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(FB] Blood and Needle - Roman Carlyle

April Desduma
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# Lun 22 Avr 2024 - 8:24 • •
>> April Desduma
- Tenez ça sur votre œil. Me dit un infirmier.

Tenant la poche de glace, je grimaçais vraiment, je passais une main sur mes côtes et l'infirmier compris. Il me reprit la poche de glace, me poussa à m'allonger sur le dos, tout en désinfectant ma lèvre ouverte. J'étais dans un sale état, je n'avais même pas essayé de mentir cette fois ci, en prétextant une chute dans un escalier, non... j'avais dit réellement que je m'étais faite tabasser par mon mec, à la surprise du corps médical. Un point pour la franchise, zéro pour le manque de jugeotte. Des mauvais choix, ma vie c'était une suite de mauvais choix.

J'avais envoyé un texto à Roman, en mode beaucoup moins sincère : "je suis de passage à l'hôpital, un café ça te dirait ?"

Totalement consciente, que je ne pourrais pas lui mentir plus que ce texto. Roman connaissait tout, même les noirs secrets de ma vie, les magouilles, le meurtre de ma grand mère, comment j'ai perdu ma virginité, mon ivg, et plus encore. Alors lui mentir, sur qui m'avait mis des coups, me semblait inutile. Il ne pourrait pas lui régler son compte, et c'est dommage. J'ai souvent pensé, post coups, à comment le tuer, l'enterrer et quoi dire à la police, mais sans jamais sauter le pas.

J'entendis le pas rapide et avant même de le voir, je parlais comme s'il était là.

- Ne... dis rien, je vais bien...

Je vais bien à part une lèvre fendue, un œil au beurre noir, 2 côtes fêlées Sinon oui tout va bien.
@Roman Carlyle
Roman Carlyle
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# Lun 22 Avr 2024 - 23:10 • •
>> Roman Carlyle
La mâchoire crispée, la démarche raide, je n’avais pas trainé dès que j’avais reçu le SMS d’April.  Avant de partir, j’avais bien pianoté une tentative inutile pour me rassurer avec un message que j’espérais « léger » :

« C’est le bon moment pour me dire que tu es juste passé visiter une connaissance en convalescence. »

Sauf qu’au fonds de moi, je n’arrivais pas a rester dans la plaisanterie. C’est sobrement que j’avais ajouté, sans aucun smiley :

« J’arrive. »

Ma nature optimiste n’avait pas suffi pour ne pas me douter du fait qu’elle ne me propose pas de la rejoindre pour faire la tourner des chambres des personnes en manque de visiteurs. C’est inhabituel que j’invoque une urgence personnelle pour quitter mon travail, mais je l’ai fait. Franchir l’accueil de l’hôpital n’avait pas été compliqué, avec mon métier, je commençais a avoir mes relations ici… bon, la copine de Liam a pas mal aider aussi. Aujourd’hui, je ne suis pas tout sourire avec les infirmières, je ne plaisante pas, ne flirte pas, ne blague pas alors que j’arpente les couleurs guidés par Emma.

Impossible de savoir ce qui m’attends mais rien qu’au regard fuyant de la jeune femme quand elle avait regardé le dossier d’April, je m’attendais au pire. Mort d’angoisse, dans un silence pesant, je ne prends même pas le temps de frapper avant d’entrer dans la chambre, plantant sans m’en rendre compte Emma.  Je me fige en voyant la scène et mon œil vire au sombre alors qu’il caresse chaque marque visible sur son visage et les bandages que je devine.  Je respire un grand coup avant de lui répondre :

« Je vois ca… »

Je sens le regard de l’infirmier, plein de question et de méfiance, vers April, sans me douter qu’il est sur ses gardes de craintes que je sois l’auteur des blessures qu’il est en train de soigner. J’ai une voix étonnamment douce malgré la boule qui me vrille le ventre, quand je lui demande :

« April… qu’est ce qui s’est passé ? … »

Je vais pour me rapprocher d’elle quand l’infirmier me fait signe de ne pas avancer plus.

« Monsieur, je ne sais pas qui vous a permis d’entrer mais je vais vous demander de sortir d’ici s’il vous plait…
- Je ne vais pas vous gêner, je suis un proche de Melle Desduma et…»

Et c’est sèchement qu’il me coupe.

