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Pour commencer, une danse ! Feat Gavriil Voronin

Diego Arriaga
New-Yorkais
Célébrité : Alejandro Speitzer
DC : Matt Roja - Enzo Forzalli - Billie Davis - Elena Flores - Jackson Blake - Liam Keller
Crédits : Avatars : Eden Memories
Infos diverses : ❧ Il n’a jamais perdu son accent et il lui arrive encore de chercher certains mots ou de se mettre à parler en espagnol.

❧ Il est rare de le voir frissonner. En effet, depuis un sombre après-midi rempli d'amour paternel, Diego ne ressent plus la morsure du froid. Vous le verrez donc souvent bras nu, l'unique preuve que son corps réagit tout de même aux températures étant sa peau se recouvrant de chair-de-poule sans qu'il n'en ait conscience.

❧ Différentes marques sont présentes sur son corps. Dans un premier temps, il y a celle, sur son omoplate gauche, qu'il a décidé de s'apposer lui-même : “Todo lo que se quiere debajo del Cielo tiene su hora.” (Il y a un temps pour tout, un temps pour toute chose sous les cieux ; Ecclésiaste 3:1). Chaque petits tatouages parsemant ses bras ont une signification très personnelle, ils sont un ancrage afin de ne pas oublier d’où il vient, qui il est, ni comment il en est arrivé là. Et puis, il y a les traces non-encrées, celles dont il se passerait volontiers : Diego porte toujours les séquelles des sévices de son violent de père, c'est pourquoi son dos est haché de marques, tantôt linéaires pour les coups de ceinture, tantôt sous forme de petits ronds rappelant les brulures de cigarettes. On trouve également quelques malheureux souvenirs sur la peau de ses jambes et de ces bras, mais ceux-ci sont nettement plus discrets. Si vous êtes fin observateur, vous trouverez une empreinte de blessure de ceinturon sous son oeil droit.

❧ Il a un tatouage de bothrops, signe de son appartenance au cartel de Las Chiapas, tatoué sur les côtes gauche.

❧ Passionné par les astres, il aime s'éloigner de la ville pour observer le ciel et se perdre le temps d'une soirée dans les étoiles.

❧ Diego n’a jamais appris à nager alors la seule chose qu’il vous accordera, peut-être, c’est de tremper les pieds !

❧ N'ayant pas fréquenté les bancs de l'école de manière assidue et ayant arrêté son cursus très jeune, Diego écrit très mal et la lecture est un cauchemar. de toute façon il n'a pas besoin de diplôme pour sa profession !

❧ Très bon cuisinier, même en dehors de son Food/Drugs-Truck



Pour commencer, une danse ! Feat Gavriil Voronin B2v4

Habitation : Son Food Truck dort dans un entrepôt de Jackson Heights. Lorsque Diego se réveille, il a une vue imprenable sur son outil de travail puisqu'il a aménagé un appartement en duplex de ce vieux hangar
Célébrité : Alejandro Speitzer
DC : Matt Roja - Enzo Forzalli - Billie Davis - Elena Flores - Jackson Blake - Liam Keller
Crédits : Avatars : Eden Memories
Infos diverses : ❧ Il n’a jamais perdu son accent et il lui arrive encore de chercher certains mots ou de se mettre à parler en espagnol.

❧ Il est rare de le voir frissonner. En effet, depuis un sombre après-midi rempli d'amour paternel, Diego ne ressent plus la morsure du froid. Vous le verrez donc souvent bras nu, l'unique preuve que son corps réagit tout de même aux températures étant sa peau se recouvrant de chair-de-poule sans qu'il n'en ait conscience.

❧ Différentes marques sont présentes sur son corps. Dans un premier temps, il y a celle, sur son omoplate gauche, qu'il a décidé de s'apposer lui-même : “Todo lo que se quiere debajo del Cielo tiene su hora.” (Il y a un temps pour tout, un temps pour toute chose sous les cieux ; Ecclésiaste 3:1). Chaque petits tatouages parsemant ses bras ont une signification très personnelle, ils sont un ancrage afin de ne pas oublier d’où il vient, qui il est, ni comment il en est arrivé là. Et puis, il y a les traces non-encrées, celles dont il se passerait volontiers : Diego porte toujours les séquelles des sévices de son violent de père, c'est pourquoi son dos est haché de marques, tantôt linéaires pour les coups de ceinture, tantôt sous forme de petits ronds rappelant les brulures de cigarettes. On trouve également quelques malheureux souvenirs sur la peau de ses jambes et de ces bras, mais ceux-ci sont nettement plus discrets. Si vous êtes fin observateur, vous trouverez une empreinte de blessure de ceinturon sous son oeil droit.

❧ Il a un tatouage de bothrops, signe de son appartenance au cartel de Las Chiapas, tatoué sur les côtes gauche.

❧ Passionné par les astres, il aime s'éloigner de la ville pour observer le ciel et se perdre le temps d'une soirée dans les étoiles.

❧ Diego n’a jamais appris à nager alors la seule chose qu’il vous accordera, peut-être, c’est de tremper les pieds !

❧ N'ayant pas fréquenté les bancs de l'école de manière assidue et ayant arrêté son cursus très jeune, Diego écrit très mal et la lecture est un cauchemar. de toute façon il n'a pas besoin de diplôme pour sa profession !

❧ Très bon cuisinier, même en dehors de son Food/Drugs-Truck



Pour commencer, une danse ! Feat Gavriil Voronin B2v4
Habitation : Son Food Truck dort dans un entrepôt de Jackson Heights. Lorsque Diego se réveille, il a une vue imprenable sur son outil de travail puisqu'il a aménagé un appartement en duplex de ce vieux hangar
Célébrité : Alejandro Speitzer
DC : Matt Roja - Enzo Forzalli - Billie Davis - Elena Flores - Jackson Blake - Liam Keller
Crédits : Avatars : Eden Memories
Infos diverses : ❧ Il n’a jamais perdu son accent et il lui arrive encore de chercher certains mots ou de se mettre à parler en espagnol.

❧ Il est rare de le voir frissonner. En effet, depuis un sombre après-midi rempli d'amour paternel, Diego ne ressent plus la morsure du froid. Vous le verrez donc souvent bras nu, l'unique preuve que son corps réagit tout de même aux températures étant sa peau se recouvrant de chair-de-poule sans qu'il n'en ait conscience.

❧ Différentes marques sont présentes sur son corps. Dans un premier temps, il y a celle, sur son omoplate gauche, qu'il a décidé de s'apposer lui-même : “Todo lo que se quiere debajo del Cielo tiene su hora.” (Il y a un temps pour tout, un temps pour toute chose sous les cieux ; Ecclésiaste 3:1). Chaque petits tatouages parsemant ses bras ont une signification très personnelle, ils sont un ancrage afin de ne pas oublier d’où il vient, qui il est, ni comment il en est arrivé là. Et puis, il y a les traces non-encrées, celles dont il se passerait volontiers : Diego porte toujours les séquelles des sévices de son violent de père, c'est pourquoi son dos est haché de marques, tantôt linéaires pour les coups de ceinture, tantôt sous forme de petits ronds rappelant les brulures de cigarettes. On trouve également quelques malheureux souvenirs sur la peau de ses jambes et de ces bras, mais ceux-ci sont nettement plus discrets. Si vous êtes fin observateur, vous trouverez une empreinte de blessure de ceinturon sous son oeil droit.

❧ Il a un tatouage de bothrops, signe de son appartenance au cartel de Las Chiapas, tatoué sur les côtes gauche.

❧ Passionné par les astres, il aime s'éloigner de la ville pour observer le ciel et se perdre le temps d'une soirée dans les étoiles.

❧ Diego n’a jamais appris à nager alors la seule chose qu’il vous accordera, peut-être, c’est de tremper les pieds !

❧ N'ayant pas fréquenté les bancs de l'école de manière assidue et ayant arrêté son cursus très jeune, Diego écrit très mal et la lecture est un cauchemar. de toute façon il n'a pas besoin de diplôme pour sa profession !

❧ Très bon cuisinier, même en dehors de son Food/Drugs-Truck



Pour commencer, une danse ! Feat Gavriil Voronin B2v4
Habitation : Son Food Truck dort dans un entrepôt de Jackson Heights. Lorsque Diego se réveille, il a une vue imprenable sur son outil de travail puisqu'il a aménagé un appartement en duplex de ce vieux hangar
# Dim 31 Mar 2024 - 22:05 • •
>> Diego Arriaga

   
Pour commencer, une danse !
 @Gavriil Voronin   & Diego Arriaga
“Danser en temps de guerre, c’est comme cracher à la gueule du diable.” - De Hafid Aggoune
À chaque fois, c’est pareil. Dès que tes pieds passent le pas de la porte du Blue Moon, tu te figes. Restant dans l’entrée comme si le simple fait de fouler ce sol te pétrifiait sur place, tu cogites. Dois-tu rester, dois-tu partir ? La dignité ou la thune ? Avec ton activité principale, ton âme est déjà suffisamment souillée, tu n’as clairement pas besoin de point en moins pour ta future arrivée au Paradis… Pourtant, systématiquement, tu te forces. Tu fais un pas supplémentaire. Puis un seconde. Un troisième et tu finis dans les loges. Ce pognon, tu en as besoin Diego. Désespérément besoin. Tu ne peux pas te permettre de t’asseoir dessus. Il est nécessaire de te faire violence pour te préparer à monter sur scène et à accepter les regards braqués sur toi. Tu détestes ça ; toute cette attention sur ta personne te met horriblement mal à l’aise. Si encore, tu étais convenablement vêtu… Si encore, tu n’avais pas à danser de façon lancinante, provocante, aguichante et si tu n’avais pas à t’effeuiller. Oui, si seulement tu avais choisi de faire du stand-up ou un spectacle de breakdance, alors tu ne serais pas si angoissé à chacune de tes venues. Quoi que, tu n’es pas particulièrement doué pour faire des blagues ou pour l’improvisation, et si tu as un bon rythme, tu n’es certainement pas le plus à même pour faire des pirouettes ou des enchaînements millimétrés. Non, toi, tu viens ici et tu fais tout au feeling. Tu te concentres sur les raisons de ta présence et uniquement sur celles-ci. Sur l’une d’entre elles en particulier : les billets qui s’amoncellent et que tu mets de côté afin de rembourser ta fichue dette.

Même si tu n’es pas des plus sereins quand tu viens, tu dois également avouer que, plus les soirées s’additionnent, et moins tu te sens totalement à côté de la plaque. Tes collègues y sont pour beaucoup. Il y a une certaine entraide et bienveillance entre vous qui rend la chose plus agréable, plus facile. Le premier soir, jour de l’audition, tu as fait fureur. Étrangement, tu as réussi à mettre ta timidité légendaire au placard, et tu as vécu l’instant à fond. Les applaudissements et sifflements d’approbation ont accompagné ta sortie, et ta performance a été saluée, te permettant d’obtenir l’autorisation de te présenter aux prochains événements. Bien évidemment, tu t’es mis trop de pression pour les tours suivants. Un peu trop raide, pas assez souriant, trop dans la retenue, pas assez spontané. Tu as néanmoins persévéré afin d’arrondir les fins de mois. Et c’est là que la présence de tes collègues a été bénéfique. Aucune peau de banane, aucun jugement et pas de moquerie. Conseils après conseils, tes performances s’améliorent, te donnant une certaine confiance en toi entre ces murs. Tu as même été demandé à plusieurs reprises pour des petits shows privés qui rapportent plus, et l’une des clientes à l’air de particulièrement t’apprécier puisqu’elle a déjà dépensé une petite fortune pour de multiples rencontres en tête-à-tête.

Ce soir ne fait pas exception. Ta première danse est pour elle. À ton entrée dans la salle principale, elle te fait immédiatement signe pour te demander de t’intéresser principalement à elle. Pour l’instant, elle ne réclame aucune intimité, préférant que tu te trémousses pour elle devant tout le monde. Tu remercies silencieusement l’obscurité de camoufler tes joues légèrement rosies par les mouvements de hanches lascifs que tu fais alors qu’elle est tranquillement assise sur son fauteuil. Tu sais qu’elle va finir par te commander autre chose. Autre chose de bien plus rémunérateur. C’est pourquoi tu ne t’éternises pas. Avant même d’avoir fait sauter le premier bouton de ta veste de costume blanche – thème Navy oblige – tu guides sa paume remplie de plusieurs billets vers ta ceinture et l’aides à les y déposer. Ensuite, tu glisses malicieusement ton visage près de son oreille, « Il faudra vous contenter de mater en même temps que tout le monde. Vous savez ce qu’il vous reste à faire... ». Tu t’amuses avec sa patience et avec son envie de te voir te déhancher seulement pour elle. Depuis le temps qu’elle te réclame des show privés, tu commences à savoir comment elle fonctionne, il lui faut toujours un petit peu de temps pour se chauffer, mais une fois lancée, elle te balance les biftons sans aucune retenue. Tu ne fais que la titiller pour accélérer l’inévitable. Ainsi, tu espères t’épargner trop de temps dans cette salle principale qui t’incommode certes de moins en moins, mais que tu continues à ne pas trop apprécier.

En faisant volte-face, tu aperçois, assis juste à côté, un visage familier. Enfin… Pas familier comme si tu le connaissais réellement, mais familier parce qu’il est présent quasiment à chacune des soirées Chippendale du Blue Moon. Et si tu l’as remarqué, c’est surtout parce que ce visage est masculin. Ce n’est pas le seul homme à venir assister à ce spectacle différent de d’habitude au sein du club, mais il y en a peu. Tu es plutôt physionomiste, et il ne t’a pas fallu beaucoup de soirées pour le repérer. Il faut dire qu’il dénote un peu. Non, dénoter n’est pas le bon terme. Il sort de l’ordinaire. Voilà, c’est mieux. Avec tous ses tatouages et son regard perçant, il est difficile de ne pas le voir à côté des costards-cravates communs à New York.

