When the rain begins to fall

Évents

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La météo n’a pas été clémente ces derniers jours : le ciel ne cesse de faire tomber des trombes d’eau diluviennes dont les images passent en boucle aux informations. Routes coupées, maisons ou caves inondées, un tel déluge n’avait pas été vu à NY depuis des années. Pour autant, même si ce n’est pas un temps à mettre un chat dehors, pour une raison qui vous appartient, vous êtes tous, sûrement trempés, dans la dernière ligne praticable du métro. Il est 18h55 mais ; quand vous vous êtes engouffrés dans les tunnels, le ciel était si noir que vous auriez pu vous croire en pleine nuit.

L’eau ruisselle dans les escaliers et suite du plafond. Un tapis d’eau se forme à l’intérieur des boyaux souterrains de la ville, rendant le sol glissant. C’est si rare de voir les sous-sols de la station aussi déserts, pour autant, c’est peut-être le seul transport encore fonctionnel dans cette ville, hors véhicule de secours. Sous les lumières, parfois clignotantes, des plafonniers, le métro est déjà à quai quand vous arrivez, pas de temps à perdre surtout que le panneau qui annonce le suivant n’affiche pas d’horaire pour le suivant.

Le métro compte 8 wagons et, mains du destin oblige, vous vous retrouvez tous dans le 6e en partant de la voiture de tête. Vous n’êtes pas seul, avec vous, il y a une femme, assise avec un jeune enfant qui n’a pas l’air rassuré sur ses genoux. Il doit avoir dans les 6 ans. Un type affalé sur son siège et un jeune qui peste sur son téléphone car il n’y a plus de réseau.

La voix du conducteur raisonne dans les haut-parleurs, malgré un grésillement désagréable. Il a le sourire dans la voix et tente de faire un brin d’humour malgré le contexte :« Bienvenue dans le dernier train avant la fin du monde. Il n’y a malheureusement pas de gilets de sauvetage sous les sièges mais rassurez-vous, les pompes font bien leur travail et nous devrions éviter de jouer a 20 000 lieues sous les mers. Attention à la fermeture des portes. »

La sonnerie retentit enfin et les portes se ferment alors que le métro démarre enfin dans un bruit d’eau et de grincement peu rassurant.

Règles du jeu et lancés à faire

Bienvenue a @Sean O'Hara, @Alice Stanford , @Jin Liu , @Enzo Forzalli , @Erik Lebenstraum et @Emma Lockwood . Merci à vous de tenter cette petite aventure. Le premier RP est libre en nombre de mots pour expliquer comment vous êtes arrivés ici.
Pour ceux et celles qui ne l’ont pas fait, pensez à remplir les stats et les mettre en hide a la fin de votre réponse avec le matériel que vous avez sur vous (essayez d’être cohérent avec votre personnage, personne ne prends un bazooka dans son sac à main.)

Si vous avez des questions, des doutes, besoin d’aide, n’hésitez pas à venir me voir sur le discord. A chaque réponse vous pourrez tenter des actions, de votre choix, ou proposées, qui donneront lieu à un lancé de dés. (Commande /r 1D10 sur le discord « lancé de des »). Il faudra faire égale ou en dessous de votre stat pour que cela soit une réussite. Sur un 1 c’est une réussite, spéciale, sur un 10, c’est une réussite critique.

Pour commencer vous pouvez tous lancer un jet sur votre perception et passez me dire s'il est réussi

@Sean O'Hara, tu peux, en plus, tenter un jet sur ta stat spéciale de construction

Halloween

Il y a des métiers qui nécessitent d’oublier les jours fériés, les week-ends, la météo… parce que la maladie et les blessures ne prennent pas plus de vacances qu’ils ne tiennent compte des avis de tempête. Même si j’avais annulé toutes les visites “non essentielles” , impossible d’abandonner une jeune maman avec un bébé souffrant d’une arythmie cardiaque ou quelques cas qui ne pouvait pas attendre une accalmie.

Les cheveux plaqués contre mon visage tout aussi trempée que le reste, c’est en courant que je saute dans le métro, redoutant, à tout moment, qu’il parte sans moi. Je suis essoufflée et je me sens un peu ridicule une fois à l'intérieur, de constater que j’aurais pu avoir le temps d’aller dans la rame sans avoir à me presser autant.