« Ne me forcez pas a appeler la sécurité… »

Mes prunelles vont chercher celle d’April. Je suis bien trop habituée a être a la place de l’infirmier pour ne pas comprendre son hostilité. C’est avec une lenteur cachant la bouffée de haine qui est en train de monter que j’articule un :

« IL EST OU CE FUMIER ? »





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April Desduma
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# Mar 23 Avr 2024 - 23:14 • •
>> April Desduma
J'avoue, je ne suis pas très alerte à ce moment précis, les anti douleurs qu'on m'a donné sont forts, je note tout avec un train de retard, comme une latence et je n'aime pas ça. Mon cerveau fonctionne vite normalement et là, je sens ses doigts sur ma peau mais j'en suis pas certaine non plus, je note aussi le regard en biais de l'infirmier, je bredouille quelques syllabes pour tenter de répondre, ou intercepter le jugement du corps médical, mais y'a pas que mon cerveau qui va lentement, y'a mon corps entier, ça pulse de la douleur de toutes parts, alors c'est compliqué même de suivre, toutes les conversations en même temps.

- Je vais... non... alors... pff...

Pas concluant, je secoue la tête, pose une main sur mon front, c'est trop flou là haut, je n'arrive pas à bien m'exprimer, et quand j'entends qu'on essaie de le sortir, je n'arrive pas à hurler, crier stop ou autre, à la place je pleure.

- Est ce que... est ce que... Je n'arrive pas à en placer une, l'autre parle d'appeler la sécurité et la voix de Roman qui tonne au milieu de tout ça. C'est pas lui... c'est pas lui qui m'a fait ça.... donc... on respire... on respire....

Je fais le cours de respiration à merveille, tends la main vers lui, vers mon seul et unique amour à sens unique, mais inconditionnel malgré tout. J'attends qu'il ne posa main dans la mienne, je le regarde mes yeux remplis de larmes.

- me laisse pas... me laisse pas toute seule ici... me laisse juste pas.

Je sais pas où il est, je m'en fous pas mal, c'est terminé et c'est pour ça que j'ai la gueule bien cassée d'ailleurs. Je serre sa main dans la mienne parce que je ne veux pas qu'il parte, je veux pas qu'il parte. Je ferme les yeux, l'attire à moi pour qu'il vienne plus proche encore et je pleure contre son épaule.  

@Roman Carlyle
Roman Carlyle
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# Jeu 25 Avr 2024 - 18:10 • •
>> Roman Carlyle
En temps normal, je comprendrais parfaitement les motivations de l’infirmier. Le protocole en cas de suspicions de violence domestique est de s’assurer que la victime présumée puisse parler sans la présence de son bourreau. Sauf que je suis loin de ce moment de lucidité et qu’il n’y a rien de normal à découvrir mon April est dans un état aussi lamentable. Mes envies de m’assurer que le cauchemar est bel et bien fini pour elle, quitte en a assumer les conséquences derrières font que je ne comprends pas immédiatement que je suis le bourreau suspecté pour le soignant.

Mes yeux trouvent ceux de la jeune femme qui a l’air tellement en souffrance et épuisée. Je regrette ma question trop frontale alors qu’il y a bien plus urgent pour le moment. C’est d’autant plus vrai quand elle se met a pleuré.

« April… »

Elle n’a même pas a me demander ou a tendre la main que je suis déjà en train d’aller vers elle. C’est instinctif, spontanée, presque primale. Ca l’a toujours été quand elle allait mal. Au moins, ses quelques mots difficilement prononcés, ont le mérite d’obligé l’infirmier a en resté là dans son plan de me faire sortir. En même temps, je suis dans un tel état de stress que je souhaite bien du courage a celui ou ceux qui voudraient me forcer à quitter la chambre.

J’attrape sa main et me pose sur un petit coin du lit, veillant a ne pas gêner celui qui la soigne. J’hoche la tête a sa requête.

« Je suis là, je vais rester…  »

Je ne résiste pas quand elle me tire vers elle et je l’enlace avec précaution quand elle son visage trouve mon épaule et qu’elle éclate en sanglot.

« Je ne t’ai jamais laissée et je ne le ferais jamais, je te le jure… »

Promesse difficile et en même temps, cela faisait une vie que je m’y appliquais sans trop m’en rendre compte ? Il a toujours suffi d’un appel, d’un sms ou juste d’un regard inquiet pour que je sois a ses côtés, comme aujourd’hui. Peu importe mon travail ou les plans que j’avais après, elle a toujours passé avant le reste. Je regarde l’infirmier qui semble ne plus savoir ou se mettre :

« Je vais vous laisser, j’avais fini de toute façon…
- Le médecin doit passer quand ? »

Il hausse les épaules. Au moins, il n’y a pas de perfusion de visible, mes reflexes de pompiers sont là et écarte pas mal de scenarios inquiétants pour ce concentrer sur ca. Avec un peu de chance, elle pourra rapidement sortir. Quand a ce type, il ne perd rien pour attendre, même si ça ne se fera pas directement par moi, je suis prêt a juré tout ce que j’ai qu’il ne la touchera plus jamais de sa vie. Je reste en silence quelques minutes, caressant juste ses cheveux et lui embrassant le sommet du crâne, préférant la laisser libre de faire sortir toutes ces émotions en lui témoignant, a ma façon, mon soutien.

