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Le soupirant Ft. Peter Ellis

Carmelo Greco
If it fits, I sits !
Célébrité : Rob Raco
DC : //
Crédits : Babs
Habitation : Un appartement miteux dans Brooklyn officiellement. Offieusement il squatte chez son meilleur ami Roman, chez qui le frigo est plus remplis que le sien...!
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Crédits : Babs
Habitation : Un appartement miteux dans Brooklyn officiellement. Offieusement il squatte chez son meilleur ami Roman, chez qui le frigo est plus remplis que le sien...!
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Crédits : Babs
Habitation : Un appartement miteux dans Brooklyn officiellement. Offieusement il squatte chez son meilleur ami Roman, chez qui le frigo est plus remplis que le sien...!
# Jeu 18 Avr 2024 - 8:19 • •
>> Carmelo Greco


C’est en passant du côté de Central Park que Carmelo avait eu l’idée de passer du côté de chez Evelyn. Même s’il racontait des bobards à la jeune femme à propos de la relation qu’il entretenait avec son frère, Evelyn restait parmi ses personnes préférées et celles-là pouvaient sans doute se compter sur les doigts d’une main. Ça n’empêchait pas Carmelo d’avoir des connaissances et des amis à profusion. Mais il n’y avait pas grand monde qui pourrait l’appeler au milieu de la nuit en le pressant de venir et pour qu’il le ferait vraiment. Evy était de ce nombre-là.

A la base il rentrait du Seven Eleven dans lequel il bossait. Carmelo y avait piqué une bière et un genre de sandwich en triangle qu’il avait graille en se posant dans le parc, là où il ne vantait pas trop. Et comme ça ne l’avait pas callé, il avait piqué un peu de tune à un vieux monsieur qui nourrissait des oiseaux invisibles pour aller se payer un taco dans un food truck. Ça lui avait fait repenser au fourgon qu’il avait bien faillit piller et où il s’était fait choper par le propriétaire quelques jours plus tôt. Sa vie avait vraiment des journées qui ne se ressemblaient jamais tout à fait !

Il avait donc pris un taco. Un vrai, pas un de ces trucs étranges dont il avait appris l’existence par un pote et qu’on trouvait en France. Et parce que le food truck faisait aussi des accras de morue, aussi étrange que ça puisse paraître, il en avait pris aussi.

C’est le froid et surtout le vent qui se levait qui l’avaient convaincu d’aller chez Evy avant même d’avoir fini de manger !

Alors il avait sonné à sa porte, enfournant un accra entre ses lèvres. Ils étaient gras mais ils étaient bons ! Quand sa sœur de cœur ouvre, il n’est pas surpris : il avait vu sa silhouette à la fenêtre. Il la salue avec enthousiasme, ce qu’elle lui rend avant de se reculer pour le laisser passer. Et là, dans le salon, elle lui présente « Peter » et Carmelo arque un sourcil.

« Salut… »

C’était qui ça Peter ? Carmelo s’approche pour… Le snifer de loin. Oui oui, il le renifle à un bon mètre et demi de distance. Tabac, eau de Cologne ou parfum indéterminé, pas de transpiration excessive… Leur hôtesse ne s’étonne même plus de son comportement, précisant qu’elle allait chercher à boire pour tout le monde.

Carmelo s’approche finalement pour de bon, tendant sa main à « Peter ».

« Ha merde attend. »

Il avait les doigts tout gras. Pour pallier à ce problème, Carmelo vient… Copieusement essuyer sa main sur un pan de veste de l’autre homme avant de revenir serrer sa main ! Là, mieux !

« Et du coup en vrai t’es qui ? »

Il n’y a pas d’animosité dans sa voix. Juste une pure curiosité. Est-ce que c’était le nouveau mec de Evelyn ? Il lui avait reluqué les fesses quand elle était repartie à la cuisine nan ? Si… Ou pas. Mais là il avait décidé qu’il avait maté le cul de sa petite sœur !

« Elle est lesbienne. »

Et parce que Evy risque de démentir très vite, il ajoute :

« Elle le sait juste pas encore. »

Puis présentant son paquet de victuailles :

« Accra de morue ? Le taco est pour moi. »

C’est lui qui avait payé après tout ! Enfin… Bref.




♠️
Peter Ellis
New-Yorkais
Célébrité : Matthew Goode
DC : /
Crédits : Moses
Infos diverses : ✿ Auteur à succès de plusieurs romans narrant les enquêtes d'une détective de Los Angeles. Les années ayant passés et après quelques échecs littéraires, il essaye désormais de relancer sa carrière.

