collision avec le mur – se portent à son front pour sentir une coulée de sang qui appuie les dires de la jeune femme et lui fait comprendre le pourquoi de cette douleur lancinante à la tête, « Tu sais faire de la couture ? ». S’il a besoin de points de suture, il ne va pas aller à l’hôpital. Il y aurait trop de questions de posées sur son état, le risque de voir débarquer la police était trop grand. Le mexicain n’avait pas vraiment eu à se rafistoler depuis son arrivée à New York, sa précédente rencontre avec les gros bras du cartel s’étant simplement soldée avec quelques bleus impressionnants, et quand il avait dû le faire part le passé, soit sa mère s’en était chargé, soit c’était Gabriela, sa petite sœur, qui s’occupait de panser ses plaies après une énième colère de son père.

De toute évidence, il a besoin de l’inconnue, cette vérité lui saute d’autant plus au visage lorsqu’il essaie de faire un pas et qu’il pose automatiquement sa paume sur l’épaule de la brune pour se soutenir, « J’habite à quelques blocs. Tu pourras mettre un peu de glace sur ton crâne, je suis désolé pour ça d’ailleurs, tu as dû perdre quelques cheveux... ». Pour quelqu’un venant de se battre contre trois mecs baraqués, elle s’en sort plutôt bien, elle n’a reçu que peu de coups en comparaison de la galère dans laquelle elle est venue se fourrer de sa propre initiative. Cependant, bien qu'elle n'ait pas l'air traumatisée ou blessée, Diego ne peut s'empêcher de culpabiliser.

Alors qu’ils marchent lentement en direction de la rue principale, Diego tourne la tête vers la brune, un sourcil relevé et un petit rictus franchissant ses lèvres, « Non, moi, j’ai la gueule du mec qui adore se prendre des baffes. Ils ont dû le remarquer et se dire qu’ils allaient venir me rendre service. ». Entre humour et sarcasme, il s’étonne lui-même de sa répartie quelque peu cinglante.

Depuis quelques semaines, se faire passer à tabac devient une vilaine habitude, et son miroir commence à lui renvoyer un peu trop souvent le reflet d’un faible crétin incapable de se défendre. Mais que peut-il faire d’autres ? S’il fait preuve de la moindre petite véhémence, la violence de la représaille n’en sera que plus grande. Julian Alvarez sait parfaitement pourquoi Diego travaille pour lui, il connaît son histoire familiale, il le lui a bien fait comprendre quand ils se sont croisés fortuitement à son food-truck, et il ne fait aucun doute que le chef de Las Chiapas n’hésiterait pas une seule seconde à s’en prendre à ses proches pour obtenir le remboursement de sa dette. Alors oui, Diego subit sans rien dire, préférant n’être qu’un hématome géant plutôt qu’un grand frère ravagé par la tristesse de voir l’un des siens payer à sa place. Et puis, de toute façon, même sans cette dette, si Alvarez avait voulu faire de lui un punching-ball humain, le Mexicain n’aurait sans doute pas bronché. S’il est entré au sein d’un cartel, ce n’est pas pour rien, il ne voit aucun autre chemin pour assurer la vie qu’il souhaite offrir à sa fratrie.

« Et toi, je peux savoir pourquoi tu es intervenue ? La majeure partie des gens auraient simplement tourné les talons en faisant comme si de rien n’était… Qui es-tu, Super Girl qui a perdu sa cape ? », elle s’était interposée pour l’aider sans se soucier de ce dans quoi elle se lançait, et ce, malgré les trois gaillards qu’il fallait affronter pour ça. Était-ce le hasard qui l’avait mis sur sa route ou le destin avait-il d’autres plans ?  



En Espagnol dans le texte

   
(c) princessecapricieuse

   



   
Drugs in Food
Rafaele DiTomasso
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Habitation : Elle n'a pas d'endroit fixe ou vivre. Elle passe sa vie sur les routes et dort dans des motels, dans sa voiture, ou squatte là où elle trouve
Infos diverses :  Elle a un tatouage avec une trentaine d'oiseaux noirs en pleine envolée qui lui traversent le haut du dos, ils représentent le nombre d'hommes qu'elle a abattus.

 Tous ses employeurs croient qu'elle est un homme du fait de son prénom, et de toutes façons, comment une femme pourrait-elle être capable de remplir ces contrats correctement ?...

 Son père a des origines italiennes et sa mère est américaine avec des origines albanaises.

 Son père était lui aussi un mercenaire. Il l'a formée dès son plus jeune age, à vrai dire, il ne savait rien faire d'autre. Il a cependant été un bon père, palliant au manque du mieux qu'il le pouvait quand sa mère est décédée.

 Son père a été tué par Lorenzo Forzalli et la brune s'est mis en tête de le venger. Il lui a fallu du temps pour savoir qui était le commanditaire, et lorsqu'elle l'a su, elle a appris qu'il s'était fait tuer. S'attaquer directement à une telle famille sur l'instant aurait été suicidaire, elle a pris le parti de prendre son temps, d'apprendre, de s'entrainer...Après tout, la vengeance est un plat qui se mange froid, non ?

