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L'opportunité de chasser la déception - Erik Lebenstraum

Luna-Sophia Cunningham
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RP
Habitation : Chelsea, New York. Dans un appartement avec vue sur la High Line
Infos diverses : 1/ Tu te mets beaucoup de pression, et ça ressort dans de violentes crises d'angoisse. Tu commences par bégayer légèrement, puis tu suffoques, ton coeur s'emballe, tu pleurs. Tu perds le contrôle de tes émotions.

2/ Tu es une artiste dans l'âme. Tu dessines merveilleusement bien, cet art te porte et tu le combines à la perfection avec les nouvelles technologie, créant des œuvres parfaites mêlant classicisme et modernité grâce à des logiciels perfectionnés. En dehors de ton coup de crayon, tu pratiques également la musique. Violon, piano et harpe ont ta préférence, mais tu apprécies de te défouler sur les tambours d'une batterie quand l'occasion se présente.

3/ Tu es Néerlandaise par ta mère. Elle n'a pas beaucoup participé à ton éducation, mais elle t'a tout de même inculqué le savoir-vivre d’Amsterdam, ville où elle a grandi avant de venir s'installer à New York ; c'est pourquoi, dans ta vie de tous les jours, tu préfères la marche à pied ou le vélo aux longs trajets en taxi. La circulation dans la Grande Pomme est dense, mais cela ne t'inquiète pas et tu slalomes entre les voitures au rythme des tours de pédales de ton vélo électrique avec l'insouciance de ton âge.

4/ Durant l’été de tes 15 ans, tu as fait la connaissance d’un homme. Grand, avec de la prestance et un sourire à tomber à la renverse. Il s’est installé debout à côté de toi tandis que tu observais attentivement une sculpture de l’exposition temporaire du Guggenheim. Vous avez parlé, longuement. Vous avez ri, beaucoup. Tu as senti ton cœur s’emballer tant vous partagiez d’avis similaires. La conversation s’est éternisée sans que tu ne t’en rendes compte, l’un des vigiles du musée avait dû venir vous dire qu’il était temps de partir, que la fermeture avait sonné. Une fois à l’extérieur, vous vous étiez quittés en vous saluant poliment, mais tu ne pus te résoudre à le laisser s’évaporer dans la nature alors tu rebroussas chemin pour lui confier ton numéro de téléphone, puis tu le regardas dans les yeux pour lui dire de te contacter rapidement. Tes mains devenues moites, tu peinais à respirer calmement. Luna, tu n’avais jamais ressentie cela auparavant, et tu rentras bouleversée par ces émotions. La porte de ton appartement n’avait pas été ouverte, tu n’eus pas l’envie de te retrouver seule et c’est tout naturellement que tu avais rejoint ta meilleure amie et sa famille. Ton étrange silence au cours de la soirée ne passa pas inaperçu, ton retrait dans la bibliothèque non plus. Erik, que tu considérais alors comme le père que tu n’as jamais eus, vint te voir. Tu lui expliquas ton après-midi, tu lui parlas de cet homme, de cette voix, de ces yeux si perturbant. C’est en évoquant ce détail que l’évidence te frappa. Cette couleur, tu la connaissais. C’était la même que celle que tu pouvais voir dans le miroir. Tu venais de rencontrer ton géniteur, tu en étais persuadée. La dure réalité de cette histoire, c’est que tu ne reçus jamais aucun appel, ni aucun message, cette rencontre fut unique. Elle resta gravée dans ta mémoire.

5/ Tu as toujours mis un point d'honneur à ne pas t'offrir à n'importe qui, après tout, tu es le fruit d'une histoire sans lendemain, une enfant surprise, non désirée, et tu préfères ne pas réitérer les erreurs de tes parents. Ta virginité était précieuse à tes yeux, et tu ne voulais pas que le premier venu puisse venir la cueillir. Il te fallait quelqu'un de spécial. Ton professeur de piano, ce fut sur lui que tu jetas ton dévolu. Il était beau et talentueux. Il avait le double de ton âge, soit 34 ans tandis que toi, tu en avais 17. Cet homme, il parvenait à provoquer en toi un sentiment particulier. Lorsqu'il déposait ses yeux sur toi, tu les sentais te brûler la peau. Quand ses larges mains prenaient place sur tes épaules, son torse contre ton dos, tu frémissais systématiquement. Il ne faisait que te féliciter pour le passage délicat que tu avais réussi à jouer, et toi, tu lui répondais que c'était grâce à lui, uniquement grâce à lui. Pourtant, tu t'étais acharnée à pianoter ces notes durant des heures, juste pour le voir sourire et être fier de toi. Tu l'avais désiré, et tu l'avais eu. C'eut été doux, tendre. Au début. Car rapidement, ses gestes s'étaient faits plus fermes, sa voix plus tranchante alors qu'il t'avoua avoir envie de te goûter depuis des mois. Tu n'étais pas dupe, tu le savais parfaitement et tu n'avais fait qu'attiser sa convoitise depuis que vos regards s'étaient croisés pour la première fois.

6/ Fut une époque où tu pouvais prétendre avoir accès à tout. Ta mère avait une belle carrière dans le mannequinat et le nombre incroyable de beaux-pères s'étant succédé les uns après les autres lui avait permis de s'offrir un joli train de vie. Elle t'en faisait bénéficier en remplissant généreusement ton compte en banque. Si ton porte-monnaie ne manquait pas de son soutien, pour toi par contre, elle restait un fantôme beaucoup trop absent. Cependant, c'est une époque révolue. Son énième fiancé est parti, s'essoufflant sous ses caprices et un nouveau a débarqué. Ce dernier est sans le sou, ce qui est une grande première pour ta matérialiste de mère. Peut-être a-t-elle trouvé le grand amour cette fois-ci... Tu pourrais être heureuse pour elle si seulement elle n'était pas allée s'installer à Los Angeles, te laissant seule - encore - alors que des huissiers viennent frapper à la porte de votre appartement new-yorkais. Ta mère ne paie plus le loyer depuis des mois, et il t'est demandé de quitter les lieux d'ici quelques semaines si aucun règlement n'est effectué. Tu as accumulé un petit pécule, ne dépensant pas l'intégralité de ton argent de poche, mais celui-ci risque de rapidement s'émietter.

7/ Tu adores la mode. Ton style soigné s'en ressent, et tu agrémentes souvent tes tenues de pièces fortes. Tu accessoirises, tu découds, tu recouds, tu modifies, tu ajoutes. Tu as longtemps boudé cet univers qui t'a privé de ta mère, puis tu as finalement compris que les podiums, les magazines ou les shootings n'étaient pas les responsables de son désintérêt pour toi. Alors tu as commencé à te rendre à des défilés, profitant de ton nom et de tes entrées pour avoir des accès privilégiés.

8/ Ton compte Instagram est rempli de clichés. Parfois sombres, parfois colorés, cela dépend de ton humeur. Tu montres ta vie comme tu l'entends, tu es reine de ton image et cela te réussit. Des dizaines de milliers de personnes te suivent. C'est grisant, réjouissant de constater qu'on t'aime sans même te connaître. Parfois, cette aventure est angoissante. Les commentaires désagréables sont réguliers, ils te minent, te déconcentrent, t'empêchent d'être lucide et te torpillent le moral quelques instants. Mais tu as la sensation d'être reconnue. On te voit, et finalement, c'est le plus important.

Célébrité : Josephine Langford
Crédits : Avatar : Moore
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Luna-Sophia Cunningham
La Bella Muerte
♛ L'opportunité de chasser la déception


@Erik Lebenstraum

“Nous n'avons pas des chances illimitées d'avoir les choses que nous voulons, et je le sais. Rien n'est pire que de rater une opportunité qui aurait pu changer votre vie.”

▼▲▼




Ce week-end va être parfait, tu en es convaincue. Le programme est alléchant, tu en trépignes depuis que la proposition est apparue sur ton téléphone. Deux jours de pur bonheur et de détente t’attendent. Tu vas partager ce délicieux moment avec ta meilleure amie, ta sœur de cœur, celle avec qui tu passes le plus clair de ton temps et que tu considères comme ta famille. Vous avez rendez-vous au numéro 926 de la 5ème avenue, en plein Manhattan, dans la maison qui, bien qu’elle ne soit nullement la tienne, t’a vu grandir et t’épanouir auprès de personnes pour qui tu comptes. Ils sont les tiens. Plus que celle t’ayant donné la vie. C’est assez triste de constater que la chair de ta chair ne te prête aucun intérêt alors que des étrangers t’ont pris sous leurs ailes sans rien demander en retour. Tu aimes à penser que vous étiez tous faits pour vous rencontrer. Si la vie les a mis sur ton chemin, ce n’est pas par hasard. Tu avais besoin d’eux. Désespérément. Ils t’ont montré ce qu’appartenir à une famille signifie réellement. Tu as besoin d’eux. Encore. Toujours.

Tu imagines le déroulement des deux jours à venir tandis que tu pédales tranquillement sur les avenues de la ville. Tu as emporté avec toi un sac en guise de valise, il repose sur le panier à l’avant de ton guidon. En le préparant, tu t’es impressionnée Luna. Tu as réussi à ne prendre que le strict nécessaire. Toi qui aimes t’apprêter, te faire jolie, tu as pensé qu’un peu de simplicité serait la bienvenue pour un week-end tel que celui-ci. Évidemment, tu as conscience que, de toute façon, tu auras sur place tout ce qu’il te faut puisque l’hôtel de luxe te conviant entre ses murs collabore avec de grandes marques. Ces dernières t’ont forcément prévu des petites surprises. Comme à chaque fois. Ton invitée ne sera pas en reste, elle bénéficiera des attentions et des avantages de votre position. Dans ces moments que tu peux lui offrir grâce à ta visibilité sur les réseaux sociaux, tu es fière et heureuse de lui renvoyer ne serait-ce qu’un tout petit peu de ce qu’elle t’a apporté.


11h35 – Arrivée devant la townhouse des Lebenstraum

Après avoir rangé ton vélo dans l’abri de jardin, tu grimpes les marches du perron, insères ta clé dans la serrure et pénètres à l’intérieur de la maison pour déposer ton sac dans l'entrée. Sans perdre une minute, tu montes à l’étage et tu ne prends pas la peine de frapper à la porte avant de t’engouffrer dans la chambre de ta meilleure amie.

Personne.

Vous avez rendez-vous à midi, mais tu pensais la trouver ici à préparer ses affaires. Tu t’imaginais déjà la sermonner gentiment en riant parce qu’elle remplissait une valise faite pour trois semaines et non pour deux jours. Tes yeux scrutent la pièce. Il n’y a pas la moindre trace d’elle, ni d’un sac déjà prêt. Ouvrant son placard, tu remarques que tout est en place et c’est en t’asseyant sur le banc trônant au pied du lit que tu commences à t’inquiéter.

Elle ne te ferait pas ça… Pas encore.

« Coucou ma belle !! Tu as dû aller faire une course, je te prépare tes affaires pour gagner du temps. », le premier message sur son répondeur est fait d’un ton guilleret. Ton espoir est intact.

Tu la connais si bien que tu sais parfaitement quelles fringues elle prendrait pour l’endroit où vous devez aller. Après avoir sélectionné les vêtements que tu as déposés sur le lit, tu te diriges dans la salle de bain pour remplir une trousse de toilette.


11h55

Tu as retiré tes chaussures pour t’asseoir en tailleur sur les draps, ton téléphone repose devant toi sur le sac que tu viens de préparer pour ta rousse préférée. Aucune nouvelle. Tu as essayé de la joindre plusieurs fois, mais tu tombes systématiquement sur sa boîte vocale. Tu peux sentir ton cœur s’emballer et tes poumons ont du mal à se remplir suffisamment d’air. Entre l’inquiétude qu’il lui soit arrivé quelque chose et ce sentiment étrange d’abandon qui t’assaille, tu respires un peu trop rapidement Luna.

« On a deux heures de route pour se rendre à la Villa Florencia et on avait prévu de s’arrêter dans ce diner qui fait de supers milkshakes… Si on veut arriver à l’heure, il faut qu’on parte au plus tard dans quinze minutes. Rappelle-moi pour me dire quand tu arrives. »
, tes doigts deviennent tremblant quand tu écartes ton mobile de ton oreille et l’une de tes mains se met à serrer l’autre pour que tu parviennes à retrouver ton calme.

Le temps s’égraine et, enfin, tu reçois un message.

Elle a oublié de te prévenir. Elle ne peut pas t’accompagner et elle a quitté New York pour le week-end avec un groupe d’amis de son université. Pour résumer, elle te plante comme une vieille chaussette.

Il te faut quelques secondes pour réaliser avant de te mettre à bouger. Tu te lèves rapidement, te diriges vers la porte en oubliant de remettre tes chaussures et déposes ta paume sur la poignée. Un dernier coup d’œil en arrière, ta mâchoire se serre et c’est avec les yeux embués que tu sors de cette chambre en refermant brusquement derrière toi.

Tu as du mal à réfléchir, mais tu penses à trouver un moyen de locomotion. Payer un taxi pour te rendre près de New Heaven va te coûter les yeux de la tête, tu n’as pas de voiture, et puis, tu n’as même pas le permis alors…

« Je ne vais pas y aller à vélo quand même ! », dévalant les marches d’escalier, tu pestes en te croyant seule. Tu te retiens de maudire la jeune femme qui vient de te lâcher pour la seconde fois en à peine trois semaines et quand tes yeux percutent la stature de monsieur Lebenstraum, tu stoppes tout mouvement, peinant à lui dédier un sourire à cause de ta déception. Une fois encore, tu te retrouves seule avec lui alors que tu devais voir sa fille, mais cette fois, il ne pourra pas pallier cette absence.


CODAGE PAR AMATIS

Erik Lebenstraum
   https://growupforum.forumactif.com/t1357-la-vie-est-si-facile-quand-on-se-pense-intouchable  
RP
Habitation : Une townhouse au 926 de la 5th Avenue, Upper East Side Manhattan
Infos diverses : - Il a eu un véritable ami dans sa jeunesse avant de rencontrer Nikolai. Entre eux, ça aurait dû être à la vie à la mort mais il a un jour découvert les activités d'Erik et, après quelques tentatives pour lui faire comprendre qu'il faisait fausse route, son ami a abandonné. Il lui a tourné le dos. Depuis, Erik le voit plus comme un ennemi qu'un ami même s'il a toujours un attachement profond pour le jeune homme. Passer de l'amour à la haine marche aussi en amitié après tout...Et s'il a des sentiments aussi forts envers lui, c'est bien parce qu'il a de l'importance à ses yeux.

- Il a été amoureux une fois, une jolie blonde aux yeux clairs. Elle était vive d'esprit, intelligente, drôle, souriante... La vie lui semblait beaucoup plus légère à ses côtés. Malheureusement, les aspects les plus sombres de la personnalité d'Erik, ses traumatismes, ses secrets, ont fait fuir la jeune femme.

- Il fait rarement de grands discours. C'est un homme qui s'exprime peu en règle générale hormis sur les sujets qui lui tiennent réellement à cœur. Par contre, il écoute beaucoup. Il emmagasine les informations et sait les trier pour en tirer parti en temps voulu.

- Parmi les différentes maltraitances subies dans sa jeunesse, outre les coups, les insultes, humiliations et le fait de l'enfermer dans une cave sombre et humide avec à peine de quoi se nourrir, son père a tenté pendant plusieurs mois de le rendre "à son image", usant de produits chimiques pour blondir le jeune homme à un point tel que sa peau en fut brûlée. Il a de la chance de ne pas être devenu chauve après cela mais il garde des séquelles malgré tout et l'on peut remarquer une zone, près de son oreille droite, avec une légère alopécie qui semble former la moitié de la rune SS comme un clin d’œil à ce qu'était son père. Un non connaisseur y verrait sans doute là un simple éclair.

- Il va régulièrement dans les clubs de strip-tease, se plaçant dans l'ombre pour admirer le spectacle "de loin" ou demandant une danse privée dans une des salles prévues à cet effet. Selon les clubs dans lesquels il a pu se rendre, certains offraient plus qu'une simple danse à qui était prêt à mettre le prix. Il a lui-même déjà payé pour ce genre de prestations.

- Il se complait dans l'humiliation de ceux qu'il considère comme étant "inférieurs". La torture ne l'effraie pas. Le meurtre non plus. S'il tolère les nuances en terme de couleurs de cheveux ou de prunelles -bien qu'il ait des difficultés à supporter des iris trop sombres -, seule une peau laiteuse peut avoir grâce à ses yeux. Pour lui, la destruction de ces "sous-espèces" est un mal nécessaire afin que le sang pur puisse survivre et même dominer.

- Il est féru d'histoire et d'archéologie, ayant une réelle fascination pour les cultes anciens et la période antique, sa vie, sa culture, ses croyances. Cela peut paraitre étonnant pour quelqu'un qui est clairement raciste et anti-religions mais cela a une explication bien logique dans son esprit. Il est impossible que des "sous-espèces" aient pu créer de telles merveilles que sont les pyramides de Gizeh, les temples mayas ou encore la grande Ziggurat d'Ur. En réalité, l'archéologie fut très utile dans les années 40, permettant de légitimer le pire en s'appuyant sur des bases scientifiques. Dans leurs idéologies, tout ce qui a de l'intérêt ne peut qu'avoir été créé par le peuple germain qui était un grand colonisateur et s'est étendu par delà les mers, et cela a été volé par la suite. Ces idéaux ont pour vocation de légitimer leur reconquête du pouvoir...

- Reflétant cette passion, son intérieur est empli d'objets d'arts anciens provenant des quatre coins du monde. En réalité, on croirait qu'il vit à une autre époque, la modernité n'ayant pas sa place dans sa bibliothèque qui est sa pièce de prédilection. Le reste de la maison est bien plus contemporain, les enfants ayant leurs propres ordinateurs et le salon contenant toute la technologie télévisuelle, mais ce ne sont pas des lieux où Erik se sent très à l'aise même s'il lui arrive d'apprécier un film. Il préfère de loin lire un bon livre au coin du feu de cheminée.

