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Drama in hospital -- Elena & Joachim

Joachim Alvarez
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Habitation : Un petit appartement dans Midtown
Infos diverses : ❧ Il a grandi au sein d'un cartel, il est le fils du chef et doit un jour prendre la relève. Il en a le symbole tatoué sur l'épaule droite, un bothrops asper, un serpent extrêmement venimeux que l'on trouve en Amérique Latine.

❧ Il ne se plait pas dans cet univers et espère le quitter, avoir une vie normale.

❧ Il craint la réaction de son père, mais il craint encore plus de le voir se faire tuer à cause de ses affaires...Il décide alors de tout faire pour que cela s'arrête, s'alliant avec les forces de l'ordre et notamment Elena qu'il a aidée à infiltrer le cartel.

❧ Il n'a que peu connu sa mère qui est morte quand il était enfant.

❧ Il a une belle-mère à peine plus âgée que lui, et il faut avouer que ça lui fait bizarre, étant donné leur peu d'écart d'age.

❧ Il a un fils, prénommé Jarod, qu'il ne voit que trop rarement. Son existence est restée secrète, Joachim ayant la volonté de le tenir loin des "affaires familiales". Il est resté en bons termes avec la mère, il l'a aidée dès les premiers jours même s'il n'est pas assez présent pour son fils.

❧ Il avait un frère ainé qui était censé reprendre les affaires mais il s'est fait tuer en 2018, il avait seulement 2 ans de plus que Joachim.

❧ Il a fait un doctorat de pharmacologie. Si au début, ces études avaient pour but d'aider le cartel, avec le temps, c'est devenu un moyen de s'en éloigner.



Drama in hospital -- Elena & Joachim L66z

Célébrité : Zayn Malik
DC : Daryl-Alexis-Max-Rafaele-Erik-Evelyn
HRP
Joachim Alvarez
Le cartel de Las Chiapas





Drama in hospital

feat.  @Elena Flores



L'agitation, le cri des sirènes, la violence et le sang... Tout cela, Joachim y était habitué. Il savait garder son sang froid et comment réagir dans de telles circonstances, mais ses nerfs étaient mis à plus rude épreuve cette fois-ci. Il avait gardé ses réflexes, comprimant la plaie pour contenir l'hémorragie le temps que les secours n'arrivent mais plus le temps passait et plus il s'impatientait. Le stress montait alors que l'hémoglobine s'étalait de plus en plus sur le sol. Manuela se trouvait allongée là, près de lui, et il y avait fort à parier que si elle avait été ainsi attaquée, c'était par sa faute. D'ailleurs, ce n'était peut-être même pas elle qui était visée à la base... Mais il n'avait pas le temps de se poser ce genre de questions, en cet instant, il avait une urgence à gérer. Ses hommes avaient attrapé le tireur, ils allaient s'occuper de cela, Joachim ayant ordonné de le garder en vie afin de pouvoir l'interroger et savoir qui avait commandité cette attaque.



Il était monté dans l'ambulance quand celle-ci emmena Manuela, laissant derrière lui les clients choqués et le cartel en pleine ébullition. Tout ce qui lui importait en cet instant était l'état de santé de sa "fiancée" qui venait tout juste d'être prise en charge par les ambulanciers. Le trajet jusqu'à l’hôpital lui semblât interminable. Joachim avait beau sembler calme, son cœur tambourinait dans sa poitrine sous l'effet du stress. Les soignants interrogeaient la jeune femme, tâchant de la garder consciente tout en récoltant un maximum d'informations. Évidemment, la première question posée à l’hôpital fut celle de son identité et Joachim bugua pendant quelques instants en l'entendent prononcer son nom. Il se doutait bien qu'elle avait dû prendre une autre identité, mais l'entendre après un an et demi auprès d'elle, à passer par tant d'épreuves et se confier tant de choses, ça ne pouvait que lui faire bizarre.