 Elle a été formée aux armes à feu mais également au combat rapproché. Si elle a tenté de nombreux types d'arts martiaux, elle a une nette préférence pour le kick-boxing. Côté armes, elle a récupéré le DAN.338 de son père, un fusil de haute précision qu'elle utilise lorsque la cible est difficilement atteignable. En temps normal, elle se balade toujours avec son Glock19 et un poignard de combat Savage BlackField dissimulé dans sa botte droite.

 Le coffre de sa voiture, une Impala 67, dispose d'un double fond rempli d'armes diverses.

 Elle a été élevée par son père qui l'a éduquée comme un garçon manqué. Son prénom même en est la preuve. Il espérait avoir un fils et, à sa naissance, qu'importait que son appareil génital ne corresponde pas à ses attentes, il l'a formée comme si elle était un gars. Il n'y a jamais eu la moindre remarque machiste ou misogyne de sa part. Elle était une fille ? Et alors ? Elle serait capable de faire aussi bien et même mieux qu'un homme. Il l'a poussée à se surpasser, l'envoyant dans des missions dangereuses qui lui ont valu pas mal de coups et de cicatrices. Elle a d'ailleurs une faiblesse dans la jambe gauche suite à un coup de couteau qui a endommagé un nerf.

 Elle a horreur des hôpitaux et des médicaments, elle tâche de se soigner par elle même autant que ce soit possible.

Un ange tombé du ciel - Feat Rafaele DiTomasso Quelle_est_la_signification_des_tatouages_d_oiseaux_2750_600_square

Célébrité : Eliza Dushku
DC : Je vous laisse deviner...
HRP
Rafaele DiTomasso
La mafia italienne


 
Un ange tombé du ciel
Diego | Rafaele


Elle était allée ramasser le type qui venait de se faire passer à tabac, lui demandant pourquoi ils l'avaient pris pour cible. Dans ce genre de quartiers, il y avait pas mal de malfrats en tous genres et les dealers avaient la vie belle, alors, elle n'avait pas été étonnée plus que voir de voir le tatouage ornant le cou de l'un d'eux. Elle l'avait interrogé sur le sujet et il était resté vague, acquiesçant tout de même à ses suppositions. Et merde. Si ce môme s'était mis un cartel à dos, il était clair qu'il ne ferait pas de vieux os, mais malgré la capacité de Rafaele à dire tout ce qu'elle pensait, elle garda cette info là pour elle. La brune l'aida à se remettre debout et observa ses plaies, prenant son visage entre ses doigts.

Je sais faire beaucoup de choses, Répliqua t-elle avec un petit sourire en coin à sa question concernant la couture, et plus précisément, les points de suture dont il avait besoin. Elle lui avait proposé, ou plutôt, elle lui avait imposé de le ramener chez lui. Rafy n'était pas de celles qui s'encombraient de manières ou demandaient la permission, elle agissait. Et après un coup pareil, à part ramener ce môme chez lui pour soigner ses petits bobos, il n'y avait pas beaucoup d'autres options. En l'acceptant, il risquait cependant de le regretter, la jeune femme n'étant clairement pas la personne la plus douce au monde ! Trop absorbée par ce combat et ce gamin qui ne tenait plus sur ses pattes, elle n'avait même pas remarqué le sang qui avait coulé le long de sa tempe. Elle le frotta rapidement du bout des doigts lorsqu'il lui fit la remarque quant à une blessure, et la glace à apposer sur son crane, là où une bosse de plus allait sans doute émerger.

T'es mignon, mais j'en ai connu d'autres. L'adrénaline commençait cependant à retomber et les douleurs à ressurgir. La brune avait des réflexes et lorsqu'elle avait senti que ça commençait à sentir mauvais pour elle, elle avait sorti son arme, leur donnant de bonnes raisons de ne pas s'acharner au risque de mal finir. Elle avait eu de la chance finalement, l'altercation avait été relativement rapide, si les trois s'étaient acharnés, il n'était pas certain qu'elle s'en serait si bien tirée. La brune releva un sourcil à la réplique du mexicain quand elle lui lança qu'il n'avait pas trop une gueule à trainer avec ce genre de gars. Un petit sourire avait étiré ses lèvres alors qu'il sous-entendait être un punching-ball sur pattes.

Et t'en as pas marre de t'en prendre plein la gueule ? J'ai bien vu que t'essayais même pas de te défendre. Il n'y a pas 50 raisons qui poussent un type à se laisser tabasser. Soit t'es trop faible ou lâche, soit ils ont un truc sur toi.


Si la curiosité pouvait la pousser à tourner cela comme une question, elle n'en fit rien et resta dans l'affirmative. C'était l'un ou l'autre mais est-ce que sa vie l'intéressait réellement ? Pas vraiment. Rafaele n'était pas l'armée du salut ni un psy. Elle était même très mauvaise pour ça. Ils avançaient lentement, le gamin semblait cassé de part en part et son appui sur l'épaule de la brune lui faisait mal, les types lui ayant presque déboité quand ils l'ont tenue de part et d'autre pour laisser leur pote lui refaire le portrait. Elle avait eu de la chance sur ce coup là, et elle pouvait remercier ses réflexes.

Nan...La cape et les super-héros, c'est pas cool. Moi, j'aime juste me battre et m'amuser.