Merde, tu le fixes depuis plusieurs secondes quand tes yeux se mettent à fuir sa silhouette. Sur la scène, tu vois un de tes collègues t'alpaguer pour que tu le rejoignes, mais alors que tu t'apprêtes à faire un pas en avant, tu es retenu. Persuadé qu'il s'agit de ta fameuse cliente, tu plaques un sourire radieux à tes lippes en pivotant sur toi-même, soulagé d'échapper à la scène.


En Espagnol dans le texte

   
(c) princessecapricieuse

   




   
Drugs in Food
Gavriil Voronin
New-Yorkais
Célébrité : Andy Biersack
DC : None
Crédits : gif et avatar : skeyde
Habitation : A trouver
Célébrité : Andy Biersack
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Habitation : A trouver
Célébrité : Andy Biersack
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Crédits : gif et avatar : skeyde
Habitation : A trouver
# Lun 1 Avr 2024 - 15:14 • •
>> Gavriil Voronin


Pour commencer, une danse !









Le Blue Moon. Il n’a de de « blue » que le nom, car à l’intérieur, il sait que c’est une couleur qu’il déteste au plus haut point. Le violacé. Mais bon, il doit fermer les yeux, c’est un bon repère et c’est un bon club. Les filles qui y dansent ont toutes des seins fermes, le c*l rebondi et elles n’hésitent pas non plus à l’aide de quelques billets à offrir plus qu’une simple lap dance. Il n’y a pas que des hommes riches comme Crésus qui entrent ici. Quelques fois par mois, des femmes viennent. Tout aussi friquées, mais dix fois plus excitées.

C’est un fait. L’homme, aussi excité soit-il, ne le montrera qu’au dernier moment, quand il ne pourra plus se contrôler. La fille doit lui lécher les parties intimes pour qu’il se mette à japper. La femme, elle, s’excite dès le début, à peine un bout de chemise retirée. C’est ce qu’il a remarqué, ici, dans la Ville qui ne dort Jamais. Le russe pousse la porte et entre. La couleur lui saute aux yeux et il préfère regarder le téléphone portable dans sa main droite. Un message, mais pas important. Il verra plus tard. Il est obligé de regarder où il va pour ne pas tomber et il prend place dans une alcôve un peu séparée, faite pour plusieurs personnes. Il s’en fiche, il a besoin d’espace pour se détendre. Des femmes s’installent devant la scène, juste devant, elles sont déjà excitées. Un peu plus loin, il y a même une célébration. Un anniversaire ? Non, une des jeunes femmes porte un ruban où il y a écrit « Je me marie demain ». Un enterrement de vie de jeune fille.

Gavriil arrête une serveuse d’un geste de la main. Il commande une bouteille de vodka. Des glaçons ? Non. Jamais. Il la regarde froidement. Comment ose-t’elle lui proposer des glaçons ? Une vodka ne se mélange jamais avec des glaçons ! Elle repart vers le bar. La musique se met à gueuler dans les enceintes. Et lorsque un spectacle commence, la serveuse est déjà là, à déposer la bouteille et un verre. Puis elle tend la main, il y glisse un billet et elle repart avec. Le russe allume une cigarette et tire dessus un long moment, s’encrassant les poumons avec la fumée cancérigène. Il se sert à boire et avale cul sec, l’alcool transparent.

Il va passer la soirée ainsi. A picoler dans son coin et à lécher, du regard les formes qui évoluent sur scène. D’ailleurs, s’il vient là, en ce soir précis, ce n’est pas pour les courbes féminines. Bien au contraire. Il lorgne sur un homme, en costume de marin. Ce dernier se dandine contre une femme. Depuis le début de ce genre de spectacle, ici au Blue Moon, Gavriil l’a repéré. Depuis le début, ou presque, ce stripteaseur de dandine pour une femme, celle qui vient de lui mettre des billets dans le slip.

Gavriil le regarde intensément, c’est à peine s’il cligne des yeux. L’homme parle avec la femme, la femme le retient. Gavriil soupire. Brusquement, alors que la serveuse passe près de lui, il l’arrête d’une main ferme sur son avant-bras. La serveuse sursaute, manque de renverser le plateau qu’elle tient et jure comme un charretier, car un verre s’est renversé.

- Hey. J’peux réserver une danse privée ?
- Bon sang, vous m’avez fait peur !
- Alors ? Je peux réserver oui ou non ?
- Avec qui ?
- Lui.

Un coup de menton vers celui qui se dandine autour de la cliente, là-bas, près de la scène. La serveuse soupire, regarde le danseur, puis l’homme tatoué. Maintenant, elle le reconnait, ce n’est pas la première fois qu’il vient ici et ce n’est pas non plus la première fois qu’il demande s’il peut réserver son ami. Enervée comme elle est, puisque Gavriil ne s’est même pas excusé, elle nie du chef et lui répond sèchement.

- Non, il est déjà réservé et il sera toujours réservé. Il ne danse que pour la cliente. Maintenant, vous me lachez, j’ai du travail.

C’est vrai qu’il était toujours en train de tenir son avant-bras et pas de manière très douce. D’ailleurs, quand il enlève sa main, il y a une légère rougeur qui s’est faite sur la peau de la donzelle. Gavriil soupire tire sur la clope.

- Dommage. J’ai plus de fric qu’elle…

La serveuse hésite. Mais elle finit par partir. Déjà pour demander un nouveau cocktail pour la table qu’elle devait servir. Et puis pour en parler à son ami, quand il retournera en coulisse. Elle lance un regard dans la direction de Gavriil. Il est quand même bizarre, ce type. Quelques minutes plus tard, elle retrouve Diego dans les coulisses.

- Hey, y’a un client qui voulait te réserver. C’est pas la première fois, mais il me fout les chocottes. Par contre il paie toujours comptant, contrairement à ta favorite qui demande toujours un rabais. Bref, j’lui ai dit non, j’ai bien fait, non ?

Code by Laxy



Will you RIP my heart out? It HURTS too much to stay inside.
Diego Arriaga
New-Yorkais
Célébrité : Alejandro Speitzer
DC : Matt Roja - Enzo Forzalli - Billie Davis - Elena Flores - Jackson Blake - Liam Keller
Crédits : Avatars : Eden Memories
Infos diverses : ❧ Il n’a jamais perdu son accent et il lui arrive encore de chercher certains mots ou de se mettre à parler en espagnol.

❧ Il est rare de le voir frissonner. En effet, depuis un sombre après-midi rempli d'amour paternel, Diego ne ressent plus la morsure du froid. Vous le verrez donc souvent bras nu, l'unique preuve que son corps réagit tout de même aux températures étant sa peau se recouvrant de chair-de-poule sans qu'il n'en ait conscience.

❧ Différentes marques sont présentes sur son corps. Dans un premier temps, il y a celle, sur son omoplate gauche, qu'il a décidé de s'apposer lui-même : “Todo lo que se quiere debajo del Cielo tiene su hora.” (Il y a un temps pour tout, un temps pour toute chose sous les cieux ; Ecclésiaste 3:1). Chaque petits tatouages parsemant ses bras ont une signification très personnelle, ils sont un ancrage afin de ne pas oublier d’où il vient, qui il est, ni comment il en est arrivé là. Et puis, il y a les traces non-encrées, celles dont il se passerait volontiers : Diego porte toujours les séquelles des sévices de son violent de père, c'est pourquoi son dos est haché de marques, tantôt linéaires pour les coups de ceinture, tantôt sous forme de petits ronds rappelant les brulures de cigarettes. On trouve également quelques malheureux souvenirs sur la peau de ses jambes et de ces bras, mais ceux-ci sont nettement plus discrets. Si vous êtes fin observateur, vous trouverez une empreinte de blessure de ceinturon sous son oeil droit.

❧ Il a un tatouage de bothrops, signe de son appartenance au cartel de Las Chiapas, tatoué sur les côtes gauche.

❧ Passionné par les astres, il aime s'éloigner de la ville pour observer le ciel et se perdre le temps d'une soirée dans les étoiles.

❧ Diego n’a jamais appris à nager alors la seule chose qu’il vous accordera, peut-être, c’est de tremper les pieds !

❧ N'ayant pas fréquenté les bancs de l'école de manière assidue et ayant arrêté son cursus très jeune, Diego écrit très mal et la lecture est un cauchemar. de toute façon il n'a pas besoin de diplôme pour sa profession !

❧ Très bon cuisinier, même en dehors de son Food/Drugs-Truck



Pour commencer, une danse ! Feat Gavriil Voronin B2v4

Habitation : Son Food Truck dort dans un entrepôt de Jackson Heights. Lorsque Diego se réveille, il a une vue imprenable sur son outil de travail puisqu'il a aménagé un appartement en duplex de ce vieux hangar
Célébrité : Alejandro Speitzer
DC : Matt Roja - Enzo Forzalli - Billie Davis - Elena Flores - Jackson Blake - Liam Keller
Crédits : Avatars : Eden Memories
Infos diverses : ❧ Il n’a jamais perdu son accent et il lui arrive encore de chercher certains mots ou de se mettre à parler en espagnol.

❧ Il est rare de le voir frissonner. En effet, depuis un sombre après-midi rempli d'amour paternel, Diego ne ressent plus la morsure du froid. Vous le verrez donc souvent bras nu, l'unique preuve que son corps réagit tout de même aux températures étant sa peau se recouvrant de chair-de-poule sans qu'il n'en ait conscience.

❧ Différentes marques sont présentes sur son corps. Dans un premier temps, il y a celle, sur son omoplate gauche, qu'il a décidé de s'apposer lui-même : “Todo lo que se quiere debajo del Cielo tiene su hora.” (Il y a un temps pour tout, un temps pour toute chose sous les cieux ; Ecclésiaste 3:1). Chaque petits tatouages parsemant ses bras ont une signification très personnelle, ils sont un ancrage afin de ne pas oublier d’où il vient, qui il est, ni comment il en est arrivé là. Et puis, il y a les traces non-encrées, celles dont il se passerait volontiers : Diego porte toujours les séquelles des sévices de son violent de père, c'est pourquoi son dos est haché de marques, tantôt linéaires pour les coups de ceinture, tantôt sous forme de petits ronds rappelant les brulures de cigarettes. On trouve également quelques malheureux souvenirs sur la peau de ses jambes et de ces bras, mais ceux-ci sont nettement plus discrets. Si vous êtes fin observateur, vous trouverez une empreinte de blessure de ceinturon sous son oeil droit.

❧ Il a un tatouage de bothrops, signe de son appartenance au cartel de Las Chiapas, tatoué sur les côtes gauche.

❧ Passionné par les astres, il aime s'éloigner de la ville pour observer le ciel et se perdre le temps d'une soirée dans les étoiles.

❧ Diego n’a jamais appris à nager alors la seule chose qu’il vous accordera, peut-être, c’est de tremper les pieds !

❧ N'ayant pas fréquenté les bancs de l'école de manière assidue et ayant arrêté son cursus très jeune, Diego écrit très mal et la lecture est un cauchemar. de toute façon il n'a pas besoin de diplôme pour sa profession !

❧ Très bon cuisinier, même en dehors de son Food/Drugs-Truck



Pour commencer, une danse ! Feat Gavriil Voronin B2v4
Habitation : Son Food Truck dort dans un entrepôt de Jackson Heights. Lorsque Diego se réveille, il a une vue imprenable sur son outil de travail puisqu'il a aménagé un appartement en duplex de ce vieux hangar
Célébrité : Alejandro Speitzer
DC : Matt Roja - Enzo Forzalli - Billie Davis - Elena Flores - Jackson Blake - Liam Keller
Crédits : Avatars : Eden Memories
Infos diverses : ❧ Il n’a jamais perdu son accent et il lui arrive encore de chercher certains mots ou de se mettre à parler en espagnol.

❧ Il est rare de le voir frissonner. En effet, depuis un sombre après-midi rempli d'amour paternel, Diego ne ressent plus la morsure du froid. Vous le verrez donc souvent bras nu, l'unique preuve que son corps réagit tout de même aux températures étant sa peau se recouvrant de chair-de-poule sans qu'il n'en ait conscience.

❧ Différentes marques sont présentes sur son corps. Dans un premier temps, il y a celle, sur son omoplate gauche, qu'il a décidé de s'apposer lui-même : “Todo lo que se quiere debajo del Cielo tiene su hora.” (Il y a un temps pour tout, un temps pour toute chose sous les cieux ; Ecclésiaste 3:1). Chaque petits tatouages parsemant ses bras ont une signification très personnelle, ils sont un ancrage afin de ne pas oublier d’où il vient, qui il est, ni comment il en est arrivé là. Et puis, il y a les traces non-encrées, celles dont il se passerait volontiers : Diego porte toujours les séquelles des sévices de son violent de père, c'est pourquoi son dos est haché de marques, tantôt linéaires pour les coups de ceinture, tantôt sous forme de petits ronds rappelant les brulures de cigarettes. On trouve également quelques malheureux souvenirs sur la peau de ses jambes et de ces bras, mais ceux-ci sont nettement plus discrets. Si vous êtes fin observateur, vous trouverez une empreinte de blessure de ceinturon sous son oeil droit.

❧ Il a un tatouage de bothrops, signe de son appartenance au cartel de Las Chiapas, tatoué sur les côtes gauche.

❧ Passionné par les astres, il aime s'éloigner de la ville pour observer le ciel et se perdre le temps d'une soirée dans les étoiles.

❧ Diego n’a jamais appris à nager alors la seule chose qu’il vous accordera, peut-être, c’est de tremper les pieds !

❧ N'ayant pas fréquenté les bancs de l'école de manière assidue et ayant arrêté son cursus très jeune, Diego écrit très mal et la lecture est un cauchemar. de toute façon il n'a pas besoin de diplôme pour sa profession !