✿ Vit humblement, de ses rentes en complétant ses fins de mois en donnant quelques cours de littérature moderne à la fac.

✿ Possède un unique tatouage, un artichaut au niveau du coeur.

✿ Est né à Salem mais ne se souvient de presque rien, si ce n’est le brouillard et l’humidité qu’amène la nuit, ayant déménagé dans la banlieue de New-York alors qu’il était encore très jeune. Il y retourne régulièrement, aimant la tranquillité de sa ville natale. Un temps, il a songé à s’y installer avant d’y renoncer.

✿ Il est un grand joueur de poker, un qui aimait brûler ce qu’il pouvait bien avoir dans les poches, un qui aime toujours fréquenter les tables se trouvant à l’arrière des restaurants de Chinatown.

✿ Il est banni de la plus grande partie des bibliothèques de la ville à cause de sa sale manie d’emprunter des ouvrages et de ne jamais les rendre, prétextant à chaque fois qu’il avait simplement oublié de vérifier les dates de retour. Certains ajouteront aussi qu’il lui est désormais interdit de mettre les pieds dans la morgue de l’hôpital de la faculté de médecine en raisons d’une “incapacité à ne pas apporter de la nourriture au sein de la morgue bien que cela lui ait été signalé plusieurs fois.”

✿ Le détective Elisabeth Nolls est son personnage le plus connu. Celle-ci habitait Salem, la ville de naissance de Peter, chassant autant les flics corrompus que les histoires sordides propres à une ville rongée par des folklores étranges. Il est à noter que la série ne fut jamais achevée, le dernier livre s’arrêtant sur la mystérieuse disparition de l'héroïne. .

✿ A une fâcheuse tendance à collectionner des choses bien inutiles et futiles, aimant s’encombrer de petites choses qui si, ne servent à rien, sont à ses yeux, autant de curiosités, d’étrangetés exprimant parfaitement la nature même d’un besoin typiquement humain de se distraire, de créer, de posséder autant le vain que le précieux.

✿ Fume beaucoup trop pour son propre bien, enchaînant les paquets sans réellement faire attention, remplissant des cendriers qui ne font que vomir mégots et cendres, embaumant son derme et ses vêtement de l’odeur de la nicotine mentholée.

✿ De nombreuses cicatrices au niveau de ses poignets, de ses cuisses, marques d’une mauvaise habitude auto-destructrice dont il n’aime pas parler, détestant d’ailleurs que l’on essaye de l’évoquer avec lui.

✿ Divorcé et depuis plutôt solitaire, son mariage reste un sujet sensible tant il n’est lui-même par certain des sentiments qu’il éprouve au sujet de son ex.

Habitation : Un appartement à Chinatown
Célébrité : Matthew Goode
DC : /
Crédits : Moses
Infos diverses : ✿ Auteur à succès de plusieurs romans narrant les enquêtes d'une détective de Los Angeles. Les années ayant passés et après quelques échecs littéraires, il essaye désormais de relancer sa carrière.

✿ Vit humblement, de ses rentes en complétant ses fins de mois en donnant quelques cours de littérature moderne à la fac.

✿ Possède un unique tatouage, un artichaut au niveau du coeur.

✿ Est né à Salem mais ne se souvient de presque rien, si ce n’est le brouillard et l’humidité qu’amène la nuit, ayant déménagé dans la banlieue de New-York alors qu’il était encore très jeune. Il y retourne régulièrement, aimant la tranquillité de sa ville natale. Un temps, il a songé à s’y installer avant d’y renoncer.

✿ Il est un grand joueur de poker, un qui aimait brûler ce qu’il pouvait bien avoir dans les poches, un qui aime toujours fréquenter les tables se trouvant à l’arrière des restaurants de Chinatown.

✿ Il est banni de la plus grande partie des bibliothèques de la ville à cause de sa sale manie d’emprunter des ouvrages et de ne jamais les rendre, prétextant à chaque fois qu’il avait simplement oublié de vérifier les dates de retour. Certains ajouteront aussi qu’il lui est désormais interdit de mettre les pieds dans la morgue de l’hôpital de la faculté de médecine en raisons d’une “incapacité à ne pas apporter de la nourriture au sein de la morgue bien que cela lui ait été signalé plusieurs fois.”