Cette réponse était toute aussi vague que celles que lui-même avait faites, et en même temps, elle reflétait bien la réalité. En vérité, Rafaele n'avait pas réfléchi. Elle avait vu trois types contre un gamin, elle avait simplement réagi à l'instinct. Elle l'avait laissé les guider jusque chez lui, la route avait été laborieuse, et une fois sur place, la brune le posa dans un fauteuil et se rendit dans la salle de bain. Elle trouva quelques petites choses mais pas de quoi recouvre cette blessure. Elle revint alors, les mains pleines de ce qu'elle avait trouvé et posa le tout sur la table.

A part du désinfectant, et des anti-douleurs, t'as rien ?


Elle commença par désinfecter la plaie avant de l'observer un peu plus attentivement. Ce n'était pas très joli à voir.

Ok, j'ai vu une pharmacie pas loin, bouge pas.

Elle avait à peine fini sa phrase qu'elle était sortie, revenant quelques minutes plus tard avec son sésame entre les mains.

Je te préviens, j'ai dit que je savais le faire, j'ai pas dit que ce serait sans douleur. La brune sortit alors l'aiguille courbe de son sachet stérile, le fil, ainsi que la pince qui lui servirait à guider le tout dans cette vilaine blessure qui risquait de laisser une cicatrice, mais s'ils la laissaient ainsi, le résultat serait pire encore.

Tu devrais ptet mordre dans ton coussin, Cendrillon.


Pourquoi Cendrillon ? Aucune idée, Rafaele avait un don pour surnommer les gens avec ce qui lui passait par la tête en l'instant, et parfois, ça n'avait aucun sens ! Elle attrapa la peau du mexicain entre ses doigts pour refermer la plaie avant d'y glisser l'aiguille avec autant de délicatesse dont elle était capable, c'est à dire : peu !



   
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❧ Il est rare de le voir frissonner. En effet, depuis un sombre après-midi rempli d'amour paternel, Diego ne ressent plus la morsure du froid. Vous le verrez donc souvent bras nu, l'unique preuve que son corps réagit tout de même aux températures étant sa peau se recouvrant de chair-de-poule sans qu'il n'en ait conscience.

❧ Différentes marques sont présentes sur son corps. Dans un premier temps, il y a celle, sur son omoplate gauche, qu'il a décidé de s'apposer lui-même : “Todo lo que se quiere debajo del Cielo tiene su hora.” (Il y a un temps pour tout, un temps pour toute chose sous les cieux ; Ecclésiaste 3:1). Chaque petits tatouages parsemant ses bras ont une signification très personnelle, ils sont un ancrage afin de ne pas oublier d’où il vient, qui il est, ni comment il en est arrivé là. Et puis, il y a les traces non-encrées, celles dont il se passerait volontiers : Diego porte toujours les séquelles des sévices de son violent de père. C'est pourquoi son dos est haché de marques, tantôt linéaires pour les coups de ceinture, tantôt sous forme de petits ronds rappelant les brulures de cigarettes. On trouve également quelques malheureux souvenirs sur la peau de ses jambes et de ces bras, mais ceux-ci sont nettement plus discrets. Si vous êtes fin observateur, vous trouverez une empreinte de blessure de ceinturon sous son oeil droit.

❧ Il a un tatouage de bothrops, signe de son appartenance au cartel de Las Chiapas, tatoué sur les côtes gauche.

❧ Passionné par les astres, il aime s'éloigner de la ville pour observer le ciel et se perdre le temps d'une soirée dans les étoiles.

❧ Diego n’a jamais appris à nager alors la seule chose qu’il vous accordera, peut-être, c’est de tremper les pieds !

❧ N'ayant pas fréquenté les bancs de l'école de manière assidue et ayant arrêté son cursus très jeune, Diego écrit très mal et la lecture est un cauchemar. de toute façon il n'a pas besoin de diplôme pour sa profession !

❧ Très bon cuisinier, même en dehors de son Food/Drugs-Truck



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“Sauver un homme malgré lui, c'est quasiment le tuer. ” - Horace Emerson
La rencontre est peu commune. Diego n’a pas l’habitude de voir quelqu’un voler à son secours de la sorte, encore moins une inconnue. Ses frères et sœurs avaient déjà essayé par le passé de s’interposer entre celui qui avait été durant des années un bourreau pour lui et leur grand-frère protecteur, mais il avait toujours refusé que le moindre coup leur soit porté, endurant en serrant les dents la sentence que son père lui infligeait pour ce qu’il estimait être de la rébellion. En réalité, le paternel Arriaga ne mettait sans doute aucun mot sur sa violence, celle-ci n’étant due qu’aux quantités astronomiques d’alcool et de drogues parcourant ses veines. Les rares fois où il était sobre, le père de famille était un homme doux, bienveillant et aimant. Ce n’était que la dure réalité de la vie à El Tapatio qui l’avait rendu agressif. Évidemment, les enfants subissant de telles dérives ne parviennent pas à voir les nuances apportées par ces souffrances, mais peut-on leur en vouloir ? Les excuses et les causes suffisent-elles à autoriser le pardon ? Rien n’est moins sûr.

