Riley ⇝ On va rider toute la night

  « On voulait juste être libres, profiter d'la vie, Alors on sort la nuit, car la nuit n'a pas d'limites. On va rider toute la night  »
Laeti

  Riley SanchezMichelle Rodriguez
  38 ans24/04/1984 à NY
  Mécano, transporteur et coureuseLégèrement claustro et vraiment pas fan des volatiles, sauf cuit.
  mécanophile Bisexuelle.En union libre avec une Jensen Interceptor de 1974
  Entre autres et la Bella Muerte1 tatouage sur l'omoplate gauche


 
L'étiquette de la bad girl? Elle n'est pas très difficile à avoir quand on traine dans le milieu des rodéos urbains. Je fais des courses de rues depuis des années et mes talents derrière un volant ont assez fait parler de moi pour que des gangs me demandent de conduire pour eux.
Membre du gang de Roberts pendant de longues années, j'ai toujours été un membre de confiance, réalisant avec succès toutes les missions de transport dans des temps records, et cela, peu importe la marchandise à transporter et le type de véhicule à conduire.
Avec la dissolution du gang de Roberts, c'est tout naturellement que je devrais suivre le gang qui lui "succédera".
Habituée depuis ma jeunesse à ce milieu et à vivre avec une grande famille, je ne peux me résoudre à quitter cet univers.

 

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- Je suis une vraie maniaque avec mes voitures, elles sont toujours impeccables autant à l'intérieur qu'à l'extérieur. Alors t'amuse pas à manger ou fumer dans ma voiture, sinon j'te jette dehors alors que je roule.
- À part une Jensen Interceptor que j'ai depuis longtemps, je change très souvent de voiture et j'en ai souvent 2 ou 3 en même temps.
- En plus des voitures j'ai aussi une moto et un quad.
- J'ai investie dans une dépanneuse pour ramasser les voitures accidentées lors des rodéos ou pour récupérer des épaves à retaper.
- Je suis une passionnée de voitures sportives et de vitesse, mais j'ai aussi appris à conduire des véhicules tous terrains pour pouvoir être efficace même quand il n'y a pas de route.
- J'ai un garage et je vis dedans.
- Je fais plus que de la simple réparation mécanique, je prépare et reprogramme les voitures pour les rendre plus performantes.
- Je mesure 1m65 pour environs 63 kilos.
- Je ne suis pas une experte en combat, mais je m'entraîne souvent et j'aime me battre. Même si je suis définitivement meilleure derrière un volant que dans un ring, je suis quand même un adversaire qui donne du fil à retordre et j'ai une bonne droite qui en a surpris plus d'un.
- Je parle couramment espagnole.
- Je me maquille très peu.
- Il m'arrive de fumer et de boire, mais ma vraie drogue, c'est l'adrénaline.
- Je me sens bien dans l'habitacle d'un véhicule ou même sous une voiture pour faire de la mécanique, mais en dehors de ça, je suis curieusement claustrophobe. Si je sais que je suis enfermée quelque part ou même que je suis entourée de trop de gens qui m'empêchent de me déplacer comme je veux, je me sens rapidement oppressée. C'est certainement à cause de ça que je ne suis pas la meilleure dans un ring, quand je suis bloquée contre les cordes ou sous un adversaire je ne maitrise pas mes émotions. La plupart du temps, je subis ce genre de moment et des fois quand j'arrive à repousser mon adversaire, je deviens trop incontrôlable et enchaine un peu trop les coups bas.
- J'ai passé mon permis de conduire bien après avoir commencé à conduire. J'ai payé pas mal d'amendes pour excès de vitesse et est perdu mon permis pour la même raison. La loi m'a interdit de repasser mon permis pendant plusieurs mois, alors bien sûr que je conduisais sans.
- J'ai fait des heures de travaux d'intérêt généraux car je me suis fait attraper alors que je conduisais sans permis et j'ai aussi fait quelques jours de prison pour récidives.
- J'aurais pu éviter la moitié de mes arrestations, mais la plupart ont eu lieu après un accident qui m'a conduite à l'hôpital, ou je me suis laissé attraper pour sauver le cul d'autres gars qui transportaient de la marchandise alors que je servais de leurre.