J’ai des grosses bottes de pluie, un ciré jaune qui n’est plus de premiere jeunesse et un sac a dos ou j’ai mis ma trousse de soin. Je sens bien qu’il est gorgé d’eau, tout comme le bas de ma blouse qui dépasse de mon ciré, ou mon pantalon encore en dessous. mon parapluie n’a pas fait son travail avec les rafales. J’ai mon badge autour du coup signifiant que je suis du personnel de l'hôpital, dans ma précipitation et mon stresse, je n’ai même pas pensé à la ranger. La pluie est tellement dense que j’avais l’impression d'être sous la douche. Pas la peine de dire à quel point cela me rend nerveuse.

Je m’assois sur les bancs du milieu, un peu étonnée de voir autant de monde dans le wagon. J’essaye d'envoyer un sms à Maman pour la prévenir que je vais enfin pouvoir rentrer mais désespère de voir qu’il refuse de partir. Au moins, le message du conducteur me tire un léger sourire, tout en m'angoissent à l’idée

Stats Emma:

Materiel Emma:

Feat. trop de gens

Putain de journée.

Cela faisait trois jours que sa voiture était en panne et que le mécanicien qui devait s'en occuper n'était pas foutu de le faire dans un délai acceptable. Erik prenait donc régulièrement le taxi pour faire le trajet entre sa maison et son travail, ainsi que pour le reste de ses déplacements indispensables. Sauf qu'en cette soirée, les choses n'étais pas du tout allées dans le bon sens. Il avait fini plus tard à cause d'un rendez-vous terriblement ennuyeux durant lequel il avait dû afficher un sourire de façade et faire semblant d'être attentif alors qu'en réalité, les trois quart de l'histoire lui passait par dessus la tête. C'est donc un tantinet saoulé, et sous des trombes d'eau - notez l'ironie !- qu'il était sorti du bâtiment. N'ayant pas prévu de parapluie, il se trouva rapidement trempé, et il eut beau se hâter de se diriger vers l'avenue, il n'y avait aucun taxi à proximité. Étant donné l'état de la route et le fait qu'il n'ait pas envie de poursuivre cette douche plus que de raison, il se précipita dans la bouche de métro la plus proche, espérant se mettre au sec le temps que cela passe. Sauf que les minutes s'égrainaient et ce violent orage ne se calmait pas, loin de là. Résigné, il descendit les escaliers et prit un billet pour pénétrer dans ce lieu répugnant où se côtoyaient cafards et populace.

Particulièrement excédé par cette journée qui allait de mal en pis, il s'agaça sur la machine qui refusait de prendre son ticket pour le valider. Au bout de la troisième tentative, la barrière se leva enfin et il s'engouffra dans une des rames. Il prit place sur un siège, passant sa main dans ses cheveux pour les repousser en arrière alors que l'eau coulait encore sur son visage. Il était trempé jusqu'aux os et n'avait qu'une envie : rentrer vite chez lui. Relevant le visage vers les gens se trouvant là, il perçut à peine le reste du monde alors que son regard se posait sur un jeune homme à la peau d'ébène. Voilà une des raisons pour lesquels il détestait ce genre d'endroits, on y trouvait tout un tas de vermines. Erik eut bien du mal à détourner le regard, son cerveau commençant à activer ses pires rouages alors que le véhicule se mettait, enfin, en marche.

stats:

Matos:

KoalaVolant

i found myself where

it wasn't supposed to be

ANAPHORE

Sean n'avait rien contre la pluie. Contrairement aux clichés sur son Irlande natale, il pleuvait bien moins à Dublin qu'à New York. Mais ça ne l'avait jamais dérangé de sortir faire des courses sous l'orage, il n'avait pas de problèmes à être mouillé. Ce qui l'ennuyait, en revanche, c'était que les fortes intempéries le mettaient au chômage technique. Le BTP a besoin d'un temps sec, pour construire des fondations solides. Or, depuis quelques jours, le déluge semblait constant sur la Grosse Pomme. Sean, tout comme ses équipiers, continuait de se présenter sur le chantier qui leur avait été assigné, mais ils passaient leurs journées à l'abri, espérant une accalmie pour avancer un peu. Rien ne venait. Ils traînaient dans le quartier, s'abritant dans divers bar, et puis ils rentraient chez eux. En se moquant les uns et les autres de l'attirail fourni par la compagnie qui les employaient.

