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Tant que ca reste en famille

Emma Lockwood
New-Yorkais
Célébrité : Felicity Jones
DC : non
Crédits : moi même
Infos diverses : * Physiquement Emma fait 1m61 et pèse dans les 50 Kg. C'est une brune aux yeux verts.
* Emma ne sort pas beaucoup en dehors de son travail.
* Elle aimerait bien devenir interne et attend la validation de ses acquis que son responsable fait trainer.
* Elle est d'une grande maladresse sur tout ce qui touche les relations sociales en dehors du cadre de son travail.
* Derrière ses allures de fille sage, Emma a tendance a mentir facilement et a ne pas avoir froid aux yeux quand elle pense que c'est pour la bonne cause.
*Elle une peur phobique de l'eau.
*Elle est désespérément amoureuse du père de sa fille mais le pense homosexuel.
*Elle est obligée de voler des médicaments pour payer un maitre chanteur.
Tant que ca reste en famille  - Page 2 Ezgif-4-9d0eb4cc67

Habitation : petit appartement sur Lower Manhattan
Célébrité : Felicity Jones
DC : non
Crédits : moi même
Infos diverses : * Physiquement Emma fait 1m61 et pèse dans les 50 Kg. C'est une brune aux yeux verts.
* Emma ne sort pas beaucoup en dehors de son travail.
* Elle aimerait bien devenir interne et attend la validation de ses acquis que son responsable fait trainer.
* Elle est d'une grande maladresse sur tout ce qui touche les relations sociales en dehors du cadre de son travail.
* Derrière ses allures de fille sage, Emma a tendance a mentir facilement et a ne pas avoir froid aux yeux quand elle pense que c'est pour la bonne cause.
*Elle une peur phobique de l'eau.
*Elle est désespérément amoureuse du père de sa fille mais le pense homosexuel.
*Elle est obligée de voler des médicaments pour payer un maitre chanteur.
Tant que ca reste en famille  - Page 2 Ezgif-4-9d0eb4cc67
Habitation : petit appartement sur Lower Manhattan
Célébrité : Felicity Jones
DC : non
Crédits : moi même
Infos diverses : * Physiquement Emma fait 1m61 et pèse dans les 50 Kg. C'est une brune aux yeux verts.
* Emma ne sort pas beaucoup en dehors de son travail.
* Elle aimerait bien devenir interne et attend la validation de ses acquis que son responsable fait trainer.
* Elle est d'une grande maladresse sur tout ce qui touche les relations sociales en dehors du cadre de son travail.
* Derrière ses allures de fille sage, Emma a tendance a mentir facilement et a ne pas avoir froid aux yeux quand elle pense que c'est pour la bonne cause.
*Elle une peur phobique de l'eau.
*Elle est désespérément amoureuse du père de sa fille mais le pense homosexuel.
*Elle est obligée de voler des médicaments pour payer un maitre chanteur.
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Habitation : petit appartement sur Lower Manhattan
# Sam 8 Juil 2023 - 14:47 • •
>> Emma Lockwood


A force de rester dans mon coin, à garder sagement mes distances, j’ai souvent l’impression qu’il y a un gouffre entre moi et les gens. Je ne comprends pas toujours leurs sous-entendus ou leurs allusions. Dans le doute, généralement, je souris et ça passe facilement, sauf que, avec Liam, on est pas dans une discussion de groupe devant la machine à café : personne ne relancera un autre sujet sans faire attention à moi. Lui est une des rares personnes qui me voit. Qui plus est, Liam est difficile à suivre et, quand il me dit qu’il ne m’a pas encore vue a l’œuvre, le doute m’habite. Il parle bien de vrai souci de plomberie cette fois ? Apres une petite seconde a le dévisager, je fini par lui répondre, un peu hésitante :

« Tant que tu n’as pas de souci de plomberie, ça va être compliqué de te montrer mes talents. Mais promis, a la prochaine fuite, je te fais une démonstration de mes compétences. »

Au moins, je suis plus a l’aise avec le sujet de la chambre de rêve qu’il va offrir a Thea. J’aurais adoré en avoir une comme ca enfant mais je pense aimer encore plus l’idée que mon petit soleil puisse recevoir un tel cadeau. Je me prends au jeu avec les présentations avec Misstinguette sans m’inquiéter de passer pour une gamine. L’effet du rosé surement. Je fais une petite moue désolée a Liam quand il me dit que nous sommes trop jeunes pour être grand parent :

« J’ai le regret de t’annoncer qu’on l’est depuis ses 3 mois… elle a adopté mon doudou renard… »

Je ris un peu plus quand il affirme qu’il n’aura jamais marre de moi, ne voyant que du jeu dans cette vision du futur ou, lui comme moi, savons bien que je n’aurais pas ma place pour de vrai. Je préfère me concentrer sur le moment, alors qu’on a encore le droit de se projeter sur des moments « a trois » et s’imaginer un avenir alternatif qui m’aide à ne pas penser à la douloureuse réalité :

« On en reparle dans une semaine après le kidnapping ? Quand tu voudras revoir ton plombier en paix sans une folle pour le faire fuir. »

Le sujet de m’aider avec l’eau me fait reprendre mon sérieux. Liam est vraiment la gentillesse incarnée, mais j’ai peur de ne pas être à la hauteur. J’aimerais bien lui expliquer plus ce qui me bloque, mais je ne suis sûre de rien et je vois mal lancer ce sujet alors qu’il a l’air si enthousiaste a l’idée de me « guérir » de cette terreur qui me réveille la nuit. Parfois, je suis sure qu’on essaye de me noyer, parfois, c’est trop flou, mais la panique est toujours là. Avec prudence, je préfère l’alerter :  

« Je ferais de mon mieux pour ne pas te décevoir, ni te faire perdre ton temps mais… il faudra peut-être qu’on le fasse en plusieurs fois. L’eau… l’eau me fait vraiment très peur. Si déjà j’arrive a aller dedans sans paniquer, cela serait une belle victoire.»

Même prendre un bain dans une baignoire était anxiogène. J’avais pris mon appartement en stipulant bien que je ne voulais que des douches à l’agent qui me faisait visiter. Maintenant, je n’étais pas le genre de tempérament a ne pas saisir une petite chance de me battre contre ma phobie. Si quelqu’un pouvait vraiment m’aider a y arriver, c’est bien l’homme en face de moi. Sa réponse pour la 3e chambre n’est pas limpide. Je reste a le regarder quand il enchaine sans préavis sur les demandes de petites sœur de Thea. Une « petite » inquiétude me prend, même s’il dit que ce n’est pas sérieux avec le plombier, est ce qu’il a des projets de famille avec quelqu’un ? Une adoption ? Autre chose ? Ca n’a aucun sens et mais cela m’inquiète quand même. L’idée que nous n’ayons plus notre place dans sa vie parce qu’il aura un autre enfant qui ne sera pas « un accident » me traverse l’esprit. Et si quand je ne serais plus là, Thea se retrouve malheureuse a cause de ça ? Comme cendrillon mais avec un beau père ? S’il n’en voulait plus ? Le vin ne m’aide pas à raisonner comme il faut. Avec précaution, je me contente de lui demander :

« Non ? Pourquoi… ? Tu… tu voudrais un autre enfant, toi ? »

Toutes mes craintes semblent fondre alors que je me sens attirer contre lui et que je vois ses prunelles se poser sur moi avec cet éclat qui m’avait fait me sentir belle et unique a une époque. Si j’ai passé des années à me traiter de crétine d’y avoir vue ce que j’avais envie de voir, aujourd’hui encore, sa façon de me regarder me trouble toujours. J’ai beau savoir qu’il n’en est rien, je pourrais encore jurer ne pas être transparente quand il pose ses yeux sur moi de cette façon. J’ai un léger frisson au contact de ses doigts mais sa réaction de retrait agit comme une douche froide. Une fois de plus, impossible de savoir ce que j’ai mal fait, ou pas fait, ou trop fait. En l’espace d’une seconde, tout a disparu au point que je serais presque a me demander si je n’ai pas rêver.  La suite est très maladroite et je sens bien que je l’ai gêné. Je tente de m’excuser mais je crois faire pire que mieux en voyant sa tête et en le sentant fuyant. La sonnerie du livreur et l’appelle de Thea sont des diversions plus que bienvenues.

« Le je ne sais plus combien » -ème de verre me tourne un peu plus la tête encore et c’est en gloussant que je me retrouve dans les bras de Liam, sans trop m’inquiéter de savoir où est passé ma chaise ni comment je suis arrivée là. Je ne vais pas me plaindre, ça me plait quand je suis contre lui, trop surement, mais pour une fois, je me fous de ce détail. Je suis juste contente et je n’ai pas envie d’autre chose. Je ris un peu plus a sa remarque :

« Tu es pas mal, toi non plus, en sauveteur de maladroites. »

Je lui lance une œillade entendue et c’est joyeusement que réponds a sa question :

« Parce que tu avais besoin que je te le dise pour le deviner ? Dis-moi M Keller, tu as un autre plan de carrière que détective j’espère ? »

Pour moi c’est évident parce que, sinon, je n’aurais pas dit oui a son invitation de prendre un verre, ni a la suite. D’ailleurs, je ne serais pas autant frémissante a chaque fois qu’il me touche ou contente a chaque fois que je le voie, oubliant toutes les règles de sécurité élémentaire que maman m’avait apprises, a commencer par toujours n’écouter qu’elle. Je reste a suivre mon verre des yeux alors qu’il s’éloigne de moi presque « magiquement ». J’ai un regard qui démontre bien que je plane un peu, mais je me reprends vite a sa nouvelle remarque. C’est toujours avec gaité que je réplique, tout en bombant le torse de fierté :

« Attends d’avoir gouté a ma cuisine, et tu ne voudras plus que je parte de chez toi ! »

Je me laisse installer sur le siège, me contenant de lui adresser un regard de chiot perdu quand il semble vouloir m’abandonner là. J’étais bien dans ses bras moi !! Surement que demain je serais mortifiée en repensant à cette soirée, mais pour le moment, je ne suis pas en état de vraiment réaliser l’énormité de mon comportement ni d’analyser les réactions de Liam a mes réponses. Je suis juste joyeuse quoique, je prends un air outré a sa nouvelle affirmation et le pointe d’une fourchette accusatrice :

« Mais genre ?!! C’est qui qui m’a mis un verre dans les mains !! Donc toi tu me trouve ennuyeuse quand je n’ai pas picolé !! Avoue !! »

En fait, ça me fait rire, même si c’est fort possible que ça soit vrai. J’essaye de manger un peu et, surtout, je prends de l’eau comme il m’a dit.

« Mais qui te dit que je ne m’accorde pas de temps pour moi ? Regarde ! On a été a la plage il y a pas longtemps, et au parc aussi la semaine dernière. Tu sais quoi, si tu me penses si sérieuse, raconte-moi ce que c’est qu’une fin de soirée fun selon un homme cool ! Je t’écoute ! Et tu sais quoi ! On fera cette fin de soirée tout comme il faut selon ton expertise.»

J’essaye de prendre un air de conspiratrice en disant cela, mais quand je veux m’avancer sur la table en posant ma tête sur ma main, le verre d’eau dans l'autre, je ne sais pas trop comment je me débrouille, mais j’arrive à me rater. Un coude qui était un peu trop en dehors de la table peut être ? Bon, ça n’est pas bien grave, je suis juste un peu mouillée et je reste a froncer les sourcils en essayant de comprendre ce qui s’est passé quand Liam pousse mon verre de vin vers moi. Je le dévisage avant de lui sourire avec gratitude. Ca tombe bien, je viens de renverser mon eau. Heureusement qu’il est là a toujours me sauver quand je suis dans la panade.

« Et tu n’as pas peur que je te saute dessus ? Ne t’embête pas, je suis pas ivre… du tout ! Je vais réussir a rentrer seule. »

J’essaye de trinquer avec lui mais je dois y aller doucement, j’ai du mal à viser et encore plus a réaliser mon état.


Liam Keller
New-Yorkais
Célébrité : Will Higginson
DC : Matt Roja - Enzo Forzalli - Billie Davis - Elena Flores - Diego Arriaga - Jackson Blake - Nathanaël Wellington
Crédits : avatars : CHEEKEYFIRE
Infos diverses : - Williamson Junior Keller est l'identité complète notée sur son ID, mais il a horreur de ce prénom et se fait appeler Liam.

- Vous retrouverez son nom sur différents bouquins présents dans les librairies du pays et au-delà. Il s'agit de grandes envolées métapsychologiques ennuyantes écrites par ses parents pour crier au monde leur fierté quant à leur fils aîné et leur déception pour le second.

- De ses 17 à 21 ans, il a lutté contre un cancer virulent, mais il a refusé de se laisser abattre, prenant les traitements sans sourciller et gardant sa bonne humeur. Seules les douleurs ont finalement eu raison de lui, et les anti-douleurs devinrent ses meilleurs amis. De cette épreuve il lui reste une belle cicatrice sur le crâne, endroit précis où les chirurgiens sont passés pour essayer de retirer la tumeur, mais qui est à présent parfaitement camouflée par sa tignasse. Les migraines récurrentes qui l'accompagnent sont également un malheureux souvenir dont il ne peut se défaire, il essaie néanmoins de les combattre par le port de lunettes de temps à autre.

- Flanqué à la porte par ses parents quelques temps seulement après sa rémission, ces derniers souhaitaient provoquer chez lui un électrochoc afin de le pousser à reprendre le chemin de l'université. Cependant, Liam préféra partir profiter de sa seconde chance en parcourant l'Amérique du Sud. C'est au Brésil qu'il se prit de passion pour le surf et c'est au Mexique qu'il fit une overdose l'expédiant immédiatement dans une cure de désintoxication. La contrainte n'étant pas un moteur de guérison, ce fut un échec cuisant.

- C'est en 2018 qu'il retourna de lui-même dans cet établissement après avoir découvert sa paternité. Il avait une fille de deux ans, désormais, l'adorable Théa en a 5 et, bien qu'il ne la voie pas autant qu'il le souhaiterait, elle est la prunelle de ses yeux, la force lui hurlant de ne pas flancher face à ses vieux démons.

- Il est végétarien.

Habitation : Un appartement à Greenwich Village avec deux chambres, l'une étant aménagée spécialement pour ta fille. Décoration de princesse, peluches en pagaille et photo ci et là, tu as particulièrement heureux de voir la petite s’émerveiller devant tes choix. Depuis quelques semaines, tu partages ton appartement avec les deux femmes de ta vie, ce qui te comble de joie malgré l’aspect « collocation » que revêt votre cohabitation.
Célébrité : Will Higginson
DC : Matt Roja - Enzo Forzalli - Billie Davis - Elena Flores - Diego Arriaga - Jackson Blake - Nathanaël Wellington
Crédits : avatars : CHEEKEYFIRE
Infos diverses : - Williamson Junior Keller est l'identité complète notée sur son ID, mais il a horreur de ce prénom et se fait appeler Liam.

- Vous retrouverez son nom sur différents bouquins présents dans les librairies du pays et au-delà. Il s'agit de grandes envolées métapsychologiques ennuyantes écrites par ses parents pour crier au monde leur fierté quant à leur fils aîné et leur déception pour le second.

- De ses 17 à 21 ans, il a lutté contre un cancer virulent, mais il a refusé de se laisser abattre, prenant les traitements sans sourciller et gardant sa bonne humeur. Seules les douleurs ont finalement eu raison de lui, et les anti-douleurs devinrent ses meilleurs amis. De cette épreuve il lui reste une belle cicatrice sur le crâne, endroit précis où les chirurgiens sont passés pour essayer de retirer la tumeur, mais qui est à présent parfaitement camouflée par sa tignasse. Les migraines récurrentes qui l'accompagnent sont également un malheureux souvenir dont il ne peut se défaire, il essaie néanmoins de les combattre par le port de lunettes de temps à autre.

- Flanqué à la porte par ses parents quelques temps seulement après sa rémission, ces derniers souhaitaient provoquer chez lui un électrochoc afin de le pousser à reprendre le chemin de l'université. Cependant, Liam préféra partir profiter de sa seconde chance en parcourant l'Amérique du Sud. C'est au Brésil qu'il se prit de passion pour le surf et c'est au Mexique qu'il fit une overdose l'expédiant immédiatement dans une cure de désintoxication. La contrainte n'étant pas un moteur de guérison, ce fut un échec cuisant.

- C'est en 2018 qu'il retourna de lui-même dans cet établissement après avoir découvert sa paternité. Il avait une fille de deux ans, désormais, l'adorable Théa en a 5 et, bien qu'il ne la voie pas autant qu'il le souhaiterait, elle est la prunelle de ses yeux, la force lui hurlant de ne pas flancher face à ses vieux démons.

- Il est végétarien.
Habitation : Un appartement à Greenwich Village avec deux chambres, l'une étant aménagée spécialement pour ta fille. Décoration de princesse, peluches en pagaille et photo ci et là, tu as particulièrement heureux de voir la petite s’émerveiller devant tes choix. Depuis quelques semaines, tu partages ton appartement avec les deux femmes de ta vie, ce qui te comble de joie malgré l’aspect « collocation » que revêt votre cohabitation.
Célébrité : Will Higginson
DC : Matt Roja - Enzo Forzalli - Billie Davis - Elena Flores - Diego Arriaga - Jackson Blake - Nathanaël Wellington
Crédits : avatars : CHEEKEYFIRE
Infos diverses : - Williamson Junior Keller est l'identité complète notée sur son ID, mais il a horreur de ce prénom et se fait appeler Liam.

- Vous retrouverez son nom sur différents bouquins présents dans les librairies du pays et au-delà. Il s'agit de grandes envolées métapsychologiques ennuyantes écrites par ses parents pour crier au monde leur fierté quant à leur fils aîné et leur déception pour le second.

- De ses 17 à 21 ans, il a lutté contre un cancer virulent, mais il a refusé de se laisser abattre, prenant les traitements sans sourciller et gardant sa bonne humeur. Seules les douleurs ont finalement eu raison de lui, et les anti-douleurs devinrent ses meilleurs amis. De cette épreuve il lui reste une belle cicatrice sur le crâne, endroit précis où les chirurgiens sont passés pour essayer de retirer la tumeur, mais qui est à présent parfaitement camouflée par sa tignasse. Les migraines récurrentes qui l'accompagnent sont également un malheureux souvenir dont il ne peut se défaire, il essaie néanmoins de les combattre par le port de lunettes de temps à autre.

- Flanqué à la porte par ses parents quelques temps seulement après sa rémission, ces derniers souhaitaient provoquer chez lui un électrochoc afin de le pousser à reprendre le chemin de l'université. Cependant, Liam préféra partir profiter de sa seconde chance en parcourant l'Amérique du Sud. C'est au Brésil qu'il se prit de passion pour le surf et c'est au Mexique qu'il fit une overdose l'expédiant immédiatement dans une cure de désintoxication. La contrainte n'étant pas un moteur de guérison, ce fut un échec cuisant.

- C'est en 2018 qu'il retourna de lui-même dans cet établissement après avoir découvert sa paternité. Il avait une fille de deux ans, désormais, l'adorable Théa en a 5 et, bien qu'il ne la voie pas autant qu'il le souhaiterait, elle est la prunelle de ses yeux, la force lui hurlant de ne pas flancher face à ses vieux démons.

- Il est végétarien.
Habitation : Un appartement à Greenwich Village avec deux chambres, l'une étant aménagée spécialement pour ta fille. Décoration de princesse, peluches en pagaille et photo ci et là, tu as particulièrement heureux de voir la petite s’émerveiller devant tes choix. Depuis quelques semaines, tu partages ton appartement avec les deux femmes de ta vie, ce qui te comble de joie malgré l’aspect « collocation » que revêt votre cohabitation.
# Jeu 13 Juil 2023 - 19:32 • •
>> Liam Keller

   
Tant que ca reste en famille  
Emma Lockwood et Liam Keller
“Beaucoup de divorces sont nés d'un malentendu. Beaucoup de mariages aussi.” - Tristan Bernard
Cette histoire de plomberie est un flop du début à la fin, alors il est grand temps de passer à autre chose. Liam prépare la seconde chambre de son appartement depuis un petit moment maintenant, espérant que, bientôt, Théa pourra venir passer la nuit chez lui. Ses visites sous contrôle commencent à lui peser, d’autant qu’il n’a eu aucun dérapage depuis quelque temps. Il n’en tenait pas rigueur à Emma, après tout, elle ne faisait que tenir son rôle de mère en prenant ses précautions, mais à présent, elle devrait lui faire confiance. Ou presque. Un peu au moins ! Il en a l’impression, cependant, dans les faits, ça ne se voit pas.

Ne pensant absolument pas à tout ça, il pénètre dans la chambre de la petite en observant les réactions d’Emma. Au début, le mutisme de la jeune mère l’inquiète, puis elle lui fait comprendre que sa surprise est totalement réussie, tout comme cette chambre que Théa va adorer. Il n’en faut pas plus pour que la risette de Liam s’agrandisse jusqu’à illuminer tout son visage. Ils ressemblent à deux gamins qui s’extasient devant une peluche, mais la vie est bien trop courte et semée d’embûches pour ne pas profiter des bonheurs simples qu’elle offre, « Tu veux dire que je suis grand-père depuis cinq ans ? ». Il rigole tout en jouant l’homme outré de ne pas l’avoir appris plus tôt. Décidément, c’est une sale habitude de lui faire ce genre d’annonce à retardement !

L’instant est léger alors qu’ils parlent d’une vie à trois dont il rêve secrètement. Dans ces images qui défilent, il les voit heureux, épanouis et plus complices que jamais, sans personne ne venant les déranger, « Quand tu es avec moi, je n’ai jamais envie de voir personne d’autre. ». Plombier ou quiconque. Dès qu’Emma est dans les parages, il ne pense qu’à elle. Quand elle n’est pas là non plus d’ailleurs… Mais, une fois encore, il n’ose pas rester sur cette simple constatation, « Et puis, j’adore ton grain de folie, c’est ce qui te rend si exceptionnelle ! ».

Il se ressaisit, se disant que pendant qu’ils sont tranquillement en train de parler d’eux, il doit pouvoir faire une proposition à laquelle il pense depuis leur escapade à la plage. Aider la brune avec sa peur de l’eau n’est qu’une excuse pour passer plus de temps avec elle, juste avec elle. C’est avec une certaine hésitation qu’il fait sa demande, craignant de recevoir un refus en bonne et due forme. Cependant, ce n’est pas ce qui se passe. Elle accepte. Elle lui dit oui pour combattre ensemble sa phobie, oui pour n’être qu’à deux le temps de quelques heures, et il ne lui en faut pas plus pour s’emballer. Emma reprend la parole, comme si elle voulait tempérer sa joie en lui expliquant à quel point l’idée est inquiétante pour elle, mais tout ce que Liam entend, c’est qu’elle insinue qu’il lui faudra plus d’une tentative pour parvenir à surmonter son angoisse, « On prendra tout le temps qu’il te faut. S’il te faut dix fois pour mettre un orteil sans paniquer, alors on ira 10 fois, et si c’est une cinquantaine d’essais dont tu as besoin, ça ne pose aucun problème. Je t’accompagnerais autant qu’il le faudra. Je te l’ai dit l’autre jour, je ne te lâcherais pas. ». Lorsqu’ils étaient à la plage et qu’il avait balancé ça, il était plus que sérieux, et il ne parlait pas uniquement du moment présent. Aujourd’hui non plus, ce ne sont pas des paroles en l’air.

