La vie est si facile quand on se pense intouchable...

« But you know happiness can be found even in the darkest of times »
A. Dumbledore

  Erik LebenstraumMichael Fassbender
  45 ansNé le 2 avril 1977 en Allemagne
  DiplomateClaustrophobe
  HétérosexuelMarié, 2 enfants
  Love's angelsIl a des cicatrices un peu partout sur le corps, liées soit à la maltraitance exercée par son père, soit à des automutilations.


 
TW : cette fiche évoque la prostitution, la torture, le meurtre, l'automutilation et les idéaux nazis ainsi que tout ce qui en découle : racisme, homophobie, etc...

Erik a un petit péché mignon : les jolies femmes. Jeunes, fraiches, naïves et insouciantes. Il aime passer du temps dans des clubs privés où il repère ses proies. Il joue avec elles et les prostitue à ses amis quand il se lasse. Il fait cela tout en discrétion, c'est un cercle très restreint qui connait ses activités. Il ne craint pas de se salir les mains et malheureusement pour la dernière fille qui a décidé de désobéir, elle n'est plus en vie pour pouvoir en parler.

Jusque là, il n'a pas été découvert mais son immunité diplomatique pourrait lui être utile très rapidement. Jetant son dévolu sur l'une des filles du club de strip-tease le "Blue Moon", la disparition de la demoiselle ne passera pas inaperçue et en voulant la retrouver, il est bien possible que la police mette la main sur lui et ait un aperçu de ses agissements. Mais que pourraient-ils bien faire contre un homme intouchable ? Même s'il était accusé de meurtre ?
 

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- Il a eu un véritable ami dans sa jeunesse, un seul. Entre eux, ça aurait dû être à la vie à la mort mais il a un jour découvert les activités d'Erik et, après quelques tentatives pour lui faire comprendre qu'il faisait fausse route, son ami a abandonné. Il lui a tourné le dos. Depuis, Erik le voit plus comme un ennemi qu'un ami même s'il a toujours un attachement profond pour le jeune homme. Passer de l'amour à la haine marche aussi en amitié après tout...Et s'il a des sentiments aussi forts envers lui, c'est bien parce qu'il a de l'importance à ses yeux.

- Il a été amoureux une fois, une jolie blonde aux yeux clairs. Elle était vive d'esprit, intelligente, drôle, souriante... La vie lui semblait beaucoup plus légère à ses côtés. Malheureusement, les aspects les plus sombres de la personnalité d'Erik, ses traumatismes, ses secrets, ont fait fuir la jeune femme.

- Il fait rarement de grands discours. C'est un homme qui s'exprime peu en règle générale hormis sur les sujets qui lui tiennent réellement à cœur. Par contre, il écoute beaucoup. Il emmagasine les informations et sait les trier pour en tirer parti en temps voulu.

- Parmi les différentes maltraitances subies dans sa jeunesse, outre les coups, les insultes, humiliations et le fait de l'enfermer dans une cave sombre et humide avec à peine de quoi se nourrir, son père a tenté pendant plusieurs mois de le rendre "à son image", usant de produits chimiques pour blondir le jeune homme à un point tel que sa peau en fut brûlée. Il a de la chance de ne pas être devenu chauve après cela mais il garde des séquelles malgré tout et l'on peut remarquer une zone, près de son oreille droite, avec une légère alopécie qui semble former la moitié de la rune SS comme un clin d’œil à ce qu'était son père. Un non connaisseur y verrait sans doute là un simple éclair.

- Il va régulièrement dans les clubs de strip-tease, se plaçant dans l'ombre pour admirer le spectacle "de loin" ou demandant une danse privée dans une des salles prévues à cet effet. Selon les clubs dans lesquels il a pu se rendre, certains offraient plus qu'une simple danse à qui était prêt à mettre le prix. Il a lui-même déjà payé pour ce genre de prestations.

- Il se complait dans l'humiliation de ceux qu'il considère comme étant "inférieurs". La torture ne l'effraie pas. Le meurtre non plus. S'il tolère les nuances en terme de couleurs de cheveux ou de prunelles -bien qu'il ait des difficultés à supporter des iris trop sombres -, seule une peau laiteuse peut avoir grâce à ses yeux. Pour lui, la destruction de ces "sous-espèces" est un mal nécessaire afin que le sang pur puisse survivre et même dominer.