✿ Le détective Elisabeth Nolls est son personnage le plus connu. Celle-ci habitait Salem, la ville de naissance de Peter, chassant autant les flics corrompus que les histoires sordides propres à une ville rongée par des folklores étranges. Il est à noter que la série ne fut jamais achevée, le dernier livre s’arrêtant sur la mystérieuse disparition de l'héroïne. .

✿ A une fâcheuse tendance à collectionner des choses bien inutiles et futiles, aimant s’encombrer de petites choses qui si, ne servent à rien, sont à ses yeux, autant de curiosités, d’étrangetés exprimant parfaitement la nature même d’un besoin typiquement humain de se distraire, de créer, de posséder autant le vain que le précieux.

✿ Fume beaucoup trop pour son propre bien, enchaînant les paquets sans réellement faire attention, remplissant des cendriers qui ne font que vomir mégots et cendres, embaumant son derme et ses vêtement de l’odeur de la nicotine mentholée.

✿ De nombreuses cicatrices au niveau de ses poignets, de ses cuisses, marques d’une mauvaise habitude auto-destructrice dont il n’aime pas parler, détestant d’ailleurs que l’on essaye de l’évoquer avec lui.

✿ Divorcé et depuis plutôt solitaire, son mariage reste un sujet sensible tant il n’est lui-même par certain des sentiments qu’il éprouve au sujet de son ex.
Habitation : Un appartement à Chinatown
Célébrité : Matthew Goode
DC : /
Crédits : Moses
Infos diverses : ✿ Auteur à succès de plusieurs romans narrant les enquêtes d'une détective de Los Angeles. Les années ayant passés et après quelques échecs littéraires, il essaye désormais de relancer sa carrière.

✿ Vit humblement, de ses rentes en complétant ses fins de mois en donnant quelques cours de littérature moderne à la fac.

✿ Possède un unique tatouage, un artichaut au niveau du coeur.

✿ Est né à Salem mais ne se souvient de presque rien, si ce n’est le brouillard et l’humidité qu’amène la nuit, ayant déménagé dans la banlieue de New-York alors qu’il était encore très jeune. Il y retourne régulièrement, aimant la tranquillité de sa ville natale. Un temps, il a songé à s’y installer avant d’y renoncer.

✿ Il est un grand joueur de poker, un qui aimait brûler ce qu’il pouvait bien avoir dans les poches, un qui aime toujours fréquenter les tables se trouvant à l’arrière des restaurants de Chinatown.

✿ Il est banni de la plus grande partie des bibliothèques de la ville à cause de sa sale manie d’emprunter des ouvrages et de ne jamais les rendre, prétextant à chaque fois qu’il avait simplement oublié de vérifier les dates de retour. Certains ajouteront aussi qu’il lui est désormais interdit de mettre les pieds dans la morgue de l’hôpital de la faculté de médecine en raisons d’une “incapacité à ne pas apporter de la nourriture au sein de la morgue bien que cela lui ait été signalé plusieurs fois.”

✿ Le détective Elisabeth Nolls est son personnage le plus connu. Celle-ci habitait Salem, la ville de naissance de Peter, chassant autant les flics corrompus que les histoires sordides propres à une ville rongée par des folklores étranges. Il est à noter que la série ne fut jamais achevée, le dernier livre s’arrêtant sur la mystérieuse disparition de l'héroïne. .

✿ A une fâcheuse tendance à collectionner des choses bien inutiles et futiles, aimant s’encombrer de petites choses qui si, ne servent à rien, sont à ses yeux, autant de curiosités, d’étrangetés exprimant parfaitement la nature même d’un besoin typiquement humain de se distraire, de créer, de posséder autant le vain que le précieux.

✿ Fume beaucoup trop pour son propre bien, enchaînant les paquets sans réellement faire attention, remplissant des cendriers qui ne font que vomir mégots et cendres, embaumant son derme et ses vêtement de l’odeur de la nicotine mentholée.

✿ De nombreuses cicatrices au niveau de ses poignets, de ses cuisses, marques d’une mauvaise habitude auto-destructrice dont il n’aime pas parler, détestant d’ailleurs que l’on essaye de l’évoquer avec lui.