❧ Très bon cuisinier, même en dehors de son Food/Drugs-Truck



Pour commencer, une danse ! Feat Gavriil Voronin B2v4
Habitation : Son Food Truck dort dans un entrepôt de Jackson Heights. Lorsque Diego se réveille, il a une vue imprenable sur son outil de travail puisqu'il a aménagé un appartement en duplex de ce vieux hangar
# Mer 3 Avr 2024 - 20:43 • •
>> Diego Arriaga

   
Pour commencer, une danse !
 @Gavriil Voronin   & Diego Arriaga
“Danser en temps de guerre, c’est comme cracher à la gueule du diable.” - De Hafid Aggoune
Quand on te connaît, on ne t’imagine pas venir te dandiner sur la scène d’un club de strip-tease. Et pour cause, ce n’est vraiment pas ton genre. Mais alors, vraiment pas. Toi, Diego Arriaga, tu n’es pas un homme sûr de lui. Ça non. De plus, tes joues ont cette fâcheuse tendance à rougir à la moindre remarque un peu poussée ou à un simple regard trop appuyé. Tu es ce qu’on appelle un timide, et tu n’es absolument pas à ton aise ici. Enfin ça, c’était au début. Parce que plus les danses s’enchaînent, et plus ta gêne s’envole. En tout cas, le temps de la chanson. Tu te laisses porter par les mélodies, ton corps bougeant en rythme sans que tu ne réfléchisses ou que tu ne fasses réellement attention au public. Pourtant, tu joues avec ce dernier. Tu as ce goût du travail bien fait qui t’empêche de totalement t’enfermer dans ta bulle pour faire abstraction de tout le reste, et puis, il ne faut pas se mentir, les billets qu’on te tend t’appellent également. Ce n’est que pour eux que tu es là. La danse, ce n’est pas ton truc. Tu ne t'en sors pas trop mal, mais tu n’aimes pas vraiment cela. Pas du tout même. Il y a trop de regards sur toi, trop de sifflements, trop d’envie dans les prunelles du public, mais tu fais avec, parce que tu n’as pas le choix. Tu te focalises sur ton objectif, et ce dernier est simple : il te faut de la thune. Pour rembourser ta dette et pour pouvoir subvenir au besoin des plus jeunes de ta fratrie le temps que celle-ci soit épongée. Comme d’habitude, tu fais passer le bonheur des autres avant le tien, avant ton bien-être et avant tes principes. Lorsqu’on est dans la merde, c’est ainsi. On fait avec, et voilà tout. Et toi, tu fais avec depuis que tu es gamin. C’est ta vie, ton quotidien, tes emmerdes.

Systématiquement, c’est la même chose. Avec la musique, tu arrives à faire abstraction du malaise qui t’étreint à chaque fois que tu passes la porte de l’établissement. Par contre, dès que tu quittes la scène, dès que tu n’as plus à danser pour quelqu’un, ça te revient comme un boomerang. Tu te sens fébrile, pas à ta place, et tu fais au mieux pour le cacher. Parce que la timidité, si au début, elle peut paraître charmante à tes clients, elle peut rapidement devenir ennuyante. Alors tu essaies de doser et de leur offrir ce qu’ils sont venus chercher en ce lieu : un moment de détente. Quand bien même tu fais les efforts nécessaires, tu remercies Dieu d’avoir mis une certaine cliente sur ta route. Ce n’est pas la meilleure que tu aurais pu avoir, elle te réclame régulièrement un tarif préférentiel pour sa fidélité et elle a cette façon de te déshabiller du regard avant que tu ne le fasses par toi-même qui te met particulièrement mal à l’aise, mais elle t’évite trop souvent la scène principale pour que tu lui en tiennes rigueur. Même ses allusions déplacées ou ses propositions de vous voir en dehors du Blue Moon, tu en viens presque à les aimer grâce à ce qu’elle t’offre. Évidemment, tu refuses poliment. Danser, c’est ok. Te foutre à poils, tu l’acceptes, mais il y a des limites que tu n’es pas prêt à franchir… Elle insiste pourtant. De plus en plus. D’ailleurs, c’est exactement ce qu’elle fait alors qu’elle te retient par le poignet. Elle te le dit clairement, ce soir, ce n’est pas simplement de la danse qu’elle souhaite. Tu lui souris, parce que ça fait partie du job et qu’elle te tend à nouveau une liasse de billets que tu ne peux refuser, et tu finis par lui répondre que votre salle habituelle vous attend. Une bien jolie façon de décliner, encore une fois, son invitation…

Le marché est conclu, mais tu lui demandes quelques minutes avant afin de pouvoir te préparer comme il se doit. En réalité, tu as juste besoin de souffler, de retrouver un peu de calme avant de te jeter à l’eau et de retourner faire ce qui te dégoûtes lorsque tu y repenses. Cependant, tu n’as pas le temps d’atteindre la tranquillité relative des coulisses qu’une de tes collègues vient te trouver. Tu es encore dans la salle principale, tout près de ton échappatoire alors que tes yeux suivent la direction qu’elle t’indique pour te présenter celui qui te demande, celui à qui elle a refusé ta prestation.

C’est lui. L’homme que tu as fixé un peu plus tôt. Celui qui fait tache au milieu des costards. Ou plutôt, celui qui intrigue au milieu des costards. Plus juste : celui qui t’intrigue, toi, au milieu des costards. Parce que ta collègue, elle, est ne semble pas intriguée, elle te le dit d’ailleurs, il l'a fait un peu flipper. A-t-elle eu raison de lui dire un non-catégorique concernant une danse de ta part ?

« Il… Il m’a déjà demandé ? », oui Diego, elle vient de te le dire, ce n’est pas la première fois. On ne t’en a jamais parlé. Sans doute parce que ta cliente habituelle occupe une grande partie de tes soirées. « C’est un homme, je... », bravo Sherlock ! Tu n’as pas besoin de lunettes, c’est déjà ça. Deux choses te viennent en tête. La première, c’est l’insistance de la femme que tu dois retrouver prochainement. La seconde, est purement factuelle, lui, il paie le tarif exact. Ce sont ces deux points qui te poussent à rebrousser chemin pour fouler à nouveau le sol de la salle principale. Tu marches rapidement, ta cible en vue.

À toi, il ne te fait pas peur. Si un peu quand même. Cependant, ce n’est pas tant lui que le fait que, jusqu’à présent, tu n’aies dansé que pour des femmes. C’est… nouveau. Mais ce serait pareil, n’est-ce pas ? Te stoppant face à lui, devant sa table, tes paumes se posent doucement sur le plateau, « Bonsoir. ». Pas vraiment sûr de savoir dans quoi tu te lances, tu prends une inspiration plus profonde, « On m’a dit que vous souhaitiez une danse. », son regard bleu acier te fais davantage douter. Peut-être que tu n’aurais pas dû venir, « Ma soirée est déjà remplie, mais… La prochaine fois... ». Puta*n, mais aligne les mots ! Ce n’est pas si compliqué, « Si vous venez la prochaine fois, je peux vous réserver un créneau. ». Tu es sérieux ? Tu veux attendre presque un mois pour lui prendre son argent ? C’est réellement ce que tu lui proposes alors qu’il pourrait se payer n’importe lequel des autres danseurs ? Merde, tu ne peux pas te permettre de perdre un bon payeur, « Je peux vous trouver de la place. Je veux dire… Vous trouvez de la place pour ce soir. Ce serait maintenant, j’ai du temps avant mon programme. Je peux demander à ce qu’on fasse monter votre bouteille dans une salle VIP si vous voulez toujours de moi. ». Bon sang, mais que tu es con ! Combien de fois tes collègues te l’ont dit ? Il ne faut jamais montrer que tu es incertain. Ce mec t’a demandé, toi et pas un autre, alors cesse de bégayer, va prévenir ta cliente d’un léger contre-temps et choppe toi-même la bouteille pour ne pas lui laisser le choix. C’est ça que tu devrais faire, mais, comme un benêt, tu attends une réponse.  


En Espagnol dans le texte

   
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Gavriil Voronin
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# Jeu 4 Avr 2024 - 22:59 • •
>> Gavriil Voronin


Pour commencer, une danse !









L’index qui fait le tour du verre, Gavriil observe la scène, les clients, l’ambiance, les fumées blanchâtres qui s’élèvent au-dessus des crânes chevelus, les « hiiii » et les « hooo » suivis des « haaa » que lancent les femmes devant le derrière à peine habillés des quelques gogo dancers. Les hommes sont bien plus discrets. Quand le russe tourne la tête pour les observer, il les voit en train de bavarder, de se serrer les pognes, de boire, de rire entre eux. Ils sont là pour du business. Le mercenaire aimerait bien avoir un ou deux contrats à négocier ici, au moins, il pourrait laisser les yeux lécher les courbes des danseurs et danseuses au lieu de s’ennuyer à mourir quand les clients pinaillent quelques centaines de dollars. Alors que Gavriil se sent comme dans un théâtre, la main de libre grimpe aux lèvres et rapporte le baton cancérigène entre ses lèvres. Quelques secondes plus tard, un nuage blanchâtre rejoint les autres non loin du plafond.

Ses yeux couleur ciel d’hiver se pose sur une serveuse qui zigzague non loin de là, il la suit sur quelques mètres avant qu’elle ne croise la vue de l’homme qu’il veut réserver. Dès lors, le russe ne le lache plus du regard. Il est en train de discuter avec une autre serveuse, celle de mauvaise humeur parce qu’il « aurait » renverser un verre sur un plateau qu’ELLE tenait. A nouveau, toujours sans le lacher des yeux, il tire sur la cigarette et expire le plus lentement du monde la fumée. Son doigt n’a jamais cessé de tourner sur le bord du verre. Ils sont assez loin et il ne peut pas lire sur les lèvres, il y a trop d’interférence, néanmoins, à aucun moment Gavriil ne détourne le regard. D’ailleurs, ce dernier se met à pétiller quand le stripper se met en marche, dans sa direction. Le dos callé contre le dossier de la banquette, la tête l’y rejoint, le verre tout entier finit dans sa main et il boit une gorgée.

« Bonsoir. ». Gavriil offre un demi-sourire carnassier, évaluant rapidement le niveau de stress de l’individu qui tente de faire bonne impression. « On m’a dit que vous souhaitiez une danse. » Le russe hoche du chef, d’un geste à peine perceptible. Mais à aucun moment ses mâchoires ne se desserrent. « Ma soirée est déjà remplie » Le sourire disparait. La colère monte. Le regard glisse de l’homme à la femme, sur la chaise, là-bas. Saleté de bonne femme. « mais… La prochaine fois... » La prochaine fois, mais l’autre serveuse n’avait pas dit que… « Si vous venez la prochaine fois, je peux vous réserver un créneau. » Un nouveau sourire machiavélique traverse les lippes. Gavriil réfléchit à ce qu’il va dire. Mais il n’a pas le temps, car l’homme reprend. « Je peux vous trouver de la place. Je veux dire… Vous trouvez de la place pour ce soir. Ce serait maintenant, j’ai du temps avant mon programme. Je peux demander à ce qu’on fasse monter votre bouteille dans une salle VIP si vous voulez toujours de moi. » Le visage du russe se décompose encore une fois. Du menton, dans un geste rapide mais discret, il indique la femme qui le réserve à chaque fois.

- Elle te paie combien ? Quasiment au même instant, il lève la main, comme pour l’empécher de parler afin d’ajouter : Plutôt : combien tu lui prends ? Dans la voix du russe, il n’y a pas le moindre accent. Il termine le verre cul sec, tire une dernière fois sur la cigarette et balance le mégot dans ledit verre avant d’attraper la veste qu’il avait jeté sur la banquette. Puis il se lève et se place devant le stripper. Il est hors de question que je sois intercalé entre deux clients. Il regarde la foutue bonne femme avant de replacer le regard sur le stripper. Une prochaine fois. Demain. A nouveau, il lève la main pour empécher l’homme de parler. Je sais… Demain, ce n’est pas un jour où tu viens ici, normalement. Mais je veux te réserver non pas pour un show, une danse ou deux. Je te veux pour toute la soirée, en salle VIP. Personne ne te verra dans la salle si cela gêne le gérant. Il ajoute d’un sourire tout aussi carnassier. Je paierai le double de ce qu’elle débourse.

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Will you RIP my heart out? It HURTS too much to stay inside.
Diego Arriaga
New-Yorkais
Célébrité : Alejandro Speitzer
DC : Matt Roja - Enzo Forzalli - Billie Davis - Elena Flores - Jackson Blake - Liam Keller
Crédits : Avatars : Eden Memories
Infos diverses : ❧ Il n’a jamais perdu son accent et il lui arrive encore de chercher certains mots ou de se mettre à parler en espagnol.

❧ Il est rare de le voir frissonner. En effet, depuis un sombre après-midi rempli d'amour paternel, Diego ne ressent plus la morsure du froid. Vous le verrez donc souvent bras nu, l'unique preuve que son corps réagit tout de même aux températures étant sa peau se recouvrant de chair-de-poule sans qu'il n'en ait conscience.

❧ Différentes marques sont présentes sur son corps. Dans un premier temps, il y a celle, sur son omoplate gauche, qu'il a décidé de s'apposer lui-même : “Todo lo que se quiere debajo del Cielo tiene su hora.” (Il y a un temps pour tout, un temps pour toute chose sous les cieux ; Ecclésiaste 3:1). Chaque petits tatouages parsemant ses bras ont une signification très personnelle, ils sont un ancrage afin de ne pas oublier d’où il vient, qui il est, ni comment il en est arrivé là. Et puis, il y a les traces non-encrées, celles dont il se passerait volontiers : Diego porte toujours les séquelles des sévices de son violent de père, c'est pourquoi son dos est haché de marques, tantôt linéaires pour les coups de ceinture, tantôt sous forme de petits ronds rappelant les brulures de cigarettes. On trouve également quelques malheureux souvenirs sur la peau de ses jambes et de ces bras, mais ceux-ci sont nettement plus discrets. Si vous êtes fin observateur, vous trouverez une empreinte de blessure de ceinturon sous son oeil droit.