Pour Liam, cette conversation ressemble à du flirt. Après tout, elle vient de lui dire qu’ils allaient passer de nombreux moments rien qu’à deux, et maintenant, elle lui demande où se trouve sa chambre. Il n’a pas remarqué qu’elle est un peu pompette, et que, sans doute, ses propos sont quelque peu embrouillés à cause de ça. Lui, tout ce qu’il voit, ce sont des portes qui s’ouvrent alors que, jusqu’à présent, elle ne faisait que fermer celles qu’il entrouvrait. Cette question l’enflamme, il a l’impression d’enfin avancer et quand il mentionne l’idée d’une petite sœur pour Théa, il n’imagine pas une seule seconde que cela puisse plonger Emma dans des questionnements tarabiscotés. Il n’a fait que faire une allusion à la demande de leur fille quelques jours plus tôt, et quand il attire Emma à lui en extrapolant mentalement les minutes qui vont suivre, il rigole doucement à la réponse de la jeune femme.

« Ça me semble un peu précipité d’envisager le deuxième dans l’immédiat, mais rien n’empêche de s’entraîner... », il pose sur elle un regard rempli d’envie tandis qu’elle se retrouve délicatement collée à son torse. Il se voit déjà se jeter sur les lèvres appétissantes qui se trouvent si proches des siennes, mais tout ce dont il a le droit est une douche froide. Emma à l’art de le faire passer par toutes les émotions, et elle a aussi un talent hors du commun pour lui remettre les pieds sur terre et lui faire comprendre qu’il fait totalement fausse route en s’imaginant qu’un rapprochement est possible. Pour elle, il n’est que le père de sa fille. Rien de plus. L’histoire s’arrête là.

Après ce dérapage non contrôlé, il prend ses distances, se reculant pour rendre à Emma l’espace dont elle doit avoir besoin. L’arrivée du livreur est salutaire, elle laisse à Liam le temps de se remettre les idées en place et de balayer la fausse joie qu’il vient d’avoir.

Abigaïl se montre une fois de plus désobligeante, mais il ne s’offusque pas. Sans doute commence-t-il à avoir l’habitude de l’entendre le dénigrer et dire à sa fille de se méfier de lui comme s’il n’était qu’un horrible personnage. Qu’importe, Liam n’y prête plus vraiment attention et préfère en rire. Il rit également en se précipitant vers Emma qui se montre maladroite en loupant sa chaise.

« Sauver des demoiselles en détresse, c’est mon lot quotidien. », il bombe légèrement le torse en rétorquant à la belle avant d’appuyer sur une chose qu’elle vient de dire. Elle l’aime. Ces mots lui donnent l’impression de planer. Ils sont mille fois plus puissants que les médocs qu’il ingurgitait avant ! « J’ai choisi pompier parce que je trouvais l’uniforme plus classe que celui de flic, mais je peux encore changer. », elle se moque de lui, il le sait, mais en rire est beaucoup plus amusant. Il reprend tout de même son sérieux, plongeant ses yeux dans ceux de la miss en annonçant calmement, « Moi aussi je t’aime Emma. ». En disant cela, il la serre un peu plus fort contre lui, le prétexte de ne pas la voir s’écrouler au sol à cause des verres qu’elle a déjà bu est parfait, pour autant, il faut bien avouer qu’il en profite. Jusqu’à ce qu’il voie du coin de l’œil le verre bien plein et qu’il tende le bras pour se saisir de la main de la jeune femme afin de l’accompagner jusqu’à la table afin d’éviter une catastrophe ménagère, « Je n’ai pas besoin de ça pour vouloir que tu restes. ». Sourire aux lèvres, c’est naturellement qu’il tire sur le dossier de la chaise et l’aide à viser correctement pour qu’elle s’assoie sans encombre.

C’est étrange de la voir ainsi, et Liam percute enfin que, finalement, Abigaïl n’avait peut-être pas tout à fait tort concernant un point : sa fille ne tient pas l’alcool. Il suffit d’entendre ce qu’elle lui révèle pour comprendre que ce n’est plus tout à fait elle qui parle, Emma n’est pas du genre à raconter ce genre de détails facilement. Comme ça, elle picole dès qu’elle se retrouve seule avec lui… C’est le parfait constat pour se jouer un peu d’elle et jouer à l’homme vexé ! Mais tel est pris qui croyait prendre, elle lui renvoie la balle sans une once d’hésitation, provoquant le rire sonore de Liam, « Tu m’as percé à jour poivrote ! J’espérais secrètement que tu descendes toute la bouteille pour pouvoir te soutirer tes secrets les plus inavouables. Il serait temps que tu m’en dises quelques-uns d’ailleurs ! ».

Se penchant légèrement en avant, il pose ses deux coudes sur la table pour déposer son menton sur ses mains jointes en attendant qu’elle parle. Il lui dit qu’elle est toujours trop sérieuse, la voir lever le pied est agréable, elle devrait faire cela plus souvent. Son sourire s’agrandit en même temps qu’un de ses sourcils se relève dans une mimique amusée, « Tu veux vraiment que je te raconte comment peut se terminer une jolie soirée ? Et tu es prête à faire, avec moi, tout ce que je te décris ? ». Évidemment, il a une idée de ce qu’il peut lui dire, mais ce serait inapproprié de lui balancer ça alors qu’elle est moitiée ivre, « Tout ce que je voulais dire, c’est que tu peux profiter d’une soirée, t’amuser, et même t’envoyer en l’air si tu le désires sans finir en cloque. ».

Il rigole de plus belle quand elle tente de singer sa position en loupant son coup, se retrouvant avec le verre d’eau vidé sur elle. En bon gentleman, il lui tend une serviette, « Si tu veux prendre une douche, j’ai une salle de bain. ». Cette soirée est dépaysante, il a soudainement l’impression d’être un adolescent qui vit la première cuite d’une amie un peu trop sage. Il se dit que, puisqu’elle est déjà un peu pompette, elle n’a qu’à continuer sur sa lancée. Perdre un peu le contrôle, s’amuser et faire deux ou trois bêtises ne pourront que faire du bien à celle sur qui repose beaucoup de responsabilités. Et puis, il est là pour veiller sur elle. Il s’assurera qu’elle rentre saine et sauve, et c’est en poussant à nouveau le verre de rosé vers elle qui lui dit qu’elle peut continuer à s’amuser.

« Hum, c’est clair que tu n’as absolument pas besoin d’un chaperon. », levant son verre vers elle, il s’amuse à faire exprès de ne pas viser correctement pour lui montrer que, de toute évidence, elle n’est vraiment plus apte à rentrer seule. « Pour ce qui est de ma peur… Sache que je serais honoré de recevoir une telle attention de ta part ! », il fait tinter leurs verres avant de boire une gorgée. Sa phrase vient d'être dite sur le ton de la plaisanterie afin de s’accorder au reste de cette soirée, mais, au fond, il dit vrai. Quoique… Il préférerait nettement qu’elle en ait envie à un moment où elle ne serait pas enivrée ! Ça reste tout de même plus fort que lui, il la regarde avec cette envie qui lui grignote le bide à chaque fois tandis que ses joues se colorent doucement d'une teinte de rose lui donnant bonne mine.

Les assiettes vides, Liam se saisit de son téléphone pour pianoter quelque chose. Rapidement, une musique s’envole depuis une baffle nomade se trouvant sur un meuble, et il se lève pour tendre sa main vers la brune, « Tu sais ce qu’on fait dans une soirée ? On danse ! Lâche ce verre, il sera toujours là dans cinq minutes, et vient avec moi.».

   
(c) princessecapricieuse

   



Emma Lockwood
New-Yorkais
Célébrité : Felicity Jones
DC : non
Crédits : moi même
Infos diverses : * Physiquement Emma fait 1m61 et pèse dans les 50 Kg. C'est une brune aux yeux verts.
* Emma ne sort pas beaucoup en dehors de son travail.
* Elle aimerait bien devenir interne et attend la validation de ses acquis que son responsable fait trainer.
* Elle est d'une grande maladresse sur tout ce qui touche les relations sociales en dehors du cadre de son travail.
* Derrière ses allures de fille sage, Emma a tendance a mentir facilement et a ne pas avoir froid aux yeux quand elle pense que c'est pour la bonne cause.
*Elle une peur phobique de l'eau.
*Elle est désespérément amoureuse du père de sa fille mais le pense homosexuel.
*Elle est obligée de voler des médicaments pour payer un maitre chanteur.
Tant que ca reste en famille  - Page 2 Ezgif-4-9d0eb4cc67

Habitation : petit appartement sur Lower Manhattan
Célébrité : Felicity Jones
DC : non
Crédits : moi même
Infos diverses : * Physiquement Emma fait 1m61 et pèse dans les 50 Kg. C'est une brune aux yeux verts.
* Emma ne sort pas beaucoup en dehors de son travail.
* Elle aimerait bien devenir interne et attend la validation de ses acquis que son responsable fait trainer.
* Elle est d'une grande maladresse sur tout ce qui touche les relations sociales en dehors du cadre de son travail.
* Derrière ses allures de fille sage, Emma a tendance a mentir facilement et a ne pas avoir froid aux yeux quand elle pense que c'est pour la bonne cause.
*Elle une peur phobique de l'eau.
*Elle est désespérément amoureuse du père de sa fille mais le pense homosexuel.
*Elle est obligée de voler des médicaments pour payer un maitre chanteur.
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Habitation : petit appartement sur Lower Manhattan
Célébrité : Felicity Jones
DC : non
Crédits : moi même
Infos diverses : * Physiquement Emma fait 1m61 et pèse dans les 50 Kg. C'est une brune aux yeux verts.
* Emma ne sort pas beaucoup en dehors de son travail.
* Elle aimerait bien devenir interne et attend la validation de ses acquis que son responsable fait trainer.
* Elle est d'une grande maladresse sur tout ce qui touche les relations sociales en dehors du cadre de son travail.
* Derrière ses allures de fille sage, Emma a tendance a mentir facilement et a ne pas avoir froid aux yeux quand elle pense que c'est pour la bonne cause.
*Elle une peur phobique de l'eau.
*Elle est désespérément amoureuse du père de sa fille mais le pense homosexuel.
*Elle est obligée de voler des médicaments pour payer un maitre chanteur.
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Habitation : petit appartement sur Lower Manhattan
# Sam 15 Juil 2023 - 10:46 • •
>> Emma Lockwood


Mon sourire ne cesse de s’agrandir et je me sens terriblement bien, pas seulement a cause du verre de vin que j’ai pris. En fait, j’en ai presque oublié cette histoire de plomberie alors que je suis dans cette chambre de princesse que Thea va adorer, rougissant de plaisir aux compliments de Liam. Même si c’est surement encore une de ses blagues, j’aime les entendre comme si c’était vrai. S’il savait que pour moi, il n’y a jamais eu de place pour le doute, que je ne voudrais être avec personne d’autre que lui, je pense qu’il n’oserait plus me taquiner avec ça. Il fuirait surement aussi. C’est en riant que je lui retourne un :

« C’est toi qui me parles de grain de folie ? Tu veux qu’on reparle de qui a trouvé le nom de Mistinguette ? »


La légèreté laisse la place a une sorte de proposition de défis. Même si j’ai peur a l’idée de retourner affronter l’océan, je sais que s’il y a bien une personne avec qui je me sens suffisamment en sécurité pour tenter l’expérience, c’est bien lui. Pâlotte a cette idée mais bien décidée de ne pas abandonner en sachant que la mer est toute la vie de Liam et semble être la nouvelle passion de Thea, j’acquisse.

« J’ai confiance en toi… je sais … je sais que tu ne me lâcheras pas…»

Et j’espère de toute mon âme que cela sera vrai pas seulement les pieds dans l’eau. Les 3 ans de combat et de complicité qui avait été balayés en une nuit avait laissé une blessure dont la cicatrice restait sensible. Tels les jours de pluies sur certaines séquelles physiques, par moment, la douleur de l’abandon revenait se rappeler vivement à moi, me mettant dans une insécurité angoissante. J’ai beau me rassurer en voyant son amour pour Thea, dont cette chambre est une nouvelle preuve, la peur de le voir disparaitre de nos vies aime un peu trop venir me faire des petits coucous de temps de temps en temps.

Si je fronce un peu les sourcils, inquiète qu’il parle d’un 2e enfant, tout s’enchaine plutôt rapidement et c’est un peu étourdie par le rosé que j’essaye de suivre ces montagnes russes qui me font autant sourire que m’inquiéter. Au final, le 3e verre aura suffi pour que la bonne humeur l’emporte et que je glousse sans m’en rendre compte de pas mal de chose. Même l’intervention gênante de ma mère ou le fait que ma chaise ait essayé de me piéger n’arrivent pas à assombrir ma joie. Être dans ses bras et le sentir aussi heureux y sont pour beaucoup, plus que le vin. J’adore le voir comme ça. Mon cœur bas a la chamade, j’ai chaud, mon esprit me hurle que je repars comme il y a 6 ans, a me faire des film en voyant dans ses yeux ce qui n’existe que dans ma tête, mais je m’en fiche. En cet instant, je me sens juste heureuse.

Je ris de son explication de choix métier, surement que dans mon état normal je trouverais une repartie a lui donner, mais je suis plus alcoolisée que je ne le suspecte. Quand il le dit qu’il m’aime, j’ai l’œil qui pétille, même si ce n’est pas le même amour que je ressens pour lui, chose dont je ne peux qu’être sure maintenant que je sais qu’il aime les hommes, c’est agréable a entendre.

« Je suis sûre que tu dis ça a toutes les mères de tes enfants ! Quant a ma cuisine, je te jure ça serait plus que de juste vouloir que je reste ! J’ai grandi dans des arrières cuisines de restaurant, j’aurais pu faire cheffe étoilée, au moins ! »


Je bombe le torse avec fierté, surement qu’en cet instant je suis convaincu que je pourrais gager top chef, au moins. Me retrouver seule sur ma chaise me plait moins qu’être contre lui, mais je reste joyeuse, jusqu’à sa repartie sur mes secrets. Immédiatement, je me fige et le fixe, angoissée qu’il dise vrai, avant de réaliser qu’il rigole. Bon sang ! Une existence à devoir garder des secrets comme si ma vie en dépendait, ce qui est, en fait, le cas, je réalise que boire me mets peut-être en danger. Heureusement que je ne suis pas ivre et que je maitrise parfaitement tout ce que je dis. De cette voix pâteuse que ma mère a tout de suite reconnue au téléphone, je finis par en rire en lui disant :

« J’ai cru que c’était vrai pendant 5 secondes !! Tu aurais dû faire acteur ! »

J’hoche la tête avec un vif intérêt quand il me propose de m’expliquer comment m’amuser et lève ma main gauche, puis change avec ma droite, en doutant de laquelle utiliser, pour mimer un « je le jure » à sa demande de faire ce qu’il me dira. J’essaye de prendre un peu d’eau comme il me l’a conseillé avant de manquer d’avaler de travers des il me suggère une activité que je n’ai pas associé a quelques choses de festif.  C’est toujours sur le ton de l’amusement que j’oublie de tenir ma langue :

« Je ne suis pas certaine qu’on ait la même vision des activités amusantes.»

Du peu que je me souvenais, ca avait fait mal. Une chance que ca n’ait pas durée longtemps. La seule chose de plaisante avait été d’être contre lui, mais ca aussi, ca avait été vite expédié, vue que je m’étais rapidement retrouvée seule. La suite m’avait définitivement vaccinée. Entre le fait que j’ai passé des mois a penser avoir été nulle a lui donner envie de fuir, ou des heures a souffrir en accouchant, je n’avais jamais été tentée de réitérer l’expérience. Je ne savais pas si mes collègues se moquaient en disant que le sexe était « génial » ou si c’était moi qui avais un souci, dans le doute, je gardais mon silence et tentais toujours de fuir ce genre de conversations. Alors que j’attends le plan de la soirée, je me retrouve avec le haut trempée et mon verre d’eau vide, presque « par magie ».  Je décide d’en rire, une nouvelle fois, surtout à sa remarque :

« Si j’y vais, je vais me sentir obligée de vérifier tous tes tuyaux ! »


Puis je m’empourpre en réalisant que je viens de dire une nouvelle bêtise, faisant de grands gestes maladroits avec mes mains, comme si ca pouvait effacer ce que je venais de balancer en même temps que je creuse jusqu’en chine. Je bafouille comme je peux :

« Quand je dis tes tuyaux, je pense tes vrais tuyaux… pas que ta…. Heu… ton penis, bref oui il est vrai aussi, je dis pas ca hein ? Mais la on parle de ceux de la salle de bain, enfin, pas des pénis de salle de bain, mais des tuyaux. En plus il n'a rien a y faire la-bas, enfin.. si mais…  et… et pourquoi on reparle de ca ? »

Je ricane en le regardant comme si c’était lui qui avait relancé le sujet de son intimité plus trop capable de me souvenir comment son pénis était revenu sur le tapis (au sens figuré du terme). J’essaye de prendre un air sérieux sans trop de succès pour enchainer, comme si de rien était :

« Bon, sinon, j’attends toujours ton programme pour notre première soirée en duo depuis 6 ans, vue que je ne suis pas sure que tu re-signeras pour en avoir d’autres, j’espère que ça grandiose… »

Trinquer s’avère un peu compliqué, mais, comme tout ce que j’entreprends, je ne lâche rien. Concentrée, je finis par réussir avec un petit cri de triomphe pas si modeste que ca qui manque d’envoyer le contenu de mon verre dans son assiette.

« HA TU VOIS !! QUAND JE DIS QUE JE SUIS PAS IVRE !! »

Je vide la moitié de mon verre d’une traite éclatant de rire a sa pique. C’est un rire de gorge un peu gras, qui atteste que si, je suis surement un peu bourré.

« Honoré ou écrasé ? Méfie-toi de ce que tu demandes, je n’ai jamais su te dire non et tu pourrais vite le regretter ! J’ai tout appris a Thea.»

Le reste du repas se passe plus calmement et est vraiment un moment agréable, du moins, pour moi qui plane un peu trop, mes yeux perdus dans les siens, rien de toutes ses pointes d’humour. Je suis top euphorique de partager ce moment et surtout pas en état d’être dans ma retenue habituelle. Qu’il soit gay ou pas ne change rien au fait qu’il n’était déjà pas accessible pour moi d’entrée de jeu et que je n’ai pas envie d’y penser maintenant. Manger m’aide un peu a éponger ce que j’ai bu, mais la bouteille se vide bien elle aussi. Je suis vraiment contente de cette soirée même si je dois m’excuser plusieurs fois de répondre a des SMS de ma mère. Je ne suis pas certaine qu’elle n’en ait pas envoyé à Liam aussi. Tout en pianotant, je soupire :

« C’est maman qui s’angoisse. Je lui ai dit que tout va bien et que tu vas me raccompagner. A la lire on croirait que je suis irrésistible et que tu serais le genre a profiter que j’ai un peu bu. Je ne sais pas comment elle peut aussi mal nous connaitre. »

Je n’ai rien de la fille dont on pourrait avoir envie. Maman m’idéalise trop. Quant à Liam, il n’est pas du genre à mal se comporter, elle le diabolise trop. Je cloue le bec à maman en lui annonçant que Liam aime les hommes. Je sens que ca la laisse sans voix. Au moins, on a un petit répit sans ses messages pour discuter. Ma timidité étant dans le même état que ma réserve et mon amour propre, J’arrive même à proposer à Liam de passer Halloween avec Thea et moi, si son travail lui permet sans réalisé que je suis en train de lui dire que je serais déguisée en chatte noire. Je m’avance un peu en lui demandant comment il verrait les fêtes de Noel alors que cela fait des semaines que je me torture a ne pas savoir comment lui en parler. C’est une fete de famille et on en est une non ?

« On fait ca le 23 ou le 24 au lieu du 25, avec le travail c’est compliqué le 25 mais il suffit de manger en traitre un chocolat ou deux du calendrier de Thea et elle n’y voit que du feu ! Comme ca on pourrait peut etre aussi faire ton anniversaire avec Thea... Mais tu… tu avais peut-être d’autre projet ? On peut pourrait s’adapter pour que tu puisses le faire aussi dans ton autre famille que les Lockeller? »

Je lui fais un clin d’œil a ce nom de clan qu’est le nôtre selon moi. Quand les assiettes sont plus ou moins vides, je n’arrive pas à venir a bout de la mienne, je l’observe lancer la musique, je reste a le regarder comme un enfant trépignant et n’osant pas aller chercher son cadeau aux pieds du sapin. On va vraiment danser ? Puis je le vois me tendre la main et n’hésite plus. Je finis mon verre et mêle mes doigts aux siens pour me laisser entrainer dans son salon. Pas la peine de dire que, complétement désinhibée par ce que j’ai bu, c’est plus que joyeusement et maladroitement que je me livre a cet exercice. La seule personne avec qui je danse, d’habitude, c’est Thea ou mon aspirateur. Bref, j’ai plus Mercredi Adams comme chorégraphe que Beyonce mais je m’en fiche. Je suis souvent obligée de me rattraper a Liam, dans un fou rire, mais ca ne m’empêche pas d’y aller de bon cœur. J’ai juste envie de profiter de cette soirée imprévue, arrivant même à lui piquer son téléphone pour sélectionner mes chansons préférées. Le pauvre a surement le droit a mes performances de chanteuse en plus de danseuse, mais qui peut résister a dirty dancing ? Demain je serais surement morte de honte, mais ça, on verra ca demain. Au moins, s’il fuit, cette fois, je n’aurais pas de doutes quant à ses raisons. La sonnerie de la porte le sauve de la fameuse portée. Je lève les yeux au ciel en pestant comme une ado pas contente.

« A tous les coups c’est maman, je m’en occupe. »

Sans lui laisser le temps de m’arrêter, c’est d’une démarche pas bien sure que je vais ouvrir la porte, fermement décidée a dire "crotte" a ma mère, sauf que, sur le palier, ce n’est pas elle mais un homme. Je ne sais pas si c’est la surprise, ou juste la façon de me regarder des pieds a la tête comme si j’étais nue, mais ca me met mal a l’aise.

« Je cherche Liam Keller… »

Et si c’était un autre amoureux ? Je crois que je suis en train de redescendre de ce petit nuage ou le rosé et la danse m’avaient envoyée. Liam aime les hommes, pas moi. Si en tant normal je me serais écrasée timidement, j’ai quand même un peu trop bu pour masquer le fait que je me sens comme une enfant a qui on  dit de rentrer a la maison alors qu’elle s’amuse bien au parc.  Boudeuse, je lui souligne :

« Un bonsoir, vous savez, ca n’arrache la bouche de personne.»

