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Falling Ft. Sofia Jackson

Lorcan Kelly
New-Yorkais
Célébrité : Cillian murphy
DC : Carmelo Greco
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# Lun 25 Mar 2024 - 8:21 • •
>> Lorcan Kelly


Lorsqu’on veut déjeuner dans le Queens, le plus important c’est de savoir « où » mettre les pieds. Ici, il suffisait de tourner à un angle de rue pour avoir l’impression d’être dépaysé, si l’on peut dire. Proche de certains restaurant qu’un certain guide Michelin aurait européen aurait probablement étoilé on pouvait trouver des ruelles aux allures de bidonville qui accueillaient une racaille que Lorcan ne fréquentait pas. Ils n’avaient pas les moyens de s’attacher les services qu’il proposait et était beaucoup trop en bas de l’échelle sociale de leur propre enfer pour s’inquiéter de le voir débarquer devant eux, prêt à leur arracher la langue pour savoir quels secrets ils avaient laissé dessus…

Mais ici il y avait ce petit pub irlandais qui avait son affection. Peut-être un vieux chauvinisme qui ne se basait pas sur grand-chose si on considérait qu’il était arrivé à New-York vers l’âge de 10 ans et que ses retours au pays avaient été rares. Lorcan avait parfois songé à y faire déménager ses parents pour qu’ils quittent leur cimetière miteux pour un autre probablement aussi miteux mais dans des terres aimées. Sa mère s’en serait probablement moqué. Son père lui ? Bref. Peu importait. Lorcan y songeait parfois et puis l’idée repartait d’elle-même.

Lorcan sort du pub alors qu’une averse tombe particulièrement drue. C’était mauvais signe… A cette période de l’année, tout ce qu’ils allaient y gagner c’était des trottoirs verglacés et quelques accidents de la route le temps que la ville fasse passer les camions de sablage. Dire que la semaine dernière encore il neigeait… Et il y aurait d’autres tempêtes de neige. Mais pour l’heure, posé sous l’abattant du pub, Lorcan s’offre une pause cigarette. Il allait héler un taxi après ça et rentrer sans prendre le risque de se détremper.

Le tube de nicotine est allumé. Son regard bleu iceberg remonte un instant alors qu’au-delà de l’odeur du tabac, celui d’un parfum vient flotter à ses narines. Une femme qui passe, belle, métisse ou afro, il n’avait pas le chic pour déterminer ce genre de choses. Des cheveux longs, un regard très noir tandis qu’elle croise le sien… Et ce qui aurait pu être un moment très éphémère se transforme très vite en… Autre chose.

Est-ce que c’est à cause de la pluie ? De ses chaussures ? Est-ce qu’on l’avait bousculé ? En tout cas la femme trébuche d’un seul coup, tombant à quelques centimètres de lui ! Est-ce qu’il aurait pu la rattraper avant qu’elle ne goûte le bitume ? C’était très probable. Mais Lorcan n’était pas assez sympa pour ça et il avait retenu son réflexe de le faire. En plus, ça lui aurait fait lâcher sa cigarette et il venait juste de l’allumer alors fallait pas déconner.

« Attention ça glisse. »

Il esquisse un petit sourire narquois. C’était probablement pas très sympa de sa part d’enfoncer le couteau dans la plaie mais de toute façon c’était trop tard, le mal était fait.

« Pas trop de casse ? »

Lorcan ne l’aide pas non plus à se relever. De toute façon elle ne semblait pas vraiment en avoir besoin. Et histoire d’avoir quand même un beau geste il présente son paquet de cigarettes ouvert :

« Cigarette ? »

Il était médecin de formation mais ça va, elle avait pas une jambe dans un angle bizarre ni une côte qui lui transperçait le plexus… Y avait pas d’urgence !

« Temps de merde hein… »




♠️
Sofia Jackson
New-Yorkais
Célébrité : Zoé Kravitz
DC : Samuel
Crédits : Moi-même
Habitation : Appartement dans un grand immeuble au 84-49 168 St Unit
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# Mer 3 Avr 2024 - 4:01 • •
>> Sofia Jackson
 



Falling
“If you stay I will feed you to the fire and with a smile, I will rake you on the coal's ”



Le bruit du claquement de ses talons est couvert par celui de la pluie qui tombe en rafale. Le vent c'est levé et le froid est glacial. Les rues bondées d'eau ne mettrons pas bien longtemps à se transformer en gigantesque patinoire à ciel ouvert.

Un temps à ne même pas sortir son chien dehors ! Pourtant Sofia n'hésite pas à arpenter les rues de la ville, tout comme plusieurs autre passants qui se précipitent rapidement à la recherche d'un abri. Un imperméable sur les épaules, elle avance sans trop se soucier d'être complètement trempée. Le mal est déjà fait, inutile de se bousculer pour si peu! Passant alors devant un pub qu'elle n'a jamais fréquenté, son regard croise celui d'un inconnu. Le bleu glacial de ses yeux lui donne un charme certain et elle ne peut s'empêcher de fixer un instant le mouvement de sa bouche qui expire la fumée de sa cigarette.