Sean se retrouvait donc avec une cape de pluie transparente et trempée, laissant apercevoir une veste en cuir peu épaisse et un jean simpliste. En revanche, ses chaussures n'étaient pas totalement étanches et par conséquent, à force de marcher dans les flaques, il avait les pieds gelés et les pompes gorgées d'eau.

Le chantier se situant dans le Bronx, non loin de chez lui, Sean se déplaçait en métro. D'un pas calme, il prit place dans le wagon. Il ne se pressait que lorsqu'il entendait l'alarme de la fermeture imminente des portes. Retirant sa cape inondée, l'irlandais avise le contenu du sac à dos qu'il a avec lui. Ce dernier est bien humide, mais l'intérieur semble intact. Il n'a rien qui craigne réellement la flotte, hormis son vieux téléphone. Le reste, ce sont des outils. Satisfait, le rouquin remet le sac sur son dos et plie sommairement sa cape, tout en la gardant sous le bras. Il n'a que quelques arrêts à attendre et il faudra bien la remettre en sortant.

À l'annonce du conducteur, Sean esquisse un sourire. Si les pompes fonctionnent, quoi que ce soit, alors ce sera bon. Et puis si c'est le dernier train, ça veut dire que la ville allait faire le nécessaire pour s'assurer que le trafic revienne à la normale dès le lendemain. Pas de quoi s'inquiéter donc. Ce qui n'a pas l'air d'être le cas de deux vieillards, sur sa gauche. Resté debout, O'Hara avise les deux hommes, qui doivent avoir dans les 70 ans bien tapés, le crâne bien dégarni et les rares cheveux bien grisonnants. Ils ont l'air de dire qu'avec toute cette eau, si les wagons se mettent en marche, avec le courant, ils réussiront juste à finir mort électrocutés. Sans se départir d'un sourire amusé, Sean leur lance, à voix haute.

Allons fellas, c'est qu'un peu de flotte, ça a jamais tué personne ! Pas besoin de faire des théories nulles, on va tous rentrer chez nous. Humides certes, mais en un seul morceau.

Pas sûr que les autres passagers, qui ont probablement entendu ses paroles, soient d'accord pour dire que c'est seulement "un peu de flotte". Mais alors qu'il s'appuie contre la carcasse métallique de la rame, Sean persiste à considérer que ces averses ne sont pas dangereuses et seulement une gêne temporaire.

Stats de Sean:

Matos:

When the rain begins to fall

Enzo Forzalli & Others

Les tunnels inondés des métros new-yorkais étaient monnaie courante, mais il fallait bien avouer qu’Enzo, ne prenant que très rarement ce genre de transport, ne les avait jamais vus de ses propres yeux. À maintes reprises, il en avait lu des tartines à ce propos dans les journaux et avait entendu des dizaines d’anecdotes faites par des habitants sur les chaînes d’infos locales, mais en dehors de cela ces événements lui restaient étrangers. Aujourd’hui était donc un jour à noter d’une pierre blanche puisqu’il s’apprêtait à vivre une nouvelle expérience.

C’est d’un pas pressé qu’il s’engouffrait dans la bouche du souterrain, dévalant les marches rapidement en s’abritant autant que faire se peut à l’aide de la sacoche en cuir qu’il trimballait depuis le matin et qui contenait divers papiers ainsi qu’un de ses ordinateurs portables. Fort heureusement, en homme prévoyant qu’il est, le contenu de son sac à bandoulière avait été placé à l’abri des intempéries grâce à une pochette hermétique. Il pouvait remercier son côté control freak ainsi que la présentatrice de la météo qui avait prévenu tout New York de cette pluie abondante. À l’inverse, il maudissait silencieusement la personne qui, sans gène aucune, lui avait subtilisé son parapluie tandis qu’il bossait tranquillement sur un nouveau plan dans un café non loin du New York Botanical Garden dans le Bronx. Par la faute de cet énergumène sans moral, il était trempé de la tête aux pieds.