- Il a eu une fille illégitime peu après son arrivée aux États-Unis. La fillette est née d'une histoire qui n'a duré que quelques semaines. Si Erik est marié depuis tout jeune, il n'est pas fidèle à son épouse pour autant. Il ignore tout de cette enfant qui a, à présent, la vingtaine.

- Il n'aime pas les armes à feu, par contre, il a appris à tirer à l'arc et à l'arbalète. Il n'a pas son pareil pour l'utilisation des armes blanches. S'il est loin de pouvoir être comparé à un médecin, il a cependant des connaissances en anatomie. Il a appris comment faire souffrir sans tuer, tout comme il est capable de donner les premiers soins pour sauver une vie.

- Il n'est pas féru de technologie et ne l'utilise que par nécessité. Il préfère largement les méthodes de communication classiques. Il n'est pas rare de le voir penché sur son bureau à rédiger un courrier à la plume tandis que le commun des mortels enverrait sans doute un e-mail. Il n'apprécie pas beaucoup les sms qu'il trouve souvent stupides et illisibles, permettant nombre d'incompréhensions. Il aime s'exprimer de vive voix, de préférence en face à face.

- Il n'est pas croyant, il serait même plutôt anti-religion, pour autant il n'exprime pas cela ouvertement. S'il y a une chose en laquelle il croit, c'est la Providence, la destinée. Rien n'arrive pas hasard et il sait qu'un grand destin l'attend, il en est persuadé. La religion est une aberration et toutes ces conneries de voyance, de paranormal sont d'une stupidité sans nom et de simples attrape-nigauds.

- Parmi ses multiples qualités se trouve l'homophobie. Cela représente une décadence qui le répugne particulièrement. Vous avez dit tolérance ? Erik n'est pas quelqu'un de tolérant, il a du mal à se tolérer lui-même en réalité.

- Il garde une profonde culpabilité ancrée en lui, son père l'ayant manipulé de telle sorte qu'il se sente responsable de la mort de sa mère.

- Il est plus gourmet que gourmand, il adore la cuisine raffinée, originale. Il considère que si c'est pour manger ce que l'on peut faire soi même, le restaurant n'a aucun intérêt. On ne le verra donc jamais dans un fast-food ou une brasserie. Il n'apprécie pas ce genre d'endroits où braille la populace et où la cuisine est basique voire mauvaise. Par contre, on peut le voir aisément dans les restaurants plus luxueux.

- Il fait partie d'un country club et apprécie particulièrement l'équitation et les évènements qui découlent de tout cet univers où les gens de la haute société se côtoient.

- Il aime voyager, découvrir de nouvelles choses. Il apprécie particulièrement ce que l'on appelle des "points de vues", ce genre d'endroits qui donnent une vision magique du monde, de la façon dont la nature s'est construite, si majestueusement.

- Sa claustrophobie ne vient pas de nulle part. En effet, quand il ne répondait pas parfaitement aux exigences paternelles, ce dernier l'enfermait à la cave. L'endroit était sombre, humide et permettait à l'imagination de vagabonder d'une façon assez glauque. Souvent abandonné plusieurs jours avec le minimum vital, et étant la pièce où sa mère fut exécutée, ce lieu est resté un endroit qui le terrifie, c'est pourquoi, chez lui, il ne va jamais dans la cave et qu'il a installé une cave à vin sous son escalier menant au premier étage. Il évite également comme la peste tout endroit trop étroit, les ascenseurs le terrifient de même que le métro. Toute forme d'enfermement l'angoisse particulièrement.

- S'il était un péché capital, il serait la colère. Même s'il ne le montre que rarement, il a une grande colère en lui. Contre lui-même, contre son père, contre le monde entier. Rien ne semble parvenir à l'apaiser réellement sauf lorsqu'il considère qu'il a rendu justice. Mais cela se fait à trop petite échelle et génère un autre sentiment : la frustration. C'est un véritable cercle vicieux qui fait qu'il est rarement satisfait, ou très temporairement.

- Il est gravement allergique aux crustacés, si vous lui présentez des fruits de mer il va penser que vous voulez le tuer...

- Il aime un peu trop la cigarette, il est d'ailleurs persuadé qu'elle aura sa peau.

- Il s'est marié très jeune, avant de partir aux États-Unis. C'était un mariage arrangé, ils ont fait ça à l'ancienne avec le père de la jeune femme, ne lui demandant pas son avis. Les deux hommes avaient les mêmes rêves, les mêmes idéaux, et cela les avait rapprochés.

- ll n'a de cesse de vouloir évoluer et son poste de diplomate pourrait tout à fait lui ouvrir les portes de la politique. Il songe depuis quelques temps à briguer un poste de sénateur, usant de son image et de celle de son épouse pour ce faire.

- Il l'ignore encore, mais ses vertiges de plus en plus récurrents, sa fatigue, ses douleurs ophtalmiques, ses trous de mémoires, spasmes musculaires, douleurs et autres tremblements sont les premiers symptômes d'une maladie auto-immune incurable : la sclérose en plaques. Pour l'heure, il pense encore que ce ne sont que les manifestations d'un simple stress.

Célébrité : Michael Fassbender
DC : Daryl & co
HRP
Erik Lebenstraum
Les Love's Angels
L'opportunité de chasser
la déception
Luna & Erik



Erik avait à peine trente ans quand il a vu pour la première fois la "petite Lulu", cette gamine au regard innocent, à la chevelure blonde comme les blés et dont le rire avait l'heur d'égayer une pièce. Il avait eu un coup de cœur pour cette gamine et à défaut d'avoir droit à une famille qui se préoccupait d'elle, elle avait pu découvrir un semblant de foyer chez les Lebenstraum. Bien évidemment, la gamine était loin de se douter de qui était réellement Erik, et que sa femme était du même acabit que lui. A la maison, ils avaient l'air d'une famille tout à fait normale, d'une petite famille parfaite, si ce n'était qu'il arrivait qu'Erik et sa fille ne se disputent. Lydia lui ressemblait, beaucoup. Elle était ce qu'il aurait sans doute été s'il n'avait pas eu un père violent, s'il ne l'avait pas dressé et conditionné de la sorte. La rébellion qu'il avait tenté d'enclencher avait été étouffée dans l’œuf par ce père avide de contrôle et de pouvoir, menant à la mort de la seule personne qui lui importait : sa mère. Depuis, son attachement aux gens se faisait rare. Il avait un véritable ami, depuis un peu plus de vingt ans. Il avait sa femme qui était sa complice et son amante mais pour qui il n'avait aucun sentiment amoureux, et puis ses enfants. Luna était vue comme l'un d'entre eux. Il s'était efforcé de lui donner ce qu'elle n'avait pas chez elle, et étrangement, il était bien plus à l'écoute de cette jeune fille avec laquelle il n'avait aucun lien de parenté qu'avec son propre sang. Ce n'était pas qu'il n'aimait pas ses enfants, loin de là, mais il avait toujours mis une barrière comme s'il craignait que le fait de s'attacher à eux ne les fasse disparaitre comme ce fut le cas avec sa mère.

Alors, Erik passait son temps à l'extérieur du foyer, surtout lorsqu'ils étaient petits. Il travaillait beaucoup et faisait pas mal de soirées mondaines à l'époque. Avec le temps, il avait ralenti tout cela. Ses enfants avaient eu l'age d'aller à l'école, et les années passant, ils eurent des activités extra-scolaires. Au final, il ne les voyait plus que le soir, le temps d'un repas et éventuellement d'un film, et le week-end. Les années étaient passées, il avait vu cette gamine grandir en même temps que sa fille, allant jouer dans le jardin, ou partant ensemble pour aller à la piscine. Il s'y était attaché à cette môme. Le truc, avec les enfants, c'est qu'on ne les voit pas grandir. On ne réalise pas quand ils atteignent l'age adulte et on s'imagine toujours qu'ils ont l'age pour avoir une peluche. Il se trompait d'ailleurs régulièrement quand on lui demandait l'age de ses enfants, leur donnant moins que la réalité même s'il connaissait parfaitement leurs dates de naissances. Ils avaient beau avoir atteint l'age adulte, pour lui ça restait des gamins. Même à vingt ans.

Il ne pouvait s'empêcher de penser que Luna était toujours cette gamine innocente qui avait débarqué une quinzaine d'années plus tôt dans leur famille alors, autant dire que le coup de fil qu'elle lui avait passé lors de la soirée où il avait dû aller la récupérer dans cet aéroport abandonné lui avait fait un choc. Ce n'était pas possible. Que lui était-il passé par la tête pour qu'elle se rende dans un tel lieu ? Au final, ils n'en avaient pas réellement reparlé. Il avait senti la colère l'étreindre, mêlée à l'inquiétude de la savoir en danger. La logique, étant donné la façon dont il avait été "éduqué" aurait voulu qu'il ne quitte pas la soirée où il se trouvait, qu'il poursuive ces discussions ennuyeuses mais qui pouvaient amener à un sacré tournant dans sa carrière. Il aurait pu et sans doute du envoyer quelqu'un pour la récupérer mais il n'en avait rien fait. Il avait tout planté là et y était allé, sans prendre le temps de réfléchir. Il avait entendu la peur dans sa voix bien plus que les mots qu'elle avait prononcés. Un type lui tournait autour et ses intentions n'étaient franchement pas claires, alors, il avait réagi au quart de tour. Apparemment, pour les autres hommes, elle n'avait plus rien d'une "gosse" et le fait qu'elle soit la proie d'un potentiel prédateur l'avait terrifié.

Il y avait finalement eu plus de peur que de mal bien qu'il s'interrogeait encore sur les raisons qui l'avaient poussée à se rendre dans un tel endroit. Les choses semblaient, depuis, s'être calmées toutes seules et ils n'avaient pas reparlé de cette soirée qui les avait pourtant pas mal chamboulés. En ce samedi midi, Erik pensait être seul chez lui. Sa femme était partie pour la journée, son fils avait filé avec des copains et sa fille était partie en week-end. Il était sur le point de se préparer quelque chose à déjeuner lorsqu'il entendit du bruit dans l'escalier, ce qui l'étonna quelque peu. Sa surprise fut plus grande encore d'y découvrir Luna.

« Que fais-tu là ? Lydia est partie depuis près de deux heures. Tu as eu une panne d'oreiller ?» Lança t-il avec un petit sourire amusé avant de réaliser que la jeune femme ne semblait pas très bien.
« Est-ce que ça va ?» Lui demanda t-il en se rapprochant d'elle, commençant à s'inquiéter en la voyant ainsi.

Code par Melody  |  Gif : nottrulyperfect.tumblr.com


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ANAPHORE
Luna-Sophia Cunningham
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Infos diverses : 1/ Tu te mets beaucoup de pression, et ça ressort dans de violentes crises d'angoisse. Tu commences par bégayer légèrement, puis tu suffoques, ton coeur s'emballe, tu pleurs. Tu perds le contrôle de tes émotions.

2/ Tu es une artiste dans l'âme. Tu dessines merveilleusement bien, cet art te porte et tu le combines à la perfection avec les nouvelles technologie, créant des œuvres parfaites mêlant classicisme et modernité grâce à des logiciels perfectionnés. En dehors de ton coup de crayon, tu pratiques également la musique. Violon, piano et harpe ont ta préférence, mais tu apprécies de te défouler sur les tambours d'une batterie quand l'occasion se présente.

3/ Tu es Néerlandaise par ta mère. Elle n'a pas beaucoup participé à ton éducation, mais elle t'a tout de même inculqué le savoir-vivre d’Amsterdam, ville où elle a grandi avant de venir s'installer à New York ; c'est pourquoi, dans ta vie de tous les jours, tu préfères la marche à pied ou le vélo aux longs trajets en taxi. La circulation dans la Grande Pomme est dense, mais cela ne t'inquiète pas et tu slalomes entre les voitures au rythme des tours de pédales de ton vélo électrique avec l'insouciance de ton âge.

4/ Durant l’été de tes 15 ans, tu as fait la connaissance d’un homme. Grand, avec de la prestance et un sourire à tomber à la renverse. Il s’est installé debout à côté de toi tandis que tu observais attentivement une sculpture de l’exposition temporaire du Guggenheim. Vous avez parlé, longuement. Vous avez ri, beaucoup. Tu as senti ton cœur s’emballer tant vous partagiez d’avis similaires. La conversation s’est éternisée sans que tu ne t’en rendes compte, l’un des vigiles du musée avait dû venir vous dire qu’il était temps de partir, que la fermeture avait sonné. Une fois à l’extérieur, vous vous étiez quittés en vous saluant poliment, mais tu ne pus te résoudre à le laisser s’évaporer dans la nature alors tu rebroussas chemin pour lui confier ton numéro de téléphone, puis tu le regardas dans les yeux pour lui dire de te contacter rapidement. Tes mains devenues moites, tu peinais à respirer calmement. Luna, tu n’avais jamais ressentie cela auparavant, et tu rentras bouleversée par ces émotions. La porte de ton appartement n’avait pas été ouverte, tu n’eus pas l’envie de te retrouver seule et c’est tout naturellement que tu avais rejoint ta meilleure amie et sa famille. Ton étrange silence au cours de la soirée ne passa pas inaperçu, ton retrait dans la bibliothèque non plus. Erik, que tu considérais alors comme le père que tu n’as jamais eus, vint te voir. Tu lui expliquas ton après-midi, tu lui parlas de cet homme, de cette voix, de ces yeux si perturbant. C’est en évoquant ce détail que l’évidence te frappa. Cette couleur, tu la connaissais. C’était la même que celle que tu pouvais voir dans le miroir. Tu venais de rencontrer ton géniteur, tu en étais persuadée. La dure réalité de cette histoire, c’est que tu ne reçus jamais aucun appel, ni aucun message, cette rencontre fut unique. Elle resta gravée dans ta mémoire.

5/ Tu as toujours mis un point d'honneur à ne pas t'offrir à n'importe qui, après tout, tu es le fruit d'une histoire sans lendemain, une enfant surprise, non désirée, et tu préfères ne pas réitérer les erreurs de tes parents. Ta virginité était précieuse à tes yeux, et tu ne voulais pas que le premier venu puisse venir la cueillir. Il te fallait quelqu'un de spécial. Ton professeur de piano, ce fut sur lui que tu jetas ton dévolu. Il était beau et talentueux. Il avait le double de ton âge, soit 34 ans tandis que toi, tu en avais 17. Cet homme, il parvenait à provoquer en toi un sentiment particulier. Lorsqu'il déposait ses yeux sur toi, tu les sentais te brûler la peau. Quand ses larges mains prenaient place sur tes épaules, son torse contre ton dos, tu frémissais systématiquement. Il ne faisait que te féliciter pour le passage délicat que tu avais réussi à jouer, et toi, tu lui répondais que c'était grâce à lui, uniquement grâce à lui. Pourtant, tu t'étais acharnée à pianoter ces notes durant des heures, juste pour le voir sourire et être fier de toi. Tu l'avais désiré, et tu l'avais eu. C'eut été doux, tendre. Au début. Car rapidement, ses gestes s'étaient faits plus fermes, sa voix plus tranchante alors qu'il t'avoua avoir envie de te goûter depuis des mois. Tu n'étais pas dupe, tu le savais parfaitement et tu n'avais fait qu'attiser sa convoitise depuis que vos regards s'étaient croisés pour la première fois.

6/ Fut une époque où tu pouvais prétendre avoir accès à tout. Ta mère avait une belle carrière dans le mannequinat et le nombre incroyable de beaux-pères s'étant succédé les uns après les autres lui avait permis de s'offrir un joli train de vie. Elle t'en faisait bénéficier en remplissant généreusement ton compte en banque. Si ton porte-monnaie ne manquait pas de son soutien, pour toi par contre, elle restait un fantôme beaucoup trop absent. Cependant, c'est une époque révolue. Son énième fiancé est parti, s'essoufflant sous ses caprices et un nouveau a débarqué. Ce dernier est sans le sou, ce qui est une grande première pour ta matérialiste de mère. Peut-être a-t-elle trouvé le grand amour cette fois-ci... Tu pourrais être heureuse pour elle si seulement elle n'était pas allée s'installer à Los Angeles, te laissant seule - encore - alors que des huissiers viennent frapper à la porte de votre appartement new-yorkais. Ta mère ne paie plus le loyer depuis des mois, et il t'est demandé de quitter les lieux d'ici quelques semaines si aucun règlement n'est effectué. Tu as accumulé un petit pécule, ne dépensant pas l'intégralité de ton argent de poche, mais celui-ci risque de rapidement s'émietter.

7/ Tu adores la mode. Ton style soigné s'en ressent, et tu agrémentes souvent tes tenues de pièces fortes. Tu accessoirises, tu découds, tu recouds, tu modifies, tu ajoutes. Tu as longtemps boudé cet univers qui t'a privé de ta mère, puis tu as finalement compris que les podiums, les magazines ou les shootings n'étaient pas les responsables de son désintérêt pour toi. Alors tu as commencé à te rendre à des défilés, profitant de ton nom et de tes entrées pour avoir des accès privilégiés.

8/ Ton compte Instagram est rempli de clichés. Parfois sombres, parfois colorés, cela dépend de ton humeur. Tu montres ta vie comme tu l'entends, tu es reine de ton image et cela te réussit. Des dizaines de milliers de personnes te suivent. C'est grisant, réjouissant de constater qu'on t'aime sans même te connaître. Parfois, cette aventure est angoissante. Les commentaires désagréables sont réguliers, ils te minent, te déconcentrent, t'empêchent d'être lucide et te torpillent le moral quelques instants. Mais tu as la sensation d'être reconnue. On te voit, et finalement, c'est le plus important.

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Luna-Sophia Cunningham
La Bella Muerte
♛ L'opportunité de chasser la déception


@Erik Lebenstraum

“Nous n'avons pas des chances illimitées d'avoir les choses que nous voulons, et je le sais. Rien n'est pire que de rater une opportunité qui aurait pu changer votre vie.”