❧ Il a un tatouage de bothrops, signe de son appartenance au cartel de Las Chiapas, tatoué sur les côtes gauche.

❧ Passionné par les astres, il aime s'éloigner de la ville pour observer le ciel et se perdre le temps d'une soirée dans les étoiles.

❧ Diego n’a jamais appris à nager alors la seule chose qu’il vous accordera, peut-être, c’est de tremper les pieds !

❧ N'ayant pas fréquenté les bancs de l'école de manière assidue et ayant arrêté son cursus très jeune, Diego écrit très mal et la lecture est un cauchemar. de toute façon il n'a pas besoin de diplôme pour sa profession !

❧ Très bon cuisinier, même en dehors de son Food/Drugs-Truck



Pour commencer, une danse ! Feat Gavriil Voronin B2v4

Habitation : Son Food Truck dort dans un entrepôt de Jackson Heights. Lorsque Diego se réveille, il a une vue imprenable sur son outil de travail puisqu'il a aménagé un appartement en duplex de ce vieux hangar
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❧ Il est rare de le voir frissonner. En effet, depuis un sombre après-midi rempli d'amour paternel, Diego ne ressent plus la morsure du froid. Vous le verrez donc souvent bras nu, l'unique preuve que son corps réagit tout de même aux températures étant sa peau se recouvrant de chair-de-poule sans qu'il n'en ait conscience.

❧ Différentes marques sont présentes sur son corps. Dans un premier temps, il y a celle, sur son omoplate gauche, qu'il a décidé de s'apposer lui-même : “Todo lo que se quiere debajo del Cielo tiene su hora.” (Il y a un temps pour tout, un temps pour toute chose sous les cieux ; Ecclésiaste 3:1). Chaque petits tatouages parsemant ses bras ont une signification très personnelle, ils sont un ancrage afin de ne pas oublier d’où il vient, qui il est, ni comment il en est arrivé là. Et puis, il y a les traces non-encrées, celles dont il se passerait volontiers : Diego porte toujours les séquelles des sévices de son violent de père, c'est pourquoi son dos est haché de marques, tantôt linéaires pour les coups de ceinture, tantôt sous forme de petits ronds rappelant les brulures de cigarettes. On trouve également quelques malheureux souvenirs sur la peau de ses jambes et de ces bras, mais ceux-ci sont nettement plus discrets. Si vous êtes fin observateur, vous trouverez une empreinte de blessure de ceinturon sous son oeil droit.

❧ Il a un tatouage de bothrops, signe de son appartenance au cartel de Las Chiapas, tatoué sur les côtes gauche.

❧ Passionné par les astres, il aime s'éloigner de la ville pour observer le ciel et se perdre le temps d'une soirée dans les étoiles.

❧ Diego n’a jamais appris à nager alors la seule chose qu’il vous accordera, peut-être, c’est de tremper les pieds !

❧ N'ayant pas fréquenté les bancs de l'école de manière assidue et ayant arrêté son cursus très jeune, Diego écrit très mal et la lecture est un cauchemar. de toute façon il n'a pas besoin de diplôme pour sa profession !

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❧ Différentes marques sont présentes sur son corps. Dans un premier temps, il y a celle, sur son omoplate gauche, qu'il a décidé de s'apposer lui-même : “Todo lo que se quiere debajo del Cielo tiene su hora.” (Il y a un temps pour tout, un temps pour toute chose sous les cieux ; Ecclésiaste 3:1). Chaque petits tatouages parsemant ses bras ont une signification très personnelle, ils sont un ancrage afin de ne pas oublier d’où il vient, qui il est, ni comment il en est arrivé là. Et puis, il y a les traces non-encrées, celles dont il se passerait volontiers : Diego porte toujours les séquelles des sévices de son violent de père, c'est pourquoi son dos est haché de marques, tantôt linéaires pour les coups de ceinture, tantôt sous forme de petits ronds rappelant les brulures de cigarettes. On trouve également quelques malheureux souvenirs sur la peau de ses jambes et de ces bras, mais ceux-ci sont nettement plus discrets. Si vous êtes fin observateur, vous trouverez une empreinte de blessure de ceinturon sous son oeil droit.

❧ Il a un tatouage de bothrops, signe de son appartenance au cartel de Las Chiapas, tatoué sur les côtes gauche.

❧ Passionné par les astres, il aime s'éloigner de la ville pour observer le ciel et se perdre le temps d'une soirée dans les étoiles.

❧ Diego n’a jamais appris à nager alors la seule chose qu’il vous accordera, peut-être, c’est de tremper les pieds !

❧ N'ayant pas fréquenté les bancs de l'école de manière assidue et ayant arrêté son cursus très jeune, Diego écrit très mal et la lecture est un cauchemar. de toute façon il n'a pas besoin de diplôme pour sa profession !

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# Dim 14 Avr 2024 - 13:20 • •
>> Diego Arriaga

   
Pour commencer, une danse !
 @Gavriil Voronin   & Diego Arriaga
“Danser en temps de guerre, c’est comme cracher à la gueule du diable.” - De Hafid Aggoune
L’argent que tu te fais au Blue Moon t’est indispensable. Vraiment. Tu partages les gains accumulés ici en deux : la première partie, tu l’ajoutes à la cagnotte que tu verses chaque fin de mois à Las Chiapas, ce qui te permet d’éponger un peu plus rapidement – mais pas suffisamment à leur goût – ta dette. Et la seconde, tu la mets avec bonheur dans celle destinée aux bons soins de tes plus jeunes frères et sœurs. C’est que, avec la somme que tu dois au cartel, tu peines à joindre les deux bouts, alors même si tu as horreur de mettre un orteil ici, tu t’y obliges, et avec le sourire ! Au moins, ça paie bien. Rien que pour ça, tu acceptes de mettre au placard la gêne et la honte occasionnées par cette activité qui ne te sied absolument pas.

Il t’arrive aussi de te laisser prendre au jeu. Lorsque la musique démarre, tu parviens à t’amuser. Parfois. De plus en plus souvent. À mesure que le nombre de tes performances s’agrandit, tu prends confiance et tu arrives à mettre véritablement de côté ta timidité. Le temps que dure la danse en tout cas. Pour le reste, tu essaies de montrer le visage le plus sûr de toi dont tu es capable. Et c’est exactement ce que tu fais alors que tu te diriges vers ce client qui vient régulièrement au club et qui te demande.

Alors que tu l’as vu te fixer durant tout ton trajet jusqu’à lui, tu n’hésites pas à amorcer la conversation dès que tu te retrouves près de sa table. Si tu attends trop, tu vas te débiner, bafouiller et avoir l’air totalement ridicule. Son regard te perturbe, il ne te quitte pas et ne parlons pas du sourire qu’il te sert à ta simple salutation ! Cependant, ce qui te désarçonne le plus, c’est son changement d’attitude lorsque tu lui apprends que tu n’es pas disponible. Sa risette disparaît pour te glacer le sang. Soudainement, tu comprends mieux pourquoi ta collègue t’a dit qu’il lui faisait un peu peur. Pourtant, tu persistes, tu lui accorderas du temps, la prochaine fois. À nouveau, il te sourit. Un sourire étrange que tu peines à décrypter, mais qui te rappelle la réalité : il est prêt à régler le plein tarif, et il est donc hors de question que tu passes à côté de cette somme d’argent. Tu trouveras comment danser pour lui ce soir. C’est une évidence. La solution qui te vient est simple et efficace, tu vas le faire passer devant ta cliente habituelle. Elle n’aura qu’à patienter un peu. Mais, une fois encore, tu vois le visage de ton vis-à-vis changer. La commissure de ses lèvres s’abaisse et tu frissonnes alors que tu entends sa voix pour la première fois.

Tu n’as pas besoin de tourner la tête dans la direction qu’il t’indique pour comprendre de qui il parle. Combien elle te paie ? La question t’interpelle, tu as l’impression d’être du bétail… Cela dit, ta position est-elle réellement différente ? Pas vraiment. Tu n’as pas le temps de répondre qu’il reprend la parole, formulant sa demande différemment. Un fin et discret sourire se faufile sur tes lèvres tandis qu’il te confère plus de pouvoir en indiquant que c’est toi qui lui prends de l’argent et non elle qui te le donne, « 600 dollars. ». C’est assez peu pour une soirée complète, l’ensemble de tes collègues te le dit. Mais au moins, avec elle, tu es sûr d’avoir du pognon à la fermeture du club.

Tu as du mal à saisir où il veut en venir, et quand il attrape sa veste et se lève, tu commences vraiment à croire que tu as mis les pieds dans le plat et qu’il va tout bonnement choisir un autre gars pour sa prestation. Une de tes canines se plante dans ta charnue inférieure tandis que tu ne bouges pas, immobile face à la situation qui t’échappe. À vouloir être trop gourmand, tu risques de tout perdre… En effet, du coin de l’œil, tu peux apercevoir ta cliente vous fixer, et ça n’a clairement pas l’air de lui plaire. Au diable cette vieille peau ! Tu te concentres sur le jeune homme qui vient tout juste de se poster devant toi.

Ton dos se tend, tu te figes. Il se montre clair, il refuse d’être servit à la va-vite, « Je… Mais… ». Merde, voilà que tu bredouilles Diego ! Tu suis son regard pour voir que vous êtes encore observé et tu plonges au fond de ses yeux alors qu’il te fixe à nouveau. Tes prunelles s’écarquillent. Demain ? Tu ne peux pas demain, tu dois tenir ton food truck. Tu peux voir la main du brun se lever pour t’empêcher de protester alors qu’il sait parfaitement que tu ne dois pas te trouver là demain.

Plus il parle, et plus tu hallucines. Il te veut. C’est exactement ce qu’il vient de dire. Et toi, tu rougis. C’est complètement con, parce que ce n’est qu’une façon de parler et qu’il n’y a pas à rougir, mais ces mots provoquent une vague de chaleur en toi. Tu… Tu devrais sans doute lui dire que tu ne fais que danser. Que, contrairement à certain-es de tes collègues, tu ne proposes rien de plus. Car oui, tu connais les rumeurs – véridiques – qui courent sur le Blue Moon, mais tu ne participes pas à cela. C’est ça, tu devrais lui dire, mais ta bouche reste close sans que tu ne saches l’expliquer. Enfin, close n’est pas tout à fait le bon terme. Elle s’ouvre à plusieurs reprises, mais aucun son n’en sort. Car en réalité, l’hypothèse consistant à ce qu’il s’imagine autre chose qu’une danse ne t’effleure pas vraiment l’esprit sur le moment. Et lorsqu’il t’indique le montant qu’il te propose pour cette soirée imprévue, tu t’exprimes d’un simple, « Oh. ». Tout ce que tu retiens, c’est l’argent qu’il est prêt à débourser pour toi. Pour une soirée en salle VIP. Avec toi.

« Parfait. À demain alors. 21 heure. », tu parles sans le réaliser. Ta voix s’est mise en action sans que tu ne lui en donnes l’ordre pour accepter la proposition. De toute façon, le gain est trop appétissant pour que tu refuses. « Je… Je viendrais vous retrouver au bar. », il a encore ce sourire qui te déstabilise, et tu es prêt à parier que ce dernier va t’accompagner dans tes songes dès lors que tu auras rejoint les bras de Morphée.

Le lendemain.

Concernant le food truck, tu t’es organisé. Un peu plus tôt, tu as déposé la camionnette à son lieu de prédilection en donnant les consignes à Kelsey et Samuel. Il ne te reste plus qu’à espérer qu’aucun souci ne survienne pendant ton absence. Tu leur as confié ton bébé, ta cuisine et ta marchandise de l’ombre. Les plats, tu les as préparés pendant l’après-midi afin qu’ils n’aient plus qu’à les faire réchauffer puis tu as laissé les clés du tiroir à douceurs à Sam afin qu’il puisse agrémenter les commandes au désir de vos clients. En début de soirée, tu t’es enfin éloigné non sans avoir une boule accrochée à l’estomac. C’est la première fois que tu fais ça ; abandonner ton travail le plus lucratif et indispensable pour te consacrer à l’autre. D’habitude, lorsque tu te rends au Blue Moon, les services de Burrito Ambulant & Cie sont fermés. Mais tu ne peux décemment pas t’asseoir sur deux soirées de chiffre d’affaires !

C’est donc avec une pointe de stress que tu t’es rendu au club de strip-tease. La perspective des heures à venir ne t’aidant nullement à chasser ta légère angoisse.

Tu dois l’avouer, la prestation de la veille auprès de ta cliente habituelle, tu l’as bâclé. Elle te l’a d’ailleurs fait remarquer subtilement et tu t’es contenté de hocher la tête avec un air désolé. Tu ne pensais qu’à celle de ce soir. Qu’à celle avec un homme. Qu’à celle devant durer plusieurs heures avec lui. Tu as demandé des conseils pour la playlist et Billie, la responsable du Blue Moon, t’a aidé sans faire la moindre réflexion d’étonnement. Tout ce qu’elle a fait, c’est t’encourager et te féliciter pour ce nouveau poisson attrapé dans tes filets. Elle se moque pas mal que tu monopolises une des salles VIP de l’établissement en dehors des heures consacrées normalement aux chippendales. Business is business, et c’est tant mieux si la proie a mordu à l’hameçon. Bien évidemment, ce sont ses mots, pas les tiens !

Ta tenue est diamétralement opposée à celle de la veille. Au revoir le costume d’un blanc immaculé, et bonjour à un Diego tout de noir vêtu. Pantalon et chemise dont les boutons du haut ont volontairement été laissé ouverts, tu n’as pas voulu en faire des caisses avec un genre de déguisement de circonstance.

« Tu viens pour le boulot ou pour un rencard ? »

Alors que tu observes la salle principale, ton regard s’étant fixé sur une silhouette au bar, tu sursautes en rougissant à la remarque.