Ce que la météorologue n’avait pas prédit, c’était que la situation se transformerait en mini-tempête, et que la circulation s’en retrouvait si compliquée. Impossible pour Enzo de trouver un taxi, alors le voilà à naviguer dans les méandres de ces souterrains qu’il ne connaissait qu’au travers des plans qu’il s’était amusé à retenir par cœur quand il était gamin. Arrivé sur le quai qui l’intéressait sans avoir à demander son chemin au peu de passants qu’il avait croisé, il monta dans la rame qui le conduirait à destination pour prendre place sur une des banquettes isolées du wagon.

Comme tous les trajets faits dans cette ville, celui-ci serait long, suffisamment pour qu’il s’octroie le temps de lire quelques pages du bouquin qu’il avait emporté avec lui. Une jambe repliée sur l’autre, sa cheville reposant sur son genou, il observa les alentours avant de se plonger dans sa lecture. C’était plus fort que lui, il ne pouvait décemment pas se contenter de s’asseoir sans s’assurer d’analyser quelque peu les personnes l’entourant.

Lorsque la sonnerie de fermeture des portes se mit à retentir, un fin sourire presque imperceptible se glissa sur ses lèvres à l’annonce faite par le conducteur, son regard se déposant sur un groupe courant à perdre haleine devant les vitres de son wagon, certainement dans l’espoir d’entrer dans le suivant. Le sourcil relevé face à tant de non-réflexion, il soupira en pensant que, décidément, l’être humain était et resterait un mystère pour lui… S’ils tenaient tant à prendre le dernier train de la journée, pourquoi sélectionner une voiture aussi éloignée ? Ce question n'ayant pas une grande importance, il ne s'attarda pas davantage dessus.

La conversation de ses voisins l’amusa, la réplique d’un grand gaillard encore plus. S’il avait été du genre à s’étendre en palabre, sans doute aurait-il surenchéri pour informer l’homme de la dangerosité que pouvait représenter l’eau dans certaines circonstances. Mais bien évidemment, il se garda de faire la moindre réflexion pour replonger son nez dans les mots terribles de vérité de Stefan Zweig.

Stats Enzo:

Materiel Enzo:

code by bat'phanie

breathe and think

Ma vengeance est perdue s'il ignore en mourant que c'est moi qui le tue. ▬ Contre la véritable souffrance on ne trouve satisfaction que de deux seules manières : le pardon absolu ou la vengeance mortelle. Mon histoire n'est pas une histoire sur le pardon.

As above, so below

When the rain begins to fall

Cela fait maintenant quelques jours que la pluie se déchaîne sur la ville de New-York, un véritable déluge inondant les rues et les maisonnées. Tu n’avais pas quitté ton appartement depuis le début de l’averse, préférant rester à l’abris des trombes d’eau dans le confort de ton chez toi, emmitouflée dans une couverture confortable avec un livre et une tasse de thé. Oui, tout se passait à merveilles pour toi et ton frère, jusqu’à ce que tu ouvres ta pharmacie pour y saisir un nouveau flacon de Baclofen pour donner à Huan sa nouvelle dose, réalisant avec horreur et désespoir que ta petite réserve habituelle était maintenant épuisée. C’est avec un petit soupire que tu avais embrassé le front de ton cadet avant d’enfiler un imperméable rose et tes bottes de pluie noires, t’enfonçant dans l’averse avec ton parapluie. Tu n’aimes pas la pluie, en réalité, tu n’aimes pas l’eau en général. Depuis l’accident tragique de ton frère, la simple idée de te retrouver sous l’eau te plongeait dans un état de panique que tu ne savais contrôler, complètement terrifiée à l’idée de te noyer à ton tour. Même si tu as toujours été une excellente nageuse, la peur de te retrouver engloutie par l’eau trouble qui inondait les rues de ta ville ne quittait point ton esprit alors que tu te mettais en route pour la pharmacie. Une fois à destination, tu te décidas à acheter quelques collations en vue des prochains jours d’averse, bien décidée à ne pas sortir de chez toi de nouveau avant que la pluie ne cesse.

