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ConnexionLong way home | feat Joachim Alvarez
Long way home
En récupérant ton fils à l’école, ton cœur s’était fissuré un peu plus lorsque celui-ci t’avait montré son nouveau dessin, représentant un petit garçon tenant la main de son père. Son sourire était immense alors qu’il t’expliquait qu’il avait fait cette petite œuvre d’art pour Joachim et qu’il le garderait en sécurité jusqu’à ce que son père rentre à la maison. Tu l’avais serré dans tes bras avec tellement de force que tu aurais presque eu peur de l’étouffer, comme si tu cherchais à le protéger de cette douleur à laquelle il serait forcément confronté, l’isoler de ce monde qui aurait tôt fait de briser cette innocence que tu chérissais tant chez lui. Tu serais prête à tout pour le protéger, mais tu savais très bien que tu ne pourrais rien faire cette fois-ci. La vie est injuste et ton fils l’apprendrait tôt ou tard, malgré tout tes efforts. Après l’avoir enfin relâché, le chemin jusqu’à votre appartement avait été meublé par les questions de Jarod qui avait toujours les mêmes interrogations. Il est où papa ? Il reviendra quand à la maison, papa ? Tu crois qu’il sera là pour Noël ? Tu crois qu’il aimera mon dessin ? Tellement de questions auxquelles tu ne pouvais répondre qu’une seule chose : «Je ne sais pas, a shòr..! Papa reviendra dès qu’il le pourra..!» Tu aurais dû lui dire, ne pas le garder dans l’ignorance, mais tu ne pouvais être celle qui briserait son petit cœur rempli d’espoir.
Enfin, de retour dans votre appartement, la routine avait repris son cours. Le repas du soir, les leçons, le bain et l’histoire avant d’aller dormir. Tu avais réussi à éviter les sujets qui fâchent en lui posant des questions sur sa journée avec sa maîtresse, la douce Madame Aubry avec laquelle tu avais partagé tes inquiétudes et qui t’avait promise en retour de s’assurer que Jarod ne manquerait de rien lorsqu’il était avec elle. Épuisée par ta journée, tu t’étais posé sur le canapé où tes yeux s’étaient égarés jusqu’aux photos accrochées au mur. Il y en a plusieurs, des photos. Des photos de famille avec toi, Joachim et Jarod, tes préférés. Tu te souviens avoir presque supplié ton ex pour qu’il accepte enfin de poser pour celles-ci, te faisant promettre de ne jamais les poster sur tes réseaux sociaux avant d’enfin flancher et d’accepter. Tu n’avais jamais compris la raison qui l’avait poussé à te faire cette demande, mais tu l’avais toujours respecté, ce qui rendait ces photos encore plus précieuses pour toi. Elles avaient également le don de faire naître la colère chez ton petit copain actuel, des preuves de l’amour que tu portais toujours à ton ex, selon Michael. Pour lui, il était évidemment que deux exs ne pouvaient rester amis, même s’ils avaient un enfant, une preuve supplémentaire de son manque de jugement selon toi. Tu devais avouer que l’absence de ton copain, qui était actuellement en voyage pour son travail, t’apportait une paix d’esprit que tu n’aurais jamais cru possible. Pas de menaces, d’insultes ou d’accusations, seulement le silence d’une nuit paisible. Seulement toi et tes pensées qui divaguent jusqu’à ce que tu te retrouves à somnoler sur ton canapé, repoussant encore un peu le moment où tu devrais te rendre dans ton lit.
feat @Joachim Alvarez
❧ Il ne se plait pas dans cet univers et espère le quitter, avoir une vie normale.
❧ Il craint la réaction de son père, mais il craint encore plus de le voir se faire tuer à cause de ses affaires...Il décide alors de tout faire pour que cela s'arrête, s'alliant avec les forces de l'ordre et notamment Elena qu'il a aidée à infiltrer le cartel.
❧ Il n'a que peu connu sa mère qui est morte quand il était enfant.