▼▲▼

Quand tu as reçu cette invitation, tu as sauté sur ton téléphone afin de prévenir Lydia qu’elle devait impérativement réserver son week-end. Elle t’accompagnerait, c’était une évidence. Vous aviez passé la soirée à discuter, chacune chez soi, le combiné scotché à l’oreille pour imaginer les deux journées qui vous attendaient. Toi, tu n’avais pas voulu regarder le programme en détail, tu voulais garder la surprise, l’émerveillement face au lieu et l’enchantement des soins proposés. Tu n’avais pas voulu t’extasier devant les photographies présentées sur le site que ta meilleure amie avait fouillé en long, en large et en travers.

MA-GNI-FIQUE

SPLENDIDE !

OH MON DIEU, TU DEVRAIS REGARDER !

Ceci est une liste non exhaustive de l’enthousiasme qui avait été le sien en scrollant la page internet. Tu avais souri en l’entendant, ravie de pouvoir lui offrir cette parenthèse de bonheur loin de la ville. Juste vous deux. Tout serait parfait.

Tout aurait dû être parfait.

Tu connais ce sentiment. Tu sais, celui qui te fait te sentir insignifiante ? Comme si tu n’avais aucune espèce d’importance pour quiconque. Et cette sensation, Luna, tu la détestes. Tu l’as beaucoup trop ressenti. À chaque pensé pour ton père. À chaque départ de ta mère. À chaque absence rallongée sous un prétexte vaseux. À chaque vacance annulée ou partagée avec le nouveau bellâtre du moment. À chaque réunion parents-prof se transformant en œillade compatissante à ton égard. À chaque anniversaire loupé. À chaque message sur le répondeur resté sans rappel. La différence ? C’est que jusqu’à il y a peu de temps, tu n’avais jamais eu cette impression due à un Lebenstraum. Chacun des membres de cette famille te donnaient le sourire. Constamment. Pourtant, aujourd’hui, tu as envie de hurler. Tu veux pleurer, mais tu retiens tes larmes. Tu ne dois pas craquer, tu t’es promis de ne plus laisser personne te toucher autant. L’abandon, il n’y a rien de pire. Tu le sais, tu le sens, et tu luttes.

Tes mouvements se stoppent sur l’avant-dernière marche. À l’instant où ton regard percute celui d’Erik, une larme dégringole de ta joue. Tu veux la chasser, mais tu ne peux pas alors tu esquisses un sourire. Celui que tu sers à qui veut bien quand tu caches ce que tu ressens réellement. Les apparences passent toujours en premier…

« Vous avez été prévenu de son départ, vous êtes plus chanceux que d’autres. », ta voix est légèrement éraillée, signe que tu te contiens sans réellement parvenir à tes fins. Tu t’agaces toi-même, ce n’est pourtant pas si compliqué de garder la tête droite et l’allure fière ! Si, ça l’est. Tu peux sentir tes émotions commencer à se bousculer alors que tu devrais les contrôler. Mais en face de cet homme que tu considères comme une figure paternelle, il t’est difficile de ne pas laisser une petite brèche s’entrouvrir. Tu sais que, pour lui, tu es importante. Tu le vois dans ses magnifiques yeux à la couleur indéchiffrable.

Tes yeux à toi, ils se font fuyants quand il te demande si tout va bien.

« A merveille. Je venais juste récupérer un truc dans la chambre de Lydia et… »
, tu regardes tes mains, elles sont vides, « Je ne l’ai pas trouvée. ». Tu as encore le droit d’espérer faire illusion.

Tu ne peux pas lui dire que ce que tu es venue chercher, c’est sa fille. La dernière fois que tu as franchi cette porte d’entrée et que tu t’es retrouvée face à lui, seule, il a dû venir t’extirper d’un regroupement de jeunes gens peu recommandables. Ce souvenir te semble étrange tant il est loin de l’image que tu souhaites donner, et soudain, tu te sens gênée. Tu n’as pas envie de lui mentir, tu n’as jamais été très douée pour réussir à le faire avec lui.

« Lydia et moi, on devait partir pour le week-end. Apparemment, elle m'a oublié. », tu soupires, tu te sens idiote alors que ta bouche se tord dans une grimace déçue, « Tout a été réservé pour deux et je n’ai pas vraiment envie de me retrouver seule. Ce n’est pas très grave mais... », tu hésites, tu n’es pas de celle qui apprécie la solitude, mais tu es encore moins à l’aise à l’idée qu’il comprenne que tu es incapable de te rendre par tes propres moyens à seulement quelques centaines de kilomètres de New York.

Tes doigts de pieds manucurés se mettent à bouger, tu assimiles enfin que tes sandales sont restées à l’étage. Cette situation est irréelle, elle t’extirpe un léger rire. La mélodie de ton propre amusement te fait te rendre compte que tu dois ressembler à une gamine prise en flagrant délit d’une bêtise sans importance et ta risette s’agrandit alors que tu penses avoir trouvé la solution idéale. Tu retrouves ton assurance en même temps que ta capacité à bouger, tes pas te rapprochant d’Erik, « Je me suis engagée à y aller. Vous avez quelque chose de prévu ? ».


CODAGE PAR AMATIS

Erik Lebenstraum
   https://growupforum.forumactif.com/t1357-la-vie-est-si-facile-quand-on-se-pense-intouchable  
RP
Habitation : Une townhouse au 926 de la 5th Avenue, Upper East Side Manhattan
Infos diverses : - Il a eu un véritable ami dans sa jeunesse avant de rencontrer Nikolai. Entre eux, ça aurait dû être à la vie à la mort mais il a un jour découvert les activités d'Erik et, après quelques tentatives pour lui faire comprendre qu'il faisait fausse route, son ami a abandonné. Il lui a tourné le dos. Depuis, Erik le voit plus comme un ennemi qu'un ami même s'il a toujours un attachement profond pour le jeune homme. Passer de l'amour à la haine marche aussi en amitié après tout...Et s'il a des sentiments aussi forts envers lui, c'est bien parce qu'il a de l'importance à ses yeux.

- Il a été amoureux une fois, une jolie blonde aux yeux clairs. Elle était vive d'esprit, intelligente, drôle, souriante... La vie lui semblait beaucoup plus légère à ses côtés. Malheureusement, les aspects les plus sombres de la personnalité d'Erik, ses traumatismes, ses secrets, ont fait fuir la jeune femme.

- Il fait rarement de grands discours. C'est un homme qui s'exprime peu en règle générale hormis sur les sujets qui lui tiennent réellement à cœur. Par contre, il écoute beaucoup. Il emmagasine les informations et sait les trier pour en tirer parti en temps voulu.

- Parmi les différentes maltraitances subies dans sa jeunesse, outre les coups, les insultes, humiliations et le fait de l'enfermer dans une cave sombre et humide avec à peine de quoi se nourrir, son père a tenté pendant plusieurs mois de le rendre "à son image", usant de produits chimiques pour blondir le jeune homme à un point tel que sa peau en fut brûlée. Il a de la chance de ne pas être devenu chauve après cela mais il garde des séquelles malgré tout et l'on peut remarquer une zone, près de son oreille droite, avec une légère alopécie qui semble former la moitié de la rune SS comme un clin d’œil à ce qu'était son père. Un non connaisseur y verrait sans doute là un simple éclair.

- Il va régulièrement dans les clubs de strip-tease, se plaçant dans l'ombre pour admirer le spectacle "de loin" ou demandant une danse privée dans une des salles prévues à cet effet. Selon les clubs dans lesquels il a pu se rendre, certains offraient plus qu'une simple danse à qui était prêt à mettre le prix. Il a lui-même déjà payé pour ce genre de prestations.

- Il se complait dans l'humiliation de ceux qu'il considère comme étant "inférieurs". La torture ne l'effraie pas. Le meurtre non plus. S'il tolère les nuances en terme de couleurs de cheveux ou de prunelles -bien qu'il ait des difficultés à supporter des iris trop sombres -, seule une peau laiteuse peut avoir grâce à ses yeux. Pour lui, la destruction de ces "sous-espèces" est un mal nécessaire afin que le sang pur puisse survivre et même dominer.

- Il est féru d'histoire et d'archéologie, ayant une réelle fascination pour les cultes anciens et la période antique, sa vie, sa culture, ses croyances. Cela peut paraitre étonnant pour quelqu'un qui est clairement raciste et anti-religions mais cela a une explication bien logique dans son esprit. Il est impossible que des "sous-espèces" aient pu créer de telles merveilles que sont les pyramides de Gizeh, les temples mayas ou encore la grande Ziggurat d'Ur. En réalité, l'archéologie fut très utile dans les années 40, permettant de légitimer le pire en s'appuyant sur des bases scientifiques. Dans leurs idéologies, tout ce qui a de l'intérêt ne peut qu'avoir été créé par le peuple germain qui était un grand colonisateur et s'est étendu par delà les mers, et cela a été volé par la suite. Ces idéaux ont pour vocation de légitimer leur reconquête du pouvoir...

- Reflétant cette passion, son intérieur est empli d'objets d'arts anciens provenant des quatre coins du monde. En réalité, on croirait qu'il vit à une autre époque, la modernité n'ayant pas sa place dans sa bibliothèque qui est sa pièce de prédilection. Le reste de la maison est bien plus contemporain, les enfants ayant leurs propres ordinateurs et le salon contenant toute la technologie télévisuelle, mais ce ne sont pas des lieux où Erik se sent très à l'aise même s'il lui arrive d'apprécier un film. Il préfère de loin lire un bon livre au coin du feu de cheminée.

- Il a eu une fille illégitime peu après son arrivée aux États-Unis. La fillette est née d'une histoire qui n'a duré que quelques semaines. Si Erik est marié depuis tout jeune, il n'est pas fidèle à son épouse pour autant. Il ignore tout de cette enfant qui a, à présent, la vingtaine.

- Il n'aime pas les armes à feu, par contre, il a appris à tirer à l'arc et à l'arbalète. Il n'a pas son pareil pour l'utilisation des armes blanches. S'il est loin de pouvoir être comparé à un médecin, il a cependant des connaissances en anatomie. Il a appris comment faire souffrir sans tuer, tout comme il est capable de donner les premiers soins pour sauver une vie.

- Il n'est pas féru de technologie et ne l'utilise que par nécessité. Il préfère largement les méthodes de communication classiques. Il n'est pas rare de le voir penché sur son bureau à rédiger un courrier à la plume tandis que le commun des mortels enverrait sans doute un e-mail. Il n'apprécie pas beaucoup les sms qu'il trouve souvent stupides et illisibles, permettant nombre d'incompréhensions. Il aime s'exprimer de vive voix, de préférence en face à face.

- Il n'est pas croyant, il serait même plutôt anti-religion, pour autant il n'exprime pas cela ouvertement. S'il y a une chose en laquelle il croit, c'est la Providence, la destinée. Rien n'arrive pas hasard et il sait qu'un grand destin l'attend, il en est persuadé. La religion est une aberration et toutes ces conneries de voyance, de paranormal sont d'une stupidité sans nom et de simples attrape-nigauds.

- Parmi ses multiples qualités se trouve l'homophobie. Cela représente une décadence qui le répugne particulièrement. Vous avez dit tolérance ? Erik n'est pas quelqu'un de tolérant, il a du mal à se tolérer lui-même en réalité.

- Il garde une profonde culpabilité ancrée en lui, son père l'ayant manipulé de telle sorte qu'il se sente responsable de la mort de sa mère.

- Il est plus gourmet que gourmand, il adore la cuisine raffinée, originale. Il considère que si c'est pour manger ce que l'on peut faire soi même, le restaurant n'a aucun intérêt. On ne le verra donc jamais dans un fast-food ou une brasserie. Il n'apprécie pas ce genre d'endroits où braille la populace et où la cuisine est basique voire mauvaise. Par contre, on peut le voir aisément dans les restaurants plus luxueux.

- Il fait partie d'un country club et apprécie particulièrement l'équitation et les évènements qui découlent de tout cet univers où les gens de la haute société se côtoient.

- Il aime voyager, découvrir de nouvelles choses. Il apprécie particulièrement ce que l'on appelle des "points de vues", ce genre d'endroits qui donnent une vision magique du monde, de la façon dont la nature s'est construite, si majestueusement.

- Sa claustrophobie ne vient pas de nulle part. En effet, quand il ne répondait pas parfaitement aux exigences paternelles, ce dernier l'enfermait à la cave. L'endroit était sombre, humide et permettait à l'imagination de vagabonder d'une façon assez glauque. Souvent abandonné plusieurs jours avec le minimum vital, et étant la pièce où sa mère fut exécutée, ce lieu est resté un endroit qui le terrifie, c'est pourquoi, chez lui, il ne va jamais dans la cave et qu'il a installé une cave à vin sous son escalier menant au premier étage. Il évite également comme la peste tout endroit trop étroit, les ascenseurs le terrifient de même que le métro. Toute forme d'enfermement l'angoisse particulièrement.

- S'il était un péché capital, il serait la colère. Même s'il ne le montre que rarement, il a une grande colère en lui. Contre lui-même, contre son père, contre le monde entier. Rien ne semble parvenir à l'apaiser réellement sauf lorsqu'il considère qu'il a rendu justice. Mais cela se fait à trop petite échelle et génère un autre sentiment : la frustration. C'est un véritable cercle vicieux qui fait qu'il est rarement satisfait, ou très temporairement.

- Il est gravement allergique aux crustacés, si vous lui présentez des fruits de mer il va penser que vous voulez le tuer...

- Il aime un peu trop la cigarette, il est d'ailleurs persuadé qu'elle aura sa peau.

- Il s'est marié très jeune, avant de partir aux États-Unis. C'était un mariage arrangé, ils ont fait ça à l'ancienne avec le père de la jeune femme, ne lui demandant pas son avis. Les deux hommes avaient les mêmes rêves, les mêmes idéaux, et cela les avait rapprochés.

- ll n'a de cesse de vouloir évoluer et son poste de diplomate pourrait tout à fait lui ouvrir les portes de la politique. Il songe depuis quelques temps à briguer un poste de sénateur, usant de son image et de celle de son épouse pour ce faire.

- Il l'ignore encore, mais ses vertiges de plus en plus récurrents, sa fatigue, ses douleurs ophtalmiques, ses trous de mémoires, spasmes musculaires, douleurs et autres tremblements sont les premiers symptômes d'une maladie auto-immune incurable : la sclérose en plaques. Pour l'heure, il pense encore que ce ne sont que les manifestations d'un simple stress.

Célébrité : Michael Fassbender
DC : Daryl & co
HRP
Erik Lebenstraum
Les Love's Angels
L'opportunité de chasser
la déception
Luna & Erik


Un soupir s'était échappé d'entre ses lèvres. Sa fille avait, semblait-il, planté sa meilleure amie pour aller s'amuser avec dieu seul savait qui. En réalité, en dehors de Luna, Erik ne connaissait pas les fréquentations de son ainée, et ça lui passait un peu au-dessus de la tête. Elle avait l'age pour se débrouiller et ne plus avoir besoin de son père pour vérifier avec qui elle passait son temps même si, en l'occurrence, c'était une chose qu'il n'avait jamais faite. Il s'était rapproché de Luna, voyant bien que la situation la touchait plus qu'elle ne souhaitait le montrer, il leva la main vers elle et la posa sur sa joue, essayant la larme qui venait de couler. Un sourire contrit avait légèrement étiré ses lèvres alors qu'elle lui disait que lui, au moins, avait été prévenu. Lorsqu'il lui demanda si ça allait, question idiote par excellence en ce genre de situation car il voyait bien que ce n'était pas le cas, la blonde lui répondit par l'affirmative, exagérant même sur le sujet.

« T'ai-je déjà dit que tu mentais très mal ?»  Il avait penché légèrement la tête sur le côté, l'observant alors qu'elle cherchait une excuse à sa présence, évoquant une "chose" qu'elle était venue chercher mais Erik n'était pas totalement aveugle ni stupide et il se doutait bien que c'était de sa fille dont elle parlait. Elle avait fini par avouer, et il ne fut pas spécialement étonné de cette réponse.

« Je me demande parfois ce qu'on a pu rater dans son éducation pour qu'elle se comporte ainsi...»

Il n'avait pas l'impression d'avoir foiré à ce point avec son fils, cela étant, il en était beaucoup plus proche, le jeune homme faisait sa fierté. Il suivait le même chemin que lui et il espérait bien qu'il le surpasserait un jour. Si Erik avait été maltraité dans sa jeunesse, il se refusait à répercuter les mêmes actions sur ses enfants, cependant, la violence et la colère qu'il avait en lui débordaient parfois, et lorsqu'il sentait qu'il pouvait déraper, il quittait le domicile, se rendant chez son ami Nik afin de déverser toute cette haine qu'il pouvait avoir sur une proie quelconque. S'il parvenait relativement bien à se canaliser en temps normal, il avait besoin de faire ressortir tout cela régulièrement, et dans ces moments, c'était un autre homme. Rares étaient ceux à le connaitre sous cette facette, plus brutale et même sadique. C'était une part de lui-même qu'il tenait à garder éloignée de son foyer mais également du reste du monde, ayant des ambitions qui ne pouvaient souffrir de la moindre mauvaise presse. Le labyrinthe de Nik était un défouloir parmi d'autres, mais en cette journée, il était loin de tout cela, et se retrouvait face à une jeune femme en plein désarroi. Loin de lui vouloir le moindre mal comme ça pouvait être le cas avec celles qu'il chassait lorsqu'il était chez son ami, il s'inquiétait même de la voir dans cet état. Lorsqu'elle lui demanda s'il avait quelque chose de prévu, il ne réfléchit pas outre mesure.