Ca a l’air de le surprendre et de l’amuser. Je crois que je ne l’aime pas. C’est vrai quoi, on avait même pas fini la chanson.  Je me rends compte que Liam est a coté de moi alors que je manque de me ramasser. Tout en m'accrochant a lui, je relève les yeux vers son visage. Si je cherche un peu de soutien, j'en suis pour mes frais. Mon cœur se serre alors que je vois qu’il dévisage la nouvelle venue avec une intensité presque tangible. Je me sens affreusement invisible pendant que l’inconnu crève ce silence pesant.

« Alors mon vieil ami, surpris de me revoir ? Je crois qu’on a pas mal de choses a nous dire toi et moi. »

Je me résigne, blessée de me souvenir que je n’ai jamais fait le poids "pour de vrai" et que même une petite soirée " juste à deux" était un peu trop en espérer au regard du succès de Liam. Finalement, le naturel revient au galop et j’opte pour la fuite.

« Je vais m’occuper de la vaisselle avant de rentrer… »

Je m’éloigne comme je le peux, manquant de me manger le canapé, avant d’atteindre la table pour la débarrasser. Avec la musique, je n’entends pas la conversation des garçons et je pense que c’est mieux comme ca. J’ai déjà du mal a ne pas pleurer. En fait je voudrais partir tout de suite mais c’est psychologiquement impossible de le faire en laissant autant de bazars. J’ai vraiment aimé cette soirée et j’aurais aimé qu’elle dure plus longtemps sans cette fin amère. Tristement, sans m’en rendre compte, je vide la bouteille dans mon verre qui ne fait pas long feu. On va dire que je n’aime pas le gâchis et ca m’aidera surement a oublier que je suis triste maintenant.

Pendant que je m’active je ne me rends pas compte ni de la conversation, ni des tensions entre Liam et le nouveau venu. Impossible de deviner qu’il est en train de lui demander un remboursement d’une somme devenue indécente a cause d’intérêts honteux, ni qu’il est en train de menacer de représailles sur ses proches s’il ne trouve pas une solution de paiement rapide. Instinctivement, pendant que j’essuie les assiettes je me sens mal a l’aise et relève la tête pour croiser le regard de l’homme, sans entendre qu’il va jusqu’à proposer a Liam une remise s’il accepte de me laisser une heure ou deux avec lui. Je le vois me sourire sans arriver a lui rendre alors qu’il indique qu’il espère que je suis du genre a me débattre. Je soupire et, loin du sujet, je me sens de leur dire, fort :

« Je ne sais pas de quoi vous parlez là-bas mais je tiens a dire que je ne suis pas ivre ! Je peux rentrer seule chez moi si c’est la question. »

Au même moment, j’échappe mon assiette mais arrive a la rattraper avant qu’elle ne se fracasse au sol, manquant de finir sur les fesses dans l’opération. C’est moi ou le plancher bouge ? Le type me lance un :

« J’incite pourtant, j’ai une voiture et les rues ne sont plus sures de nos jours… »


Je soupire. Je n’ai pas envie. Je ne veux pas. Et c’est dans sa tête que j’ai envie de lancer l’assiette.

« C’est gentil mais non, en plus j’habite juste a coté et je n’ai pas fini en plus de nettoyer. »

Je n’aime ni son « je vois » ni son ton satisfait pour le dire, mais je suis déjà dans un autre souci : je ne trouve pas le placard a assiettes de Liam.

Liam Keller
New-Yorkais
Célébrité : Will Higginson
DC : Matt Roja - Enzo Forzalli - Billie Davis - Elena Flores - Diego Arriaga - Jackson Blake - Nathanaël Wellington
Crédits : avatars : CHEEKEYFIRE
Infos diverses : - Williamson Junior Keller est l'identité complète notée sur son ID, mais il a horreur de ce prénom et se fait appeler Liam.

- Vous retrouverez son nom sur différents bouquins présents dans les librairies du pays et au-delà. Il s'agit de grandes envolées métapsychologiques ennuyantes écrites par ses parents pour crier au monde leur fierté quant à leur fils aîné et leur déception pour le second.

- De ses 17 à 21 ans, il a lutté contre un cancer virulent, mais il a refusé de se laisser abattre, prenant les traitements sans sourciller et gardant sa bonne humeur. Seules les douleurs ont finalement eu raison de lui, et les anti-douleurs devinrent ses meilleurs amis. De cette épreuve il lui reste une belle cicatrice sur le crâne, endroit précis où les chirurgiens sont passés pour essayer de retirer la tumeur, mais qui est à présent parfaitement camouflée par sa tignasse. Les migraines récurrentes qui l'accompagnent sont également un malheureux souvenir dont il ne peut se défaire, il essaie néanmoins de les combattre par le port de lunettes de temps à autre.

- Flanqué à la porte par ses parents quelques temps seulement après sa rémission, ces derniers souhaitaient provoquer chez lui un électrochoc afin de le pousser à reprendre le chemin de l'université. Cependant, Liam préféra partir profiter de sa seconde chance en parcourant l'Amérique du Sud. C'est au Brésil qu'il se prit de passion pour le surf et c'est au Mexique qu'il fit une overdose l'expédiant immédiatement dans une cure de désintoxication. La contrainte n'étant pas un moteur de guérison, ce fut un échec cuisant.

- C'est en 2018 qu'il retourna de lui-même dans cet établissement après avoir découvert sa paternité. Il avait une fille de deux ans, désormais, l'adorable Théa en a 5 et, bien qu'il ne la voie pas autant qu'il le souhaiterait, elle est la prunelle de ses yeux, la force lui hurlant de ne pas flancher face à ses vieux démons.

- Il est végétarien.

Habitation : Un appartement à Greenwich Village avec deux chambres, l'une étant aménagée spécialement pour ta fille. Décoration de princesse, peluches en pagaille et photo ci et là, tu as particulièrement heureux de voir la petite s’émerveiller devant tes choix. Depuis quelques semaines, tu partages ton appartement avec les deux femmes de ta vie, ce qui te comble de joie malgré l’aspect « collocation » que revêt votre cohabitation.
Célébrité : Will Higginson
DC : Matt Roja - Enzo Forzalli - Billie Davis - Elena Flores - Diego Arriaga - Jackson Blake - Nathanaël Wellington
Crédits : avatars : CHEEKEYFIRE
Infos diverses : - Williamson Junior Keller est l'identité complète notée sur son ID, mais il a horreur de ce prénom et se fait appeler Liam.

- Vous retrouverez son nom sur différents bouquins présents dans les librairies du pays et au-delà. Il s'agit de grandes envolées métapsychologiques ennuyantes écrites par ses parents pour crier au monde leur fierté quant à leur fils aîné et leur déception pour le second.

- De ses 17 à 21 ans, il a lutté contre un cancer virulent, mais il a refusé de se laisser abattre, prenant les traitements sans sourciller et gardant sa bonne humeur. Seules les douleurs ont finalement eu raison de lui, et les anti-douleurs devinrent ses meilleurs amis. De cette épreuve il lui reste une belle cicatrice sur le crâne, endroit précis où les chirurgiens sont passés pour essayer de retirer la tumeur, mais qui est à présent parfaitement camouflée par sa tignasse. Les migraines récurrentes qui l'accompagnent sont également un malheureux souvenir dont il ne peut se défaire, il essaie néanmoins de les combattre par le port de lunettes de temps à autre.

- Flanqué à la porte par ses parents quelques temps seulement après sa rémission, ces derniers souhaitaient provoquer chez lui un électrochoc afin de le pousser à reprendre le chemin de l'université. Cependant, Liam préféra partir profiter de sa seconde chance en parcourant l'Amérique du Sud. C'est au Brésil qu'il se prit de passion pour le surf et c'est au Mexique qu'il fit une overdose l'expédiant immédiatement dans une cure de désintoxication. La contrainte n'étant pas un moteur de guérison, ce fut un échec cuisant.

- C'est en 2018 qu'il retourna de lui-même dans cet établissement après avoir découvert sa paternité. Il avait une fille de deux ans, désormais, l'adorable Théa en a 5 et, bien qu'il ne la voie pas autant qu'il le souhaiterait, elle est la prunelle de ses yeux, la force lui hurlant de ne pas flancher face à ses vieux démons.

- Il est végétarien.
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Infos diverses : - Williamson Junior Keller est l'identité complète notée sur son ID, mais il a horreur de ce prénom et se fait appeler Liam.

- Vous retrouverez son nom sur différents bouquins présents dans les librairies du pays et au-delà. Il s'agit de grandes envolées métapsychologiques ennuyantes écrites par ses parents pour crier au monde leur fierté quant à leur fils aîné et leur déception pour le second.

- De ses 17 à 21 ans, il a lutté contre un cancer virulent, mais il a refusé de se laisser abattre, prenant les traitements sans sourciller et gardant sa bonne humeur. Seules les douleurs ont finalement eu raison de lui, et les anti-douleurs devinrent ses meilleurs amis. De cette épreuve il lui reste une belle cicatrice sur le crâne, endroit précis où les chirurgiens sont passés pour essayer de retirer la tumeur, mais qui est à présent parfaitement camouflée par sa tignasse. Les migraines récurrentes qui l'accompagnent sont également un malheureux souvenir dont il ne peut se défaire, il essaie néanmoins de les combattre par le port de lunettes de temps à autre.

- Flanqué à la porte par ses parents quelques temps seulement après sa rémission, ces derniers souhaitaient provoquer chez lui un électrochoc afin de le pousser à reprendre le chemin de l'université. Cependant, Liam préféra partir profiter de sa seconde chance en parcourant l'Amérique du Sud. C'est au Brésil qu'il se prit de passion pour le surf et c'est au Mexique qu'il fit une overdose l'expédiant immédiatement dans une cure de désintoxication. La contrainte n'étant pas un moteur de guérison, ce fut un échec cuisant.

- C'est en 2018 qu'il retourna de lui-même dans cet établissement après avoir découvert sa paternité. Il avait une fille de deux ans, désormais, l'adorable Théa en a 5 et, bien qu'il ne la voie pas autant qu'il le souhaiterait, elle est la prunelle de ses yeux, la force lui hurlant de ne pas flancher face à ses vieux démons.

- Il est végétarien.
Habitation : Un appartement à Greenwich Village avec deux chambres, l'une étant aménagée spécialement pour ta fille. Décoration de princesse, peluches en pagaille et photo ci et là, tu as particulièrement heureux de voir la petite s’émerveiller devant tes choix. Depuis quelques semaines, tu partages ton appartement avec les deux femmes de ta vie, ce qui te comble de joie malgré l’aspect « collocation » que revêt votre cohabitation.
# Dim 6 Aoû 2023 - 21:20 • •
>> Liam Keller

   
Tant que ca reste en famille  
Emma Lockwood et Liam Keller
“Beaucoup de divorces sont nés d'un malentendu. Beaucoup de mariages aussi.” - Tristan Bernard
Il semble que rien ne puisse venir gâcher cette soirée imprévue. Ni les râteaux que se prend Liam, ni les mauvais jugements d’Abigaël, ni les verres de trop d’Emma ne parviennent à faire réellement faner le sourire du pompier. Il profite tout simplement du temps partagé avec la jeune femme, s’amusant de la voir lâcher prise et s’octroyer un peu de légèreté.

Ils sont tellement pris dans le tourbillon du moment qu’aucun d’eux ne semble se rendre compte de la véracité des propos de l’autre. Quand la jeune femme lui fait une déclaration, il est convaincu que c’est l’alcool qui parle et prend cela pour de la rigolade, et lorsqu’il lui répond des mots identiques, elle pense qu’il ne fait que plaisanter ou parler en toute amitié. C’est un peu comme s’ils étaient programmés pour ne pas se comprendre, pour ne pas ouvrir les yeux face à l’évidence. Pourtant, alors qu’elle se trouve dans ses bras, qu’il lui dit l’aimer, il le voit ce regard pétillant, mais elle est enivrée, ses idées et ses pensées sont embrouillées. Ce n’est que ça. Cette constatation est douloureuse, Liam sent son cœur se serrer, cependant, il ne perd pas son sourire. Il accepte de recevoir ce qu’elle est prête à lui donner, et il garde pour lui le ressentiment amer qu’il a.

« C’est évident, je le dis à toutes ! », il l’aide à s’asseoir, et avant de s’éloigner, il ne rétorque pas sur ses capacités culinaires, mais il plante son regard dans le sien, prêt à appuyer ces propos, « Et puisque tu es l’unique, tu es donc la seule personne à qui je le dis. ». Sans doute a-t-il des penchants masochistes pour se répéter de la sorte.

S’en suivent des révélations qui pourraient en vexer plus d’un, mais Liam, lui, il en rigole. Sa dernière cuite remonte à celle qu’ils ont partagée ? Il la taquine donc avec ça, elle ne boit que lorsqu’ils sont tous les deux… Elle rétorque sans mal, lui renvoyant la balle qu’il transforme en revers, annonçant que son seul objectif est de lui soutirer tous ses secrets. Il va de soi qu’il ne ferait jamais cela. Ce n’est pas son genre de profiter d’un moment de faiblesse pour soutirer quoi que ce soit à qui que ce soit, mais il mentirait en disant qu’il ne souhaite pas en apprendre davantage sur elle. Il le lui a dit lors de leur journée à la plage ; elle est un mystère. Toujours là pour lui, jamais encline à s’ouvrir. Liam, il commence à croire qu’elle n’a vraiment aucune confiance en lui, ce sentiment étant conforté en voyant la réaction de la demoiselle. Elle se fige, malgré l’alcool et la désinhibition évidente qui est la sienne à l’heure actuelle, ce sujet reste non ouvert à la discussion.

« Pompier, policier, acteur… J’ai tant de talent que je me perds ! », une fois encore, elle esquive, et il lui accorde volontiers ce répit. De toute façon, elle n’est pas en mesure de lui faire des révélations sincères, et il n’a pas l’intention de les lui soutirer. Quand elle sera prête à parler, il l’écoutera. Si ça n’arrive jamais, il en sera attristé, mais ce sera le choix d’Emma.

Elle veut qu’il lui explique ce qu’est une bonne soirée ? D’accord. Il s’amuse à la voir se tromper de main quand elle promet de se prêter au jeu et de faire tout ce qui fait qu’une soirée est réussie. Bien évidemment, il freine des deux fers à l’idée qui avait initialement germé dans son esprit, lui disant qu’elle peut tout à fait passer un bon moment sans se retrouver à devoir donner la vie. Il a presque l’impression de donner un cours à une enfant, et il s’étonne de la réaction de la demoiselle. Son sourcil gauche se relève alors qu’il se pose une question sur les différentes relations qu’elle a connues. Cette saloperie de Jean Eude lui avait fait une allusion dérangeante lors de leur rencontre, Emma bottait systématiquement en touche dès que la conversation se tournait vers ce genre de sujet et Liam s’interrogeait sur les expériences qu’elle avait pu vivre. « Qu’est-ce que tu veux dire ? », il est sérieux, sans doute un peu trop pour l’état d’ébriété d’Emma, mais, l’espace d’un instant, son inquiétude prend le pas sur sa capacité à raisonner correctement.

Puis le jeu de mime dans lequel se lance l’infirmière lui fait oublier – pour le moment – ses préoccupations. Voilà qu’elle se renverse son verre dessus. Lui tendant une serviette pour s’éponger, il lui indique la salle de bain en riant, son amusement se stoppant net sous la remarque de la brune. Il l’observe. Est-ce du lard ou du cochon ? Se moque-t-elle encore de lui ou n’est-elle simplement plus en mesure de se rendre compte de ce qu’elle dit ? Un sourire taquin étire ses lèvres quand il ajoute, « Vraiment ? TOUS mes tuyaux ? Pour ça, il va falloir que je t’accompagne pour prendre cette douche... ». Liam garde un air faussement sérieux tandis qu’il peut la voir se décomposer. Elle se met à faire de grands gestes, bafouillant pour se justifier alors que ceci ne fait que l’enfoncer encore plus dans ses propos. Afin d’éviter un accident malheureux, il se saisit de ses poignets, l’obligeant ainsi à arrêter ses gesticulations, « Mon pénis est un vrai, oui. », il se mord la lèvre inférieure pour ne pas exploser de rire, « C’est toi qui as pris l’initiative d’en reparler, c’est à croire que tu penses à lui souvent. ». Cette fois, c’est trop pour lui et il rend leur liberté aux membres supérieurs d’Emma tandis qu’il se bidonne sur sa chaise, son dos partant à la rencontre du dossier pendant que son éclat de rire s’envole dans la pièce.

« Avec la soirée que tu m’offres jusqu’à maintenant, c’est certain que je vais en redemander ! C’est plutôt toi qu’il va falloir convaincre de remettre ça plus souvent. Dis-moi ce qui, d’après Emma Lockwood, serait une soirée parfaite et je m’efforcerais de combler tes désirs. », il n’abandonne pas son sourire taquin, ni sa propension à faire des sous-entendus. En réalité, il est tout ce qu’il y a de plus sérieux, si elle veut vivre une expérience en particulier, Liam est prêt à essayer de faire en sorte que cela arrive. Et il n’y a rien de forcément graveleux là-dedans ! Elle peut tout autant vouloir faire un saut à l’élastique qu’une simple balade dans Central Park sous les étoiles, qu’importe, il fera jouer ses quelques relations, appellera ses amis, mettra en branle tout New York si cela peut satisfaire la demoiselle ! Peut-être pas le saut à l’élastique… Pas dans son état actuel en tout cas.

Elle le charrie sur le fait qu’il ne s’inquiète pas qu’elle puisse se jeter sur lui en pleine rue, et lui, il rétorque du tac-o-tac, « Je ne vois pas ce qu’il y aurait à regretter là-dedans. ».

Tout semble naturel entre eux. Vu de l’extérieur, c’est l’impression que ce moment partagé doit donner en tout cas. Pourtant, il y a une personne qui ne partage pas cette sensation. Liam a bien entendu son téléphone vibrer une ou deux fois, mais il n’a pas regardé qui lui envoyait des messages. Lorsque Emma évoque sa mère et les sms échangés, il se dit immédiatement que ça doit être cette dernière qui lui a envoyé des messages le mettant en garde quant à ses agissements. « Elle n’a pas tort sur tous les points. », il attrape le cellulaire de la demoiselle et le dépose à côté du sien pour qu’elle puisse profiter pleinement de sa soirée d’amusement loin d’une mère trop protectrice, « Tu es magnifique, ça, c’est indéniable. Par contre, si je devais tenter ma chance, j’attendrais que tu sois sobre. ». Ses doigts se saisissent une nouvelle fois de ceux d’Emma dans un geste tendre alors qu’il hésite à poursuivre, « Ça n’a pas toujours été le cas… Je ne peux pas lui en vouloir d’être méfiante, on ne peut pas dire que mon passé joue en ma faveur. ». Il s’apprête à continuer, à s’excuser pour cette soirée, six ans auparavant. Liam ne regrette rien, mais il avouerait avec plaisir que, s’il en avait l’occasion, il ferait les choses différemment. A l’époque, il était jeune, il sortait d’une épreuve particulièrement éprouvante et il sentait déjà le manque lui grignoter les entrailles, pour autant, il a conscience que ça n’excuse pas tout. Évidemment, il n’est pas le seul responsable de ce qui s’est passé entre eux, ils étaient deux à boire plus que de raison, deux à se diriger vers cet hôtel pour prendre une chambre, deux à vouloir se découvrir davantage, mais il avait été le seul à partir à la recherche d’une utopie inexistante dès le lever du jour.

Elle ne lui laisse pas le temps de poursuivre, parlant des fêtes d’halloween, de Noël et de son anniversaire qui tombe le soir du réveillon. Il sourit de la voir extrapoler leurs futurs moments de bonheur en famille, il a l’impression de trouver enfin un équilibre dans ce qu’ils construisent et son cœur se gonfle d’une joie indescriptible, « Tu serais d’accord pour que je me joigne à vous pour toutes ces occasions ? ». Il n’en revient pas. « J’en serais ravi. On aura qu’à se partager l’organisation, une des soirées chez toi, une ici. », son dernier Noël sans engueulade remonte à loin, à avant son addiction, et encore… Durant ses trois ans de lutte contre le cancer, la seule soirée familiale à laquelle il a participé chez ses parents s’était soldée en une nuit de sentiment de déception et de rejet, alors qu’il avait passé les deux autres dans son lit d’hôpital. « Je… Je n’ai pas de décoration pour les fêtes, mais j’irai en acheter ! Et on pourra aller choisir le sapin tous les trois, avec Théa. Qu’est-ce que tu en penses ? ». Pour ce qui est de son autre famille qui pourrait lui accaparer du temps, Liam ne fit aucune remarque. Il n’aura qu’à dire à ses parents qu’il n’est pas disponible, à coup sûr ils seront plus qu’heureux de ne pas l’avoir dans les pattes. A aucun moment il imagine qu'Emma puisse parler d'une belle famille, celle du plombier par exemple... Cette idée ne lui traverse aucunement l'esprit tant elle est farfelue pour lui.

La fin du repas se fait dans la bonne humeur, ils pensent aux préparatifs à venir, quand bien même tout ceci aurait lieu plusieurs mois plus tard. Liam se restreint à un ou deux verres de vin, il ne souhaite pas se retrouver ivre alors qu’Emma est déjà bien éméchée. Un seul bourré par appartement ce soir !

Après s’être rempli l’estomac, il n’y a rien de mieux que d’aller consumer les calories sur la piste de danse, alors il choisit une musique entraînante avant de tendre la main en direction de la jeune femme pour l’inviter à se joindre à lui.

Ils rigolent comme des enfants, dansent comme des fous. Leurs chorégraphies ne ressemblent à rien tandis qu’ils relâchent totalement la pression sur les chansons choisies par Emma. Elle veut se lancer dans le porter de Dirty Dancing, Liam hésite, ils ont bu et ils risquent plus de se ramasser au sol que de faire des prouesses !

Heureusement, un son étrange vient couper la mélodie. Qui peut bien venir sonner chez lui à une heure pareille ? La musique n’est pas si forte, les voisins ne viendraient pas l’embêter pour cela… Abigaël, bien sûr. Ne cherchant pas à la stopper, il regarde Emma se diriger vers la porte d’une démarche assurée et légèrement chancelante. Quand il voit un homme se tenir sur son palier, il fronce les sourcils, mettant un petit temps avant de le reconnaître. À dire vrai, il lui faut se rapprocher, prendre place auprès de la demoiselle, déposer une main sur la hanche opposée d’Emma pour la soutenir et prendre le temps de détailler le visage du gars pour percuter. Liam se fige, son regard est fixé à celui qui est planté sur son paillasson et il desserre sa prise sur la taille de l’infirmière quand il prend la parole, « Qu’est-ce que tu fais là ? ». Il a du mal à s’exprimer, sa gorge devient sèche et il remercie le ciel de voir la jeune femme s’éclipser avant qu’il n’ait à le lui demander.