« Détends-toi, je plaisante. Tu es magnifique comme ça. », la main de Billie vient se déposer sur ton épaule tandis qu’elle désigne ton futur client, « L’important, c’est que tu sois à l’aise. J’ai fait préparer la salle, et comme tu me l’as demandé, j’ai fait monter la bouteille. ».

Tu as pris l’initiative de respecter ce que tu avais dit lors de ta première invitation en salle VIP, et une bouteille identique à celle qu’il buvait hier soir l’attend sagement sur la petite table de la pièce, « Merci d’avoir pensé à tout. ».

Quelques mots d’encouragement plus tard, et tu t’élances vers le comptoir.

« Bonsoir, excusez-moi du retard, j’espère que vous ne m’avez pas trop attendu. », le rendez-vous était pour 21 heure. Il n’est que cinq minutes de plus, mais, pour ta défense, tu es resté un tantinet bloqué dans l’embrasure de la porte faisant la frontière entre les coulisses et la salle principale. En l’apercevant, tu as hésité. Peut-être ne devrais-tu pas être ici ? Tu… Tu ne sais pas. Danser pour un homme, c’est nouveau et… Tu as encore son sourire en filigrane dans la tête.

Tandis que tu prends place sur le siège de bar à côté de lui, ton cœur bat la chamade. Tourné dans sa direction, tu fais en sorte de flanquer à la poubelle les questions qui tournent inlassablement sous ton crâne et de prendre une allure d’homme plus confiant que tu ne l’es en réalité, « On y va quand vous voulez. ». Ton avant-bras se pose sur le zinc alors que tu lui souris tout en le fixant, « À moins que vous préfériez m’offrir un verre d’abord. ». Tu n'es pas un grand buveur d'alcool, mais tu te dis que cela pourrait t'aider à te détendre. Sans oublier qu'il souhaite passer la soirée avec toi, et tu ne vas pas danser durant des heures !


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# Lun 15 Avr 2024 - 18:11 • •
>> Gavriil Voronin


Pour commencer, une danse !









« 600 dollars. »

Le regard de Gavriil retourne sur la femme possessive. Ils croisent le regard. Elle ne le paie pas cher. Il garde quelques secondes le regard fixé sur elle, il peut lire dans ses yeux à elle, de la colère, de l’incompréhension et peut-être, même, à la fin, quelques gouttes de peur. Peur de quoi ? Que Gavriil lui vole son stripper ? Cela fait plusieurs semaines et même mois qu’elle a décrété que ce stripteaseur serait le sien. Le russe ne dit rien à ce sujet, mais il n’en pense pas moins. Après tout, il est vient ici depuis plus longtemps que l’arrivée du jeune homme. Il l’a vu débuter, mais ce n’est qu’aujourd’hui qu’il a demandé à une représentation. Peut-être parce que cette femme commence à l’énerver, peut-être parce que cette femme fait quelque chose qu’il n’apprécie pas… Il revient se concentrer sur l’homme, lui propose de revenir demain. Non, en fait, il ne propose pas, il impose. Il commande une soirée, entière, demain. VIP. En tête à tête. Juste eux deux. Le mercenaire lit la surprise dans le regard sombre de l’homme. Mais à l’instant où il propose le double des 600 dollars, un éclair jaillit au fond des prunelles. Chaque homme a son prix et ce stripper vient de donner le sien, par ce simple éclair.

« Parfait. À demain alors. 21 heure. »

* * *

A l’ouverture du club, Gavriil arrive et prend sa place habituelle. Les stripteaseuses se mettent en branle et se trémoussent sur la scène. On a l’impression qu’il y a deux univers au temps différent. Dans l’un, les serveuses, les clients défilent, le bruit, les verres, les rires, les billets, tout s’agite. Et dans l’autre, il y a simplement le russe, dans son alcove, les yeux fixés sur les shows. Il ne bouge pas plus que cela. Juste pour porter la cigarette à ses lèvres et cracher la fumée. Les doigts du russe pianotent sur le bois de la table. Les minutes passent jusqu’à ce que la montre bipe une fois. Il est heure. L’heure de la réservation. Alors le russe se lève, récupère ses affaires et marche jusqu’au bar. Il y trouve une place, sur un haut tabouret. Ce n’est pas la meilleure des places, car il ne peut pas voir ce qui arrive dans son dos et il n’aime pas cela. Il commande une vodka et épie le moindre fait et geste du serveur. Oui, il le surveille, il est suspicieux, il est méfiant, surtout en ce qui concerne les aliments ou les boissons. Une fois le verre en main, le russe rallume une cigarette, et continue de regarder la scène et l’étalage de chair qui s’y fait.

« Bonsoir, excusez-moi du retard, j’espère que vous ne m’avez pas trop attendu. »

Gavriil aurait pu sursauté. Parce que la voix est arrivée depuis son dos avant que le jeune homme tant attendu n’apparaisse dans son champ de vision. Mais Gavriil sait se contrôler. Il le fixe, de ce regard mi-amusé, mi-dangereux. Le russe ne se gêne pas pour le détailler, de la tête aux pieds. Et vice-versa. Des pieds au sommet du crâne. Le stripper est juste… magnifique. Ces vêtements noirs, coupés comme il le faut lui vont à la perfection. Gavriil garde un visage impassible, mais il n’en pense pas moins. Le stripper lui a parlé non ? Il s’excusait de son retard. Le russe regarde l’heure à sa montre. En effet. Il a quelques minutes de retard. Est-ce important ? Il hésite à le lui faire remarquer. Après tout, il paie une coquette somme à partir de 21h, non ? Il a le droit d’avoir ce qu’il a commandé, à l’heure où il l’a commandé ? C’est bien au strip-teaseur de faire des efforts, non ? Il pourrait lui faire payer, au prorata, non ? Après tout, 5 minutes, c’est 5 minutes. Et en même temps, cela ferait mauvais genre de le critiquer dès maintenant. Car Gavriil ne compte pas laisser ce diamant à l’état pur.

Le mercenaire, finalement, nie du chef, afin de répondre à la question. Il a pris le parti de ne pas relever ce « retard ». Il faut dire que pour le mercenaire, qui a la patience d’un caillou, il n’aime pas que les personnes soient en retard. Il peut manquer un contrat pour 5 minutes. Pour dire la vérité, Gavriil n’est pas en terrain conquis, il… c’est la première fois qu’il commande ce genre de prestation, du moins, avec un homme. Il a déjà eu des strip-show avec des jeunes femmes, en Russie, il y a quelques années. D’ailleurs, dans d’autres pays, lors de ses contrats… Mais là, il ne s’agit pas d’un contrat. Il ne s’agit pas non plus d’un endroit pour passer un contrat. Là, c’est juste pour son plaisir personnel. Et pour le moment, le « plaisir personnel » porte les traits du stripper qui s’installe devant lui. Ce dernier propose même d’y aller maintenant. Le russe peut voir, lire ou plutôt décrypter sur le visage de l’hispanique qu’il n’est pas forcément des plus à l’aise, mais il le cache plutôt bien.  Il prend appui sur le zinc et les muscles de ses épaules ressortent de cette chemise. Gavriil sourit.

« À moins que vous préfériez m’offrir un verre d’abord. »

Le sourire s’agrandit. Le jeune homme tente de s’imposer. Gavriil aime ça. Il tourne la tête vers le barman, l’appelle d’un signe de la main et indique son verre avant de lever deux doigts. D’ailleurs, il en profite pour terminer ce même verre et observer le même barman dans le versement des vodkas, les yeux fixés. Quand les verres sont devant eux, Gavriil pousse doucement le verre vers le stripper. Le russe lève le verre pour trinquer.

- Parlons affaire avant. Gavriil porte le verre à ses lèvres et avale une bonne gorgée. Tant qu’à faire, autant aller droit au but. Dans certains cas, comme celui-là, Gavriil n’aime pas tourner autour du pot. Quelles sont tes règles ? Une nouvelle gorgée. Qu’est-ce que j’ai le droit de faire, ou ne pas faire ? Il n’y a toujours aucun accent dans les mots du russe. Ses yeux pales restent fixés sur le stripper, comme si le monde autour avait totalement disparu depuis son arrivée. Qu’importe les danseuses qui se trémoussent à cet instant précis sur scène, il n’y a que l’hispanique à cet instant. Ceci est pour toi. De sa poche intérieure, il en retire une enveloppe, contenant 600 dollars. Le reste à la fin de la soirée. Ca te convient ? Que cela lui convienne ou non, d’ailleurs, Gavriil s’en fiche un peu, il ne changera pas.

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Will you RIP my heart out? It HURTS too much to stay inside.
Diego Arriaga
New-Yorkais
Célébrité : Alejandro Speitzer
DC : Matt Roja - Enzo Forzalli - Billie Davis - Elena Flores - Jackson Blake - Liam Keller
Crédits : Avatars : Eden Memories
Infos diverses : ❧ Il n’a jamais perdu son accent et il lui arrive encore de chercher certains mots ou de se mettre à parler en espagnol.

❧ Il est rare de le voir frissonner. En effet, depuis un sombre après-midi rempli d'amour paternel, Diego ne ressent plus la morsure du froid. Vous le verrez donc souvent bras nu, l'unique preuve que son corps réagit tout de même aux températures étant sa peau se recouvrant de chair-de-poule sans qu'il n'en ait conscience.

❧ Différentes marques sont présentes sur son corps. Dans un premier temps, il y a celle, sur son omoplate gauche, qu'il a décidé de s'apposer lui-même : “Todo lo que se quiere debajo del Cielo tiene su hora.” (Il y a un temps pour tout, un temps pour toute chose sous les cieux ; Ecclésiaste 3:1). Chaque petits tatouages parsemant ses bras ont une signification très personnelle, ils sont un ancrage afin de ne pas oublier d’où il vient, qui il est, ni comment il en est arrivé là. Et puis, il y a les traces non-encrées, celles dont il se passerait volontiers : Diego porte toujours les séquelles des sévices de son violent de père, c'est pourquoi son dos est haché de marques, tantôt linéaires pour les coups de ceinture, tantôt sous forme de petits ronds rappelant les brulures de cigarettes. On trouve également quelques malheureux souvenirs sur la peau de ses jambes et de ces bras, mais ceux-ci sont nettement plus discrets. Si vous êtes fin observateur, vous trouverez une empreinte de blessure de ceinturon sous son oeil droit.

❧ Il a un tatouage de bothrops, signe de son appartenance au cartel de Las Chiapas, tatoué sur les côtes gauche.

❧ Passionné par les astres, il aime s'éloigner de la ville pour observer le ciel et se perdre le temps d'une soirée dans les étoiles.

❧ Diego n’a jamais appris à nager alors la seule chose qu’il vous accordera, peut-être, c’est de tremper les pieds !

❧ N'ayant pas fréquenté les bancs de l'école de manière assidue et ayant arrêté son cursus très jeune, Diego écrit très mal et la lecture est un cauchemar. de toute façon il n'a pas besoin de diplôme pour sa profession !

❧ Très bon cuisinier, même en dehors de son Food/Drugs-Truck



Pour commencer, une danse ! Feat Gavriil Voronin B2v4

Habitation : Son Food Truck dort dans un entrepôt de Jackson Heights. Lorsque Diego se réveille, il a une vue imprenable sur son outil de travail puisqu'il a aménagé un appartement en duplex de ce vieux hangar
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Infos diverses : ❧ Il n’a jamais perdu son accent et il lui arrive encore de chercher certains mots ou de se mettre à parler en espagnol.

❧ Il est rare de le voir frissonner. En effet, depuis un sombre après-midi rempli d'amour paternel, Diego ne ressent plus la morsure du froid. Vous le verrez donc souvent bras nu, l'unique preuve que son corps réagit tout de même aux températures étant sa peau se recouvrant de chair-de-poule sans qu'il n'en ait conscience.

❧ Différentes marques sont présentes sur son corps. Dans un premier temps, il y a celle, sur son omoplate gauche, qu'il a décidé de s'apposer lui-même : “Todo lo que se quiere debajo del Cielo tiene su hora.” (Il y a un temps pour tout, un temps pour toute chose sous les cieux ; Ecclésiaste 3:1). Chaque petits tatouages parsemant ses bras ont une signification très personnelle, ils sont un ancrage afin de ne pas oublier d’où il vient, qui il est, ni comment il en est arrivé là. Et puis, il y a les traces non-encrées, celles dont il se passerait volontiers : Diego porte toujours les séquelles des sévices de son violent de père, c'est pourquoi son dos est haché de marques, tantôt linéaires pour les coups de ceinture, tantôt sous forme de petits ronds rappelant les brulures de cigarettes. On trouve également quelques malheureux souvenirs sur la peau de ses jambes et de ces bras, mais ceux-ci sont nettement plus discrets. Si vous êtes fin observateur, vous trouverez une empreinte de blessure de ceinturon sous son oeil droit.

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❧ Différentes marques sont présentes sur son corps. Dans un premier temps, il y a celle, sur son omoplate gauche, qu'il a décidé de s'apposer lui-même : “Todo lo que se quiere debajo del Cielo tiene su hora.” (Il y a un temps pour tout, un temps pour toute chose sous les cieux ; Ecclésiaste 3:1). Chaque petits tatouages parsemant ses bras ont une signification très personnelle, ils sont un ancrage afin de ne pas oublier d’où il vient, qui il est, ni comment il en est arrivé là. Et puis, il y a les traces non-encrées, celles dont il se passerait volontiers : Diego porte toujours les séquelles des sévices de son violent de père, c'est pourquoi son dos est haché de marques, tantôt linéaires pour les coups de ceinture, tantôt sous forme de petits ronds rappelant les brulures de cigarettes. On trouve également quelques malheureux souvenirs sur la peau de ses jambes et de ces bras, mais ceux-ci sont nettement plus discrets. Si vous êtes fin observateur, vous trouverez une empreinte de blessure de ceinturon sous son oeil droit.