❧ Il a une belle-mère à peine plus âgée que lui, et il faut avouer que ça lui fait bizarre, étant donné leur peu d'écart d'age.
❧ Il a un fils, prénommé Jarod, qu'il ne voit que trop rarement. Son existence est restée secrète, Joachim ayant la volonté de le tenir loin des "affaires familiales". Il est resté en bons termes avec la mère, il l'a aidée dès les premiers jours même s'il n'est pas assez présent pour son fils.
❧ Il avait un frère ainé qui était censé reprendre les affaires mais il s'est fait tuer en 2018, il avait seulement 2 ans de plus que Joachim.
❧ Il a fait un doctorat de pharmacologie. Si au début, ces études avaient pour but d'aider le cartel, avec le temps, c'est devenu un moyen de s'en éloigner.
Long way home
feat. @Angela Gilbert
Quatre mois. Ce n'était pas grand chose si l'on considérait le passif qu'il se trainait. En l'occurrence, jouer sur le fait qu'il était au mauvais endroit au mauvais moment n'avait pas fonctionné et son avocate avait dû ruser pour parvenir à le faire sortir. Joachim se doutait bien qu'il y avait quelqu'un derrière tout ça. La coïncidence était trop grande, et il était persuadé que le connard de flic qui l'avait passé à tabac avait été envoyé expressément. Le type était bien trop incontrôlable pour parvenir à garder son poste au sein de la police, et s'attaquer à un Alvarez lui avait valu une fin tragique. Et puis, il y avait eu le fait qu'il s'était retrouvé, étrangement, dans la mauvaise prison. Une erreur administrative, oui, tu parles... Comme par hasard, dans cette taule emplie de meurtriers, il n'y avait trouvé aucun de ses alliés qui avaient tous fini au mitard ou à l'infirmerie. Le coup avait été bien prémédité, mais par qui ? Car le pourquoi, Joachim le savait bien : on voulait l'éliminer. Et le commanditaire avait bien failli réussir car à peine quelques heures après son arrivée en prison, une attaque violente avait eu lieu à son encontre, et son passage à l'infirmerie dura jusqu'à ce qu'on le transfère.
Il avait fini dans une autre prison, où on retrouvait tous types de trafiquants, d'arnaqueurs et de voleurs. Un endroit bien moins dangereux en comparaison avec la première et là bas, il avait eu la paix. Il avait pu mettre du temps à profit pour réfléchir. Cela faisait quelques temps qu'il avait tendance à baisser les bras, à être fatigué de ce double jeu. Tant qu'il poursuivait ses études, il gardait une certaine liberté, mais alors même qu'il n'avait pas encore passé son diplôme, son père l'avait rappelé, commençant à s'impatienter. Les choses s'étaient enchainées très vite à partir de ce moment, il passait son temps à faire des allers-retours entre New-York et le Mexique, il avait d'ailleurs bien failli ne pas revenir de son dernier périple avec Nayeli et ça ne faisait pas un an qu'il avait repris les missions pour le cartel que la prison lui tendait déjà les bras.
Il était sorti la veille, accueilli par une petite mexicaine montée sur une Vespa. Son père n'avait même pas pris la peine de lui envoyer quelqu'un mais au final, se retrouver avec Elena était sans doute plus apaisant. La soirée avait été chargée en émotions, et il avait craqué... C'était rare. C'était exceptionnel même. Mais le poids qu'il portait sur ses épaules depuis des années à présent devenait trop lourd à porter seul. Il avait gardé son téléphone éteint ce soir-là, il se doutait qu'il devait avoir dix mille messages et il n'avait pas la force d'affronter tout ça alors qu'il réalisait à peine qu'il était libre. Libre. Ce n'était qu'un mot. Il n'avait jamais eu la sensation de l'être de toute sa vie. Enfermé par le cartel, enfermé dans ses secrets, désireux d'une vie qu'il savait qu'il n'aurait jamais... Alors, à défaut d'avoir ce bonheur, il prenait ce qu'il parvenait à grappiller, une soirée avec des amis, quelques heures volées avec son fils, avant de retourner dans l'enfer qu'était son héritage.