✿ Divorcé et depuis plutôt solitaire, son mariage reste un sujet sensible tant il n’est lui-même par certain des sentiments qu’il éprouve au sujet de son ex.
Habitation : Un appartement à Chinatown
# Jeu 18 Avr 2024 - 15:55 • •
>> Peter Ellis
Le soupirant
Carmelo & Peter
Faites-vous la guerre pour me faire la cour
Maintenant battez-vous
Soyez gangsters, soyez voyous
Maintenant battez-vous
Toi mon tout, mon loubard
Tu serais mon lascar superstar

Installé sur le bord de la fenêtre, la main pendant dans le vide afin de laisser se perdre dans l'air frais de la ville, les volutes mentholées de cette cigarette qui se consume paresseusement entre mes phalanges, c'est le regard fuyant, presque distant que je contemple l'agitation permanente et incessante de cette cité ne connaissant le repos, m'égarant durant quelques secondes dans le bourdonnement d'un empressement devenu essence même de ces habitants qui, à quelques mètres de là, battent le pavé, poussés par ce temps qu'ils ne cessent de vouloir rattraper, qu'ils pourchassent, inquiets de perdre la moindre minute de cette existence qu'ils vivent le plus rapidement possible, obsédés, obnubilés par la crainte de passer à côté de quelque chose, d'une opportunité qui n'est qu'espoir, futilité, possible, qui, trop souvent, arrive toujours à un autre sûrement moins méritant. En silence, je me laisse ainsi porter par la fureur de vivre de ces anonymes dont je ne retiens rien, si ce n'est cette idée d'être humain, cette silhouette qui peine à s'imprimer sur ma rétine, fredonnant faiblement au rythme de cette braise que j'entends crépiter au bout de mes lèvres, faiblement gémir alors que je lui arrache une énième bouffée de nicotine qui semble peser sur ma langue, se faire poids m'empêchant de formuler ses excuses que je n'ai exprimé que de ces deux muffins qui trônent sur la table basse de son salon, ces deux sucreries couvertes de chantilly dont la vue seule suffit à contrarier mon estomac habitué à être creusé par l'abus de café et la faim, par cette mauvaise habitude que je ne parviens à abandonner, encore possédé par le besoin de me punir, de trouver dans la douleur physique, cette absolution vaine et inutile qui de toute manière, n'est que folie que je pensais réservée aux croyants et dont je suis pourtant la plus fidèle des victimes.

Moi qui me pensais invincible, incapable de sombrer dans les griffes d'une foi qui n'apporte rien  à l'esprit, si ce n'est le fanatisme, voilà que j'en viens à prier entre la moindre de mes respirations, à espérer que des tréfonds de l'univers, émerge une forme de sanction qui m'autorisera à retrouver le goût de cette passion aujourd'hui ternie par la fatigue, par le cynisme, par cette certitude que de demain, il n'émergera rien.

Un battement de cils plus tard, je m'en reviens à elle, à Evelyn à qui je ne parviens à offrir qu'une esquisse de sourire, une idée de cette honte que je ne suis même pas certain d'éprouver,  alors que de la fenêtre ouverte, s'engouffre les échos d'un chaos qui dérange à peine ce silence qu'elle a la gentillesse de ne pas combler, de ne point saturer d'une conversation que je ne suis pas encore capable d'avoir avec elle, me laissant ainsi la possibilité de le chasser à l'instant où j'en aurais assez de ruminer, de ravaler ce que d'autres n'auraient eu aucune peine à souffler.

Parfois, je crains de ce que tu peux penser de moi, voir dans ces gestes que je retiens, mesure par pudeur ou par peur de dévoiler ce quelque chose dont j'ignore autant la nature que la tangibilité. De ce que tu peux trouver dans mes regards, dans ces mots que je pèse, dans ces sourires qui se font de plus en plus rares. Que vois-tu ? Les restes de l'homme que j'ai pu être ou au contraire, le vrai visage de celui que je parvenais à museler jusque-là, à enterrer sous cette force d'hypocrisie dont nous sommes tous coupable?

« J'ai songé à t'appeler. » finis-je par souffler, entre deux bouffées de tabac sagement soupirées vers l'extérieur. « Et puis... » Je hausse une épaule, incapable de me trouver une excuse, préférant à la place affronter son regard, à faire avec des reproches que je ne connais ô que trop bien, avec son agacement et cette colère qui finissent toujours par encombrer le cœur de ceux ayant le malheur de me fréquenter.

Tu ne serais pas la première à me reprocher cela, à me cracher au visage que je suis ingrat, incapable de me soucier d'autrui, qu'à ma manière je suis bien égoïste, et contre ça, je ne pourrais me défendre que d'une seule manière, qu'en te répétant ce que j'ai tant de fois avoué, à savoir que j'y ne peux rien, et que malgré mes envies d'essayer de changer, cela devient de plus en plus difficile au fil des années, presque impossible.