« Pas dans l'immédiat. Tu veux que je t'y conduise ? Où est-ce ?» Il n'avait pas compris la véritable demande de la jeune femme, s'imaginant qu'elle avait peut-être une idée en tête concernant une tierce personne avec qui y aller mais sans avoir de moyen de transport. Comment aurait-il pu s'imaginer qu'elle venait de lui proposer de partir en week-end avec elle, il ne savait même pas ce qu'elles avaient prévu. Et si c'était un truc totalement fou et délirant ? Il n'avait pas l'impression que Luna soit du genre à aller trainer dans une rave mais après l'épisode de l'aéroport, il pouvait se poser la question. Finalement, la connaissait-il aussi bien qu'il le croyait ?  Le doute avait fini par germer dans son esprit concernant la demande qu'elle venait de formuler, et il enchaina :

« Tu as quelqu'un d'autre en tête pour t'y accompagner ? Ou j'ai mal saisi ta demande ?... »

Il était arrivé qu'ils fassent quelques sorties juste tous les deux, comme un père et sa fille, le temps d'un cinéma ou d'une balade dans un musée mais ils n'étaient jamais partis pendant plusieurs jours loin de New-York ou alors, c'était avec toute la famille.

Code par Melody  |  Gif : nottrulyperfect.tumblr.com


i found myself where

it wasn't supposed to be
ANAPHORE
Luna-Sophia Cunningham
   https://growupforum.forumactif.com/t1376-luna-sophia-guerir-sa-solitude  https://growupforum.forumactif.com/t1393-luna-sophia-c-lsc-s-world  
RP
Habitation : Chelsea, New York. Dans un appartement avec vue sur la High Line
Infos diverses : 1/ Tu te mets beaucoup de pression, et ça ressort dans de violentes crises d'angoisse. Tu commences par bégayer légèrement, puis tu suffoques, ton coeur s'emballe, tu pleurs. Tu perds le contrôle de tes émotions.

2/ Tu es une artiste dans l'âme. Tu dessines merveilleusement bien, cet art te porte et tu le combines à la perfection avec les nouvelles technologie, créant des œuvres parfaites mêlant classicisme et modernité grâce à des logiciels perfectionnés. En dehors de ton coup de crayon, tu pratiques également la musique. Violon, piano et harpe ont ta préférence, mais tu apprécies de te défouler sur les tambours d'une batterie quand l'occasion se présente.

3/ Tu es Néerlandaise par ta mère. Elle n'a pas beaucoup participé à ton éducation, mais elle t'a tout de même inculqué le savoir-vivre d’Amsterdam, ville où elle a grandi avant de venir s'installer à New York ; c'est pourquoi, dans ta vie de tous les jours, tu préfères la marche à pied ou le vélo aux longs trajets en taxi. La circulation dans la Grande Pomme est dense, mais cela ne t'inquiète pas et tu slalomes entre les voitures au rythme des tours de pédales de ton vélo électrique avec l'insouciance de ton âge.

4/ Durant l’été de tes 15 ans, tu as fait la connaissance d’un homme. Grand, avec de la prestance et un sourire à tomber à la renverse. Il s’est installé debout à côté de toi tandis que tu observais attentivement une sculpture de l’exposition temporaire du Guggenheim. Vous avez parlé, longuement. Vous avez ri, beaucoup. Tu as senti ton cœur s’emballer tant vous partagiez d’avis similaires. La conversation s’est éternisée sans que tu ne t’en rendes compte, l’un des vigiles du musée avait dû venir vous dire qu’il était temps de partir, que la fermeture avait sonné. Une fois à l’extérieur, vous vous étiez quittés en vous saluant poliment, mais tu ne pus te résoudre à le laisser s’évaporer dans la nature alors tu rebroussas chemin pour lui confier ton numéro de téléphone, puis tu le regardas dans les yeux pour lui dire de te contacter rapidement. Tes mains devenues moites, tu peinais à respirer calmement. Luna, tu n’avais jamais ressentie cela auparavant, et tu rentras bouleversée par ces émotions. La porte de ton appartement n’avait pas été ouverte, tu n’eus pas l’envie de te retrouver seule et c’est tout naturellement que tu avais rejoint ta meilleure amie et sa famille. Ton étrange silence au cours de la soirée ne passa pas inaperçu, ton retrait dans la bibliothèque non plus. Erik, que tu considérais alors comme le père que tu n’as jamais eus, vint te voir. Tu lui expliquas ton après-midi, tu lui parlas de cet homme, de cette voix, de ces yeux si perturbant. C’est en évoquant ce détail que l’évidence te frappa. Cette couleur, tu la connaissais. C’était la même que celle que tu pouvais voir dans le miroir. Tu venais de rencontrer ton géniteur, tu en étais persuadée. La dure réalité de cette histoire, c’est que tu ne reçus jamais aucun appel, ni aucun message, cette rencontre fut unique. Elle resta gravée dans ta mémoire.

5/ Tu as toujours mis un point d'honneur à ne pas t'offrir à n'importe qui, après tout, tu es le fruit d'une histoire sans lendemain, une enfant surprise, non désirée, et tu préfères ne pas réitérer les erreurs de tes parents. Ta virginité était précieuse à tes yeux, et tu ne voulais pas que le premier venu puisse venir la cueillir. Il te fallait quelqu'un de spécial. Ton professeur de piano, ce fut sur lui que tu jetas ton dévolu. Il était beau et talentueux. Il avait le double de ton âge, soit 34 ans tandis que toi, tu en avais 17. Cet homme, il parvenait à provoquer en toi un sentiment particulier. Lorsqu'il déposait ses yeux sur toi, tu les sentais te brûler la peau. Quand ses larges mains prenaient place sur tes épaules, son torse contre ton dos, tu frémissais systématiquement. Il ne faisait que te féliciter pour le passage délicat que tu avais réussi à jouer, et toi, tu lui répondais que c'était grâce à lui, uniquement grâce à lui. Pourtant, tu t'étais acharnée à pianoter ces notes durant des heures, juste pour le voir sourire et être fier de toi. Tu l'avais désiré, et tu l'avais eu. C'eut été doux, tendre. Au début. Car rapidement, ses gestes s'étaient faits plus fermes, sa voix plus tranchante alors qu'il t'avoua avoir envie de te goûter depuis des mois. Tu n'étais pas dupe, tu le savais parfaitement et tu n'avais fait qu'attiser sa convoitise depuis que vos regards s'étaient croisés pour la première fois.

6/ Fut une époque où tu pouvais prétendre avoir accès à tout. Ta mère avait une belle carrière dans le mannequinat et le nombre incroyable de beaux-pères s'étant succédé les uns après les autres lui avait permis de s'offrir un joli train de vie. Elle t'en faisait bénéficier en remplissant généreusement ton compte en banque. Si ton porte-monnaie ne manquait pas de son soutien, pour toi par contre, elle restait un fantôme beaucoup trop absent. Cependant, c'est une époque révolue. Son énième fiancé est parti, s'essoufflant sous ses caprices et un nouveau a débarqué. Ce dernier est sans le sou, ce qui est une grande première pour ta matérialiste de mère. Peut-être a-t-elle trouvé le grand amour cette fois-ci... Tu pourrais être heureuse pour elle si seulement elle n'était pas allée s'installer à Los Angeles, te laissant seule - encore - alors que des huissiers viennent frapper à la porte de votre appartement new-yorkais. Ta mère ne paie plus le loyer depuis des mois, et il t'est demandé de quitter les lieux d'ici quelques semaines si aucun règlement n'est effectué. Tu as accumulé un petit pécule, ne dépensant pas l'intégralité de ton argent de poche, mais celui-ci risque de rapidement s'émietter.

7/ Tu adores la mode. Ton style soigné s'en ressent, et tu agrémentes souvent tes tenues de pièces fortes. Tu accessoirises, tu découds, tu recouds, tu modifies, tu ajoutes. Tu as longtemps boudé cet univers qui t'a privé de ta mère, puis tu as finalement compris que les podiums, les magazines ou les shootings n'étaient pas les responsables de son désintérêt pour toi. Alors tu as commencé à te rendre à des défilés, profitant de ton nom et de tes entrées pour avoir des accès privilégiés.

8/ Ton compte Instagram est rempli de clichés. Parfois sombres, parfois colorés, cela dépend de ton humeur. Tu montres ta vie comme tu l'entends, tu es reine de ton image et cela te réussit. Des dizaines de milliers de personnes te suivent. C'est grisant, réjouissant de constater qu'on t'aime sans même te connaître. Parfois, cette aventure est angoissante. Les commentaires désagréables sont réguliers, ils te minent, te déconcentrent, t'empêchent d'être lucide et te torpillent le moral quelques instants. Mais tu as la sensation d'être reconnue. On te voit, et finalement, c'est le plus important.

Célébrité : Josephine Langford
Crédits : Avatar : Moore
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Luna-Sophia Cunningham
La Bella Muerte
♛ L'opportunité de chasser la déception


@Erik Lebenstraum

“Nous n'avons pas des chances illimitées d'avoir les choses que nous voulons, et je le sais. Rien n'est pire que de rater une opportunité qui aurait pu changer votre vie.”

▼▲▼

Tu te sens presque pris au piège. Comme si, te retrouver face à Erik alors que tes émotions sont sens dessus dessous, est une chose horrible. En réalité, ce n’est pas le fait de te montrer vulnérable face à lui qui t’embête, non, toi Luna, ce que tu détestes, c’est que quiconque puisse te voir en proie à une certaine forme de détresse. Tu aimerais être plus forte. Tu voudrais parvenir à garder cette image de jeune femme parfaite en toutes circonstances. Tu voudrais que les sensations désagréables te glissent dessus. Mais ce n’est pas le cas. Ça ne l’a jamais été. Tu ressembles souvent à un livre ouvert. Ce n’est pourtant pas faute d’essayer, de cacher tes propres angoisses sous une couche d’arrogance par moments. Cependant, tu as conscience qu’elles sont souvent bien visibles. Trop visibles.

Tu peux sentir la pulpe des doigts d’Erik venir chasser la preuve ultime de la déception qui t’assaille et ce simple geste te réconforte. Tu comptes. Pour lui, tu comptes. Toutefois, lorsqu’il te demande si tout va bien, tu t’obliges à lui répondre que oui. Tu pousses le trait, assurant te porter comme un charme. Il n’est pas dupe, évidemment. Tes yeux jusqu’à présent fuyants se font plus sûrs, tu les plonges dans ceux de celui que tu considères comme le père que tu n’as jamais eu la chance d’avoir et, enfin, tu avoues. Ce que tu es venue chercher, c’est Lydia. Sa fille. Ta meilleure amie. Au beau milieu de ta phrase, tu soupires. Elle est partie sans toi. Sans te prévenir. Sans penser que cet oubli de sa part te boufferait. Elle t’a tout simplement oublié. Insignifiante, voilà l’impression que son départ en week-end avec des amis te donne de toi.

« Vous n’avez rien fait de mal. Vous êtes des parents formidables. Peut-être que... », tu n’as pas le coeur de poursuivre ta phrase. Tu ne peux pas avouer à voix haute que cet énième abandon doit tenir de ton unique personne. Au fond, tu penses que si autant de monde se détourne de toi, peut-être que le souci vient du dénominateur commun. Tu n’es peut-être pas suffisamment intéressante. Pas suffisamment intelligente. Pas suffisamment drôle ou pas assez dévergondée. Pas assez tout court. Tu dois pouvoir t’améliorer afin d’obtenir tout l’amour que tu penses mériter.

Ce sont tes doigts de pieds pianotant sur le sol qui te font sortir de ton mélodrame intérieur. Ton petit rire cristallin te fait comprendre toute l’absurdité de tes pensées précédentes, et très vite, tu te mets à réfléchir à une solution. Ce contretemps difficile à supporter ne doit pas t’empêcher de vivre. Tu descends la dernière marche d’escalier pour te rapprocher d’Erik, un sourire enfantin collé au visage pour lui demander s’il a des obligations pour les deux jours à venir.

Il n’y a aucune hésitation de la part de ton aîné. Ça ne t’étonne pas outre mesure. Lui, il est toujours là pour toi. Cependant, et ce même si tu n’avais aucun doute quant à sa réponse, tu frappes dans tes mains pour exprimer ta joie comme si celle-ci était surprenante, « C’est tout proche de New Heaven, on va passer un très bon moment, je vous le promets ! ».

Luna, tu as un mouvement de recul quand deux nouvelles questions parviennent à tes oreilles. Il semblerait que vous ne vous soyez pas compris. Erik n’a pas l’intention de rester avec toi, il compte simplement faire le taxi.

« Je pensais que vous pourriez être cette personne. », tu plonges ton regard dans le sien, un sourire penaud aux lèvres suite à ce malentendu, « Le lieu est splendide. L’environnement est calme et apaisant. Il y a un délicieux restaurant, un spa pour se détendre et avec Lydia ont à réservé un créneau pour le parcours de golf demain matin. ». Tu pinces tes lèvres charnues l’une contre l’autre pendant ton explication, puis tu reprends d’une voix triste, « Elle devait m’apprendre à jouer. ». Tu blêmis un peu. Cette journée ne se déroule absolument pas comme tu l’avais imaginé. Tout devait être parfait et, finalement, tu passes de déconvenues en déconvenues.

« Vous n’allez pas faire toute cette route pour repartir directement. Et puis… Une fois sur place, si vous n’êtes plus là, je ne pourrai pas rentrer. Ce n’est pas grave, je vais trouver une autre solution. Merci de vous être proposé. », tu te hisses sur la pointe des pieds, ta paume se déposant sur l’épaule d’Erik pour t'aider à atteindre sa joue à laquelle tu offres un baiser de remerciement avant de te diriger vers la sortie.

Tu n’as pas récupéré tes chaussures tandis que tes pas te mènent tout droit à la porte en ralentissant progressivement l’allure. Au fond, tu espères que tes yeux larmoyants, ta voix triste et ta déception visible suffisent à le convaincre de partager ce week-end avec toi.


CODAGE PAR AMATIS

Erik Lebenstraum
   https://growupforum.forumactif.com/t1357-la-vie-est-si-facile-quand-on-se-pense-intouchable  
RP
Habitation : Une townhouse au 926 de la 5th Avenue, Upper East Side Manhattan
Infos diverses : - Il a eu un véritable ami dans sa jeunesse avant de rencontrer Nikolai. Entre eux, ça aurait dû être à la vie à la mort mais il a un jour découvert les activités d'Erik et, après quelques tentatives pour lui faire comprendre qu'il faisait fausse route, son ami a abandonné. Il lui a tourné le dos. Depuis, Erik le voit plus comme un ennemi qu'un ami même s'il a toujours un attachement profond pour le jeune homme. Passer de l'amour à la haine marche aussi en amitié après tout...Et s'il a des sentiments aussi forts envers lui, c'est bien parce qu'il a de l'importance à ses yeux.

- Il a été amoureux une fois, une jolie blonde aux yeux clairs. Elle était vive d'esprit, intelligente, drôle, souriante... La vie lui semblait beaucoup plus légère à ses côtés. Malheureusement, les aspects les plus sombres de la personnalité d'Erik, ses traumatismes, ses secrets, ont fait fuir la jeune femme.

- Il fait rarement de grands discours. C'est un homme qui s'exprime peu en règle générale hormis sur les sujets qui lui tiennent réellement à cœur. Par contre, il écoute beaucoup. Il emmagasine les informations et sait les trier pour en tirer parti en temps voulu.

- Parmi les différentes maltraitances subies dans sa jeunesse, outre les coups, les insultes, humiliations et le fait de l'enfermer dans une cave sombre et humide avec à peine de quoi se nourrir, son père a tenté pendant plusieurs mois de le rendre "à son image", usant de produits chimiques pour blondir le jeune homme à un point tel que sa peau en fut brûlée. Il a de la chance de ne pas être devenu chauve après cela mais il garde des séquelles malgré tout et l'on peut remarquer une zone, près de son oreille droite, avec une légère alopécie qui semble former la moitié de la rune SS comme un clin d’œil à ce qu'était son père. Un non connaisseur y verrait sans doute là un simple éclair.

- Il va régulièrement dans les clubs de strip-tease, se plaçant dans l'ombre pour admirer le spectacle "de loin" ou demandant une danse privée dans une des salles prévues à cet effet. Selon les clubs dans lesquels il a pu se rendre, certains offraient plus qu'une simple danse à qui était prêt à mettre le prix. Il a lui-même déjà payé pour ce genre de prestations.

- Il se complait dans l'humiliation de ceux qu'il considère comme étant "inférieurs". La torture ne l'effraie pas. Le meurtre non plus. S'il tolère les nuances en terme de couleurs de cheveux ou de prunelles -bien qu'il ait des difficultés à supporter des iris trop sombres -, seule une peau laiteuse peut avoir grâce à ses yeux. Pour lui, la destruction de ces "sous-espèces" est un mal nécessaire afin que le sang pur puisse survivre et même dominer.

- Il est féru d'histoire et d'archéologie, ayant une réelle fascination pour les cultes anciens et la période antique, sa vie, sa culture, ses croyances. Cela peut paraitre étonnant pour quelqu'un qui est clairement raciste et anti-religions mais cela a une explication bien logique dans son esprit. Il est impossible que des "sous-espèces" aient pu créer de telles merveilles que sont les pyramides de Gizeh, les temples mayas ou encore la grande Ziggurat d'Ur. En réalité, l'archéologie fut très utile dans les années 40, permettant de légitimer le pire en s'appuyant sur des bases scientifiques. Dans leurs idéologies, tout ce qui a de l'intérêt ne peut qu'avoir été créé par le peuple germain qui était un grand colonisateur et s'est étendu par delà les mers, et cela a été volé par la suite. Ces idéaux ont pour vocation de légitimer leur reconquête du pouvoir...

- Reflétant cette passion, son intérieur est empli d'objets d'arts anciens provenant des quatre coins du monde. En réalité, on croirait qu'il vit à une autre époque, la modernité n'ayant pas sa place dans sa bibliothèque qui est sa pièce de prédilection. Le reste de la maison est bien plus contemporain, les enfants ayant leurs propres ordinateurs et le salon contenant toute la technologie télévisuelle, mais ce ne sont pas des lieux où Erik se sent très à l'aise même s'il lui arrive d'apprécier un film. Il préfère de loin lire un bon livre au coin du feu de cheminée.

- Il a eu une fille illégitime peu après son arrivée aux États-Unis. La fillette est née d'une histoire qui n'a duré que quelques semaines. Si Erik est marié depuis tout jeune, il n'est pas fidèle à son épouse pour autant. Il ignore tout de cette enfant qui a, à présent, la vingtaine.