- Il est féru d'histoire et d'archéologie, ayant une réelle fascination pour les cultes anciens et la période antique, sa vie, sa culture, ses croyances. Cela peut paraitre étonnant pour quelqu'un qui est clairement raciste et anti-religions mais cela a une explication bien logique dans son esprit. Il est impossible que des "sous-espèces" aient pu créer de telles merveilles que sont les pyramides de Gizeh, les temples mayas ou encore la grande Ziggurat d'Ur. En réalité, l'archéologie fut très utile dans les années 40, permettant de légitimer le pire en s'appuyant sur des bases scientifiques. Dans leurs idéologies, tout ce qui a de l'intérêt ne peut qu'avoir été créé par le peuple germain qui était un grand colonisateur et s'est étendu par delà les mers, et cela a été volé par la suite. Ces idéaux ont pour vocation de légitimer leur reconquête du pouvoir...

- Reflétant cette passion, son intérieur est empli d'objets d'arts anciens provenant des quatre coins du monde. En réalité, on croirait qu'il vit à une autre époque, la modernité n'ayant pas sa place dans sa bibliothèque qui est sa pièce de prédilection. Le reste de la maison est bien plus contemporain, les enfants ayant leurs propres ordinateurs et le salon contenant toute la technologie télévisuelle, mais ce ne sont pas des lieux où Erik se sent très à l'aise même s'il lui arrive d'apprécier un film. Il préfère de loin lire un bon livre au coin du feu de cheminée.

- Il a eu une fille illégitime peu après son arrivée aux États-Unis. La fillette est née d'une histoire qui n'a duré que quelques semaines. Si Erik est marié depuis tout jeune, il n'est pas fidèle à son épouse pour autant. Il ignore tout de cette enfant qui a, à présent, la vingtaine.

- Il n'aime pas les armes à feu, par contre, il a appris à tirer à l'arc et à l'arbalète. Il n'a pas son pareil pour l'utilisation des armes blanches. S'il est loin de pouvoir être comparé à un médecin, il a cependant des connaissances en anatomie. Il a appris comment faire souffrir sans tuer, tout comme il est capable de donner les premiers soins pour sauver une vie.

- Il n'est pas féru de technologie et ne l'utilise que par nécessité. Il préfère largement les méthodes de communication classiques. Il n'est pas rare de le voir penché sur son bureau à rédiger un courrier à la plume tandis que le commun des mortels enverrait sans doute un e-mail. Il n'apprécie pas beaucoup les sms qu'il trouve souvent stupides et illisibles, permettant nombre d'incompréhensions. Il aime s'exprimer de vive voix, de préférence en face à face.

- Il n'est pas croyant, il serait même plutôt anti-religion, pour autant il n'exprime pas cela ouvertement. S'il y a une chose en laquelle il croit, c'est la Providence, la destinée. Rien n'arrive pas hasard et il sait qu'un grand destin l'attend, il en est persuadé. La religion est une aberration et toutes ces conneries de voyance, de paranormal sont d'une stupidité sans nom et de simples attrape-nigauds.

- Parmi ses multiples qualités se trouve l'homophobie. Cela représente une décadence qui le répugne particulièrement. Vous avez dit tolérance ? Erik n'est pas quelqu'un de tolérant, il a du mal à se tolérer lui-même en réalité.

- Il garde une profonde culpabilité ancrée en lui, son père l'ayant manipulé de telle sorte qu'il se sente responsable de la mort de sa mère.

- Il est plus gourmet que gourmand, il adore la cuisine raffinée, originale. Il considère que si c'est pour manger ce que l'on peut faire soi même, le restaurant n'a aucun intérêt. On ne le verra donc jamais dans un fast-food ou une brasserie. Il n'apprécie pas ce genre d'endroits où braille la populace et où la cuisine est basique voire mauvaise. Par contre, on peut le voir aisément dans les restaurants plus luxueux.

- Il fait partie d'un country club et apprécie particulièrement l'équitation et les évènements qui découlent de tout cet univers où les gens de la haute société se côtoient.