Diego, lui, il subit depuis qu’il est môme. Parfois, il lui arrive même d’avoir l’impression que la terre entière s’amuse à le martyriser, comme s’il n’était bon qu’à ça. Obéi, souffre et surtout, ferme-là. C’est un résumé, évidemment. Le Mexicain a fait ses propres choix, il a lui-même décidé de ne laisser personne s’en prendre au sien, d’amortir les coups, de subvenir à leurs besoins et du faire au mieux pour leur offrir ce que la vie leur a toujours refusé. Si on analyse de plus près, le brun est plus têtu qu’un âne bâté ! Il s’acharne, s’épuise, se tue à la tâche, le tout sans se plaindre et en souriant.

Un peu d’aide ne lui ferait pas de mal. Et, en ce jour, Diego baisse finalement un peu les armes tandis qu’il se saisit de la main tendue par cette étrangère.

Se relever est douloureux, il peine à rester debout, faire un pas en avant n’a rien de plus facile. Accepter qu’elle le raccompagne chez lui pour panser ses blessures est la seule solution envisageable, bien qu’il n’ait pas réellement eu le choix. La brune se montre directive, même lorsqu’il parle de la bosse qui va naître d’ici peu après les coups qu’elle a reçut pour l’aider. Il lève un sourcil, ce qui lui arrache une grimace, « J’ai de la glace à la maison, autant qu’elle serve. ». Le fait d’être habitué à souffrir n’implique pas qu’on ne puisse pas diminuer la douleur, et il ne compte pas la laisser partir de chez lui sans l’aider à son tour.

La jeune femme le soutient comme elle peut tout en le questionnant sur ce qui se passait avant qu’elle n’intervienne. Doit-il de l’argent ? Apparemment, il ne ressemble pas à un gars de cartel… Et pourtant ! Il fait partie d’un des maillons d’une organisation puissante, et il est également dans la merde à cause d’une dette énorme. Cela va de soi, il garde ces informations pour lui, prétendant avec sarcasme qu’il a simplement la gueule d’un mec appréciant de se prendre une bonne rouste. Elle avait saisi l’ironie de sa réponse, et Diego tourne difficilement son visage vers elle quand elle affirme qu’il n’avait même pas fait semblant de se défendre un minimum.

Quelques secondes passent, ses jambes le portent en direction de l’entrepôt où il crèche alors qu’il observe la brune en silence. S’il en a marre d’être le crétin sur lequel on frappe ? Bien sûr que oui. Est-ce qu’il est trop faible pour riposter ? Peut-être, il n’en sait rien, il n’est pas du genre à se battre. Est-il lâche ? Certainement pas. Il n’en serait pas là aujourd’hui s’il n’était pas courageux et résilient. Cependant, lutter serait, dans sa situation actuelle, idiot, dangereux et sûrement contre-productif. C’est ce qu’il pense en tout cas… Ses agresseurs ont-ils quelque chose sur lui ? Beaucoup.

La phrase n’étant pas une question, Diego reste muet avant de finalement la questionner pour se sortir de l’impasse dans laquelle il se trouve. Parler de ses problèmes ne fait pas partie de ses préoccupations premières, se lamenter sur son sort ne l’a jamais été non plus. La réponse l’étonne, « Tu n’es donc qu’à moitié cool puisque tu ne portes pas de cape, mais que tu viens de jouer au super-héros. ». Tout en riant doucement, il se demande si, pour elle, se battre et s’amuser vont de pair ou si elle différencie les deux.

Il glisse la clé dans la serrure du hangar qui lui sert de maison, pénètre à l’intérieur, jette un œil à sa camionnette puis se dirige lentement vers l’étage aménagé par ses soins en petit studio. La montée des marches est laborieuse, il se tient les côtes, souffles quelques secondes au milieu de ce qui lui semble être l’ascension du mont Everest et trouve place dans un fauteuil grâce à la demoiselle avant de désigner la salle de bain où se trouve sa piètre trousse à pharmacie.

« J’ai de quoi faire planer un troupeau d’éléphants, mais je ne pense pas que ce soit une bonne idée dans l’immédiat. », il parle sans réfléchir quand elle lui demande s’il n’a pas à disposition autre chose que du désinfectant et quelques anti-douleurs lambda. Avec ça, elle va le prendre pour un toxico qui peine à payer sa dope auprès de son fournisseur, d’où son passage à tabac…

Son nez se plisse alors qu’il grogne quand elle dépose l’antiseptique sur sa plaie. Il n’a pas le temps de lui dire d’attraper quelques billets dans un tiroir pour payer le nécessaire à sa couture qu’elle est déjà partie en coup de vent. Elle revint tout aussi rapidement, du moins, c’est l’impression que Diego eut puisque ce fut le son du claquement de la porte qui venait de le réveiller après qu'il se soit assoupie.

Se redressant sur le siège, il retire sa main de l’accoudoir se trouvant du côté de sa plaie pour laisser à la jeune femme le loisir de s’asseoir, « Tu ne m’as pas dit... Comment jdois-je appeler mon infirmière ? ». Il se fiche pas mal de la douleur, son corps entier en étant une, il ne verrait certainement pas la différence. Il semble qu’elle, elle s’en inquiète puisqu’elle lui conseille de mordre dans un coussin pour supporter ce qui va suivre, « Ça va aller. Comment tu as dit tout à l’heure ? Ah oui, j’en ai vu d’autres. ».