- Il n'aime pas les armes à feu, par contre, il a appris à tirer à l'arc et à l'arbalète. Il n'a pas son pareil pour l'utilisation des armes blanches. S'il est loin de pouvoir être comparé à un médecin, il a cependant des connaissances en anatomie. Il a appris comment faire souffrir sans tuer, tout comme il est capable de donner les premiers soins pour sauver une vie.

- Il n'est pas féru de technologie et ne l'utilise que par nécessité. Il préfère largement les méthodes de communication classiques. Il n'est pas rare de le voir penché sur son bureau à rédiger un courrier à la plume tandis que le commun des mortels enverrait sans doute un e-mail. Il n'apprécie pas beaucoup les sms qu'il trouve souvent stupides et illisibles, permettant nombre d'incompréhensions. Il aime s'exprimer de vive voix, de préférence en face à face.

- Il n'est pas croyant, il serait même plutôt anti-religion, pour autant il n'exprime pas cela ouvertement. S'il y a une chose en laquelle il croit, c'est la Providence, la destinée. Rien n'arrive pas hasard et il sait qu'un grand destin l'attend, il en est persuadé. La religion est une aberration et toutes ces conneries de voyance, de paranormal sont d'une stupidité sans nom et de simples attrape-nigauds.

- Parmi ses multiples qualités se trouve l'homophobie. Cela représente une décadence qui le répugne particulièrement. Vous avez dit tolérance ? Erik n'est pas quelqu'un de tolérant, il a du mal à se tolérer lui-même en réalité.

- Il garde une profonde culpabilité ancrée en lui, son père l'ayant manipulé de telle sorte qu'il se sente responsable de la mort de sa mère.

- Il est plus gourmet que gourmand, il adore la cuisine raffinée, originale. Il considère que si c'est pour manger ce que l'on peut faire soi même, le restaurant n'a aucun intérêt. On ne le verra donc jamais dans un fast-food ou une brasserie. Il n'apprécie pas ce genre d'endroits où braille la populace et où la cuisine est basique voire mauvaise. Par contre, on peut le voir aisément dans les restaurants plus luxueux.

- Il fait partie d'un country club et apprécie particulièrement l'équitation et les évènements qui découlent de tout cet univers où les gens de la haute société se côtoient.

- Il aime voyager, découvrir de nouvelles choses. Il apprécie particulièrement ce que l'on appelle des "points de vues", ce genre d'endroits qui donnent une vision magique du monde, de la façon dont la nature s'est construite, si majestueusement.

- Sa claustrophobie ne vient pas de nulle part. En effet, quand il ne répondait pas parfaitement aux exigences paternelles, ce dernier l'enfermait à la cave. L'endroit était sombre, humide et permettait à l'imagination de vagabonder d'une façon assez glauque. Souvent abandonné plusieurs jours avec le minimum vital, et étant la pièce où sa mère fut exécutée, ce lieu est resté un endroit qui le terrifie, c'est pourquoi, chez lui, il ne va jamais dans la cave et qu'il a installé une cave à vin sous son escalier menant au premier étage. Il évite également comme la peste tout endroit trop étroit, les ascenseurs le terrifient de même que le métro. Toute forme d'enfermement l'angoisse particulièrement.

- S'il était un péché capital, il serait la colère. Même s'il ne le montre que rarement, il a une grande colère en lui. Contre lui-même, contre son père, contre le monde entier. Rien ne semble parvenir à l'apaiser réellement sauf lorsqu'il considère qu'il a rendu justice. Mais cela se fait à trop petite échelle et génère un autre sentiment : la frustration. C'est un véritable cercle vicieux qui fait qu'il est rarement satisfait, ou très temporairement.

- Il est gravement allergique aux crustacés, si vous lui présentez des fruits de mer il va penser que vous voulez le tuer...

- Il aime un peu trop la cigarette, il est d'ailleurs persuadé qu'elle aura sa peau.

- Il s'est marié très jeune, avant de partir aux États-Unis. C'était un mariage arrangé, ils ont fait ça à l'ancienne avec le père de la jeune femme, ne lui demandant pas son avis. Les deux hommes avaient les mêmes rêves, les mêmes idéaux, et cela les avait rapprochés.

- ll n'a de cesse de vouloir évoluer et son poste de diplomate pourrait tout à fait lui ouvrir les portes de la politique. Il songe depuis quelques temps à briguer un poste de sénateur, usant de son image et de celle de son épouse pour ce faire.

- Il l'ignore encore, mais ses vertiges de plus en plus récurrents, sa fatigue, ses douleurs ophtalmiques, ses trous de mémoires, spasmes musculaires, douleurs et autres tremblements sont les premiers symptômes d'une maladie auto-immune incurable : la sclérose en plaques. Pour l'heure, il pense encore que ce ne sont que les manifestations d'un simple stress.

Célébrité : Michael Fassbender
DC : Daryl & co
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Erik Lebenstraum
Les Love's Angels
L'opportunité de chasser
la déception
Luna & Erik


"Sa petite Lulu". Cette gamine l'avait toujours fait craquer. C'était horrible pour un père de se dire que la fille d'un autre lui plaisait davantage que sa propre fille, qu'il s'en sentait plus proche et avait plus d'affection pour elle que celle qui était de son sang. Et ça devait être encore pire pour la petite rouquine qui devait bien se demander ce qu'elle avait fait pour avoir toujours la sensation d'être une déception pour son père. Même s'il l'exprimait peu, cela se ressentait dans son attitude, dans son regard. Sa fille n'était pas telle qu'il l'avait espéré. Qu'y pouvait-elle ? Au fond, elle n'avait jamais rien fait de véritablement répréhensible, elle était juste Elle, voilà tout. Le véritable fond du problème, c'était qu'Erik s'était vu dans cette enfant. Il aurait dû en être heureux, honoré même, mais c'était tout le contraire. Bien qu'il fasse parfaitement illusion en se montrant sûr de lui et éloquent, Erik avait en réalité une très faible estime de lui même, et cela, il le devait à son géniteur. La maltraitance, les humiliations incessantes, toutes ces violences physiques et psychologiques étaient ancrées en lui et, s'il tentait de ne pas les reproduire, il avait conscience qu'il était parfois très borderline.

Alors, cette colère, cette violence, il tâchait de la retourner contre d'autres. Des gens qui ne lui seraient jamais utiles, qui n'avaient aucune grâce à ses yeux. Des sous-hommes, dirait-il. Et encore, lorsqu'il les qualifiait ainsi, cela laissait démontrer qu'il les considérait tout de même comme des êtres humains, et il avait créé plusieurs catégories. Il y avait ces êtres purs, comme sa femme, comme son fils, et comme Luna, ces êtres parfaits qu'il pouvait mettre sur un piédestal, puis ceux qui étaient tout juste acceptables, ceux qui étaient comme lui...Imparfaits. Ceux qui avaient une tare alors que leur génétique aurait dû faire en sorte qu'ils n'aient pas le moindre défaut. Et il y avait les autres, avec leur teint allant du doré au sombre, ceux-là, ils n'avaient aucune grâce à ses yeux. Pour sûr qu'il aurait été heureux s'il avait vécu à une autre époque, une époque où l'esclavage n'était pas encore aboli. A présent, il devait se cacher pour faire ce qui lui semblait juste car une poignée d'imbéciles leur avait donné le même statut qu'à leurs maitres. Écœurant.

Tout cela, ça faisait partie de lui mais il le dissimulait. Sa famille n'était pas dupe de ses idéaux, mais concernant ses actions, seule son épouse le savait. En dehors, il avait quelques amis avec les mêmes idées que lui. Ils se retrouvaient une fois par mois, tous ensemble, au club des Géants, retrouvant le maitre des lieux qui avait tout préparé pour les distraire. C'était parfois une simple "chasse à la pute" comme il l'appelait, où les filles qui se faisaient attraper n'avaient que le malheur de devenir leurs objets sexuels pendant quelques heures, et il y avait ces soirées où les proies avaient moins de chance..Un jeu macabre se déroulait en ces lieux où l'isolation était telle que l'on ne pouvait entendre les cris de l'extérieur. Tout cela paraissait si loin du Erik qu'il montrait au reste du monde...

Et avec Luna, il était clair qu'il était très différent. En réalité, Erik n'avait que bien peu connu l'amour ou l'attachement, mais quand cela arrivait, c'était sans borne. Cette gamine, il l'adorait et il ne supporterait pas que le moindre mal lui soit fait. Aussi, même si la situation n'avait rien de très grave car cela ne la mettait pas en danger, Erik était tout de même passablement agacé. Sa fille avait fait montre, une fois de plus, d'une désinvolture qui lui échappait et voir Luna ainsi blessée l'attristait. Lorsqu'elle lui avait parlé de son week-end, qu'elle avait prévu avec sa meilleure amie, un quiproquo eut lieu. Sur le moment, il avait simplement pensé qu'elle avait besoin d'un taxi, après tout, à New-York, le permis n'était pas forcément nécessaire étant donné tous les réseaux urbains, mais pour le coup, elle devait s'éloigner un peu de la ville, et une voiture serait plus pratique qu'une multitude de changements entre différents trains. Le quiproquo qui avait eu lieu semblât avoir l'effet de véritables montagnes russes sur la jeune femme qui, après s'être emballée à l'idée qu'il l'accompagne, se retrouva bien penaude lorsqu'il lui posa la question quant à son accompagnateur. Elle lui décrivit furtivement les lieux, ce qu'elle avait imaginé, les projets qu'elles avaient eus avant de venir l'embrasser sur la joue et de se détourner de lui, visiblement déçue. Il avait attrapé son poignet avant qu'elle ne s'éloigne de trop et finit par reprendre la parole.

« Je me disais simplement que ce serait plus amusant pour toi d'y aller avec quelqu'un de ton age. Et je dois t'avouer que je ne suis pas particulièrement doué au golf.» Lança t-il avec un petit sourire avant de reprendre la parole sur un ton qui se voulait apaisant.

« Va chercher tes affaires, je n'en ai pas pour longtemps. »

Il avait relâché son poignet avant de se diriger vers la chambre afin de récupérer un petit sac pour y mettre quelques vêtements et une trousse de toilette. Il avait fait quelques fois des weekend avec son fils, lorsqu'ils allaient au country club, mais avec sa fille, il ne l'avait jamais fait, comme si être seul avec elle l'ennuyait terriblement. Mais avec Luna, il n'avait pas hésité bien longtemps, en réalité, ça lui semblait naturel de ne pas la laisser ainsi dans l'embarras et la solitude.

« Avec le temps qu'il nous faudra pour sortir de New-York, on aura à peu près deux heures de route, j'espère que tu as de la bonne musique avec toi. Sinon, tu vas devoir supporter la mienne...»

Il avait horreur de ces musiques bruyantes qu'il qualifiait comme étant du bruit. Lui, il appréciait la douceur du piano, l'enchantement du violon, deux instruments qu'il aurait beaucoup aimé apprendre à jouer sans en avoir jamais eu l'opportunité. Passant par la cuisine, il prit une bouteille d'eau fraiche et de quoi grignoter en chemin avant d'attraper les clés de sa voiture.

« Je crois que j'ai tout ce qu'il faut, tu es prête ?»

Il n'y avait plus qu'à. Quelques minutes plus tard, le véhicule sortait du garage partant en direction de New Heaven.

Code par Melody  |  Gif : nottrulyperfect.tumblr.com


i found myself where

it wasn't supposed to be
ANAPHORE
Luna-Sophia Cunningham
   https://growupforum.forumactif.com/t1376-luna-sophia-guerir-sa-solitude  https://growupforum.forumactif.com/t1393-luna-sophia-c-lsc-s-world  
RP
Habitation : Chelsea, New York. Dans un appartement avec vue sur la High Line
Infos diverses : 1/ Tu te mets beaucoup de pression, et ça ressort dans de violentes crises d'angoisse. Tu commences par bégayer légèrement, puis tu suffoques, ton coeur s'emballe, tu pleurs. Tu perds le contrôle de tes émotions.

2/ Tu es une artiste dans l'âme. Tu dessines merveilleusement bien, cet art te porte et tu le combines à la perfection avec les nouvelles technologie, créant des œuvres parfaites mêlant classicisme et modernité grâce à des logiciels perfectionnés. En dehors de ton coup de crayon, tu pratiques également la musique. Violon, piano et harpe ont ta préférence, mais tu apprécies de te défouler sur les tambours d'une batterie quand l'occasion se présente.

3/ Tu es Néerlandaise par ta mère. Elle n'a pas beaucoup participé à ton éducation, mais elle t'a tout de même inculqué le savoir-vivre d’Amsterdam, ville où elle a grandi avant de venir s'installer à New York ; c'est pourquoi, dans ta vie de tous les jours, tu préfères la marche à pied ou le vélo aux longs trajets en taxi. La circulation dans la Grande Pomme est dense, mais cela ne t'inquiète pas et tu slalomes entre les voitures au rythme des tours de pédales de ton vélo électrique avec l'insouciance de ton âge.

4/ Durant l’été de tes 15 ans, tu as fait la connaissance d’un homme. Grand, avec de la prestance et un sourire à tomber à la renverse. Il s’est installé debout à côté de toi tandis que tu observais attentivement une sculpture de l’exposition temporaire du Guggenheim. Vous avez parlé, longuement. Vous avez ri, beaucoup. Tu as senti ton cœur s’emballer tant vous partagiez d’avis similaires. La conversation s’est éternisée sans que tu ne t’en rendes compte, l’un des vigiles du musée avait dû venir vous dire qu’il était temps de partir, que la fermeture avait sonné. Une fois à l’extérieur, vous vous étiez quittés en vous saluant poliment, mais tu ne pus te résoudre à le laisser s’évaporer dans la nature alors tu rebroussas chemin pour lui confier ton numéro de téléphone, puis tu le regardas dans les yeux pour lui dire de te contacter rapidement. Tes mains devenues moites, tu peinais à respirer calmement. Luna, tu n’avais jamais ressentie cela auparavant, et tu rentras bouleversée par ces émotions. La porte de ton appartement n’avait pas été ouverte, tu n’eus pas l’envie de te retrouver seule et c’est tout naturellement que tu avais rejoint ta meilleure amie et sa famille. Ton étrange silence au cours de la soirée ne passa pas inaperçu, ton retrait dans la bibliothèque non plus. Erik, que tu considérais alors comme le père que tu n’as jamais eus, vint te voir. Tu lui expliquas ton après-midi, tu lui parlas de cet homme, de cette voix, de ces yeux si perturbant. C’est en évoquant ce détail que l’évidence te frappa. Cette couleur, tu la connaissais. C’était la même que celle que tu pouvais voir dans le miroir. Tu venais de rencontrer ton géniteur, tu en étais persuadée. La dure réalité de cette histoire, c’est que tu ne reçus jamais aucun appel, ni aucun message, cette rencontre fut unique. Elle resta gravée dans ta mémoire.

5/ Tu as toujours mis un point d'honneur à ne pas t'offrir à n'importe qui, après tout, tu es le fruit d'une histoire sans lendemain, une enfant surprise, non désirée, et tu préfères ne pas réitérer les erreurs de tes parents. Ta virginité était précieuse à tes yeux, et tu ne voulais pas que le premier venu puisse venir la cueillir. Il te fallait quelqu'un de spécial. Ton professeur de piano, ce fut sur lui que tu jetas ton dévolu. Il était beau et talentueux. Il avait le double de ton âge, soit 34 ans tandis que toi, tu en avais 17. Cet homme, il parvenait à provoquer en toi un sentiment particulier. Lorsqu'il déposait ses yeux sur toi, tu les sentais te brûler la peau. Quand ses larges mains prenaient place sur tes épaules, son torse contre ton dos, tu frémissais systématiquement. Il ne faisait que te féliciter pour le passage délicat que tu avais réussi à jouer, et toi, tu lui répondais que c'était grâce à lui, uniquement grâce à lui. Pourtant, tu t'étais acharnée à pianoter ces notes durant des heures, juste pour le voir sourire et être fier de toi. Tu l'avais désiré, et tu l'avais eu. C'eut été doux, tendre. Au début. Car rapidement, ses gestes s'étaient faits plus fermes, sa voix plus tranchante alors qu'il t'avoua avoir envie de te goûter depuis des mois. Tu n'étais pas dupe, tu le savais parfaitement et tu n'avais fait qu'attiser sa convoitise depuis que vos regards s'étaient croisés pour la première fois.

6/ Fut une époque où tu pouvais prétendre avoir accès à tout. Ta mère avait une belle carrière dans le mannequinat et le nombre incroyable de beaux-pères s'étant succédé les uns après les autres lui avait permis de s'offrir un joli train de vie. Elle t'en faisait bénéficier en remplissant généreusement ton compte en banque. Si ton porte-monnaie ne manquait pas de son soutien, pour toi par contre, elle restait un fantôme beaucoup trop absent. Cependant, c'est une époque révolue. Son énième fiancé est parti, s'essoufflant sous ses caprices et un nouveau a débarqué. Ce dernier est sans le sou, ce qui est une grande première pour ta matérialiste de mère. Peut-être a-t-elle trouvé le grand amour cette fois-ci... Tu pourrais être heureuse pour elle si seulement elle n'était pas allée s'installer à Los Angeles, te laissant seule - encore - alors que des huissiers viennent frapper à la porte de votre appartement new-yorkais. Ta mère ne paie plus le loyer depuis des mois, et il t'est demandé de quitter les lieux d'ici quelques semaines si aucun règlement n'est effectué. Tu as accumulé un petit pécule, ne dépensant pas l'intégralité de ton argent de poche, mais celui-ci risque de rapidement s'émietter.

7/ Tu adores la mode. Ton style soigné s'en ressent, et tu agrémentes souvent tes tenues de pièces fortes. Tu accessoirises, tu découds, tu recouds, tu modifies, tu ajoutes. Tu as longtemps boudé cet univers qui t'a privé de ta mère, puis tu as finalement compris que les podiums, les magazines ou les shootings n'étaient pas les responsables de son désintérêt pour toi. Alors tu as commencé à te rendre à des défilés, profitant de ton nom et de tes entrées pour avoir des accès privilégiés.