Le lendemain, il était retourné chez lui. Il s'était enfermé, peu désireux de voir du monde. La prison avait eu cet impact positif que de le couper des pires aspects de sa vie et il n'était pas pressé d'y replonger. Il avait regardé et écouté les messages qui l'intéressaient, zappant rapidement sur ceux de ses hommes qui, à ce moment-là, n'avaient pas encore connaissance de son enfermement. Et puis, il était tombé sur ses messages à elle, et celui de son fils. La culpabilité se fit grande d'avoir une fois de plus manqué à sa parole. Outre son anniversaire, cela faisait des mois qu'il avait disparu et le gamin devait sans doute penser qu'il l'avait abandonné... Il s'était pris la tête pendant des jours alors qu'il était encore en prison, à se demander ce qu'il dirait à Angela s'il parvenait à en sortir. La vérité ? Elle lui interdirait sans doute de voir Jarod...Il en était persuadé. A sa place, c'est sans doute ce qu'il ferait.
Il avait fini par sortir de sa léthargie, quittant son canapé pour se rendre chez elle. En chemin, il était passé par une boutique de jouets, achetant une peluche, un de ces pandas roux que le gamin affectionnait particulièrement. Il avait bien failli faire demi-tour dix fois, regardant son téléphone en hésitant à envoyer un message, gardant ses distances. Allait-il réellement débarquer chez elle de la sorte après des mois de silence ? Quelle autre alternative avait-il ? Il s'était retrouvé devant la porte, prenant une profonde inspiration avant de finalement toquer. Il patienta quelques instants, et la porte s'ouvrit doucement sur la jeune femme.
Salut Angie...
☾ Don't judge a book by its cover ☽
Long way home
Lorsque l’heure d’aller au lit sonna, tu accompagnas ton fils à sa chambre où celui-ci te fit la même demande qu’à tout les soirs : il voulait que tu lui lises son livre préféré, un livre que Joachim lui avait acheté, bien évidemment. Logé contre toi alors que tu caressais doucement sa chevelure foncée, tu avais lu d’une voix douce le conte que tu connaissais par coeur à force d’avoir répété la même routine pendant aussi longtemps. Il ne s’en lassait jamais, te demandant parfois de recommencer une ou deux fois avant qu’enfin le sommeil ne gagne le combat contre ton fils qui tentait de rester éveillé. Le temps continuait de s’écouler, mais tu ne pouvais t’arracher à l’étreinte de Jarod qui s’était blottit contre toi. Il lui ressemblait tellement. Le même regard, le même sourire, les mêmes yeux. Tu avais si souvent était jalouse de ce fait, attristée par le fait que ton enfant te ressemblait si peu, qu’il ne partage pas la couleur de tes cheveux ou même celle de tes yeux, mais depuis le départ de Joachim, tu en étais très reconnaissante. Si ta dernière théorie au sujet de ton ex s’avérait vrai, alors ton fils aurait toujours un souvenir de son père avec lui. Cette pensée te rassurait autant qu’elle te brisait le coeur, l’idée que Jarod soit privé de l’homme qui comptait le plus pour lui t’attristait au plus au point. Après plusieurs minutes à serrer ton petit trésor dans tes bras, tu avais quitté sa chambre pour te rendre au salon où tu te sers une bière, profitant du silence que l’absence de ton petit ami t’apportait.