« Je pensais que tu viendrais me trouver rapidement après ta sortie de ce centre. J’ai pris de gros risques pour te livrer jusque là-bas et je n’ai plus jamais eu de tes nouvelles. », la mâchoire serrée, Liam fait enfin un geste pour regarder par-dessus son épaule, s’assurant qu’Emma se tient à bonne distance. « Tu me dois du fric, et pas qu’un peu. Les intérêts se sont accumulés depuis tout ce temps, et tu sais que je déteste les retards de paiement. », la suite est moins courtoise, il lui indique que s’il n’a pas son argent rapidement, il sait où le trouver à présent et qu’il n’hésitera pas à revenir faire un petit coucou à l’improviste, peut-être tombera-t-il sur un de ses proches au lieu de lui... « Je comprends, tu as été occupé avec la demoiselle. À ta place, j’aurais également préféré sa compagnie à la mienne... », celui qui était son dealer de prédilection quelques années auparavant poursuit, « Si tu me laisses m’amuser avec elle, je peux revoir ta note. ».

Emma s’en mêle, parlant haut et fort pour se faire entendre tandis que Liam se met enfin à parler, s’adressant uniquement à l’homme lui faisant face lorsqu’il propose de la raccompagner, « Ne t’approche pas d’elle. ». Le sourire qu’on lui renvoie le fait fulminer, mais il n’est pas en position de faire ou de dire quoi que ce soit alors il se contente de serrer les poings.

Il avait totalement oublié ne pas être à jour de ses vieilles dettes, il faut dire qu’à l’époque, ses pensées étaient embuées, « Elle va rester là, et toi tu vas partir. Je trouverais ton argent et je te l’apporterais au plus vite. ».

Derrière le pompier, la playlist ayant dû arriver à sa fin, la musique s’arrête soudainement, laissant planer un silence des plus désagréables.

« Je vois », est-ce qu’il s’adresse à Emma ou à Liam ? Sans doute aux deux. Le blond a un mouvement de recul quand l’homme s’approche de lui pour le prendre dans ses bras, mais il se laisse faire, ne faisant aucune objection lorsqu’il sent une main glisser dans son dos pour se faufiler jusqu’à la poche arrière de son jean, déposant à l’intérieur un sachet. « Je te fais un petit cadeau pour nos retrouvailles, ne t'en fais pas, je le rajoute à la liste. », ce murmure lui parvient avant que l’étreinte ne cesse et que sa joue se fasse tapoter comme s’il avait cinq ans et que son vis-à-vis était une vieille dame, « Tu m’as manqué Keller ! Vraiment beaucoup manqué. ». Rien dans cette dernière phrase énoncée à voix haute n’est de bon augure, Liam le sait. Il devrait lui rendre sa surprise, lui crier de déguerpir, lui hurler de ne plus revenir, mais il n’est pas seul, Emma se trouve à seulement quelques mètres de là et si elle apprend qui est ce mec elle va fuir. Elle va fuir et comprendre que sa mère à raison de se méfier autant de lui et des casseroles qu’il trimballe. Elle fera remonter cette histoire à l’assistante sociale qui les suit et cette dernière décidera qu’il n’est pas quelqu’un de fiable, que Théa ne doit pas être à son contact et alors il perdra tout ce qu’il a réussi à reconstruire depuis trois ans. C’est cette peur qui pousse Liam à ne pas réagir, qui l’empêche de bouger et qui le force à se contenter de regarder le dealer s’éloigner d’un pas guilleret, fier de son apparition et du bordel qu’il vient de mettre dans la vie d’un homme essayant de rester loin de ses vieux démons. Vieux démons qui n’ont pas été aussi proches de lui depuis bien longtemps… Ils sont juste à côté de lui, sur lui, dans cette poche. Il va devoir se débarrasser de ça, et vite.

Il lui faut un peu de temps avant de se ressaisir et de retrouver sa capacité à se mouvoir. Restant planté dans l’embrasure de la porte, il réfléchit à la marche à suivre. Une fois de plus, il vient de tout gâcher. Si seulement il s’était occupé de ça bien plus tôt…

C’est le bruit de vaisselle qui le sort de sa torpeur, il referme doucement la porte avant de se diriger rapidement dans la cuisine, attrapant Emma, il l’observe de haut en bas comme si les simples paroles de ce mec avaient pu lui faire le moindre mal, puis il la serre dans ses bras, « Je suis désolé pour cette interruption. Je... ». Entre la colère, la frustration de ne pas avoir pu réagir, la peur qu’il a ressentie pour elle et ses muscles qui se contractent tandis que son cerveau pense déjà aux cachets qui se trouvent à sa disposition, Liam tremble. « Tu n’as pas à faire la vaisselle. C’est ta soirée ! Et… Tu vas rester dormir ici, ok ? Théa est chez ta mère et je ne veux pas que tu sois seule chez toi alors que tu as picolé. », le nez enfoui dans le cou de la brune, il parle doucement. Ses nerfs ont du mal à redescendre, mais sa voix, elle, est comme brisée. Cette situation le panique. Non, ce n’est pas la situation. Ce sont les menaces envers Emma qui le paniquent, elles le tétanisent.

   
(c) princessecapricieuse

   



Emma Lockwood
New-Yorkais
Célébrité : Felicity Jones
DC : non
Crédits : moi même
Infos diverses : * Physiquement Emma fait 1m61 et pèse dans les 50 Kg. C'est une brune aux yeux verts.
* Emma ne sort pas beaucoup en dehors de son travail.
* Elle aimerait bien devenir interne et attend la validation de ses acquis que son responsable fait trainer.
* Elle est d'une grande maladresse sur tout ce qui touche les relations sociales en dehors du cadre de son travail.
* Derrière ses allures de fille sage, Emma a tendance a mentir facilement et a ne pas avoir froid aux yeux quand elle pense que c'est pour la bonne cause.
*Elle une peur phobique de l'eau.
*Elle est désespérément amoureuse du père de sa fille mais le pense homosexuel.
*Elle est obligée de voler des médicaments pour payer un maitre chanteur.
Tant que ca reste en famille  - Page 2 Ezgif-4-9d0eb4cc67

Habitation : petit appartement sur Lower Manhattan
Célébrité : Felicity Jones
DC : non
Crédits : moi même
Infos diverses : * Physiquement Emma fait 1m61 et pèse dans les 50 Kg. C'est une brune aux yeux verts.
* Emma ne sort pas beaucoup en dehors de son travail.
* Elle aimerait bien devenir interne et attend la validation de ses acquis que son responsable fait trainer.
* Elle est d'une grande maladresse sur tout ce qui touche les relations sociales en dehors du cadre de son travail.
* Derrière ses allures de fille sage, Emma a tendance a mentir facilement et a ne pas avoir froid aux yeux quand elle pense que c'est pour la bonne cause.
*Elle une peur phobique de l'eau.
*Elle est désespérément amoureuse du père de sa fille mais le pense homosexuel.
*Elle est obligée de voler des médicaments pour payer un maitre chanteur.
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Habitation : petit appartement sur Lower Manhattan
Célébrité : Felicity Jones
DC : non
Crédits : moi même
Infos diverses : * Physiquement Emma fait 1m61 et pèse dans les 50 Kg. C'est une brune aux yeux verts.
* Emma ne sort pas beaucoup en dehors de son travail.
* Elle aimerait bien devenir interne et attend la validation de ses acquis que son responsable fait trainer.
* Elle est d'une grande maladresse sur tout ce qui touche les relations sociales en dehors du cadre de son travail.
* Derrière ses allures de fille sage, Emma a tendance a mentir facilement et a ne pas avoir froid aux yeux quand elle pense que c'est pour la bonne cause.
*Elle une peur phobique de l'eau.
*Elle est désespérément amoureuse du père de sa fille mais le pense homosexuel.
*Elle est obligée de voler des médicaments pour payer un maitre chanteur.
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Habitation : petit appartement sur Lower Manhattan
# Lun 7 Aoû 2023 - 8:51 • •
>> Emma Lockwood

Grisée, c’est vraiment le mot. Je suis bien, je passe un bon moment. J’ai oublié la honte de cette arrivée fracassante, oublié les demandes étranges de Liam ou les petites contrariétés. Tout ce qui compte c’est le regard rieur du pompier, son ton joyeux, le fait que je me sente bien avec lui. Il m’aime, certes pas comme mon cœur le voudrait, mais au fonds, dois-je me plaindre ? Il est dans ma vie et celle de Théa, c’est déjà plus que je n’en avais espéré durant cette grossesse solitaire. De toute façon, pour le moment, je suis dans l’instant et mon cerveau est loin de toutes ces préoccupations. Je glousse comme une adolescente en confiance avec la seule personne avec qui je n’ai jamais réussi à être « juste moi » sans m’inquiéter de ce masque étouffant que je porte depuis mes 6 ans. Je tais la petite voix qui tente de me rappeler que je suis insipide, pas comme ses amies croisées en sortant de chez lui et encore moins comme les hommes qu’il préfère. Être juste moi et surtout, juste avec lui, a parler de ses talent, suffit a mon bonheur.

« Je suis sur qu’on peut t’en trouver plein d’autres ! »


Je ne suis même plus sur ce que je dis et je ne me rends pas compte que le rosé a bel et bien fait son effet. Malgré tout, mes réflexes sont là, bien ancrés même si c’est loin d’être parfait. Quand il me demande ce que je veux dire pour le sexe, je me contente de faire une grimace et lui confier, honteusement :

« Disons que c’est possible que la dernière fois ne se soit pas vraiment bien passé… »

Je n’ai pas envie d’en dire plus. J’ai quand même réussi a le faire fuir. Je ne veux plus jamais revivre ca. Même si je n’ai qu’un peu de Liam Keller dans notre existence, je refuse qu’il reparte loin de nous en me laissant avec le doute qu’il aille mal dans un pays lointain sans que nous sachions l’aider, Thea et moi. Je sens le feu sur mes joues alors que je m’enfonce en essayant de me sortir de cette histoire de tuyaux. Je ferme les yeux incapables de m’en dépêtrer surtout quand il sous-entend que je pense trop a son sexe. Je crois que je n’ai jamais dû être si rouge de sa vie.

« Non non…. mais non…. c’est toi qui en a parlé, enfin….je crois… »

Je le vois exploser de rire, tout en relâchant ma main, et j'arrive a comprendre qu’il se moque peut être "un peu". Je me mordille la lèvre et d’un air suppliant je lui demande :

« Dis moi que ca ne sonne pas aussi ridicule que ca en a l’air ? S’il te plait… »

Je ne sais pas trop s’il plaisante ou pas quand il me dit qu’il va redemander d’autre soirée avec moi mais je n’ai pas trop le loisir d’y réfléchir alors qu’il me pose une question inattendue.

« Une soirée parfaite ? Je… je ne sais pas… juste être avec toi c’est bien… en fait… je n’y ai jamais pensé. Tu fais quoi d’habitude toi ? »

Je me sens un peu niaise et sans expérience, en même temps, je suis plus qu’un peu des deux. Heureusement, l’effet du rosé qui me fait tourner la tête autant que la bonne humeur du pompier avec moi, tout ce qui ne va pas est vite gommé pour reprendre nos conversations et la preuve que je ne suis pas ivre en trinquant presque parfaitement.

« Méfie-toi que je ne te prenne pas en traitre pour te montrer que je peux être pire que Thea avec une prise du Koala bondissant. »

Je le laisse me prendre mon téléphone pour le poser a coté du sien. Maman va être folle si elle essaye encore de nous joindre mais je n’ai quand plonger mes yeux dans le bleu de ceux de Liam pour me dire que je m’en fiche pour le moment. C’est d’autant plus vrai quand il me complimente et que je suis un peu trop éméchée pour me souvenir qu’il aime me taquiner avec ca. J’aimerais que cela soit vrai comme j’avais voulu voir de l’amour pour moi il y a 6 ans. La preuve que ma mère a raison, je suis vraiment idiote. Je n’entends même pas la fin de la phrase alors que je le fixe avec un air interrogatif, sans chercher a retirer ma main de la sienne, bien au contraire, mes doigts cherche a se mêler aux siens. Avec lui, qui aime tellement rire de tout, c’est difficile de savoir ce qu’il pense ou pas, mais ce soir, j’ai envie d’y croire.

« Tu… tu me trouves vraiment magnifique ? »

Je sens que ce que je viens de lui dire sur les commentaires de maman le travail malgré le nuage un peu alcoolisé qui n’est pas le seul à troubler mes sens. J’essaye de trouver des mots mais c’est difficile de parler de ça, même après si longtemps, le sujet reste douloureux, surtout avec lui. Ses doigts qui se mêlent au miens me donne un peu de courage.

« C’est en moi qu’elle n’a pas confiance Liam. Elle… enfin… je… j’ai été nulle mais sans ca, on aurait pas eu Théa. Mine de rien, je ne peux plus imaginer le monde sans elle. »
Je m’étonne de sa réaction et j’ai du mal a la comprendre. il a l’air de douter de mes invitations et je me maudis d’avoir été, surement, invasive en lui imposant une vie de famille qu’il ne veut peut être pas. Nerveusement, j’essaye de rattraper le coup :

« J’aimerais beaucoup, mais seulement si tu veux toi… je… enfin… je suis maladroite ? Excuse moi… Je pensais que si on était une famille, on pourrait faire ca ensemble. Mais si tu n’en a pas envie, on est pas obligé non plus…»

Je m’illumine quand il semble, finalement, plus que partant et se projette déjà dans l’achat du sapin et des décorations de noël.

« Ca serait vraiment génial. Et ne t’inquiète pas pour les décorations. On en a une malle entière. »

La suite n’est que joie a mes yeux. Je suis heureuse comme je ne l’ai pas été depuis 6 ans. Ca devrait surement m’alarmer, sauf que ma raison s’est noyée dans le rosé alors que je danse et chante avec Liam. Tour ce bonheur n’a qu’un gout de trop peu a la suite de l’arrivé de cet homme qui me donne envie de fuir. Réfugiée derrière le lavabo pour les laisser seuls, j’ai du mal a contenir mes larmes et ma déception. Ma mère est surement en train de remercier le ciel de la ou elle est. Déprimée, je me risque a un regard dans la direction des deux hommes et je regrette rapidement ce geste qui ne fait que confirmer le retour a la réalité.

Je les vois s’enlacer et ressens un violant aiguillon de douleur dans la poitrine alors que j’ai la gorge qui se serre. Je suis obligée de détourner les yeux comme si cette vision m’était insoutenable alors que je lui avais assuré, il y a peu, que ca irait bien le jour ou il me présenterait sa moitié. A force de tout vouloir oublier, la réalité n’en est que plus brutale et encore je suis bien loin du compte de ce qui se passe vraiment. L’idée que Liam soit fou amoureux d’un autre, ce qui expliquerait cette tension étrange que j’ai ressentie dans ses regards ou sa fébrilité ne laisse pas la place a d’autre options. En attendant j’ai presque fini de nettoyer quand je sursaute, manquant presque de tomber, en sentant les mains de Liam sur moi. Surprise je me retourne et avise sa façon de me détailler qui m’alarme :

« Je te jure que je ne suis pas ivre… »

Je tors un peu le cou pour noter que la porte est fermée et l’autre « plombier » pas là. Il faut dire que l’alcool, autant que ce sentiment atroce que je ne sais pas qualifier, ne m’ont pas aidée a être attentive :

« Ton ami est déjà parti ? »

Pour toute réponse, il me sert contre lui et s’excuse.  Sa voix m’alerte. Spontanément, je resserre mes bras autour de lui. Je ne suis pas sur de comprendre les raisons de détresse, ni ce qui vient de se passer. Est-ce qu’a cause de moi son ami est parti ? Est cela qui le rend aussi triste ?

« C’est moi qui suis désolée, je crois que j’ai encore fait fuir un de tes amis… j’ai un peu l’impression d’être un fléau dans ta vie… et pour la vaisselle, c’est presque fini. Si tu me dis où ranger les assiettes ca sera bon. Liam… tu… ca va ? »

La question me semble stupide. Sans que je sache pourquoi il est dans cet état, je devine la réponse. Non il ne va pas bien. Je le connais un peu trop pour ne pas reconnaitre, même avec un peu trop de rosé, les signes d’un moment de stress. Une de mes mains se pose sur sa nuque et la caresse doucement dans un geste qui se veut apaisant. Je lui laisse le temps qu’il faut pour se détendre alors que je sens ses muscles se contracter. Avec une pointe d’humour je lui rappelle :

« Si tu as besoin que je reste parce que toi, tu en a besoin tu n’as qu’a me le demander. Tu n'as même pas a me dire ce qui ne va pas si tu n'en a pas envie. Je n’ai jamais su te dire non, rappelle-toi. »

Je ne fais rien pour briser cette étreinte, convaincue qu’il en a besoin. Imaginant qu’il vient de vivre une rupture ou quelque chose du genre par ma faute. Evidemment dans mon esprit un peu trop maniaque je me dis que je ne peux pas rester dormir ici sans ma chemise de nuit ou ma brosse a dent, pour autant, je ne peux pas le laisser seul non plus. Je finis par suggérer, avec un timide sourire aux lèvres et un enthousiasme a la hauteur de mon tangage :

« Tu sais quoi ? Tu m’as demandé ce que c’est une soirée parfaite pour moi, et j’ai réfléchis… je ne peux pas partir sans regarder un film. C’est ca dont j’ai vraiment envie : regarder un film avec toi. Tu te souviens que tu as promis de combler tous mes désirs ?»

La probabilité que je vois la fin du film, dans mon état, est quasi nulle mais ca, impossible de m’en rendre compte. Toujours sans bouger de ses bras, j’ajoute :

« Alors, on va regarder quoi ? Tu as de quoi faire du pop corn ? »

Liam Keller
New-Yorkais
Célébrité : Will Higginson
DC : Matt Roja - Enzo Forzalli - Billie Davis - Elena Flores - Diego Arriaga - Jackson Blake - Nathanaël Wellington
Crédits : avatars : CHEEKEYFIRE
Infos diverses : - Williamson Junior Keller est l'identité complète notée sur son ID, mais il a horreur de ce prénom et se fait appeler Liam.

- Vous retrouverez son nom sur différents bouquins présents dans les librairies du pays et au-delà. Il s'agit de grandes envolées métapsychologiques ennuyantes écrites par ses parents pour crier au monde leur fierté quant à leur fils aîné et leur déception pour le second.

- De ses 17 à 21 ans, il a lutté contre un cancer virulent, mais il a refusé de se laisser abattre, prenant les traitements sans sourciller et gardant sa bonne humeur. Seules les douleurs ont finalement eu raison de lui, et les anti-douleurs devinrent ses meilleurs amis. De cette épreuve il lui reste une belle cicatrice sur le crâne, endroit précis où les chirurgiens sont passés pour essayer de retirer la tumeur, mais qui est à présent parfaitement camouflée par sa tignasse. Les migraines récurrentes qui l'accompagnent sont également un malheureux souvenir dont il ne peut se défaire, il essaie néanmoins de les combattre par le port de lunettes de temps à autre.

- Flanqué à la porte par ses parents quelques temps seulement après sa rémission, ces derniers souhaitaient provoquer chez lui un électrochoc afin de le pousser à reprendre le chemin de l'université. Cependant, Liam préféra partir profiter de sa seconde chance en parcourant l'Amérique du Sud. C'est au Brésil qu'il se prit de passion pour le surf et c'est au Mexique qu'il fit une overdose l'expédiant immédiatement dans une cure de désintoxication. La contrainte n'étant pas un moteur de guérison, ce fut un échec cuisant.

- C'est en 2018 qu'il retourna de lui-même dans cet établissement après avoir découvert sa paternité. Il avait une fille de deux ans, désormais, l'adorable Théa en a 5 et, bien qu'il ne la voie pas autant qu'il le souhaiterait, elle est la prunelle de ses yeux, la force lui hurlant de ne pas flancher face à ses vieux démons.

- Il est végétarien.

Habitation : Un appartement à Greenwich Village avec deux chambres, l'une étant aménagée spécialement pour ta fille. Décoration de princesse, peluches en pagaille et photo ci et là, tu as particulièrement heureux de voir la petite s’émerveiller devant tes choix. Depuis quelques semaines, tu partages ton appartement avec les deux femmes de ta vie, ce qui te comble de joie malgré l’aspect « collocation » que revêt votre cohabitation.
Célébrité : Will Higginson
DC : Matt Roja - Enzo Forzalli - Billie Davis - Elena Flores - Diego Arriaga - Jackson Blake - Nathanaël Wellington
Crédits : avatars : CHEEKEYFIRE
Infos diverses : - Williamson Junior Keller est l'identité complète notée sur son ID, mais il a horreur de ce prénom et se fait appeler Liam.

- Vous retrouverez son nom sur différents bouquins présents dans les librairies du pays et au-delà. Il s'agit de grandes envolées métapsychologiques ennuyantes écrites par ses parents pour crier au monde leur fierté quant à leur fils aîné et leur déception pour le second.

- De ses 17 à 21 ans, il a lutté contre un cancer virulent, mais il a refusé de se laisser abattre, prenant les traitements sans sourciller et gardant sa bonne humeur. Seules les douleurs ont finalement eu raison de lui, et les anti-douleurs devinrent ses meilleurs amis. De cette épreuve il lui reste une belle cicatrice sur le crâne, endroit précis où les chirurgiens sont passés pour essayer de retirer la tumeur, mais qui est à présent parfaitement camouflée par sa tignasse. Les migraines récurrentes qui l'accompagnent sont également un malheureux souvenir dont il ne peut se défaire, il essaie néanmoins de les combattre par le port de lunettes de temps à autre.

- Flanqué à la porte par ses parents quelques temps seulement après sa rémission, ces derniers souhaitaient provoquer chez lui un électrochoc afin de le pousser à reprendre le chemin de l'université. Cependant, Liam préféra partir profiter de sa seconde chance en parcourant l'Amérique du Sud. C'est au Brésil qu'il se prit de passion pour le surf et c'est au Mexique qu'il fit une overdose l'expédiant immédiatement dans une cure de désintoxication. La contrainte n'étant pas un moteur de guérison, ce fut un échec cuisant.

- C'est en 2018 qu'il retourna de lui-même dans cet établissement après avoir découvert sa paternité. Il avait une fille de deux ans, désormais, l'adorable Théa en a 5 et, bien qu'il ne la voie pas autant qu'il le souhaiterait, elle est la prunelle de ses yeux, la force lui hurlant de ne pas flancher face à ses vieux démons.

- Il est végétarien.
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DC : Matt Roja - Enzo Forzalli - Billie Davis - Elena Flores - Diego Arriaga - Jackson Blake - Nathanaël Wellington
Crédits : avatars : CHEEKEYFIRE
Infos diverses : - Williamson Junior Keller est l'identité complète notée sur son ID, mais il a horreur de ce prénom et se fait appeler Liam.