8/ Ton compte Instagram est rempli de clichés. Parfois sombres, parfois colorés, cela dépend de ton humeur. Tu montres ta vie comme tu l'entends, tu es reine de ton image et cela te réussit. Des dizaines de milliers de personnes te suivent. C'est grisant, réjouissant de constater qu'on t'aime sans même te connaître. Parfois, cette aventure est angoissante. Les commentaires désagréables sont réguliers, ils te minent, te déconcentrent, t'empêchent d'être lucide et te torpillent le moral quelques instants. Mais tu as la sensation d'être reconnue. On te voit, et finalement, c'est le plus important.

Célébrité : Josephine Langford
Crédits : Avatar : Moore
DC : -
HRP
Luna-Sophia Cunningham
La Bella Muerte
♛ L'opportunité de chasser la déception


@Erik Lebenstraum

“Nous n'avons pas des chances illimitées d'avoir les choses que nous voulons, et je le sais. Rien n'est pire que de rater une opportunité qui aurait pu changer votre vie.”

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Tes émotions aiment se jouer de toi. Depuis toujours. Tu es capable de passer de la joie aux larmes en une fraction de seconde. Et inversement. Tu peux également te sentir parfaitement sereine jusqu’à ce qu’un vide intersidéral prenne place au fond de toi, te plongeant dans l’incertitude. Un boomerang. Tes émotions vivent tel un boomerang. Et c’est cela que tu viens de vivre. Quand Erik te demande qui va t’accompagner pour ton séjour, tu chancelles presque. Tu avais naïvement pensé qu’il partagerait ce week-end avec toi…

Tu te ressaisis, Luna. Énumérant les avantages du lieu où tu te rends, expliquant certaines des activités prévues, tu espères le voir changer d’avis. Il n’a pas à se contenter d’un rôle de chauffeur. Tu veux qu’il reste avec toi. Il faut qu’il reste avec toi !

Tu n’as jamais eu la chance d’avoir un père à tes côtés. Si tu regardes de plus près, tu ne peux même pas dire avoir eu la chance d’avoir une mère présente et aimante, alors tu essaies constamment de rattraper cette erreur de la vie. Ta bonne étoile a merdé sur ce coup-là ! Pour toi, les Lebenstraum sont ta famille. Ta famille idéale. Ils s’aiment. Même si Lydia semble douter de ce fait de temps à autre, tu es persuadée que c’est le cas. Et il t’arrive d’avoir la sensation de faire partie intégrante de ce noyau familial si solide. Alors, forcément, tu déchantes quand l’un d’eux te fait comprendre le contraire. Mais tu ne perds pas cet espoir de devenir le cinquième membre indissociable à ce nom que tu chéris tant. Pour ce faire, tu sais comment procéder. Tu sais comment te rassurer. La solution est simple, il te suffit de parvenir à obtenir leur attention.

Une voix triste, une moue boudeuse et une déception visible. Il ne t’en faut pas plus pour croire que le monde est à tes pieds, et surtout, il te suffit d’attendre pour constater que cela fonctionne.

Tu sens ton poignet se faire doucement attraper alors qu’une voix s’élève pour te redonner le sourire. Tu te retournes sans mouvement brusque, comme si tu craignais que ta perception des paroles d’Erik ne soit, une fois encore, erronée. Puis ton bras est libéré alors qu’il te fait parfaitement comprendre que, oui, il va t’accompagner. Et qu’il va rester avec toi. Est-ce qu’il tente de te rassurer en disant qu’il n’en a pas pour longtemps ? Peut-être. Ça fonctionne à merveille. Tu te sens à nouveau sereine tandis que tes dents pointent le bout de leur nez pour lui dédier un sourire radieux, la commissure de tes lèvres s’étirant tellement que cela pourrait en devenir douloureux.

« Chouette, chouette, chouette ! Tant pis pour le golf, on prendra un professeur pour nous montrer les bases si ça vous dit ! », te voilà à nouveau comme montée sur ressorts.

Tu passes à côté d’Erik pour remontrer les marches d’escalier afin de récupérer tes chaussures oubliées, puis, finalement, tu stoppes ton ascension pour te retourner vers lui, une mimique amusée et taquine collée au visage.

« Vous n’êtes pas si vieux que ça vous savez… », tu laisses échapper un petit rire avant de reprendre, « Les gens de mon âge sont souvent ennuyeux, je préfère passer du temps avec vous. ».

Tu ne dis que la vérité. Luna, tu adores la compagnie d’Erik. Il est intéressant, cultivé. Passionnant. Évidemment, il y a une petite part de mensonge dans tes paroles également. Tu n’as rien contre les personnes avoisinant comme toi les 20 ans. Tu t’amuses avec eux, ils sont pleins d’énergies et souvent d’idées farfelues te permettant de te sentir vivante. Tu en as besoin. De temps en temps. Mais à l’heure actuelle, tu ne veux qu’une seule chose : faire de ce week-end un merveilleux souvenir à deux.

En arrivant dans la chambre de Lydia, tu scrutes un instant le sac que tu as rempli et qui se trouve sur son lit. Tu décides de faire comme s’il n’existait pas, comme s’il n’était pas l’ultime preuve de son absence, de son abandon. Elle t’a lâché. Tu lui en veux, mais tu as mieux à faire que ruminer. Tu redescends rapidement, dévalant les marches tel un éclair pour sortir dans la petite cour de devant, te dirigeant vers le local où tu as déposé ton vélo. Tête de linotte que tu es, tu as oublié tes affaires sur le porte-bagage…

Tu viens à peine de refermer la porte d’entrée quand Erik te parle musique.

« J’ai découvert un nouvel artiste hier soir, je suis certaine qu’il vous plaira. », tu le regardes le plus sérieusement du monde alors qu’il récupère les dernières affaires dont il a besoin, « C’est un rappeur incisif. Il est un peu virulent parfois, mais il a un véritable don pour le Beatboxing. Vraiment, il est hyper impressionnant. », tu le regardes du coin de l’œil pour apprécier sa réaction. Tu te doutes que ce n’est pas vraiment le genre de musique qu’il affectionne. Tu sais que tu le connais, et puisque tu le connais, tu sais qu’il trouve cet art venu de la rue insupportable. « Erik… Détendez-vous. Je plaisante. J’ai une playlist de supers musiciens de classique contemporain, il faut vraiment que je vous fasse écouter ça ! », tu prends de ta main de libre les en-cas qu’il a pris pour la route, puis tu hoches simplement la tête pour lui dire que oui, évidemment, tu es prête. Tu es plus que prête. Tu es une boule d'impatience incapable d'attendre pour découvrir ce que vous réserve les deux jours à venir.

Tout le monde en voiture, et c’est parti !

Tu farfouilles sur le GPS pour trouver l’adresse de votre premier arrêt.

« A mi-chemin, il y a un restaurant qui fait de succulents milk-shakes. », tu as déjà entré les coordonnées, « Je vous en offre un pour vous remercier du transport ! ». Appuyant sur la touche pour démarrer le guidage, tu peines à cacher ton entrain.

Ce qui commençait à ressembler à un week-end catastrophique qui t’aurait à coup sûr plongée dans une détresse émotionnelle compliquée à gérer, se transformait en un voyage fantastique. C’est votre tout premier séjour ensemble. Rien qu’Erik et toi. Et tu es ravie de la tournure des événements.

« Maintenant, la musique... », après avoir appareillé ton téléphone à l’ordinateur de bord de la voiture, tu lances ton application. Les premières notes de piano s’envolent et toi, Luna, tu te figes un instant. « Ah… Euh… Non, pas celle-là. Elle n’est pas intéressante à écouter. Je… Je vais trouver autre chose. », te voilà en train de bafouiller. Tu perds quelque peu tes moyens, tes doigts devenant tremblant pour te compliquer la tâche. Tu voulais lui faire écouter le nouveau Chopin, ou le talent d’un descendant spirituel de Debussy mais tout ce qui parvient à vos oreilles est la dernière composition sur laquelle tu travailles depuis quelques semaines.


CODAGE PAR AMATIS

Erik Lebenstraum
   https://growupforum.forumactif.com/t1357-la-vie-est-si-facile-quand-on-se-pense-intouchable  
RP
Habitation : Une townhouse au 926 de la 5th Avenue, Upper East Side Manhattan
Infos diverses : - Il a eu un véritable ami dans sa jeunesse avant de rencontrer Nikolai. Entre eux, ça aurait dû être à la vie à la mort mais il a un jour découvert les activités d'Erik et, après quelques tentatives pour lui faire comprendre qu'il faisait fausse route, son ami a abandonné. Il lui a tourné le dos. Depuis, Erik le voit plus comme un ennemi qu'un ami même s'il a toujours un attachement profond pour le jeune homme. Passer de l'amour à la haine marche aussi en amitié après tout...Et s'il a des sentiments aussi forts envers lui, c'est bien parce qu'il a de l'importance à ses yeux.

- Il a été amoureux une fois, une jolie blonde aux yeux clairs. Elle était vive d'esprit, intelligente, drôle, souriante... La vie lui semblait beaucoup plus légère à ses côtés. Malheureusement, les aspects les plus sombres de la personnalité d'Erik, ses traumatismes, ses secrets, ont fait fuir la jeune femme.

- Il fait rarement de grands discours. C'est un homme qui s'exprime peu en règle générale hormis sur les sujets qui lui tiennent réellement à cœur. Par contre, il écoute beaucoup. Il emmagasine les informations et sait les trier pour en tirer parti en temps voulu.

- Parmi les différentes maltraitances subies dans sa jeunesse, outre les coups, les insultes, humiliations et le fait de l'enfermer dans une cave sombre et humide avec à peine de quoi se nourrir, son père a tenté pendant plusieurs mois de le rendre "à son image", usant de produits chimiques pour blondir le jeune homme à un point tel que sa peau en fut brûlée. Il a de la chance de ne pas être devenu chauve après cela mais il garde des séquelles malgré tout et l'on peut remarquer une zone, près de son oreille droite, avec une légère alopécie qui semble former la moitié de la rune SS comme un clin d’œil à ce qu'était son père. Un non connaisseur y verrait sans doute là un simple éclair.

- Il va régulièrement dans les clubs de strip-tease, se plaçant dans l'ombre pour admirer le spectacle "de loin" ou demandant une danse privée dans une des salles prévues à cet effet. Selon les clubs dans lesquels il a pu se rendre, certains offraient plus qu'une simple danse à qui était prêt à mettre le prix. Il a lui-même déjà payé pour ce genre de prestations.

- Il se complait dans l'humiliation de ceux qu'il considère comme étant "inférieurs". La torture ne l'effraie pas. Le meurtre non plus. S'il tolère les nuances en terme de couleurs de cheveux ou de prunelles -bien qu'il ait des difficultés à supporter des iris trop sombres -, seule une peau laiteuse peut avoir grâce à ses yeux. Pour lui, la destruction de ces "sous-espèces" est un mal nécessaire afin que le sang pur puisse survivre et même dominer.

- Il est féru d'histoire et d'archéologie, ayant une réelle fascination pour les cultes anciens et la période antique, sa vie, sa culture, ses croyances. Cela peut paraitre étonnant pour quelqu'un qui est clairement raciste et anti-religions mais cela a une explication bien logique dans son esprit. Il est impossible que des "sous-espèces" aient pu créer de telles merveilles que sont les pyramides de Gizeh, les temples mayas ou encore la grande Ziggurat d'Ur. En réalité, l'archéologie fut très utile dans les années 40, permettant de légitimer le pire en s'appuyant sur des bases scientifiques. Dans leurs idéologies, tout ce qui a de l'intérêt ne peut qu'avoir été créé par le peuple germain qui était un grand colonisateur et s'est étendu par delà les mers, et cela a été volé par la suite. Ces idéaux ont pour vocation de légitimer leur reconquête du pouvoir...

- Reflétant cette passion, son intérieur est empli d'objets d'arts anciens provenant des quatre coins du monde. En réalité, on croirait qu'il vit à une autre époque, la modernité n'ayant pas sa place dans sa bibliothèque qui est sa pièce de prédilection. Le reste de la maison est bien plus contemporain, les enfants ayant leurs propres ordinateurs et le salon contenant toute la technologie télévisuelle, mais ce ne sont pas des lieux où Erik se sent très à l'aise même s'il lui arrive d'apprécier un film. Il préfère de loin lire un bon livre au coin du feu de cheminée.

- Il a eu une fille illégitime peu après son arrivée aux États-Unis. La fillette est née d'une histoire qui n'a duré que quelques semaines. Si Erik est marié depuis tout jeune, il n'est pas fidèle à son épouse pour autant. Il ignore tout de cette enfant qui a, à présent, la vingtaine.

- Il n'aime pas les armes à feu, par contre, il a appris à tirer à l'arc et à l'arbalète. Il n'a pas son pareil pour l'utilisation des armes blanches. S'il est loin de pouvoir être comparé à un médecin, il a cependant des connaissances en anatomie. Il a appris comment faire souffrir sans tuer, tout comme il est capable de donner les premiers soins pour sauver une vie.

- Il n'est pas féru de technologie et ne l'utilise que par nécessité. Il préfère largement les méthodes de communication classiques. Il n'est pas rare de le voir penché sur son bureau à rédiger un courrier à la plume tandis que le commun des mortels enverrait sans doute un e-mail. Il n'apprécie pas beaucoup les sms qu'il trouve souvent stupides et illisibles, permettant nombre d'incompréhensions. Il aime s'exprimer de vive voix, de préférence en face à face.

- Il n'est pas croyant, il serait même plutôt anti-religion, pour autant il n'exprime pas cela ouvertement. S'il y a une chose en laquelle il croit, c'est la Providence, la destinée. Rien n'arrive pas hasard et il sait qu'un grand destin l'attend, il en est persuadé. La religion est une aberration et toutes ces conneries de voyance, de paranormal sont d'une stupidité sans nom et de simples attrape-nigauds.

- Parmi ses multiples qualités se trouve l'homophobie. Cela représente une décadence qui le répugne particulièrement. Vous avez dit tolérance ? Erik n'est pas quelqu'un de tolérant, il a du mal à se tolérer lui-même en réalité.

- Il garde une profonde culpabilité ancrée en lui, son père l'ayant manipulé de telle sorte qu'il se sente responsable de la mort de sa mère.

- Il est plus gourmet que gourmand, il adore la cuisine raffinée, originale. Il considère que si c'est pour manger ce que l'on peut faire soi même, le restaurant n'a aucun intérêt. On ne le verra donc jamais dans un fast-food ou une brasserie. Il n'apprécie pas ce genre d'endroits où braille la populace et où la cuisine est basique voire mauvaise. Par contre, on peut le voir aisément dans les restaurants plus luxueux.

- Il fait partie d'un country club et apprécie particulièrement l'équitation et les évènements qui découlent de tout cet univers où les gens de la haute société se côtoient.

- Il aime voyager, découvrir de nouvelles choses. Il apprécie particulièrement ce que l'on appelle des "points de vues", ce genre d'endroits qui donnent une vision magique du monde, de la façon dont la nature s'est construite, si majestueusement.

- Sa claustrophobie ne vient pas de nulle part. En effet, quand il ne répondait pas parfaitement aux exigences paternelles, ce dernier l'enfermait à la cave. L'endroit était sombre, humide et permettait à l'imagination de vagabonder d'une façon assez glauque. Souvent abandonné plusieurs jours avec le minimum vital, et étant la pièce où sa mère fut exécutée, ce lieu est resté un endroit qui le terrifie, c'est pourquoi, chez lui, il ne va jamais dans la cave et qu'il a installé une cave à vin sous son escalier menant au premier étage. Il évite également comme la peste tout endroit trop étroit, les ascenseurs le terrifient de même que le métro. Toute forme d'enfermement l'angoisse particulièrement.

- S'il était un péché capital, il serait la colère. Même s'il ne le montre que rarement, il a une grande colère en lui. Contre lui-même, contre son père, contre le monde entier. Rien ne semble parvenir à l'apaiser réellement sauf lorsqu'il considère qu'il a rendu justice. Mais cela se fait à trop petite échelle et génère un autre sentiment : la frustration. C'est un véritable cercle vicieux qui fait qu'il est rarement satisfait, ou très temporairement.

- Il est gravement allergique aux crustacés, si vous lui présentez des fruits de mer il va penser que vous voulez le tuer...

- Il aime un peu trop la cigarette, il est d'ailleurs persuadé qu'elle aura sa peau.

- Il s'est marié très jeune, avant de partir aux États-Unis. C'était un mariage arrangé, ils ont fait ça à l'ancienne avec le père de la jeune femme, ne lui demandant pas son avis. Les deux hommes avaient les mêmes rêves, les mêmes idéaux, et cela les avait rapprochés.

- ll n'a de cesse de vouloir évoluer et son poste de diplomate pourrait tout à fait lui ouvrir les portes de la politique. Il songe depuis quelques temps à briguer un poste de sénateur, usant de son image et de celle de son épouse pour ce faire.

- Il l'ignore encore, mais ses vertiges de plus en plus récurrents, sa fatigue, ses douleurs ophtalmiques, ses trous de mémoires, spasmes musculaires, douleurs et autres tremblements sont les premiers symptômes d'une maladie auto-immune incurable : la sclérose en plaques. Pour l'heure, il pense encore que ce ne sont que les manifestations d'un simple stress.