Ils l'avaient emmenée pour l'opérer tandis qu'il restait dans la salle d'attente. Joachim pouvait se montrer très patient, et il resta tranquillement assis, sa nervosité n'étant trahie que par le tremblement de sa jambe droite. Son téléphone n'avait de cesse de sonner mais il ne décrochait pas, finissant par le mettre en silencieux afin d'être tranquille. Après plusieurs heures, un médecin finit enfin par sortir, s'approchant de lui afin de lui annoncer que tout s'était bien passé mais qu'il y avait eu une forte hémorragie, de ce fait, elle était grandement affaiblie et aurait besoin d'un repos total pendant plusieurs jours. Joachim demanda à la voir, et lorsque le médecin l'interrogea sur leur lien de "parenté", il répondit être son fiancé. Il se fit alors la réflexion que c'était étrange de se qualifier ainsi, après tout, Elena Flores, il ne la connaissait pas vraiment, il ne savait rien d'elle. Lui, il était fiancé à Manuela Sanchez. La situation était perturbante mais ce n'était pas réellement le moment de se poser des questions sur le sujet. La mexicaine était en salle de réveil, il lui faudrait attendre encore une petite heure avant de pouvoir la voir.



Ce délai écoulé, il pénétra enfin dans la chambre de la jeune femme. Elle semblait encore un peu vaseuse alors que Joachim allait s'asseoir près d'elle, lui prenant la main. Il était soulagé de voir qu'elle allait relativement bien, en tous cas, elle était sauve, c'était le plus important.

Hey... Comment tu te sens ?


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Elena Flores
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Habitation : Un bel appartement dans Flatiron District, à deux pas de Madison Square Park. Son salaire ne lui permettrait pas de vivre dans un tel immeuble, elle a refusé pendant longtemps d'emménager avec Zac, préférant ne pas vivre aux crochets de sa "belle famille". Elle céda à la demande de son petit ami suite à une de leurs nombreuses réconciliations et depuis, elle participe aux frais inhérents à la vie d'adultes indépendants, payant une partie des factures et des dépenses courantes alors que la somme correspondant à un loyer raisonnable était envoyée à ses parents.
Infos diverses : ❧ Elena travaille actuellement sous couverture au sein du cartel de Las Chiapas. Afin d'infiltrer cette organisation et de la faire tomber, elle a dû se créer une nouvelle identité. Pour cela, elle est devenue Manuela Sanchez, une étudiante en pharmacologie de 25 ans dont le cœur appartient à Joachim Alvarez, fils héritier du chef de ce cartel.

❧ Elle est née et a vécu durant ses sept premières années au Mexique ce qui induit qu'elle parle parfaitement Espagnol. À son arrivée sur le sol américain, sa mère s'est acharnée à lui faire comprendre que, désormais, elle devait communiquer en anglais.

❧ Elena est très croyante, la croix qu'elle porte autour du cou et qui ne la quitte jamais en est la preuve. Cependant, elle ne va que très rarement à l'Eglise, ces lieux lui rappellent l'enterrement de son grand frère et ont tendance à la rendre maussade et un tantinet à fleur de peau.

❧ La demoiselle est très coquette. Ses looks légèrement excentriques par moments dénotent totalement du reste de ses collègues de travail, mais pour rien au monde elle n'abandonnait ses tenues acidulées. Ces dernières représentent à merveille ce qu'elle est : colorée et pleine de vie.

❧ Sa taille peut être qualifiée de microscopique. Son petit mètre cinquante-trois l'amuse beaucoup et elle aime dire qu'elle est parfaitement adaptée à une vie dans un laboratoire, après tout, elle pourrait presque se faufiler sous la lentille d'un microscope !

❧ Ses amis aiment dire qu'Elena est une femme-enfant, pourtant sous son air d'éternel poupon se cache quelqu'un qui ne se laisse pas facilement marcher sur les pieds et qui a des idées bien arrêtées !

❧ Une partie de son salaire fait l'objet d'un virement immédiat sur le compte de ses parents afin de les aider à joindre les deux bouts.

❧ Elena croit en l'amour, au pardon et à la communication. Ce n'est pas pour rien qu'elle est en couple avec le même homme depuis ses quinze ans ! Zac vient d'une famille à qui tout sourit, et lui-même est quelqu'un de formidable. Il s'évertue à traiter la demoiselle comme une reine et malgré plusieurs séparations à leur actif, les tourtereaux se sont toujours retrouvés, plus amoureux que jamais.

❧ Les scènes ouvertes, ça la connaît ! Vous ne la verrez pas y chanter, mais faire de l'improvisation. Elle adore se glisser dans la peau de quelqu'un d'autre le temps de plusieurs minutes et, soyons honnête, jouer un pivert à la recherche d'une couronne de coquelicots, c'est à la fois déroutant et particulièrement amusant !