- Vous retrouverez son nom sur différents bouquins présents dans les librairies du pays et au-delà. Il s'agit de grandes envolées métapsychologiques ennuyantes écrites par ses parents pour crier au monde leur fierté quant à leur fils aîné et leur déception pour le second.

- De ses 17 à 21 ans, il a lutté contre un cancer virulent, mais il a refusé de se laisser abattre, prenant les traitements sans sourciller et gardant sa bonne humeur. Seules les douleurs ont finalement eu raison de lui, et les anti-douleurs devinrent ses meilleurs amis. De cette épreuve il lui reste une belle cicatrice sur le crâne, endroit précis où les chirurgiens sont passés pour essayer de retirer la tumeur, mais qui est à présent parfaitement camouflée par sa tignasse. Les migraines récurrentes qui l'accompagnent sont également un malheureux souvenir dont il ne peut se défaire, il essaie néanmoins de les combattre par le port de lunettes de temps à autre.

- Flanqué à la porte par ses parents quelques temps seulement après sa rémission, ces derniers souhaitaient provoquer chez lui un électrochoc afin de le pousser à reprendre le chemin de l'université. Cependant, Liam préféra partir profiter de sa seconde chance en parcourant l'Amérique du Sud. C'est au Brésil qu'il se prit de passion pour le surf et c'est au Mexique qu'il fit une overdose l'expédiant immédiatement dans une cure de désintoxication. La contrainte n'étant pas un moteur de guérison, ce fut un échec cuisant.

- C'est en 2018 qu'il retourna de lui-même dans cet établissement après avoir découvert sa paternité. Il avait une fille de deux ans, désormais, l'adorable Théa en a 5 et, bien qu'il ne la voie pas autant qu'il le souhaiterait, elle est la prunelle de ses yeux, la force lui hurlant de ne pas flancher face à ses vieux démons.

- Il est végétarien.
Habitation : Un appartement à Greenwich Village avec deux chambres, l'une étant aménagée spécialement pour ta fille. Décoration de princesse, peluches en pagaille et photo ci et là, tu as particulièrement heureux de voir la petite s’émerveiller devant tes choix. Depuis quelques semaines, tu partages ton appartement avec les deux femmes de ta vie, ce qui te comble de joie malgré l’aspect « collocation » que revêt votre cohabitation.
# Mer 16 Aoû 2023 - 11:39 • •
>> Liam Keller

   
Tant que ca reste en famille  
Emma Lockwood et Liam Keller
“Beaucoup de divorces sont nés d'un malentendu. Beaucoup de mariages aussi.” - Tristan Bernard
Liam n’aime pas ce qu’il entend. Elle ne s’épanche pas, ne rentre pas dans les détails et il a conscience qu’elle est trop ivre pour qu’ils se lancent dans une telle conversation. C’est pourquoi il se contente de plonger son regard dans le sien, son ton se faisant plus grave qu’habituellement, « Il y a vraiment des connards... ». Il sent bien que l’annonce d’une mauvaise expérience de la part d’Emma fait bouillir son sang, et, évidemment, il n’imagine pas une seule seconde qu’il vient de s'attribuer à lui-même un nom d'oiseau.

Ils reparleront de tout ceci un autre jour, lorsqu’elle n’aura pas trop bu et qu’elle sera apte à discuter de chose aussi grave, de cette épreuve qui semble l’avoir particulièrement perturbée, la rendant peu encline a envisager une nouvelle relation amoureuse. Liam, lui, il se demande comment un mec a pu être aussi crétin pour lui faire du mal, et ce qui l’inquiète principalement, c’est la teneur exacte de ce qui a pu se passer. Sans doute que cette question va le hanter quelque temps…

La discussion prend une tournure beaucoup plus légère quand Emma se renverse son verre d’eau sur elle, que la douche est mentionnée et qu’elle s’embrouille une nouvelle fois sur la tuyauterie de l’appartement, et pas uniquement de celle-ci ! Les joues rougies de la jeune femme et ses bafouillements finissent par avoir raison du sérieux que mettait Liam jusque-là pour se jouer d’elle et de sa timidité évidente sur le sujet, puis il se souvient de la révélation précédente. Il retrouve son calme, se mordant la lèvre inférieure quand elle lui demande à quel point elle est ridicule, et c’est d’une voix douce et rassurante qu’il lui répond, « Tu es simplement adorable. ». Il le pense vraiment, sa candeur la rend touchante.

Ce qui est bien quand ils sont ensemble, c’est que tout semble naturel. Les conversations défilent sans qu’aucun d’eux ne s’offusque ou ne prenne la mouche pour les plaisanteries de l’autre, et ils ont constamment cette bienveillance chevillée au corps.

Tout ce que Liam veut, c’est qu’elle s’amuse, qu’elle profite de cette soirée de libre, loin de ses perpétuels engagements et obligations et qu’elle passe un moment agréable. La réponse qu’elle lui donne concernant sa perception d’une bonne soirée lui tire un sourire attendri, « Si être ensemble est tout ce qu’il te faut, alors je suis plus que ravi de te combler entièrement. ». Cette fois, ce sont ses joues à lui qui s’empourprent alors qu’il prend conscience du double sens pouvant être donné à ses propos. Impossible n’étant pas Keller, il se met même à bégayer alors qu’il tente de s’extirper de la tête les images qui viennent de s’y faufiler, « Je… Enfin… Moi, ce que je fais habituellement… Je… Je vois des amis, on va au cinéma ou boire un verre. Ou les deux. Pas en même temps, l’un après l’autre, peu importe l’ordre. », il se racle la gorge, « Bref, il y a plein de façon de passer une bonne soirée. ».

Voilà Liam, ça, c’est bien parlé ! Et ça ne laisse planer aucun sous-entendu. ABSOLUMENT AUCUN. Et merde…

Heureusement – et ce n’est pas souvent qu’il bénit une intervention d’Abigaël Lockwood ! - ils sont interrompus par le téléphone d’Emma. Aussi salvatrice ait été la méfiance de la femme sur ce coup, Liam préfère l’empêcher de saborder le reste de la soirée qu’ils ont à partager. Pour cela, il kidnappe le mobile de l’infirmière tout en le mettant sur silencieux avant de rebondir sur les mots utilisés par Abigaël pour mettre en garde sa fille.

Il est le plus honnête du monde quand il lui dit que s’il devait tenter sa chance, il le ferait dans de bonnes conditions. C’est-à-dire : quand elle serait apte à le saisir, en étant sobre. Il vient d’attraper les doigts d’Emma pour lui révéler cela, d’autant qu’il a l’intention d’entamer un sujet qui lui tient à cœur et sur lequel Abigaël appuie souvent. Mais la brune se focalise uniquement sur le premier détail qu’il a affirmé.

« Évidemment. »
, il est catégorique. Elle est magnifique. Liam observe leurs deux mains, souriant presque timidement alors qu’elle entremêle leurs doigts, « Même avec quelques verres de vin de trop, tu l’es. Je peux même te le prouver. ». Il se penche légèrement sur la table pour lui faire déposer sa paume sur sa poitrine, là où elle peut aisément sentir son cœur tambouriner à travers son tee-shirt, « Dès que je te regarde, il s’emballe. ». Alliant le geste à la parole, il fixe son regard dans celui d’Emma durant quelques secondes avant de se reculer pour reprendre sa place, gardant le contact de par leurs mains liées.

Malgré ce qu’elle lui dit, il reste convaincu que sa mère a nettement moins confiance en lui qu’en elle, mais il ne s’attarde pas là-dessus, préférant se concentrer sur la fin de ses propos, « Je ne sais même pas comment j’ai fait pour respirer avant qu’elle ne soit dans ma vie. ». Il le pense dur comme fer, Théa est devenue sa raison d’être, la personne pour qui il pourrait faire n’importe quoi, pour laquelle il pourrait surmonter tous les obstacles, même les plus infranchissables.

Vient alors la suite logique ; les fêtes de fin d’année et les réunions familiales qui vont de pair avec. Liam ne s’attendait pas à être convié à ces instants de partage, et s’il s’en étonne au début, il chasse rapidement cela pour montrer sa joie. Ses doigts retrouvent leurs libertés tandis qu’il s’emballe pour l’achat du sapin et la décoration qu’il faudrait faire pour parfaire le tout.

Le repas englouti, il est hors de question de ne pas continuer à s’amuser, et c’est exactement ce qu’ils font. La musique rebondie sur les murs du salon, leurs rires également. Alors qu’ils s’apprêtent à s’essayer à un porté risqué, ils sont coupés en plein élan par une Abigaël qui n’a pas dû supporter le silence de sa fille. Son inquiétude quant au déroulement de cette soirée l’a emporté, et elle a fait le trajet jusqu’ici pour s’assurer qu’aucun débordement n’ai lieu.

Ou pas.

Liam déchante. Ce n’est pas sa presque belle mère qui se trouve à la porte. Non, et finalement, il aurait largement préféré cette option. En reconnaissant le jeune homme qui se tient debout sur son palier, il retombe immédiatement sur terre, son sang se fige, et il craint que tout ne dégénère. Il ne parvient pas à gérer la situation, il se laisse totalement porter par les décisions de celui qui était, auparavant, son dealer favori et il ne bouge pas d’un cil quand ce dernier le prend dans ses bras pour mieux lui glisser un cadeau dans la poche de son pantalon. Cette nouvelle le glace, littéralement. Si Liam a réussi depuis plusieurs mois à ne plus rechuter, c’est uniquement parce qu’il n’avait aucune tentation sous la main. Il avait vidé l’entièreté de sa pharmacie, allant même jusqu’à donner à des associations le moindre Doliprane, se débarrassant des substituts soi-disant inoffensifs qu’on lui avait prescrits en cas d’envie impossible à maîtriser. Il soignait ses maux de tête récurrents avec le simple port de lunettes et quelques plantes, mais il évitait le plus possible ces dernières.

Il lui faut un peu de temps pour retrouver sa capacité à se mouvoir, et la première chose qu’il fait dès lors qu’il en est capable, c’est se précipiter jusqu’à la cuisine pour s’assurer qu’Emma va bien. C’est idiot, elle ne peut rien avoir, le dealer n’a fait que lui parler mais c’est plus fort que lui. Il la regarde comme s’il était en train de l’inspecter tandis qu’elle s’insurge, « Je sais, tu n’es pas ivre. Mais… Tu vas bien ? Tu es sûre ? ». Évidemment, qu’elle est ivre, mais ce n’est pas une chose qui l’inquiète. L’entendre mentionner son ami par contre, ça, ça le fout en panique. Il la prend dans ses bras en se confondant en excuses pour cet intermède. Ce contact le rassure, l’apaise et le réconforte.

Elle s’excuse, et il se sent idiot. « Tu n’as rien fait de mal, c’est moi je… ». Il ne peut pas en dire davantage. La peur lui prend les tripes, si elle découvre qui est cet homme, c'en est fini du peu de confiance qu’elle lui accorde pour Théa. Il va tout perdre. Ses erreurs passées le rattrapent. Ne pourra-t-il donc jamais s'en débarrasser définitivement ? S’il est en proie à une petite crise d’angoisse devant les effroyables conséquences que cette visite peut provoquer sur sa vie, il supporte encore moins l’idée que des menaces envers ses proches aient pu être faites. Ce mec ne sait pas pour Théa, mais il a très distinctement vu Emma.

Il resserre son étreinte sur le corps de l’infirmière, enfouissant son visage dans son cou tandis que ses muscles se font douloureux sous la pression qu’il se met, et, utilisant un prétexte débile, il lui demande de rester pour la nuit.

Quand il sent la main d’Emma se déposer dans sa nuque, il ferme les yeux pour apprécier ce délicat moment qui vient apaiser un peu ses tourments. Petit à petit, grâce à elle, il retrouve son calme, sa respiration reprend une cadence normale et il soupire lorsqu’elle reprend la parole, « Reste. Je n’ai pas envie d’être seul. Pas ce soir. S’il te plaît. ». Encore enlacés, sa bouche caresse doucement la peau de la demoiselle quand il parle en la suppliant presque. Il se fiche pas mal de ressembler à un enfant en proie à la panique, tout ce qu’il veut, c’est qu’elle ne se retrouve pas seule chez elle alors que ce type est dehors.

Combien de temps restent-ils ainsi ? Dans les bras l’un de l’autre ? Dans cette cuisine ? Liam ne sait pas le dire. Tout ce qu’il sait, c’est qu’il a désespérément besoin de la savoir là.

« Je ferais tout ce que tu voudras. », il opine du chef quand elle lui demande s’il se souvient de la promesse qu’il lui a faite, et c’est uniquement quand elle se questionne sur le film à regarder qu’il s’écarte doucement d’elle. Ses yeux sont embués. En réalité, tous ces changements d’humeur l’ont lessivé, il est mort de fatigue, mais il lui sourit.

« Je m’occupe du pop-corn et toi du film. », c'est à contre cœur qu'il casse leur étreinte tout en continuant de l’observer comme s’il avait peur qu’elle ne décide de s’échapper, « Je te remets la musique en attendant, comme ça, tu peux continuer à te déhancher sur le dance floor qu’est mon parquet. ». Liam recommence même à rire. Emma à ce pouvoir impressionnant sur lui, celui de lui faire oublier tous ses soucis.

Il récupère son téléphone, lançant une nouvelle playlist sans réellement regarder ce qu’elle comporte. Lorsqu’il se retourne vers la brune, c’est une mélodie beaucoup plus douce que les précédentes qui remplissent la pièce, le rythme est lent alors que des paroles langoureuses sortent des baffles, « Je ne suis pas sûr que ça t’ambiance beaucoup ça ». Il rigole, mais au lieu de changer le son, il se rapproche d’Emma, un sourire aux lèvres, « Gente dame, m’accorderiez-vous cette danse ? ». Il fait une petite pirouette surjouée pour singer une révérence tout en attendant qu’elle se décide si oui ou non elle désire faire quelques pas de slow avec lui. Avec un peu de chance, ça leur fera oublier leur mésaventure et ils pourront poursuivre sereinement la fin de cette soirée devenue soudainement bien étrange.

   
(c) princessecapricieuse

   



Emma Lockwood
New-Yorkais
Célébrité : Felicity Jones
DC : non
Crédits : moi même
Infos diverses : * Physiquement Emma fait 1m61 et pèse dans les 50 Kg. C'est une brune aux yeux verts.
* Emma ne sort pas beaucoup en dehors de son travail.
* Elle aimerait bien devenir interne et attend la validation de ses acquis que son responsable fait trainer.
* Elle est d'une grande maladresse sur tout ce qui touche les relations sociales en dehors du cadre de son travail.
* Derrière ses allures de fille sage, Emma a tendance a mentir facilement et a ne pas avoir froid aux yeux quand elle pense que c'est pour la bonne cause.
*Elle une peur phobique de l'eau.
*Elle est désespérément amoureuse du père de sa fille mais le pense homosexuel.
*Elle est obligée de voler des médicaments pour payer un maitre chanteur.
Tant que ca reste en famille  - Page 2 Ezgif-4-9d0eb4cc67

Habitation : petit appartement sur Lower Manhattan
Célébrité : Felicity Jones
DC : non
Crédits : moi même
Infos diverses : * Physiquement Emma fait 1m61 et pèse dans les 50 Kg. C'est une brune aux yeux verts.
* Emma ne sort pas beaucoup en dehors de son travail.
* Elle aimerait bien devenir interne et attend la validation de ses acquis que son responsable fait trainer.
* Elle est d'une grande maladresse sur tout ce qui touche les relations sociales en dehors du cadre de son travail.
* Derrière ses allures de fille sage, Emma a tendance a mentir facilement et a ne pas avoir froid aux yeux quand elle pense que c'est pour la bonne cause.
*Elle une peur phobique de l'eau.
*Elle est désespérément amoureuse du père de sa fille mais le pense homosexuel.
*Elle est obligée de voler des médicaments pour payer un maitre chanteur.
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Habitation : petit appartement sur Lower Manhattan
Célébrité : Felicity Jones
DC : non
Crédits : moi même
Infos diverses : * Physiquement Emma fait 1m61 et pèse dans les 50 Kg. C'est une brune aux yeux verts.
* Emma ne sort pas beaucoup en dehors de son travail.
* Elle aimerait bien devenir interne et attend la validation de ses acquis que son responsable fait trainer.
* Elle est d'une grande maladresse sur tout ce qui touche les relations sociales en dehors du cadre de son travail.
* Derrière ses allures de fille sage, Emma a tendance a mentir facilement et a ne pas avoir froid aux yeux quand elle pense que c'est pour la bonne cause.
*Elle une peur phobique de l'eau.
*Elle est désespérément amoureuse du père de sa fille mais le pense homosexuel.
*Elle est obligée de voler des médicaments pour payer un maitre chanteur.
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Habitation : petit appartement sur Lower Manhattan
# Ven 25 Aoû 2023 - 9:50 • •
>> Emma Lockwood

Un peu étourdie par le rosé, je reste a le regarder étrangement quand il parle de connard. Une façon de me dire qu’il a des regrets ? Autres choses ? Je ne suis absolument pas en état mental de dénouer ce qui peut tout dire et son contraire aussi. Je préfère revenir a la légèreté de l’instant, rosissant comme un ado timide a sont nouveau compliment qui clôture le nouvel instant de malaise sur la plomberie. Je suis adorable. Un sourire béat aux lèvres, j’en oublierais presque la grande découverte de ses inclinaisons sexuelles, pour voir dans ses mots autre choses qu’une belle amitié. En fait, heureusement que je sais, maintenant, que rien de plus ne serait possible, car je suis suffisamment nunuche pour croire encore entendre tellement plus entre ses mots. Encore une fois, je prouve bien mon erreur d’il y a 6 ans, je ne vois que ce que j’ai envie d’y voir. Je réponds machinalement a son sourire et remarque a peine que lui aussi semble rougir, sans saisir le double sens de sa phrase, alors que je suis suspendue a ses lèvres. D’ailleurs, c’est dans la plus grande innocence, un peu flattée qu’il veuille me combler et vraiment heureuse de cette soirée imprévue que je lui assure :

« Tu t’y prends très bien pour ça, tu sais ? »

Il a toute mon attention malgré le sentiment de tangage et le fait que mon esprit me porte un peu trop vers des rêvasseries de passer plus de temps ensemble, quand il aborde son planning de bonne soirée. Avec un enthousiasme presque enfantin, sans réaliser qu’il se fiche surement de mon avis, je m’entends m’exclamer.

« Oh !! Le cinéma !! je n’y suis pas allée depuis… heu… en fait depuis longtemps !! J’adorais quand on pouvait y aller avec maman ! Tu aimes quel genre de film ? D’ailleurs, tu fais comment pour avoir autant d’amis, a part être drôle, charmant et intelligent ? Et tes potentiels amoureux-plombier, c’est quoi ton secret pour les trouver et qu’ils sachent qu’ils te plaisent ?»

Les questions sont aussi sincères que ma curiosité. C’est un tel mystère pour moi, pas que Liam plaise, ca, je ne sais que trop a quel point il est merveilleux, mais c’est plus comment il arrive a faire comprendre a autant de personnes qu’elles sont a son gout, ou juste trouver autant de monde « facilement ».

Je reste muette, troublée par ce petit geste pas anodin pour mon propre cœur et plein de « et si » dangereux. Les yeux dans les siens, j’attends qu’il me dise qu’il se moque, que c’est une blague. En fait j’ai besoin qu’il me le dise car j’ai envie de trop de choses qu’il ne peut pas me donner. Juste de sentir les battements de son cœur me fait oublier que ce ne sont pas les mêmes que ceux qui vont faire sortir le mien de ma poitrine. Il fini par retirer sa main, tout en la gardant dans la mienne, et j’ai un peu de mal a m’en remettre et récupérer la parole. Pour autant, le naturel reprend vite le dessus dès que nous parlons de Thea.

« J’ai la même sensation que toi. Tout le monde me disait que je devrais penser a une IVG, que je ne pourrais pas m’en sortir seule, mais dès que j’ai vu sa frimousse a la 1ere écho, j’ai su que je voulais qu’elle reste dans ma vie à tout prix. »

J’ai un doux sourire en repensant a ce moment. Celui au malgré la détresse dans laquelle j’étais, j’ai vue un rayon de ce petit soleil qui allait arriver dans cet univers. Je trépigne presque quand Liam semble d’accord pour que nous passions les prochaines fêtes ensemble. Halloween, Noel, son anniversaire, j’ose parler de Thanksgiving. Tout semble si simple que je regrette de ne pas lui avoir proposé plus tot. La suite est comme dans un rêve. Je ris beaucoup, ne me souci de rien, plane un peu trop, jusqu’à ce que son ami n’arrive et casse tout. Je sais que je suis injuste avec son soupirant, que ca n’était pas ma soirée a moi a la base, mais je voulais vraiment que cela dure plus.

L’homme parti, la vaisselle faite, j’ai du mal a comprendre la réaction de Liam qui semble bouleversé. Il dit que je n’ai rien fait, j’ai peur d’avoir un doute et que cela soit lié au départ de son ami. Dans tous les cas, quelque soit les raisons de son état, j’entends bien restée s’il en a besoin. Il est dans mes bras et je devine qu’il va mal a tous ces petits signes que, même « légèrement ivre » je ne peux manquer. Je le garde contre moi, caressant sa nuque dans un geste apaisant, sentant qu’il en a besoin. Sa voix suppliante me déchire l’âme et je m’en veux de l’avoir obligé a mettre des mots sur sa demande. Le léger frisson de son souffle contre ma nuque me fait oublier toutes les paroles de ma mère et c’est presque immédiatement que je lui murmure :

« Tout ce que tu veux… »


Je reste dans cette position sans vraiment réalise à quel point mon corps est en train d’exprimer quelque chose que je connais depuis que Liam est dans ma vie, sans avoir mis de mot dessus : un douloureux mélange d’envie et de frustration. Je préfère largement ignorer les signes et me concentrer sur ce qui me semble le plus important en cet instant : lui et ses besoins à lui.

« Tu sais, si d’autres soir tu n’as pas envie de rester seul… tu as mon numéro sans compter que Théa et moi n’habitons pas très loin de chez toi… »


En attendant, je lui laisse tout le temps qu’il a besoin pour se rassurer contre moi. Je ne l’abandonnerais pas, ni maintenant, ni jamais. Je souris contre sa pas alors qu’il m’assure faire tout que je voudrais. Un sourire un peu amer, car je me doute bien qu’il n’a aucune idée de ce que je voudrais. Avec un peu d’humour, laissant le rosé me faire oublier ma timidité, je lui souffle :

« Méfie-toi de ce genre de promesse, je pourrais être tenter d’en abuser… »

Il finit par s’écarter de moi. J’aimerais le retenir mais j’ai encore assez de lucidité pour savoir que je ne dois pas le faire. Par réflexe, je serre mes bras contre mon corps, comme pour chasser cette impression de vide de ne plus être contre lui. Je tente de garder une voix guillerette, même si, clairement, cela reste pâteux a cause de mes quelques verres de vin.