❧ Il a un tatouage de bothrops, signe de son appartenance au cartel de Las Chiapas, tatoué sur les côtes gauche.

❧ Passionné par les astres, il aime s'éloigner de la ville pour observer le ciel et se perdre le temps d'une soirée dans les étoiles.

❧ Diego n’a jamais appris à nager alors la seule chose qu’il vous accordera, peut-être, c’est de tremper les pieds !

❧ N'ayant pas fréquenté les bancs de l'école de manière assidue et ayant arrêté son cursus très jeune, Diego écrit très mal et la lecture est un cauchemar. de toute façon il n'a pas besoin de diplôme pour sa profession !

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# Jeu 18 Avr 2024 - 20:57 • •
>> Diego Arriaga

   
Pour commencer, une danse !
 @Gavriil Voronin   & Diego Arriaga
“Danser en temps de guerre, c’est comme cracher à la gueule du diable.” - De Hafid Aggoune
À l’heure actuelle, tu n’es pas le plus serein de la planète. Tu viens de retrouver ton client, celui ayant demandé une soirée complète. Sa requête, qui sonnait d’ailleurs davantage comme un ordre pour ce qui est de la date, t’avait déjà grandement étonné. Mais là, alors que tu te trouves près du bar, juste à côté de lui et que ses yeux bleus te scrutent de la tête aux pieds, c’est mille fois pire. Tu… Diego, tu es mal à l’aise de ce regard perçant et persistant sur ta personne. Tu as beau venir depuis quelques mois dans ce club, t’effeuillant face à une foule, tu n’arrives absolument pas à t’habituer. Et puis, en cet instant, c’est différent. Tu ne sais pas expliquer pourquoi, mais ses pupilles te perturbent depuis le début. Elles te perturbent nettement plus que toutes celles que tu as croisé dans ta vie. Plus que celles colériques et embrumées de ton père. Plus que celles vides de ta mère. Plus que celles apeurées de ta fratrie. Plus que celles en manque de tes clients du food truck. Plus que celles haineuses de ton supérieur de Las Chiapas. Plus que celles des gars te frappant en représailles de tes créances en retard. Elles te perturbent même plus que celles de Julian Alvarez la fois où il est venu te trouver sur le campus… Mais si elles te perturbent tant, c’est surtout qu’elles ne te procurent absolument pas la même sensation que toutes celles que tu as croisé jusqu’à présent. C’est étrange. À travers ses yeux, tu te sens à la fois fébrile et fort. C’est… déroutant.

Le silence que le brun laisse planer n’aide en rien. Il ne rétorque pas quant à ton mini retard, se contentant de hocher la tête. Tu prends ce signe pour preuve qu’il ne t’en tient pas rigueur, et cela te permet de calmer un peu ton palpitant nerveux. Tu reprends un peu d’assurance, proposant de lancer les festivités dès qu’il le souhaite avant de demander si un verre en amont fait partie de ses idées pour la soirée.

À peine as-tu terminé ta proposition que tu te figes. La raison est double. Ton hardiesse t’empourpre ; d’où te vient cette subite confiance en toi et cette propension à mener la danse ? Sans mauvais jeu de mots pour ton activité… Et puis, il y a ce sourire. Le même que la veille. En tout point identique. Tu peux le voir grandir et plus les lèvres s’étirent, plus tu t’enfonces dans ton siège. Il faut attendre que le regard de ce client particulier se détourne de toi pour que tu redresses les épaules. Tu t’attendais à ce qu’il t’envoie bouler. À ce qu’il te dise qu’il n’était pas là pour te payer tes boissons ou pour t’offrir une soirée agréable. Que ça, c’était ton boulot, pas le sien. Une telle réponse, tu l’aurais comprise. Elle t’aurait à coup sûr plongé au fond d’un précipice de doutes et d’hésitations, mais elle aurait été légitime. Mais ce n’est pas du tout ainsi que les choses se passent. Ce verre, il est déposé par le barman, et il glisse jusqu’à toi par l’intermédiaire du tatoué.

Tout comme hier, lorsque sa voix s’élève, des frissons viennent lécher ton épiderme. Tu mets ça sur le dos de la tension qu’il provoque en étant quelque peu avare de mots avant de finalement prendre la parole. C’est la seconde fois que vous amorcez un semblant de conversation, et c’est la seconde fois qu’il prend son temps avant de véritablement s’adresser à toi. Et tout comme la fois précédente, une fois lancé, il se montre clair et sûr de lui.

Tu regardes le verre rempli d’un liquide transparent que tu devines être sa boisson de prédilection ; de la vodka. Suivant son geste, tu te saisis du contenant et le lèves de quelques centimètres du zinc avant de le porter à tes lèvres. Ta gorgée est minuscule. L’alcool te brûle la trachée, il échauffe toute ta bouche et tu retiens un râle de s’échapper pour ne pas vexer le jeune homme. C’est fort, un peu trop pour toi, mais tu ne te permettras pas de faire savoir ton opinion.

Pinçant tes lèvres l’une contre l’autre comme si cela avait le pouvoir de chasser les picotements restant ancré à tes charnues, tes paupières papillonnent à plusieurs reprises sous la question qui t’est posée. Tes règles ? La formulation est étonnante. Il ne demande pas les règles de l’établissement, mais les tiennes. C’est… prévenant. Tu crois. A-t-il eu vent de ce qui se passait parfois dans les salles VIP ou est-ce une simple question de circonstance ? Tu n’en sais rien, et, au fond, ça n’a pas réellement d’importance. Il te laisse le loisir de poser tes propres limites, c’est donc qu’il accepte de les respecter. Mieux que cela ; c’est qu’il tient à ce que tu les lui dises avant de les franchir sans savoir qu’elles existent.

« Vous… Tu touches uniquement avec les yeux. »
, tu te racles la gorge avant de te reprendre, il vient de te tutoyer, alors tu t’autorises à en faire autant. Après tout, tu t’apprêtes à te déshabiller devant lui, le vous est sans doute de trop. « Je suis le seul à pouvoir... », tu fronces le nez en cherchant ton mot, « Amorcer le contact. ». Tu fuis son regard, lèves à nouveau ton verre pour boire une micro gorgée qui t’arrache la bouche, « Pas amorcer. Merde, comment vous dites déjà ? Ah oui, initier. Je suis le seul à initier le contact. ». Reposant ton verre sur le comptoir, tu remontes ton regard vers lui, « Je ne vois rien d’autre. C’est bon pour toi ? ». Tu ne devrais pas le lui demander, c’est à toi de décider ce qui est possible et ce qui ne l’est pas. Raaaah, mais tu es stupide, bête à manger du foin !

Il te fixe encore. Cette fois-ci, pas de frisson. Mais, heureusement que l’éclairage est faible car tes pommettes se colorent légèrement sous l’intensité de ses pupilles. Le rose à tes joues disparaît instantanément dès lors qu’il te tend une enveloppe. 600 dollars. C’est ce que tu te fais habituellement en une soirée alors tu ne peux qu’être d’accord avec son désir de couper la poire en deux en te donnant le reste à la fin de votre entrevue. Contrairement à ce que les apparences laissent sans doute croire, tu n’es pas quelqu’un de vénal. L’argent n’est pas quelque chose qui te tient à cœur, mais tu en as besoin. Atrocement besoin. C’est une question de survie. Comme depuis toujours, tu en as besoin pour subvenir aux besoins des tiens, mais désormais, tu en as également besoin pour espérer ne pas finir au fond de l’Hudson ou avec une balle entre les deux yeux. C’est pourquoi, tu réponds à sa question par une autre, préférant t’assurer qu’il ne se sauvera pas avec la somme restante.

« Je peux te faire confiance ? », tu le regardes droit dans ses prunelles qui te provoquent tant d’émotions contradictoires tandis que tu te saisis de ladite enveloppe. Tes doigts effleurent les siens, te faisant relâcher ta prise quelques secondes avant que tu ne réitères ton geste pour rattraper ton acompte. Soudain, il y a une autre interrogation qui traverse ton esprit. Une que tu aurais dû te poser dès le début de cette histoire de soirée complète. Une qui te fait déglutir difficilement. Tu hésites, parce que tu sais que tu ne devrais pas la poser. Tu ne devrais pas car tu n’es pas sûr de vouloir en connaître la réponse. Que feras-tu si celle-ci ne te correspond pas ? Tu… Tu arrives à dire non à ta cliente habituelle pour aller plus loin, et elle aussi te prend pour la soirée totale. Tu danses pour elle jusqu’à l’épuisement, sauf quand elle souhaite parler. Ça lui arrive, parfois. Puis tu danses à nouveau quand elle a vidé son sac. Qu’importe, lui n’est pas elle, et tu as toujours cette question en tête. Elle te turlupine. Elle t’inquiète même. Tu as du mal à envisager qu’on puisse vouloir plus de toi qu’une simple danse, mais, en ce cas, pourquoi demander autant de temps en ta compagnie ?

« Qu’est-ce que tu attends de cette soirée ? », tu tires l’enveloppe à toi alors que tu n’oses plus le regarder. Tu replaces correctement ton fessier sur ton tabouret haut tout en jetant plusieurs coups d’œil rapide à ton voisin, le verre de vodka revenant à tes lèvres.


En Espagnol dans le texte

   
(c) princessecapricieuse

   




   
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Gavriil Voronin
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# Sam 20 Avr 2024 - 20:32 • •
>> Gavriil Voronin


Pour commencer, une danse !









Gavriil observe le jeune homme avaler un peu de vodka. Il ne fait pas attention s’il en boit beaucoup ou non. Ce n’est pas ça l’important pour le russe. Il préfère regarder chaque muscle à la surface de la peau visible qui travaille. Les lèvres tendues vers le verre, les doigts qui enserrent le verre, la gorge qui permet d’avaler le liquide, le visage qui réagit face à l’alcool. Quoi qu’avec la luminosité tamisée, il ne voit pas grand-chose, il ne peut que deviner. Le mercenaire ne sait pas si cela le dérange ou pas. Pour lui la vodka est la boisson de prédilection, il a été nourri avec, donc il boit ça comme du petit lait. Les autres alcools, il ne s’y risque pas. Et voilà qu’il demande les règles. Les règles que le stripper exige. Après tout, ce n’est pas un établissement à mauvaise réputation, et il ne prend certainement pas le jeune homme pour un prostitué. Même s’il sait que certaines choses se passent dans les salles privées, aux vues de ses observations, le jeune homme n’est pas le plus à l’aise. Il a une très courte pensée vers la femme qui le réserve à chaque fois. Est-ce qu’elle demande plus ? Est-ce qu’il cède ? Il sent un sentiment désagréable lui courir le long de la colonne vertébrale et il refuse d’y faire attention plus longuement, alors il regarde le stripper énoncer ses règles.

« Vous… » Gavriil penche la tête un peu sur le côté, comme un oiseau curieux. « Tu touches uniquement avec les yeux. » Tiens, du « vous » il passe au « tu ». Il s’engaillardit ? La règle, car au final il n’y a qu’une seule et unique règle, est de ne pas toucher, ce qui le fait sourire. C’est presque inhumain quand un corps comme celui-là dansera et qu’il ne pourra pas toucher… Mais puisqu’il s’agit d’une règle. Et cette même règle, pour dire la vérité, il s’y attendait. Il voulait simplement être certain qu’il s’agisse bien d’une règle du stripper. Le russe hoche du chef. Le stripper continue, lui et lui seul peut amorcer ? non, initier le contact. A nouveau, un hochement de tête. Très bien. Il ne touchera pas. Mais n’est-ce pas ainsi qu’il voulait le jeune homme. Impossible à toucher et pourtant il incarne la tentation. Oui, c’est exactement ce qu’il voulait. « C’est bon pour toi ? » A nouveau, le russe hoche du chef. Oui, c’est bon. Parfaitement bon. La règle est simple. « Pas touche », il ne touchera pas. Il n’a pas envie que le jeune homme fuit. Il n’a pas envie que le propriétaire des lieux ou le gérant ou le responsable, ou même le videur, le vire parce qu’il a enfreint une et une unique règle.

Il faut payer la douloureuse avant toute chose. Un contrat doit toujours être ainsi. On paie pour ce qui doit se faire. Pour montrer que l’on peut. Gavriil tend l’enveloppe. La moitié du paiement. Après tout, le mercenaire ne fait confiance à personne. D’ailleurs cette même question sort de la bouche de l’hispanique, ce qui fait sourire le russe une fois de plus. Pas de sourire amusé, mais bien quelque chose de plus machiavélique, carnassier. Est-ce qu’on peut faire confiance. Il pourrait dire, pour se vanter que oui, le stripper peut lui faire confiance. Mais est-ce l’entière vérité ? Est-ce la vérité tout court ? Non, bien sur que non. Alors peut-il lui faire confiance ? Il nie lentement du chef cette fois.

- Tu ne devrais faire confiance à personne. Il avale une nouvelle gorgée du liquide transparent. Puis il reprend, la voix plus basse, mais en même temps plus assurée, comme si cela était possible. Le regard azur est froid. A personne.

Et puis, l’employé du Blue Moon tend la main, les doigts se touchent, car ceux de Gavriil sont toujours sur l’enveloppe. Comme un choc électrique, ce sont ceux de l’hispanique qui se rétractent aussi rapidement qu’ils se sont touchés. Le russe n’a rien attenté, se contentant d’être parfaitement immobile. C’est à peine s’il penche de nouveau la tête sur le côté comme pour mieux observer le stripper. Mais cela ne dure que quelques secondes, car à nouveau leurs mains se frôlent. Le mercenaire ne lache pas encore l’enveloppe et le stripper ne tire pas cette dernière à lui, pas encore. Il pose une nouvelle question qui fait sourire d’autant plus le russe. Et bien, cela n’est pas souvent qu’il sourît autant ! Qu’est-ce qu’il attend de la soirée ? Gavriil termine le verre d’un coup sec et se redresse, laissant finalement le jeune homme agripper l’enveloppe et récupérer son dû. De la main nouvellement libre, il ouvre le pan de la veste, dévoile le haut d’une enveloppe similaire dans la poche intérieure.