Soudain, elle sent qu'elle perd pied, sa botte c'est posé sur une plaque d'eau glacée et elle ne peut éviter l'inévitable. Sofia se retrouve au sol, à quatre pattes devant l'inconnu aux yeux bleu, qui n'a pas bronché d'un poil. Comme si ça ne suffisait, il ose la narguer en la prévenant de la nature glissante du sol. Un sourire amusé se dessine sur le visage de la brune. Il veux donc jouer à ça?

La femme se redresse tout en douceur, laissant volontairement l'homme avoir une vue plongeante sur le décolleté qu'elle n'a visiblement pas tenté de couvrir. Puis, au moment de poser à nouveau les deux pieds au sol, elle feint une grimace de douleur. Sa main vient se poser sur le torse de l'homme, comme si elle voulait éviter de tomber à nouveau.

«Ouch! C'est ma veine, je crois bien m'être foulé la cheville.»

Avec un peu de chance, l'homme ferait suffisamment preuve de compassion pour aller la reconduire chez lui ou encore lui payer le taxi. Il ne semblait pas du genre à se laisser émouvoir, mais ça valait la peine de tenter le coup, non?

Marquant une pause, elle fixe son regard dans le sien, avant de glisser les doigts dans son paquet de cigarette, acceptant volontiers la proposition. Puis elle vient s'adosser au rebord du mur, glissant le bâton de tabac entre ses lèvres. Faisant mine d'avoir mal, elle relève sa cheville pour la frotter, ce qui a pour effet, de faire remonter sa robe courte sur ses cuisses. Il vaut mieux rendre toute cette histoire crédible, n'est-ce pas ?

«Vous avez du feu?»

Demande-t-elle, malgré le briquet qui repose au fond de sa poche. La métis le toise du regard, scrutant la moindre de ses réactions, comme si elle cherchait à percer tous les secrets de son âme. Elle avait toujours aimé jouer avec les gens, les tester, les manipuler. Mais celui-là se laisserait il seulement faire? Il n'avait pas l'air comme les autres, et étrangement ça lui plaisait déjà. Finalement ce petit inconvénient allait peut-être s'avérer plus intéressant qu'humiliant. Un sourire se dessine sur ses lèvres rouge à cette idée.

© Mouette / Icon : tumblr / Citation : Seether
Lorcan Kelly
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# Jeu 4 Avr 2024 - 13:12 • •
>> Lorcan Kelly


Elle ne rougit pas, ne bredouille pas, ne baisse pas les yeux. La plupart des femmes aimaient se montrer comme des petites choses fragiles et vulnérables dans ce genre de moment. Elles cherchaient le chevalier servant qui viendrait leur prêter leur bras pour se remettre debout. Qui sortirait un mouchoir propre pour leur genoux égratigné et qui les plaindrait d’un sourire charmeur et d’un œil potentiellement lubrique. Il détestait ce petit manège très convenu de la société occidentale actuelle. Elles voulaient être forte mais pas si elles ne pouvaient manipuler en feignant leurs faiblesses. Au moins un bon point pour celle-là donc, du moins jusqu’à ce qu’elle le prenne pour un pilier auquel se retenir !

Lorcan se crispe et si jamais ça peut la convaincre d’éviter ce genre de contact il récupère sa cigarette entre deux doigts avant de souffler sa fumée sur son joli visage coloré.

Est-ce qu’elle s’attend à ce qu’il dise quoi que ce soit pour sa cheville ? Lorcan penche la tête pour voir la botte à talon. Au moins la cheville avait sans doute été plus maintenue que si elle avait enfilé des talons aiguilles.

Une main aux longs doigts fins vient chercher une de ses cigarettes et Lorcan fait remarquer :

« Il faut retirer le soulier. Sinon la douleur ne va pas diminuer. Et mettre du froid. »

Par contre il n’allait pas esquisser le moindre mouvement pour aller lui chercher ça dans le bar ou quoi. S’ils se connaissaient, encore… ! Et avec cette pluie qui tombait drue, peut être qu’ils allaient effectivement prendre le temps de se connaître un tout petit peu.

D’une poche, Lorcan tire un briquet. Le bloquant contre sa paume il vient de son pouce faire rouler la pierre et une flemme jaillit dans une petite gerbe d’étincelles. Lorcan approche l’objet pour qu’elle allume le bâton de nicotine et lorsque c’est fait, l’objet retrouve le fon de sa poche, près de la pochette qui contenait son nécessaire à injection d’insuline.