Froide au premier abord - Brut de décoffrage - Protectrice - Généreuse - Sarcastique - Loyale - Impulsive - Fière - Consciencieuse...

On va pas se mentir, si tu me croises là comme ça, je t'inspirerais pas une grande sympathie. Le visage fermé, j'ai la tête d'une meuf prête à te mordre si tu t'approches un peu trop de moi ou de mes proches. Et… je dois avouer que ce n'est pas faux. Quand je ne connais pas les gens, je suis assez froide. Je préfère rester en retrait, observer et tester la personne avant de montrer que finalement… je ne suis pas si méchante que ça.
Je ne suis pas très avenante, quand on me fait chier, je le dis sans détours. Quand quelque chose me passe par la tête, je ne le cache pas. Je dis les choses en face, avec peu de filtre et si ça ne plait pas, je m'en fous totalement.
Même quand j'aime les gens, j'ai cette tendance à être piquante. J'aime chercher la petite bête, balancer des blagues sur des sujets parfois douteux. Faire des vannes et donner des noms d'oiseaux, c'est un peu la base chez moi. Mais je vis très bien le fait qu'on me le fasse en retour.
Quand on ne me connait pas je sais que je peux paraitre très crue, même méchante, mais au moins ça fait le tri. Ceux qui ont assez d'estime d'eux-mêmes pour ne pas se contrarier à la première vanne et qui prennent la peine d'ouvrir un peu les yeux sur celle que je suis vraiment, ils voient que oui, je serai certainement la première à me moquer d'eux en cas d'échec, mais je serai aussi la première à leur tendre la main pour les aider à s'en relever et repartir du bon pied.
Je suis le genre d'amie qu'on peut appeler à toute heure de la journée et de la nuit et qui répondra présente. Peu importe le nombre d'insultes et de piques que je peux t'envoyer, je serai toujours là pour te sortir de n'importe quelle galère. Pas sans râler si le moment est mal choisi, mais je serai quand même là.
Si tu m'aide un jour, je te rendrais le double le lendemain.

À moins de me faire vraiment une énorme crasse, j'ai du mal à être rancunière envers les gens que j'apprécie vraiment. Par contre mon impulsivité me fait parfois défaut. Si j'accepte les critiques et les blagues la majorité du temps, quand ce n'est pas le moment je monte très vite dans les tours. Dans ces moments-là, je peux me montrer assez agressive, que ce soit verbalement ou physiquement. Par chance je redescends rapidement. Donc si tu comprends que ce n'est pas le moment et que tu arrêtes de faire le con, tu devrais éviter la foudre et n'avoir droit qu'à un regard noir. Même moi qui ai pour habitude d'être un peu piquante tout le temps, quand je le suis en étant énervé, ça se voit directement sur mon visage. Je suis assez expressive pour qu'on se rende compte sans problème si je suis dans la taquinerie ou vraiment sur les nerfs.

Avec les gens que je ne connais pas ou que je n'apprécie pas, j'ai moins de scrupule. Une droite peut partir si vite et je n'aurais aucun remord. Et si tu tapes plus fort que moi et que finalement c'est moi qui termine au tapis? Je m'en fous. Mais la personne en face à intérêt à partir avant que je me relève parce que je suis capable de retourner dans l'affrontement même avec le visage en sang. Et c'est encore pire si la raison de mon agression est une tierce personne. Qu'on s'en prenne à moi déjà bon… mais alors qu'on ose s'en prendre à quelqu'un de mon entourage? Non, c'est impossible que je laisse passer ça sans sortir les crocs.

Parfois un peu trop fière, j'ai du mal à dire quand ça ne va pas. Je cache toute marque de sensibilité. J'ai passé toute ma vie dans un milieu assez macho et je suis devenue un peu comme le cliché de ses hommes qui n'aiment pas pleurer en public ou avouer quand ça ne va pas.
Pourtant, en étant une fille dans ce milieu, même avec mon caractère de merde, ce n'est pas rare que certains gars viennent vers moi quand ça ne va pas, pour extérioriser ce qui les tracassent.