« D’accord… mais je n’y connais rien en film. Tu aimerais voir quoi ?»

Je ris quand il propose de remettre de la musique et hoche la tête joyeusement, sauf que, cette fois, ce n’est pas vraiment les notes de ce que j’ai l’habitude d’écouter pour me trémousser avec Thea. Le temps que je comprenne sa remarque, il est devant a me faire une petite révérence qui m’arrache un gloussement tout en me faisant une invitation que je ne saurais refuser. J’essaye de lui rendre l’appareil, coté gestuel, mais c’est plus maladroit et je manque de trébucher :

« Avec plaisir monseigneur… »

Je le laisse prendre les choses en main, craignant d’avoir l’air aussi empotée que timide. Je me sens tellement bien contre lui a nouveau. Il ne se rend pas compte de ce que je ressens en cet instant, et ce n’est pas plus mal. Être dans ses bras est comme une piqure de rappel de tout ce qui est si proche de moi mais toujours hors de ma portée. Un doux supplice que je ne voudrais jamais voir s’arrêter tellement je suis perdue dans l’instant grisant de cette danse sans réfléchir que ca ne rendra la fin que plus douloureuse. Le jour au Liam aura vraiment rencontré son âme sœur, qu’il n’aura plus besoin de moi, que je n’aurais plus cette place… ou simplement que j’aurais dû fuir pour de bon, je ne sais pas encore comment je le vivrais. Mal, c’est certain, mais a quel point ? Une fois de plus, mon cerveau balaye les idées sombres pour rester aux plaisirs présents. C’est toujours sur un ton malicieux et sans le filtre de ma pudeur, que je lâche :

« Décidément, j’aurais eu toutes mes premières fois avec toi ! Il ne manquait que le slow et la soirée pyjama a ma liste je crois. »

Je redresse mon visage vers lui alors que la musique change pour une salsa plus rythmée. Je n’arriverais pas vraiment a expliquer ce que je fais avec mes pieds, ni avec le reste de mon corps, en fait. En voulant m’écarter de lui, peut être aussi commencé un pas de danse un peu vif, le sol semble honteusement se dérober sous moi, a moins que ça ne soit ce traitre de tapis, aidé de la table basse.  Bref, je me sens basculer, j’ai le réflexe de m’agripper a Liam qui a toujours été mon sauveur, sauf que, je le fais juste tomber avec moi. Heureusement, c’est le canapé qui amorti cette chute et je me retrouve sur lui, mes lèvres a quelques cm des siennes, mes yeux dans les siens, mon corps épousant presque le siens. J’ai du mal a trouvé mes mots ou à penser à juste arrêter de l’écraser.

Je voudrais lui assurer que je ne suis pas ivre, que cette chute est forcement lié a autre chose, comme un complot de son plancher avec le tapis, mais je me suis perdue dans la contemplation de ses prunelles, dans la chaleur de son corps, qui fait bien trop réagir le mien et dans cette attraction que je ressens presque tangiblement. J’ai tellement envie de l’embrasser. Une petite voix me rappelle qu’il m’a promis tout ce que je voulais et qu’un baiser, pour lui, ce n’est surement pas grand-chose… alors que moi, cela me semble être aussi fou que de gagner à la loterie. J’ai la gorge sèche, du mal a avaler ma salive et encore plus a bouger. Nerveusement, je me mordille la lèvre inférieure avant de réussir, enfin, a retrouver la parole en pensant au ridicule de la scène pour celui que je suis en train d’aplatir. Liam va surement beaucoup en rire, comme avec l’histoire des tuyaux. Je suis tellement lamentable. J’essaye de me la jouer cool pour cacher tout le malaise qui est en train de m’envahir.

« Tu sais quoi ? On va oublier le pop corn… film et câlins c’est bien aussi. »

Evidemment, pour moi, il n’y a aucun double sens dans cette phrase. J’essaye de me dégager de lui, mais mes mouvements sont peu assurés. J’arrive juste a me retrouver a califourchon sur lui, bassin contre bassin, manquant de justesse de tomber plus bas tellement l’équilibre me manque. Ce n’est pas vrai …  la honte !!! Je le regarde avec un sourire contrit avant de trouver une explication logique:

« Et rien a voir avec le vin, c’est parce que tu me troubles tout ca ! »

Sans lui demander son avis je lui attrape la main pour la poser sur mon cœur, comme il l’avait fait un peu plus tôt et que c’était la preuve indéniable que j’ai raison :

« Tu vois ! »

Liam Keller
New-Yorkais
Célébrité : Will Higginson
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Infos diverses : - Williamson Junior Keller est l'identité complète notée sur son ID, mais il a horreur de ce prénom et se fait appeler Liam.

- Vous retrouverez son nom sur différents bouquins présents dans les librairies du pays et au-delà. Il s'agit de grandes envolées métapsychologiques ennuyantes écrites par ses parents pour crier au monde leur fierté quant à leur fils aîné et leur déception pour le second.

- De ses 17 à 21 ans, il a lutté contre un cancer virulent, mais il a refusé de se laisser abattre, prenant les traitements sans sourciller et gardant sa bonne humeur. Seules les douleurs ont finalement eu raison de lui, et les anti-douleurs devinrent ses meilleurs amis. De cette épreuve il lui reste une belle cicatrice sur le crâne, endroit précis où les chirurgiens sont passés pour essayer de retirer la tumeur, mais qui est à présent parfaitement camouflée par sa tignasse. Les migraines récurrentes qui l'accompagnent sont également un malheureux souvenir dont il ne peut se défaire, il essaie néanmoins de les combattre par le port de lunettes de temps à autre.

- Flanqué à la porte par ses parents quelques temps seulement après sa rémission, ces derniers souhaitaient provoquer chez lui un électrochoc afin de le pousser à reprendre le chemin de l'université. Cependant, Liam préféra partir profiter de sa seconde chance en parcourant l'Amérique du Sud. C'est au Brésil qu'il se prit de passion pour le surf et c'est au Mexique qu'il fit une overdose l'expédiant immédiatement dans une cure de désintoxication. La contrainte n'étant pas un moteur de guérison, ce fut un échec cuisant.

- C'est en 2018 qu'il retourna de lui-même dans cet établissement après avoir découvert sa paternité. Il avait une fille de deux ans, désormais, l'adorable Théa en a 5 et, bien qu'il ne la voie pas autant qu'il le souhaiterait, elle est la prunelle de ses yeux, la force lui hurlant de ne pas flancher face à ses vieux démons.

- Il est végétarien.

Habitation : Un appartement à Greenwich Village avec deux chambres, l'une étant aménagée spécialement pour ta fille. Décoration de princesse, peluches en pagaille et photo ci et là, tu as particulièrement heureux de voir la petite s’émerveiller devant tes choix. Depuis quelques semaines, tu partages ton appartement avec les deux femmes de ta vie, ce qui te comble de joie malgré l’aspect « collocation » que revêt votre cohabitation.
Célébrité : Will Higginson
DC : Matt Roja - Enzo Forzalli - Billie Davis - Elena Flores - Diego Arriaga - Jackson Blake - Nathanaël Wellington
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- Vous retrouverez son nom sur différents bouquins présents dans les librairies du pays et au-delà. Il s'agit de grandes envolées métapsychologiques ennuyantes écrites par ses parents pour crier au monde leur fierté quant à leur fils aîné et leur déception pour le second.

- De ses 17 à 21 ans, il a lutté contre un cancer virulent, mais il a refusé de se laisser abattre, prenant les traitements sans sourciller et gardant sa bonne humeur. Seules les douleurs ont finalement eu raison de lui, et les anti-douleurs devinrent ses meilleurs amis. De cette épreuve il lui reste une belle cicatrice sur le crâne, endroit précis où les chirurgiens sont passés pour essayer de retirer la tumeur, mais qui est à présent parfaitement camouflée par sa tignasse. Les migraines récurrentes qui l'accompagnent sont également un malheureux souvenir dont il ne peut se défaire, il essaie néanmoins de les combattre par le port de lunettes de temps à autre.

- Flanqué à la porte par ses parents quelques temps seulement après sa rémission, ces derniers souhaitaient provoquer chez lui un électrochoc afin de le pousser à reprendre le chemin de l'université. Cependant, Liam préféra partir profiter de sa seconde chance en parcourant l'Amérique du Sud. C'est au Brésil qu'il se prit de passion pour le surf et c'est au Mexique qu'il fit une overdose l'expédiant immédiatement dans une cure de désintoxication. La contrainte n'étant pas un moteur de guérison, ce fut un échec cuisant.

- C'est en 2018 qu'il retourna de lui-même dans cet établissement après avoir découvert sa paternité. Il avait une fille de deux ans, désormais, l'adorable Théa en a 5 et, bien qu'il ne la voie pas autant qu'il le souhaiterait, elle est la prunelle de ses yeux, la force lui hurlant de ne pas flancher face à ses vieux démons.

- Il est végétarien.
Habitation : Un appartement à Greenwich Village avec deux chambres, l'une étant aménagée spécialement pour ta fille. Décoration de princesse, peluches en pagaille et photo ci et là, tu as particulièrement heureux de voir la petite s’émerveiller devant tes choix. Depuis quelques semaines, tu partages ton appartement avec les deux femmes de ta vie, ce qui te comble de joie malgré l’aspect « collocation » que revêt votre cohabitation.
Célébrité : Will Higginson
DC : Matt Roja - Enzo Forzalli - Billie Davis - Elena Flores - Diego Arriaga - Jackson Blake - Nathanaël Wellington
Crédits : avatars : CHEEKEYFIRE
Infos diverses : - Williamson Junior Keller est l'identité complète notée sur son ID, mais il a horreur de ce prénom et se fait appeler Liam.

- Vous retrouverez son nom sur différents bouquins présents dans les librairies du pays et au-delà. Il s'agit de grandes envolées métapsychologiques ennuyantes écrites par ses parents pour crier au monde leur fierté quant à leur fils aîné et leur déception pour le second.

- De ses 17 à 21 ans, il a lutté contre un cancer virulent, mais il a refusé de se laisser abattre, prenant les traitements sans sourciller et gardant sa bonne humeur. Seules les douleurs ont finalement eu raison de lui, et les anti-douleurs devinrent ses meilleurs amis. De cette épreuve il lui reste une belle cicatrice sur le crâne, endroit précis où les chirurgiens sont passés pour essayer de retirer la tumeur, mais qui est à présent parfaitement camouflée par sa tignasse. Les migraines récurrentes qui l'accompagnent sont également un malheureux souvenir dont il ne peut se défaire, il essaie néanmoins de les combattre par le port de lunettes de temps à autre.

- Flanqué à la porte par ses parents quelques temps seulement après sa rémission, ces derniers souhaitaient provoquer chez lui un électrochoc afin de le pousser à reprendre le chemin de l'université. Cependant, Liam préféra partir profiter de sa seconde chance en parcourant l'Amérique du Sud. C'est au Brésil qu'il se prit de passion pour le surf et c'est au Mexique qu'il fit une overdose l'expédiant immédiatement dans une cure de désintoxication. La contrainte n'étant pas un moteur de guérison, ce fut un échec cuisant.

- C'est en 2018 qu'il retourna de lui-même dans cet établissement après avoir découvert sa paternité. Il avait une fille de deux ans, désormais, l'adorable Théa en a 5 et, bien qu'il ne la voie pas autant qu'il le souhaiterait, elle est la prunelle de ses yeux, la force lui hurlant de ne pas flancher face à ses vieux démons.

- Il est végétarien.
Habitation : Un appartement à Greenwich Village avec deux chambres, l'une étant aménagée spécialement pour ta fille. Décoration de princesse, peluches en pagaille et photo ci et là, tu as particulièrement heureux de voir la petite s’émerveiller devant tes choix. Depuis quelques semaines, tu partages ton appartement avec les deux femmes de ta vie, ce qui te comble de joie malgré l’aspect « collocation » que revêt votre cohabitation.
# Jeu 31 Aoû 2023 - 18:18 • •
>> Liam Keller

   
Tant que ca reste en famille  
Emma Lockwood et Liam Keller
“Beaucoup de divorces sont nés d'un malentendu. Beaucoup de mariages aussi.” - Tristan Bernard
Le temps de quelques secondes, il laisse valser la gène qui vient de l’envahir pour un sourire mutin et un relevé de sourcil espiègle, « Ah oui, tu trouves ? Je peux faire bien mieux... ». Lui, il n’est pas ivre, il a totalement conscience de ce que ses paroles sous-entendent, et il en vient à bafouiller, quelque peu mal à l’aise, quand il lui répond quant à ses soirées entre amis.

« C’est un interrogatoire ? », il plaisante face à toutes les questions qu’a provoquées sa simple définition d’un moment sympa entre potes, puis il bombe légèrement le torse, un air faussement supérieur prenant place sur son visage, « Toutes les qualités que tu viens d’énumérer expliquent parfaitement mon succès. ». Mais il reprend son sérieux lorsque le sujet des amours vient sur le tapis, « Trouver quelqu’un pour une nuit, ou plusieurs, ça n’a rien de compliqué. Il suffit de sortir, de se mêler aux autres, d’être souriant, avenant et alors les rencontres se font toutes seules. Le plus difficile, c’est de réussir à trouver la bonne personne. Celle avec qui on a envie de partager plus que ses draps, celle avec qui on imagine pouvoir se construire un avenir... », son regard se fait fuyant à la mention de ce qui pourrait s’apparenter au grand amour. Il reprend d’une voix posée et pourtant remplie d’une vérité douloureuse, « Pendant longtemps, je n’ai fait que rechercher la première catégorie. Je… Je voulais juste profiter de ce sursaut de vie qui m’était offert et… », Liam hésite, il n’a pas pour habitude d’évoquer ce genre de chose, cependant, avec Emma, il se sent toujours suffisamment en sécurité pour s’ouvrir plus qu’avec n’importe qui. D’autant que, vu son état actuel, elle ne se souviendra sûrement pas de cette conversation pleine de confidence, « Je ne me voyais pas embarquer sérieusement quelqu’un avec moi. Qu’est-ce que je lui aurais apporté ? De la déception, de la honte, un avenir incertain avec un malade en sursis qui préfère fuir ses propres angoisses en se prétextant trop cool quand il plane ? ».

Il s’arrête là. Coupé par les messages d’Abigaïl et par sa propre lâcheté, Liam continue d’avoir peur devant certains de ses sentiments. S’il était plus courageux, alors il dirait à Emma que, dès leur première rencontre, elle l’avait chamboulé. Qu’elle avait été bien plus qu’un soutien indéfectible durant sa longue lutte contre le cancer, qu’elle avait représenté sa lueur d’espoir, que s’il s’était autant battu, ce n’était pas uniquement pour lui. Il pourrait lui dire que la nuit où Théa a été conçue, il l’avait rêvé durant des mois sans jamais se l’avouer, et que, même à présent, il osait à peine cesser de mettre ce "dérapage" sur l’alcool qu’il avait ingurgité ce soir-là. Si Liam se montrait honnête avec elle – et avec lui-même – il lui avouerait à quel point il s’en veut, à quel point sa fuite, sa recherche immédiate d’une capsule pouvant calmer ses douleurs le faisait se sentir idiot. S’il avait été plus fort à l’époque, tout aurait été différent.

Pourtant, il ose. Un petit peu. Des mots et des gestes microscopiques. Des doigts qui s’entremêlent, un « Tu es adorable » et un cœur qui s’emballe. Ce n’est pas grand-chose à côté de ce qu’il pourrait dire, de ce qu’il pourrait faire, mais après les confidences qu’il vient de faire, Emma pourrait prendre conscience de là où il voulait aller. Si malgré les verres de vin elle le comprend, elle n’en montre rien, et tandis qu’il sent son myocarde tambouriner dans sa poitrine lorsqu’il la regarde dans les yeux, elle reste totalement muette, imperturbable. Est-ce une gentille façon de lui faire comprendre que rien n’est possible ? Que, pour elle, il n’y a rien, aucun palpitant, pas de papillon, zéro envie de plus. Il devrait lui répondre que c’est ainsi qu’il sait quand quelqu’un lui plaît, qu’il lui suffit d’entendre son cœur taper si fort pour savoir ce qu’il veut. Il devrait également lui dire que jamais, ô non jamais, il ne frappe aussi intensément que lorsqu’il la regarde elle. Il n’y a que pour elle que les battements sont aussi impressionnants, assourdissants, qu’ils en viennent presque à lui faire mal tellement ils sont puissants. Mais non. Ses lèvres restent closes, et il se recule pour casser cet instant avant que cela ne devienne trop embarrassant.

La conversation revenant sur Théa, il oublie la non-réaction d’Emma face à ce qui, pour lui, s’avérait être une presque révélation de ce qu’il ressent. Il se renfrogne un peu à la mention d’un IVG et un voile de tristesse traverse son regard quand elle lui rappelle la traversée solitaire qui a été la sienne durant sa grossesse. Depuis qu’il a appris sa paternité, il n’a jamais trouvé le bon moment pour aborder le sujet ; pourquoi diable n’est-elle pas venue le trouver en apprenant qu’ils allaient devenir parents ? Encore une fois, les circonstances ne se prêtent pas à cette discussion, alors il se contente de sourire d’une risette compatissante et attendrie devant les mots qu’elle prononce, « Elle est devenue notre univers tout entier. ».

L’insouciance et l’euphorie envahissent l’appartement. Le contact de leurs mains se brise alors qu’ils parlent des fêtes à venir, des préparatifs qui les attendent et de la soirée qui se poursuit dans la joie et la bonne humeur.

Une danse. Deux danses et ainsi de suite jusqu’à ce qu’un invité surprise vienne tout gâcher.

Vlan. Patatras. C’est un fracas. Un tsunami d’émotions négatives qui vient balayer la beauté du début. Liam n’a pas réagi face à ce fantôme du passé, il retrouve sa capacité à se mouvoir après que l’ombre de son ancien dealer disparaisse de sa vue. Et là, tout se chamboule. C’est un trop-plein d’émotions qui le fait paniquer. Il déraille, tremble alors que le poids des médicaments illites semble pesé un tonne dans la poche arrière de son jeans. Il a l’impression de suffoquer. Il a besoin d’elle. Il a besoin qu’Emma reste, et il finit par le lui dire clairement lorsqu’elle le lui demande et que, apaisé par sa présence, par ses gestes tendres, par son parfum et par la douceur de ses doigts sur sa nuque, il se laisse aller, il s'autorise à se montrer vulnérable.

« Ne me dis pas ça, tu risques de me voir débarquer tous les jours. », c’est un fait, Liam n’aime pas la solitude, mais ce n’est pas l’unique raison qui le pousse à rétorquer de la sorte. Être entouré de monde, que ce soit des amis ou des inconnus, il adore ça, mais s’il pouvait passer tout son temps avec Emma et Théa, ce serait amplement suffisant pour lui. Il en est convaincu.

Il profite du moment sans parvenir à définir le temps qui passe. Ses bras se resserrent sur le corps d’Emma, son nez respire doucement son odeur et sa bouche se délecte de la douceur de sa peau quand il parle. Ils sont si proches… Et l’instant dure, s’étire. Liam en vient à penser qu’il pourrait passer sa vie ainsi, juste comme ça, blottit contre elle.

« Tu peux m’exploiter autant que tu le veux. »
, il plaque sa bouche contre le cou de la jeune femme à la fin de sa phrase, comme pour sceller la promesse d’être toujours là, de ne jamais partir et de se montrer aussi présent qu’elle a pu l’être pour lui.

Toute bonne chose à une fin, et il se détache d’elle sans le vouloir quand elle lui propose de regarder un film en dévorant du pop-corn pour terminer cette soirée comme il se doit. C’est une bonne façon d’effacer les derniers événements et en grand gamin qu’il est souvent, il s’enthousiasme de cette idée en lui disant de choisir quoi regarder pendant qu’il s’affaire à trouver le nécessaire pour les sucreries.

« Tu voulais faire le porté de Dirty Dancing tout à l’heure, je dois avoir le DVD dans le placard près de la TV. Comme ça, on pourra travailler la technique théorique avant de passer à la pratique ! », il rigole en se tournant vers elle, puis il abandonne la casserole qu’il vient de sortir pour s’approcher. Déposant ses paumes sur les épaules de la brune, il effectue des mouvements de bas en haut après l’avoir vu se recroqueviller sur elle-même, « Tu as froid ? Tu veux un pull ? ». Il s’inquiète, n’imaginant pas un instant qu’elle puisse se sentir soudainement seule après la longue étreinte qu’ils viennent de partager.

Quoi de mieux pour se réchauffer que de danser ?! Liam lance donc à nouveau la musique. La mélodie est lente, langoureuse. En somme, rien qui ne permettrait à Emma de se trémousser pour retrouver un peu de chaleur, mais c’est le morceau idéal pour retrouver un peu de promiscuité !

Un léger rire s’échappe de sa gorge quand il la voit tenter de mimer sa révérence, et il la retient alors qu’elle vacille doucement à cause d’un trop-plein de rosé. Le pompier ne perd pas une seconde après l’accord de la demoiselle pour cette danse, il l’attire délicatement vers lui, place les mains d’Emma dans sa nuque – ce qui lui arrache un nouveau frisson – et dépose ses paumes sur les hanches de sa partenaire avant de les faire glisser jusqu’à sa chute de reins pour les faire se rapprocher.

Ils se balancent lentement d’un pied sur l’autre, tournent si doucement que le mouvement est presque imperceptible. Liam vient de fermer les yeux, une de ses mains remontant légèrement dans le dos d’Emma comme pour la maintenir contre lui. Sa voix se fait murmure alors qu’il répond – avec beaucoup de retard – à l’une des questions posées précédemment, « Tout à l’heure, tu me demandais ce qu’était une soirée parfaite pour moi. Ça ressemble exactement à ça. ». Si on exclut l’aparté de quelques minutes avec un intrus indésirable, il dit vrai.

Son menton repose sur le haut du crâne de la belle, ses phalanges se crispant doucement sur le tissu de son tee-shirt quand elle reprend la parole, « Quoi ? Tu n’avais jamais fait de slow avant aujourd’hui ? Mademoiselle Lockwood… Il va vraiment falloir que je vous sorte plus souvent ! ». Sa tête dodeline de gauche à droite tandis qu’il sourit, « La presque baignade, la danse, la soirée pyjama sans pyjama… Enfin… Je veux dire… La soirée pyjama tout habillé pas sans rien du tout ; Bref, tu m’as compris. », il réfléchit un instant, « Je suis sûr que j’ai été ta première visite en centre de désintox aussi ! Et je suis sûrement le premier mec de ta vie à tant insupporter ta mère. Oh et, d’après ce que j’ai compris, je suis le premier avec qui tu as picolé autant. Le premier et l’unique ! J’en suis très fier de celle-là. ». Il se marre comme un crétin avant de dire d’un ton plus sérieux, emprunt d’une légère timidité, « Moi aussi, j’ai vécu des premières fois avec toi, et certaines étaient particulièrement importantes. ». Ses doigts sont redescendus dans le creux des reins d’Emma alors qu’il sourit, légèrement penaud face à la révélation à demi-mot qu’il vient de faire. Oui, elle a été la première. La première avec qui les vêtements ont volé, la première avec qui les draps ont transpiré, et bien qu'il n'est que des souvenirs embués de cette nuit, il garde précieusement les quelques images qui lui restent en mémoire.