« Je crois que ça ne va pas s’arrêter tout de suite. »

De pleuvoir. Et histoire d’avoir un tout petit sens du devoir, il alpague un type qui allait sortir du bar pour lui demander d’apporter une chaise pour la femme près de lui. Après un regard à cette dernière il obtempère et Lorcan attrape la chaise pour la poser près de la femme. Il était plus ou moins à son max de l’amabilité !

« Je regrette un peu l’époque où les femmes préféraient les repetto aux talons de plusieurs centimètres. »

D’ailleurs, avec la curiosité de celui qui s’intéresse toujours un peu à la pensée humaine :

« Pourquoi est-ce que vous vous infligez ça ? »

Ca faisait mal aux chevilles, ça écrasait les doigts de pieds… Parfois ça dégondait le talon d’achille sans parler des fractures de fatigue à l’avant des pieds ?

« Tout ça pour quoi ? Quelques centimètres en plus ? »

Mais de convenir, factuel malgré le sujet :

« Ca vous fait de belles fesses et parfois de belles hanches. »

Alors quoi ? Est-ce qu’elles le faisaient pour les hommes ? Rien d’aussi altruiste n’est-ce pas ? Elles le faisaient pour se sentir désirer plus sûrement. Et avoir plus d’emprise…




♠️
Sofia Jackson
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# Lun 8 Avr 2024 - 1:25 • •
>> Sofia Jackson
 



Falling
“If you stay I will feed you to the fire and with a smile, I will rake you on the coal's ”



Le torse sur lequel elle a posé sa main se crispe, alors qu'il recrache sa fumée au visage de la brune. Apparemment il n'a pas apprécié cette proximité, pas plus qu'il ne réagit à ses petits manèges pour attirer son regard. L'homme n'a même pas daigné l'aider à se relever. Étrangement ça amuse Sofia, qui le fixe avec intérêt. L'indifférence de cet homme lui plaît étrangement. Voilà qu'il fait mine de se soucier de sa condition en lui suggérant de retirer sa botte et de mettre de la glace. Elle n'est pas dupe, mais elle fait tout de même valser le soulier, histoire de garder une certaine crédibilité. Puis elle glisse le bâton de tabac entre ses lèvres avant d'aspirer la fumée au moment où la flamme qu'il lui tend en grille le bout. La fumée emplie ses poumons, puis elle ferme les yeux alors qu'elle la recrache. Elle adore la nicotine depuis le premier jour où elle y à goûter.

L’inconnu se contente de commenter la météo, alors que l'attitude de Sofia semble changer peu à peu. Inutile de jouer le jeu avec lui, du moins pas comme avec les autres. Il n'est pas un tendre, elle en mettrais sa main au feu.

«Ouais...on va se les geler encore un moment.»

Contre toute attente, il arrête un homme au passage pour lui demander d'apporter une chaise, elle ne s'y attendait plus. Prenant place juste à côté de lui, elle affiche un sourire amusé.

«Ne vous laissez pas étouffer par la galanterie.»

Plaisante-t-elle, d'une voix ironique. Puis, alors qu'il mentionne sa préférence pour la mode d'une autre époque, elle jette un regard vers sa botte qui repose au sol. Il est vrai que que ce n'est pas le type de soulier le plus confortable qui soit, mais la sensation de marcher avec des talons est beaucoup trop agréable pour qu'elle s'en passe. Sofia le laisse d'abord parler, se contentant de fumer en silence. Après un moment, elle se tourne enfin vers lui pour lui répondre :

«Ça n'a rien d'étonnant...suffi de voir tout ce que les hommes sont prêt à faire pour quelques centimètre de plus.»

Elle lui sourit, taquine, avant de poursuivre :

«Mais avouez donc qu'il n'y a rien de plus sexy que la croupe sensuelle d'une femme en talon haut. De longues jambes galbés, des fesses rebondis, de jolies cuisses musclées...humm...est-ce que ça ne met pas l'eau à la bouche? »

La brune ricane, avant de reprendre :

«Ou, va savoir, peut-être qu'on se délecte tout simplement de cette douleur qui nous tiraille les chevilles et nous redonne cette sensation enivrante d'être en vie!»

Qu'est-ce que Sofia ne serait pas prête à faire pour se sentir vivante ? Si seulement il savait. Ses lèvres aspirent à nouveau la fumée du tabac, alors qu'elle le scrute de la tête aux pieds.

«Mais vous n'êtes pas du genre à vous laissez berner par un jolie minois...j'me trompe?»

Son regard c'est planté dans le sien, en attente d'une réaction de sa part.