❧ Dans le cadre de son infiltration, elle a subit le passage obligé pour tout membre du cartel de Las Chiapas. Elle a relevé la séance initiatique composée de différentes tortures dans le but de soutirer des plausibles secrets en faisant preuve d'une ténacité impressionnant jusqu'à Julian Alvarez lui-même. Depuis, elle arbore le tatouage du cartel, un bothrops. Elle a pu choisir l'emplacement, et elle décidé de laisser l'encre s'installer sur son aine, l'endroit le plus discret qu'elle ait trouvé.

Célébrité : Ariana Grande
Crédits : Avatars : Morning Rose
DC : Matt Roja - Enzo Forzalli - Billie Davis - Diego Arriaga - Jackson Blake - Liam Keller
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Elena Flores
Le cartel de Las Chiapas

   
Drama in hospital
@Joachim Alvarez  et Elena Flores
“On croit parfois que la vie change les êtres. Non, elle ne fait que les révéler.” - Hélène Ouvrard  
« Elena Flores. », un faible soupir traverse tes lèvres. Tu n’es absolument plus en mesure de savoir ce que tu dis, à qui tu le dis ou si tu devrais le dire ainsi. Au vu des circonstances, sans doute ne devrais-tu pas balancer ta véritable identité. Joachim n’est peut-être pas seul, peut-être qu’une autre personne du cartel se trouve tout près. Peut-être. Ou peut-être pas. Tu ne sais pas. Tu ne vois rien d’autre que des paillettes désagréables devant tes yeux. La seule chose que tu saches véritablement, c’est la douleur qui émane de ton épaule et le froid qui s’immisce de plus en plus en toi. Tu es gelée. Totalement frigorifiée. Tu ne sais pas où tu es. Ni d’où tu viens. Pourquoi les murs sont si blancs ? Qui sont ces hommes et ces femmes penchés au-dessus de toi ? Ta vision se trouble de plus en plus, puis tu sombres dans le sommeil.

C’est un sommeil sans rêve. Derrière tes paupières, il fait sombre. Il n’y a que cela, uniquement des ténèbres et une petite voix qui en jaillit : Tu aurais dû te présenter comme Manuela Sanchez. Cette affirmation défile. Une fois. Deux fois. Des centaines de fois. Elle frappe à les parois de ta boite crânienne comme si elle voulait s’incruster à dedans.

Cette énième litanie dans les oreilles, tu ouvres les paupières. Elles papillonnent. Tu peines à stabiliser l’image tandis que tu sens une chaleur agréable entourer tes doigts. Tu as moins froid. Uniquement sur cette partie de ton corps. Tu as l’impression que tes bras, ton autre main, ton buste, tes jambes, que tout n’est que glace. Pourtant, tu es confortablement installée dans un lit, au chaud sous une couette.

La petite voix dans ta tête se tait pour laisser la place à une autre, une extérieure, plus rauque, moins inquiétante.

« Tu… Tu vois un gruyère ? », sérieux, Elena, tu trouves le moyen de faire de l’humour ? Apparemment. Dédramatiser de façon débile la situation, c’est tout ce qui te vient à l’esprit alors que ton souffle est court, ta question presque inaudible. Tu as mal, mais ta bouche n’est pas tordue en une grimace. Tu souris. La commissure de tes lèvres est relevée. Légèrement. Ta risette est quasiment imperceptible, mais elle est là.

« Qu’est-c… Qu’est-ce qu’il s’est passé ? », tu n’es pas sûr de te souvenir. Tu revois le Paradise. La scène. La table et l’arrivée de Joachim. Tu revois également le mouvement de foule, tu peux entendre les cris et… Et puis plus rien. Qu’est-ce qu’elle te chuchotait cette petite voix déjà ? Quelle bêtise tu as faite ? En regardant autour de toi, tu ne reconnais pas les lieux. Il n’y a que le visage du brun que tu remets sans mal, et c’est clairement sa présence qui te permet de sourire. Sans lui, tu serais en train de paniquer. Sans lui, sans sa main serrant la tienne, tu ne te sentirais pas autant apaisée malgré le tumulte de la veille.

« Quelle heure est-il ? », tes souvenirs commencent à revenir de façon plus claire. Merde. Tu… Tu tentes de te redresser, une grimace venant finalement étirer tes traits tandis que tu te rappelles d’un point important. Après le Paradise, après le spectacle auquel tu étais tenue d’assister pour ton infiltration, tu devais rentrer chez toi. Dans ta vraie vie. Tu ne l’as pas fait. Et bien évidemment, tu n’as pas prévenu.