C’est avec empressement que tu franchis la distance qui te sépare du métro sous-terrain, t’engouffrant dans le wagon avec empressement. C’était le dernier train de la journée et tu n’avais aucunement envie de rentrer chez toi à pied, tes vêtements déjà bien assez trempés à ton goût. Ton butin posé près de toi, tu ne peux t’empêcher de frissonner lorsque la voix du conducteur se fait entendre. Mais quelle idée, de faire des blagues pareilles ? Si la seule idée d’être sous terre lors d’un déluge pareil t’inquiétait, tu étais maintenant paniquée à l’idée que les fameuses pompes dont il faisait référence cessent de fonctionner, permettant ainsi à l’eau de s’infiltrer dans le wagon. Aucune porte de sortie, les secours n’arriveraient jamais à temps pour vous secourir. Tremblante, ton regard se tourne vers la fenêtre où tu aperçois une tâche. Rien de bien surprenant dans un métro public, mais la forme de cette dernière te rappelant vaguement une main t’intrigue et tu t’approches, posant doucement ta main sur le liquide écarlate qui perlait à la fenêtre. Le liquide te colle aux doigts et soudain, tu réalises. Du sang. Partagée entre ta nouvelle vague de panique et ton bon sens qui te criait de ne pas créer d’affolement pour quelque chose qui aurait très bien pu n’être rien de plus qu’une blague débile d’un adolescent stupide, tu n’entends pas les paroles du roux qui se trouve non loin. Ton regard cherche autour de toi, quelqu’un qui pourrait te confirmer que tout cela n’est pas que l’œuvre de ton cerveau apeuré, se posant finalement sur un jeune homme que tu ne connais que trop bien.

Ta panique se calme légèrement lorsque tu aperçois Enzo, un grand râleur que les années passées à le côtoyer t’avaient appris à apprécier. Le rejoignant sur son banc, tu tapes doucement son épaule de ta main alors que tu regardes toujours la tâche écarlate sur la seconde.

«Je sais que tu détestes qu’on te dérange quand tu lis, mais… » que tu lui lances à voix basse, n’attendant même pas qu’il ne finisse de lire ou glisse un marque-page dans son bouquin. Ta main tremble légèrement alors que tu lui montres le sang qui la macule, ta voix se transformant en murmure. « Il y a du sang sur la vitre derrière…Ça me fout les jetons, Zo’, alors dépêches-toi de me dire que c’est du faux-sang ou du sirop à la cerise, s’il te plaît..! »

Tu n'es pas du genre à paniquer, mais pourtant ta voix semble craquer légèrement sous l’appréhension. Les émotions à fleur de peau, tu continues de trembler légèrement en attente de sa réponse.

Statistiques:

Inventaire:

KoalaVolant

Évents

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il y a quelque chose de sinistre dans le bruit du métro, raisonnant avec le son de l’eau sur les rails ou l’absence de cette cohue habituelle dans les wagons ou sur les quais. Par ailleurs, les passagers sont de plus en plus secoués, à croire que le chauffeur est, lui aussi, pressé de finir cette journée.

Le jeune homme, de couleur, qui peste sur son téléphone manque de tomber dans un virage un peu sec. Tout en bougonnant des insultes au “grand malade qui conduit cette merde” il va s’assoir en face d’ @Erik Lebenstraum. Il doit avoir dans le début de la 20 aine, habillé avec des vêtements de sports de marques qui sentent bon la contrefaçon. Il le dévisage un petit moment le diplomate, avant de lui demander, avec un fort accent du Bronx: “Hey papy! Tu captes quelque chose avec ton téléphone toi? Le mien c’est trop la misère et j’ai un appel urgent à passer, tu vois l’idée?”

Le petit garçon qui était contre sa maman, semble porter toute son attention à @Sean O'Hara. Si sa mère agit comme une respectable New-Yorkaise dans les transports en commun, en ignorant superbement les autres et en votant tout contact visuel, l’enfant ne semble pas au fait de cette tradition ancestrale. “bah oui mais toi, aussi, t’es drôlement plus grand que moi, alors si l’eau monte, forcément, pour toi ça fera qu’un peu! Pis c’est quoi un fella?”. La maman gênée par cet échange coupe son fils: “Excusez le, il est jeune. Mateo, on embête pas les messieurs dans le métro” “Mais je l'embête pas, je lui dis juste..” “Je ne veux pas le savoir, on a dit quoi sur parler aux inconnus dans les transports? On descend au prochain, je ne veux plus t’entendre”. L’enfant prend un air boudeur.