Avant qu'elle n'ait le temps de me réprimander, ou au contraire de me pardonner une fois de plus, nous sommes dérangés par le bruit de la sonnerie de sa porte, que, vaguement ennuyé d'être interrompu, je fixe, le temps d'écraser ma cigarette sur le rebord de sa fenêtre que je referme, là où déjà, s'invite dans son appartement, cette silhouette bruyante qui, rapidement devient jeune homme agité et méfiant dont le regard inquisiteur crée en moi, ce vague sentiment d'amusement qui sans peine, vient enrober mes syllabes, se faire miel dans ma voix pourtant abîmée par le tabac.

« Bonjour. »

Les présentations faites, je reste immobile, laissant l'inconnu s'approcher, non sans m'étonner de ces manières, accueillant ses attentions un peu rustre d'un simple haussement de sourcils, quand après m'avoir humé à la manière d'un animal méfiant, se permet de venir essuyer sur le revers de ma veste flottant négligemment sur ma silhouette séchée par des années à ne me nourrir que de liquides plus ou moins alcoolisés, contemplant une seconde la tâche grasse imbibée les fibres du tissu, avant de m'en revenir à cette main que je serre, cillant à peine pour ces vaines provocations, me fendant d'un discret sourire alors qu'il tente de se glisser entre Evelyn et moi, comme si en cet endroit, il défendait autant son territoire que celle à qui je ne glisse qu'un regard tandis qu'elle file dans la cuisine, laissant celui-ci traîner une seconde sur la courbe de son échine.

« Je ne voudrais pas te priver d'un accra, ce serait dommage de t'affamer. »

Ou de rater une occasion d'occuper ta bouche histoire que tu cesses d'aboyer parce que tu détestes que je puisse m'approcher d'elle, partager sa compagnie quand tu n'es pas là pour vérifier et validé la nature des relations qu'elle peut bien entretenir avec d'autres hommes.

Avec une certaine politesse, je refuse ainsi d'un léger geste de la main sa proposition, pour d'un pas, me reculer, essayer d'échapper à l'odeur grasse de ce goûter qui fait monter à mes lèvres, un certain dégoût que je m'empresse de chasser.

« Je ne savais pas que tu avais un second chien. » dis-je sans cesser de fixer l'inconnu, m'adressant pourtant à Evelyn, toujours dans la cuisine. « Il est bien moins mignon que l'autre et j'imagine qu'il fait encore ses dents sur les pieds de tes meubles. »

Je pourrais trouver ton besoin de jouer les mâles en sa présence adorable, mais ne parviens à ignorer le côté pathétique de cette tentative d'intimidation. J'ai passé l'âge pour ça.

« C'est quoi son petit nom ? » La tête penchée sur le côté, je le toise, laissant une seconde filer avant de reprendre, non sans laisser ma voix perdre un octave pour qu'elle ne nous entende pas. « Chanceux que je suis qu'elle n'ait pas encore réalisée qu'elle est lesbienne. » Autre pause de ma part. « Je me demande quand même si tu fais subir la même chose à chaque homme qui la fréquente ou si j'ai juste le malheur de te rencontrer le jour où tu as décidé d'être particulièrement désagréable. » Décidé à rentrer dans son jeu, je me permets un sourire plus taquin, plus mesquin alors que les mains dans mes poches, je tire mon briquet que je fais jouer entre mes doigts, occupant ceux-ci pour ne pas laisser transparaître mon léger agacement. « A t'entendre je serais cet amant qui se cache dans le placard de sa chambre, mais à moins que tu sois son petit-ami, je peine à voir en quoi ça te concerne ce qu'elle et moi pouvons faire quand tu n'es pas là. Mais si ça te travaille tant que ça, je pourrais sûrement t'en expliquer toute l'étendue quand tu auras l'âge pour ça. » En voyant Evelyn revenir avec de quoi nous rafraîchir je m'interromps pour reprendre, l'air de rien. « Je ne crois pas avoir saisi ton nom, ça a dû m'échapper. »
Made by Neon Demon
Carmelo Greco
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# Jeu 18 Avr 2024 - 18:35 • •
>> Carmelo Greco


Carmelo hausse les épaules, ramenant son sachet à lui, allant même se poser sur une chaise autours de la table du salon.