Quand j’ai l’impression qu’elle reprend un peu pied, c’est sans changer de position et avec douceur que je prends la parole :

« April…   je sais que je n’ai pas de questions a te poser et aucun droit de m’en mêler si tu ne le veux pas, mais n’oublie pas que je suis là et que tu peux tout me demander… »

Y compris aller chercher ses affaires, crever des pneus et trouver un avocat ou juste une barre a mine. Si je suis de nature joviale et non violente, je n’ai jamais eu autant d’envie de meurtre qu’en cet instant. C’est plus maladroitement que je lui propose ce qui me semble être une évidence, mais que je refuse de lui imposer.

« D’ailleurs, je serais vraiment rassuré que tu viennes un peu a l’appartement… au moins le temps que tu ailles mieux... »

Il va falloir que je prévienne Carmelo que la 3e chambres sera prise quelques jours et aussi que je risque d’être plus qu’a la bourre pour passer le prendre a la supérette, sans parler de la sortie prévue après.






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# Ven 26 Avr 2024 - 17:28 • •
>> April Desduma
sa main sur moi me rassure, sa proximité me soulage. Les pleurs s'arrêtent, restent quelques grosses larmes qui coulent sur mes joues, mais je peux de nouveau parler.

- Je lui ai annoncé que je le quittais... et c'est... c'est ce qui m'a valu d'être à l'hôpital. Si tu savais Roman, le nombre de fois où j'ai songé à lui rendre la pareille, au moyen de faire passer sa mort pour un accident, pour qu'il ne lève plus la main sur moi.  

Je soupirais, m'arrêtant un moment, sentant la chaleur émaner de sa main à lui. Je sais de quoi il était capable, de quoi il serait peut être capable si mes jours étaient comptés, j'aurais la même attitude le concernant. C'était plus fort que nous, ce lien là, était différent de tout ce que nous avions vécu tous les deux. Portant sa main à mes lèvres, j'y déposais un baiser, frottant le dos de sa main sur ma joue. Je cherchais le contact, un besoin primal de sentir, de toucher, comme si sa main seule pouvait effacer les coups et la peur d'y passer.

- Je veux bien pour ton appartement, et après... plus tard, il faudra aller chercher mes affaires dans notre appartement... et m'aider à en trouver un autre...

Le médecin entra à ce moment là avec une radiologie à la main.

- Trois côtes fêlées Mme Desduma... il n'y est pas allé de main morte. Il baissa la radio pour me regarder. Je vais vus prescrire des bandes collantes, strapping à mettre sur les dites côtes, comme je vais vous montrer là, et puis des anti douleurs... les bleus devront s'estomper d'eux même, il faudra boire beaucoup d'eau. Et porter plainte.

Il repartit chercher les soins, retirant mon haut et mon soutien gorge, je le laissais m'appliquer ce strapping sous le sein droit, ne cherchant pas à me cacher du regard de Roman, après tout, ce serait à lui de faire à la suite, il n'avait jamais montré d'intéressement à mon corps de toute façon. Avec son aide, je me rhabillais, puis marchais vers la porte de sortie et ensuite entrais dans sa voiture. La tête posée sur son épaule, je le laissais nous guider jusqu'à chez lui, j'étais blessée dans mon amour propre et dans ma chair, sale temps pour moi ce soir là...
@Roman Carlyle
Roman Carlyle
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# Dim 28 Avr 2024 - 10:19 • •
>> Roman Carlyle
Je reste silencieux, osant a peine la bercé, la main perdue dans ses cheveux en mesurant chacun de mes gestes de crainte de lui faire mal. Elle fini par m’apporter une explication qui ne me plait pas. Son mec ne m’a jamais plu, mais j’ai toujours accepté les choix et décision d’April. J’ai trop souvent été brimé sur les miennes pour etre de ceux qui imposent les siennes. Pour moi, mon animosité et ce sentiment qu’il ne la méritait pas ne devaient pas peser dans la balance de son bonheur sauf que… j’aurais surement dû mettre les pieds dans le plat avant que ca en arrive là. Je comprends que ce n’est pas un épisode isolé a ses mots et cela me crispe encore un peu plus.