Tu étais partagée entre ton amour pour lui et la peur qui s’infiltrait en toi dès que sa voix s’élevait, des frissons de panique parcourant ton échine dès le moment où il s’approchait de toi un peu trop rapidement. Comment était-ce possible d’aimer quelqu’un que l’on craint à ce point ? Atteindrait-il un jour cette limite à ne pas franchir en s’attaquant à Jarod ? Saurais-tu contenir ta colère si la chair de ta chair était mise en danger ? Tu termine ta bière pour chasser cette terrible pensée, refusant l’idée que quelqu’un puisse un jour lui faire du mal. Il n’oserait jamais, pas vrai ? Accablée par tes pensées, tu t’allonges pour profiter un peu plus du calme qui règne, lorsque l’on toque à ta porte. Un froncement de sourcils, enfilant un pull pour cacher les ecchymoses qui parcourent ton poignet avant d’ouvrir. Prête à accueillir ton visiteur nocturne, tu te figes lorsque tes yeux noisettes se posent sur l’homme qui te fait face. Joachim. Il se tient là, devant toi, comme si quatre mois ne s’étaient pas écoulés depuis la dernière fois où tu l’avais vue, où tu avais entendu sa voix. Tu sens les larmes te piquer les yeux alors que tu fais un pas dans sa direction, prête à lui sauter dans les bras quand la réalisation te frappe avec la même douceur qu’une brique que l’on t’aurait balancé en plein visage.
La gifle résonne dans le couloir où se tenait toujours le père de ton fils, incapable de contenir ta colère alors que tu le fixes avec frustration. Quel imbécile, quel connard ! Vous aviez traverser un véritable enfer depuis son départ, ton fils et toi. L’inquiétude, la peur, le deuil, la douleur et voilà qu’il se présentait à toi, totalement indemne. Tu essuies rageusement tes larmes alors que tu recules, fermant la porte pour ne pas réveiller Jarod qui dormait toujours paisiblement dans sa chambre.
«J’espère pour ton cul que tu as une bonne explication, Joa ! Quatre putain de mois ! Tu sais à quel point on s’est inquiété ?! Je te croyais mort !» Ta voix se brise et tu caches ton visage entre tes mains, secouant la tête alors que seul un murmure réussit à s’échapper de tes lèvres tremblantes. «Je te croyais mort, bordel..!»
Les émotions se mélangeaient en toi, perdue entre soulagement et colère. Depuis la naissance de votre fils, Joachim avait été un pilier pour toi. Il n’était pas toujours présent, beaucoup trop absent à ton goût, mais tu avais toujours su que tu pourrais toujours compter sur lui, que vous ne manqueriez jamais de rien grâce à lui. Si l’amour que tu lui portes n’a rien de romantique, tu avais toujours cru qu’il te portait une affection semblable, tu avais toujours espéré qu’il te respectait un peu plus que cela. Aviez-vous si peu d’importance, toi et ton fils ?
feat @Joachim Alvarez
❧ Il ne se plait pas dans cet univers et espère le quitter, avoir une vie normale.
❧ Il craint la réaction de son père, mais il craint encore plus de le voir se faire tuer à cause de ses affaires...Il décide alors de tout faire pour que cela s'arrête, s'alliant avec les forces de l'ordre et notamment Elena qu'il a aidée à infiltrer le cartel.
❧ Il n'a que peu connu sa mère qui est morte quand il était enfant.
❧ Il a une belle-mère à peine plus âgée que lui, et il faut avouer que ça lui fait bizarre, étant donné leur peu d'écart d'age.
❧ Il a un fils, prénommé Jarod, qu'il ne voit que trop rarement. Son existence est restée secrète, Joachim ayant la volonté de le tenir loin des "affaires familiales". Il est resté en bons termes avec la mère, il l'a aidée dès les premiers jours même s'il n'est pas assez présent pour son fils.
❧ Il avait un frère ainé qui était censé reprendre les affaires mais il s'est fait tuer en 2018, il avait seulement 2 ans de plus que Joachim.
❧ Il a fait un doctorat de pharmacologie. Si au début, ces études avaient pour but d'aider le cartel, avec le temps, c'est devenu un moyen de s'en éloigner.