Ce n’est pas son premier rafistolage, et encore, là, l’aiguille est stérile. C’est presque du luxe à côté de ce qu’il a connu dans ses jeunes années ! Il ferme les yeux quand elle referme la plaie, son souffle se fait plus profond lorsqu’il sent la fraîcheur de l’aiguille contre sa peau et il serre la mâchoire à l’instant où l’instrument s’enfonce dans sa chair pour faire le premier point. « Tu… Tu trouves que je ressemble à une princesse ? », les paupières toujours closes, il tente de mettre une pointe de légèreté dans sa voix pour rendre le moment moins compliqué, comme s’il s’efforçait à ne pas inquiéter son soignant. Les habitudes ont la vie dure… Diego faisait toujours ce genre de chose quand Gabriela était celle s’affairant à le rafistoler après une énième colère de leur père. Rassurer les autres, même quand cela est inutile, c'est dans sa nature.

Il sent le fils se glisser sous son épiderme à plusieurs reprises avant de rouvrir les yeux quand tout est terminé, « Merci. Tu as été très… délicate. ». Absolument pas, mais il ne va pas se montrer grossier envers son infirmière volontaire. « Maintenant, on s’occupe de toi. », il se lève tout en parlant, se dirigeant vers le frigo trônant dans l’angle de ce qui s’apparente à un coin cuisine. La partie congélateur se trouve en hauteur, et lorsqu’il tend son bras vers la porte pour l’ouvrir, il sent une vive douleur sous son pectoral, mais il n’en fait pas cas dans l’immédiat.

« Tiens, comme promis, de la glace pour ta tête. », il se retourne, jetant un sachet de petits-pois congelés en grimaçant sous l’effort fait sur ses muscles endoloris et c’est uniquement quand il se saisit d’une serviette pour protéger le cuir chevelu de la brune de la morsure du froid qu’il remarque que son tee-shirt est légèrement taché de sang au niveau du torse. « Et merde. », une ancienne blessure a dû se réouvrir, alors il relève le tissu en se rapprochant de la brune, « Tu as pris du fil en rab ? ».


En Espagnol dans le texte

   
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Drugs in Food
Rafaele DiTomasso
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RP
Habitation : Elle n'a pas d'endroit fixe ou vivre. Elle passe sa vie sur les routes et dort dans des motels, dans sa voiture, ou squatte là où elle trouve
Infos diverses :  Elle a un tatouage avec une trentaine d'oiseaux noirs en pleine envolée qui lui traversent le haut du dos, ils représentent le nombre d'hommes qu'elle a abattus.

 Tous ses employeurs croient qu'elle est un homme du fait de son prénom, et de toutes façons, comment une femme pourrait-elle être capable de remplir ces contrats correctement ?...

 Son père a des origines italiennes et sa mère est américaine avec des origines albanaises.

 Son père était lui aussi un mercenaire. Il l'a formée dès son plus jeune age, à vrai dire, il ne savait rien faire d'autre. Il a cependant été un bon père, palliant au manque du mieux qu'il le pouvait quand sa mère est décédée.

 Son père a été tué par Lorenzo Forzalli et la brune s'est mis en tête de le venger. Il lui a fallu du temps pour savoir qui était le commanditaire, et lorsqu'elle l'a su, elle a appris qu'il s'était fait tuer. S'attaquer directement à une telle famille sur l'instant aurait été suicidaire, elle a pris le parti de prendre son temps, d'apprendre, de s'entrainer...Après tout, la vengeance est un plat qui se mange froid, non ?

 Elle a été formée aux armes à feu mais également au combat rapproché. Si elle a tenté de nombreux types d'arts martiaux, elle a une nette préférence pour le kick-boxing. Côté armes, elle a récupéré le DAN.338 de son père, un fusil de haute précision qu'elle utilise lorsque la cible est difficilement atteignable. En temps normal, elle se balade toujours avec son Glock19 et un poignard de combat Savage BlackField dissimulé dans sa botte droite.

 Le coffre de sa voiture, une Impala 67, dispose d'un double fond rempli d'armes diverses.

 Elle a été élevée par son père qui l'a éduquée comme un garçon manqué. Son prénom même en est la preuve. Il espérait avoir un fils et, à sa naissance, qu'importait que son appareil génital ne corresponde pas à ses attentes, il l'a formée comme si elle était un gars. Il n'y a jamais eu la moindre remarque machiste ou misogyne de sa part. Elle était une fille ? Et alors ? Elle serait capable de faire aussi bien et même mieux qu'un homme. Il l'a poussée à se surpasser, l'envoyant dans des missions dangereuses qui lui ont valu pas mal de coups et de cicatrices. Elle a d'ailleurs une faiblesse dans la jambe gauche suite à un coup de couteau qui a endommagé un nerf.

 Elle a horreur des hôpitaux et des médicaments, elle tâche de se soigner par elle même autant que ce soit possible.