« April… pourquoi tu ne m’en as pas parler ? »

Ma voix est douce et cette question ne sonne pas sur le ton d’un reproche. C’est une sincère interrogation. Est-ce qu’elle ne sentait pas assez en confiance avec moi pour me confier son supplice ? Avait-elle peur de ma réaction ? L’ai-je déjà déçu par le passer ou j’ai été présent dans les épreuves qu’elle a traversé au point qu’elle estime que je n’aurais pas pu gérer avec elle celle-là ? Ca ne changera pas l’amertume que je ressens a ne pas etre intervenue avant qu’elle ne se retrouve dans cet état, ici. Parce que je ne suis pas assez idiot pour m’imaginer qu’il ne s’agit que de blessure physique. Elle devra apprendre a vivre avec d’autres plaies, plus sournoises et moins visibles, tout ca parce que je n’ai pas été assez présent. Attendri, je la laisse prendre ma main et la porter contre son visage pour y porter un baiser. Je resserre un peu plus mon étreinte, toujours avec toutes les précautions du monde. J’essaye de mettre un peu de légèreté tout en faisant passer un message pas très subtil :

« On va faire un deal toi et moi ? Le prochain qui s’avise a juste mal te parler, tu m’appelles tout de suite et on lui fait sa fête a deux, d’accord ? »

Au moins, elle accepte mon invitation a venir a l’appartement. Je serais plus tranquille le temps qu’elle puisse porter plainte contre ce gros connard. J’hoche la tête avec un petit sourire de gosse avant de sortir une phrase d’un de ces films que nous regardions enfants, princesse bride :

« As you wish my lady…»

Les yeux perdus dans les siens, je soulève sa main pour y déposer un baiser tel le héros du film avant de reprendre, plus sérieusement :

« Evidemment que je vais t’aider pour tout ca. Je t’avoue que je me sentirais mieux si tu restais aussi le temps que tu déposes plainte et qu’il y ait des mesures contre lui… »

Le médecin fait son arrivé et le verdict tombe. Je suis en colère et blême. ; J’ai déjà eu une cote cassée et je me souviens de la douleur a chaque respiration. Tousser me tirait les larmes. Je ne sais pas comment April fait pour tenir et je n’ose pas demander la dose de morphine qu’elle a de l’avoir. Je me reprends vite pour cacher la stupeur inquiète de mon visage sous un air plus neutre.

Je suis un peu gêné quand le médecin prodigue ses soins. C’est assez étrange pour moi de réagir comme cela. Je connais les gestes de part mon métier, de par ma vie de coureur de jupon, je connais plus que bien le corps des femmes, mais là, ce n’est pas qu’une victime ou une femme…. C’est April. Intimidé comme je le suis rarement, je toussote un :

« Je dois prévenir Carmelo… »

Pour cacher mon trouble, je me concentre sur mon téléphone pour pianoter quelques SMS afin de prévenir mon ami et coloc de la situation. Évidement, Carmelo veut faire du Carmelo et je ne suis pas rassuré. J’en profite pour commander un UBER. Je vois mal April tenir sur ma moto. Certes, ca me fait chier de la laisser ici, mais April passe avant. Je range mon téléphone et vais aider la jeune femme a s’habiller tout en prenant les deniers consigne et ordonnance du docteur. Je la soutiens du mieux que je le peux pour quitter l’hôpital et aller vers le parking où nous attend la voiture. Je vois bien qu’elle a le visage tristement fermé. Je la connais assez pour savoir que ce n’est pas que du a la douleur :

« Ca va aller April. Ce type t’as peut etre mis au sol, mais il ne sait pas encore a qui il a affaire. Je te connais. Tu vas te relever encore plus forte et il va regretter d’avoir lever la main sur toi. »

J’ai confiance en elle pour ca. Elle fait peut être fragile et minuscule en cet instant, mais c’est un concentré de force de vivre et de détermination. Qui plus ai, je compte bien m’assurer que cet abruti ne lui échappe pas quand elle sera décidée a lancer sa vengeance. Avec délicatesse, je l’aide a monter dans la voiture et m’assure que la ceinture ne lui fasse pas trop mal avant de m’installer dans la voiture et confirmer mon adresse au chauffeur. Je vies dans un 4 pièces dans un quartier plus que sympa et bien au-dessus des moyens d’un simple pompier. Pour April, comme beaucoup, l’explication peut surement venir de mon ex-famille, mais la vérité est tout autre. Alors que nous roulons, je prends sa main dans la mienne pour lui dire, avec confiance :

« Ca va s’arranger, je te le jure… »

Puis, avec une petite grimace contrite, j’ajoute :

« Par contre, je te préviens, j’étais de garde depuis ce matin, je ne garantie par l’etat de l’appart avec Carmelo qui est parti seulement vers 19h »






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