@Jin Liu est allée demander un avis à @Enzo Forzalli sur une trace rouge assez suspecte sur la fenêtre. Si va la voir, il peut lancer 1D10 sur la stat psychologique et un autre sur la perception.

Le métro ralentit à l’approche de la station. La maman se lève en prenant son fils par la main, qui fait un “au revoir” de la main a @Sean O'Hara quand la sonnerie retentit. Sauf que, non seulement les portes du wagon ne s’ouvrent pas, mais en plus, le véhicule repart à grande vitesse faisant tomber la mère et l’enfant au sol.

Règles du jeu et lancés à faire

Ceux et celles restés debout doivent lancer 1D10 sur leur agilité, s’il est raté, vous finissez aussi les fesses au sol.

Par ailleurs, vous pouvez tous tenter 1D10 sur votre perception; S’il est réussi, vous pouvez venir me voir, sinon, vous n’avez pas d'élément en plus que ce départ en trombe qui ne semble pas normal.

Halloween

Je suis un peu mal a l’aise, autant parce que je suis trempée que parce que je n’arrive pas a joindre Maman. Mon Sms refuse de partir aussi. Je soupire l’imaginant déjà appeler la terre entière en me pensant morte ou en danger. Je tente aussi avec le numéro de Liam, sans plus de résultat. Je finis par ranger mon téléphone et me risque a un coup d’œil assorti d’un sourire amusé en entendant un homme assurer qu’il s’agit seulement d’une petite pluie.

Je sais que je ne dois pas parler aux gens que je ne connais pas, surtout dans le métro, mais je pense que cette journée est suffisamment particulière pour me risquer a briser une habitude. Qui plus est, autant d’eau me rend terriblement nerveuse, j’ai besoin de tromper ma montée d’angoisse pour éviter une crise de panique mal venue.

« Je me demande a quoi ressemble beaucoup de pluie pour vous ? »

Un petit garçon réagit aussi, mais sa maman le rappel très vite a l’ordre et je me sens un peu fautive aussi d’avoir fait comme lui. Je redresse ma tête en voyant ma station arriver, avec un peu de chance, je pourrais capter dans la gare. Je me lève, mais, a peine suis-je debout que le métro repart, brusquement, manquant de me faire tomber. Je me retiens in extremis a la barre, dans un geste peu gracieux qui me ramène ma capuche sur les yeux. Autant dire que je ne vois même pas la femme et l’enfant tomber, ni rien d’autre, d’ailleurs. Le temps que je me dégage, nous sommes déjà bel et bien repartis me laissant médusée d’avoir raté mon arrêt, c’est un peu a tout le monde que je demande :

« C’est moi qui est été trop lente ou il y a un souci ? »

Actions Emma:

Stats Emma:

Materiel Emma:

Alors que le métro se met en branle, Sean avise le gosse, un sourire amusé se formant sur son visage. Malgré les remontrances de sa mère, l'irlandais s'accroupit pour se mettre à hauteur du petit, avant de répondre :

Mais si tu te mets debout sur le siège tu seras presque aussi grand que moi !

D'un signe de tête, O'Hara fait signe à la mère qu'il n'y a pas de mal, que son fils peut bien lui adresser la parole, ça ne fait de mal à personne. Il ne s'interpose pas face aux consignes de cette dernière, mais alors que le petit offre aux restes des passagers sa plus belle moue boudeuse, Sean décide de laisser planer le mystère sur la signification de ce « fella » qu'il ressort bien trop souvent. De toutes manières c'est juste une manière d'appeler les gens, rien de très croustillant.

Une nouvelle inconnue s'approche, visiblement intriguée par sa conception de l'intensité de la pluie. Décidément, les gens sont bien sociables ce soir. Peut-être parce que c'est lui qui a commencé en abordant les deux anciens. Peut-être aussi que cet élan de sociabilité dont il avait fait preuve n'était pas associé à un besoin d'argent ou à la volonté d'attirer l'attention sur un super numéro de beatbox postillonnant.

Par chez moi, en Irlande, c'est arrivé qu'on s'retrouve avec de la flotte jusqu'aux mollets ! Raconte Sean en riant. Il pleut pas forcément plus qu'ici, mais quand ça pleut, ça fait pas semblant !