Célébrité : Michael Fassbender
DC : Daryl & co
HRP
Erik Lebenstraum
Les Love's Angels

L'opportunité de chasser la déception

Feat.  @Luna-Sophia Cunningham




Dire qu'Erik était dépité par le comportement de sa fille était encore en deçà de la réalité. Ces deux-là ne se comprenaient pas, en tous cas, c'était une chose rare, et en cet instant il se demandait comment elle pouvait être aussi écervelée. Il n'accorda cependant que peu de temps à penser aux bêtises de sa fille pour se préoccuper de ce qu'il se passait présentement, sous son toit. La blonde se retrouvait fort dépourvue face à cette situation et ne semblait pas avoir de solution alternative...En dehors de lui. La proposition l'avait quelque peu surpris, mais après tout, pourquoi pas ? En la voyant ainsi attristée, il n'avait pas eu la force de le lui refuser, et puis il n'avait rien prévu de particulier. Alors, il avait fini par accepter, lui disant qu'il allait récupérer quelques affaires après avoir évoqué le fait qu'il s'était imaginé qu'elle partirait avec quelqu'un de son age. Lorsqu'en remontant les escaliers elle finit par se tourner vers lui en lui disant qu'il n'était pas si vieux, son sourcil se releva et un léger sourire narquois étira ses lèvres.

Il n'était pas nécessaire de le souligner. Allez, file !


Pour un peu, il lui aurait foutu une tape sur les fesses pour la faire avancer, mais il s'abstint. Petite emmerdeuse ! Heureusement que la remarque avait amené quelques mots plus agréables. Il avait du mal à savoir quelle était la vie normale d'un groupe d'américains de vingt ans. Il le voyait plus ou moins avec ses enfants mais lui, il avait eu une vie si différente qu'il avait l'impression qu'il n'avait jamais fait les folies et les erreurs que tout jeune adulte était en droit de faire. Non, lui, il avait fait d'autres choses, toutes liées à son éducation, que l'on devrait plutôt nommer dressage, de ce fait, les soirées en boite de nuit, les weekend de camping entre amis, les fêtes sur la plage, il n'avait pas connu. Il s'était quelque peu rattrapé avec d'autres types de distraction à son arrivée à New-York, mais elles étaient loin d'être celles du commun des mortels...Cette part de sa vie, avant son mariage, personne ne la connaissait, pas même sa femme. Elle avait rencontré son père, furtivement, mais ça s'était arrêté là et Erik n'en parlait jamais. Non, la seule personne à savoir de quoi il retournait, c'était son ami de jadis, celui qui l'avait vu changer pour prendre une voie qui l'attristait.

Alors qu'il était redescendu avec un petit sac rempli d'affaires de toilettes et de nuit, il lui demanda si elle avait prévu de la musique au risque de se coltiner la sienne. Il récupérait deux bouteilles d'eau dans le réfrigérateur lorsqu'elle lui annonça avoir découvert un artiste qui lui plairait à coup sûr mais lorsqu'elle commença à décrire "l'artiste" en question, Erik ne put cacher sa révulsion à l'égard de ce que certains osaient appeler un art. La blonde ne pouvait pas rater l'expression faciale de son vis à vis face à cette révélation qui avait été accentuée de deux simples mots :

Ô joie.

Il n'en fallait pas plus pour comprendre à quel point cette idée était loin de le réjouir ! Fort heureusement, la blonde n'allait pas se complaire à le torturer avec cette "musique" tout droit sortie des ghettos. Il pouvait supporter certaines musiques contemporaines pour peu qu'elles aient un tantinet de sens bien que ce soit rare, mais ça...C'était une hérésie qui ne méritait pas l'appellation de musique ! Il se détendit quelque peu et un léger sourire étira ses lèvres alors qu'il secouait doucement la tête de façon négative lorsqu'elle annonça qu'elle s'amusait simplement à le faire tourner en bourrique et qu'elle avait mieux dans son répertoire.

Moi qui me préparais déjà mentalement à deux heures de torture... Quoi que je n'aurais sans doute pas tenu aussi longtemps.

Il l'avait échappée belle ! Ils se mirent finalement en route avec bien peu d'affaires, au pire, s'il manquait quelque chose, il l'achèterait sur place. La jeune femme avait rentré l'adresse dans le GPS tout en y ajoutant un premier arrêt. La raison le fit doucement rire alors qu'elle évoquait une envie de milk-shake.

Je devrais peut-être t'emmener plus souvent en voiture si j'ai droit à ce genre de remerciement.
Plaisanta t-il alors que le GPS lui indiquait quelle direction prendre. La jeune femme semblait particulièrement excitée par ce petit périple, et fort heureusement pour les tympans d'Erik, la musique qu'elle finit par choisir n'avait rien à voir avec la menace proférée un peu plus tôt. Les premières notes avaient envahi l'habitacle, un son qu'il ne connaissait pas et la blonde se mit à bafouiller, lui disant qu'elle allait trouver autre chose.

Non, laisse, j'aime bien ce que j'entends pour le moment. C'est de qui ?


S'il savait que Luna jouait du piano, il était loin de se douter qu'elle composait et que c'était l'une de ses œuvres qu'il écoutait à l'instant. Lui même laissait ses doigts glisser sur les touches de temps à autres, ayant appris avec sa mère quand il était enfant, mais il s'était arrêté à sa mort. En réalité, beaucoup de choses avaient disparu avec elle, et il n'avait clairement plus le temps, à présent, de s'entrainer de sorte à retrouver son niveau d'antan.

Alors, le programme du jour ? Dans une petite heure, on a le milk-shake. On sera environ à mi-chemin. Une fois sur place, on commence par quoi ?



KoalaVolant


i found myself where

it wasn't supposed to be
ANAPHORE
Luna-Sophia Cunningham
   https://growupforum.forumactif.com/t1376-luna-sophia-guerir-sa-solitude  https://growupforum.forumactif.com/t1393-luna-sophia-c-lsc-s-world  
RP
Habitation : Chelsea, New York. Dans un appartement avec vue sur la High Line
Infos diverses : 1/ Tu te mets beaucoup de pression, et ça ressort dans de violentes crises d'angoisse. Tu commences par bégayer légèrement, puis tu suffoques, ton coeur s'emballe, tu pleurs. Tu perds le contrôle de tes émotions.

2/ Tu es une artiste dans l'âme. Tu dessines merveilleusement bien, cet art te porte et tu le combines à la perfection avec les nouvelles technologie, créant des œuvres parfaites mêlant classicisme et modernité grâce à des logiciels perfectionnés. En dehors de ton coup de crayon, tu pratiques également la musique. Violon, piano et harpe ont ta préférence, mais tu apprécies de te défouler sur les tambours d'une batterie quand l'occasion se présente.

3/ Tu es Néerlandaise par ta mère. Elle n'a pas beaucoup participé à ton éducation, mais elle t'a tout de même inculqué le savoir-vivre d’Amsterdam, ville où elle a grandi avant de venir s'installer à New York ; c'est pourquoi, dans ta vie de tous les jours, tu préfères la marche à pied ou le vélo aux longs trajets en taxi. La circulation dans la Grande Pomme est dense, mais cela ne t'inquiète pas et tu slalomes entre les voitures au rythme des tours de pédales de ton vélo électrique avec l'insouciance de ton âge.

4/ Durant l’été de tes 15 ans, tu as fait la connaissance d’un homme. Grand, avec de la prestance et un sourire à tomber à la renverse. Il s’est installé debout à côté de toi tandis que tu observais attentivement une sculpture de l’exposition temporaire du Guggenheim. Vous avez parlé, longuement. Vous avez ri, beaucoup. Tu as senti ton cœur s’emballer tant vous partagiez d’avis similaires. La conversation s’est éternisée sans que tu ne t’en rendes compte, l’un des vigiles du musée avait dû venir vous dire qu’il était temps de partir, que la fermeture avait sonné. Une fois à l’extérieur, vous vous étiez quittés en vous saluant poliment, mais tu ne pus te résoudre à le laisser s’évaporer dans la nature alors tu rebroussas chemin pour lui confier ton numéro de téléphone, puis tu le regardas dans les yeux pour lui dire de te contacter rapidement. Tes mains devenues moites, tu peinais à respirer calmement. Luna, tu n’avais jamais ressentie cela auparavant, et tu rentras bouleversée par ces émotions. La porte de ton appartement n’avait pas été ouverte, tu n’eus pas l’envie de te retrouver seule et c’est tout naturellement que tu avais rejoint ta meilleure amie et sa famille. Ton étrange silence au cours de la soirée ne passa pas inaperçu, ton retrait dans la bibliothèque non plus. Erik, que tu considérais alors comme le père que tu n’as jamais eus, vint te voir. Tu lui expliquas ton après-midi, tu lui parlas de cet homme, de cette voix, de ces yeux si perturbant. C’est en évoquant ce détail que l’évidence te frappa. Cette couleur, tu la connaissais. C’était la même que celle que tu pouvais voir dans le miroir. Tu venais de rencontrer ton géniteur, tu en étais persuadée. La dure réalité de cette histoire, c’est que tu ne reçus jamais aucun appel, ni aucun message, cette rencontre fut unique. Elle resta gravée dans ta mémoire.

5/ Tu as toujours mis un point d'honneur à ne pas t'offrir à n'importe qui, après tout, tu es le fruit d'une histoire sans lendemain, une enfant surprise, non désirée, et tu préfères ne pas réitérer les erreurs de tes parents. Ta virginité était précieuse à tes yeux, et tu ne voulais pas que le premier venu puisse venir la cueillir. Il te fallait quelqu'un de spécial. Ton professeur de piano, ce fut sur lui que tu jetas ton dévolu. Il était beau et talentueux. Il avait le double de ton âge, soit 34 ans tandis que toi, tu en avais 17. Cet homme, il parvenait à provoquer en toi un sentiment particulier. Lorsqu'il déposait ses yeux sur toi, tu les sentais te brûler la peau. Quand ses larges mains prenaient place sur tes épaules, son torse contre ton dos, tu frémissais systématiquement. Il ne faisait que te féliciter pour le passage délicat que tu avais réussi à jouer, et toi, tu lui répondais que c'était grâce à lui, uniquement grâce à lui. Pourtant, tu t'étais acharnée à pianoter ces notes durant des heures, juste pour le voir sourire et être fier de toi. Tu l'avais désiré, et tu l'avais eu. C'eut été doux, tendre. Au début. Car rapidement, ses gestes s'étaient faits plus fermes, sa voix plus tranchante alors qu'il t'avoua avoir envie de te goûter depuis des mois. Tu n'étais pas dupe, tu le savais parfaitement et tu n'avais fait qu'attiser sa convoitise depuis que vos regards s'étaient croisés pour la première fois.

6/ Fut une époque où tu pouvais prétendre avoir accès à tout. Ta mère avait une belle carrière dans le mannequinat et le nombre incroyable de beaux-pères s'étant succédé les uns après les autres lui avait permis de s'offrir un joli train de vie. Elle t'en faisait bénéficier en remplissant généreusement ton compte en banque. Si ton porte-monnaie ne manquait pas de son soutien, pour toi par contre, elle restait un fantôme beaucoup trop absent. Cependant, c'est une époque révolue. Son énième fiancé est parti, s'essoufflant sous ses caprices et un nouveau a débarqué. Ce dernier est sans le sou, ce qui est une grande première pour ta matérialiste de mère. Peut-être a-t-elle trouvé le grand amour cette fois-ci... Tu pourrais être heureuse pour elle si seulement elle n'était pas allée s'installer à Los Angeles, te laissant seule - encore - alors que des huissiers viennent frapper à la porte de votre appartement new-yorkais. Ta mère ne paie plus le loyer depuis des mois, et il t'est demandé de quitter les lieux d'ici quelques semaines si aucun règlement n'est effectué. Tu as accumulé un petit pécule, ne dépensant pas l'intégralité de ton argent de poche, mais celui-ci risque de rapidement s'émietter.

7/ Tu adores la mode. Ton style soigné s'en ressent, et tu agrémentes souvent tes tenues de pièces fortes. Tu accessoirises, tu découds, tu recouds, tu modifies, tu ajoutes. Tu as longtemps boudé cet univers qui t'a privé de ta mère, puis tu as finalement compris que les podiums, les magazines ou les shootings n'étaient pas les responsables de son désintérêt pour toi. Alors tu as commencé à te rendre à des défilés, profitant de ton nom et de tes entrées pour avoir des accès privilégiés.

8/ Ton compte Instagram est rempli de clichés. Parfois sombres, parfois colorés, cela dépend de ton humeur. Tu montres ta vie comme tu l'entends, tu es reine de ton image et cela te réussit. Des dizaines de milliers de personnes te suivent. C'est grisant, réjouissant de constater qu'on t'aime sans même te connaître. Parfois, cette aventure est angoissante. Les commentaires désagréables sont réguliers, ils te minent, te déconcentrent, t'empêchent d'être lucide et te torpillent le moral quelques instants. Mais tu as la sensation d'être reconnue. On te voit, et finalement, c'est le plus important.

Célébrité : Josephine Langford
Crédits : Avatar : Moore
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Luna-Sophia Cunningham
La Bella Muerte
♛ L'opportunité de chasser la déception


@Erik Lebenstraum

“Nous n'avons pas des chances illimitées d'avoir les choses que nous voulons, et je le sais. Rien n'est pire que de rater une opportunité qui aurait pu changer votre vie.”

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Ton humeur a changé du tout au tout. De la joie de ce week-end entre amies, tu es passée à la déception avant d’être plongée dans l’incompréhension et la rancœur face à l’abandon. Puis Erik est arrivé. Tel un chevalier en armure blanc, il a ravivé ton sourire en te proposant de t’accompagner. Et vlan. Tout a foutu le camp à nouveau. Il n’a pas l’intention de rester. Le désarroi s’en suit. Mais tu ne l’entends pas de cette oreille. Non, tu ne veux pas te retrouver seule. Pas encore. Pas cette fois. Et tu veux partager ce moment avec lui. Tu l’as décidé, et quand tu as quelque chose en tête, tu ne l’as pas ailleurs.

Tu as dégoupillé ton arme. Elle est puissante, rares sont les fois où elle t’a fait défaut. Un sourire contrit aux lèvres, une moue triste. Tu ne fais pas que simuler Luna, tu es véritablement mal. Cet enchaînement de déconvenues te flanque le moral dans les chaussettes. Jusqu’à ce qu’Erik remonte à cheval pour revêtir son habit de sauveur. Il t’accompagne. Il t’accompagne vraiment. Les deux jours à venir se feront bel et bien à deux. Toi et lui. Lui et toi. Comme un père et sa fille. Tu sautes de joie, ton espièglerie reprenant le dessus quand tu parles de son âge.

Pour toi, il n’y a pas de souci. Tu as toujours apprécié la compagnie des personnes plus matures que toi. Surtout la sienne. Cependant, tu ne peux t’empêcher de le charrier. Juste un peu. Tu sais qu’il comprendra que tu plaisantes. Et puis, tu ajoutes la plus grande vérité du monde en lui dévoilant qu’être à ses côtés est systématiquement un plaisir.

En arrivant dans la chambre de Lydia, tu décides de laisser ton amertume dans la pièce afin de profiter des avantages créés par sa désertion. Tu cours presque jusqu’aux affaires que tu as oubliées dans le cagibi avant de revenir dans la maison pour discuter musique. Tes goûts en matière de mélodie diffèrent pas mal des personnes de ton âge. En effet, tu préfères la beauté des instruments anciens que les sonorités métalliques guidées par les machines d’aujourd’hui. Tu n’as rien contre un peu de modernité, mais il uniquement quand le moment et le lieu s’y prête.

La réaction d’Erik te fait sourire, tu retiens même un éclat plus vif quand tu l’entends te répondre. Il se montre peu prolixe. Cela dit… Même sans ça, tu aurais remarqué que ton idée d’écouter du rap durant tout le trajet ne l’enchantait guère. Tu le savais avant d’ouvrir la bouche, mais voir que tu ne te trompais pas était réjouissant. Tu le connais bien.

« Vous savez, ça ne fait jamais de mal de sortir des sentiers battus de temps en temps. », tu parles musique lorsqu’il te parle de torture, ne t’imaginant une seule seconde que ta phrase puisse résonner en lui de façon bien différente.

Toi, tu as envie de découvrir tout un tas de nouvelles choses. La curiosité est un vilain défaut, c’est ce qui se dit. Pourtant, tu trouves qu’ouvrir son esprit à diverses cultures ou à d’autres habitudes que les tiennes est bénéfique. Cela te donne l’impression d’être plus vivante encore que tu ne l’es déjà. Quand tu en as touché deux mots à ta mère lors de votre dernière conversation, elle t’a immédiatement répondu de rester la gentille petite fille que tu es. Ce à quoi tu as eu envie de lui rétorquer qu’elle n’avait pas la moindre idée de qui tu es, cependant, tu as gardé cette pensée pour toi. Peut-être est-ce pour cela que tu ressens ce besoin d’expériences différentes depuis quelque temps. Tu te sens presque étouffé dans ce monde qui est le sien, tu cherches finalement simplement à t’éloigner d’elle. Ou à faire en sorte qu’elle te voit, qu’elle te remarque. Tu ne sais pas trop…

Avec toute ton énergie et ton impatience, tu rentres les coordonnées GPS. Tu n’as pas oublié les plans faits avec ta meilleure amie, et bien qu’elle ne soit pas là pour les suivre avec toi, tu as l’intention de les respecter. C’est pourquoi il y a un arrêt de prévu sur le trajet vous menant à l’hôtel.

« C’est la moindre des choses que je peux faire. Qui dirait non à un milk-shake ?! », ce serait un blasphème ! « En plus de cela, je vais être la meilleure co-pilote de tous les temps. Si vous avez besoin de quoi que ce soit, vous me le dites. Il vous suffit de lever le petit doigt pour que je vous donne à boire ou que je vous tende un biscuit. », les sacs avaient pris place dans le coffre, mais tu as gardé avec toi de quoi subvenir aux besoins de celui te faisant le plaisir de t'accompagner.