Un ange tombé du ciel - Feat Rafaele DiTomasso Quelle_est_la_signification_des_tatouages_d_oiseaux_2750_600_square

Célébrité : Eliza Dushku
DC : Je vous laisse deviner...
HRP
Rafaele DiTomasso
La mafia italienne


 
Un ange tombé du ciel
Diego | Rafaele


Je la préfère au caramel, Répliqua t-elle avec un petit sourire en coin lorsque la mexicain lui annonce avoir de la glace chez lui pour le coup qu'elle s'est prit sur la tête. En réalité, avec l'adrénaline qui retombe, c'est surtout son épaule droite qui lui fait mal. Ce connard qui la maintenait n'y était pas allé de main morte et étant donné sa capacité à rester tranquille, elle avait même cru pendant un instant qu'elle se l'était démise. Elle finirait sans doute avec un hématome de plus et une douleur persistante pendant quelques jours. Elle jouait les dures, et quelque part, elle l'était. Elle avait appris très tôt à se battre, à rétorquer, elle avait été élevée comme ça, sur les routes, seule avec son père. Son modèle. C'était un mercenaire reconnu et Rafaele l'avait toujours admiré, elle avait toujours crié haut et fort qu'elle serait un jour comme lui et avec le temps, elle avait même espéré le surpasser. Y était-elle arrivée ? Elle n'en était pas certaine, ce qu'elle savait par contre c'était qu'elle ne laisserait pas son meurtrier impuni. L'homme qui avait commandité la disparition de son père n'était autre qu'un mafieux notoire qui était un peu trop bien protégé. Son petit-fils avait réussi à déjouer sa première tentative, mais qu'importait. Elle allait réitérer.

Mais ce n'était pas au programme de cette journée. En réalité, la brune n'avait pas prévu grand chose avant de tomber sur le mexicain et ses petits copains. Elle avait fini par le porter à moitié pour le ramener chez lui. Au vu de la façon dont ils l'avaient cogné, elle ne serait même pas surprise qu'il finisse par lui dire qu'il avait une cote fêlée et que cette blessure à la tête, bien qu'impressionnante au vu du sang qui s'écoulait, n'était finalement pas la plus douloureuse. La brune s'offusqua presque lorsqu'il lui balança qu'elle n'était qu'à moitié cool, elle se sentait insultée !

Ça doit être parce que je préfère les anti-héros. Ceux qui font les choses à l'instinct, et selon leurs envies. Pas parce que des règles et une société de merde leur disent ce qui est bien ou mal.


La brune le ramena chez lui, le duo monta laborieusement l'étage menant à son studio  et alors qu'elle le lâchait dans le fauteuil, elle se dirigea vers la salle de bain ou tout un chacun y mettait sa petite réserve pharmaceutique. Lorsqu'elle lui demanda s'il n'avait rien d'autre que du désinfectant et qu'il répliqua de quoi faire planer un troupeau d'éléphant, elle jeta un œil vers lui, son sourire s'élargissant quelque peu.

C'est que tu deviens intéressant... Répliqua t-elle sur un ton amusé avant de lui dire qu'elle filait à la pharmacie, revenant au bout de quelques minutes avec le nécessaire pour sa couture. A moitié installée sur l'accoudoir de son fauteuil, elle prépara le fil et l'aiguille après avoir désinfecté la plaie. Il risquait de grimacer plus d'une fois en sentant l'aiguiller traverser sa peau, d'autant que la jeune femme était loin d'être délicate. Il lui demanda alors son nom et la brune répondit simplement :

Rafaele.  

Elle avait enchainé en lui disant de mordre dans un coussin, le nommant "Cendrillon".

Et toi, je continue de t'appeler Cendrillon ou tu vas me donner ton petit nom ?

Elle avait un don pour donner des surnoms idiots à tout le monde et la brune ne put s'empêcher de sourire lorsqu'il lui demanda s'il avait des allures de princesse.

Une princesse en détresse, même. Répliqua t-elle avec un naturel déconcertant, son sourire ne la quittant pas alors qu'elle s'affairait à le rafistoler du mieux possible. Une fois que ce fut terminé, il releva le regard vers elle pour la remercier, ajoutant qu'elle avait été très délicate. La brune releva un sourcil un tantinet moqueur et répliqua :

Menteur.  

Il se releva alors, se dirigeant vers son congélateur d'où il sortit un paquet de petits pois qu'il lui lança avant de prendre une serviette. Une tache rougeâtre commença alors à se former sur son tee-shirt, laissant penser qu'une plaie s'était ouverte en cet endroit. Il souleva légèrement le tissu, laissant apparaitre une blessure qui s'était rouverte mais pas seulement. La brune ne put s'empêcher de laisser couler son regard sur sa musculature jusqu'à ce que ses prunelles ne s'attardent sur le bas d'un tatouage qu'elle ne voyait que partiellement mais sur lequel elle avait cependant peu de doutes.

Tu caches bien ton jeu...  Lança t-elle en relevant le regard vers lui. Parlait-elle du fait qu'il soit particulièrement bien gaulé, ou du tatouage qu'elle avait partiellement remarqué ? En réalité, la remarque était valable pour les deux. Il lui demanda alors si elle avait encore du fil et la brune secoua légèrement le boitier dans lequel il se trouvait. Elle avait de quoi rafistoler plus d'un bobo là-dedans.