Tout tambourine dans ta tête. Le visage de Joachim à côté de toi. Le visage de Zac qui doit s’inquiéter. Ils virevoltent. Ils tanguent. Tes paupières se referment quand tu t’aplatis à nouveau contre l’oreiller, serrant un peu plus fort les doigts du brun entre tes phalanges tremblantes.

   
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Joachim Alvarez
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❧ Il ne se plait pas dans cet univers et espère le quitter, avoir une vie normale.

❧ Il craint la réaction de son père, mais il craint encore plus de le voir se faire tuer à cause de ses affaires...Il décide alors de tout faire pour que cela s'arrête, s'alliant avec les forces de l'ordre et notamment Elena qu'il a aidée à infiltrer le cartel.

❧ Il n'a que peu connu sa mère qui est morte quand il était enfant.

❧ Il a une belle-mère à peine plus âgée que lui, et il faut avouer que ça lui fait bizarre, étant donné leur peu d'écart d'age.

❧ Il a un fils, prénommé Jarod, qu'il ne voit que trop rarement. Son existence est restée secrète, Joachim ayant la volonté de le tenir loin des "affaires familiales". Il est resté en bons termes avec la mère, il l'a aidée dès les premiers jours même s'il n'est pas assez présent pour son fils.

❧ Il avait un frère ainé qui était censé reprendre les affaires mais il s'est fait tuer en 2018, il avait seulement 2 ans de plus que Joachim.

❧ Il a fait un doctorat de pharmacologie. Si au début, ces études avaient pour but d'aider le cartel, avec le temps, c'est devenu un moyen de s'en éloigner.



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Drama in hospital

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Ca avait été la panique au Paradise quand le coup de feu avait retentit. Les hommes du cartel avaient vite réagi et pris les choses en main, faisant en sorte de maitriser l'homme qui les avait attaqués. Joachim ne pouvait s'empêcher de se questionner là-dessus. Est-ce que Manuela était véritablement la cible, ou est-ce qu'il avait raté son coup ? Il était juste à côté d'elle, il aurait suffi d'un mouvement au bon moment pour s'éviter une balle en pleine tête et que ce soit elle qui prenne... C'était une possibilité, comme il était envisageable qu'elle soit la cible. Des raisons, il y en avait à foison. Quelqu'un savait peut-être qu'elle était de la police, ou on voulait l'atteindre lui en s'en prenant à elle, ce n'était pas à exclure. Le trajet lui avait paru long jusqu'à l’hôpital, tout comme l'attente était interminable le temps qu'ils l'opèrent et qu'elle sorte de la salle de réveil. Joachim s'était déjà pris une balle, il savait quelle douleur c'était, mais surtout, il connaissait les risques liés à une telle blessure. On pourrait croire que la recevoir dans l'épaule n'était "rien" en dehors de la douleur, mais il y avait là l'artère qui allait au cœur, et si celle-ci était endommagée, les choses pouvaient vite prendre une tournure dramatique.



Lorsqu'enfin, elle s'était réveillée, et qu'il lui avait demandé comment elle se sentait, elle lui avait répondu quelques mots qu'il n'avait pas compris sur l'instant. Est-ce qu'elle délirait ? Ce n'est qu'au bout de quelques secondes qu'il percuta le rapport avec le gruyère et il secoua la tête avec un sourire.

T'es bête.



Il lui avait laissé le temps d'émerger, l'anesthésie semblait encore faire un peu effet et la brune l'interrogea sur ce qu'il s'était passé.



Tu as été opérée, une ambulance est venue nous chercher au Paradise. Il faudra que tu y ailles doucement, une blessure à cet endroit n'est pas aussi anodine qu'on pourrait le croire.


Il se tut un instant, prenant une plus grande inspiration. Il était soulagé de la voir réveillée et en meilleure forme que quelques heures plus tôt même si elle restait palote, cependant, rien ne disait qu'elle n'aurait pas des complications post-opératoire... Il préféra chasser cette pensée, poursuivant sur sa lancée quant à la suite des évènements :



James et un dénommé Sean ont réussi à attraper le tireur, ils sont sans doute en train de le questionner à l'heure qu'il est.