Tu t’attelles ensuite à ta tâche suivante. Elle est importante. Tout bon voyage se doit d’être accompagné d’une musique parfaite. Cependant, tu n’avais pas prévu que les premières notes emplissant l’habitacle soient les tiennes… Ce morceau, personne d’autre que toi ne l’a écouté jusqu’à présent. Il n’est pas terminé, et tu n’aimes pas l’inachevé. Encore moins quand tu te trouves assise à côté d’un homme que tu estimes et que tu espères impressionner. Parce que oui Luna, Erik, tu veux qu’il ne pense que tu bien de toi. Tu aimerais qu’il soit fier comme un paon à chacun de tes mouvements. Et ça, ce n’est clairement pas suffisamment bon pour ses oreilles de connaisseur. Ou peut-être que si…

« C’est… C’est une de mes compositions. », comme si tu avais peur de voir l’inverse de ce qu’il prétend, tu n’oses pas le regarder alors qu’il te dit apprécier ce qu’il entend. « Ce n’est pas terminé, il y a encore un peu de travail à faire dessus pour que le rendu final soit à la hauteur de ce que je veux en faire. », tu es légèrement perfectionniste par moments. Finalement, tu te décides à tourner ton visage dans sa direction pour lui demander son avis, « Vous aimez vraiment ? Je sais que vous jouez également, alors si vous avez quelques conseils à me donner, je suis preneuse. ». Tu montres souvent aux yeux du monde une jeune femme débordante de confiance en elle, alors que, en réalité, tu recherches constamment l’approbation des autres. Du moins, tu recherches l’approbation de ceux qui comptent pour toi. Et Erik… Erik il compte. Il compte beaucoup.

Les premières minutes du trajet se font avec ta mélodie en fond sonore. Tes doigts pianotent sur ta cuisse.

« En arrivant, on découvre les lieux ! Il y a un tour du propriétaire d’organisé. D’après Lydia, le parc de l’établissement a l’air sublime et le moyen de locomotion assez atypique. Je n’ai pas regardé tous les détails pour me laisser la surprise, mais si vous préférez savoir je peux jeter un œil à la réservation ? », s’il est comme sa fille alors il désirera ne pas y aller à l’aveugle. « Ensuite, ce sera détente ! Spa, hammam, sauna et massages. La totale ! Et puisque tout cela nous aura ouvert l’appétit, on termine la journée avec un délicieux repas. Apparemment, le chef est super, j’ai déjà hâte d’être au dessert ! », un sourire triomphant aux lèvres, tu sens soudainement tes joues s’empourprer. Tu ne viens tout de même pas de laisser sous-entendre que le cuisinier serait le dessert, si ? Non… Bon dieu si ! « Il parait que c’est sa spécialité et qu’il est particulièrement doué pour réveiller les sens. », tu t’enfonces Luna, tu t’enfonces... « Les papilles ! Je veux dire qu’il est doué pour réveiller les papilles. », tu ne sais plus où te mettre tandis que tu tentes de te dépatouiller de ta stupidité. Te ressaisissant, tu reprends plus calmement, « Il y a également une dégustation de vin de prévue. Je ne pourrais pas participer, il me manque quelques jours sur ma carte d’identité, mais vous pourrez me dire si certains de leurs grands crus valent le coup. ».


CODAGE PAR AMATIS

Erik Lebenstraum
   https://growupforum.forumactif.com/t1357-la-vie-est-si-facile-quand-on-se-pense-intouchable  
RP
Habitation : Une townhouse au 926 de la 5th Avenue, Upper East Side Manhattan
Infos diverses : - Il a eu un véritable ami dans sa jeunesse avant de rencontrer Nikolai. Entre eux, ça aurait dû être à la vie à la mort mais il a un jour découvert les activités d'Erik et, après quelques tentatives pour lui faire comprendre qu'il faisait fausse route, son ami a abandonné. Il lui a tourné le dos. Depuis, Erik le voit plus comme un ennemi qu'un ami même s'il a toujours un attachement profond pour le jeune homme. Passer de l'amour à la haine marche aussi en amitié après tout...Et s'il a des sentiments aussi forts envers lui, c'est bien parce qu'il a de l'importance à ses yeux.

- Il a été amoureux une fois, une jolie blonde aux yeux clairs. Elle était vive d'esprit, intelligente, drôle, souriante... La vie lui semblait beaucoup plus légère à ses côtés. Malheureusement, les aspects les plus sombres de la personnalité d'Erik, ses traumatismes, ses secrets, ont fait fuir la jeune femme.

- Il fait rarement de grands discours. C'est un homme qui s'exprime peu en règle générale hormis sur les sujets qui lui tiennent réellement à cœur. Par contre, il écoute beaucoup. Il emmagasine les informations et sait les trier pour en tirer parti en temps voulu.

- Parmi les différentes maltraitances subies dans sa jeunesse, outre les coups, les insultes, humiliations et le fait de l'enfermer dans une cave sombre et humide avec à peine de quoi se nourrir, son père a tenté pendant plusieurs mois de le rendre "à son image", usant de produits chimiques pour blondir le jeune homme à un point tel que sa peau en fut brûlée. Il a de la chance de ne pas être devenu chauve après cela mais il garde des séquelles malgré tout et l'on peut remarquer une zone, près de son oreille droite, avec une légère alopécie qui semble former la moitié de la rune SS comme un clin d’œil à ce qu'était son père. Un non connaisseur y verrait sans doute là un simple éclair.

- Il va régulièrement dans les clubs de strip-tease, se plaçant dans l'ombre pour admirer le spectacle "de loin" ou demandant une danse privée dans une des salles prévues à cet effet. Selon les clubs dans lesquels il a pu se rendre, certains offraient plus qu'une simple danse à qui était prêt à mettre le prix. Il a lui-même déjà payé pour ce genre de prestations.

- Il se complait dans l'humiliation de ceux qu'il considère comme étant "inférieurs". La torture ne l'effraie pas. Le meurtre non plus. S'il tolère les nuances en terme de couleurs de cheveux ou de prunelles -bien qu'il ait des difficultés à supporter des iris trop sombres -, seule une peau laiteuse peut avoir grâce à ses yeux. Pour lui, la destruction de ces "sous-espèces" est un mal nécessaire afin que le sang pur puisse survivre et même dominer.

- Il est féru d'histoire et d'archéologie, ayant une réelle fascination pour les cultes anciens et la période antique, sa vie, sa culture, ses croyances. Cela peut paraitre étonnant pour quelqu'un qui est clairement raciste et anti-religions mais cela a une explication bien logique dans son esprit. Il est impossible que des "sous-espèces" aient pu créer de telles merveilles que sont les pyramides de Gizeh, les temples mayas ou encore la grande Ziggurat d'Ur. En réalité, l'archéologie fut très utile dans les années 40, permettant de légitimer le pire en s'appuyant sur des bases scientifiques. Dans leurs idéologies, tout ce qui a de l'intérêt ne peut qu'avoir été créé par le peuple germain qui était un grand colonisateur et s'est étendu par delà les mers, et cela a été volé par la suite. Ces idéaux ont pour vocation de légitimer leur reconquête du pouvoir...

- Reflétant cette passion, son intérieur est empli d'objets d'arts anciens provenant des quatre coins du monde. En réalité, on croirait qu'il vit à une autre époque, la modernité n'ayant pas sa place dans sa bibliothèque qui est sa pièce de prédilection. Le reste de la maison est bien plus contemporain, les enfants ayant leurs propres ordinateurs et le salon contenant toute la technologie télévisuelle, mais ce ne sont pas des lieux où Erik se sent très à l'aise même s'il lui arrive d'apprécier un film. Il préfère de loin lire un bon livre au coin du feu de cheminée.

- Il a eu une fille illégitime peu après son arrivée aux États-Unis. La fillette est née d'une histoire qui n'a duré que quelques semaines. Si Erik est marié depuis tout jeune, il n'est pas fidèle à son épouse pour autant. Il ignore tout de cette enfant qui a, à présent, la vingtaine.

- Il n'aime pas les armes à feu, par contre, il a appris à tirer à l'arc et à l'arbalète. Il n'a pas son pareil pour l'utilisation des armes blanches. S'il est loin de pouvoir être comparé à un médecin, il a cependant des connaissances en anatomie. Il a appris comment faire souffrir sans tuer, tout comme il est capable de donner les premiers soins pour sauver une vie.

- Il n'est pas féru de technologie et ne l'utilise que par nécessité. Il préfère largement les méthodes de communication classiques. Il n'est pas rare de le voir penché sur son bureau à rédiger un courrier à la plume tandis que le commun des mortels enverrait sans doute un e-mail. Il n'apprécie pas beaucoup les sms qu'il trouve souvent stupides et illisibles, permettant nombre d'incompréhensions. Il aime s'exprimer de vive voix, de préférence en face à face.

- Il n'est pas croyant, il serait même plutôt anti-religion, pour autant il n'exprime pas cela ouvertement. S'il y a une chose en laquelle il croit, c'est la Providence, la destinée. Rien n'arrive pas hasard et il sait qu'un grand destin l'attend, il en est persuadé. La religion est une aberration et toutes ces conneries de voyance, de paranormal sont d'une stupidité sans nom et de simples attrape-nigauds.

- Parmi ses multiples qualités se trouve l'homophobie. Cela représente une décadence qui le répugne particulièrement. Vous avez dit tolérance ? Erik n'est pas quelqu'un de tolérant, il a du mal à se tolérer lui-même en réalité.

- Il garde une profonde culpabilité ancrée en lui, son père l'ayant manipulé de telle sorte qu'il se sente responsable de la mort de sa mère.

- Il est plus gourmet que gourmand, il adore la cuisine raffinée, originale. Il considère que si c'est pour manger ce que l'on peut faire soi même, le restaurant n'a aucun intérêt. On ne le verra donc jamais dans un fast-food ou une brasserie. Il n'apprécie pas ce genre d'endroits où braille la populace et où la cuisine est basique voire mauvaise. Par contre, on peut le voir aisément dans les restaurants plus luxueux.

- Il fait partie d'un country club et apprécie particulièrement l'équitation et les évènements qui découlent de tout cet univers où les gens de la haute société se côtoient.

- Il aime voyager, découvrir de nouvelles choses. Il apprécie particulièrement ce que l'on appelle des "points de vues", ce genre d'endroits qui donnent une vision magique du monde, de la façon dont la nature s'est construite, si majestueusement.

- Sa claustrophobie ne vient pas de nulle part. En effet, quand il ne répondait pas parfaitement aux exigences paternelles, ce dernier l'enfermait à la cave. L'endroit était sombre, humide et permettait à l'imagination de vagabonder d'une façon assez glauque. Souvent abandonné plusieurs jours avec le minimum vital, et étant la pièce où sa mère fut exécutée, ce lieu est resté un endroit qui le terrifie, c'est pourquoi, chez lui, il ne va jamais dans la cave et qu'il a installé une cave à vin sous son escalier menant au premier étage. Il évite également comme la peste tout endroit trop étroit, les ascenseurs le terrifient de même que le métro. Toute forme d'enfermement l'angoisse particulièrement.

- S'il était un péché capital, il serait la colère. Même s'il ne le montre que rarement, il a une grande colère en lui. Contre lui-même, contre son père, contre le monde entier. Rien ne semble parvenir à l'apaiser réellement sauf lorsqu'il considère qu'il a rendu justice. Mais cela se fait à trop petite échelle et génère un autre sentiment : la frustration. C'est un véritable cercle vicieux qui fait qu'il est rarement satisfait, ou très temporairement.

- Il est gravement allergique aux crustacés, si vous lui présentez des fruits de mer il va penser que vous voulez le tuer...

- Il aime un peu trop la cigarette, il est d'ailleurs persuadé qu'elle aura sa peau.

- Il s'est marié très jeune, avant de partir aux États-Unis. C'était un mariage arrangé, ils ont fait ça à l'ancienne avec le père de la jeune femme, ne lui demandant pas son avis. Les deux hommes avaient les mêmes rêves, les mêmes idéaux, et cela les avait rapprochés.

- ll n'a de cesse de vouloir évoluer et son poste de diplomate pourrait tout à fait lui ouvrir les portes de la politique. Il songe depuis quelques temps à briguer un poste de sénateur, usant de son image et de celle de son épouse pour ce faire.

- Il l'ignore encore, mais ses vertiges de plus en plus récurrents, sa fatigue, ses douleurs ophtalmiques, ses trous de mémoires, spasmes musculaires, douleurs et autres tremblements sont les premiers symptômes d'une maladie auto-immune incurable : la sclérose en plaques. Pour l'heure, il pense encore que ce ne sont que les manifestations d'un simple stress.

Célébrité : Michael Fassbender
DC : Daryl & co
HRP
Erik Lebenstraum
Les Love's Angels

L'opportunité de chasser la déception

Feat.  @Luna-Sophia Cunningham




Il se retrouvait embarqué dans un weekend imprévu, prenant la place de sa fille qui avait, comme à son habitude, failli à la plus simple des politesses en plantant là celle qu'elle disait être sa meilleure amie. Erik s'était demandé plus d'une fois ce que les deux jeunes femmes pouvaient bien avoir en commun, ce qui les avait rapprochées, mais sans doute, selon lui, n'était-ce que le fait d'avoir grandi ensemble, côtoyant les mêmes personnes, les mêmes lieux. Toujours était-il qu'il se retrouvait dans sa voiture avec elle alors qu'il avait imaginé passer son week-end à déambuler entre Central Park et son antiquaire préféré. La demoiselle évoqua les musiques qu'elle comptait lui faire écouter et Erik grimaça à cette idée.

J'ai emprunté bien des chemins dans ma vie, crois-moi. Mais sur ce point, je ne dérogerai pas.

Il avait les tympans sensibles ! Il ne supporterais clairement pas ce tintamarre pendant deux heures. Il n'était pas fermé à la découverte mais il avait certaines limites qu'il se refusait à franchir. La blonde avait alors proposé une halte pour le remercier, parlant d'un milk-shake qu'il ne saurait refuser. Elle avait entré les données dans le GPS, et lui proposa de lui donner ce qu'il voulait s'il avait une envie particulière sur la route -je sais, cette phrase est étrange...- Il s'était alors mis à rire et il répliqua aussitôt :

Tu vas me donner la becquée ? Fais attention à tes doigts.
Mieux valait éviter de se laisser distraire alors qu'ils seraient sur la route. Une erreur était vite arrivée lorsque l'on conduise, une seconde d'inattention et ils finissaient dans le fossé ! La musique qui parvint à ses oreilles était bien loin des horreurs dont elle lui avait parlé, cependant, il ne reconnut pas du tout la "patte" de l'artiste et lui demanda qui en était l'auteur. Un fin sourire étira ses lippes en l'entendant avouer à mi-mots que c'était sa création, se justifiant rapidement sur les petits "ratés" que l'on pouvait entendre.


Tu es trop perfectionniste, les meilleures compositions sont celles qui viennent toutes seules, et où les corrections sont infimes. A trop t'acharner dessus, tu vas briser ce que tu avais créé à la base. La musique, qu'est ce que c'est après tout ? Un reflet de tes émotions. On ne demande pas la perfection, on demande juste à ce que ce soit vrai, à ce qu'elle transmette cette énergie que tu avais lorsque tu as commencé à la composer, que ce soit de la tristesse, de la mélancolie, de la joie, de l'amour. Peu importe. Le tout étant que l'on parvienne à le ressentir.


Il était rare qu'il parle autant, lui qui avait tendance à être peu prolixe. Les grands discours, il les gardait pour son boulot, et encore. A l'entendre parler ainsi, on pouvait se dire qu'Erik Lebenstraum avait une certaine sensibilité, et c'était vrai. Il avait beau cacher une part d'ombre, il n'était pas inhumain pour autant. Il lui avait alors demandé le programme et la blonde commença à évoquer des activités bien-être avant de parler du cuisinier. Si sa première phrase ne l'avait pas spécialement fait tiquer, la jeune femme s'enfonça bien vite dans ses explications et Erik lui lança un regard en coin, tâchant de rester tout de même concentré sur la route, alors qu'un petit sourire étirait ses lèvres. Plus elle parlait, plus elle en rajoutait et un léger rire ne manqua pas de sortir de sa gorge.

Si en plus d'être doué, il est mignon, tu auras tout gagné. Lança t-il avec l'idée de la mettre encore plus mal à l'aise. Elle évoqua alors une dégustation de vin et son age qui ne lui permettrait pas d'y participer.

Tu penses qu'ils vont réellement vérifier ça ?

Ils continuèrent de parler de ce qui les attendait une fois à destination, prirent leur pause dans ce salon de thé où Luna tenait à tout prix à prendre un milk-shake. Ils ne s'attardèrent pas sur place, finissant par reprendre la route pour leur destination finale. Par chance, aucune mauvaise musique ne vint détruire les tympans d'Erik, et lorsqu'ils arrivèrent, il fut assez surpris du luxe des lieux.

Et bien, je n'imaginais pas que vous aviez prévu un week-end dans un tel endroit, on se croirait presque dans l'un de ces endroits privatisés par le country club.


Il s'arrêta devant la porte, laissant les clés à un voiturier pendant que l'on sortait leurs maigres bagages du véhicule. Ils se rendirent à l'accueil où il laissa le loisir à Luna de donner les informations pour la réservation. Cela l'arrangeait assez de ne pas avoir à adresser la parole au guichetier dont les origines étaient plus que visibles et détestables. Par contre, j'ai besoin de votre carte d'identité mademoiselle afin de m'assurer que vous êtes majeure... Lança t-il tout en regardant Erik qui releva un sourcil. Le sous-entendu qui venait d'être glissé lui déplaisait au plus haut point et il ne manqua pas de le faire savoir.

Pour qui la prenez-vous ? C'est ma fille ! Lança t-il d'une voix ferme et tranchante. Il était rare de le voir parler de la sorte, et Luna n'avait pas eu souvent l'occasion de le voir perdre son flegme. Se serait-il agacé de la sorte s'il était venu avec Lydia et que l'homme n'avait pas été de couleur ? Probablement pas, il en aurait peut-être même ri. L'homme sembla saisi par cette réaction quelque peu abrupte et finit par s'excuser pour ce sous-entendu déplacé. Il pouvait bien se mettre à genoux s'il le voulait, il était clair qu'Erik allait en toucher deux mots à son directeur. On les conduisit alors à la chambre, leur apportant leurs bagages. Ils s'installèrent rapidement avant qu'Erik ne reprenne la carte de la chambre.

Bien, allons donc voir ce moyen de locomotion si surprenant dont tu m'as parlé tout à l'heure.


KoalaVolant


i found myself where

it wasn't supposed to be
ANAPHORE
   
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