- Tu viendras la chercher.

D’un geste de la main, il invite le stripper à passer devant, il serait temps d’y aller, non ? Gavriil n’a toujours pas répondu à la question, mais il n’a pas envie de donner la réponse maintenant. Ce n’est pas le moment, ni l’endroit. Quoi que… Un regard sur le verre à peine absorbé du stripper. Va-t’il finir ? Si ce n’est pas le cas, Gavriil ne laissera pas le verre ainsi, il le finira en quelques gorgées, direct. Certes, ce n’est pas la meilleure vodka du monde, mais on ne gaspille pas ce genre de boisson. C’est d’ailleurs plus qu’un simple alcool. Chez les russes, les contrats se passent à la vodka. Boire de cet alcool national c’est mieux qu’une signature au bas d’une page, c’est accepter tous les termes. Mais il ne peut dire qu’il vient de Russie. Il ne peut que terminer le verre afin de ne pas gâcher cet alcool divin. Puis il se laisse guider vers la salle, marchant dans les pas de l’homme qui travaille ici. Oh que cela va être dur de respecter les règles, car rien que la courbe de son fessier, la taille, la carrure des épaules, cela donne envie à braver toutes les règles. Arrivé à la salle en question, Gavriil ne peut s’empécher de balayer du regard chaque recoin et de prendre place sur la banquette. Il y a déjà une bouteille de vodka et un verre sur une petite table, juste là.

- C’est toi ? que le russe demande, pointant la bouteille ? Bonne initiative.

Il ne touche pas au verre, mais attrape la bouteille et fait tourner le bouchon métalique. Il entend les cliquetis de l’anneau qui se détache. Parfait, la bouteille est théoriquement neuve. Il boit une gorgée au goulot. Cette fois, il prend ses aises, contrairement à dans la salle commune. Une main qui tient la bouteille, l’autre sur le genou (pointé vers le ciel) dont le pied est posé sur la banquette.

- Je peux répondre à ta question maintenant… Il attend que le stripper le regarde et il lui sourit doucement, d’un air espiègle. J’attends de toi que tu me pousses à braver tes règles.

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Infos diverses : ❧ Il n’a jamais perdu son accent et il lui arrive encore de chercher certains mots ou de se mettre à parler en espagnol.

❧ Il est rare de le voir frissonner. En effet, depuis un sombre après-midi rempli d'amour paternel, Diego ne ressent plus la morsure du froid. Vous le verrez donc souvent bras nu, l'unique preuve que son corps réagit tout de même aux températures étant sa peau se recouvrant de chair-de-poule sans qu'il n'en ait conscience.

❧ Différentes marques sont présentes sur son corps. Dans un premier temps, il y a celle, sur son omoplate gauche, qu'il a décidé de s'apposer lui-même : “Todo lo que se quiere debajo del Cielo tiene su hora.” (Il y a un temps pour tout, un temps pour toute chose sous les cieux ; Ecclésiaste 3:1). Chaque petits tatouages parsemant ses bras ont une signification très personnelle, ils sont un ancrage afin de ne pas oublier d’où il vient, qui il est, ni comment il en est arrivé là. Et puis, il y a les traces non-encrées, celles dont il se passerait volontiers : Diego porte toujours les séquelles des sévices de son violent de père, c'est pourquoi son dos est haché de marques, tantôt linéaires pour les coups de ceinture, tantôt sous forme de petits ronds rappelant les brulures de cigarettes. On trouve également quelques malheureux souvenirs sur la peau de ses jambes et de ces bras, mais ceux-ci sont nettement plus discrets. Si vous êtes fin observateur, vous trouverez une empreinte de blessure de ceinturon sous son oeil droit.

❧ Il a un tatouage de bothrops, signe de son appartenance au cartel de Las Chiapas, tatoué sur les côtes gauche.

❧ Passionné par les astres, il aime s'éloigner de la ville pour observer le ciel et se perdre le temps d'une soirée dans les étoiles.

❧ Diego n’a jamais appris à nager alors la seule chose qu’il vous accordera, peut-être, c’est de tremper les pieds !

❧ N'ayant pas fréquenté les bancs de l'école de manière assidue et ayant arrêté son cursus très jeune, Diego écrit très mal et la lecture est un cauchemar. de toute façon il n'a pas besoin de diplôme pour sa profession !

❧ Très bon cuisinier, même en dehors de son Food/Drugs-Truck



Pour commencer, une danse ! Feat Gavriil Voronin B2v4

Habitation : Son Food Truck dort dans un entrepôt de Jackson Heights. Lorsque Diego se réveille, il a une vue imprenable sur son outil de travail puisqu'il a aménagé un appartement en duplex de ce vieux hangar
Célébrité : Alejandro Speitzer
DC : Matt Roja - Enzo Forzalli - Billie Davis - Elena Flores - Jackson Blake - Liam Keller
Crédits : Avatars : Eden Memories
Infos diverses : ❧ Il n’a jamais perdu son accent et il lui arrive encore de chercher certains mots ou de se mettre à parler en espagnol.

❧ Il est rare de le voir frissonner. En effet, depuis un sombre après-midi rempli d'amour paternel, Diego ne ressent plus la morsure du froid. Vous le verrez donc souvent bras nu, l'unique preuve que son corps réagit tout de même aux températures étant sa peau se recouvrant de chair-de-poule sans qu'il n'en ait conscience.

❧ Différentes marques sont présentes sur son corps. Dans un premier temps, il y a celle, sur son omoplate gauche, qu'il a décidé de s'apposer lui-même : “Todo lo que se quiere debajo del Cielo tiene su hora.” (Il y a un temps pour tout, un temps pour toute chose sous les cieux ; Ecclésiaste 3:1). Chaque petits tatouages parsemant ses bras ont une signification très personnelle, ils sont un ancrage afin de ne pas oublier d’où il vient, qui il est, ni comment il en est arrivé là. Et puis, il y a les traces non-encrées, celles dont il se passerait volontiers : Diego porte toujours les séquelles des sévices de son violent de père, c'est pourquoi son dos est haché de marques, tantôt linéaires pour les coups de ceinture, tantôt sous forme de petits ronds rappelant les brulures de cigarettes. On trouve également quelques malheureux souvenirs sur la peau de ses jambes et de ces bras, mais ceux-ci sont nettement plus discrets. Si vous êtes fin observateur, vous trouverez une empreinte de blessure de ceinturon sous son oeil droit.

❧ Il a un tatouage de bothrops, signe de son appartenance au cartel de Las Chiapas, tatoué sur les côtes gauche.

❧ Passionné par les astres, il aime s'éloigner de la ville pour observer le ciel et se perdre le temps d'une soirée dans les étoiles.

❧ Diego n’a jamais appris à nager alors la seule chose qu’il vous accordera, peut-être, c’est de tremper les pieds !

❧ N'ayant pas fréquenté les bancs de l'école de manière assidue et ayant arrêté son cursus très jeune, Diego écrit très mal et la lecture est un cauchemar. de toute façon il n'a pas besoin de diplôme pour sa profession !

❧ Très bon cuisinier, même en dehors de son Food/Drugs-Truck



Pour commencer, une danse ! Feat Gavriil Voronin B2v4
Habitation : Son Food Truck dort dans un entrepôt de Jackson Heights. Lorsque Diego se réveille, il a une vue imprenable sur son outil de travail puisqu'il a aménagé un appartement en duplex de ce vieux hangar
Célébrité : Alejandro Speitzer
DC : Matt Roja - Enzo Forzalli - Billie Davis - Elena Flores - Jackson Blake - Liam Keller
Crédits : Avatars : Eden Memories
Infos diverses : ❧ Il n’a jamais perdu son accent et il lui arrive encore de chercher certains mots ou de se mettre à parler en espagnol.

❧ Il est rare de le voir frissonner. En effet, depuis un sombre après-midi rempli d'amour paternel, Diego ne ressent plus la morsure du froid. Vous le verrez donc souvent bras nu, l'unique preuve que son corps réagit tout de même aux températures étant sa peau se recouvrant de chair-de-poule sans qu'il n'en ait conscience.

❧ Différentes marques sont présentes sur son corps. Dans un premier temps, il y a celle, sur son omoplate gauche, qu'il a décidé de s'apposer lui-même : “Todo lo que se quiere debajo del Cielo tiene su hora.” (Il y a un temps pour tout, un temps pour toute chose sous les cieux ; Ecclésiaste 3:1). Chaque petits tatouages parsemant ses bras ont une signification très personnelle, ils sont un ancrage afin de ne pas oublier d’où il vient, qui il est, ni comment il en est arrivé là. Et puis, il y a les traces non-encrées, celles dont il se passerait volontiers : Diego porte toujours les séquelles des sévices de son violent de père, c'est pourquoi son dos est haché de marques, tantôt linéaires pour les coups de ceinture, tantôt sous forme de petits ronds rappelant les brulures de cigarettes. On trouve également quelques malheureux souvenirs sur la peau de ses jambes et de ces bras, mais ceux-ci sont nettement plus discrets. Si vous êtes fin observateur, vous trouverez une empreinte de blessure de ceinturon sous son oeil droit.

❧ Il a un tatouage de bothrops, signe de son appartenance au cartel de Las Chiapas, tatoué sur les côtes gauche.

❧ Passionné par les astres, il aime s'éloigner de la ville pour observer le ciel et se perdre le temps d'une soirée dans les étoiles.

❧ Diego n’a jamais appris à nager alors la seule chose qu’il vous accordera, peut-être, c’est de tremper les pieds !

❧ N'ayant pas fréquenté les bancs de l'école de manière assidue et ayant arrêté son cursus très jeune, Diego écrit très mal et la lecture est un cauchemar. de toute façon il n'a pas besoin de diplôme pour sa profession !

❧ Très bon cuisinier, même en dehors de son Food/Drugs-Truck



Pour commencer, une danse ! Feat Gavriil Voronin B2v4
Habitation : Son Food Truck dort dans un entrepôt de Jackson Heights. Lorsque Diego se réveille, il a une vue imprenable sur son outil de travail puisqu'il a aménagé un appartement en duplex de ce vieux hangar
# Jeu 25 Avr 2024 - 19:30 • •
>> Diego Arriaga

   
Pour commencer, une danse !
 @Gavriil Voronin   & Diego Arriaga
“Danser en temps de guerre, c’est comme cracher à la gueule du diable.” - De Hafid Aggoune
À sa demande, tu donnes tes règles. Ou du moins, tu énonces ta règle. Parce qu’il n'y en a qu’une. Ne pas toucher. Tu es là pour danser, rien d’autre. Tu ne juges pas tes collègues qui franchissent certaines barrières, mais toi, tu as tes limites, et tu n’es clairement pas prêt à les repousser. Pas ici, pas comme ça, pas avec… Pas avec un homme. Aussi perturbant soit-il. La question ne se pose même pas ! Tu ne fais rien contre de l’argent. Enfin… Rien à part danser et te dévêtir. C’est déjà pas mal ! C’est déjà suffisant. Ton âme est déjà dans de beaux draps avec ton activité principale, tu ne vas pas la salir davantage pour quelques billets supplémentaires. Diego, du calme. Il n’a jamais été question d’autre chose. Tu crois. Tu… Merde, tu aurais sans doute dû t’interroger avant. L’interroger, lui, avant d’accepter. Il est encore temps de tout stopper. Mais il te tend une enveloppe, et… Putain, tu en as besoin de ce fric ! Absolument, totalement et désespérément besoin.

Alors ta question, tu la lui poses. Pas directement. Tu commences par une autre : peux-tu avoir confiance ? Non. C’est sa réponse. Pas tout à fait. Il te conseille de ne faire confiance à personne. Personne, ça signifie même pas à lui, n’est-ce pas ? Sa réponse te décontenance. Tu devrais prendre tes jambes à ton cou, te casser d’ici, lui dire au revoir, lui dire que tu ne peux pas danser pour lui, que… Mais ton bras se lève tout seul et tu attrapes cette fichue enveloppe. Quand tes doigts entrent en contact avec les siens, tu sens une décharge remonter à ton coude et aller mourir à la base de ta nuque, tu lâches ce que tu viens de saisir. Puis tu reviens rapidement déposer tes doigts sur le contenant de l’argent. Tu es prévenu, tu ne peux pas, et tu ne dois pas lui faire confiance. C’est noté. Mais tu ne peux pas te permettre de perdre ta soirée, et il est trop tard pour aller ouvrir ton food truck. Ton chiffre serait à zéro. Tu n’as pas le choix. Comme pris au piège de ces yeux azurs qui te fixent, tu agis à son identique en hochant simplement du chef pour lui faire comprendre que tu as saisi le message. À aucun moment, tu ne te dis que, si tu ne dois pas lui faire confiance, ça signifie également qu’il ne respectera pas la seule et unique règle que tu as imposée. Peut-être que tu devrais y songer, mais la méfiance n’est pas gravé dans ton ADN et tu veux croire que tout va bien se passer.

Cependant, il y a toujours cette autre question qui te taraude. Celle concernant le déroulement de la soirée et ce qu’il espère de tout ce temps partagé. Hésitant, tu te lances. Aussitôt ton interrogation prononcée, tu peux tirer l’enveloppe libérée de l’emprise du tatoué et tu bois une nouvelle gorgée de vodka qui vient une fois encore brûler ton palais. La réponse te fait papillonner les paupières. Ce n’est pas… Ce n’est pas ce que tu lui as demandé. Il laisse le mystère planer quant à ses attentes, et ça n’est pas pour te rassurer. Sans doute doit-il le voir, le percevoir ou le deviner, ou peut-être a-t-il compris que son pognon, tu en as besoin puisqu’il te montre une seconde enveloppe, cachée au chaud à l’intérieur de sa veste. Tu prends ce geste pour ce qu’il est : la preuve qu’il te paiera la somme annoncée, « Maintenant que je sais où elle est, je n’y manquerai pas ». En contrepartie de cette dernière, tu ne sais toujours pas à quoi t’attendre. Tant pis… Tu suis le mouvement qu’il initie d’un geste de la main pour le guider à l’étage.