Long way home
feat. @Angela Gilbert
Des questions, elle devait en avoir et lui...Il avait les réponses, certes, mais pouvait-il se permettre de lui dire la vérité ? Certainement pas. Seulement, comment expliquer une disparition totale pendant quatre mois ? Il était à l’hôpital ? Dans le coma ? Ca aurait pu être une réponse facile et il n'y aurait pas eu trop de questions à part de savoir ce qu'il lui était arrivé pour finir dans cet état. Seulement, si la rouquine finissait par devenir curieuse ou si ça jasait autour d'elle, elle finirait par apprendre que c'était faux. Après tout, rien qu'à l'école, il devait y avoir des gamins qui ont du entendre leurs parents parler. Les adultes sont bêtes et méchants et s'ils ont appris que le père du petit Jarod était en prison, pour sûr qu'ils auront voulu que leurs mômes s'éloignent de lui. Il avait retourné le problème dans tous les sens, il avait parlé de ça avec Manuela, ils avaient évoqué toutes les options possibles et encore quelques secondes avant de sonner à la porte, il ignorait ce qu'il ferait. Joachim étaient de ceux qui réfléchissaient beaucoup, beaucoup trop même, et cette histoire, il l'a retournée dans son esprit pendant des semaines. Au final, le mieux serait sans doute de donner une semi vérité.
Elle avait à peine ouvert la porte qu'il se faisait engueuler comme jamais - à raison cela étant - et Joachim soupira, il n'avait pas de raisons de s'énerver contrairement à elle et sa colère était on ne peut plus justifiée. Il la laissa s'exprimer, restant silencieux un moment et lorsqu'elle eut terminé, il s'approcha d'elle, posant ses doigts sur sa joue alors que son regard venait à la rencontre du sien.
Je suis désolé... Souffla t-il dans un semi murmure. Que dire d'autre, en dehors de la vérité ? Les excuses semblaient être la première chose à faire, pour le reste, il ne savait pas réellement comment l'aborder. Il n'était pas toujours très délicat dans sa façon de dire les choses et une fois n'étant pas coutume, il tenta de réfléchir à un moyen d'aborder tout ça sans paraitre trop abrupte, en vain. Il avait fini par combler l'espace qui les séparait, venant la prendre doucement dans ses bras, ignorant si elle allait le rejeter ou non.
J'aurais aimé pouvoir te contacter mais...Je n'avais aucun moyen de le faire, ça m'est tombé dessus d'un coup.
Il desserra légèrement son étreinte, regardant la jeune femme qui était dans tous ses états avec un petit sourire contrit avant de poursuivre.
J'étais en prison... Je me suis retrouvé au mauvais endroit au mauvais moment et j'ai été embarqué avec un groupe de dealers. Je ne suis sorti qu'hier, grâce à mon avocate qui a réussi à démontrer que j'ignorais tout de ce qu'il se passait.
La fin de son explication était totalement fausse. Il savait parfaitement ce qu'il faisait, et des soupçons planaient sur lui depuis longtemps, après tout, son père était connu dans le milieu. Maintenant, il allait falloir qu'il tienne un discours cohérent, que les doutes ne viennent pas la submerger.
Je m'en veux tellement d'avoir raté l'anniversaire de Jarod. Et sans doute tant d'autres choses en quatre mois...
Mieux valait parler d'autre chose que des raisons de son absence, et puis Joachim n'avait de toutes façons pas envie de s'épancher là-dessus. La raison principale de sa présence était qu'il voulait voir son fils. Il n'avait pas pu le faire plus tôt dans la journée car le cartel l'avait accaparé, que son parrain lui avait posé tout un tas de questions. Ils cherchaient encore qui était celui qui avait manigancé pour qu'il se retrouve dans la mauvaise prison. Cette "erreur administrative" avait bien failli lui couter la vie, heureusement, son avocate avait réagi très vite et il avait été transféré peu après une violente attaque qui lui avait valu un séjour à l'infirmerie. Mais tout ça, ce n'était rien en comparaison avec la peur que l'on puisse découvrir un jour qu'il avait un fils, ou qu'Angela sache qui il était réellement, lui interdisant de le voir. C'était sa plus grande hantise, elle ne le quittait pas et il espérait bien ne jamais faire face à ces situations là. Il avait inspiré un peu plus profondément, reprenant finalement la parole en chassant ces tristes pensées.
J'espère que tu pourras me pardonner ça...
☾ Don't judge a book by its cover ☽