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L'éphémère Ft. Sebastian Zoller

Lorcan Kelly
New-Yorkais
Célébrité : Cillian murphy
DC : Carmelo Greco
Crédits : Avatar par Soeurdelune
Habitation : A venir
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DC : Carmelo Greco
Crédits : Avatar par Soeurdelune
Habitation : A venir
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Habitation : A venir
# Dim 31 Mar 2024 - 10:12 • •
>> Lorcan Kelly


Lorcan... Était au musée. Il venait là plus souvent qu'on aurait pu le croire en réalité. A des heures ou la plupart des visiteurs s'en étaient déjà allés pour la plupart. Il aimait aussi les nocturnes que le musée proposait en quelques rares occasions et si Lorcan snobait toute la partie qui comprenait un art plus « moderne » auquel il était insensible, il pouvait néanmoins se perdre des heures durant s'il le fallait dans le reste des galeries.

Mais depuis presque une semaine, Lorcan venait chaque jour. Il avait lu dans le journal que le musée accueillait des œuvres issues de collections privées pour quelques mois et au nombre de ces œuvres il y avait « Un Huguenot » de John Everett Millais. Il avait découvert une reproduction de cette peinture lorsqu'il était enfant, au collège. Pour une raison qu'il n'avait jamais déterminé, il avait toujours été fasciné par elle et c'était encore vrai aujourd'hui, alors qu'il voyait enfin l’œuvre originelle. Son histoire était tout aussi tragique et l'émotion que les deux personnages faisaient passer était réelle. Lorcan était peu émotif c'est vrai. Mais ce tableau là lui faisait bel et bien ressentir quelque chose.

S'il avait pu, Lorcan aurait essayé de le racheter. Mais même si son activité était particulièrement lucrative, Lorcan n'avait pas les moyens de se payer une toile comme celle-ci et surtout de payer l'entretient et la sécurité de celle-ci. Pas sans mettre au passage ses activités au grand jour en plus. Alors il se contentait, depuis une semaine, de venir voir le tableau, de s'arrêter devant et de ne plus en bouger pendant trente, quarante-cinq minutes... Une heure parfois même. Et puis il s'arrachait à sa contemplation pour revoir le reste de la galerie temporaire.

Aujourd'hui il n'est pas seul toutefois à s'arrêter devant le tableau. Un homme est arrivé il y a deux, peut-être trois minutes. Lorcan n'était pas grand et cet homme le dépassait d'un bon dix centimètres, peut être même quinze ! Il se tenait droit. En tournant un peu la tête vers lui, Lorcan découvre un profil assez noble. Les traits de l'autre homme n'étaient pas dépourvu d'une certaine rondeur qui donnait un air affable à l'ensemble de sa personne. Ça allait de paire avec des yeux bruns qui dégageait une certaine chaleur. Et pourtant le maintient était rigide, les lèvres strictes... Disons que l'homme près de lui était un mélange de deux personnalités distinctes, si on ne se fiait qu'à ses traits.

« Je ne crois pas avoir jamais vu d'autres œuvres de John Everett Millais. »

Lorcan marque une pause avant de reprendre :

« Mais celle-ci exerce une sorte de fascination sur moi. »

Peut-être était-ce le rappel de la Saint Barthélémy ? Ou simplement de savoir que l'homme sur le tableau renonçait autant à son amour qu'à sa vie pour ses convictions religieuses. Pourtant l'amour n'avait pas une grande influence sur lui. Alors disons que c'était le tableau dans sa globalité.

« Si j'avais ce genre de tableau, moi aussi je voudrais ne les garder que pour moi pour les regarder quand bon me semble... »

Ceci étant dit :

« Mais puisque je n'en suis que le spectateur, j'ai l'égoïsme de dire que je regrette que ces collectionneurs n'en fassent pas plus profiter le reste du monde. »

Enfin... Là en l’occurrence le reste du monde qui l'intéressait s'arrêtait à sa petite personne ! Deux jeunes passent devant l'autre homme et lui en rigolant et regardant une vidéo sur un smartphone... Ils font trop de bruit et Lorcan se dit qu'ils auraient pu avoir le respect de passer DERRIERE eux. Il étant subtilement une jambe, le jeune a une exclamation surprise, parvient à garder l'équilibre... Mais le smartphone s'éclate au sol dans un petit bruit de verre brisé. Le gamin se retourne vers lui et Lorcan feint :