Ma vie a débuté dans une grande ville et je n'ai jamais quitté cette jungle de béton. Seule fille au milieu d'une armée de frères, on peut presque dire que j'étais la petite princesse de la famille. V'la la gueule de la princesse, pour ceux qui ont la ref', j'vous spoile, je tiens plus de la princesse Bean que de Cendrillon.
Vous croyez que j'ai été surprotégée ? Et bien laissez-moi vous dire que… pas vraiment. Mon père et mes frères ont toujours voulu me protéger oui, mais ils m'ont aussi conditionnée pour que je ne devienne pas ce genre de meuf qui a besoin d'aide pour faire un trou dans un mur ou pour quoi que ce soit d'autre. La rue est dure et encore plus quand on est une femme. Je m'en suis vite aperçu et de moi-même j'ai appris les stratégies pour m'en sortir.
Oui, c'est vrai, j'ai toujours eu une famille, un filet de protection en cas de chute, mais je ne me suis jamais reposée sur eux. Parfois, c'était même l'inverse. Je crois que j'étais la plus bagarreuse de la fratrie à l'école, j'étais la première à vouloir mettre des tartes à tout le monde pour pas grand-chose et surtout pour protéger l'honneur de la famille.

Je viens d'un milieu assez pauvre, j'ai porté les vêtements de mes grands frères et j'ai joué avec leurs jouets. J'ai entendu parfois des gens autour dire que ce n'était pas normal que je ne puisse pas avoir de jouet et de vêtement de fille. Mais je ne comprenais pas vraiment l'incompréhension des gens. J'avais de quoi me couvrir et je m'amusais bien avec les petites voitures de mes frères.

Mon père était un passionné de moto et je crois que j'ai passé plus de temps à l'aider à bricoler ses motos que mes frères. À tel point que quand mes frères ont eu leurs premières deux roues, c'est moi qui les aidais à les réparer ou à les rendre plus performantes. J'ai grandi avec les mains dans le cambouis et j'ai aimé ça dès la première pièce changée.
On arrivait à joindre les deux bouts grâce au talent de mécanique de mon père. Il achetait des motos en piteux état à des prix très bas, il les retapait entièrement pour leurs données une seconde jeunesse et les revendaient parfois dix fois leur prix d'achat.

J'ai appris la mécanique avant de savoir conduire, mais je me rappelle que dès qu'il avait assez de côté, mon père nous emmenait faire du karting avec mes frères et j'ai toujours adoré ça. Dès la première fois où j'ai posé mon cul derrière un volant, j'ai fumé la concurrence. Je n'avais pourtant même pas ce rapport à la compétition que je peux avoir aujourd'hui, mais j'osais simplement plus que les autres. Accélérer plus fort, freiner plus tard dans les virages, gérer les dérapages. C'était comme une seconde nature. Si l'on avait eu plus d'argent, qui sait? Peut-être que je serais devenue une as du volant officiellement. Mais non.

La conduite est devenue une véritable addiction pour moi, à tel point qu'un peu plus grande, alors que je n'avais pas encore le permis, je prenais la voiture de mes parents en douce pour aller conduire. Pendant des semaines, ils ne se sont rendu compte de rien, je ne faisais pas beaucoup de kilomètres et je siphonnais le réservoir des voisins pour combler ce que j'avais consommé si c'était trop voyant.
J'avais développé des stratagèmes pour ne pas me faire prendre.

À force de trainer dehors la nuit, je suis tombée sur un rodéo urbain. J'ai regardé ça avec mes p'tits yeux de jeune subjugué par le spectacle et un jour, comme une imbécile, j'ai voulu me frotter à ces conducteurs confirmés avec des voitures surpuissantes. Bien sûr que contre eux je n'aurais eu aucune chance, moi, avec la petite voiture familiale. J'ai attendue de tomber sur la bonne course, une avec des pilotes du dimanche en recherche de sensation forte, avec leur voiture de tous les jours, non préparée.
Ce qui est bien, c'est que ce n'est pas le genre d'univers où l'on vérifie l'âge des participants et leur permis de conduire, même si tous ceux que j'ai croisés m'ont demandés si je n'étais pas perdue. Mais bon, ils ont bien voulu me laisser courir, ça ferait au moins un adversaire facile à battre.