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Lorcan Kelly
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# Jeu 11 Avr 2024 - 10:48 • •
>> Lorcan Kelly


« Je préfère ça comme ça. »

La pluie, la neige, le froid… Evidemment ça n’avait rien d’agréable et parfois c’était même sacrément handicapant. Mais Lorcan préférait encore composer avec ça et mettre un pull que de souffrir la canicule. L’année précédente New-York avait connu un vrai dôme de chaleur et la ville savait ressembler à une serre, à la seule différence qu’on y cultivait des hommes mourant de chaud. La première chose qu’il avait fait installer dans son « cabinet » comme dans son appartement, c’était une clim réversible. Qui pouvait vivre heureux sans ça aujourd’hui ? Le bonheur ça tenait à peu de chose…

Quant à la galanterie il esquisse un sourire en venant chercher sa cigarette de ses doigts pour souffler sa fumée avant de pendre à nouveau le bâton empoisonné à ses lèvres.

« Jamais. »

Et tout en la regardant, qui ne semblait plus tant souffrir et qui n’avait de toute évidence pas la langue complètement dans sa poche :

« Vous n’en avez pas besoin. Du moins je ne crois pas. »

De sa galanterie, toujours. Elle n’avait pas besoin de ça pour se relever et se draper d’orgueil ou d’égo. Certaines femmes oui. Une bonne partie n’aurait même pas hésité à sortir les larmes et si celle-là l’avait fait, Lorcan serait carrément partit pour ne pas l’entendre geindre. Dieu qu’il détestait certaines femmes. Beaucoup d’entre-elles…

Et lui qui était si prompt à faire une généralité des femmes, corrige la belle auprès de lui, lorsqu’elle parle des bénéfices que lui apportaient ces quelques centimètres de talon !

« Pas tous les hommes visiblement. »

Il aimait bien cette identité que ça lui donnait. Un peu comme celle que ça donnait à la femme de n’avoir pas usé des larmes ou des lamentations.

« Si ça avait marché, qu’est-ce que vous auriez cherché à obtenir ? »

Le lui dirait-elle ? En tout cas il arque un rapide sourcil à ce qu’elle ajoute. Non décidément elle n’avait pas sa langue dans sa poche. Mais elle devait faire attention à ne pas devenir vulgaire. Elle marchait sur une ligne très fine, pour le moment avec équilibre, il fallait lui donner ça.

« Parfois peut être. »

Il savait reconnaître leur beauté aux femmes. Il ne pouvait juste pas en tomber amoureux. Ça ne fonctionnait pas comme ça chez lui. Ceci étant dit, même s’il reconnaissait que certaines femmes -ou hommes d’ailleurs- pouvait avoir une croupe à se damner en talons aiguilles :

« Si c’est juste pour attirer l’œil sans avoir jamais l’intention de laisser regarder ou toucher, ça n’a que très peu d’intérêt à mes yeux. »

Il préférait les situations factuelles. Avec une cause et une conséquence. Ça l’aidait dans son travail de recherche même s’il ne mettait jamais le côté émotionnel et donc irrationnel de côté. Ça avait parfois même la plus grande place selon la personne à qui on s’adressait. La plupart des gens « normaux » réagissaient comme ça. Le cœur ou l’instinct de survie prenait le pas sur la raison. C’est ce qui donnait parfois -souvent- de mauvais résultat dans les actes de torture. On était souvent prêt à dire n’importe quoi pour que la douleur cesse. Il avait appris à passer par-dessus ce cap là depuis longtemps, même si rien n’était toujours exact à 100% dans son domaine.

« Si ce qu’il vous fait pour vous sentir en vie, c’est d’avoir mal aux pieds, vos exigences ne mettent pas la barre très haut. »

A nouveau il esquisse un sourire, un peu amusé il est vrai par la situation et par le fait qu’il commençait à se douter pour de bon qu’elle avait feint dès le début. Quelle comédienne !

« Je pourrais bien sûr. »

Mais il faudrait quand même se lever tôt. Pas parce qu’il était difficile à berner… Malgré sa formation et sa discipline il n’était pas beaucoup plus préparé que la moyenne des autres gens… Mais il avait choisi une vie avec peu d’interactions, peu d’amis intimes, une vie sexuelle monnayée… ça réduisait les chances (ou plutôt les risques) d’être distrait ou berné.

« Mais il aurait fallu qu’on se connaisse mieux. Je ne crois les gens que lorsque j’ai une confiance aveugle et ça je ne l’ai en personne ou presque. Pour les autres, je préfère partir du principe qu’ils mentent. Ça m’évite d’être désagréablement surpris. »

C’était une philosophie de vie qui n’était pas très joyeuse mais il avait la personnalité de s’en accommoder tout à fait ! Et puis finalement, tendant une main vers elle, il se présente :

« Lorcan. Kelly. »

Et de fait :

« Et vous êtes ? »

S’en souviendrait-il ? Probablement. Auraient-ils l’occasion de se rencontrer à nouveau ? Probablement pas. Mais New-York réservait parfois des surprises.




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