« Tu as trébuché mon garçon ? »

Le second jeune doit remarquer l'agent de sécurité non loin... Alors après avoir ramassé le smartphone il entraîne son camarade plus loin. Et Lorcan d'en revenir à son inconnu compagnon :

« Ne m'en veuillez pas. Ça a été plus fort que moi. »




♠️
Sebastian Zoller
New-Yorkais
Célébrité : Daniel Brühl
DC : Emma, Elric et Fantine
Infos diverses : - née en Suisse Allemande, Sebastian est l'ainé de la famille Zoller, richissime famille fondatrice de la Eagle Bank. Il est spécialisé en dans le blanchiment de fonds et dans la gestion des clients "a besoins spécifiques"
- Sebastian est discret sur internet, il y a peu de photos de lui qui circule.
- Il est officiellement marié, mais c'est un mariage de convenance. Sa femme vie dans une maison dans Hampton et se consacre a l'organisation de gala de charité.
- Sebastian est toujours avec ses deux Bergers Allemand Phobos et Deimos.
- Très proche d'Erik Lebenstraum, son cousin, il le considère comme son frère. Ils se voient régulièrement dans leur country club.
- Il est membre de la loge de l'aigle impérial.

Habitation : Un penthouse a Manathan et une maison aux Hamptons
Célébrité : Daniel Brühl
DC : Emma, Elric et Fantine
Infos diverses : - née en Suisse Allemande, Sebastian est l'ainé de la famille Zoller, richissime famille fondatrice de la Eagle Bank. Il est spécialisé en dans le blanchiment de fonds et dans la gestion des clients "a besoins spécifiques"
- Sebastian est discret sur internet, il y a peu de photos de lui qui circule.
- Il est officiellement marié, mais c'est un mariage de convenance. Sa femme vie dans une maison dans Hampton et se consacre a l'organisation de gala de charité.
- Sebastian est toujours avec ses deux Bergers Allemand Phobos et Deimos.
- Très proche d'Erik Lebenstraum, son cousin, il le considère comme son frère. Ils se voient régulièrement dans leur country club.
- Il est membre de la loge de l'aigle impérial.
Habitation : Un penthouse a Manathan et une maison aux Hamptons
Célébrité : Daniel Brühl
DC : Emma, Elric et Fantine
Infos diverses : - née en Suisse Allemande, Sebastian est l'ainé de la famille Zoller, richissime famille fondatrice de la Eagle Bank. Il est spécialisé en dans le blanchiment de fonds et dans la gestion des clients "a besoins spécifiques"
- Sebastian est discret sur internet, il y a peu de photos de lui qui circule.
- Il est officiellement marié, mais c'est un mariage de convenance. Sa femme vie dans une maison dans Hampton et se consacre a l'organisation de gala de charité.
- Sebastian est toujours avec ses deux Bergers Allemand Phobos et Deimos.
- Très proche d'Erik Lebenstraum, son cousin, il le considère comme son frère. Ils se voient régulièrement dans leur country club.
- Il est membre de la loge de l'aigle impérial.
Habitation : Un penthouse a Manathan et une maison aux Hamptons
# Sam 27 Avr 2024 - 12:38 • •
>> Sebastian Zoller

Si j’ai un don pour les chiffes et une appétence certaines pour mon travail, la vérité était que la voix que j’aurais aimé pouvoir prendre m’aurait guidé bien loin des bureaux de la Eagle Banque. Vater n’a pas caution mes « lubies » de passionné d’art et d’histoire. Certes, officiellement, il y a eu un renoncement certains, mais dans les faits, j’ai vu une source de motivation certaines a accroitre mon patrimoine pour investir dans une très larges collections. Une autre opportunité quand on fait partie de la loge de l’aigle, c’est aussi d’avoir accès a des œuvres censément « perdues » pendant la 2nd guerre mondiale. Je serais bien en mal de donner une estimation exacte des toiles, lames et statues qui constitue ma précieuses collections, venant de tous les pays du monde et acquis par toutes les façons possibles.  Vater y a toujours vue une tocade, se disant que certains courraient bien après les timbres, pour moi c’est bien plus que ca.