Le questionner...Pour ne pas dire le torturer. Mais les ordres avaient été clairs, il ne fallait pas le tuer. Joachim voulait savoir qui il était, qui avait commandité ça, et pour quelles raisons. Cela dit, les raisons, il pourrait les découvrir aisément en fonction de l'identité de celui qui l'avait envoyé. L'esprit de Joachim était sans cesse en ébullition, et sa vie n'avait rien de reposant, et cet évènement ne faisait rien pour l'aider à s'apaiser. Il était resté au chevet de la brune, piquant un peu du nez par moments, mais le sommeil n'était pas venu le rattraper totalement.



5h27, il est tôt, tu peux dormir encore un peu. Tu as froid ? Tu veux que je demande une autre couverture ?


Il releva doucement sa main qu'il tenait dans la sienne et y déposa un baiser. Il l'avait sentie trembloter et il n'était pas sans savoir qu'après une anesthésie, on pouvait avoir la sensation d'être glacé de l'intérieur.

Tu sais qu'aujourd'hui, j'ai découvert un truc sur toi, Elena. Ce n'était pas vraiment une question, et il avait appuyé sur son prénom. Il se doutait bien qu'elle avait pris une fausse identité pour s'infiltrer mais malgré tout, ça lui faisait bizarre de le découvrir après autant de mois passés à l'appeler Manuela. Il va falloir que je tente de me sortir ça de la tête, il ne faudrait pas que je commette un impair...



Il était clair que ça pouvait être très dangereux s'il se mettait à l'appeler Elena, et comment pourrait-il justifier ça ? Par un syndrome d’œdipe où il verrait sa mère dans les traits de sa fiancée ? C'était tordu... Mais il valait mieux qu'il passe pour un type pas très net dans ses relations amoureuse que pour une taupe qui avait aidé une flicaille à s'infiltrer !




La coïncidence est amusante tout de même. Je t'avais déjà dit que ma mère s’appelait Elena ? J'ai deux lettres E entrecroisées ici, pour elle et mon frère...
Finit-il par ajouter en mimant le contour de son tatouage qui se trouvait près de son cœur. Son esprit avait dérivé en faisant une association d'idées sans trop savoir pourquoi. Peut-être parce que, elle aussi, elle avait sa place en cet endroit depuis quelques temps ? En tous cas, il était heureux de voir qu'elle allait relativement bien, assez pour tenter de faire de l'humour.


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Infos diverses : ❧ Elena travaille actuellement sous couverture au sein du cartel de Las Chiapas. Afin d'infiltrer cette organisation et de la faire tomber, elle a dû se créer une nouvelle identité. Pour cela, elle est devenue Manuela Sanchez, une étudiante en pharmacologie de 25 ans dont le cœur appartient à Joachim Alvarez, fils héritier du chef de ce cartel.

❧ Elle est née et a vécu durant ses sept premières années au Mexique ce qui induit qu'elle parle parfaitement Espagnol. À son arrivée sur le sol américain, sa mère s'est acharnée à lui faire comprendre que, désormais, elle devait communiquer en anglais.

❧ Elena est très croyante, la croix qu'elle porte autour du cou et qui ne la quitte jamais en est la preuve. Cependant, elle ne va que très rarement à l'Eglise, ces lieux lui rappellent l'enterrement de son grand frère et ont tendance à la rendre maussade et un tantinet à fleur de peau.

❧ La demoiselle est très coquette. Ses looks légèrement excentriques par moments dénotent totalement du reste de ses collègues de travail, mais pour rien au monde elle n'abandonnait ses tenues acidulées. Ces dernières représentent à merveille ce qu'elle est : colorée et pleine de vie.

❧ Sa taille peut être qualifiée de microscopique. Son petit mètre cinquante-trois l'amuse beaucoup et elle aime dire qu'elle est parfaitement adaptée à une vie dans un laboratoire, après tout, elle pourrait presque se faufiler sous la lentille d'un microscope !

❧ Ses amis aiment dire qu'Elena est une femme-enfant, pourtant sous son air d'éternel poupon se cache quelqu'un qui ne se laisse pas facilement marcher sur les pieds et qui a des idées bien arrêtées !

❧ Une partie de son salaire fait l'objet d'un virement immédiat sur le compte de ses parents afin de les aider à joindre les deux bouts.