Amène toi. Je vais finir par demander une compensation pour tout ça. Lança t-elle avec un petit sourire canaille alors qu'elle préparait une autre aiguille pour cette seconde blessure. Tout était toujours sujet à plaisanterie avec elle, rien n'était jamais sérieux à part les contrats qu'elle passait. Elle réitéra les mêmes gestes après lui avoir demandé de maintenir son tee-shirt. La peau était plus fine en cet endroit et le travail en fut un peu plus complexe. Lorsqu'elle eut terminé, elle finit par reposer le matériel et prendre le fameux sachet de petits pois ainsi que la serviette pour les poser sur son crane endolori. Elle inclina légèrement la tête, regardant son hôte et finit par lui balancer sans plus de manières :

Tu sais, y'a plein de façons de se faire du fric rapidement. J'imagine que tes potes ne t'ont pas cogné sans raison, et l'argent, c'est la bonne réponse à tout.


Tout se monnaye dans ce monde, absolument tout, et même si Rafaele ne connait pas son histoire, elle est à peu près sûre que ces types lui foutraient la paix s'il leur ramenait un bon paquet de fric. Si ce n'était pas le cas, elle ne voyait pas trop ce qui pouvait les pousser à cela.



   
Dancin' in the dark,
in the pale moonlight
I'm feelin' electric tonight
Summertime sadness
Diego Arriaga
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RP
Habitation : Son Food Truck dort dans un entrepôt de Jackson Heights. Lorsque Diego se réveille, il a une vue imprenable sur son outil de travail puisqu'il a aménagé un appartement en duplex de ce vieux hangar
Infos diverses : ❧ Il n’a jamais perdu son accent et il lui arrive encore de chercher certains mots ou de se mettre à parler en espagnol.

❧ Il est rare de le voir frissonner. En effet, depuis un sombre après-midi rempli d'amour paternel, Diego ne ressent plus la morsure du froid. Vous le verrez donc souvent bras nu, l'unique preuve que son corps réagit tout de même aux températures étant sa peau se recouvrant de chair-de-poule sans qu'il n'en ait conscience.

❧ Différentes marques sont présentes sur son corps. Dans un premier temps, il y a celle, sur son omoplate gauche, qu'il a décidé de s'apposer lui-même : “Todo lo que se quiere debajo del Cielo tiene su hora.” (Il y a un temps pour tout, un temps pour toute chose sous les cieux ; Ecclésiaste 3:1). Chaque petits tatouages parsemant ses bras ont une signification très personnelle, ils sont un ancrage afin de ne pas oublier d’où il vient, qui il est, ni comment il en est arrivé là. Et puis, il y a les traces non-encrées, celles dont il se passerait volontiers : Diego porte toujours les séquelles des sévices de son violent de père. C'est pourquoi son dos est haché de marques, tantôt linéaires pour les coups de ceinture, tantôt sous forme de petits ronds rappelant les brulures de cigarettes. On trouve également quelques malheureux souvenirs sur la peau de ses jambes et de ces bras, mais ceux-ci sont nettement plus discrets. Si vous êtes fin observateur, vous trouverez une empreinte de blessure de ceinturon sous son oeil droit.

❧ Il a un tatouage de bothrops, signe de son appartenance au cartel de Las Chiapas, tatoué sur les côtes gauche.

❧ Passionné par les astres, il aime s'éloigner de la ville pour observer le ciel et se perdre le temps d'une soirée dans les étoiles.

❧ Diego n’a jamais appris à nager alors la seule chose qu’il vous accordera, peut-être, c’est de tremper les pieds !

❧ N'ayant pas fréquenté les bancs de l'école de manière assidue et ayant arrêté son cursus très jeune, Diego écrit très mal et la lecture est un cauchemar. de toute façon il n'a pas besoin de diplôme pour sa profession !

❧ Très bon cuisinier, même en dehors de son Food/Drugs-Truck



Un ange tombé du ciel - Feat Rafaele DiTomasso B2v4

Célébrité : Alejandro Speitzer
Crédits : Avatars : Eden Memories
DC : Matt Roja - Enzo Forzalli - Billie Davis - Elena Flores - Jackson Blake - Liam Keller
HRP
Diego Arriaga
Le cartel de Las Chiapas

   
Un ange tombé du ciel
“Sauver un homme malgré lui, c'est quasiment le tuer. ” - Horace Emerson
Mentionner le stock de drogues en sa possession n’est sûrement pas la meilleure idée du siècle, mais Diego est un peu sonné, et, en réalité, il ne se rend pas vraiment compte de ce qu’il annonce sur l’instant. Tout ce qu’il entend par la suite, c’est la porte claquée. Ses paupières deviennent lourdes et il s’endort jusqu’à entendre à nouveau la porte s’ouvrir et se refermer.

Il aimerait bien savoir comment appeler son infirmière, alors c’est naturellement qui amorce des présentations, « C’est un joli prénom. ». Sa réplique est basique, mais comment est-il censé se comporter avec une inconnue sortie de nulle part pour lui sauver les miches et se trouvant à présent chez lui à le rafistoler ? Non, clairement, ce n’est pas une situation courante pour lui. Diego, il a plus l’habitude de se démerder seul et de ne pas demander de l’aide afin de n’inquiéter personne.