« Ça en fera plus pour moi ! »

Et celui-là ne savait pas ce qu'il ratait : les acras étaient délicieux et le taco semblait lui faire de l’œil. Carmelo vient donc s'en saisir, commençait à manger avec autant de dextérité que le peu un homme qui mange un taco trop rempli. Il parvient quand même à éviter qu'un bout de tomate tombe sur la table en le rattrapant d'une main, venant l'aspirer entre ses lèvres.

Si jamais on se le demande dans la salle : oui, Carmelo a bien compris l'insulte qui suit. Ça le fait brièvement ricaner d'ailleurs.

« J'adore quand les p'tits prout bon chic bon genre jouent des coudes. »

Carmelo continu sa graille, suçotant son pouce où s'était égaré un peu de sauce. L'autre continue sur l'analogie du chient et du coup Carmelo confirme :

« Je fais ça et de temps en temps je passe mon envie de baiser sur les jambes des gros cons aussi. »

Il avait envie d'une petite démonstration ? Parce que Carmelo pouvait être assez bête dans son entêtement pour essayer de voir les limites de son appréciation de la vanne faisant de lui le chien ou le chiot de Evy. Bref. Le taco est engloutit et la soif commence à se faire sentir. Evelyn revient avec des boissons en même temps que son cellulaire sonne. Le travail sans doute parce qu'elle quitte à nouveau la pièce en demandant à son interlocuteur d'attendre.

L'italien récupère la bouteille de coca-cola décapsulée pour en tasser une bonne gorgée. C'est froid et ça fait du bien par où ça passe. Quant à « son petit nom », puisqu'Evy était partit, Carmelo a un bon gros rot des familles, un peu humide, un peu gras, le truc capable de faire trembler le papier peint sur les murs.

« C'est comme ça que je m'appelle. »

Il ricane encore, revenant taper dans ses acras. Il aurait dû en prendre un peu plus d'ailleurs... La déception serait grande lorsque le sachet serait vide.

« Peut-être que c'est d'apprendre à te connaître qui va la rendre lesbienne, on sait pas. »

Quant à son attitude, Carmelo finit sa dernière bouchée avec un petit soupire déçu, en revenant à la grande asperge toujours planté là, près de la fenêtre. Carmelo se fend d'un bref éclat de rire tandis qu'il est question de son attitude et de ses airs désagréable.

« Si tu me trouve désagréable tout de suite, tu vas voir flou dans la pas longtemps parce que je suis plutôt cool en vrai là ! »

Sans rire. Il l'avait même pas encore dans le nez, même si ça ne saurait tarder ! Il se méfiait des mecs que Evy rencontrait parce qu'elle était incroyablement douée pour percer des mystères dans son métier mais lorsqu'elle était impliquée, elle avalait n'importe quoi. La preuve avec Roman et lui d'ailleurs.

« Crois moi tu sais pas qui je suis. Et je dis pas ça parce que je suis dans le gang de Magneto tu vois. J'suis un gentil moi. »

Le nom du professeur Xavier ne lui revenait pas alors pour le moment il ferait ça. Ça n'avait pas tant d'intérêt que ça de toute façon.

« Mais j'adore faire des bêtises. »

Un portefeuille qui disparaît, un téléphone dans la nature, une voiture plus sur sa place de parking... Des petites bêtises pas « forcément » méchantes... Mais chiantes, clairement !

« Et quand on me cherche ben je me venge... C'est la vie quoi. »

Par contre Carmelo lève les yeux au ciel ensuite. Il soupire exagérément, convenant :

« Non t'as raison, t'es pas son mec et même si tu espères, elle dira jamais oui. T'es chiant comme la pluie. On te l'a déjà non ? Ça doit être handicapant dans la vie de tout les jours. Des fois les gens s'endorment quand tu parles non ? »

L'autre homme continu de parler, de tacler en même temps sur son âge et Carmelo fait mine de s'endormir sur ses mots, du coup. Après quelques secondes il rouvre un œil, rieur... Puis les deux.

« C'est parce que je te l'ai pas donné. Le temps que je sois grand tu seras peut être complètement sénile, ce serait pas de chance. »

Il y a encore un petit silence... Puis un rire du côté de Carmelo.

« Bon allez, pour Vy... On recommence ! »

Et de fait :

« Moi c'est Carmelo. T'as l'air passionnant comme mec, dis moi tout, qu'est-ce que tu fais dans la vie, t'es flic ? »

S'il était flic et que Roman apprenait tout ça, il allait encore sauter au plafond !




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