Une fois debout, tu lorgnes un instant sur ton verre. Il reste une bonne quantité d’alcool. Tu devrais l’ingurgiter pour faire taire ton cerveau, mais étrangement, tu n’en fais rien. Tu amorces le départ avant de regarder par dessus ton épaule pour voir ton client terminer ta consommation. Est-ce qu’il a besoin de se détendre ou... ? Merde Diego, on a dit plus de question ! Tu attends qu’il repose le verre puis tu reprends ton chemin. Le dos droit, tu es un peu tendu alors que tu traverses la salle en direction des escaliers. Au final, tu ne sais toujours pas ce qu’il va se passer là haut… Rien de trop poussé, tu as fixé ta règle. Mais il t’a de ne faire confiance à personne alors… Oh zut ! Montes les marches, ouvres la porte et cesse de cogiter.

Une fois devant la salle VIP qui vous est dédiée, tu le laisses entrer le premier afin de refermer la porte derrière vous. Une main sur la poignée, l’autre portant ton enveloppe, tu fixes quelques secondes le bois en inspirant profondément. C’est la voix du jeune homme qui te fait te retourner.

« Oui, je… J’ai pensé que ça te ferait plaisir. », pointant du doigt la bouteille sur la table, tu te diriges vers le fond de la salle. Là-bas, il y a un renfoncement à l’abri des regard dans lequel tu pourras déposer l’argent, à côté se trouve l’appareil te permettant de gérer la musique.

Cependant, tu n’as pas le temps de l’atteindre que, une fois encore, tu frissonnes sous l’intonation de ton client. Il va enfin répondre à ta question, celle concernant ses attentes. Ses attentes par rapport à la soirée. Ses attentes par rapport à toi.

Planté au milieu de la pièce, tu fais volte-face. Il s’est tranquillement installé, de toute évidence plus à l’aise que dans la salle principale. Sa position te tire un sourire, il fait comme chez lui… Mais sa risette ainsi que son regard te font retrouver ton sérieux, et ses paroles te font ouvrir et refermer la bouche à plusieurs reprises. C’est bon. Maintenant, tu sais ce qu’il veut. Les mots qu’il a prononcé la veille te reviennent, faisant un écho étrange à sa dernière phrase. Hier, il a dit te vouloir. Là, il souhaite que tu le pousses dans ses retranchements. Que tu l’obliges à ne pas respecter l’unique règle que tu as édicté. Il veut te toucher même si tu ne lui en donnes pas l’autorisation. Il… Il te fait virer au rouge cramoisie. Tes pupilles louchent sur ses mains. Sur ses doigts graciles qui entourent le goulot de la bouteille tandis que les tiens resserrent leur emprise sur ton enveloppe. Ces mains que tu fixes, tu peux presque les sentir sur toi. Sur ton torse, sur tes cuisses.

« C’est... », pas ce qui est au programme. Voilà ce que tu dois répondre. « Je vais essayer. », quoi ? Mais… Non, pas du tout ! Tu ne vas surtout pas essayer de lui donner envie d’enfreindre ta règle ! Si ? Non ! Peut-être. Ce n’est pas du tout ce que tu dois dire, mais tu te diriges déjà vers l’arrière de la mini scène. Ton cœur bat la chamade. Tu te retournes une fois de plus, n’osant pas le regarder et osant encore moins revenir sur tes paroles, tu te contentes d’un, « Mets-toi à l’aise. », alors qu’il l’est déjà puis tu vas te cacher dans ton trou.

Ça ne va pas bien Diego. Clairement pas. Tu dois avoir de la fièvre ou un truc du genre. Tu as chaud. T’es brûlant et tu peines à respirer convenablement. Déjà que son regard et son sourire avaient cet étrange pouvoir de te déstabiliser, voilà que maintenant tu songes à ses doigts sur ta peau. Ouai, c’est ça, tu dois couver un truc ! Un truc qui te fait te mettre en mode automatique. Branchant ton téléphone à la machine, tu sélectionnes la playlist notée avec un émoticône d’un verre à cocktail spécialement concoctée pour tes passages au Blue Moon.

Les premières notes de la chanson s’élèvent et tu patientes un peu, toujours caché dans ton espace. Si tu ne te rends pas immédiatement visible, c’est pour deux raisons. Tu as systématiquement besoin d’un peu de temps avant de t’élancer, et tu te dis que cette attente dois faire monter la pression de l’autre côté. Vas-tu sortir ? Oui. Quand ? Toi seul le sais.

C’est quand le premier refrain débarque que tu en fais de même. Tes hanches commencent à se mouvoir sur l’air latino qui emplit la pièce, suivant le rythme saccadé donné par les instruments. Tentant de faire abstraction de ta gêne, de ta timidité et du regard bleu azur braqué sur toi, tu ondules jusqu’au centre de la petite scène. Aux paroles suivantes, tu fais sauter les boutons de ta chemise un à un, tes doigts traînant de façon lancinante sur ta peau tandis que les pans du tissu tombent de chaque côté de ton torse, offrant comme un cadre sur tes abdominaux. La musique se poursuit, tes mouvements également. Parfois lents, parfois lancinants. A d’autres moments, tes hanches bougent plus rapidement, tes phalanges accrochent ta chemise sans jamais te la faire retirer et, lorsqu’une nouvelle chanson arrive, tu n’es plus sur la scène. Tu t’es approché de la table. Soudainement plus confiant, comme si la musique brouillait tes doutes habituels, tu souris à ton invité. Un sourire satisfait. Un sourire presque aguicheur. Un sourire qui ne couvre jamais tes lipes.

« Je l’enlève, ou pas encore ? », tu parles de ton haut, évidemment. « Sauf si... », contournant la table, tu te postes devant lui en continuant de mouvoir ton corps de façon absolument provocante, « Tu veux t’en charger toi-même. ».


En Espagnol dans le texte

   
(c) princessecapricieuse

   




   
Drugs in Food
Gavriil Voronin
New-Yorkais
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# Dim 28 Avr 2024 - 15:04 • •
>> Gavriil Voronin


Pour commencer, une danse !









Gavriil voit toutes sortes d'émotions qui traversent les prunelles de l'homme en face de lui. Le doute. D'abord. Les réponses apportées par le russe ne sont pas claires, volontairement, et l'hispanique commence à se poser des questions. Surement qu'il s'en posait déjà bien avant, mais là, c'est visible, lisible. La méfiance? Non, par contre. Puisqu'il accepte tout de même, presque à mi-mot. L'envie? Définitivement quand l'argent est arrivé sur le comptoir. Le mercenaire a vu les étoiles briller dans son regard. Le point faible de ce jeune homme semble être l'argent. Qui n'a pas cette faiblesse? Gavriil en fait partie. Après tout, il travaille uniquement pour de l'argent. Qu'importe la finalité du contrat, ce qui compte, c'est l'argent, ce qui compte, c'est celui qui payera le plus cher. Alors à cet instant, Gavriil achète. Il achète l'homme, pour la soirée. Le stripper a attiré son regard depuis bien longtemps. Depuis son premier show, il y a quelques mois...

Gavriil est un régulier de ce club. Il reste dans son coin, ne faisant pas de vague, observant les femmes se trémousser, plus dénudées les unes que les autres. Leurs courbes généreuses le font saliver, c'est vrai. Mais la politique du lieu n'est-elle pas de ne pas toucher aux filles? Il se doute, toutefois, que dans les loges VIP, certaines filles font plus que se trémousser. Mais payer pour du s*xe n'est pas pour lui. Quoi que... Ca ne serait pas sa première relation tarifée... Mais ce n'est pas pour le plaisir. Les rares fois où il a du faire appel à une prostituée, c'était pour le boulot. Et là, ce n'est nullement pour le boulot. Et puis, le club s'est lancé dans un nouveau démarcharge. Les stripper. Mâles. Tous plus taillés à la serpe les uns que les autres. La clientèle change ces jours-là. Elle devient plus féminine, le chiffre d'affaire grimpe car elles sont plus généreuses. Du moins, c'est ce qu'il a remarqué du fond de son alcove. Mais ce qui a attiré son attention, c'est lui.

Ce stripper en particulier. Différent des autres. Comment dit-on... "descendant d'une autre planète"... Dès le début, il n'a pas donné l'air d'avoir sa place. Enfin, non, ce n'est pas ça, c'est plutôt qu'on se demande ce qu'il fout ici, car il semble... oui, c'est ça, venir d'une autre planète. Certes, il n'y a pas que des mafieux dans un club de striptease. Il y a des gens de tous niveaux sociaux, mais lui, lui, semble être rangé du côté des gentils. Il ne danse que pour les femmes, ou presque. En tout cas, il ne danse que pour sa cliente préférée, celle d'hier qui a exaspéré le russe. Mais ce n'est pas ça qui a intéressé vraiment le mercenaire. Il s'est focalisé sur l'hispanique pour une raison simple. Les règles, il les respecte toujours. Toujours. Jamais il n'a franchi les barrières. Une règle est une règle. Mais ce stripper dès l'instant où il a posé les yeux dessus, il a voulu baffouer toutes les règles. TOUTES. Toutes les barrières qu'il s'était imposé. TOUTES.

Une fois dans la salle privée, après les inspections d'usage, Gavriil s'assoit à la table, sur la banquette, bien plus détendu, car il n'y a qu'une porte, donc si danger devait arriver, il le verrait instantanément. Bouteille débouchée, gorgée avalée, il peut expliquer alors ce qu'il désire. Il attend du jeune homme qu'il l'incite à braver la règle. La seule règle qu'il a prononcé. Ne pas toucher. C'est machiavélique, mais Gavriil aime faire dans le machiavélique. Après tout, le stripper est là pour tenter le diable, tenter l'addiction, tenter la séduction, c'est exactement le pourquoi de sa paie. S'il ne le fait pas, c'est qu'il n'est pas un stripper. Il a énoncé une règle, simple. Gavriil est tout disposé à ne pas l'enfreindre, mais en prononçant ses... attentes, il enjoint le stripper à le forcer à défier cette même règle. Un cercle infernal. Gavriil veut être tenté. Il veut... bafouer la règle. Succomber? Son cerveau pour le moment n'est pas près d'accepter ce mot de vocabulaire.

Pourtant, ne serait-ce pas exactement cela? Succomber? L'incube devant lui est tout à fait désirable. Tout de noir vêtu. Couleur du mystère, des non-dits, du secret. La même couleur des vêtements de Gavriil. Pour seule réponse, l'hispanique bafouille un peu, avant de donner dans le "je vais essayer". Un large sourire ceint les lèvres du mercenaire alors qu'il est déjà à l'aise. Le stripper disparait, dans un recoin de la pièce, derrière la scènette. Le russe laisse la tête reposer contre le dossier de la banquette, la main quitte le goulot de la bouteille, la délaissant au centre de la table. La nuit a été courte, c'est vrai et durant le court temps silencieux qui suit, il ferme les yeux. Résister. Il doit résister. Il les ouvre instantanément quand la première note chatouille ses oreilles. La tête se redresse et il fixe le passage vers le recoin caché, attendant, impatiemment que le stripper ne réapparaisse. Impatient, Gavriil? Alors qu'il a la patience d'un caillou.

Oui, impatient de transgresser les règles? Non, impatent que l'homme danse. Oui, mais pas que. Qu'il ne danse QUE pour lui. C'est pour cela qu'il est impatient, terriblement impatient. Quelques secondes plus tard, le sourire est perdu, parce que justement, il veut voir le jeune homme, il v... Le voilà qui sort de l'ombre, se déplace sur la scène et le show commence. Le dos de Gavriil se redresse, les yeux rivés, glués, fixés, plantés sur le danseur. Une bombe pourrait éclater qu'il ne s'en apercevrait même pas. Un tueur à gage pourrait le prendre pour cible et lui planter une balle entre les deux yeux, qu'il ne s'en apercevrait même pas. Il va même jusqu'à se pencher un peu, comme pour diminuer la distance entre lui et le jeune homme. Petit à petit, vraiment lentement, les boutons sautent, la chair se dévoile. Tellement pas assez. Gavriil en veut plus, beaucoup plus, tellement plus. Combien de temps, danse-t'il? Le russe n'en a aucune idée.

Mais déjà une autre chanson commence, une autre musique, les rythmes sont suaves, explicites, sexys. Tout comme les mouvements, les déhanchés du stripper. Pourtant, il n'a pas retiré un seul vêtement, seulement ouvert la chemise. C'est suggestif, c'est délicieux. Les yeux azurs se parent comme d'un voile. Gavriil se sent presque transporté sur une autre planète. La même planète d'où vient le stripper. Et ce dernier brise complètement la distance. Il quitte la scène, vient au plus près. Enfin, presque, il pourrait être encore plus près, mais il est proche, à portée de main. Le sourire qui s'étale sur le visage de l'hispanique achève de détruire les barrières de retenue de Gavriil qui ne peut que lorgner le corps qui danse. La voix de ce même hispanique ensorcèle les pensées de Gavriil qui ne peut que nier du chef, transcendé par la voix et l'accent chauds de l'homme. Il nie pourquoi? Pour que la chemise tombe? Pour qu'elle reste? Pour que LUI, le russe, s'en charge?

- N-non... Encore... G-garde la encore. Un bras sur le dossier de la banquette, l'autre sur la table, loin de toute tentation de toucher, le buste tourné et penché vers le stripper, Gavriil relève péniblement les yeux vers le visage souriant et provocateur. Il se reprend tout aussi difficilement. J'ai pas le droit de toucher... Rappelle-toi.

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