❧ Elena croit en l'amour, au pardon et à la communication. Ce n'est pas pour rien qu'elle est en couple avec le même homme depuis ses quinze ans ! Zac vient d'une famille à qui tout sourit, et lui-même est quelqu'un de formidable. Il s'évertue à traiter la demoiselle comme une reine et malgré plusieurs séparations à leur actif, les tourtereaux se sont toujours retrouvés, plus amoureux que jamais.

❧ Les scènes ouvertes, ça la connaît ! Vous ne la verrez pas y chanter, mais faire de l'improvisation. Elle adore se glisser dans la peau de quelqu'un d'autre le temps de plusieurs minutes et, soyons honnête, jouer un pivert à la recherche d'une couronne de coquelicots, c'est à la fois déroutant et particulièrement amusant !

❧ Dans le cadre de son infiltration, elle a subit le passage obligé pour tout membre du cartel de Las Chiapas. Elle a relevé la séance initiatique composée de différentes tortures dans le but de soutirer des plausibles secrets en faisant preuve d'une ténacité impressionnant jusqu'à Julian Alvarez lui-même. Depuis, elle arbore le tatouage du cartel, un bothrops. Elle a pu choisir l'emplacement, et elle décidé de laisser l'encre s'installer sur son aine, l'endroit le plus discret qu'elle ait trouvé.

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Ta mission n’a rien d’un parcours de santé. Tu as déjà connu l’initiation du cartel t’obligeant à faire face à différentes tortures tant physique que psychologie. Ton corps a été marqué de stigmates éphémères suite à cette épreuve. Mais depuis, tu es également paré d’un tatouage t’empêchant d’oublier ce moment fort peu plaisant. A présent, tu vas avoir le droit à un nouveau souvenir permanent. Une blessure par balle laisse des traces, et ton épiderme ne sortira pas indemne de cette fâcheuse déconvenue. Le point d’impact gardera à coup sûr une cicatrice, cependant, ce n’est pas la pire des conséquences que ton séjour à l’hôpital laissera… Pour l’instant, tu n’en as pas conscience, mais ton existence va basculer aujourd’hui. Plus que n’importe quel autre jour depuis le début de ton infiltration.

Ta comparaison avec un fromage te tire un léger rire. Un rire fatigué et jaune, mais un rire quand même.

La présence de Joachim a tes côtés à beau te rassurer, il te faut savoir ce qui s’est exactement passé. Tes souvenirs des dernières heures sont flous, et lorsque le brun te parle du Paradise, tu grimaces instinctivement. Dire qu’il y a peu, tu le rassurais quant au fait qu’il ne t’arriverait rien… Tu as loupé une belle occasion de te taire !

« Joa, je vais bien. », ta voix est un murmure alors que tu perçois son inquiétude et que, inlassablement, tu continues à le rassurer. En réalité, tu as un mal de chien. Tu as froid. Tu essayes de bouger les doigts du bras blessé, mais rien n’y fait et tu t’inquiètes. Tu ne montres rien, préférant profiter de sa présence et de la chaleur qui émane de sa main dans la tienne, du côté intact.

Tes paupières se ferment quand il t’indique que le responsable de ce foutoir a été attrapé par des hommes du cartel. En agissant en plein territoire mexicain, il n’avait aucune chance de s’en sortir, et malgré ce qu’il a fait, tu regrettes qu’il doive passer par la case torture.

« Tu devrais aller les rejoindre. »
, tes phrases sont courtes tellement tu es fatiguée, mais tu ne doutes pas qu’il devine parfaitement le fond de ta pensée. Tu ne veux pas que cet homme meure. Peu importe l’acte qu’il vient de commettre, sa place est entre les mains de la police et non à se faire tabasser pour finir six pieds sous terre.

Soudainement inquiète des obligations découlant de ton autre vie, tu demandes l’heure. 5h27. Faisant non de la tête à ses demandes, tu comprends que la soirée a passé. La nuit également. Et Zac doit t’attendre. Tu lui avais promis de rentrer. Tu… Vous deviez poursuivre l’une de vos innombrables conversations des derniers jours. Hier soir, tu avais prévu de te montrer plus clair. De lui dire une nouvelle fois que ta décision était prise, qu’il ne s’agissait pas d’une énième pause, et que tu allais bel et bien faire tes valises. Tu devais lui rendre la bague de fiançailles pour rompre définitivement votre vœu de mariage. Tu n’as jamais voulu le faire souffrir, et c’est exactement ce que tu fais en faisant traîner les choses. Tu le sais, mais bouleverser toute ta vie, toute sa vie, ne t’est pas facile. Tu es sûr de toi, sûr de ton choix. Tu ne peux pas continuer ainsi, à naviguer entre deux vies, à être à la fois avec Zac et à la fois avec Joachim. Parce que… Oui, Joachim et toi. Ton visage se tourne dans sa direction, un fin sourire étirant tes lèvres. Cet homme te fait totalement chavirer.