La chanson s’arrête, laissant planer quelques secondes de silence jusqu’à ce qu’un rythme plus soutenu et gorgé de soleil ne parvienne à ses tympans pour lui faire comprendre que le temps de la douceur doit laisser sa place. Emma opère un pas en arrière dans un déhanché étrange qui lui tire un rire, éclat qui s’intensifie lorsqu’il sent son tee-shirt se faire happer dans un geste désespéré et que son corps tout entier bascule, amorti par les coussins du canapé, « Ça aussi, c’est une de tes premières fois ? Jouer les cascadeuses ? ». Son rire continue de résonner tandis que repasse dans sa tête le film des dernières secondes, « Tu ne t’es pas fait mal ? ». En posant sa question, il vient frotter l’arrière de son crâne qui, dans la chute, à percuter un peu trop violemment l’accoudoir de son sofa, puis sa paume se dépose sur la joue d’Emma qui est trop silencieuse à son goût. Elle le regarde en ne disant rien, et c’est alors qu’il remarque à quel point ils sont proches. Leurs jambes sont entremêlées, la poitrine de la brune est écrasée contre son torse et leurs nez se frôlent… Les prunelles de Liam se fixent un instant dans celles d’Emma avant de glisser sur ses pommettes, puis sur sa mâchoire avant de remonter jusqu’à ses lèvres qui semblent l’appeler. Il doit à présent faire un effort surhumain pour ne pas céder à la tentation. Plus les secondes s’égrènent et plus il ressent une envie fulgurante de plaquer sa bouche contre celle qui se fait martyriser, « Hey, ça va ? ». Son pouce vient délicatement s’apposer sur la trace de dents se trouvant sur la lips inférieure d’Emma alors que ce mutisme l’inquiète. Il plonge à nouveau son regard dans celui de la jeune femme pour essayer d’y déceler un indice sur ce qu’elle pense, sur ce qu’elle l’autoriserait à faire, sur la frontière qu’il peut se permettre de franchir ou non.

La phrase qui suit lui fait écarquiller les yeux, puis lui donne des ailes, « Tout… Tout ce que tu veux. ». Film et câlins. Liam n’entend que cela. Sa paume quitte la joue d’Emma, il se lance. C’est maintenant ! Il a l’intention de faire glisser ses doigts à l’arrière de sa nuque pour l’attirer à lui et, enfin, presser ses lèvres contre les siennes, mais c’est le moment qu’elle choisit pour se remettre à bouger et s’éloigner en faisant valdinguer son bras loin d’elle, son poignet allant percuter la table basse. Sa bouche se tord dans une petite grimace sous l’impact tandis qu’elle gigote dans tous les sens pour se dégager. Leurs bassins frottent l’un contre l’autre, arrachant un léger râle incontrôlable au pompier avant que ses doigts ne viennent se replacer rapidement sur la hanche de la jeune femme pour lui éviter de chuter au sol.

Elle se trouve à présent à califourchon sur lui, une jambe de chaque côté de son bassin. Cette position l’empêche de faire le moindre mouvement et il ne parvint pas à savoir si elle a souhaité ce changement pour éviter son baiser ou pour prendre les commandes de la suite. Son cœur s’emballe alors qu’il l’observe, elle le surplombe, le domine totalement et il a soudainement l’impression de tomber dans le vide quand elle se sent obligée de préciser que cette situation n’a rien à voir avec le vin, comme si elle voulait à tout prix lui faire comprendre que c’était bel et bien elle qui tenait les rênes et non le rosé.

Ses yeux suivent avec attention le chemin parcouru par sa main. Cette dernière quitte la hanche d’Emma pour se retrouver sur sa cage thoracique, guidée par la brune qui semble vouloir lui prouver quelque chose. Quelque chose qu’il n’est pas sûr de parfaitement saisir. Elle qui est si réservée habituellement, qui rougit à chacune de ses allusions ou qui esquive toutes ses tentatives de rapprochement…

« Il… Il bat très fort. »
, il sent le cœur d’Emma pulser sous ses doigts au même rythme que le sien et il appuie plus fermement sa paume comme pour s’assurer de ne pas rêver. Sa voix est plus rauque qu’à l’accoutumée, c’est l’effet que produit le poids du bassin d’Emma contre le sien. Liam inspire un grand coup, avalant une bouffée d’oxygène pour s’aider à se concentrer sur autre chose que la chaleur qu’il peut sentir s’immiscer au fond de son ventre. Il veut rester lucide, ne pas se laisser emporter par des instincts primaires ou par son envie fulgurante de faire immédiatement l’amour à la jeune femme sur ce canapé. Contrairement à ce qu’elle lui dit, elle a bu. Beaucoup. Et si lui a conscience de ce qui est en train de se passer, il n’est pas certain qu’elle, elle soit en totale possession de sa capacité à la réflexion. Et si, à l’inverse de ce qu’elle prétend, c’était effectivement le vin qui lui faisait cet effet ? Et non pas lui… « Emma, je... », il peine à s’exprimer, ses yeux ne parviennent pas à rester fixés, ils passent inlassablement du visage de la brune à sa main se trouvant si près de sa poitrine, pour mieux revenir à ses lèvres. « De quoi est-ce que tu as envie là, maintenant ? », il fixe son regard aux prunelles vertes qui lui font face pour essayer de déceler la vérité. Ce qui est sûr, c’est qu’il ne fera pas le premier pas. Pas ce soir. Pas après qu’elle se soit enfilée presque une bouteille de vin à elle toute seule. Il lui a promis de faire tout ce qu’elle voulait, mais il veut être certain que ce soit réellement ce qu’elle souhaite, car même si ce geste qu’elle vient de lui emprunter est, pour lui, particulièrement significatif, rien ne lui dit qu’elle l’entend de la même façon que lui.


   
(c) princessecapricieuse

   



Emma Lockwood
New-Yorkais
Célébrité : Felicity Jones
DC : non
Crédits : moi même
Infos diverses : * Physiquement Emma fait 1m61 et pèse dans les 50 Kg. C'est une brune aux yeux verts.
* Emma ne sort pas beaucoup en dehors de son travail.
* Elle aimerait bien devenir interne et attend la validation de ses acquis que son responsable fait trainer.
* Elle est d'une grande maladresse sur tout ce qui touche les relations sociales en dehors du cadre de son travail.
* Derrière ses allures de fille sage, Emma a tendance a mentir facilement et a ne pas avoir froid aux yeux quand elle pense que c'est pour la bonne cause.
*Elle une peur phobique de l'eau.
*Elle est désespérément amoureuse du père de sa fille mais le pense homosexuel.
*Elle est obligée de voler des médicaments pour payer un maitre chanteur.
Tant que ca reste en famille  - Page 2 Ezgif-4-9d0eb4cc67

Habitation : petit appartement sur Lower Manhattan
Célébrité : Felicity Jones
DC : non
Crédits : moi même
Infos diverses : * Physiquement Emma fait 1m61 et pèse dans les 50 Kg. C'est une brune aux yeux verts.
* Emma ne sort pas beaucoup en dehors de son travail.
* Elle aimerait bien devenir interne et attend la validation de ses acquis que son responsable fait trainer.
* Elle est d'une grande maladresse sur tout ce qui touche les relations sociales en dehors du cadre de son travail.
* Derrière ses allures de fille sage, Emma a tendance a mentir facilement et a ne pas avoir froid aux yeux quand elle pense que c'est pour la bonne cause.
*Elle une peur phobique de l'eau.
*Elle est désespérément amoureuse du père de sa fille mais le pense homosexuel.
*Elle est obligée de voler des médicaments pour payer un maitre chanteur.
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Habitation : petit appartement sur Lower Manhattan
Célébrité : Felicity Jones
DC : non
Crédits : moi même
Infos diverses : * Physiquement Emma fait 1m61 et pèse dans les 50 Kg. C'est une brune aux yeux verts.
* Emma ne sort pas beaucoup en dehors de son travail.
* Elle aimerait bien devenir interne et attend la validation de ses acquis que son responsable fait trainer.
* Elle est d'une grande maladresse sur tout ce qui touche les relations sociales en dehors du cadre de son travail.
* Derrière ses allures de fille sage, Emma a tendance a mentir facilement et a ne pas avoir froid aux yeux quand elle pense que c'est pour la bonne cause.
*Elle une peur phobique de l'eau.
*Elle est désespérément amoureuse du père de sa fille mais le pense homosexuel.
*Elle est obligée de voler des médicaments pour payer un maitre chanteur.
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Habitation : petit appartement sur Lower Manhattan
# Ven 1 Sep 2023 - 13:13 • •
>> Emma Lockwood

C’est avec tout l’enthousiasme innocent du monde que je ne manque pas de lui confirmer à quel point il est fantastique avec moi et que cette soirée est merveilleuse malgré les incidents que mon esprit embrumé a déjà oubliés.

« Je ne vois pas comment, je suis déjà vraiment comblée… »


Je lui adresse un sourire complice et me fige rapidement, blême de réaliser que oui, mes questions sonnent comme un interrogatoire. Mes mains moulinent devant moi de façon chaotique, manquant de renverser encore mon verre, pour signifier à quel point ce n’était pas ce que je voulais pendant que je me mets a bafouiller comme une enfant prise sur le fait.

« Oh… je…non… non… je… désolée… vraiment… je ne voulais pas être intrusive… »


Je suis soulagée quand il prend cette pause un peu forcée et mon sourire revient alors qu’il m’explique ce qui me semble être un autre univers pour moi. Tout a l’air si simple pour lui, se rend il compte qu’il a presque le monde a ses pieds a mes yeux ? Maintenant, je ne crois pas que je voudrais trouver quelqu’un pour une nuit. En fait je ne me vois pas me trouver quelqu’un tout court, pas seulement parce que je n’ai plus le temps, mais surtout, je crois que je ne veux personne d’autre que celui qui commence à me montrer quelque chose de plus douloureux sous cette légèreté. Quelques choses que ses parents s’étaient bien garder de voir alors qu’il se noyait dabs ce qu’ils qualifiaient « la débauche ». Je penche légèrement ma tête tout en le scrutant. Malgré le vin, je le connais si bien que je ne manque pas de deviner les bords de cette blessure qu’il tente de me cacher. En douceur je lui demande :

« Mais tu aurais aimé avoir plus… ? Je veux dire, plus que des gens qui passent dans ta vie ? »


Et puis le couperet tombe, faisant douloureusement écho a mes propres angoisses. Je sais que Liam peut être très dur dans sa façon de ce voir, mais j’avais espéré qu’il commencerait a réaliser a quel point il n’y avait que ces parents pour le voir ainsi.

« Liam… tu sais, on est tous en sursis d’une certaine façon et ce n’est pas parce que tu es en rémission que ton espérance de vie est différente de celles des autres. Tu mérites d’être heureux et tu as tout pour combler la personne que tu aimerais. Regarde déjà ce que tu fais juste avec moi… Tu n’as pas idée de tout ce que tu m’apportes !! La nuit ne suffirait pas pour lister tout ce que tu m’apporte… »

J’essaye de lui sourire, ma main sur la sienne serrant un peu plus ses doigts. Mes mots ne sont pas clairs et pourtant, ils suintent de cette ferveur sincère que j’ai toujours eue quand il fallait lui ouvrir les yeux. A moins que cela soit, aussi cet amour inconditionnel que j’ai toujours ressenti pour lui. Je voudrais qu’il soit heureux. Il le mérite et même si ça m’arrache le cœur que cela soit avec quelqu’un d’autre, je sais que je serais capable de survivre à cela si c’est pour lui. Je préfère mille fois devoir partir en les sachant bien, Thea et lui, que de passer ce qui me restera de vie a craindre qu’ils soit malheureux.

J’aurais vraiment aimé être la bonne personne, celle avec qui Liam aurait eu envie d’être, de rester, celle qui aurait eu le bon sexe et le luxe de pouvoir se projeter a plus de quelques mois. Mais je ne suis pas tout ca. Je ne suis « que Emma », un « coup d’un soir » parmi tant d’autres qui a juste eu la particularité d’avoir un bébé. Bref, celle qui l’a déjà fait fuir une fois, celle qui a tout raté, celle qui chasse ces conquêtes et qui a peur de sa plus grande passion. Autant dire que sans Thea, je serais surement « un grand rien » pour lui ou juste son ancienne infirmière.  Je n’ai pas le temps d’ajouter quoique ce soit que tout s’enchaine nous laissant sur cette non fin de conversation.

En fait tout se bouscule et, grisée par le moment, les émotions, et un peu le rosé aussi, j’en oublie tout dès que je suis perdue dans ses yeux ou à danser avec lui. Je m’amuse dans ce moment qui n’aurait dû être qu’à nous. Un qui ne sera surement qu’un beau souvenir, un peu embrumé demain, où tout pourra prendre une teinte de gêne, mais pour le moment, cela me semble incroyablement beau et lumineux. Comme un fragment de rêve que je n’aurais même pas pensé pouvoir effleurer un jour. Je suis heureuse, riant aux éclats avec Liam, enchainant les chorégraphies non homologuées comme deux gamins qui ont envie de s’amuser. Pour autant ce moment fragile de bonheur innocent vole presque en éclat avec la venue de cet inconnu. Avec lui il apporte un peu de ce flux glacial et amer de cette réalité que je voulais oubliée. Impossible de savoir qui il est, ni de comprendre les affres de la jalousie que je ressens autant que ce refus de retourner a ma place qui me semble triste et morne. Toute cette soirée ne m’était pas destinée, rien de tout cela n’était pour moi, je ne fais que remplacé l’homme qui aurait dû lui tenir compagnie. L’alcool dans mon sang ne m’aide pas a y voir clair pendant que je m’occupe de la vaisselle.

C’est d’ailleurs ces tourments qui font que vide la bouteille, rendant ma raison encore plus bancale. J’ai déjà mal. Demain ca sera pire. Je redoute les prochaines semaines, les longs mois et tout ce qui me reste a vivre ou ce moment ne sera plus qu’un de ceux qui nous a échappé sans qu’on ait pu le faire durer. Parce que, demain, cela sera une autre personne qu’il fera rire, qu’il fera danser pendant que je serais a cette place qui a toujours été la mienne et qui m’avait toujours suffi jusqu’à maintenant. Il n’y a rien que je puisse faire contre cela et je sens monter en moi une sorte de colère mêlée a de la tristesse tellement je voudrais plus qu’un petit soir gagné sur un malentendu.

Le froid de l’intru reste même après son départ sauf que, cette fois c’est sur Liam que le mal-être semble s’abattre et cela suffit a me faire abandonner toutes mes pensées nombrilistes. Je ne comprends pas bien ce qui s’est passé, je ne peux que présumer en ressentant sa détresse. Les gestes et les mots arrivent naturellement. Je ne suis pas celle qu’il a choisi, pas celle qu’il aime, mais l’alcool m’aide étrangement a y voir plus clair que jamais : je l’aime. Ca a toujours été ainsi et je ne vois pas un univers ou ca en sera autrement alors que je le serre contre moi en essayant de l’apaiser. Je ne l’abandonnerais pas, il n’a même pas à me le demander en plus et c’est sans arrière-pensée que je lui promets de rester avec lui. Je caresse sa nuque, frissonnant a son souffle contre ma peau, transportée par sa chaleur et le contact de son corps. Sa réponse a mon invitation me fait sourire et c’est sans réfléchir que je lui assure :

« Tu sais que si c’est ce que tu as envie, la porte t’es toujours ouverte. On est une famille, tu te souviens ? »

Ma respiration se fait un peu plus rapide quand ses bras se resserrent contre moi et je dois fermer les yeux quelques instants pour savourer cet instant. Je ne me rends pas compte que ses quelques mots, caressant ma peau, me font presque planer.  Je suis incapable de lui répondre tant les idées de « comment exploiter Liam » qui me viennent sont scandaleuses. Je me fais presque rougir toute seule heureusement Liam me fait une proposition qui sonne comme la parfaite diversion :

« Oh !! Tu as Dirty Dancing !! C’est mon film préféré !! Tu l’aime aussi ???»

J’ai les yeux qui brillent et sautille presque tellement je suis ravie de le voir avec Liam en me disant que s’il a le dvd, c’est peut-être que nous partageons quelques choses de plus. C’est ridicule surement et ca ne devrait avoir aucune importance, pourtant, j’aime bien l’idée que nous ayons des gouts commun. Me détacher de Liam me semble presque contre nature. Je frissonne mais je suis bien trop alcoolisée pour y voir un rapport avec sa proposition ou son geste pour me réchauffer. Quand il me demande si j’ai froid, je suis obligée de réfléchir :

« Juste un peu. De toute facon, une soirée Télé sans plaid ce n’est plus une soirée télé ! On se mettra dedans tous les deux et ca ira mieux. D’ailleurs, j’y pense, tu crois que tu pourrais me prêter des vêtements pour cette nuit ? Sinon j’irais en chercher après le film… »

Une fois de plus, je ne mesure pas a quel point ma démarche est incertaine, mes gestes confus et que je ne survivrais jamais aux escaliers. Je reste sur la version que je ne suis pas ivre et que j’ai un total contrôle sur tout. La musique me surprend, mais c’est avec une docilité exemplaire que je laisse Liam prendre les choses en main, suivant ses gestes et ses paroles pour me retrouver à danser mon premier slow. Je crois que j’adore ca. J’ai un sourire lumineux quand il me dit que c’est ca une soirée parfaite pour lui :

« Je crois que je pourrais y prendre gout facilement. »

Je rougis, un peu gênée quand il semble surpris de cette nouvelle première fois. Une fois de plus, la magie de Liam fait qu’il arrive presque immédiatement a dissiper le malaise avec son humour. Quoique, « le premier mec de ma vie… » « l’unique »… des mots sorties de leur contexte qui me troublent tellement ils sonnent juste de cette façon. Il rit, ça m’aide à juste bafouiller un :

« Je… oui…. L’unique…»

Je reste les yeux dans les siens, un peu tendu quand il évoque ce que je pense être la création de Thea. Je ne suis pas sûre de ce que je lis dans ses yeux ni d’être prête à évoquer cette nuit dramatique où j’ai tellement dû le devoir. Là où je devrais rester sur un silence, c’est le rosé qui me pousse a mettre un peu d’humour :

« Je refuse de prendre a ma charge les frais de psy pour traumatisme… »

Heureusement, la musique cesse et offre une belle porte de sortie vers ce que j’espère être un moment plus enfantin… sauf qu’il n’y a plus rien d’enfantin en moi alors que nous basculons sur le canapé. Je me retrouve presque aphone, nos corps l’un sur l’autre, nos membres emmêlés et mon cœur qui s’emballe.  J’arrive a peine a hocher la tête pour lui signifier que ca va, sans lui retourner la question, tellement je suis aimantée par cet homme. Plus rien ne semble fonctionner dans ma tête et je dois faire un effort surhumain pour ne pas juste céder a une tentation dont je ne suis pas sure de mesurer la finalité. Je suis obligée, à nouveau, de fermer les yeux quand son pouce passe sur mes lèvres malmenées. Ce petit geste déclenche en moi un frisson sans précédent qui circule dans tout mon corps. Ma poitrine me fait presque mal, mon ventre semble bouillant et j’ai l’impression que cela doit se voir comme un phare de nuit, en pleine mer.

Je fuis son regard, honteuse, et tente de me redresser en changeant le programme de la soirée, mais que c’est pire que mieux. Je manque de tomber et me retrouver a califourchon sur lui. Je sens un peu trop son bassin contre le mien pour ne pas rougir, pour autant, plus je gigote, pire c’est. Il va penser que je suis une pauvre fille ivre. J’essaye de me sauver de cette débâcle en posant sa main sur mon cœur, lui montrant que c’est pour ca que je suis aussi gauche.

« Ah tu vois ! Quand je te le dis que c’est de ta faute… »

Sauf que mon triomphe s’étouffe vite, remplacé par n autre émois alors que je réalise tant la position que la présence des doigts de Liam si proche de mon sein. Le temps semble suspendu, je me sen incapable de lire sur le visage du pompier ce qu’il peut penser de ce qui se passe alors que je brule de bouger un peu plus sa main et de bien d’autre chose. C’est à ce moment qu’il pose la question qui fait tout basculer. Ce que j’ai envie ? Il y a un léger silence qui s’abat sur nous alors que trop de réponses se bousculent dans ma tête. Trop d’envies, trop de freins…

« Je… »

Je sens la chaleur de sa main sous ma poitrine, mon bas ventre semble irradier presque douloureusement pour autant je mets bien trop de temps pour réagir. Cela devrait surement m’alerter sur mon état qui est loin d’être normal, mais je suis bien trop engloutie par cette simple question pour réussir a m’en apercevoir. Tout une partie de moi me hurle de partir dans une autre pièce, de m’éloigner de lui, le temps de retrouver mes esprits sauf que je ne suis plus capable de l’entendre. Plus tard, j’aurais des regrets, de la honte et surement beaucoup de larmes, mais pour le moment, je n’ai que des sensations grisantes et je suis incapable de détacher mes yeux de cet homme qui me fait perdre tout contrôle. Il y a tant de « et si » qui dansent autour de moi et j’ai envie d’un croire, même pour juste une nuit.

Je ne sais pas combien de temps il me faut pour me décider mais ma main se pose sur son torse, là où est son cœur qui semble tambouriner de concert avec le mien. A moins que ca ne soit ce que j’ai envie de croire. De toute façon, je ne veux plus penser alors que mes doigts remontent très délicatement le long de son torse pour effleurer son cou, son menton, dessiner la commissure de ses lèvres et finir dans une caresse de sa joue. Je reste à le contempler, dans cette position presque aussi lascive qu’indécente, et ce n’est plus de la gêne que je ressens. C’est même tout contraire. Je me sens transportée a une place qui ‘n’est pas la mienne comme si j’étais une autre personne. J’essaye de me rappeler que je ne fais rien de mal et j’arrive surement a y croire grâce au rosé.  C’est plus dans un murmure que je lui demande :

« Je… j’ai envie que tu fasse comme si c’était vrai… juste une minute… s’il te plait…»

Puis, je me penche lentement vers lui, sans bouger sa main, et pose mes lèvres sur les siennes. C’est un baiser léger, maladroit surement, un peu hésitant… mais c’est le meilleur du monde a mes yeux tellement il me fait vibrer. Cela dépasse tout ce que j’avais imaginé quand je rêvais de l’embrasser ou imaginais la douceur de ses lèvres. Ce n’est pas notre premier baiser, mais les autres me semblent venir d’une autre vie tellement celui-là m’électrise tout le corps.