Pendant qu'il parle, il ne peut s'empêcher de remarquer que le métro secoue pas mal. Il ne s'en formalise pas et reste solide sur les appuis... jusqu'à ce que la rame s'arrête pour mieux repartir. Surpris par cette accélération aussi soudaine que violente, Sean ne peut s'empêcher de finir au sol. Il a beau tenter d'amortir la chute avec ses mains, il sent bien qu'il est tombé sur un bras ou une jambe. Ou juste à côté, parce qu'il n'entend pas le cri de douleur signifiant qu'une masse de 120 kg vient de briser malencontreusement un os. Après s'être excusé et écarté de la mère et de son fils, Sean répond à la jeune femme qui venait de lui parler.

Les portes se sont pas ouvertes, donc en effet, j'pense qu'il y a une merde.

Action:

Stats:

Matos:

When the rain begins to fall

Enzo Forzalli & Others

En pleine partie d’échecs littéraire, Enzo est interrompu par une petite voix qu’il connaît bien. Puisque Jin dit elle-même être parfaitement au courant du fait qu’il n’apprécie pas qu’on le dérange – en précisant "pendant sa lecture", alors que c’est une vérité de tous les instants – il ne prête pas grande attention à ses propos. Quittant finalement les lignes imprimées, il relève son regard en direction de la jeune femme quand elle mentionne du sang, regardant tour à tour la paume teintée légèrement de rouge et les yeux de sa nouvelle voisine tout en rangeant son livre dans sa besace.

« Zo’… C’est nouveau ça. », ce surnom l’interpelle, et pour cause, il n’a pas l’habitude qu’on emploie des diminutifs pour parler de lui. Sans doute trouve-t-il cela un tantinet rabaissant, ou trop familier, mais il s’arrête à la constatation de cette nouveauté étonnante.

Sans un mot de plus, il se lève afin de vérifier si cette trace présente sur la vitre est une simple blague de mauvais goût ou si elle est plus inquiétante qu’il n’y paraît. Son index frôle l’empreinte rougeâtre. Le résultat de son analyse rapide ne va très certainement pas rassurer la brune dont la voix avait laissé voir sa crainte.

« Je te déconseille d’y goûter, ce n’est pas de la cerise, et c’est récent. », son but n’était pas de créer un vent de panique, alors il avait parlé à voix basse, seule Jin pouvant l’entendre.

En se dirigeant vers la place qu'il occupait un peu plus tôt, il remarque que des gouttelettes dont la couleur ressemble étrangement à la marque présente sur la vitre parsèment ici et là le sol du wagon. Perdues entre les multiples empreintes de semelles boueuses du jour et la crasse habituelle des transports en commun, elles sont presque imperceptibles, mais elles sont bel et bien là.

Il est en train de jouer à l’apprenti détective, quand le train ralentit sa course en arrivant à la station suivante, puis, soudain, sans qu’Enzo ne sache pourquoi ou ne puisse l'anticiper, la vitesse s’accélère. L’Italien vacille, mais son équilibre tient bon, et il reste fermement ancré sur ses deux pieds.

« Si on suit la piste, ça nous mène à cet homme là-bas. », se retournant vers Jin pour lui faire part de ses observations, un fin sourire vint étirer le coin de ses lèvres en la voyant au sol, « Tu restes ici à faire la serpillière ou tu viens avec moi pour savoir ce qui se passe exactement ? ». Il lui tend la main pour l’aider à se relever en se demandant dans quel foutoir il est venu se fourrer. Rentrer à pied sous les trombes d’eau s’abattant sur New York lui aurait évité de se retrouver dans cette situation. En y réfléchissant, il préférerait choper un gros rhume plutôt que d’être ici à perdre son temps avec une histoire qui ne le regardait pas… Après tout, Enzo en avait suffisamment à faire avec les siennes !

Action Enzo:

Stats Enzo:

Materiel Enzo:

code by bat'phanie

breathe and think

Ma vengeance est perdue s'il ignore en mourant que c'est moi qui le tue. ▬ Contre la véritable souffrance on ne trouve satisfaction que de deux seules manières : le pardon absolu ou la vengeance mortelle. Mon histoire n'est pas une histoire sur le pardon.