« Je m’appelle Diego. », son accent vient de ressortir alors qu’il sent l’aiguille s’enfoncer sous sa peau, pourtant, il continue la discussion. Il n’a pas l’intention de mordre dans un coussin comme elle le lui conseille, alors il lui demande s’il ressemble vraiment à une princesse. Cet échange lui permet de ne pas trop se concentrer sur le fils passant et repassant sous son épiderme sans grande délicatesse. Un léger rire s’échappe de sa gorge quand elle indique que, oui, il a réellement l’air d’une princesse, et d’une princesse en détresse en plus ! Son éclat se mélange à un râle plus rauque laissant supposer que la douleur se fait bien sentir, mais il ne s’en formalise pas, « Heureusement qu’un antihéros a croiser ma route alors. ».

La douceur employée pour le recoudre démontre qu’elle n’a pas fait d’études de médecine ! Cependant, Diego ne va pas se montrer insolent ou condescendant avec celle venant de risquer sa vie pour lui. Sans doute n’a-t-elle pas conscience du pétrin dans lequel elle aurait pu se fourrer, mais lui, il le sait alors il la remercie.

« C’est bien possible. »
, il la regarde droit dans les yeux en affichant un sourire aussi amusé que le sourcil moqueur qu’elle lève quand elle le traite de menteur. Puis il se lève difficilement pour se diriger vers son congélateur afin d’échanger les rôles. Elle sera la patiente à présent, et le paquet de petits-pois se chargerait de jouer au docteur.

La douleur qu’il ressent à son pectoral ne l’inquiète pas outre mesure. Au vu des coups reçus, il n’y a rien de très étonnant à ce qu’il ait mal un peu partout, mais lorsqu’il aperçoit une tache de sang, il ne peut s’empêcher de souffler. Lui qui pensait ne plus avoir à ressembler à cette fameuse princesse en détresse… C’est loupé !

« De quel jeu tu parles ? Quitte à choisir, je préférerais être le chevalier en armure que la princesse. », pour Diego, il n’y a pas grand-chose d’amusant dans la situation actuelle, mais surtout, il ne saisit pas vraiment où veut en venir Rafaele et encore moins le double sens de sa phrase. Du moins ça, c’est jusqu’à ce qu’il voie le regard de la brune s’attarder sur lui, le faisant quelque peu rougir. Il abaisse son tee-shirt pour retourner s’asseoir, soudain mal à l’aise de s’être montré si impudique avec elle et de lui en demander encore plus.

« Je… Ne t’en fais pas, je vais te rembourser tes achats à la pharmacie et… Pour… Pour ton temps, je ne sais pas, je n’ai pas grand-chose. », il relève à nouveau son tee-shirt pour donner accès à la brune et c’est avec une grimace de douleur plus prononcée que précédemment qu’il poursuit, « Si tu es disponible, je peux t’inviter à rester dîner ce soir. Je cuisine pas trop mal, ça me permettrait de te remercier ». La zone à rafistoler est nettement plus sensible que la précédente, alors il ferme les yeux en serrant les dents, ses doigts se crispant sur le tissu de son pantalon. Cette fois-ci, la conversation qu’il tente d’avoir ne suffi pas à lui faire penser à autre chose que le calvaire que subit sa peau en ce moment.

Sa cage thoracique se soulève rapidement, et il rouvre les yeux uniquement quand l’aiguille retrouve son sachet et que les doigts de Rafaele s’enroulent autour du paquet de petits-pois. Là, il peut souffler, se rhabiller correctement et écouter attentivement le conseil que lui fait cette dernière.

Il la regarde sans rien dire, essayant de savoir si elle a compris dans quoi il trempe exactement ou si elle ne fait que parler "en général". Il semble évidemment qu’elle n’a pas réellement gobé son explication consistant à avoir une tête hurlant à qui veut bien de le cogner sans plus de raison…

« Je n’ai pas encore réussi à trouver un arbre sur lequel les billets poussent. », pour se faire du fric rapidement comme elle le dit, il faut souvent accepter de plonger tête la première dans un univers dont il est difficile de sortir. Diego est déjà suffisamment dans la merde comme ça avec les casseroles qu’il trimballe, et il préférerait éviter de s’enfoncer plus profondément dans l’illégalité. Pourtant… Il a déjà songé à proposer à Las Chiapas de lui confier d’autres missions que la simple revente de came. Mais il n’a jamais osé franchir le pas. Le Mexicain n’est pas une graine de délinquant, il ne prend aucun plaisir à naviguer dans ces eaux troubles, et s’il avait le choix, il aurait une vie bien différente. « Pour mettre de côté, j’évite les dépenses inutiles et je cumule les petits boulots en plus de mon travail principal. Ce n’est peut-être pas le plus rapide, mais au moins, je peux me regarder dans un miroir. Enfin… presque. », vendre de la merde, ça ne ronge pas son âme, c’est devenu quelque chose de normal pour lui, mais le fait de se trémousser nu sur une scène, ça, il a un peu de mal à l’assumer. C’est pourtant bien moins grave que l’activité qu’il pratique depuis près de quinze ans, et quand bien même il ne s'en sort pas trop mal, il doit avouer que rien qu’en y pensant, il en rougit encore.


En Espagnol dans le texte

   
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