Le souffle court, la gorge serrée, un étrange éclat dans le regard, j’éloigne a peine mon visage du sien, plongeant mes yeux dans les siens. Je suis incapable de parler, incapable de lui dire que je suis désolée ou simplement tout ce que je ressens pour lui. En fait je veux juste tout envoyer balader dans ma tête. J’en ai marre d’être sage, marre de me souvenir que je n’ai pas le droit a ça, marre de penser aux conséquences, a demain… je veux seulement être moi, seulement vivre cette vie sans masque et seulement Liam dedans, même si ce n’est que quelques instants. Je ne réfléchis plus à rien sauf au fait que ce baiser m’a laissée sur une faim autrement plus vorace. J’en veux plus, beaucoup plus. Ma bouche retrouve a nouveau la sienne et cette fois il n‘y a rien de délicat ni doux. Je me laisse guider par cet instinct et compense le manque d’expérience par une passion avide. Je ne me rends même compte que je bouge mon bassin contre le sien, cherchant un contact peu innocent, ou que je laisse échapper quelques gémissements sans détacher mes lèvres des siennes. Mes mains sont parties a la découverte de son torse, glissant sous sa chemise avec une impudeur que je ne me connais pas. Certes son téléphone n’arrête pas de sonner, mais je suis bien trop loin pour y faire attention.

Liam Keller
New-Yorkais
Célébrité : Will Higginson
DC : Matt Roja - Enzo Forzalli - Billie Davis - Elena Flores - Diego Arriaga - Jackson Blake - Nathanaël Wellington
Crédits : avatars : CHEEKEYFIRE
Infos diverses : - Williamson Junior Keller est l'identité complète notée sur son ID, mais il a horreur de ce prénom et se fait appeler Liam.

- Vous retrouverez son nom sur différents bouquins présents dans les librairies du pays et au-delà. Il s'agit de grandes envolées métapsychologiques ennuyantes écrites par ses parents pour crier au monde leur fierté quant à leur fils aîné et leur déception pour le second.

- De ses 17 à 21 ans, il a lutté contre un cancer virulent, mais il a refusé de se laisser abattre, prenant les traitements sans sourciller et gardant sa bonne humeur. Seules les douleurs ont finalement eu raison de lui, et les anti-douleurs devinrent ses meilleurs amis. De cette épreuve il lui reste une belle cicatrice sur le crâne, endroit précis où les chirurgiens sont passés pour essayer de retirer la tumeur, mais qui est à présent parfaitement camouflée par sa tignasse. Les migraines récurrentes qui l'accompagnent sont également un malheureux souvenir dont il ne peut se défaire, il essaie néanmoins de les combattre par le port de lunettes de temps à autre.

- Flanqué à la porte par ses parents quelques temps seulement après sa rémission, ces derniers souhaitaient provoquer chez lui un électrochoc afin de le pousser à reprendre le chemin de l'université. Cependant, Liam préféra partir profiter de sa seconde chance en parcourant l'Amérique du Sud. C'est au Brésil qu'il se prit de passion pour le surf et c'est au Mexique qu'il fit une overdose l'expédiant immédiatement dans une cure de désintoxication. La contrainte n'étant pas un moteur de guérison, ce fut un échec cuisant.

- C'est en 2018 qu'il retourna de lui-même dans cet établissement après avoir découvert sa paternité. Il avait une fille de deux ans, désormais, l'adorable Théa en a 5 et, bien qu'il ne la voie pas autant qu'il le souhaiterait, elle est la prunelle de ses yeux, la force lui hurlant de ne pas flancher face à ses vieux démons.

- Il est végétarien.

Habitation : Un appartement à Greenwich Village avec deux chambres, l'une étant aménagée spécialement pour ta fille. Décoration de princesse, peluches en pagaille et photo ci et là, tu as particulièrement heureux de voir la petite s’émerveiller devant tes choix. Depuis quelques semaines, tu partages ton appartement avec les deux femmes de ta vie, ce qui te comble de joie malgré l’aspect « collocation » que revêt votre cohabitation.
Célébrité : Will Higginson
DC : Matt Roja - Enzo Forzalli - Billie Davis - Elena Flores - Diego Arriaga - Jackson Blake - Nathanaël Wellington
Crédits : avatars : CHEEKEYFIRE
Infos diverses : - Williamson Junior Keller est l'identité complète notée sur son ID, mais il a horreur de ce prénom et se fait appeler Liam.

- Vous retrouverez son nom sur différents bouquins présents dans les librairies du pays et au-delà. Il s'agit de grandes envolées métapsychologiques ennuyantes écrites par ses parents pour crier au monde leur fierté quant à leur fils aîné et leur déception pour le second.

- De ses 17 à 21 ans, il a lutté contre un cancer virulent, mais il a refusé de se laisser abattre, prenant les traitements sans sourciller et gardant sa bonne humeur. Seules les douleurs ont finalement eu raison de lui, et les anti-douleurs devinrent ses meilleurs amis. De cette épreuve il lui reste une belle cicatrice sur le crâne, endroit précis où les chirurgiens sont passés pour essayer de retirer la tumeur, mais qui est à présent parfaitement camouflée par sa tignasse. Les migraines récurrentes qui l'accompagnent sont également un malheureux souvenir dont il ne peut se défaire, il essaie néanmoins de les combattre par le port de lunettes de temps à autre.

- Flanqué à la porte par ses parents quelques temps seulement après sa rémission, ces derniers souhaitaient provoquer chez lui un électrochoc afin de le pousser à reprendre le chemin de l'université. Cependant, Liam préféra partir profiter de sa seconde chance en parcourant l'Amérique du Sud. C'est au Brésil qu'il se prit de passion pour le surf et c'est au Mexique qu'il fit une overdose l'expédiant immédiatement dans une cure de désintoxication. La contrainte n'étant pas un moteur de guérison, ce fut un échec cuisant.

- C'est en 2018 qu'il retourna de lui-même dans cet établissement après avoir découvert sa paternité. Il avait une fille de deux ans, désormais, l'adorable Théa en a 5 et, bien qu'il ne la voie pas autant qu'il le souhaiterait, elle est la prunelle de ses yeux, la force lui hurlant de ne pas flancher face à ses vieux démons.

- Il est végétarien.
Habitation : Un appartement à Greenwich Village avec deux chambres, l'une étant aménagée spécialement pour ta fille. Décoration de princesse, peluches en pagaille et photo ci et là, tu as particulièrement heureux de voir la petite s’émerveiller devant tes choix. Depuis quelques semaines, tu partages ton appartement avec les deux femmes de ta vie, ce qui te comble de joie malgré l’aspect « collocation » que revêt votre cohabitation.
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DC : Matt Roja - Enzo Forzalli - Billie Davis - Elena Flores - Diego Arriaga - Jackson Blake - Nathanaël Wellington
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Infos diverses : - Williamson Junior Keller est l'identité complète notée sur son ID, mais il a horreur de ce prénom et se fait appeler Liam.

- Vous retrouverez son nom sur différents bouquins présents dans les librairies du pays et au-delà. Il s'agit de grandes envolées métapsychologiques ennuyantes écrites par ses parents pour crier au monde leur fierté quant à leur fils aîné et leur déception pour le second.

- De ses 17 à 21 ans, il a lutté contre un cancer virulent, mais il a refusé de se laisser abattre, prenant les traitements sans sourciller et gardant sa bonne humeur. Seules les douleurs ont finalement eu raison de lui, et les anti-douleurs devinrent ses meilleurs amis. De cette épreuve il lui reste une belle cicatrice sur le crâne, endroit précis où les chirurgiens sont passés pour essayer de retirer la tumeur, mais qui est à présent parfaitement camouflée par sa tignasse. Les migraines récurrentes qui l'accompagnent sont également un malheureux souvenir dont il ne peut se défaire, il essaie néanmoins de les combattre par le port de lunettes de temps à autre.

- Flanqué à la porte par ses parents quelques temps seulement après sa rémission, ces derniers souhaitaient provoquer chez lui un électrochoc afin de le pousser à reprendre le chemin de l'université. Cependant, Liam préféra partir profiter de sa seconde chance en parcourant l'Amérique du Sud. C'est au Brésil qu'il se prit de passion pour le surf et c'est au Mexique qu'il fit une overdose l'expédiant immédiatement dans une cure de désintoxication. La contrainte n'étant pas un moteur de guérison, ce fut un échec cuisant.

- C'est en 2018 qu'il retourna de lui-même dans cet établissement après avoir découvert sa paternité. Il avait une fille de deux ans, désormais, l'adorable Théa en a 5 et, bien qu'il ne la voie pas autant qu'il le souhaiterait, elle est la prunelle de ses yeux, la force lui hurlant de ne pas flancher face à ses vieux démons.

- Il est végétarien.
Habitation : Un appartement à Greenwich Village avec deux chambres, l'une étant aménagée spécialement pour ta fille. Décoration de princesse, peluches en pagaille et photo ci et là, tu as particulièrement heureux de voir la petite s’émerveiller devant tes choix. Depuis quelques semaines, tu partages ton appartement avec les deux femmes de ta vie, ce qui te comble de joie malgré l’aspect « collocation » que revêt votre cohabitation.
# Dim 3 Sep 2023 - 13:14 • •
>> Liam Keller

   
Tant que ca reste en famille  
Emma Lockwood et Liam Keller
“Beaucoup de divorces sont nés d'un malentendu. Beaucoup de mariages aussi.” - Tristan Bernard
Il lui confie une partie de ses craintes. Cette peur viscérale de faire souffrir quelqu’un qu’il aime l’a conduit à vouloir rester seul. Partager sa vie, Liam ne l’a pas envisagé pendant longtemps et bien qu’on puisse mettre cela sur le compte de son addiction, au fond, il sait pertinemment qu’il n’y a pas que ça. Son esprit était certes accaparé par son besoin de trouver des substances, cependant, sa descente aux enfers cache peut-être des blessures plus profondes, plus sournoises…

Elle le connaît trop bien pour se laisser berner, la preuve en est de la question qu’elle lui pose quant à ses réelles envies. Alors il parvient à mettre des mots sur ce qu’il ressentait à l’époque, sur ce qu’il ressent encore aujourd’hui. Oui, il aimerait plus. Plus que des histoires sans importance. Pour cela, il faudrait qu’il arrive à se voir autrement que comme un boulet à la patte des gens qui l’entourent.

Une fois encore, Emma le rassure. Elle met des mots sur ses maux en voulant l’aider à ouvrir les yeux. Et ça le touche. Énormément. Pourtant, il a du mal à saisir le sens de ses paroles. Que lui a-t-il apporté jusqu’à maintenant ? Des emmerdes, des préoccupations dont elle n’avait pas besoin, des complications. Il n’est qu’un homme peu fiable, un type sur qui on ne peut pas se reposer. Il est tout le contraire d’elle.

Cette conversation aurait pu le plonger dans des pensées sombres, mais heureusement, ils sont coupés par Abigaïl. Comme quoi, tout arrive dans la vie ! On peut même en venir à remercier une personne qui ne fait que vous descendre, vous prendre de haut et ne vous accordez aucune confiance.

Tout devient plus beau, plus enfantin tandis qu’ils se mettent à danser. Au revoir l’introspection, adieu les remises en question et bonjour à l’insouciance du moment ! Liam rit, il adore voir la jeune femme si sereine. La Emma toujours prête, toujours dans le contrôle semble être partie très loin, et lui, il trouve cela particulièrement agréable de la voir profiter un peu plus de la vie. Ils sont ensemble. Et rien ne lui paraît plus naturel.

Mais à nouveau, il flanque tout en l’air. Sans même le vouloir, sans même agir. Il lui suffit d’exister pour tout plomber. Son passé fait un retour fracassant. Tonitruant. Assourdissant. Le tumulte est si grand que Liam en reste totalement figé, et il n’imagine pas à quel point cet intermède affecte également la dernière personne sur terre qu’il veut blesser. Il pense être le seul a avoir été touché, et pour cause, Emma n’en montre rien. Comme à son habitude, elle ne fait que l’épauler, le soutenir dans ce qu’elle croit être une querelle d’amoureux. Si seulement elle savait… Le seul amour que Liam veut vivre, c’est avec elle.

Ils sont chacun trop aveuglé par ce qu’ils pensent être aux yeux de l’autre pour voir la vérité. Pourtant, elle est aveuglante. N’importe qui le verrait. Les regards qu’ils se portent, les gestes qu’ils ont l’un envers l’autre, les paroles qu’ils se disent, même leurs silences sont dégoulinants de leurs sentiments. Un vieux fantôme l’a vu en seulement quelques secondes partagées, à présent, il sait qu’il aura tout le loisir de se servir de cette relation à mauvais escient. Mais eux, ils restent aveugles. Malgré les frissons, les supplications, les acceptations, les invitations, les promesses, ils continuent de croire que l’autre ne voit qu’un ami, comme s’ils n’étaient que deux co-parents obligés de s’entendre pour leur fille…

Liam parvient à se faire rougir lui-même quand, mû d’une intrépidité poussée par le mot famille, il pose ses lèvres dans le cou d’Emma en lui disant qu’elle peut user et abuser de lui autant qu’elle le souhaite. Puis vient le temps de poursuivre la soirée. Il regrette la chaleur de la longue étreinte qu’ils viennent de partager à la seconde où il s’éloigne pour partir à la recherche de tout le nécessaire pour la confection du pop-corn.

« C’est un chef d’œuvre ! Je ne peux que l’aimer ! », la joie d’Emma balaie rapidement les tourmentes précédentes, mais il ne peut que s’inquiéter de la voir frissonner, « Le DVD se trouve dans le meuble juste là et tu trouveras des plaids à côté. Tu ne vas pas aller chez toi pour revenir, je te prêterai un tee-shirt, ça te fera une magnifique chemise de nuit. ». Son sourire a définitivement réapparu, et sans doute peut-elle apercevoir une lueur quelque peu lubrique au fond de ses prunelles tandis qu’il l’imagine se balader dans son appartement avec pour seul vêtement un tee-shirt légèrement trop grand pour elle.

Il a cette envie chevillée au corps, celle de ne pas voir cette soirée prendre fin. La musique étant beaucoup trop lente, la parade pour que la brune se réchauffe tombe à l’eau, offrant une merveilleuse occasion de se rapprocher à nouveau. Il le ressent, ce besoin de l’accompagner pour une danse totalement différente de celles pratiquées un peu plus tôt, et il est ravi de la voir accepter son invitation.

Main dans la main, il la guide jusqu’au salon pour qu’ils puissent être plus à l’aise. Leurs corps se collent, et il n’a pas d’autre choix que d’exprimer à voix haute ce qu’il pense : la soirée parfaite pour lui, elle se déroule en ce moment.

« On pourrait se créer un nouveau rituel, qu’est-ce que tu en penses ? », elle a l’air d’apprécier autant que lui l’instant, alors peut-être devraient-ils s’autoriser plus souvent à se voir en tête-à-tête. Ainsi, elle pourrait mettre de côté toutes ses obligations pendant que lui profitera simplement de sa présence.

Un tendre sourire prend place sur ses lèvres quand elle reprend ses mots suite à son énumération des premières fois qu’ils ont vécue ensemble.

« Je ne sais toujours pas si tu picoles uniquement avec moi parce que tu te sens à l’aise ou parce que je t’ennuie profondément. »
, sa risette se fait plus taquine alors qu’un de ses sourcils se lève pour appuyer sa bêtise. Il est à mille lieues d’imaginer qu’en réitérant le terme d’unique, Emma lui révèle quelque chose de si intime, quelque chose qui n’a aucun lien avec son entraînement au levé de coude en sa présence.

Lui aussi, il a vécu certaines premières fois avec elle. Il n’a pas le temps de se montrer plus précis, ou de demander plus d’explication quant à cette histoire de traumatisme qu’elle suggère que la musique change, entraînant dans son sillage deux jeunes adultes. Il se sent chuter, mais il s’inquiète davantage pour elle que pour lui, espérant qu’elle ne se soit pas faite mal tandis qu’elle reste silencieuse. Liam aimerait pouvoir lire en elle, découvrir ses pensées, savoir à quoi est dû est ce silence et ce regard qu’elle pose sur lui. Elle le fixe en se mordillant les lèvres jusqu’à ce qu’elle fuie le contact visuel quand il vient lui faire cesser sa torture, et, enfin, elle parle. Il prend la proposition d’oublier le pop-corn pour se concentrer sur le film et des câlins dans le canapé pour une invitation à franchir des barrières qu’il se refuse ne serait-ce que d’effleurer du bout des doigts habituellement. Mais elle fait machine arrière, elle gigote dans tous les sens, se redresse pour s’éloigner de lui en le coupant dans son élan. Il s’apprêtait à l’embrasser, il en crevait d’envie.

Liam en vient à ne plus savoir ce qu’il doit faire ou ce qu’elle veut. Les paroles d’Emma sont en parfaites contradictions avec ses actions. À l’instant, elle a coupé court à une belle ouverture, et pourtant, elle tient absolument à ce qu’il sache que rien de tout ceci n’est poussé par le rosé, que les battements de cœur qu’il sent à présent sous ses doigts sont bel et bien ce qu’elle ressent et non une simple réaction de son corps dû à l’alcool.

Il a besoin de plus de précisions, qu’elle lui dise clairement ce qu’elle souhaite, alors, sa main toujours sur sa cage thoracique, il lui pose la question. À nouveau, elle bloque. Lui, son souffle se coupe face à cette attente qui lui semble interminable.

« Ce n'est rien, laisse tomber, je... »
, il continue à la fixer, puis il cesse de parler quand elle dépose à son tour sa paume sur son torse. Les changements d’attitudes d’Emma le perturbent presque autant que la position dans laquelle ils sont. Les paroles de la jeune femme lui ont laissé croire qu’elle voulait que ce moment de rapprochement se poursuive, qu’il s’accentue alors que ses gestes disaient le contraire, et maintenant, c’est l’inverse. Elle ne dit plus rien, mais les caresses de ses doigts lui indiquent que la suite de cette soirée va être bien différente de ce qu’il avait imaginé au début. Les phalanges de la brune remontent en direction de son visage, effleurent son cou, dessinent sa mâchoire, retracent le pourtour de sa bouche avant de se déposer lentement sur sa joue. Les pommettes de Liam doivent être parées d’une jolie teinte de rose tandis que les battements de son cœur se sont accélérés sous cette tendresse peu habituelle.

« De quoi est-ce que tu as envie », il réitère sa question, ce silence ne l’aidant pas à comprendre les desseins d’Emma. Cependant, sa voix se fait davantage chevrotante à présent. La pression sur son bassin le rend légèrement fébrile, sa poitrine se soulève plus rapidement sous l’adrénaline mélangée à l’hésitation qu’il ressent.

Il ne comprend pas la réponse qu’elle lui fait. Évidemment que tout est vrai. Ils sont là, elle est allongée sur lui dans son canapé. Elle est bien en train de prendre des initiatives, et il se laisse faire avec un plaisir que, peut-être, il regrettera plus tard si c’est finalement le vin qui la pousse à agir de la sorte. Mais quand elle se penche vers lui, que leurs lèvres se rencontrent dans un baiser d’une douceur infini, Liam ne pense absolument plus à tout ça. Il est transporté dans un univers merveilleux, lumineux. Ses jambes deviennent coton alors qu’il ferme les yeux pour apprécier l’instant sans parvenir à faire le moindre geste.

Quand ses prunelles rencontrent à nouveau celles d’Emma, il ressent déjà le manque provoqué par l’abandon de ses lèvres.

« Emma… Tout ça, pour moi c’est vrai. Véritablement vrai. », il retrouve sa capacité à bouger, sa main délaisse son emplacement initial pour se glisser jusqu’à la joue de l’infirmière, son pouce venant caresser doucement sa pommette.

Une première sonnerie de téléphone se fait entendre, mais elle ne semble parvenir à aucun de leur tympan. Liam est trop focalisé sur Emma, il est plongé dans un monde qui s’est refermé autour d’eux pour les enfermer dans une bulle leur appartenant, et lorsque leurs bouches se retrouvent dans un échange nettement plus passionné, ce monde semble juste se resserrer un peu plus.

Cette fois-ci, il n’y a plus de paralysie à cause de la surprise, ses phalanges sont allées se perdre à l’arrière du crâne d’Emma pour se crisper sur le haut de sa nuque pour approfondir le baiser. Les mouvements du bassin de la jeune femme contre le sien le rendent dingue, et les soupires des deux se mélangent alors que leurs lèvres semblent incapables de se séparer. Il sent sa chemise se soulever, des doigts se faufiler sur sa peau et ce nouveau contact ne fait que le propulser davantage dans une volupté particulièrement grisante.

Ce rapprochement fait revenir dans sa mémoire quelques images nébuleuses de leur précédente nuit, des images qu’il avait oubliées jusqu’à présent, et malgré cette réminiscence, sa langue qui part à la découverte du cou d’Emma semble le faire pour la première fois. Elle glisse doucement sur la trachée de la demoiselle, ses lèvres suçotant l’épiderme tandis qu’une de ses paumes se faufile entre leurs torses collés pour venir englober l’un de ses seins par-dessus son tee-shirt. Les hanches de Liam se soulèvent par moments, en même temps qu’un râle roque s’échappe de sa gorge et que ses dents se plantent légèrement dans le cou de sa partenaire, le déhanché d’Emma au-dessus de lui ne lui permettant pas de retenir son désir enfoui.

Son visage remonte vers celui de la brune et quand ses yeux percutent à nouveau les siens, il a comme une lueur de conscience qui surgit de nulle part. Sans doute est-ce le regard quelque peu vitreux d’Emma, ou alors le goût de rosé qui vient s’immiscer sur ses papilles alors qu’il l’embrasse encore. Le fait est qu’il retombe sur terre, la bulle explose, il est propulsé dans le monde réel et la sonnerie de son téléphone lui fait tourner la tête en direction de la table du salon. Son souffle est saccadé, son entrejambe tendu et il se maudit de briser ce moment.

« Emma… Attends. »
, il lui sourit sincèrement en se redressant, ses deux mains sur les hanches de la jeune femme pour la maintenir sur lui, il fait passer les jambes de la brune de part et d’autre de son bassin pour la faire s’asseoir plus confortablement tandis que ses propres jambes restent étendues sur le canapé, « J’ai très, très, très envie de toi. », ses yeux se baissent entre eux pour désigner la bosse qu’elle a forcément sentie grandir contre elle, « Mais je… Je préférerais qu’on y aille un peu plus doucement, d’accord ? Je ne veux pas que ça se fasse comme ça, dans mon canapé, alors que tu as picolé. Tu mérites mieux que ça et je... », il effleure doucement sa joue de la pulpe de ses doigts avant de déposer délicatement ses lèvres sur les siennes dans un baiser de surface, « Je veux que ce soit plus beau que ça entre toi et moi. ».


   
(c) princessecapricieuse

   



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