Et voilà, pas encore le permis, loin d'être majeur, mais j'étais déjà sur la ligne de départ d'une course de rue en pleine nuit. Et maintenant, c'est quoi la suite? Vous voulez que je vous raconte que cette première course fut ma première victoire, la première d'une longue lignée qui a fait parler de moi? Et bien… pas du tout. J'me suis pris un trottoir dans le troisième virage, mon pneu arrière a déjanté et je suis passée à deux doigts de terminer dans un mur après avoir fait un 360 pas vraiment maitrisé.
Oui alors là… le retour à la maison sur trois roues… bonjour la discrétion. Et même si j'avais eu de quoi changer la roue, vu l'état du bas de caisse et la taille des rayures causée par l'impact avec un parcmètre… il aurait fallu plus que le reste de la nuit pour cacher ma connerie et ce même avec un de mes freres doué en carroserie.

Est-ce que cette aventure m'a vacciné? Est-ce que cet accident m'a ouvert les yeux sur la dangerosité de la chose? Si ça avait été le cas… je n'en serais pas là aujourd'hui.
Cette connerie d'ado stupide m'a fait basculer dans l'illégalité la plus totale. J'avais trop envie de conduire, cette sensation de danger, de vitesse... j'en suis devenue accro. Mais je ne voulais plus mêler ma famille à ça. Alors finit d'utiliser la voiture familiale, j'ai appris à en voler.
Voler une voiture… faire une course avec et l'abandonner après la course. Il faut voir le bon côté des choses, la plupart du temps je laissais la voiture en bon état pour que les propriétaires puissent la récupérer. Mais les voitures faciles à voler sont rarement les plus performantes, un bien pour un mal car c'est ce qui a perfectionné ma conduite. Quand la voiture n'est pas au top, le conducteur doit l'être deux fois plus que les autres.
Là je commençais enfin à me faire remarquer de la bonne façon dans le milieu. Je finissais rarement première. Mais une fille, aussi jeune, avec une voiture de merde, qui accède au podium ou pas loin… un bel exploit.
Si j'avais une bonne voiture entre les mains, ça pourrait donner quelque chose de très très bien, non?

Bon, c'est sans compter quelques pauses forcées dans ma carrière de jeune criminelle. Si la plupart du temps j'arrivais à la fin de la course sans trop d'accrochage, j'avoue que des accidents… j'en ai eu un bon nombre. Des accrochages qui secouent bien, souvent. Mais parfois des gros chocs qui auraient pu me couter cher. J'ai eu des côtes fêlées, un nez cassé, une de mes dents s'est tordue à cause de l'impact de ma tête contre mon volant et j'me suis fait casser une dent par un autre pilote une fois aussi. En même temps, ce con m'avait fait une queue de poisson, a percuté l'avant de ma voiture et m'a envoyé dans le décor. Alors quand je l'ai recroisé sur la ligne d'arrivée, je suis allée lui refaire le portrait… bon… il se trouve que ce gars en plus de faire le double de mon poids de l'époque, il faisait de la boxe depuis des années, alors il a encaissé comme un chef et il m'a mis un coup dans la mâchoire pour me calmer. Et bien... ça m'a calmé. J'me suis retrouvée le cul par terre, assise à côté de ma dent que je venais de recracher après avoir manqué de m'étouffer avec.
J'ai cru que je s'avais me battre, plus ou moins grâce à mes frères qui m'ont appris des techniques pour me défendre, mais après ce jour-là j'ai décidé de me pencher plus sérieusement sur l'apprentissage d'un vrai sport de combat.
Oui je sais, mon sourire est radieux aujourd'hui. J'ai mis du temps à le trouver, mais avec mes conneries j'ai fait en sorte d'avoir un bon dentiste.