Je méprise ceux qui achètent des toiles pour juste les enfermer dans un coffre, privant le monde de leur vue. Ma passion fait que, pour les œuvres acquises de façon licites, j’aime a pensée qu’elles méritent d’émouvoir d’autres yeux que les miens. Un gage de respect pour le peintre et ce qu’il a voulu transmettre à travers le temps, une autre preuve que j’aurais bien dû finir professeur au lieu de banquier. Cette fois ci j’ai prêté quelques John Everett Millais au musée de New York. Si mon nom n’est mentionné nulle part sur les tract ou publicité, je commence a avoir mes entrées dans ce temple ou j’aime a me recueillir. Un autre écueil quand on a eu une éducation comme la mienne, la seule religion autorisée est celle du sang pur et de la gloire du pays.

J’aime a venir personnellement m’assurer de la mise en valeur des toiles que je prête et je passe régulièrement les voir dans l’écrin que le musée offre. Les animaux sont normalement interdits, mais Phobos et Deimos, mes bergers allemands qui ne me quittent jamais, disposent d’un passe-droit. Restés en retrait dans la vaste galerie qui accueil mon Huguenot le jour de la saint Barthelemy, c’est seul que je m’avance pour admirer le coup de pinceau de ce maitre de la peinture. Je suis intrigué de voir une silhouette d’homme devant ce tableau, ce n’est pas la première fois que je l’aperçois ici. Intrigué, je prends cela comme une invitation.

Silencieusement, je m’avance a ses côtés. Il ne faut pas longtemps pour qu’il brise le silence alors que j’ai le sentiment que nous nous observons mutuellement du coin de l’oeil. Nonchalamment, je ne peux résister a lui répondre, d’une voix basse, par souci de ne pas troubler le calme du lieu :

« J’aurais du mal a croire que vous n’ayez pas déjà de reproduction de son Ophélia . »

A mon gout, ca n’était pas son meilleur tableau, mais cela restait son plus connu. Repris a outrance a chaque représentation d’Hamlet, il était rare que l’on pense a crédité le peintre de la gloire qu’il méritait pour cette représentation tragique de la fille de Polonius. Un demi sourire se dessine sur mes lèvres devant sa sortie pleine de franchise, sans que je ne sache s’il sait qu’il parle au propriétaire du tableau :

« Une chance que le possesseur de cette toile ne pense pas comme vous. »

Je me permets de regarder un peu plus mon voisin. Un visage calme, une coupe de cheveux nette, des vêtements bien ajusté. Tout respire une sorte de rigueur que j’apprécie inconsciemment.  Deux jeunes malappris et sans respects, de ceux qui me laisse a penser que la loge de l’Aigle a sa place dans ce pays sas respects, font les frais d’une petite correction innocente de la part de mon voisin. Difficile ne pas agrandir mon demi sourire alors que je l’entends demander à l’un deux s’il n’a pas trébuché. Je regarde les deux impudents partir de mauvaises grâces avec leur téléphone cassé. Un peu espiègle, je ne peux m’empêcher de lui répondre avec une petite grimace contrite surjouée :

« Difficile de ne pas vous en vouloir d’en avoir raté un… »

Je fais un signe discret a mes chiens a l’entrée de la pièce qui ont été alertés par la chute des adolescents que tout va bien. Les deux se rassoient, de concert, observant patiemment au loin.  Pour ma part, je préfère reporter mon attention sur le tableau, point de départ de cette étrange rencontre.

« J’ai toujours eu dans l’idée que les œuvres d’art qui nous fascinent sont celles qui nous parlent. La vraie question est de savoir quel message vous parle, celui de l’homme qui refuse la facilité devant le danger, de celui qui préfère affronter la mort que se trahir, ou le gout de l’interdit commis par Valentine ? A moins que ca ne soit l’étouffement de ce huit clos ou des gens doivent se cacher pour vivre leur convictions… qu’en pensez vous Monsieur ? »

Pour ma part, j’avais acheté ce tableau en particulier pour le soin des détails apportés par le peintre. La moindre plantes présentes avaient sa place, de la Capucine du chagrin a la Campanule de la fidélité, la lecture de cette toile était aussi multiple que complexe.







To see an empire fall.

ANAPHORE

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