- Il aime voyager, découvrir de nouvelles choses. Il apprécie particulièrement ce que l'on appelle des "points de vues", ce genre d'endroits qui donnent une vision magique du monde, de la façon dont la nature s'est construite, si majestueusement.

- Sa claustrophobie ne vient pas de nulle part. En effet, quand il ne répondait pas parfaitement aux exigences paternelles, ce dernier l'enfermait à la cave. L'endroit était sombre, humide et permettait à l'imagination de vagabonder d'une façon assez glauque. Souvent abandonné plusieurs jours avec le minimum vital, et étant la pièce où sa mère fut exécutée, ce lieu est resté un endroit qui le terrifie, c'est pourquoi, chez lui, il ne va jamais dans la cave et qu'il a installé une cave à vin sous son escalier menant au premier étage. Il évite également comme la peste tout endroit trop étroit, les ascenseurs le terrifient de même que le métro. Toute forme d'enfermement l'angoisse particulièrement.

- S'il était un péché capital, il serait la colère. Même s'il ne le montre que rarement, il a une grande colère en lui. Contre lui-même, contre son père, contre le monde entier. Rien ne semble parvenir à l'apaiser réellement sauf lorsqu'il considère qu'il a rendu justice. Mais cela se fait à trop petite échelle et génère un autre sentiment : la frustration. C'est un véritable cercle vicieux qui fait qu'il est rarement satisfait, ou très temporairement.

- Il est gravement allergique aux crustacés, si vous lui présentez des fruits de mer il va penser que vous voulez le tuer...

- Il aime un peu trop la cigarette, il est d'ailleurs persuadé qu'elle aura sa peau.

- Il s'est marié très jeune, avant de partir aux États-Unis. C'était un mariage arrangé, ils ont fait ça à l'ancienne avec le père de la jeune femme, ne lui demandant pas son avis. Les deux hommes avaient les mêmes rêves, les mêmes idéaux, et cela les avait rapprochés.

- ll n'a de cesse de vouloir évoluer et son poste de diplomate pourrait tout à fait lui ouvrir les portes de la politique. Il songe depuis quelques temps à briguer un poste de sénateur, usant de son image et de celle de son épouse pour ce faire.

- Il l'ignore encore, mais ses vertiges de plus en plus récurrents, sa fatigue, ses douleurs ophtalmiques, ses trous de mémoires, spasmes musculaires, douleurs et autres tremblements sont les premiers symptômes d'une maladie auto-immune incurable : la sclérose en plaques. Pour l'heure, il pense encore que ce ne sont que les manifestations d'un simple stress.

C'est un homme charismatique et influent, le genre d'homme qui en impose et que l'on pense au-dessus de tout soupçon seulement les apparences sont bien trompeuses.
Bien qu'on puisse croire qu'il n'a pas d'âme étant donné ses activités et le fait que sa famille l'indiffère, ce n'est pas le cas. Erik est doté de sentiments mais c'est une chose qu'il refoule. Il refuse de s'attacher aux gens outre mesure depuis que son père a tué la seule personne qui lui a donné l'amour inconditionnel qu'est celui d'une mère. Ses idéaux ne sont pas véritablement les siens mais ceux de son père, il lui a bourré le crane de ses préceptes et y croit dur comme fer. En ce sens, peut-on réellement dire qu'il a une volonté propre étant donné qu'il "obéit" à un mode de vie qui lui a été dicté ?
Plusieurs personnes ont tenté de lui ouvrir les yeux, de l'adoucir. Parmi eux, son meilleur ami, le seul qu'il ait réellement eu et qui a fini par abandonner en le voyant si entêté. Erik reste profondément persuadé que ce qu'il fait est juste. A côté de ça, son passé lui a laissé de profondes blessures, des traumatismes qu'il refuse de dévoiler. Il refuse que quiconque puisse avoir la possibilité de le blesser une fois encore comme il a pu l'être dans sa jeunesse. En réalité, il souffre de nombreux troubles liés à l'abandon émotionnel, la maltraitance, le rejet, cela a forgé l'homme qu'il est devenu, froid, violent et peu empathique. Il s'est persuadé que les gens ne pouvaient, dans certains cas, qu'être utiles, pour le reste, ils n'ont aucun intérêt. Dès qu'il sent une pointe d'émotion positive, de la compassion ou un attachement  pour une personne, il se renferme, se mure derrière cette carapace forgée depuis plus de trente ans.