« Pardon, je... », tu fermes les yeux un instant comme pour réellement sortir de tes pensées, « Je suis fatiguée, je n’ai pas écouté ce que tu m’as dit. Tu dois te sortir quoi de la tê... ». Tu percutes, tes paupières s’ouvrant rapidement, « Tu m’as appelé Elena ? ».

Tes souvenirs reviennent. En arrivant à l’hôpital, tu as donné ta véritable identité. Tu ne réalises pas immédiatement tout ce que cela signifie, surtout pas que la personne que tu as désigné comme celle de confiance en cas de pépin risquait de débarquer à tout moment.

Une fois encore, malgré la douleur, tu souris en opinant du chef, « Je les ai déjà aperçus, ils sont magnifiques. ». Ta risette est remplie de compassion et de bienveillance. La première fois que tu as vu ce tatouage formé de deux E, faisant le lien immédiatement avec les deux êtres cher perdus, tu n’as posé aucune question. Elena et Esteban Alvarez étaient deux noms que tu connaissais avant même de rencontrer Joachim. Ils étaient présents dans le dossier que tu avais lu avec attention lorsqu’on t’a parlé de la mission qu’on souhaitait te confier.

Libérant ses doigts, tu lèves les tiens pour les déposer délicatement sur sa joue, « Tu dois te souvenir uniquement de Manuela. ». Ta voix sonne tristement quand tu annonces ce fait de prudence, puis tu ajoutes sur le même ton, « Un jour, j’espère pouvoir te raconter ma véritable histoire. Il y a tellement de choses que... ». Tes mots meurent au fond de ta gorge. Et s’il n’aimait pas la vraie toi ? Et si Elena ne faisait pas le poids face à Manuela ? Et si tes omissions obligatoires le faisaient partir loin de toi ? Rien dans ta vie n’est si horrible, sauf ton silence concernant ta situation personnelle. Elena, tu as joué double jeu, cela faisait partie de ton travail, il le sait, mais il ignore à quel point tu t’es perdue en chemin, à quel point tu t’es fourvoyée. Comment pourras-tu le lui avouer un jour ? Parfois, ne pas dire la vérité est salutaire, et peut-être n’a-t-il pas besoin d’apprendre la chronologie exacte de ton existence de jeune femme promise à un autre ? Mais… Peux-tu espérer construire quelque chose sur un tel mensonge ? Votre histoire est déjà si compliquée et rien ne sera jamais simple, alors tu as du mal à concevoir d'en rajouter une couche avec un tel secret pouvant exploser à vos visages à tout moment.

Prenant une grande inspiration, tes doigts glissent dans son cou, « Il faut que je te parle de quelque chose. ».

Ce n’est certainement pas le meilleur moment, ni le lieu le plus adéquat, mais tu ne peux te taire plus longtemps Elena. Tu es prête et décidée à parler, à lui dévoiler cette partie de ta vie. Pourtant, pour les secondes qui suivent, tu restes silencieuse. Tu appréhendes. C’est une bombe que tu vas lancer, et tu n’as aucune idée de quelle sera sa réaction. À sa place, tu hurlerais. Tu hurlerais et tu partirais en claquant la porte. Or, tu es trop fragile à l’heure actuelle pour traverser cette épreuve, et rien que d’y penser, tu deviens fébrile. Ta mâchoire tressaute quand plusieurs larmes coulent sur tes joues, « Tu vas… Tu vas me détester. ».

Pourquoi as-tu lancé cette conversation maintenant ? Tu es épuisée et à bout de nerfs.

« Joa, je... », tes doigts se saisissent doucement de son poignet alors que tu t’apprêtes à te montrer le plus honnête du monde, cependant, des voix particulièrement élevées provenant du couloir te coupent dans ton élan.

« Monsieur, elle a besoin de calme et de repos et elle a déjà de la visite actuellement. »

« Laissez-moi passer, je suis son fiancé ! »


   
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