Mes talents derrière un volant, mon caractère enflammé, je ne passais vraiment pas inaperçus dans la rue et c'est comme ça que je me suis fait approcher assez jeune par un gang. Un gang spécialisé dans les courses et les combats clandestins. Avoir une petite furie comme moi dans leur rang, ils ont rapidement apprécié l'idée.
Ce gang, s'est devenue une seconde famille pour moi. Ils m'ont donné les meilleurs outils pour que je perfectionne ma conduite, mais que j'en apprenne plus en mécanique aussi. Ils m'ont rapidement fait assez confiance pour mettre les voitures des autres pilotes du groupe entre mes mains pour que je les améliores.
Je traînais avec les combattants du groupe aussi, au travers des sports de combats, ils m'ont appris à me canaliser, à être un peu plus réfléchie et posée. Je ne suis toujours pas un grand exemple de calme, mais plus jeune, c'était invivable.

Ce calme que j'ai gagné m'a ouvert les portes d'autres missions. Des missions où il n'est pas question que de vitesse, mais aussi de stratégie. Une petite femme, dans une voiture lambda, ça n'éveille aucun soupçon, c'est parfais pour transporter des marchandises un peu spéciale.
Calculer le bon itinéraire, garder son sang-froid en cas d'imprévu et avoir plus de chevaux qu'il n'y parait sous le capot pour semer les ennuis s'ils se présentent quand même. Et si jamais je me fais attraper? Ils le savaient, aucune chance que je bave sur quoi que ce soit. Et oui, moi la grande gueule explosive, je peux parfois devenir plus silencieuse et stoïque qu'un mort. J'ai fini en garde à vue quelques fois et ils ont bien eu raison d'avoir confiance en mon silence, car rien n'est jamais sortie.

Le gang a un peu changé de façon de faire avec l'arrivée de Steven au pouvoir et je me suis adaptée aux changements. Il faut dire que moi… tant que je peux conduire et toucher à des moteurs, le reste importe peu. Tant qu'on ne me demande pas de participer à des tueries ou des viols, ca va. Moi je conduis, c'est tout.

Avec le temps j'ai eu l'opportunité d'avoir mon propre garage. Bon, via le gang, mais terminer de travailler dans l'atelier des autres. Cette fois, j'ai mon garage à moi que je gère comme je l'entends.
Bon, j'ai toujours eu plus ou moins ça. Dès que je suis partie de chez mes parents, j'ai commencé à vivre dans des semblants de garage ou des entrepôts. Ma chambre c'est une caravane dans un hangar, entourée de voitures plus ou moins restaurée. C'est une façon de vivre étrange pour certains, mais moi ça me plait. Je me sens bien dans les vapeurs d'essences et les odeurs d'huiles.
Non, ça ne plait pas à tout le monde, mais ça ne m'a pas empêché de vivre 10 ans en couple dans cette caravane, au milieu des voitures en préparation. Une relation qui s'est terminée certes, alors qu'il commençait à se dire qu'il voulait des enfants, alors que moi… pas du tout.
Ceux qui sont venus un peu à l'improviste pour des réparations urgentes, ont parfois vu une des jeunes femmes qui donne le départ des courses dans l'embrasure d'une fenêtre de cette caravane. Une vision qui soulève pas mal de questions, mais en dehors de ma longue relation, j'ai toujours été discrète sur ma vie sentimentale. Laissant dans le doute, un certain nombre de curieux.

Récemment, des bouleversements devraient fortement impacter le groupe dans lequel j'évolue depuis des années. Je vois une porte qui s'ouvre grâce à un ancien du gang qui a monté son propre réseau maintenant.
Je suis loyal, je suis fière, mais ça ne sert à rien d'être loyal envers quelque chose qui n'existe plus. Je pourrais en profiter pour raccrocher. Je n'ai plus 20 ans et j'ai les compétences pour gérer un garage tout ce qu'il y a de plus réglo. Mais… non. Ce besoin d'adrénaline, il est toujours là. J'ai plus 20 ans, c'est vrai, mais j'suis pas encore assez vieille pour vouloir passer le temps juste en changeant des filtres de voitures lambda.
Je suis toujours aussi douée derrière un volant, je suis toujours capable d'apprendre et j'ai surtout toujours envie de vivre à 200km/h, alors je serais bien bête de ne pas accepter de nouvelles opportunités de carrière, non?