On peut alors se demander, étant donné ce qu'il a subi, étant donné ses activités si Erik Lebenstraum a une conscience et un cœur. La réponse est oui. Seulement, l'homme fait rarement preuve d'attachement pour quelqu'un. Il se montrera souvent charmant, d'autant plus avec ceux qui pourraient l'aider dans son ascension, pour le reste, rares sont les gens capables de l'émouvoir, ou d'attirer son attention de façon positive. Par contre, s'il en vient à apprécier quelqu'un, il devient très loyal et protecteur mais si on le trahit, on n'aura pas l'opportunité de réitérer.

Erik Lebenstraum, né le 2 avril 1977 en Allemagne d’un père allemand et d’une mère irlando-allemande. Il y aurait beaucoup à dire sur son enfance, comme sur celle de son père. Son père, il s’est créé son identité lui-même. Enfant fabriqué dans un des nombreux Lebensborn qui existaient dans l’Allemagne nazie des années 1940, issu d’un père soldat et d’une mère qui a été plus torturée et violée qu’aimée. Ulrich Lebenstraum, c’était ainsi qu’on le nommait, avait grandi avec les mêmes idéaux nazis que son géniteur. Pourquoi ce nom ? C’était là un clin d’œil à l’endroit où il était né, à ses idéaux. La race aryenne devait perdurer, le sang pur devait conquérir le monde et créer une utopie. L’uniformité. C’était le but de leur existence, détruisant au passage de nombreuses vies qui ne correspondaient pas à leurs valeurs. Le nazisme avait beau avoir été repoussé, les Lebensborn ayant disparu, les pratiques perduraient. Ulrich avait été formaté et, lorsqu’il eut un fils, il fit la même chose avec lui. L’enfant était presque parfait. De grands yeux bleus, et, dans sa prime jeunesse, des cheveux blonds comme les blés. Mais ceux-ci finirent par foncer en grandissant, laissant là un gout amer au géniteur d’avoir un enfant « raté ». Déçu de la façon dont tournaient les choses, Ulrich se montra particulièrement dur avec son fils unique.

S’il lui inculqua ses idéaux, cela ne se fit pas sans une certaine violence physique et psychologique. Sa mère avait été utile dans le dressage du gamin. Elle était douce, attentionnée, elle aimait véritablement son fils et n’était clairement pas une adepte des préceptes de son mari. Ce dernier usa de manipulation, de torture, et Erik avait eu le malheur de tenter de s’interposer pour protéger sa mère. Le gamin fut battu, enfermé dans une cave sombre pendant des jours sans nourriture. Son père idéalisait les pratiques utilisées par les nazis dans les camps de concentration et, s’il ne souhaitait pas la mort de son fils, il était désireux de le faire plier à sa volonté. Au début de l’adolescence, si le gamin était parfaitement formé avec les idéaux de son père à l’esprit, sa mère restait une faiblesse. Erik y était particulièrement attaché, cette femme étant la seul source de douceur et de véritable bonheur qu’il ait pu connaître dans son existence. Voyant le jeune garçon dériver quelque peu de son enseignement à cause de cela, et bien qu’il ait tenté à plusieurs reprises de le remettre dans le droit chemin par quelques actes violents, il comprit que rien n’y faisait et que la seule solution pour endurcir son fils était de se débarrasser de sa mère. « Tu vois ce que tu m’obliges à faire ! De toutes façons, ton impureté vient d'elle...» avait-il grondé en amenant la jeune femme dans la cave où il avait enfermé son fils. Quelques instants après, une détonation retentit et le corps inerte de la jeune femme tomba au sol devant un jeune garçon pleurant de colère. Il tenta alors de frapper son père, se rebiffant plus que jamais mais le traitement qu’il subit les jours suivants finirent par le faire céder et par forger l’homme qu’il deviendrait…

L’adolescence était un passage complexe pour tout le monde, mais dans son cas, ce fut destructeur…

Le jeune homme ne comprenait pas pourquoi son père le disait imparfait. Pourquoi il avait tué sa mère afin de lui éviter de tomber dans ce qu’il appelait « la sensiblerie ». Pourquoi était-il différent de ses géniteurs alors qu’il aurait dû être parfaitement semblable ? Ces questionnements le torturaient et un jour, il prit une lame et commença à s’entailler les bras. Que pouvait donc bien avoir son sang afin qu’il soit différent ? Il était censé être pur ! Il devait pouvoir le voir en le faisant ainsi couler. Il s’était présenté ainsi à son père, l’interrogeant, et ce fut sans doute la seule fois où il le vit avoir une once de crainte dans le regard, se hâtant de stopper l’hémorragie. Seulement, il n’eut pas les réponses pour autant… Cette automutilation ne fut pas un évènement unique, Erik recommença à de nombreuses reprises. Etait-ce pour avoir une once d'attention de la part de son géniteur ? Peut-être. En réalité, cela démontrait une grande souffrance psychologique, un véritable dégoût de lui-même.

Les années passèrent. L’esprit était marqué au fer rouge encore plus que le corps. Le jeune garçon avait grandi et était devenu un homme. Il avait suivi les préceptes et la volonté de son père, devenant quelqu’un d’influent. Il avait fait des études de droit afin de se protéger lui-même. Les autres ? Il n’en avait cure. Et puis, il avait vite compris qu’il existait un rôle qui lui irait comme un gant et le rendrait intouchable : celui de diplomate. Il s’était dirigé dans cette branche et avait demandé à être affecté à l’ambassade allemande qui se trouvait à New-York. Le rêve américain, le monde de tous les possibles. Un véritable Eldorado dans l’esprit de beaucoup. Mais également un continent où le melting pot était un peu trop présent. Ces animaux se reproduisaient à tort et à travers, accentuant les traits physiques vers des peaux plus sombres et des prunelles tels des onyx. Le sang pur était balayé dans ce pays où régnait la décadence et la dépravation. Lui, il avait épousé une véritable aryenne, blonde aux yeux bleus, venant d’une grande famille aristocratique allemande. Ensemble, ils avaient eu deux enfants, une jeune adulte et un adolescent. Ne vous imaginez pas qu’Erik soit fou de sa femme et joue les papas poules avec ses mômes. Ils font partie de l’image qu’il veut renvoyer. Un homme bien sous tous rapports, intelligent, charismatique, à qui tout semble réussir. Il a cependant un certain respect pour son épouse, et son fils semble vouloir suivre la même voie que lui, ce qui pourrait le rendre particulièrement fier. Quant à sa fille, elle avait le malheur de lui ressembler et Erik avait du mal à le supporter. Son dégoût de lui-même se répercuta sur elle, créant entre eux une relation particulièrement complexe et tendue.

Sa vie à New-York était, d'apparence, celle d'un parfait homme d'affaires. Mais Erik cachait de sombres secrets et certaines de ses activités étaient fort peu reluisantes. Amoureux des belles femmes, il n'a jamais caché ce penchant à son épouse qui ne s'offense pas des infidélités de son mari. Restant discret afin de ne pas entacher sa réputation qu'il a mis tant de temps à bâtir, et malgré une tendance à aimer charmer, il préfère s'offrir les services des prostituées afin que cela ne s'ébruite pas. De temps à autre, il a cependant ses petits travers qui viennent pointer le bout de leur nez et il lui arrive de jeter son dévolu sur une jeune femme qui n'a rien à voir avec cet univers.  Plus souvent de gré, mais parfois de force, il s'amuse avec sa proie pendant quelques temps avant de s'en lasser et de la proposer à quelques uns de ses amis. Un cercle restreint ayant les mêmes idéaux que lui, les mêmes perversions, les mêmes dérives et bien souvent, la jeune femme disparait par la suite. Erik a t-il du sang sur les mains ? Assurément. Est-ce que cela l'empêche de dormir ? Pas vraiment, car il reste persuadé que ce qu'il fait est "normal". Bien évidemment, ce genre d'activité ne saurait toucher une personne qu'il serait en mesure de respecter, mais pour cela, il faut entrer dans ses critères.